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INTRODUCTION

Les machines tournantes électriques réalisent la conversion de l'énergie électrique en


énergie mécanique de rotation et ce transfert de puissance est bidirectionnel pour chacune
d'entre elles. Le rotor est un électro-aimant alimenté en courant continu. En tournant à vitesse
constante, il engendre un champ magnétique tournant dont la valeur est proportionnelle à
l’intensité du courant d’excitation. Le rotor est aussi appelé roue polaire. Le stator est
composé de trois enroulements formant un système triphasé équilibré. Lorsque le rotor est
entraîné en rotation, le champ magnétique qu’il crée suit ce mouvement. Les conducteurs
logés dans les encoches du stator sont le siège des f.é.m. par induction magnétique. Par
conséquent, la machine produit alors de l’énergie électrique. La fréquence des tensions issues
du générateur ainsi obtenue est proportionnelle à la vitesse de rotation du champ magnétique,
c’est-à-dire à celle de la roue polaire.
I. OBJECTIF DU TP

 Produire de l’énergie électrique à partir d’une machine électromécanique tournante.


 Déterminer les caractéristiques d'une Machine Synchrone et son comportement en
génératrice indépendante débitant sur une charge triphasée équilibrée.
 Mesurer les paramètres de l’alternateur et valider les hypothèses basées sur différents
modèles électriques adoptés pour la résolution des problèmes liés directement au
fonctionnement en charge de ce dernier.

II. LISTE DU MATÉRIEL

 Un moteur à courant continu câblé en excitation shunt


 Un alternateur 3~ (couplage △) comportant 2 paires de pôles et de puissance nominale
3kVA
 Un rhéostat d’excitation de 500Ω
 2 shunts extérieurs 20A, 0.1 V
 1 plan de charge résistif
 1 plan de charge inductif
 5 ampèremètres
 3 voltmètres DC
 1 voltmètre AC
Schéma du câblage :

III. Présentation des essais et mesures


Dans cette partie nous dressons les tableaux des différentes mesures que nous avons obtenues
durant les différents essais.

1- Essai à vide

Dans cet essai, nous prendrons la vitesse de la roue polaire constante égale à 1500 RPM .Le
schéma du circuit est le suivant :

Moteur
M d’entrainement

n =nN
Ie
A U2
Rh

Ue N V2

Stator W2
Roue polaire

Ev

La charge étant déconnectée, nous faisons varier le courant d’excitation I ex de 0 à 14A, afin
de relever la tension de la roue polaire et la tension à vide entre phases de de l’alternateur.
Nous obtenons le tableau suivant :

Ie (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74. 10 13 16 18 20 21 23 23 24 254 258 264
5 3 7 0 6 6 6 0 8 8
E(V) 0 1.5 2.5 3.9 5 5.6 6 7 7.5 8.2 9 9.9 10. 11. 12.5
On peut ainsi tracer la courbe :

Courbe de CO : Uv =f(Iex)
300

250

200

150
UV(V)

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Iex(A)

Uv(V)

2- Essai en court-circuit

En court-circuit nous réalisons le montage ci-dessous :

Moteur
M d’entrainement

n =nN
Ie
U2
A A
Rh
I cc
V2
Ue N

W2
Roue polaire Stator

Au cours de cet essai nous allons court-circuiter les trois phases de l’alternateur et ensuite
faire varier progressivement l’intensité du courant d’excitation de 0 à In. La vitesse étant
toujours constante N= 1500 RPM ; on relève le courant de court-circuit ICC pour chaque valeur
Ie. D’où obtient le tableau qui suit :

Iex(A) 0 0.8 1.8 2.6 5 6 7 7.8


Icc (A) 0.25 1 2 3 5 6 7 7.8
On peut donc tracer la courbe C1 :

Courbe de C1 : Icc =f(Iex)


9
8
7
6
ICC

5
4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Iex

Icc (A)

3- Essai en déwatté

Dans cet essai le montage a réalisé est le suivant :

Moteur
M d’entrainement

n = nN
Ie
A U2
A
Rh
Charge 3 ~
Ue V2
N

W2
Roue polaire Stator

Ev

Au cours de cet essai purement inductif cos (φ), on maintiendra le courant de ligne et la
vitesse constante respectivement IL= 5L et N = 1500 RPM. En augmentant progressivement
l’intensité du courant d’excitation Iex ; on mesure la tension entre deux phases et on
commencera avec l’inductance self au minimum. Nous obtenons le tableau suivant :

