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Rousseau – Du contrat social

LIVRE PREMIER :

Chap 1 : Sujet de ce premier livre

“L’homme est né libre, et partout il est ds les fers.”

Ordre soc = “droit sacré” fondé par des conventions.

Chap 2 : Des premières sociétés.

Famille = “premier modèle des soc pol”. Aliénation de lib “pour leur utilité” slm. Famille se maintient
ensuite par convention. “cette lib commune est une csq de la nature de l’homme.” D’abord veiller à
sa propre conservation, puis devient “son propre maître”.

Réfute idée que “le genre humain appartient à une centaine d’hommes” (Grotius, Hobbes) et idée
de hiérarchie nat (Aristote). “Tout homme né ds l’esclavage naît pour l’esclavage”, mais slm effet
d’un asservissement antérieur. “S’il y a donc des esclaves par nat, c’est parce qu’il y a eu des esclaves
contre nature”, par la force.

Chap 3 : Du droit du plus fort.

“Le plus fort n’est jamais assez fort pour être tjs le maître, s’il ne transforme sa force en droit et
l’obéissance en devoir.” D’où “droit” du plus fort.

Céder à force = “acte de nécessité”. Donc précepte de “céder à la force” ne sera jamais violé.
Obéissance ne passe pas par un devoir (moral), qui serait rendue obligatoire par un droit ==> “la
force ne fait pas droit”.

“On n’est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes”

Chap 4 : De l’esclavage

Sans autorité nat ni force, reste conventions “pour base de tte autorité légitime parmi les hommes.”

Esclavage et droit = contradictoire.

Se mettre librement en esclavage, cad abandonner sa lib = “renoncer à sa qualité d’homme”,


incompatible avec sa nature. De plus, “c’est ôter tte moralité à ses actions que d’ôter tte lib à sa
volonté.”. Enfin, supposer une autorité absolue d’un côté et une obéissance totale de l’autre =
contradictoire.

De même, droit de l’esclavage ne peut pas découler de la guerre : “La guerre n’est […] point une
relation d’homme à homme, mais une relation d’Etat à Etat, ds laquelle les particuliers ne sont
ennemis qu’accidentellement”. But guerre = destruction de l’Etat ennemi : s’emparer de ce qui est
pub, et non privé. Qd soldats ennemis “redeviennent simplement homme”, droit sur leur vie
disparait, donc droit de le faire esclave. Reste ==> “loi” du plus fort.
Chap 5 : Qu’il faut tjs remonter à une première convention

Différence zw “soumettre une multitude et régir une société”. Différence donc relation
maître/esclave et peuple/chef. Besoin de bien pub et cps pol : sinon “cet homme […] n’est tjs qu’un
particulier” et son intérêt un intérêt privé.

Examiner donc “l’acte par lequel un peuple est un peuple”, convention antérieure.

Chap 6 : Du pacte social

Homme parvenu au point où “le genre humain périrait s’il ne changeait sa manière d’être [ne sortait
de son état de nat]” Nécessité donc de “former par agrégation une somme de forces qui puisse
l’emporter sur la résistance”.

“Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et
les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéissent pourtant qu’à lui-
même et reste aussi libre qu’auparavant” = pb du contrat social.

Admis tacitement, partout le même, jusqu’à ce que chacun change à nv sa lib conventionnelle en lib
nat.

Suppose “l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté.” Alors,
la condition est égale pour tous et union parfaite puisque aliénation sans réserve (maintien de droits
particuliers ==> association soit tyrannique soit vaine). Puis, comme chacun se donne à tous, “on
gagne l’équivalent de tt ce qu’on perd, et plus de force pour conserver ce qu’on a”.

“Chacun de nous met en commun sa personne et tte sa puissance sous la suprême direction de la
volonté générale ; et nous recevons en cps chaque mb comme partie indivisible du tout.”

==> cps moral et collectif (avec unité, moi commun, vie et volonté = personne publique)

Appelé Etat (passif) ou souverain (actif), puissance (face à semblable)

Associés : peuple, citoyens (participant à l’autorité souveraine), sujet (“soumis aux lois de l’Etat”)

Chap 7 : Du souverain

Engagement de chaque individu sous un double rapport :

- Mb du souverain envers les particuliers


- Mb de l’Etat envers le souverain

“Il est contre la nature du cps pol que le souverain s’impose une loi qu’il ne puisse enfreindre”,
puisque souv exclu de ce double rapport.

