Air
L’homme
Animaux
Plantes
Eau Sol
I-Eaux naturelles
On retrouve quatre sources principales d’eaux brutes: les eaux de pluies, les eaux de surface, les
eaux souterraines et les eaux de mer. Les caractéristiques générales de chacune de ces sources
reflètent l’interaction de l’eau et du milieu environnant.
Continents 3,36.1016m3
2,43% Eau douce
Atmosphère 1,30.1016m3
Biosphère 6,00.1011m3
Cycle de l’eau
Les composés minéraux présents dans les eaux naturelles ont pour origine des échanges
entre l’eau et le sol et entre l’eau et l’atmosphère. Ils résultent aussi du métabolisme des
éléments constitutifs de la biomasse aquatique.
L’eau peut être subdivisée en diverses catégories d’après la qualité de matières minérales
dissoutes :
Douce 0-0,1
Saumâtre 0,1-1
Salée 1-10
Saumure >10
- Eaux de pluies
Les eaux de pluies sont des eaux de bonne qualité pour l’alimentation humaine. Elles sont
saturées d’oxygène et d’azote et ne contiennent aucun sel dissous, Comme les sels de
magnésium et de calcium; elles sont donc très douces.
- Eaux de surfaces
Les eaux de surface se répartissent en 3 catégories: eaux de rivière (partie amont), eaux de
rivière (partie aval) et eaux de lac. La dureté de toutes les eaux de surface est modérée.
- Eaux de lac
C’est un bassin naturel de décantation dont la période de rétention est longue. Les principales
caractéristiques de ces eaux sont:
a-Turbidité faible.
c-Température constante.
e- Débit constant.
- Eau de mer
L’eau de mer contient une concentration massique de minéraux dissous qui avoisine 3,5%.
Elles sont caractérisées par leurs concentrations en sels dissous; c’est ce qu’on appelle leur
salinité. La salinité de la plupart des eaux de mer varie de 33000 à 37000 mg/l.
Environ 75 éléments ont été détectés dans l’eau de mer, mais environ 10 espèces constituent
à elles seules plus de 99,9% de masse de la totalité des substances dissoutes.
Le tableau1 présente les concentrations des principaux ions qu’on retrouve dans une eau de
mer. Ces quantités, valables pour une eau dont la salinité est de 34500mg/l, peuvent être
considérées comme les teneurs moyennes des océans.
Tableau 1 : Concentration des différents ions d’une eau de mer.
Anions
Chlorures 18,98 55,04
Sulfates 2,65 7,68
Bicarbonates 0,140 0,41
Bromures 0,065 0,19
Fluorures 0,0013 0,00
Acide borique 0,0260 0,07
Cations
Sodium 10,56 30,69
Magnésium 1,27 3,69
Calcium 0,40 1,16
Potassium 0,38 1,10
Strontium 0,013 0,04
L’eau est le constituant essentiel de la matière vivante (>70% du corps humain et >90% des
plantes).
Dans les cycles des roches et du milieu vivant, l’eau dissous les roches, précipite les
minéraux et transportent des composés chimiques (organiques ou minérales) d’un milieu à
un autre. L’eau est considérée donc comme réactif chimique, comme solvant et comme
moyen de transport.
La composition chimique des eaux naturelles est déterminée par quelques processus
importants :
Photosynthèse :
Protoplasme d’algues
Le flux d’énergie nécessaire au système est accompagné par le cycle des nutriments et celui
des éléments traces. Les substances nutritives sont consommées en surface et sont à nouveau
libérées en profondeur.
La nature et la teneur des substances chimiques présentes dans l’eau peuvent être expliquées
par les processus chimiques à l’interface roche – eau et atmosphère–eau ainsi que les
processus biologiques (photosynthèse – respiration). Ainsi les ions Ca2+ et Mg 2+
proviennent des carbonates, Na+ et K+des feldspaths et des micas, le sulfate du gypse ou de la
pyrite, le phosphate et le fluorure de l’apatite (roche contenant les phosphates, les chlorures,
les Si, Cd..).
