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PALEONTOLOGIE

La paléontologie, terme créé en 1834 par le zoologiste français Henri Marie Ducrotay de Blainville, a
pour objet l'étude des êtres (ontologie) qui ont vécu à la surface du globe terrestre avant les temps
actuels (palaios en grec signifie « ancien »). Ces êtres sont connus grâce aux fossiles (du latin fossilis,
« qu'on tire de la terre ») qui représentent leurs restes ou leurs traces conservées dans les
formations géologiques antérieures à notre époque.
Exposés à l'air libre après leur mort, les corps des êtres vivants, animaux ou végétaux, ne tardent pas
à se désagréger, à se décomposer et à disparaître complètement. Pour qu'ils puissent se conserver,
ils doivent être soustraits à l'action des organismes nécrophages et des agents atmosphériques, c'est-
à-dire enfouis dans des sédiments et y subir l'action d'un ensemble de phénomènes qui constituent
la fossilisation (cf. FOSSILES).
La paléontologie comprend la paléontologie animale, ou paléozoologie, qui traite des animaux (elle
prend le nom de paléontologie humaine quand il s'agit de l'homme), et la paléontologie végétale, ou
paléobotanique, qui concerne les végétaux. Celle qui traite de tous les types de fossiles
microscopiques est appelée micropaléontologie (cf. MICROPALÉONTOLOGIE).
Toutes ces disciplines ont fourni de multiples preuves du renouvellement des faunes et des flores au
cours des âges, par suite de la disparition de certaines espèces, puis de l'apparition de certaines
autres. La paléontologie démontre ainsi que le monde vivant a évolué (cf. ÉVOLUTION).
La conséquence majeure de ce phénomène est que les fossiles (beaucoup d'entre eux du moins) ont
permis aux géologues de dater les sédiments qui les contiennent. Comme différentes espèces
animales et végétales se sont succédé au cours des temps, les fossiles jouent le même rôle que celui
des monnaies antiques pour l'archéologue. « Les fossiles, a-t-on dit, sont les médailles de la
création. » 

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