Ie (A) 5 6.8 8.4 9.2 10.6 11 12 13.2 14 15.2 16 17 18.2


UV(V) 0 69.5 115 142 172 182 200 214 224 233 237 246 250
Nous obtenons ainsi la courbe C2 suivante :

Courbe C0 et C2
300

250

200

150
U(V)

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iex(A)

Uv(V) U(V)

4- Caractéristique externe a Ie = 8A sur une charge purement résistive

On maintient pour les régimes de fonctionnement la vitesse de rotation à 1500 RPM. On fixe
le point de fonctionnement à vide I L = 0 ; UL = 220 V. On fait varier progressivement la
charge résistive de telle sorte que le courant débité soit compris entre 0 et I n ; en relevant
pour chaque charge le courant de ligne IL et la tension de ligne UL.
Le schéma illustrant le montage de cet essai est celui-ci

Moteur
M d’entrainement

n = nN
Ie  U
+ A 2

Rh A

V2 Charge 3 ~
Ue N cos( φ )

- W2
Roue polaire Stator

Ev

On obtient ainsi le tableau suivant :

Rc(% 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
)
IL(A) 0 0.8 1.8 2.65 3.5 4.4 5.15 5.8 6.4 6.95 7.4
UL(V) 220 218 216 208 204 198 192 182 174 168 160
Nous pouvons alors tracer la courbe C3

Courbe C3 : UL = f(IL)
250

200

150
UL

100

50

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
IL

UL(V)

5- Caractéristique de régulation sur une charge purement résistive

Dans cet essai la tension de ligne est égale à la tension nominal U L =Un ; on maintien le
régime de fonctionnement à la vitesse de rotation 1500 RPM. On fait progresser la charge ;
en relevant le courant d’excitation Iex de telle sorte que la tension entre phase de l’alternateur
soit constante et on relèvera aussi les grandeurs mesurées. On obtient le tableau suivant :

Rc(%) 0 10 20 30 40 50
IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7
Ie (A) 8 8.6 8.8 9.1 9.4 9.6
VRP(V) 7.7 8.1 8.3 8.5 9 9.3
P1(W) 0 180 380 560 744 920
P2(W) 0 190 390 570 760 930
Is(A) 1.8 3.4 3.4 7 9 10.9
Vs(V) 219 216 215 214 213 210

On peut ainsi tracer la courbe C4 : Iex = f(IL)


Courbe C4 : Ie = f(IL)
10

9.5

8.5
Ie

7.5

7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5

IL

Ie (A)

6- Essai sur une charge inductive avec cos(φ)

Dans cet essai on connecte la charge inductive pure couple en triangle en parallèle avec le
plan de charge résistif déjà connecté. La vitesse de rotation du groupe moto-alternateur est
fixée a 1500 RPM. En fixant les points de fonctionnement : I = 5A ; U= 22OV ; cos(φ) = 0.8.
On relève ainsi Ie = 12, 7.
7- Mesure de la résistance Rs d’un enroulement statorique

Dans cet essai consiste à mesurer ; à chaud un enroulement du stator de l’alternateur Rs a


l’aide d’un montage en aval, selon le schéma suivant :

Shunt

A
V U
Rs

On relève : I(A) U(V) Rs(Ω)


4 11 2.75
IV. Exploitation des essais

1. Déterminons les valeurs de RS, Xs, λ, α

 Déduisons la valeur RS
La valeur de RS nous est donnée par l’essai de la mesure la résistance R S d’un enroulement
statorique. Ou l’on a : I = 4A et U= 11V.
RS = U/ I (1) ; alors RS = 11/ 4
RS = 2,75 Ω
 Déduisons la valeur de Xs

√( )
2
Ecc
Xs est donné par la formule suivante : Xs = −R s 2 (2) ; sachant que l’alternateur est
Jcc
couplé en triangle : Icc = √ 3 Jcc. Pour avoir Jcc exprimons d’abord Icc en fonction de Ie, en
utilisant la courbe C1.

