Vous êtes sur la page 1sur 7

Arendt – Qu'est-ce que l’autorité ?

Chap 1 :

Autorité a été concept fond pour la théorie pol. Ds monde moderne, crise de l’autorité.

Symptôme = crise “a gagné les sphères prépolitiques” (éducation et instruction enfants) alors même
qu’autorité y est normalement reconnue comme “nécessité nat” (par besoins nat mais aussi pol).
Autorité qui ensuite sert de modèle pour dif formes autoritaires de gvt. Donc disparition ==>
effacement notion même autorité.

Or, réponse “ne peut aucunement être trouvée ds une définition de la nature ou de l’essence de l’
‘autorité’ en général”, mais ds forme spécifique.

Autorité def par opposition “à la contrainte par force et à la persuasion par arguments [puisque
suppose égalité]”. Donc celui qui commande n’a de commun ac celui qui obéit qu’une hiérarchie
reconnue par les deux, ds laquelle ils ont leurs places propres. Origine platonicienne.

Disparition autorité = phase finale d’une évolution qui sape ppalem religion et tradition. Extension
au domaine pol ==> affaire de ts.

Ainsi, perte de tradition = perte du “solide fil conducteur ds les vastes domaines du passé”, “chaîne
qui liait chacune des générations successives à un aspect prédéterminé du passé.” Donc, malgré
distinction passé/tradition, danger d’oubli, soit perte profondeur humaine.

De même pour perte reli. Crise de la religion instituée, qui ne signifie pas nécessairement crise de la
foi, mais constitue tt de même une menace.

==> nécessité de restreindre acceptions autorité.

----> Importance des distinctions.

Autorité “reposait sur une fondation dans le passé”, donc confère au monde permanence et
caractère durable qui manque aux hommes, mortels. ==> “Sa perte équivaut à la perte des assises
du monde”, qui de fait se dvp tjs plus vite. Mais pas nécessairement perte capacité humaine de
construire et préserver monde vivable pour générations futures.

Effacement des distinctions ds discussions pol = "nous avons cessé de vivre ds un monde commun
où les mots que nous avons en commun possède un sens indiscutable”. Revendication de donner sa
propre def, donc de “nous retirer ds notre propre monde” et de conserver un sens cohérent par
rapport à ce monde propre.

2 théories imp niant l’altérité des choses.

I- Traitement de l’autorité et de la lib par écrivain lib et conservateurs.

Confusion zw régimes autoritaires, tyranniques et totalitaire.

Libéralisme : tt progrès tend vers lib organisée et assurée. Tte régression de la lib rattachée alors à
tendances totalitaires. Or, régime autoritaire, en lim lib, y est lié (puisque deviendrait tyrannie si la
perdait totalement).

Conservatisme : processus de ruine commencé avec “amenuisement de l’autorité” : lib perd ses
fondements en perdant ses limites. Tyrannie et totalitarisme = identifiés. Démocratie mène alors,
par régression des autorités trad, au totalitarisme.
Dif zw gvt autoritaires, tyranniques et totalitaires : 3 modèles dif

- Gvt autoritaire : pyramide. Siège du pv au sommet, puis autorité et pv descendent. Chacune


des strates successives possède certaine autorité, décroissante. Forme un tt, vers “source
transcendante d’autorité”. Sommet tient tjs son autorité “une force extérieure et
supérieure au pv qui est le sien” (loi divine, de la nat, …) Transcende domaine pol et donne
légitimité, qui borne leur pv. Slm pour conception chrétienne de l’autorité. “Erige l’inégalité
et la différence en principes omniprésents”
- Tyrannie : forme égalitaire. Tyran = seul contre tous, ces “tous” étant tous également
dépourvus de pv. Sommet de la pyramide alors suspendu. Théorie pol classique : tyran =
“loup à fig humaine” (Platon), donc exclu de l’humanité. Distinction de la royauté.
- Organisation totalitaire : “structure de l’oignon” avec chef au centre. Agit de l’intérieur.
Chaque part = “monde ext normal pour une strate” (abs de fanatisme donc illusion de
normalité pour mde ext et mvt lui-même, qui vient à penser que ses idées ne diffèrent qu’en
terme de deg) et “extrémisme rad pour l’autre” ==> “fiction d’un monde normal en même
tps que la conscience d’être différente de ce monde”

