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1- Essai à vide
Dans cet essai, nous prendrons la vitesse de la roue polaire constante égale à 1500 RPM .Le
schéma du circuit est le suivant :
Moteur
M d’entrainement
n =nN
Ie
A U2
Rh
Ue N V2
Stator W2
Roue polaire
Ev
La charge étant déconnectée, nous faisons varier le courant d’excitation I ex de 0 à 14A, afin
de relever la tension de la roue polaire et la tension à vide entre phases de de l’alternateur.
Nous obtenons le tableau suivant :
Ie (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74. 10 13 16 18 20 21 23 23 24 254 258 264
5 3 7 0 6 6 6 0 8 8
E(V) 0 1.5 2.5 3.9 5 5.6 6 7 7.5 8.2 9 9.9 10. 11. 12.5
On peut ainsi tracer la courbe :
Courbe de CO : Uv =f(Iex)
300
250
200
150
UV(V)
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Iex(A)
Uv(V)
2- Essai en court-circuit
Moteur
M d’entrainement
n =nN
Ie
U2
A A
Rh
I cc
V2
Ue N
W2
Roue polaire Stator
Au cours de cet essai nous allons court-circuiter les trois phases de l’alternateur et ensuite
faire varier progressivement l’intensité du courant d’excitation de 0 à In. La vitesse étant
toujours constante N= 1500 RPM ; on relève le courant de court-circuit ICC pour chaque valeur
Ie. D’où obtient le tableau qui suit :
5
4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Iex
Icc (A)
3- Essai en déwatté
Moteur
M d’entrainement
n = nN
Ie
A U2
A
Rh
Charge 3 ~
Ue V2
N
W2
Roue polaire Stator
Ev
Au cours de cet essai purement inductif cos (φ), on maintiendra le courant de ligne et la
vitesse constante respectivement IL= 5L et N = 1500 RPM. En augmentant progressivement
l’intensité du courant d’excitation Iex ; on mesure la tension entre deux phases et on
commencera avec l’inductance self au minimum. Nous obtenons le tableau suivant :
Courbe C0 et C2
300
250
200
150
U(V)
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iex(A)
Uv(V) U(V)
On maintient pour les régimes de fonctionnement la vitesse de rotation à 1500 RPM. On fixe
le point de fonctionnement à vide I L = 0 ; UL = 220 V. On fait varier progressivement la
charge résistive de telle sorte que le courant débité soit compris entre 0 et I n ; en relevant
pour chaque charge le courant de ligne IL et la tension de ligne UL.
Le schéma illustrant le montage de cet essai est celui-ci
Moteur
M d’entrainement
n = nN
Ie U
+ A 2
Rh A
V2 Charge 3 ~
Ue N cos( φ )
- W2
Roue polaire Stator
Ev
Rc(% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
)
IL(A) 0 0.8 1.8 2.65 3.5 4.4 5.15 5.8 6.4 6.95 7.4
UL(V) 220 218 216 208 204 198 192 182 174 168 160
Nous pouvons alors tracer la courbe C3
Courbe C3 : UL = f(IL)
250
200
150
UL
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
IL
UL(V)
Dans cet essai la tension de ligne est égale à la tension nominal U L =Un ; on maintien le
régime de fonctionnement à la vitesse de rotation 1500 RPM. On fait progresser la charge ;
en relevant le courant d’excitation Iex de telle sorte que la tension entre phase de l’alternateur
soit constante et on relèvera aussi les grandeurs mesurées. On obtient le tableau suivant :
Rc(%) 0 10 20 30 40 50
IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7
Ie (A) 8 8.6 8.8 9.1 9.4 9.6
VRP(V) 7.7 8.1 8.3 8.5 9 9.3
P1(W) 0 180 380 560 744 920
P2(W) 0 190 390 570 760 930
Is(A) 1.8 3.4 3.4 7 9 10.9
Vs(V) 219 216 215 214 213 210
9.5
8.5
Ie
7.5
7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
IL
Ie (A)
Dans cet essai on connecte la charge inductive pure couple en triangle en parallèle avec le
plan de charge résistif déjà connecté. La vitesse de rotation du groupe moto-alternateur est
fixée a 1500 RPM. En fixant les points de fonctionnement : I = 5A ; U= 22OV ; cos(φ) = 0.8.
On relève ainsi Ie = 12, 7.
7- Mesure de la résistance Rs d’un enroulement statorique
Shunt
A
V U
Rs
Déduisons la valeur RS
La valeur de RS nous est donnée par l’essai de la mesure la résistance R S d’un enroulement
statorique. Ou l’on a : I = 4A et U= 11V.
