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Le 9 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus a été annoncée officiellement par les autorités sanitaires chinoises

et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En France, le 17 mars 2020, une situation inédite de confinement est mise en
place sur le territoire national, celle-ci dure 1 mois et 23 jours.

L’inquiétude de la situation sanitaire mais également les mesures imposées par le gouvernement (confinement, couvre-feu,
port du masque obligatoire..) pour atténuer la propagation du virus ont eu des impacts sur la santé mentale de la population.
Le stress, l’anxiété, la dépression sont des réactions qui sont apparues progressivement lors de l’épidémie et qui peuvent se
manifester de plusieurs manières chez une personne que ce soir sur les plans (physique, psychologique, émotionnel,
comportemental).

I - Impact sur la population

Sur le plan physique


- Le travail à domicile, la fermeture des salles de sports, des clubs sportifs.. ont entraîné une restriction des occasions
de faire des activités hors domicile pendant les confinement.

- 2/3 des français déclaré une augmentation du temps passé assis et une moyenne de près de 6h30 passées assis
par jour pendant le confinement. (santé publique france).

- La réduction d’activité physique associé au contexte anxiogène de la pandémie ont impacté la population sur le plan
physique notamment créant des troubles du sommeils et une diminution de l’énergie générale. Par ailleurs ce sont
des symptômes qui sont souvent associé à la dépression.

Sur les plans psychologique et émotionnel


- Des Inquiétudes et sentiments d’insécurité en lien avec le virus : Inquiétude pour soi et ses proches, de la
contamination, du virus, de la maladie et de ses conséquences (atteintes somatiques graves et décès) sont des
facteurs qui agissent sur la santé mentale.

- Cette peur généralisée peut s’expliquer aussi avec l’escalade de nouveaux cas ainsi qu’avec une exposition aux
médias relayant des informations anxiogènes en permanence.. et ¾ estime le gouvernement non rassurant face à la
pandémie, renforçant le sentiment d’inquiétude et d'insécurité des populations face au virus.

- Lors de la première vague d’enquête de Santé Publique France menée en mars 2020 plus d’un quart (27%) des
répondants de l’échantillon ressentaient un état d’anxiété. Celui ci montait à 34% lors de la vague d’enquête de
février 2021

- Augmentation de l’inquiétude avec la progression de la pandémie, au moment du déconfinement nombreux déclarent


était les personne a être davantage inquiet des impacts généraux de la covid par rapport au début de la pandémie
que ce soit sur les aspect sanitaire mais aussi conséquences economiques

- Présence de sentiments de découragement, de tristesse, de colère : Le retard ou l'absence d’informations données


par le gouvernement à la population. Des recommandations qui ne sont pas claires.
- Une confusion sur la durée et la raison de la mise en confinement, en effet la période de confinement a été
prolongée mettant la santé mentale de la population en peril.

Sur le plan comportemental


- Difficultés de concentration / Difficulté à prendre des décisions

- Isolement, repli sur soi : la frustration et l’ennui mènent à l’isolement, entraînant des contacts sociaux et physiques
limités avec autrui. Une stigmatisation par autrui par peur ou suspicion.

- Augmentation de la consommation d’alcool, de drogues, de tabac et de médicaments : Plus d’un quart des fumeurs
ont augmenté leur consommation de tabac pendant le confinement. La hausse moyenne du nombre de cigarettes
fumées par les fumeurs quotidiens est de 5 cigarettes par jour. L'augmentation de la consommation de tabac est plus
fréquemment mentionnée par les 25-34 ans et les actifs travaillant à domicile. L’anxiété et le stress sont les
principales raisons mentionnées par les fumeurs ayant augmenté leur consommation. 1 français / 4 déclare avoir
diminué sa consommation d’alcool, la fermeture des bars et l’isolement étant les principales raisons

Consommation de médicaments Anxiolytiques, hypnotiques et antidépresseurs

QUESTION : Qui travail en officine ? Avez-vous constaté une hausse des délivrances d’anxiolytiques/ antidépresseurs lors de
vos stages/travail en pharmacie ?
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Nous avons remarqué via les données de remboursement du Système
National des Données de Santé (SNDS), un changement dans les habitudes de consommation des médicaments. Nous
nous sommes intéressés à la consommation d’antidépresseurs, d’hypnotiques et d’anxiolytiques pour mettre en
évidence l’impact psychologique de la pandémie et ses confinements. Nous avons donc regardé les chiffres sur la
période janvier 2020 - avril 2021 en comparaison avec la consommation qui était attendue ( estimation en fct années
précédentes ).