Constatation tt de même d’une “régression simultanée de la lib et de l’autorité ds le monde


moderne”. Libéralisme et conservatisme liés en cela qu’ils visent ts deux restaurations, soit de la lib,
soit de l’autorité, soit de leur rapport. Admission d’une direction et d’une fin ds proz hist. Or
incapacité à justifier théoriquement concepts d’histoire et de proz témoigne de la perte de sens de
ces termes ds la réalité pub pol.

II- “Fonctionnalisation presque universelle de ts les concepts et de ttes les idées”

Exemple du communisme perçu comme “nouvelle religion”, donc ds ses fonctions et non comme org
pol particulière. Même fonctions que reli ==> dénomination id possible. De même talon/marteau.
Telles identifications ==> =/= conclusions, mais trahit accord : “tout ce qui remplit la fonction d’une
religion est une religion”.

Pour autorité : si violence remplit mêmes fonctions qu’autorité, alors violence = autorité. Donc def
de l’autorité comme “tout ce qui fait obéir les gens” : “tout est rapporté à un contexte fonctionnel”.
L’usage de la violence alors “censé démontrer qu’aucune société ne peut exister hors d’un cadre
autoritaire.”

Distinctions pol établies entre 3 systèmes suppose le crise de l’autorité, ds ts les systèmes, et la
menace partt de la lib, abolie complètement slm ds les systèmes totalitaires pourtt.

-----> "Quelle espèce de monde s’est achevé après que l’époque moderne a non slm mis en question
telle ou telle forme d’autorité ds des sphères différentes de l’existence, mais fait perdre
complètement sa validité à tt le concept de l’autorité ?”

Chap 2 :

Origine mot et concept d’autorité = romaine.

Néanmoins, recherche de système s’en approchant par Grecs cf Aristote et Platon

Aucun exemple lié à la sphère pol en tant que telle. Platon donc prend comme ex domaine des arts
et de la fabrication, et Aristote celui de la sphère privée.
Chef de famille gv en “despote”, pv coercitif. Incompatible avec lib des autres aussi bien qu’avec la
sienne (libre slm qd avec égaux, donc pas qd est avec ses esclaves). ==> “Ni le despote ni le tyran, l’un
évoluant parmi des esclaves, l’autre parmi des sujets, ne pouvaient être appelés hommes libres.”

“L'autorité implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté”.

Platon : autorité aux lois ==> illusion de lib car ne dépend pas d’autres hommes. Néanmoins, lois
interprétées de manière despotique et non autoritaire. (“la loi est le despote des chefs, et les chefs
sont les esclaves de la loi”).

République de Platon. Établir la raison comme dirigeante ds le domaine pol. Ressemblance entre
philo-roi et tyran (puisqu’agit pour son propre intérêt) et danger pour pol ==> Aristote. Danger pour
philo : Kant : “la possession du pv corrompt inévitablement le libre jugement de la raison” (Projet de
paix perpétuelle). De fait, trad “rébellion du philo contre la polis”.

Comment ?

Substitut à la raison, ds les Lois : intro aux lois pour les citoyens, cad “trouver un principe légitime de
contrainte”. Basé sur savoir dif (position d’expert), soit hiérarchie nat (berger/troupeau).

==> Inégalité = fondement du pv de contrainte. Recherche d’une “relation où l’élément de


contrainte résidât ds la relation elle-même antérieurement à l’expression effective du
commandement.” (malade/médecin).
Reste question de la violence. Résout par mythe de l’au-delà ac récompenses et châtiments. Élément de
violence “inévitablement inhérent à ttes les activités du faire, du fabriquer, et du produire.” soit act où hommes
affrontent la nat. “L’édification de l’artifice humain implique tjs qu’on fasse violence à la nature”. Or si rep doit
être faite par équivalent d’un artisan, élément de violence. Donc échec de l’élaboration du concept d’autorité.