Rq : Les processus de dissolution sont dans une large mesure des réactions acide – base. La
composition des mers peut s’interpréter comme le résultat d’un titrage entre les acides des
volcans et les bases des roches (silicates, carbonates, oxydes).
L’action tampon des sédiments contenant des carbonates et des phosphates rend le pH des
océans pratiquement constant et vaut 8,2. Ce pouvoir tampon rend aussi les océans
insensibles à l’action des pluies acides, ce qui n’est pas le cas pour les lacs et les nappes
phréatiques d’eau douce.
La composition des eaux des rivières peut être considérée comme la conséquence de
l’influence du CO2 de l’atmosphère sur les minéraux.
Les gaz et autres substances volatiles sont échangés à l’interface entre l’eau et l’atmosphère.
La solubilité des gaz peut être estimée par la loi de Henry.
A T cst : [O2(aq)] = KHPO2 KH = constante de Henry (M atm -1). PO2 = la pression partielle de
O2 (atm), [O2(aq)] = concentration de O2 (M).
Exple : Connaissant la composition du gaz, la pression partielle est calculée. Pour O2 (21%
en volume d’une atmosphère sèche), elle se calcule à l’aide de la relation suivante :
pO2 = xO2 (PT – w) ; xO2 = rapport moléculaire ou rapport volumique dans le gaz sec (pour
l’atmosphère xO2 = 0,21) ; PT = pression totale dans l’atmosphère, w = pression partielle de
vapeur d’eau dans l’atmosphère.
Tableau3 : Constantes de Henry (25°C)
Gaz KH (M.atm-1)
33,8 x 10-3
CO2
N2 0,642 x 10-3
O2 1,27 x 10-3
Les substances dissoutes peuvent s’adsorber sur les composantes des sols et les particules
solides en suspension et être ensuite désorbées. Les minéraux argileux en suspension, en tant
que substances adsorbantes, servent à la fois de moyen de transport et de réservoir de
polluants.
H
- A l’état solide, l’arrangement élémentaire consiste en une molécule d’eau centrale et quatre
périphériques, l’ensemble affectant la forme d’un tétraèdre.
à l’état solide.
- A l’état liquide, il y a association de plusieurs molécules par des liaisons particulières dites
liaisons hydrogènes.
δ+ Liaison hydrogène
δ-
δ+
Tableau5 : Les propriétés physiques de l’eau
L’eau naturelle en contact avec l’air, dissout les gaz de l’atmosphère. Cette dissolution est
fonction de plusieurs facteurs qui permettent le transfert à travers l’interface eau-air. Parmi
ces facteurs, on trouve : la concentration de chacun dans l’air, la solubilité, la température,
la turbulence de l’eau ou la vitesse du vent (agitation) et l’activité biologique qui conditionne
les concentrations des gaz dissous.
On note que la solubilité de l’O2 dissous dans l’eau diminue quand la température augmente.
Ceci est valable généralement pour tous les gaz.
Tableau 6: Solubilité (mg/l) en fonction de la température. Pression =
760mmHg
On note aussi que le CO2 et très soluble dans l’eau beaucoup plus que O2, et que les eaux
naturelles renferment des taux très variables en CO2 qui se situent généralement entre 0 et
60mg/l, mais on trouve certaines eaux très riches en CO2 (120 voire 150mg/l) = eaux
minérales gazeuses.
Quant à l’azote constituant majoritaire de l’air (80% en volume), à l’état dissous dans les
eaux naturelles, il est chimiquement plus réactif, il est cependant fixé par certaines bactéries
ou par les algues qui le transforment en azote organique. Sa solubilité reste plus faible que
celle de l’oxygène.
L’azote peut aussi être dégagé au sein même de l’eau, en particulier au niveau des sédiments
ou il y a une activité anaérobie.
Les constituants minéraux peuvent être classés en 2 catégories : les éléments fondamentaux
et les éléments caractéristiques.
- Éléments fondamentaux : sont les éléments rencontrés dans toutes les eaux naturelles. Ils
entrent dans l’équilibre calco-carbonique : H2CO3, HCO3-, CO3--, Ca2+,OH- et H+.