On voit :
+800 000 délivrance d’antidépresseurs en 2020 et +1 000 000 en 2021 par rapport à l’attendu sur la même période
+2 000 000 délivrance d’anxiolytique en 2020 et + 1 300 000 en 2021 par rapport à l’attendu sur la même période
+ 850 000 délivrance d’hypnotique en 2020 et + 580 000 en 2021 par rapport à l’attendu sur la même période

C’est surtout post premier confinement qu’il y a eu un accroissement des nombres de délivrances. Cela peut s’expliquer
par le fait que malgré la mise en place massive de téléconsultations, une forte diminution des actes en médecine
générale et en médecine de spécialité était observée durant le premier confinement (peur de déranger ou risque de
contagiosité). Ce retard de diagnostic à entraîné une explosion du nombre de délivrance pour les médicaments des
troubles mentaux sur le reste de l’année 2020 et encore en 2021.

Cette augmentation reflète la partie visible de l’impact psychologique majeur de l’épidémie de Covid-19 sur la
population française et de ses conséquences sociales, professionnelles et économiques.

Nuance santé physique nombre de réanimation, psychologique à part de sondage on a pas de partie visible du nombre
de personne impacté réellement psychologiquement donc intéressant de regarder cette consommation de médicament
pour mettre en évidence cet impact psycho

II - Catégories sociales et facteurs environnementaux

Même si les gens ne réagissent pas tous de la même façon à une crise, comme celle de la COVID-19, il est probable
qu’il y aura beaucoup plus de personnes qui en souffriront psychologiquement que de personnes qui seront atteintes de
la COVID-19 et tomberont gravement malades

Tout le monde ne réagit pas de la même façon à un même événement, et les gens ne manifestent pas leur détresse de
la même manière.

La façon dont les enfants et les collectivités font face et réagissent à un facteur de stress est influencée par la façon
dont les parents, les fournisseurs de soins et les dirigeants communautaires font face et réagissent à ce facteur de
stress.

La crise sanitaire actuelle est anxiogène et stressante pour une large proportion de la population, qui est contrainte de
puiser dans ses ressources psychologiques, sociales et financières pour la traverser.

C’est donc pour cette raison que l’on peut définir des catégories sociales qui seront plus sujettes à un impact
psychologique de la COVID ainsi que des facteurs environnementaux susceptibles d’accentuer cette détresse.

La premier type de population touché par le virus est celui qui s’est retrouvé le plus isolé par rapport au reste de la
société, ce sont les personnes âgées. En effet, étant les personnes les plus à risque de développer des formes graves,
le gouvernement a adopté des mesures drastiques afin de limiter tout contact avec le virus. Il en résulte ainsi un
isolement de ces personnes dans les maisons de retraite majoritairement ou à leur propre domicile s' ils sont
autonomes. Dans tous les cas, ils n’ont pas pu passer du temps avec leurs familles ou leurs proches.
De plus, le fait d’avoir eu un accès relativement tardif à la vaccination comparé à certains pays, n’a fait que retarder le
processus soulagement des restrictions sanitaires.

L’autre type de population majoritairement touché et qui nous concerne directement, ce sont les étudiants.

QUESTION : Globalement, qui s’est senti isolé/impacté par la COVID ?

Le rapport de la commission d’enquête de l'Assemblée nationale révèle qu' un jeune sur six a arrêté ses études, 30 %
ont renoncé à l'accès aux soins, plus de 50 % sont inquiets pour leur santé mentale.
Pour rester dans notre secteur, l’ANEPF que vous connaissez tous à réaliser une enquête au sein des étudiants en
pharmacie en France : La crise sanitaire a impacté les étudiants en pharmacie à différents niveaux : santé mentale,
précarité, formation, stages..
Ce sont donc 26,8% des étudiants en pharmacie qui ont songé à arrêter leurs études suite à la crise sanitaire.