Icc (A)
9
8
7 f(x) = 0.95911091190612 x + 0.289695216363785
R² = 0.998900803615002
6
5
ICC

4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Iex

Icc (A) Linear (Icc (A))

En linéarisant la courbe C1 on obtient l’équation de droite : Icc = 0.9591Iex + 0.2897 (3) ; ainsi


nous pouvons dresser un tableau avec les différentes valeurs de XS.
A parti des formules (2) et (3) nous pouvons dresser le tableau suivant :

Ie (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 1.2 2.2 3.2 4.1 5.1 6.0 7.0 8.0 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 0.7 1.3 1.8 2.4 2.9 3.5 4.0 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs (Ω) 56.1 51.2 58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2

Nous pouvons constater que XS n’est pas constant suivant les différentes valeurs du courant
d’excitation.
 Déterminons la valeur de λ et α
Pour déterminer les paramètres de λ et α qui sont les éléments du modèle de potier nous
utiliserons l’essai en court-circuit ; l’essai à vide et l’essai en déwatté.
La courbe de l’essai à vide UV =E0 :

Courbe de CO : Uv =f(Iex)
300

250

200
UV(V)

150

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Iex(A)

Uv(V)

Cette courbe représente la magnétisation de l’alternateur.

A partir de l’essai en court-circuit d’après ce qui précède nous avons obtenu la formule (3) :
Icc = 0.9591Iex + 0.2897 ; avec 0.2897 le courant issu du flux rémanent.
Puis à partir de l’essai déwatté on a :
Ie (A) 5 6.8 8.4 9.2 10.6 11 12 13.2 14 15.2 16 17 18.2
UV(V) 0 69.5 115 142 172 182 200 214 224 233 237 246 250

La courbe C2 :

Courbe C2 : U = f(Iex)
300
250
200
150
U(V)

100
50
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
Iex(A)
Nous choisissons un point de la courbe C2 dans son domaine de saturation que nous nommons
N .Le point sélectionné est le point en vert dans le tableau des valeurs de C 2 .D’où les
coordonnées du point N sont : N ( I e =18.2 A ; U d =V d =250 V ).
On a l’équation de droite : I cc=( 0.9591 I ex +0.2897 ) A
On détermine alors le courant d’excitation I e a appliqué afin d’avoir pour courant de court-
circuit le courant I d=5 A or l’alternateur est couplé en triangle d’où I d = √ 3 Jd on en déduit
Id 5
que : Jd = = =2.89
√3 √3
1
Alors I cc=( 0.9591 I ex +0.2897 ) devient Jd = ( 0.9591 I ex +0.2897 ); or nous avons aussi la
√3
relation ;
J cc =J d

1 5
( 0.9591 I e +0.2897 ) =
√3 √3
c = 4.91= OS

Nous en déduisons les coordonnées du point Q. On a ainsi :

Q ( I e =( 18.2−OS ) A ;V d=U d=250 V )

Q ( I e=13.29 A ; V d =U d =250 V )

Pour déterminer les coordonne du point M nous plaçons le point Q sur le graphe de la courbe
de magnétisation, ensuite nous prenons la parallèle a la zone linéaire de courbe C 0, de plus
nous faisons passé cette droite parallèle par le point M.

On a alors : M ( I e =13.6 A ; V d =U d =260V )

Plaçons les trois points Q M et N sur le graphe de C0


300
Courbe de C0 : UV =(Iex)
250

200
UV(V)

150

100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Iex (A)
Uv(V) Q M P N

Soit P un point tels que P ( I e =13.6 A ;V d =U d =250V )

MP
On rappelle que MP = λ J d alors λ =
Jd
260−250
λ=
2.89
λ = 3.46 Ω

PN
De plus PN = α J d , alors α =
Jd
18.2−13.6
α=
2.89
α =1.59

Les coefficients α et λ sont constants et indépendants du courant I, de la tension U et de


l’excitation J.

2. Déterminons le courant d’excitation Ie pour une charge purement résistive


fixée à 50 %

 Utilisons la méthode théorique de Potier


La méthode de Potier est basée sur le principe que lorsque l’alternateur débite en charge un
courant I, il faut, pour maintenir la tension constante U à ses bornes, lui fournir un supplément
de force magnétomotrice pour combattre les trois causes de la chute de tension. Elle donne
une bonne approximation de la chute de tension lorsqu’elle est appliquée aux alternateurs à
rotor lisse. On a alors la relation exprimant la Force Électromotrice (F.E.M) de Potier :

E=V phase + Rs J phase + jλ J phase

En prenant en compte les résultats obtenus dans les essais réalisé et comme référence de phase
5 5
V phase ; l’équation donne : E=220∠ 0° +2.75 × ∠0 °+3.46 × ∠( 0° + 90°)
√3 √3
E = 228.16 ∠ 2.5 °
On projette alors la tension E=227.75V obtenu sur la courbe de magnétisation C0. On relève
alors I e =8.8 A ,
0

En phaseur on a : I e =8.8 ∠(2.25 ° +90 °)


0

I e =8.8 ∠92.25
0

Or le diagramme de potier en court-circuit lorsque φ est proche 90 ° nous donne la formule :


I e =I e −α J phase
0

5
D’où I e =8.8 ∠92.25 °−1.59 × ∠0 °
√3
I e =10.08∠ 119.3 °

Alors par la méthode Potier ; le courant d’excitation Ie = 10.08 A.