Ces ions sont issus de la dissolution dans l’eau du gaz carbonique et de la solubilisation du
carbonate de calcium sous l’effet de l’acidité carbonique.
- Éléments caractéristiques : regroupent l’ensemble des autres ions minéraux qui résulte
aussi de l’action dissolvante de l’eau, ce sont : Na+, K+, Mg2+, Cl-,NO3-,SO42-,SiO3- etc.
Les éléments traces font aussi partie de cette catégorie. Leur présence dans l’eau peut être
naturelle (action de la dissolution de l’eau) ou à cause de la pollution. Ces éléments un rôle
au niveau de l’effet toxique de l’eau.
Les métaux les plus fréquents présents dans les eaux naturelles sont Al, Fe et Mn.
Fe dans certaines eaux souterraines (jusqu’à 10 – 15mg/l) = potentiel rédox faible et le fer se
trouve à l’état ferreux (Fe2+). Egalement forte concentration en Mn dans les eaux jusqu’à
1mg/l alors que dans les eaux de surface, La concentration en Mn2+ varie de 0,05 à 0,2mg/l.
Les valeurs les plus élevées se rencontrent en automne car le Mn est apporté par la
décomposition des feuilles d’arbres.
Il y en a ceux qui sont à l’état de trace de l’ordre de µg/l ou moins dans les eaux : Cu, Zn,
Pb, Ni, Co, Cr, Cd, Hg…
Les molécules organiques sont composées d’atomes de carbone associés à des atomes
d’hydrogène, d’oxygène ou d’azote. Certaines molécules comportent en plus, des atomes de
phosphore, de soufre, etc.
Les matières organiques naturellement présentes dans l’eau sont formées par un mélange
complexe de produits végétaux ou animaux à des stades de décomposition variés. Elles
contiennent aussi des produits de synthèse (chimique ou biochimique), des micro-
organismes (bactéries et virus).
Les matières organiques sont habituellement classées en substances humiques et non
humiques.
MO naturelle
Les substances non humiques sont peu importantes car elles sont dégradées et utilisées dès
leur apparition par les micro-organismes.
Les matières organiques ont des propriétés bien spécifiques qui influent sur leur devenir,
leur biodégradabilité, leur capacité à transporter d'autres polluants (métaux lourds)…
O O
Hu C +M2+,3+ Hu C
O- O M+,2+
Les eaux n’ayant pas reçus d’apports polluants ont des taux en matières organiques qui
varient généralement entre 3 et 60ppm. Les valeurs les plus fréquents pour les eaux
naturelles se situent en dessous de 5ppm.
I- Eaux usées urbaines et industrielles
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement
porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour
origine les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de
graisses, de solvants, de débris organiques, etc. et en eaux "vannes" ; il s'agit des rejets des
toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées et de germes fécaux.
La pollution apportée par ces eaux est répartie en MES et matières dissoutes, ce qui a des
conséquences sur l’évolution naturelle des eaux et sur le choix des techniques d’épuration.
Ils apportent les engrais et les pesticides qui diffusent dans les eaux souterraines ou vers les
eaux de surfaces, en faisant surtout augmenter la teneur des NO3- et des organo-chlorés.
Chapitre II- Mesure de la pollution des eaux
1. Définitions
La pollution est définie par l’OMS comme étant : « toute modification des propriétés
physiques, chimiques ou biologiques, susceptible de rendre le milieu dangereux ou
préjudiciable du point de vue, soit de la santé, de la sécurité et du bien être publique.
2.1. Classification
Ensemble de perturbations
Homme
Biosphère
Elles sont représentées par la pollution provenant des rejets incontrôlés de déchets
industriels (métaux lourds, polluants organiques persistants (POP) de type
hydrocarbures polycycliques, hydrocarbures), d’eaux usées (MO, MES, azote totale,
phosphore total, détergents etc.), des décharges sauvages ou organisées, des résidus de
pesticides et l’érosion.