Mais pour quelles raisons les étudiants sont-ils aussi touchés par la COVID-19 ?
Une des premières raisons se trouve être similaire aux autres catégories sociales, c’est l’isolement.
Effectivement, les études supérieures représentent une étape charnière dans la vie d’une personne en termes d’interactions
sociales. C’est à ce moment que nous nous faisons nos meilleurs amis pour certains. Le fait de ne pas avoir eu de cours en
présentiel et donc uniquement des cours à distance, de soirées d’intégrations (Week-end d’intégration, tonus…) pour un
étudiant post-BAC ou post-concours fait qu’il ne rencontre pas de nouvelles personnes et se retrouve seul. Une variable
associée est à prendre en compte, c’est le contexte socio-environnemental de l’étudiant. C’est-à-dire que s' il vit dans un un
appartement de 20 m2 seul dans un logement crous légèrement délabré n’ayant pas d’autre endroit où aller n’a pas vécu les
confinements de la même manière que celui s’il vivait dans un grand appartement, en colocation ou en couple ou bien alors à
la campagne dans la maison familiale.

QUESTION : Qui a pu vivre le COVID à la campagne ? Seul dans un petit appartement ?


Des personnes ont-elles été vivre avec des amis à eux ?

D’autre part, la pression du corps professoral à la faculté, les travaux généraux non adaptés au contexte sanitaire (travaux
distanciels), le manque d’indulgence envers les étudiants peuvent être des facteurs appuyant cette anxiété généralisée des
étudiants.

Ensuite, nous allons parler des enfants. De la même manière que les étudiants, ils ont été coupés de toute interaction sociale.
En effet, l’arrêt temporaire de l’école a privé les enfants de sociabilisation à une période clef de leur croissance et leur
développement. Les enfants ont besoin de sortir, de se défouler à leur âge, il en résulte qu’en raison des mesures prises par le
gouvernement, ils sont coupés de toute activité extérieure que ce soit sportive ou non. (Limite des 10 km, attestation de sortie)
En lien avec la première catégorie sociale abordée, les enfants comme les grands-parents n’ont pas pu se voir et donc obtenir
le soutien social, moral et affectif attendu pendant une telle crise.

Enfin, une multitude de facteurs sont venus influencer la santé mentale de la population.
Tel que la pratique sportive abordée avec les enfants. Toutes les activités privées telles que les entraînements en club,
les tournois professionnels et amateurs, événements de charités. La sédentarité est un facteur déclenchant important
de mal-être global chez l’Homme.
Il y a également les conditions de travail de la personne. C’est-à-dire que la personne peut se retrouver en télétravail
car son travail ne la contraint pas à travailler sur le site. Son espace de travail à son domicile sera ainsi déterminant
dans la manière de surmonter cette crise. Si elle possède l’espace nécessaire pour s’isoler des nuisances sonores
(enfants) et aménager une pièce en bureau. De plus, si l’entreprise décide d’imposer le chômage partiel à ses
travailleurs cela influence donc le niveau socio-économique de son salarié et ainsi de son ménage ce qui peut-être vite
anxiogène.

Il faut également prendre en compte l’exposition aux médias de la population influençant son état moral. Une personne
qui se verra exposée quotidiennement à des puits de désinformation que ce soit sur les réseaux, la télévision (BFM,
CNEWS), radios, sera sujette plus facilement à une atmosphère anxiogène d’autant plus dans une crise où nous
sommes très peu renseignés car c’est une première dans l’histoire.

D’autre part, les personnes étant en contact plus ou moins proche de la maladie sont à prendre en compte.
Les personnes présentant des facteurs de risque tels que maladie chronique, comorbidités, personnes âgées et donc
isolées ou alors les personnes travaillant en contact avec le virus donc les soignants et plus particulièrement les
services de réanimation et donc en contact permanent avec des morts.

De manière plus générale, une personne recevant un soutien moral, affectif se sera vu mieux surmonter la crise
sanitaire qu’une personne présentant un déséquilibre social telle qu’une personne veuve/ célibataire ou même une
personne avec un déséquilibre addictif comme la toxicomanie ou l’alcoolisme qui en résulte une compensation certaine.