Antinomie entre idée devant être contemplée et idée devant être appliquée, comme mesure. Ainsi,
idée la plus haute :

- Beau (Le Banquet, Phèdre), qui illumine le reste = contemplée


- Bien (La Rep, ab 6e livre), ds contexte pol. : fondement de la position du philo comme
expert, puisqu’alors idée d’adéquation = mesure de tte chose. (Aristote). Entrée du concept
de spécialiste en pol. Idées deviennent normes absolues jugement et du comp pol et
moraux (comme idée de lit doit servir pour juger tt lit) : caractère transcendant (//existence
transcendante du modèle chez artisan). Origine de l’idée que source de l’autorité de tt gvt
autoritaire doit être au-delà de la sphère du pv et ne doit pas être crée par l’homme.

“La fonction originelle des idées n’était pas de gvr ou de dét autrement le chaos des affaires
humaines, mais, dans une ‘lumière éclatante’, d’illuminer leurs ténèbres”. Donc idées d’abord
étrangères à la pol. Modification de la philo car inadéquation de l’ex au domaine pol. D’autant que
sa philo repose sur la "conviction fondamentale que ce qui rend les hommes humains est le besoin
de voir”. Donc coïncidence de l’intérêt du philo et de celui de l’homme : affaires humaines (<==
action et parole) sans dignité prope mais “soumises à la domination de qc d’autre”.

Chap 3 :

Dichotomie zw vision de la vérité et affaires humaines remonte à l’idée que la déb de tte philo est
l’étonnement devant tte chose en cela même qu’elle est. Capacité à s’étonner ==> séparation entre
philo et affaires du monde. Platon.
Aristote : accepte cette séparation zw “mode de vie théorique” et vie consacrée aux affaires
humaines + hiérarchie qu’elle implique. “Identification d’activités avec des modes de vie” ==>
établissement d’un principe de domination entre les hommes.

Hiérarchie pour lui ne découle pas de la sup d’un spécialiste sur le profane mais “nature”, qui “a
institué la différence … entre les jeunes et les vieux”. Contredit déf aristotélicienne de la polis (=
“commu d’égaux”).

Ds polis : distinction entre domaine privé et domaine public. “La domination elle-même et la
distinction entre ceux qui dirigent et ceux qui sont dirigés appartiennent à une sphère qui précède le
domaine pol.”, cad maisonnée, puisque polis ensuite basée sur principe d’égalité. “Chaque citoyen
appartient à 2 ordres d’existence” (Jaeger) :

- Vie privée : seule préoccupée par “le souci de la conservation de la vie”


- Bios politikos (“vie bonne” pour Aristote) : homme comme “personnalité individuelle”

“La lib de la ‘vie bonne’ repose sur la domination de la nécessité”. Slm possible si domination par
violence sur autre (esclaves), puisque seule condition pour être libre des nécessités physiques. ==>
“La domination et la sujétion […] sont des conditions préliminaires pour l’établissement du domaine
pol précisément parce qu’elles ne sont pas son contenu.”

Donc volonté d’introduction d’autorité ds domaine pol par recours à une sphère prépol où autorité
perçue comme nat. ==> affirmations contradictoires : différentiation entre dirigeants et dirigés
comme dérivée de dif nat zw jeunes et vieux. Relation pédagogique par essence, donc non pas
formes pol de domination puisque entre gens égaux. Mais csq substitution éducation à la
domination. Domaine pol : tjs adulte dont éducation est achevée. Domaine éducation : tjs gens qui
ne peuvent être admis en pol ni égalité, puisqu’en préparation. Domaine de l’éducation donc là où la
nécessité de l‘autorité est la plus évidente.

MS : autorité ne prend caractère pédagogique que si on considère anciens comme exemple de


grandeurs (majores pour Romains). Sinon, modèle de l’éducation plaqué sur pol ne sert qu’à “couvrir
une prétention réelle à la domination.”

Donc, rechercher modèle d’autorité chez Romains, puisque là, possibilité de s’appuyer sur exp pol
concrètes.

Chap IV :

Caractère sacré de la fondation. Donc pol = “conserver la fondation de la cité de Rome”, tjs enracinés
ds le sol. Fondation d’un nv cps pol = évt unique.