Ce sont les deux principaux critères utilisés pour classer la pollution de l’eau.
a- Pollution urbaine
Due principalement aux rejets domestiques (eaux domestiques, eaux collectives de lavage,
huiles de vidange, médicaments périmés, matières fécales, etc.).
b- Pollution industrielle
Les rejets liquides et les polluants en générale provenant des industries diverses (Industrie
alimentaire, Industrie agricole, Tannerie et textile, Papeterie, Industrie physique, Industrie
chimique, Industrie pétrochimie) véhiculent une importante pollution organique et toxique
(métaux lourds, hydrocarbures, azote total, phosphore total, MO, COV etc.).
a- Pollution physique
On parle de ce type de pollution quand le milieu (eau) est modifié dans sa structure
physique par divers facteurs. Elle regroupe la pollution mécanique, la pollution thermique
et la pollution atomique.
b- Pollution chimique
Elle est due au déversement des rejets industriels apportant de grandes quantités de
substances chimiques dont certaines sont non dégradables.
c-Pollution biologique
Il s’agit de la pollution par les micro-organismes (bactéries, virus, parasites, champignons
etc.)
Généralement, les différents types de pollution sont mélangés et agissent les uns sur les
autres. En effet, un rejet n'est jamais une source unique et un égout rejette des déchets de
différentes natures.
Type de pollution Exemples
métallurgiques
organiques en suspension
MES(gravières, mines...)
la présence de bactéries,virus dans les cour d’eaux est associée à l’existence d’une pollution fécale.
La limpidité d’une eau est appréciée au moyen de deux paramètres : la MES et la turbidité.
MES-MM-MVS
Les M.E.S. comprennent:
• MM: matières minérales
• MVS: matières volatiles en suspension. Les MVS correspondent à la
partie des MES volatilisée après calcination des MES à 525 °C (*)(norme NF-T-90-029).
MES= MM + MVS
On détermine parfois les matières décantables (cm3/L)
MES qui se déposent au repos en 2 heures au fond d'un cône de décantation
(*) Le traitement thermique de l'échantillon testé s'accompagne toujours d'une
décomposition simultanée, partielle ou totale, de certains sels minéraux (bicarbonates,
chlorures, nitrates, ...)
- Turbidité
La mesure de la turbidité est une mesure indirecte de MES, elle donne une première
indication sur la teneur en matières colloïdales d’origine minérale et organique. Après
filtration, on constate que l’eau est limpide, les particules colloïdales rendent l’eau filtrée
trouble ; c’est la turbidité.
L’appréciation de la turbidité est fondée sur l’atténuation et la diffusion d’un faisceau de
lumière (blanche) au contact d’une particule colloïdale ; plus la densité des particules
contenues dans l’eau est forte, plus la turbidité est plus élevée. (Turbidimètre). L’échelle
utilisée pour mesurer la turbidité est l’unité (NTU). Dans cette échelle, la turbidité des
eaux de boisson doit être < 2. Pour les eaux de surface, les valeurs varient entre 10 et 15,
mais après une pluie, on peut dépasser 100. Au-delà de cette valeur, le paramètre turbidité
n’est plus pertinent, il faut alors mesurer la MES qui devient le paramètre le plus
significatif pour quantifier la pollution particulaire.
Dans un réseau de distribution, un taux de turbidité élevé est dû à des problèmes de
corrosion, précipitation du fer, carbonate de calcium ou une oxydation dans le réseau.
- Résidu sec
Le résidu sec, RS, exprimé en mg/l, représente le taux de minéraux solide recueillis après
évaporation d'1 litre d'eau soumis à 180°C. Il est obtenu habituellement, par dessiccation
de l’eau à 110°C. Le résidu sec obtenu est déterminé par calcination à 180°C. Une eau
faiblement minéralisée a un résidu sec <500mg/l.
- Couleur
La couleur vraie après filtration est due, le plus souvent, à la présence de matières
organiques dissoutes ou colloïdales. Elle est due en générale à l’absorption sélective de
certaines bandes (comportant des groupements chromophores).
Elle est mesurée par comparaison à une solution de référence (platine- cobalt), d’où
l’expression de la couleur en mg/l de platine.