Pour illustrer de manière globale l’impact de la COVID-19 sur les enfants, nous sommes allés à la rencontre de la chef de
service de pédopsychiatrie au CHU de Nantes ayant réalisé une étude sur le sujet au sein de son service.

Question posées à la pédopsychiatre


- Présentation
- En quoi le covid a-t-il affecté votre manière de travailler ?
- Quel est le point majeur ressortant des études réalisées au sein de votre service ? (Facteurs environnementaux,
prédisposition, tranche d’âge, impact)
- Quels impacts psychologiques/comportementaux avez-vous observé chez les enfants durant les périodes de
confinement ?
- En terme de traitements, y’a t-il eu un impact quantitatif sur la prise d’anxiolytiques/antidépresseurs et qualitatif avec
des changements dans les schéma thérapeutiques.
- Qu’est ce qu’aurait dû faire SP France pour gérer cette crise psychiatrique/ psychologique
- Un message pour les étudiants pour garder une bonne santé mentale

III - Campagne santé publique

Du côté de la FRANCE
source :
https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/enjeux-de-sante-dans-le-contexte-de-la-covid-19/articl
es/sante-mentale-et-covid-19

SPF à mis en place 3 grandes campagnes de prévention concernant la santé mentale des français durant cette période
potentiellement stressante du COVID-19. Elles utilisent des messages ciblés, et différentes plateformes de diffusion afin
de sensibiliser au mieux les différentes populations (12-17 / 18-24 / adultes / séniors).

A côté de cela SPF publie des bulletins hebdomadaires afin de suivre et analyser l’évolution des passages aux
urgences et actes SOS Médecins (angoisse, comportements anxieux, états dépressifs…). Ces bulletins sont plutôt
destinés aux professionnels de santé et autres acteurs de santé mentale. Ils permettent de contribuer aux orientations
des prises de décision des décideurs, et des actions menées par les acteurs de terrain.

Campagne "en parler c’est se soigner"

​Cette campagne à été lancée le 6 avril 2021, elle s’adresse à tous en portant une attention particulière aux 18-24 ans.
Différents supports sont proposés, spot audio, stories, clip TV, communiqué de presse et dossier pédagogique. Avec comme
slogan percutant “pas besoin d’avoir la covid pour se sentir mal”

Il rappelle également l’existence du numéro vert 0 800 130 00 (Info coronavirus), psycom.org et 0800 235 236 (Fil Santé
Jeunes), qui leur permettront d’être mis en relation avec des professionnels à leur écoute.

https://www.youtube.com/watch?v=WS5br4tZxUo&feature=youtu.be
https://soundcloud.com/user-511896662/spot-sante-mentale-jeunes/s-c8gkPZ9j9Hc

Campagne "j’en parle à"


Dans la continuité de la campagne « En parler, c’est déjà se soigner », un dispositif spécialement adapté aux adolescents (11-17
ans) a été lancé le 14 juin 2021. Elle s’adresse donc à une part de la population plus jeune que pour la campagne précédente.
Avec comme slogan percutant “@stressée angoissée ou triste ? parles-en”.

SPF appel les jeunes à se confier via un chat (plus adapté à la population cible) FILSANTEJEUNES.COM

https://www.youtube.com/watch?v=PMYmQywftBc

Campagne "ma vie au quotidien"

Pendant le premier confinement donc dès mars 2020, SPF, le ministère chargé de la Santé et le Service d’Information du
Gouvernement ont mis sur youtube une playlist de courtes vidéos « Ma vie au quotidien » pour aider les Français à vivre le
mieux possible les semaines de confinement. On y retrouve des idées et des conseils du quotidien (recettes, hygiène…) pour
gérer au mieux le stress que pouvait procurer cette période.
:

1) Développement du Covid en Espagne


Depuis les premiers cas de Covid-19 en Espagne jusqu’à aujourd’hui, plus de 80.000 personnes ont perdu la vie à
cause de cette maladie.
Le malaise psychologique associé à la pandémie n’a pas laissé de côté la société espagnole.
Au cours de cette période, le gouvernement espagnol et le système de santé publique ont pris des mesures qui ont
donné lieu à des débats : les confinements, les mesures de sécurité, la campagne de vaccination...

