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Étude de cas n°1 – Économie managériale

Flora POTIER b00775349

I/ Faits et Chiffres

L’article présente l’évolution et la composition d’un secteur industriel précis : le


transport maritime par conteneur. C’est un secteur dans lequel la demande était croissante,
10% par an, avant les crises financières et sanitaires récentes. Il n’était ensuite plus rentable,
jusqu’à ce que les transporteurs parviennent à réduire leurs coûts. C’est un secteur
concurrentiel mais qui s’est restreint ces dernières années. Selon la banque d’investissements
Jefferies, les 7 premières entreprises de transport maritime revendiquent les trois quarts de
la flotte mondiale, contre 55% en 2016. Depuis 2017, trois alliances mondiales contrôlent 85%
de la capacité à travers le Pacifique et presque toute la capacité entre l'Asie et l'Europe.

Les compagnies ont su s’adapter à la pandémie mondiale. Les compagnies se sont


mieux coordonnées en reconfigurant les chaînes d’approvisionnement et ont réduit leur coûts
en réduisant leurs flottes. D’autre part, les prix de transport ont augmenté de façon
considérable. Le prix de l’envoi d'un conteneur de la Chine à la côte ouest des États-Unis a
augmenté de 127% depuis l'année dernière.
En résultat, Maersk, la plus grande société de transport par conteneurs au monde, qui
détient 17 % du marché, prévoit des bénéfices de 6 à 7 milliards de dollars.
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II/ Analyse structurelle et stratégique

Le transport maritime par conteneur a une structure de marché d’oligopole.

En effet, les produits concernés par ce marché sont homogènes : matières premières
principalement. Il y a peu d’offreurs (seuls 7 firmes possèdent les trois quarts de la flotte
mondiale. Il y a une forte interaction stratégique entre les entreprises du secteur : l’article
nous dit bien que les firmes se coordonnent et influent les unes sur les autres.

Le marché est transparent, c’est-à-dire que tous les consommateurs ont une
information gratuite sur les prix.

Il n’est pas facile pour une firme d’entrer ou de sortir de ce secteur : il faut deux ans
pour construire un seul navire et les barrières d’entrées sont nombreuses.

En confrontant la dynamique théorique de l’oligopole avec la réalité des faits dans le


secteur du transport maritime, on voit que les agents sont assez efficaces. Les firmes
s’observent et réagissent rapidement, comme l’a parfaitement illustré la réponse à la crise du
Covid-19 pour limiter les pertes annoncées par les annulations de contrat. La hausse des prix
et la réorganisation des canaux d’approvisionnement montre l’efficacité relative du secteur.

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