Négociation 

:
La diplomatie multilatérale s’opère par le recours à la négociation dite
multilatérale, sa fonction principale. C’est un moyen fondamental et
indispensable pour le bon fonctionnement et le succès de la diplomatie
multilatérale.
La négociation multilatérale a pour objectif d’établir un ensemble de règles par
l’accord commun de toutes les parties. Autrement dit, c’est un processus selon
lequel des parties ayant des intérêts différents se réunissent afin de trouver un
terrain d’entente, un accord ou un consensus qui est le point essentiel dans cette
diplomatie.
Elle se caractérise par la pluralité des parties, à savoir les Etats et les
organisations internationales. Elle se fonde principalement sur trois principes :
La bonne foi, la réciprocité et le consentement. (À développer lors de la
présentation duh)
Il faut noter que les négociations multilatérales sont très longues, comme par
exemple, il a fallu huit ans de négociations pour conclure le cycle d’Uruguay du
GATT (1994), huit années également pour aboutir à un accord climatique post-
Kyoto (2015) et dix-sept ans pour élaborer la convention d’interdiction des
armes chimiques (1993).
Les négociations se font dans le secret afin d’éviter toute sorte d’influence de
l’opinion publique, médiatique et de la presse. Le recours à la puissance
coercitive ou même de l’hégémonie est moins accepté.
Lors des négociations on constate toujours La formation de coalition qui est
toujours présente. C’est le regroupement par affinité d’intérêts ou en raison de la
proximité régionale ce qui peut faciliter une négociation globale, mais pas
toujours. Ce qui permet de construire des majorités, que l’on  négocie à 193 à
l’assemblée général des Nations Unies, à 15 au conseil de  sécurité ou à 28 au
sein de l’Union européenne.
Des coalitions qui peuvent être formés pour une longue durée à l’ONU
(exemple du G77 regroupement de 130 ETATS DES SUDS) et qui prolifèrent
dans certaines négociations comme à l’OMC.
Les négociations multilatérale se font dans un cadre institutionnel fournit par les
organisations internationales, avec des droits égaux prescrit aux Etats à siéger et
à négocier et finalement par la mobilisation des instruments du droit
international notamment les accords, résolutions, traités afin de garantir le
respect des engagements contracté par les Etats.
Vient donc finalement l’établissement des négociations par le biais des
assemblées plénières, des discussions informelles et l’accomplissement d’un
acte de signature officiel qui, le plus souvent, voit l’implication du
gouvernement à travers le ministère des affaires étrangères et ou bien le chef
d’Etat, et ce sur les points importants.