Donc, du point de vue de quelqu’un qui a passé la pandémie dans la capitale espagnole, nous allons commenter
comment la pandémie a affecté psychologiquement la société espagnole. Nous verrons également comment il a été
géré depuis la santé publique espagnole, et quelles différences ont existé avec la campagne de santé publique
française.

2) Impact psychologique du COVID en Espagne


En Espagne, 41,99 % des travailleurs interrogés présentent des symptômes d’anxiété.
C’est ce qu’affirme l’étude sur “l'impact psychologique du COVID-19 sur la santé des travailleurs", réalisée par Affor
Prevention Psychosocial afin de comprendre dans quelle mesure la crise du coronavirus a affecté psychologiquement
la population active, et l’impact qu’elle a eu dans ce domaine tant en Espagne que dans sept pays d’Amérique latine
(Argentine, Colombie, Chili, Équateur, Mexique, Panama et Pérou).

Les données de l’étude révèlent que 41,99 % des travailleurs interrogés présentent des symptômes d’anxiété et 27,3 %
ont le sentiment que leur santé s’est détériorée au cours des dernières semaines.

Les principaux symptômes rapportés par les participants sont : nervosité, irritabilité ou tension (86,2%), troubles du
sommeil (84,7%), tels que rapportés par les auteurs de l’étude "l’un des principaux facteurs ayant une incidence
négative sur la santé mentale", les maux de tête (68,8 %), les retards de démarrage (50,6 %) et la sensation
d’étouffement sans effort physique (42,6 %).

-Près d’un enfant sur six en Espagne s’est senti régulièrement déprimé durant le confinement imposé en raison de
l’épidémie de nouveau coronavirus, la souffrance psychologique ayant été plus marquée dans les catégories
populaires, rapporte jeudi 21 mai 2020 l’organisation Save the Children.
32,3 % des petits espagnols ont eu des troubles du sommeil.

-ÉTUDE DE L´IMPACT PSYCHOLOGIQUE DERIVÉ DU COVID-19 DANS LA POPULATION ESPAGNOLE


Impact psychologique et groupes d’âge

Symptômes somatiques

Anxiété et dépression

Stress post-traumatique

-Campagnes de Santé Publique en Espagne


Ministère de la Santé, de la Consommation et de la Prévoyance sociale:

#Ce n´est pas un jeu


Si nous ne suivons pas les recommandations sanitaires, nous mettons en danger notre vie et celle des autres.

Campagne polémique à Madrid


1-Ne pas suivre la quarantaine=intuber votre meilleur ami
2-Réunification familiale sans protection=enterrer ta grand-mère
Les campagnes de ce type ont eu un grand impact parce que l’accent a été mis sur la culpabilité des jeunes.
Cela pourrait également expliquer l’impact psychologique plus important subi par ce groupe de population.

EN ESPAGNE:
- 65% de la population présente des symptômes d’anxiété ou de dépression dus à l’isolement par
Covid-19 (Journal of Affective Disorders)
- Il y a eu un abandon par le gouvernement pour prendre soin de la santé mentale des citoyens
espagnols, aucune grande campagne de santé publique concernant la santé mentale.
- Nouvelle mesure: un plan de santé mentale de 100 millions et un téléphone anti-suicide 24 heures sur
24

Faits sur la santé mentale en Espagne (RTVE, radiotélévision espagnole)


- 1.Espagne: 6 psychologues cliniciens/100.000 habitants VS UE: 18 psychologues cliniciens/100.000
habitants
- 2.Plus de deux millions d’Espagnols prennent des anxiolytiques chaque jour
- 3.Environ 10 personnes se suicident par jour et 200 autres tentent. C'est la principale cause de mort
non naturelle en Espagne.
- Depuis le début de la pandémie, 6,4% des Espagnols ont consulté un psychologue ou un psychiatre

EN FRANCE:
- Des campagnes de santé publique: Campagne "j’en parle à"
- Campagne "en parler c’est se soigner"
- Campagne "ma vie au quotidien"

Comparaison FR/ESP, acting

Conclusion

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