RS = U/ I (1) ; alors RS = 11/ 4
RS = 2,75 Ω
Déduisons la valeur de Xs
√( )
2
Ecc
Xs est donné par la formule suivante : Xs = −R s 2 (2) ; sachant que l’alternateur est
Jcc
couplé en triangle : Icc = √ 3 Jcc. Pour avoir Jcc exprimons d’abord Icc en fonction de Ie, en
utilisant la courbe C1.
Icc (A)
9
8
7 f(x) = 0.95911091190612 x + 0.289695216363785
R² = 0.998900803615002
6
5
ICC
4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Iex
Ie (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 1.2 2.2 3.2 4.1 5.1 6.0 7.0 8.0 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 0.7 1.3 1.8 2.4 2.9 3.5 4.0 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs (Ω) 56.1 51.2 58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2
Nous pouvons constater que XS n’est pas constant suivant les différentes valeurs du courant
d’excitation.
Déterminons la valeur de λ et α
Pour déterminer les paramètres de λ et α qui sont les éléments du modèle de potier nous
utiliserons l’essai en court-circuit ; l’essai à vide et l’essai en déwatté.
La courbe de l’essai à vide UV =E0 :
Courbe de CO : Uv =f(Iex)
300
250
200
UV(V)
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Iex(A)
Uv(V)
A partir de l’essai en court-circuit d’après ce qui précède nous avons obtenu la formule (3) :
Icc = 0.9591Iex + 0.2897 ; avec 0.2897 le courant issu du flux rémanent.
Puis à partir de l’essai déwatté on a :
Ie (A) 5 6.8 8.4 9.2 10.6 11 12 13.2 14 15.2 16 17 18.2
UV(V) 0 69.5 115 142 172 182 200 214 224 233 237 246 250
La courbe C2 :
Courbe C2 : U = f(Iex)
300
250
200
150
U(V)
100
50
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iex(A)
Nous choisissons un point de la courbe C2 dans son domaine de saturation que nous nommons
N .Le point sélectionné est le point en vert dans le tableau des valeurs de C 2 .D’où les
coordonnées du point N sont : N ( I e =18.2 A ; U d =V d =250 V ).
On a l’équation de droite : I cc=( 0.9591 I ex +0.2897 ) A
On détermine alors le courant d’excitation I e a appliqué afin d’avoir pour courant de court-
circuit le courant I d=5 A or l’alternateur est couplé en triangle d’où I d = √ 3 Jd on en déduit
Id 5
que : Jd = = =2.89
√3 √3
1
Alors I cc=( 0.9591 I ex +0.2897 ) devient Jd = ( 0.9591 I ex +0.2897 ); or nous avons aussi la
√3
relation ;
J cc =J d
1 5
( 0.9591 I e +0.2897 ) =
√3 √3
c = 4.91= OS
Q ( I e=13.29 A ; V d =U d =250 V )
Pour déterminer les coordonne du point M nous plaçons le point Q sur le graphe de la courbe
de magnétisation, ensuite nous prenons la parallèle a la zone linéaire de courbe C 0, de plus
nous faisons passé cette droite parallèle par le point M.
200
UV(V)
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iex (A)
Uv(V) Q M P N
MP
On rappelle que MP = λ J d alors λ =
Jd
260−250
λ=
2.89
λ = 3.46 Ω
PN
De plus PN = α J d , alors α =
Jd
18.2−13.6
α=
2.89
α =1.59
En prenant en compte les résultats obtenus dans les essais réalisé et comme référence de phase
5 5
V phase ; l’équation donne : E=220∠ 0° +2.75 × ∠0 °+3.46 × ∠( 0° + 90°)
√3 √3
E = 228.16 ∠ 2.5 °
On projette alors la tension E=227.75V obtenu sur la courbe de magnétisation C0. On relève
alors I e =8.8 A ,
0
I e =8.8 ∠92.25
0
5
D’où I e =8.8 ∠92.25 °−1.59 × ∠0 °
√3
I e =10.08∠ 119.3 °
√
On a la formule : E'0 = V phase2 +2 V phase J phase [ R s cosφ+ X s sinφ ] + ( R s2+ X s2 ) J phase 2
I cc =( 0.9591 I ex +0.2897 )
I cc
J cc=
√3
Soit le point H, l’intersection des courbes C 0 etC 1, alors son abscisse est la valeur du courant
d’excitation I e recherchée. On obtient ainsi les résultats suivants :
Iex (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 1.2 2.2 3.2 4.1 5.1 6 7 8 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 0.7 1.3 1.8 2.4 2.9 3.5 4 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs
56.1 51.2 58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2
(Ω)
E'o(V 279. 271. 283. 280. 281. 276. 275. 271. 265. 261. 257. 254. 252. 249. 247.
