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TITRE 1II - La protection de la personne

CHAP. 1 LA PROTECTION DE L’INTÉGRITÉ PHYSIQUE

25/11/2020
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SECTION I- LA PROTECTION DU CORPS HUMAIN

- article 16~ du Code civil


> loi de 1994 relative au respect du corps humain
: d’une personne juridique désincarnée à la personne humaine incarnée en son corps
- protection du corps VS disposition du corps

I- Pendant la vie

A/ Le principe d’inviolabilité
- article 16-1 du Code civil
> chacun a droit au respect de son corps
> le corps humain est inviolable
- article 16-3 du Code civil
> il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain
: qu'en cas de nécessité médicale pour la personne
: ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui (장기이식)
> consentement préalablement requis
- la question du consentement
> l’obligation de vacciner
> vers une obligation civile de se soigner ?
> toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement
: article L1111-4 du code de la santé publique
> souveraineté du patient est décisive
: si le patient ne veut pas être soigné, malgré un possible décès, le corps medical doit contraindre
=> sauf en cas d’incapacité de refus

B/ Le principe de non-patrimonialité
- indisponibilité: interdiction du don et de la vente du corps
- non-patrimonialité : interdiction de la vente
> les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments
ou à ses produits sont nulles (article 16-5 du Code civil)

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II- Avant et après la vie


- la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte a la dignité de celle-ci et garantit le respect de
l’être humain dès le commencement de sa vie (article 16 du Code civil)
- le respect du au corps humain ne cesse pas avec la mort (article 16-1-1 du Code civil)

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SECTION II- LA DISPOSITION DU CORPS HUMAIN

I- Vers une patrimonialisation du corps humain ?

A/ La cession des éléments du corps humain


- la cession et l’utilisation des elements et produits du corps humain sont régies par le code civil
- le corps humain c’est le don et seulement le don

B/ Vers la brevetabilité d’éléments du corps humain


- ne sont notamment pas brevetables (article L611-18 du Code de la propriété intellectuelle)
> les procédés de clonage des êtres humains
> les procédés de modification de l'identité génétique de l'être humain
> les utilisations d'embryons humains à des fins industrielles ou commerciales
> les séquences totales ou partielles d'un gène prises en tant que telles

II- Le droit de disposer de son corps

A/ Le principe
- manifestations factuelles : sports de combat, piercing, tatouages, relations sadomasochistes...
> est-ce juridiquement possible ?
- exemple du corps comme support d’une oeuvre d’art de Orlan à Wim Delvoye

B/ Quelle limite ?
- la dignité humaine

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TITRE 1II - La protection de la personne

CHAP. 2 LA PROTECTION DE L’INTÉGRITÉ MORALE


- une conquête tardive
- de la responsabilité civile à la consécration d’un droit subjectif
- les sources nationales
> article 9 du code civil : “chacun a droit au respect de sa vie privée”
> article L711-4 du code de la propriété intellectuelle
: “ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits antérieurs, et notamment :
g) au droit de la personnalité d’un tiers, notamment a son nom patronymique,
à son pseudonyme ou à son image”
- les sources européennes
> article 8 de la CEDH : droit au respect de la vie privée et familiale
1. “toute personne a droit au respect de sa vie privée de sa vie privée et familiale, de son domicile
et de sa correspondance”

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SECTION I- RÉGIME DES DROITS DE PERSONNALITÉ

I- Caractère des droits de la personnalite

A/ Indisponible
- principe
> indisponible par principe indiponib.itE de Ice personrate jaRidique

: on ne peut pas s’échanger comme un produit commercial


r

> se limite à des fonctions défensives


- les exceptions
i,
> personnes publiques bénéficiant d’une notoriété de leur image

B/ Imprescriptible
- les droits de la personnalité dont imprescriptibles
> qui ne peut être perdu par l’usage du temps
: l’écoulement du temps est indifférent du droit
- en revanche, les actions en lien avec une atteinte sont prescrites dans un délai - 공소시효
> article 2224 du code civil : “cinq ans a compter du jour où le titulaire du droit a connu
ou aurai du connaître les faits”

C/ Personnelle
- ces droits ne sont pas transmissible à cause de la mort
> arrêt de la 1ère chambre civile de la Cour de cassation du 1er octobre 2014
: “s’éteint avec le décès de celle-ci”
: “elle constituait une atteinte à la mémoire ou au respect du au mort et dès lors à la vie privée
des proches, justifiant ainsi que soit apportée une telle restriction à la liberté d’expression
et d’information”
- les droits de la personnalité de la personne morale
> la personne morale bénéficie de règles spéciales
: article L151-1 du code de commerce
> l’intérêt de la vie privée n’est pas pertinente
: c’est la protection des informations confidentielle