Pourtant : “Le souverain, par cela seul qu’il est, est tjs tout ce qu’il doit être.” CAR : souverain formé
slm des particuliers qui les composent, donc ne peut pas vouloir nuire à ses mb. devoir et intérêt
“obligent également les 2 parties contractantes à s’entraider mutuellement” et à chercher ts leurs
avantages.
=/= sujets : chaque individu peut avoir volonté particulière (comme homme) =/= volonté générale
(comme citoyen).

Donc engagement tacite “que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par
tt le corps”. Cad qu’on “le forcera à être libre”

Chap 8 : De l’état civil

Passage de l’état de nat à l’état civil ==> introduction justice, donc donne aux actions une moralité.
Homme alors “se voit forcé d’agir sur d’autres principes, et de consulter sa raison avant d’écouter
ses penchants.” “instant heureux […] qui, d’un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un
homme.”

Homme perd lib nat (bornes = forces ind) et droit illimité à tout ce qui le tente, et gagne lib civile
(limitée par la volonté générale) et propriété (=/= possession) de tt ce qu’il possède. Lib morale :
“l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté”.

Chap 9 : Du domaine réel

Etat = maître à l’égard des mb de ts leurs biens par contrat soc (terres des particuliers --> territoire
pub), mais à l’égard des autres puissances, par le “droit de premier occupant”.

Droit de l’occupant ne devient droit qu’après établissement propriété. Acte positif établissant
propriété d’un bien = renoncement à tous les autres ==> homme civil “respecte moins ds ce droit ce
qui est à autrui que ce qui n’est pas à soi”.

Limité par besoin + travail et culture = “seul signe de propriété qui au défaut de titres juridiques
doive être respecté d’autrui.”

Donc droit de souveraineté étendu des sujets au terrain devient réel et personnel. ==> dépendance
des possesseurs plus gde.

Aliénation des biens des sujets =/= dépouillement, mais au contraire assurance, grâce à
communauté, de la légitime possession. Cession donc + pour eux et pour la commu. Paradoxe
explicable par distinction droits du souverain et du proprio sur le même fond.

“Le droit que chaque particulier a sur son propre fond est tjs subordonné au droit que la commu a
sur tous”

Contrat soc “substitue […] une égalité morale et légitime” à inégalités physiques nat entre hommes.
==> deviennent “tous égaux par convention et de droit”.

LIVRE 2 :

Chap 1 : Que la souveraineté est inaliénable

Seule volonté générale peut “diriger les forces de l’Etat selon la fin de son institution, qui est le bien
commun”. Car = intérêt commun qui forme le lien social.
Souveraineté = exercice de la volonté générale, donc “ne peut jamais s’aliéner” et souverain (être
collectif) “ne peut être représenté que par lui-même”.

“la volonté particulière tend […] à la préférence, et la volonté générale à l’égalité.” Donc accord
constant entre les deux impossible. De même, impossible de trouver garant de cet accord car “il ne
dépend d’aucune volonté de consentir à rien de contraire au bien de l’être qui veut”.

“Si le peuple promet simplement d’obéir, il se dissout par cet acte”. Donc plus de souverain, mais un
maître.

Chap 2 : Que la souveraineté est indivisible

Volonté générale déclarée = acte de souveraineté + fait loi

Si n’est pas réellement générale = décret

“Mais nos politiques ne pouvant diviser la souveraineté ds son principe la divisent ds son objet.” =
impossible : prend pour souveraineté ce qui n’est que son exécution particulière, application de la loi
(guerre ou non, …).

Chap 4 : Si la volonté générale peut errer

Volonté générale tjs droite et tend tjs à l’utilité publique. Mais pas délibération du peuple car “on
veut tjs son bien, mais on ne le voit pas tjs”.

Différence zw “volonté de tous” (somme de volontés particulières) et volonté générale (vers intérêt
commun).

Pour que volonté générale soit énoncée, il faut “qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’Etat [avec
leur propre volonté, générale pour ses mb, particulière pour l’Etat] et que chaque citoyen n’opine
que d’après lui.”

Chap 5 : Des bornes du pouvoir souverain

Outre personne publique (formée par contrat soc), personnes privées qui la composent.

Droits respectifs des citoyens et du souverain, et devoirs des citoyens en qual de sujet, et droit en
qual d’hommes.

Engagements qui nous lient au cps soc = obligatoires car mutuels. Volonté générale tjs droite car “il
n’y a personne qui ne s’approprie ce mot chacun, et qui ne songe à lui-même en votant pour tous.”