 Utilisons la méthode théorique de Behn-Eschenburg


Le modèle équivalent de Behn Eschenburg ne prend pas en compte la saturation du matériau a
contrario du diagramme de Potier.
Avec Behn-Eschenburg déterminons le courant d’excitation nécessaire afin d’avoir un
courant de ligne de 5 A et une tension de ligne de 220 V . Nous avons les courbes : C 0 : E 0 (I e )
la courbe de magnétisation avec UV =E0, C 1 : E0 ' (I e ) avec :


On a la formule : E'0 = V phase2 +2 V phase J phase [ R s cosφ+ X s sinφ ] + ( R s2+ X s2 ) J phase 2

D’après l’essai en court-circuit vu au préalable avec la méthode de Potier, on a la relation :

I cc =( 0.9591 I ex +0.2897 )

Et, à cause du couplage triangle de l’alternateur, nous avons également :

I cc
J cc=
√3
Soit le point H, l’intersection des courbes C 0 etC 1, alors son abscisse est la valeur du courant
d’excitation I e recherchée. On obtient ainsi les résultats suivants :

Iex (A) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Uv(V) 9.4 37 74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 1.2 2.2 3.2 4.1 5.1 6 7 8 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 0.7 1.3 1.8 2.4 2.9 3.5 4 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs
56.1 51.2 58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2
(Ω)
E'o(V 279. 271. 283. 280. 281. 276. 275. 271. 265. 261. 257. 254. 252. 249. 247.
) 7 8 6 1 9 9 0 3 2 9 7 9 0 3 3

On obtient ainsi la courbe suivante :


300

250

200
U(V)

150
Uv(V)
E'o(V)
100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16

Iex (A)

En prenant l’intersection des deux courbes, on a un point H, a pour abscisse : Iex = 11.7 A

Nous constatons que la valeur de Iex n’est pas la même dans les deux méthodes on observe une
différence de : 11.7- 10.08 = 1.62

3. Détermination du courant d’excitation pour une charge inductive


(cosφ=0.8 AR )

 Utilisation de la méthode de Potier


Tout comme dans le cas précédent de la méthode de Potier la tension et le courant de phase
seront constant ; mais cette fois ci on utilisera une charge inductive de facteur de puissance de
0.8 AR. On a alors la relation exprimant la Force Électromotrice (F.E.M) de Potier :
E=V phase + Rs J phase + jλ J phase

On a: Cos (φ) = 0.8, d’où φ = 36.87


5 5
E=220∠ 0° +2.75 × ∠(−36.87 °)+3.46 × ∠(−36.87 °+ 90 °)
√3 √3
E=232.36 ∠0.79° V

On projette la tension E=233.36 V sur la courbe de magnétisation. On note que I e =9.3 A , 0

Alors

I e =9.3 ∠(0.79 °+90 °) 


0

I e =9.3 ∠ 90.79 °
0

On pose alors :

I e =I e −α J phase
0

5
I e =9.3 ∠ 90.79 °−1.59 × ∠(−36.87 ° ) I e =11.13∠111.55 °
√3

Alors par la méthode Potier ; le courant d’excitation Ie = 11.13 A.

 Utilisons la méthode théorique de Behn-Eschenburg


En observant les mêmes hypothèses que les calculs précèdent de la méthode de Behn-
Eschenburg à la différence que la charge n’est plus résistive cette charge a été remplacé par
une charge inductive de facteur de puissance de 0.8 AR.