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II- Sanction des droits de la personnalité

A/ Sanctions civiles
- identification : condition objective de l’action civile
- les mesures offertes
> actions en cessation : faire cesser l’atteinte
> actions en réparation : permet d’obtenir une indemnisation à hauteur du préjudice

B/ Sanctions pénales
- article 226-1 du code pénal : “Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait,
au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à
l'intimité de la vie privée d’autrui”
- les nouvelles incriminations à l’heure du numérique
> sanction du revenge porn par l’article 226-1-2-1 du code pénal
: on ne peut pas diffuser, enregistrer, transmettre les paroles, l’image ou la localisation d’une personne
=> atteinte au droit de la personnalité
> sanction du Happy slapping → by find
: article 222-33-3 du code pénal
> sanction de l’usurpation d’identité → 신원도용

: article 226-1-4 du code pénal

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SECTION II- CONTENU DES DROITS DE LA PERSONNALITÉ

I- Le noyau dur des droits de la personnalité

A/ Le droit à la protection de la vie privée


- la protection du secret de la vie privée (right to be left alone)
> sexualité, vie familiale, état de santé, patrimoine ?
- la libre utilisation des faits publics
- la vie privée dans l’espace publique
- la vie privée des personnes connues

B/ Le droit à la protection de l’image


- autonomie du droit à l’image par rapport au respect de la vie privée
- l’utilité du droit à l’image pour les personnes ordinaires ?

C/ Le droit à la protection au nom


- article L711-4 du code de la propriété intellectuelle
> “ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits antérieurs, et notamment :
g) au droit de la personnalité d’un tiers, notamment à son nom patronymique, à son pseudonyme
ou à son image”

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II- La périphérie des droits de la personnalité

A/ Le droit moral de l’auteur


- article L121-1 du code de la propriété intellectuelle
> l’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre
> ce droit est attaché à sa personne
> il est perpétuel, inalienable et imprescriptible
> il est transmissible à cause de mort aux héritiers de l’auteur
> l’exercice peut être conféré à un tiers en es-tu de dispositions testamentaires

B/ La protection des données personnelles


- la mise en oeuvre d’une protection européenne
> règlement n. 2016/679, dit règlement général sur la protection des données (RGPD)
- données personnelles
- traitement
- consentement

9/12/2020
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SECTION III- LES CONFLITS DE DROITS DE LA PERSONNALITÉ

I- La recherche de la proportionnalité
- droit a l’information, liberté de creation VS respect de la vie privée : quel équilibre ?
> la question des biopics → biwph.ee ⇒ 현실에 충실해야함
: une oeuvre de fiction, appuyée en l'occurrence sur des faits réels,
si elle utilise des éléments de l'existence d'autrui, ne peut leur en adjoindre d'autres qui,
fussent-ils imaginaires, portent atteinte au respect dû à sa vie privée ; que le moyen n'est pas fondé
> la question de l’autofiction → fact + Action ⇒ et ) 역사적 배경으로한 픽션1 판타지

: voire d’en supprimer certains genres


- liberté de creation VS respect de la vie privée : quel équilibre ?
> autonomie du droit à l’image par rapport au respect de la vie privée
: l’utilité du droit à l’image pour les personnes ordinaires ?

II- La limite de la dignité


- Cour d’Appel de Paris, 5 novembre 2008, D. 2009.470, note A. Tricoire
: “considérant que le droit à l’image doit céder devant la liberté d’expression chaque fois que
l’exercice du premier aurait pour effet de faire arbitrairement obstacle à la liberté de recevoir
ou de communiquer des idées qui s’expriment spécialement dans le travail d’un artiste,
sauf dans le cas d’une publication contraire à la dignité de la personne
ou revêtant pour elles des conséquences d’une particulière gravité”
→ te dar a I image di da devante ibn depression
⇒ SI teaue da da E image ⇒ obstadeeleiaedeeaoirde.ie

spe.moaieiunaetispublicationonha
leeoceptior.ae Re I hedge
CD careeras see

9/12/2020
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TITRE 1II - La protection de la personne

CHAP. 3 LA PROTECTION DE LA VULNÉRABILITÉ

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SECTION I- LA PROTECTION DES PERSONNES PHYSIQUES

I- Théorie générale des incapacités

A/ L’exception à la règle : l’incapacité


- le principe (capacité)
> article 8 du code civil : “Tout Français jouira des droits civils”
> article 1145 du code civil : “Toute personne physique peut contracter sauf en cas d’incapacité
prévue par la loi”
- la question des étrangers
> article 11 du code civil : “L'étranger jouira en France des mêmes droits civils que ceux qui sont
ou seront accordés aux Français par les traités de la nation à laquelle
cet étranger appartiendra”
- le domaine de l’incapacité : exclusion des délits et des actes personnels