) 7 8 6 1 9 9 0 3 2 9 7 9 0 3 3
250
200
U(V)
150
Uv(V)
E'o(V)
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Iex (A)
En prenant l’intersection des deux courbes, on a un point H, a pour abscisse : Iex = 11.7 A
Nous constatons que la valeur de Iex n’est pas la même dans les deux méthodes on observe une
différence de : 11.7- 10.08 = 1.62
Alors
I e =9.3 ∠ 90.79 °
0
On pose alors :
I e =I e −α J phase
0
5
I e =9.3 ∠ 90.79 °−1.59 × ∠(−36.87 ° ) I e =11.13∠111.55 °
√3
√
On a la formule : E'0 = V phase2 +2 V phase J phase [ R s cosφ+ X s sinφ ] + ( R s2+ X s2 ) J phase 2
I cc =( 0.9591 I ex +0.2897 )
I cc
J cc=
√3
Nous pouvons donc dresser le tableau suivant
Ie (A) 0 2 1 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Eo(V) 9.4 37
74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 2.21.2 3.2 4.1 5.1 6 7 8 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 1.30.7 1.8 2.4 2.9 3.5 4 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs (Ω) 56.1 51.2
58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2
346. 352. 350. 339. 324. 312. 302.
E'(V)
9 335.0 6 347.4 1 342.8 8 334.3 7 319.2 2 307.3 0 296.8 292.9
400
350
300
250
Eo(V)
200
E'
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25
Nous observons que les valeurs que nous avons prise ne nous permettent pas de déterminer
graphiquement la valeur du courant d’excitation mais en linéarisant la zone de saturation de la
courbe E0 et en linéarisant la courbe E’, on constate que les courbes peuvent se rencontrer à I e
= 16.7 A.
4. Courbes et interprétations pour l’essai avec une charge purement résistive
Pour l’essai sur charge purement résistive ; nous tracerons les caractéristiques suivantes en
fonction de l’intensité de I du courant de ligne débité par l’alternateur.
Puissance Utile de l’alternateur
Pour calculer la puissance utile de l’alternateur théorique et pratique nous utiliserons les
formules suivantes :
-Pour calculer la puissance utile pratique de l’alternateur nous utilisons la méthode des deux
wattmètres : Pu- pra = P1 + P2
-Pour calculer la puissance utile théorique nous utilisons la formule suivante :
Pu- th = √3ULILcos(φ)
-Pour calculer l’erreur nous utiliserons la formule suivante :
¿
Erreur (% ) = ¿ Pu− pr−Pu−th∨ Pu− pra ¿
A partir des formules données précédemment nous pouvons établir le tableau suivant :
Pth
800
600
400
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
IL (A)
Pour calculer la puissance utile de l’alternateur théorique et pratique nous utiliserons les
formules suivantes :
-Le calcul de la puissance absorbée pratique du moteur est donné par :
Pabs−pra = Pmeca−pra = Pu−pra+Pexcitation = P1 + P2 + VRPIe
-Le calcul de la puissance absorbée théorique du moteur est donné par :
Pabs−th = Pmeca−th = Pu−th+ Pexcitation = √3ULIL cos φ + VRPIe
-Le calcul de l’erreur est donnée par :
P|− pra|−P|−th|
Erreur (%) =
P|−th|
A partir des formules données précédemment nous pouvons établir le tableau suivant :
1600
1400
1200
Pabs(W)
Pabs pra
1000
Pabs th
800
600
400
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
IL (A) 3 3.5 4 4.5 5
Rendement de groupe
Pour calculer le rendement de groupe théorique et pratique nous utiliserons les formules
suivantes :
-Le rendement pratique du groupe est donné par la formule suivante :
Pu− pra
Ƞ (%)groupe−pra = * 100
Pabs− pra
IL(A)
Npr Nth
Les valeurs que nous avons relevées nous permettent de dresse le tableau suivant :
7.5
7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
IL(A)
Nous remarquons que cette caractéristique suit une évolution quasi-linéique croissante. Nous
obtenons donc, nous obtenons l’équation suivante :
y = 0.3151x + 8.1866
Conclusion
En somme nous dirons que ce Tp sur l’alternateur triphasé nous a permis de faire un lien entre
les notion que nous avons vue en classe et le fonctionnement de façon pratique de
l’alternateur ;tout en atteignant nos objectif qui était de produire de l’énergie électrique et de
valider les hypothèses basées sur différents modèle électrique adoptes pour la résolution des
problèmes liés directement au fonctionnement en charge de ce dernier .
Toutefois par rapport aux valeurs mesure nous avons constaté que la méthode de Potier
donnait des résultats qui se rapproche plus des valeurs réels que celui de la méthode Behn-
Eschenburg par rapport au calcul du courant d’excitation. En ce qui concernant la puissance
absorbe du moteur nous avons trouve des valeur prarique audessus des valeur theorique cette
difference peut s’explique par les erreurs de lecture