On a la formule : E'0 = V phase2 +2 V phase J phase [ R s cosφ+ X s sinφ ] + ( R s2+ X s2 ) J phase 2

D’après l’essai en court-circuit vu au préalable avec la méthode de Potier, on a la relation :

I cc =( 0.9591 I ex +0.2897 )

Et, à cause du couplage triangle de l’alternateur, nous avons également :

I cc
J cc=
√3
Nous pouvons donc dresser le tableau suivant

Ie (A) 0 2 1 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Eo(V) 9.4 37
74.5 103 137 160 186 206 216 230 238 248 254 258 264
Icc (V) 0.3 2.21.2 3.2 4.1 5.1 6 7 8 8.9 9.9 10.8 11.8 12.8 13.7
Jcc (V) 0.2 1.30.7 1.8 2.4 2.9 3.5 4 4.6 5.2 5.7 6.3 6.8 7.4 7.9
Xs (Ω) 56.1 51.2
58.4 56.3 57.4 54.4 53.2 50.9 46.9 44.6 41.6 39.5 37.2 34.9 33.2
346. 352. 350. 339. 324. 312. 302.
E'(V)
9 335.0 6 347.4 1 342.8 8 334.3 7 319.2 2 307.3 0 296.8 292.9

Nous obtenons la courbe ci-dessous :

400

350

300

250

Eo(V)
200
E'
150

100

50

0
0 5 10 15 20 25

Nous observons que les valeurs que nous avons prise ne nous permettent pas de déterminer
graphiquement la valeur du courant d’excitation mais en linéarisant la zone de saturation de la
courbe E0 et en linéarisant la courbe E’, on constate que les courbes peuvent se rencontrer à I e
= 16.7 A.
4. Courbes et interprétations pour l’essai avec une charge purement résistive 

Pour l’essai sur charge purement résistive ; nous tracerons les caractéristiques suivantes en
fonction de l’intensité de I du courant de ligne débité par l’alternateur.
 Puissance Utile de l’alternateur
Pour calculer la puissance utile de l’alternateur théorique et pratique nous utiliserons les
formules suivantes :
-Pour calculer la puissance utile pratique de l’alternateur nous utilisons la méthode des deux
wattmètres : Pu- pra = P1 + P2
-Pour calculer la puissance utile théorique nous utilisons la formule suivante :
Pu- th = √3ULILcos(φ)
-Pour calculer l’erreur nous utiliserons la formule suivante :
¿
Erreur (% ) = ¿ Pu− pr−Pu−th∨ Pu− pra ¿
A partir des formules données précédemment nous pouvons établir le tableau suivant :

IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7


P1(W) 0 180 380 560 744 920
P2(W) 0 190 390 570 760 930
Putile 0 370 770 1130 1504 1850
Pth 0 285.8 704.9 1047.9 1467 1790.9
Errreur(%
0 0.227 0.084 0.072 0.024 0.031
)

On obtient le graphe suivant :


Courbe C4 :Pu- pra= f(IL)et C'4 :Pu- th=f(IL)
2000
1800
1600
1400
1200
1000 Pprat
P(W)

Pth
800
600
400
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
IL (A)

Déterminons l’erreur moyenne :


∑ erreur (% )
erreur (%)moy =
6
22+ 08.4+0 7 .2+02.4 +03.1
erreur (%)moy =
6
erreur (%)moy = 7.35
Nous remarquons que la puissance utile pratique Pu- pra évolue de façon linéaire et croissante
en fonction de IL et la puissance théorique évolue de la même manière.
On constate que la courbe de C4 est au-dessus de C’4, cela peut se justifier par les erreurs de
lecture.

 Puissance absorbée par le moteur

Pour calculer la puissance utile de l’alternateur théorique et pratique nous utiliserons les
formules suivantes :
-Le calcul de la puissance absorbée pratique du moteur est donné par :
Pabs−pra = Pmeca−pra = Pu−pra+Pexcitation = P1 + P2 + VRPIe
-Le calcul de la puissance absorbée théorique du moteur est donné par :
Pabs−th = Pmeca−th = Pu−th+ Pexcitation = √3ULIL cos φ + VRPIe
-Le calcul de l’erreur est donnée par :
P|− pra|−P|−th|
Erreur (%) =
P|−th|

A partir des formules données précédemment nous pouvons établir le tableau suivant :

IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7


P1(W) 0 180 380 560 744 920
P2(W) 0 190 390 570 760 930
Pprat 0 370 770 1130 1504 1850
Pth 0.0 285.8 704.9 1047.9 1467.0 1790.9
VRP(V) 7.7 8.1 8.3 8.5 9 9.3
Pabs pra 0 376.1 785.4 1153.4 1538.7 1893.7
Pabs th 0 291.9 720.3 1071.3 1501.7 1834.7
Errreur(% 0.28853 0.09031 0.07664 0.02460 0.03219
) 0 1 7 7 7 1

On obtient le graphe suivant :


2000
Couurbe C5 : Pabs pra =f(IL) et C'5 : Pabs th = f(IL)
1800

1600

1400

1200
Pabs(W)

Pabs pra
1000
Pabs th
800

600

400

200

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
IL (A) 3 3.5 4 4.5 5

On peut déduire l’erreur moyenne par la formule suivante :


∑ erreur (% )
erreur (%)moy =
6
28.8+9.03+7.66+2.46+ 3.21
erreur (%)moy =
6
erreur (%)moy = 8.5
On constate que la courbe de C5 est au-dessus de C’5, cela peut se justifier par les erreurs de
lecture.

