z = a + ib, a ∈ R, b ∈ R
où i est dite unité imaginaire muni des opérations d’addition “+”
et de multiplication “·” : Pour z1 = a1 + ib1 et z2 = a2 + ib2 ,
z1 + z2 = (a1 + a2 ) + i(b1 + b2 ),
z1 · z2 = (a1 a2 − b1 b2 ) + i(a1 b2 + a2 b1 )
2 Egalité : z1 = z2 ssi a1 = a2 et b1 = b2 .
3 La forme z = a + ib, a, b ∈ R, s’appelle forme algébrique de z. Le
nombre réel a s’appelle partie réelle de z et se note R(z). Le
nombre réel b s’appelle partie imaginaire de z et se note I(z).
4 On note par 0 le nombre complexe 0 + i0. Tout nombre complexe
de la forme bi = 0 + ib, b ∈ R s’appelle imaginaire pur et tout
nombre complexe de la forme a + i0, a ∈ R s’appelle réel.
5 Pour z = a + ib on note z = a − ib ; z s’appelle le conjugé de z.
Antonin Novotny M12-Chapitre 1 : Nombres complexes
Exercice
En effet
� a b
r = |z| = a2 + b2 cos θ = , sin θ = .
|z| |z|
2 |z| s’appelle module (on a déjà vu) et θ s’appelle argument
principale et se note argz. L’ensemble des arguments de z est
l’ensemble noté Argz
1 On défini :
eiθ = cos θ + i sin θ
2 On a :
z = |z|eiθ où θ ∈ Argz
C’est la forme exponentielle de z.
3
et donc
(eiθ )n = einθ .
ξ n = z.
2 Tout nombre complexe 0 �= z admet exactement n n-ème racines
distinctes. Si z = reiθ , θ ∈ [0, 2π[, alors l’ensemble de n-ème
racines de z est
2π
{ξk = r1/n ei( n + n k)
θ
| k ∈ [[0, n − 1]]}
3 Soit
2π 2π
Qk := {�eiϕ |� > 0, ϕ ∈ [k , (k + 1) [, k ∈ [[0, n − 1]]}.
n n
Application Qk � ξ �→ z = ξ n ∈ C∗ , est bijective de Qk sur C, et
n-ème racine ξk = ξk (z) est son application inverse.