B/ La diversité des remèdes


- jouissance et exercice
> incapacité de jouissance : inaptitude à être sujet de droit
> incapacité d’exercice : inaptitude de l’incapable à faire valoir par lui même ses droits dans la vie juridique
- représentation et assistance
> la représentation permet à une personne d’accomplir des actes au nom et pour le compte
d’une autre personne
> l’assistance ce vise à assurer une volonté fragile

C/ La trilogie : acte conservatoire, acte administratif, acte de disposition


- répartir les pouvoirs de l’incapable mais aussi du représentant sur le patrimoine de l’incapable
- article 3 du décret n. 2008-1484 du 22 décembre 2008
> les actes conservatoires qui permettent, sans compromettre aucune prérogative du propriétaire
: de sauvegarder le patrimoine
: ou de soustraire un bien à un péril imminent ou à une dépréciation inévitable
- article 1 du décret n. 2008-1484 du 22 décembre 2008
> les actes d’administration constituent
: les actes d’exploitation
: ou les actes de mise en valeur du patrimoine de la personne protégée dénués de risque anormal

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- article 2 du décret n. 2008-1484 du 22 décembre 2008


> les actes de disposition constituent
: les actes qui engagent le patrimoine de la personne protégée, pour le présent ou l'avenir
=> par une modification importante de son contenu
=> une dépréciation significative de sa valeur en capital
=> ou une altération durable des prérogatives de son titulaire

II- Application concrète

A/ Le mineur
- article 1146 Code civil : “sont incapables de contracter, dans la mesure définie par la loi :
1° les mineurs non émancipés”
- article 414 Code civil : “la majorité est fixée à dix-huit ans accomplis ;
à cet âge, chacun est capable d'exercer les droits dont il a la jouissance”

- les biens du mineur


> article 1148 du Code civil
: “toute personne incapable de contracter peut néanmoins accomplir seule les actes courants autorisés
par la loi ou l'usage, pourvu qu'ils soient conclus à des conditions normales”
> article 1149 du Code civil
: “les actes courants accomplis par le mineur peuvent être annulés pour simple lésion
toutefois, la nullité n'est pas encourue lorsque la lésion résulte d'un événement imprévisible,
la simple déclaration de majorité faite par le mineur ne fait pas obstacle à l'annulation”

- la personne du mineur
> article 144 du Code civil : “L'homme avant dix-huit ans révolus, la femme avant quinze ans révolus,
ne peuvent contracter mariage”

16/12/2020
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B/ Le majeur
- la philosophie du régime de protection
> article 415 du code civil
: “Les personnes majeures reçoivent la protection de leur personne et de leurs biens que leur état ou leur
situation rend nécessaire selon les modalités prévues au présent titre.
Cette protection est instaurée et assurée dans le respect des libertés individuelles, des droits
fondamentaux et de la dignité de la personne.
Elle a pour finalité l'intérêt de la personne protégée. Elle favorise, dans la mesure du possible,
l'autonomie de celle-ci.
Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.”

- la cause du régime de protection :


> article 425 du Code civil
: “Toute personne dans l'impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d'une altération,
médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de
nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier d'une mesure de protection
juridique prévue au présent chapitre. → 보호자 필요성
S'il n'en est disposé autrement, la mesure est destinée à la protection tant de la personne
que des intérêts patrimoniaux de celle-ci. Elle peut toutefois être limitée expressément à
소 필요없을 경우 ⇒ 재산보호
l'une de ces deux mission”

- les mesures de protection


> la tutelle → Near

> la curatelle → wdenpaapnnneheeweiopieenelle.name


> la sauvegarde

- l’anticipation : le mandat de protection future


> article 477 du Code civil
: “Toute personne majeure ou mineure émancipée ne faisant pas l'objet d'une mesure de tutelle
ou d'une habilitation familiale peut charger une ou plusieurs personnes, par un même mandat,
de la représenter pour le cas où, pour l'une des causes prévues à l'article 425,
elle ne pourrait plus pourvoir seule à ses intérêts.”
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SECTION II- LA PROTECTION DES PERSONNES MORALES

- une capacité conditionnée par l’objet social de la PM


- article 1145 du Code civil
: “Toute personne physique peut contracter sauf en cas d'incapacité prévue par la loi.
La capacité des personnes morales est limitée par les règles applicables à chacune
d'entre elles.”

I- Sauvegarde et redressement

II- Liquidation →회사청산

16/12/2020

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