Les eaux de surfaces les plus colorées sont celles qui sont riches en substances humiques
comme les eaux de tourbières (la couleur peut dépasser 50mg/l de pt). Norme de l’OMS
15UCV (unité de couleur vraie).
L'eau potable peut aussi être colorée pour de multiples raisons : la présence de métaux tels
que le fer, le manganèse et le cuivre, qui sont abondants dans la nature et qui se retrouvent
dans l'eau en raison de l'érosion des roches ou de la corrosion des canalisations; la
présence de déchets industriels très colorés, dont les plus communs sont les déchets des
pâtes et papiers et des textiles.
Les méthodes chimiques donnent directement les teneurs en mg/l (méthode de winkler).
Par contre lorsqu’on utilise une sonde (méthode physico-chimique) on mesure en fait un
taux de saturation. En général l’appareil est étalonné de manière à lire directement une
teneur en mg/l.
2- Température
La température est un facteur écologique important du milieu. Son élévation peut perturber
fortement la vie aquatique (pollution thermique). Certains rejets présentent des écarts de
température importants avec le milieu récepteur : ce sont par exemple, les eaux de
refroidissement des centrales nucléaires thermiques induisant ainsi une forte perturbation
du milieu.
Elle joue aussi un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la détermination
du pH, pour la connaissance de l'origine de l'eau et des mélanges éventuels, etc.
La température est mesurée sur place par thermosonde (ou par thermomètre).
3- pH
Le pH est un paramètre qui permet de mesurer l'acidité, l'alcalinité ou la basicité d'une eau
et donc un paramètre important en ce qui concerne l’agressivité et l’incrustation de l’eau.
Sa mesure doit s'effectuer sur place de préférence par la méthode potentiométrique.
L'influence du pH se fait également ressentir par le rôle qu'il exerce sur les autres éléments
comme les métaux dont il peut diminuer ou augmenter la disponibilité et donc la toxicité.
La mesure électrique, quoique délicate, peut seule donner une valeur exacte, car elle est
indépendante du potentiel d'oxydoréduction, de la couleur du milieu, ou de la turbidité et
des matières colloïdales (RODIER et al, 1996)
4- Conductivité électrique
Elle est la plus simple et la plus importante pour le contrôle des eaux résiduaires. Elle
traduit l’aptitude d’une solution à transporter le courant électrique. Elle est fonction
de la concentration totale en ions, de leur mobilité, valence, de la température et de
leur concentration relative, elle exprimée en (siemens/cm) ou en (µs/cm).
Généralement, les ions sont de nature minérale. Elle se mesure à l’aide d’un
conductivimètre.
Le CaCO3 est le composé le plus fréquent à l’origine de la dureté, c’est pourquoi on exprime
généralement la dureté en terme de CaCO3; (sel moins soluble).
1°F représente la dureté d’une solution contenant 10mg de carbonate de calcium/l, soit 4mg de
Ca2+ L-1.
On distingue:
Ca (HCO3)2
Mg (HCO3)2
Ca CO3 Ions (anions)
Mg CO3 responsables de
Ions (cations) responsables de l’alcalinité
la dureté
- Dureté < alcalinité
Il y a des sels de base autres que les sels de calcium et de magnésium. Généralement, ce sont des
sels de sodium ou de potassium.
Ca (HCO3)2
Mg (HCO3)2
Ca CO3
Mg CO3
Ions de la dureté
Ions responsable de
Na2 CO3 l’alcalinité
Na HCO3
Sel de sodium
Exple:
Ca (HCO3)2
Mg (HCO3)2
Dureté Ions responsable de
carbonatée Ca CO3 l’alcalinité
Mg CO3
Dureté non Ca
carbonatée Ca
Mg
dureté alcalinité
Ca2+ OH-
Dureté carbonatée
Mg2+ HCO3-
CO3--
Carbonates alcalins
Dureté non carbonatée
Cl-
Na+ NO3-
K+ Sels neutres
SO42-
Balance ionique
A partir de la mesure des ions présents dans une eau naturelle, on peut caractériser une eau
par un bilan ionique. Ceci consiste :