Égalité de droit et notion de justice <== “préférence que chacun se donne”, donc nature de
l’homme + “la volonté générale pour être vraiment telle doit l’être dans son objet ainsi que ds son
essence, […] elle doit partir de tous pour s’appliquer à tous.” Sinon, juger de ce qui nous est
étranger.

Donc, tout comme une volonté particulière ne peut pas représenter volonté générale, volonté
générale “change de nature ayant un objet particulier”.
Car : ce qui rend volonté générale = intérêt commun, et donc “accord admirable de l’intérêt et de la
justice” (citoyens s’engage ts sous mêmes conditions, donc même droits). Alors, tout acte de
souveraineté (ou de volonté générale) = “convention du cps avec chacun de ses membres”, légitime
(contrat social), équitable (commune à tous), utile (bien général), solide. Telles conventions ==>
sujet n’obéissent jusque-là qu’à leur propre volonté. Donc q des droits du souverain et des citoyens
= “demander jusqu’à quel point ceux-ci peuvent s’engager avec eux-mêmes, chacun envers tous et
tous envers chacun d’eux”

Donc pouvoir souverain ne peut dépasser conventions générales (et ne peut charger particulier plus
qu’un autre). Donc pas réelle renonciation de la part de ses mb. D'où =/= aliénation.

Chap 5 : Du droit de vie et de mort

“Le traité social a pour fin la conservation des contractants”. Donc en prend aussi les moyens. Pacte
soc qui permet de conserver sa vie peut donc demander de la donner pour conserver celles des
autres.

De même, peine de mort. “c’est pour ne pas être victime d’un assassin que l’on consent à mourir si
on le devient.” D’autant que procédures = “preuves et […] déclaration qu’il a rompu le traité soc,
[donc] qu’il n’est plus mb de l’Etat.”

Mais : condamnation d’un criminel = acte particulier, donc n’appartient pas au souverain : droit qu’il
confère sans pv l’exercer.

De plus, supplices = signe de faiblesse gvt : “on n’a le droit de faire mourir, même pour l’exemple,
que celui qu’on ne peut conserver sans danger.”

Chap 6 : De la loi

Pacte soc ==> existence du cps pol. Législation ==> mvt et volonté.

“Ce qui est bien et conforme à l’ordre est tel par la nature des choses et ind des conventions
humaines”. Justice <== Dieu. Ne nie pas existence d’une justice univ “émanée de la raison seule” mais
inapplicable ==> conventions et lois nécessaire “pour unir les droits aux devoirs et ramener la justice
à son objet” : ds état civil, droits sont tous fixés par la loi.

--> Qu’est-ce qu’une loi ?

Point de volonté générale sur obj particulier. Mais “qd tout le peuple statue sur tout le peuple”,
rapport de l’objet entier sous un point de vue à l’objet entier sous un autre point de vue. Donc
matière sur laquelle on [suivant la volonté générale] statue = générale, et donc = loi.

Obj des lois = tjs général (elle “considère les sujets en cps et les actions comme abstraites”), donc
puissance législative ne porte pas sur obj individuel.

Donc lois = acte de volonté générale ==> lib =/= niée par les lois puisque ce sont des “registres de
nos volontés”.

A distinguer des décrets, acte de volonté ind.

Etat régi par des lois = République, seul gvt légitime.


Peuple soumis aux lois “en doit être l’auteur”. Or, comment la fixer avec jugement pas tjs éclairé (cf
chap 4) ? Besoin du législateur pour atteindre “l’union de l’entendement [des particuliers] et de la
volonté [du public] dans le cps social”.

Chap 7 : Du législateur

“Celui qui ose entreprendre d’instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour ainsi dire,
la nature humaine” : ind constituant un tt ==> rejoint un tt plus grand duquel il reçoit “sa vie et son
être”. Donc “ôte à l’homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères et dont il
ne puisse faire usage sans le secours d’autrui”. Perfection de la législation qd chaque citoyen n’est
rien et ne peut rien sans les autres et qd force du tout > ou = à la somme des forces ind.

Législateur = homme extraordinaire ds l’Etat par son emploi : =/= empire humain (ne doit pas
commander aux hommes). N’a aucun droit législatif, car appartient au peuple (car “il n’y a que la
volonté générale qui oblige les particuliers”). Donc = “entreprise au-dessus de la force humaine” +
“une autorité qui n’est rien”. Donc usage de la force impossible.

De plus, comment être compris par le peuple ? Raisonnement alors aussi impossible.