Fondation de Rome + expérience de la sainteté du foyer ==> “contenu profondément pol de la


religion romaine” (Cicéron : religion aus re-ligare, cad être lié en arrière, tjs “édifier la pierre d’angle,
fonder pour l’éternité”. Religieux = lié au passé. Act religieuse // act pol. Pv de la fondation =
religieux, puisque cité = foyer permanent pour dieux du peuple.

= contexte de l’apparition de l’autorité. Auctoritas <-- augere, “augmenter”, donc augmentation de


la fondation. Autorité des vivants <== autorité des fondateurs. Au contraire du pv, autorité a racine
ds le passé, qui reste présent ds vie réelle de la cité.

Auctores (soit celui qui détient autorité) =/= artifices (constructeurs et fabricateurs effectifs). Ex d’un
théâtre donné par Pline : “L’auteur […] n’est pas le constructeur mais celui qui a inspiré tt
l’entreprise et dont l’esprit, par csq, […] est représenté ds la construction elle-même.” Donc
véritable auteur, fondateur, “augmentateur de la cité”. Néanmoins, n’ont pas de pv. “Cum potestas
in populo auctoritas in senatu sit” (Cicéron, De Legibus). “Le caractère autoritaire de l’
‘augmentation’ des anciens se trouve ds le fait qu’elle est un simple avis, qui n’a besoin pour se faire
entendre ni de prendre la forme d’un ordre, ni de recourir à la contrainte extérieure.”

Autorité à l’image de l’autorité des dieux romains sur les hommes : plus que pv, ils ont autorité (ainsi,
auspices = slm approbation ou non). Approbation pour fondation rome donne à Romulus dt tte
autorité dérive ensuite. Force liante de l’autorité entre actions présentes et passé, puisqu’alors
sommet de la pyramide pointe vers “profondeur d’un passé terrestre” qui lui confère son pv.

Rôle de la tradition : transmettre témoignage des ancêtres. Donc assure inviolabilité de l’autorité.
Aus domaine pol, dérivé ensuite ds domaine de la pensée. Chercher ancêtres : grecs.

==> “trinité romaine de la religion, de l’autorité et de la tradition”

Reprise par Eglise. “elle fit de la mort et de la résurrection du Christ la pierre angulaire d’une nvlle
fondation” ==> “institution humaine nvlle” stable. Politisation de l’Eglise change reli chrétienne :
base devient “témoigner de la vie […] de Jésus de Nazareth en tant qu’evt histq”. Témoins = Apôtres,
devenant “pères fondateurs” dont Eglise “dérivait son autorité aussi lgtps qu’elle en transmettait le
témoignage de génération en génération au moyen de la tradition”. Devient religion. JC : “nv
commencement terrestre, auquel le monde était une fois de plus relié (religare)”. Par St Augustin.
Sedis animi est in memoria.

De même, distinction zw pv et autorité. Gélase : mde gvé par “l’autorité sacrée des papes et la pv
royal”.

Association pensées grecque et latine. Amalgame “le concept pol romain d’autorité, qui reposait
obligatoirement sur un commencement, un acte de fondation ds le passé, à la notion grecque de
mesures et de règles transcendantes [soit commandements révélés].”

Trinité reli-autorité-tradition, indivisible sous peine de causer dommages aux 2 autres piliers,
garante de la stabilité.

Chap V :

Elaboration par Eglise d’un système de récompenses et châtiments ab Ve, moment de “la prise en
charge des affaires séculières par l’Eglise, et l’émergence de la papauté comme puissance
temporelle” : doctrine de l’enfer.