 Rendement de groupe

Pour calculer le rendement de groupe théorique et pratique nous utiliserons les formules
suivantes :
-Le rendement pratique du groupe est donné par la formule suivante :
Pu− pra
Ƞ (%)groupe−pra = * 100
Pabs− pra

-Le rendement théorique du groupe est donné par la formule suivante :


Pu−th
Ƞ (%)groupe−th = * 100
Pabs−th
-L’erreur peut être déterminé par la formule :
Ƞ ( % ) groupe−th−Ƞ( %)groupe− pra
Erreur (%) = ∗ 100
Ƞ(% ) groupe−th
A partir des formules données précédemment nous pouvons établir le tableau suivant :

IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7


P1(W) 0 180 380 560 744 920
P2(W) 0 190 390 570 760 930
Pprat 0 370 770 1130 1504 1850
Pth 0.0 285.8 704.9 1047.9 1467.0 1790.9
VRP(V) 7.7 8.1 8.3 8.5 9 9.3
Pabs pra(W) 0 376.1 785.4 1153.4 1538.7 1893.7
Pabs th(W) 0 291.9 720.3 1071.3 1501.7 1834.7
Npr 0.00 0.984 0.980 0.980 0.977 0.977
Nth 0.00 0.979 0.979 0.978 0.977 0.976
Erreur 0.00 0.5 0.2 0.2 0.1 0.1
On obtient le graphe suivant :
Courbe C6:ɳgroupe pr = f(IL) et C'6 :ɳgroupe th =
f(IL)
1.200
ɳgroupe(%) 1.000
0.800
0.600
0.400
0.200
0.000
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5

IL(A)

Npr Nth

On peut déduire l’erreur moyenne par la formule suivante :


∑ erreur (% )
erreur (%)moy =
6
0.5+0.2+0.2+0.1+0.1
erreur (%)moy =
6
erreur (%)moy = 0.18
On constate que la courbe de C6 est confondue C’6. Il suit d’abord une évolution d’une droite
croissante, ensuite elle suit légèrement la caractéristique d’une parabole, démontrant ainsi un
point d’inflexion, avec un maximum atteint à environ de 98 %. Et ensuite il demeure toujours
constant autours de 98 %.

 Intensité traversant la roue polaire

Les valeurs que nous avons relevées nous permettent de dresse le tableau suivant :

IL(A) 0 0.75 1.85 2.75 3.85 4.7


Iexc (A) 8 8.6 8.8 9.1 9.4 9.6

Ainsi obtient le graphe suivant :


Courbe C7 : Ie=f (IL)
10

9.5 f(x) = 0.315120451050743 x + 8.18663762173244


R² = 0.956249029151021
9
Ie (A)
8.5
Ie(A)

Linear (Ie (A))

7.5

7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
IL(A)

Nous remarquons que cette caractéristique suit une évolution quasi-linéique croissante. Nous
obtenons donc, nous obtenons l’équation suivante :
y = 0.3151x + 8.1866
Conclusion

En somme nous dirons que ce Tp sur l’alternateur triphasé nous a permis de faire un lien entre
les notion que nous avons vue en classe et le fonctionnement de façon pratique de
l’alternateur ;tout en atteignant nos objectif qui était de produire de l’énergie électrique et de
valider les hypothèses basées sur différents modèle électrique adoptes pour la résolution des
problèmes liés directement au fonctionnement en charge de ce dernier .
Toutefois par rapport aux valeurs mesure nous avons constaté que la méthode de Potier
donnait des résultats qui se rapproche plus des valeurs réels que celui de la méthode Behn-
Eschenburg par rapport au calcul du courant d’excitation. En ce qui concernant la puissance
absorbe du moteur nous avons trouve des valeur prarique audessus des valeur theorique cette
difference peut s’explique par les erreurs de lecture

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