Donc autorité d’un autre ordre, “qui puisse entraîner sans violence et persuader sans convaincre”.
(//Arendt)

Utilisation de la sagesse, “raison sublime qui d’élève au-dessus de la portée des hommes vulgaires”,
que le législateur prête aux dieux --> peuple accepte alors lois de l’Etat comme celles de la nature.
Mais =/= pour tt homme : “la gde âme du législateur doit prouver sa mission”, seul à pv construire
lien durable. Donc religion = instrument de la pol ds l’origine des nations.

Chap 8 : Du peuple

Examiner peuple avant de rédiger lois. Tous les peuples ne peuvent pas supporter des lois bonnes.

--> Les peuples […] ne sont dociles que ds leur jeunesse” Renaissance, par révolutions, d’Etat = rare :
“le même peuple […] peut se rendre libre tant qu’il n’est que barbare, mais il ne le peut qd le ressort
civil est usé.” ==> “on peut acquérir la liberté, mais on ne la recouvre jamais”

Attendre maturité d’un peuple pour le soumettre à des lois.

Chap 9 : Suite

Ds tt cps pol, il y a “un maximum de force qu’il ne saurait passer”, car le lien soc se relâche en même
tps qu’il s’étend. Car :

- Adm plus pénible ds gdes distances, plus onéreuse par multiplication des degrés ==> gvt
avec moins de vigueur et de célérité + peuple a “moins d’affection pour ses chefs”
- Lois ne peuvent convenir à ts, et lois différentes ==> confusion
- Mesures nécessaires au maintien ordre général “absorbe tous les soins public”, qui ne se
penche plus sur bonheur du peuple
Mais également, se donner “une certaine base pour avoir de la solidité” face à la “force centrifuge”
des peuples qui font qu’ils s’affrontent sans cesse.

Donc politique/législateur : trouver équilibre pour assurer la conservation de l’Etat. D’abord trouver
“une saine et forte constitution”, surtt par vigueur d’un bon gvt.

Chap 10 : Suite

Mesurer un cps pol soit par étendue du territoire, soit par nb du peuple : interdépendance (“ce sont
les hommes qui font l’Etat, et c’est le terrain qui nourrit les hommes”). Ds cette proportion
(suffisamment de terres pour nb d’homme et autant d’hommes qu’en nourrit la terre) qu’est le
maximum de force.

Faiblesse du peuple qui ne peut que commercer ou faire guerre, car dépend de ses voisins.

Pour instituer un peuple, enfin, il faut jouir de “l’abondance de la paix” car tps de formation d’un
Etat = tps où il est le plus vulnérable. Sinon, renversement de l’Etat --> usurpateurs et “lois
destructives”. Choisir donc moment de l’institution, qui revient au législateur et permet de la
distinguer du tyran.

Trouver peuple propre à la législation.

Ouvrage de la législation autant d’établir que de détruire. + “Impossibilité de trouver la simplicité de


la nature jointe aux besoins de la société” ==> “peu d’Etats bien constitués”

Chap 11 : Des divers systèmes de législation

Le plus gd bien de tous = liberté (“parce que toute dépendance particulière est autant de force ôtée
au cps de l’Etat”) et égalité (“parce que la lib ne peut subsister sans elle”).

Egalité certes inapplicable, mais ”c'est précisément parce que la force des choses tend tjs à détruire
l’égalité que la force de la législation doit tjs tendre à la maintenir”

Objets généraux “doivent être modifiés en chaque pays”, donc système particulier d’institution à
chaque peuple. Car “outre les maximes communes à tous, chaque peuple renferme en lui quelque
cause qui les ordonne d’une manière particulière et rend sa législation propre à lui seul.”

Etat solide et durable qd les rapports naturels et les lois “tombent tjs de concert sur les mêmes
points et que celles-ci ne font […] qu’assurer […], rectifier les autres”

Chap 12 : Division des lois

Prendre en compte, pour ordonner chose publique :

- “action du cps entier agissant sur lui-même”, soit rapport du souverain à l’Etat.
o Lois politiques, ou fondamentales. Seules relatives, constituent la forme du gvt.
- Relation des mb entre eux (le plus petit possible : chaque citoyen indépendant de ts les
autres) ou avec le cps entier (le plus gd possible : “excessive dépendance à la Cité”). “Car il
n’y a que la force de l’Etat qui fasse la lib de ses mb”
o Lois civiles
- Relation entre l’homme et la loi
o Lois criminelles
- Finalement, sorte de lois la plus imp = mœurs, coutumes, et surtt opinion, partie “de
laquelle dépend le succès de toutes les autres”

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