Origine pol de cette doctrine : identification de 2 doctrine de Platon :

- Immortalité de l’âme, doctrine philosophique, pour un petit nb. Philo ds royaume d’Hadès,
“lieu de l’invisibilité”, après délivrance de son cps, organe de la perception sensible (par
opposition à l’âme)
- Système de châtiments/récompenses, doctrine politique, pour multitude. Destiné à
convaincre ceux qui n’ont pas accès à la vérité. Mythe d’Er par ex. Concept d’un jugement
dernier, et séparation geo de l’enfer, du purgatoire, du paradis. “Croyance politiquement
souhaitable”. En contradiction avec doctrine de la mortalité des cps, puisque châtiments
corporels ==> caractère pol !
Reco puissance inhérente à ces croyances : menaces. Ainsi, poour Platon, théologie appartient à sc
po. “dispositif pol”, donne valeur absolue à la “norme selon laquelle on peut fonder des cités et
établir des règles de conduite pour la multitude”.

Utilisée donc “à des fins pol ds l’intérêt du petit nb pour conserver un contrôle moral et politique de
la multitude.” : vérité par nature évidente, ne peut être démontrée. Donc foi nécessaire à ceux qui
ne la voit pas. Vérité =/= obj de persuasion, donc ne peut pas être enseignée à multitude. D’où : “à
persuader les citoyens de l’existence de l’enfer, on les fera se conduite comme s’il connaissaient la
vérité.”

Qd Eglise prend pied ds affaires séculières : imposer normes absolules ds domaine dont essence
même = relativité (car relations humaines). Donc intro enfer platonicien ds dogmatique chrétienne
renforce autorité. + introduction d’un élément de violence. (ironie de la “Bonne nouvelle” qui
entraine un accroissement de la peur sur terre)

D’où, csq sécularisation époque moderne = élimination de la peur de l’enfer de la vie pol, soit “seul
élément pol de la religion”. Qui pourtant avait influence “persuasive” forte. (// crimes d’Hitler et de
Staline)

Révolution alors tentative de rétablir cette puissance persuasive.

“foi en un état futur de récompenses et de châtiments”

Découverte de “l’utilité de la religion pour l’autorité séculière” pdt époque moderne.


Révolutionnaires eux-mêmes prêchent la foi en un état futur. (Robespierre --> “Législateur
immortel”, de même am. Système de récompenses/châtiments pour John Adams = “seul vrai
fondement de la moralité”).

Mais tentatives vaines. “La perte de foi en des états futurs est politiquement […] la distinction la
plus imp entre la période présente et les siècles antérieurs. Et cette perte est définitive.” Séparation
vie reli et pol ==> perte élément pol de la religion // perte de “la sanction reli d’une autorité
transcendante” de la vie publique.

Chap VI :

Conservation maj de la théorisation grecque de l’autorité, et oubli rome et notion de fondation.

Sauf lors des révolutions de l’époque moderne, où notion de fondation essentielle, et chez
Machiavel, “premier à se représenter une révolution”.

Oppose aux 2 concepts de bien (convenance et bonté absolue, appartenant selon lui à la sphère
privée) la notion de virtù. Qual humaine spécifiquement pol, “réplique de l’homme au monde, ou
plutôt à la constellation de la fortune où e monde […] s’offre à lui”. Jeu indique “harmonie entre
l’homme et le monde”.

En parallèle, estime que “tout contact entre la religion et la pol doit corrompre les deux” + Eglise non
corrompue “serait plus destructrice pour le domaine public” encore que l’Eglise corrompue.

Répéter exp romaine de la fondation par la fondation d’une Italie unifiée --> pierre d’angle d’un “cps
pol éternel”.
//Robespierre. Nécessité de la violence pour la fondation de nvx cps pol. Acte de fondation //
fabrication.

“Redécouverte de l’expérience de la fondation […] comme justification des moyens (violents) pour
une fin suprême”.

D’où “tragédie des rév occ de l’époque mod”.

Déclin de l’occ <== déclin de la trinité romaine religion/tradition/autorité, et dégradation des


fondations pol spé romaines. Révolutions alors “tentatives gigantesques pour réparer ces
fondations”.

Selon Arendt, seule la Rev am, y est parvenu.

Donc si généralement perçue comme en rupture rad avec tradition, rév ici “comme des evts où les
actions des hommes sont encore inspi et tirent leur plus grande vigueur des origines de cette
tradition.”

Mais échec de la réinstitution de l’autorité. À nv problème du vivre ensemble des hommes.

Vous aimerez peut-être aussi