Exercice 1
On considère un oscillateur mécanique amorti constitué d'une masse m attachée à l'extrémité
d'un ressort horizontal, l'autre extrémité étant fixe.
1 x(t)
3. On rappelle que le décrément logarithmique est donné par ln .
n x(t nT1 )
Déterminez-le graphiquement, puis exprimez-le littéralement en fonction du
coefficient d'amortissement et de la pseudo-période.
4. Déduire les valeurs du coefficient d'amortissement, de la période propre et du facteur
de qualité.
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Exercice 2
V0 S, m
P0 P0
T0 T0
0 x
V=V0+V’
P=P0+P’ P0
T=T0+T’ T0
Exercice 3
Figure 1 Figure 2
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Ce courant est créé par le phénomène d’induction magnétique et son expression est donnée
Blv
par : i
R
La force F2 agissant sur D est la somme d'une force Fa = Fa u d'origine acoustique et d'une
B2 l 2 v
force Fe = Fe u = u d'origine électromagnétique ( u vecteur unitaire porté par l'axe
R
Ox de la bobine).
1. Déterminer l'équation différentielle vérifiée par x.
Montrer que cette équation différentielle peut se mettre sous la forme :
mx f ' x kx Fa
Donner f' en fonction de f, B, l et R.
2. Une
onde sonore sinusoïdale est envoyée sur le microphone et crée une force
Fa = Fa cos(t) u . Calculer, en régime permanent, la tension uR aux bornes du
conducteur ohmique, signal électrique fourni par le microphone. On écrira
uR = URM cos(t + ').
3. Application numérique : m = 10-3 kg ; k = 104 N.m-1. Calculer la fréquence No, pour
laquelle URM est maximal.
Chercher la fréquence propre du système en admettant que le fil est inextensible et que les
poulies ont une masse nulle
k1 k1x1
x1 T T
x2
T
k2 m x
m
A
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Exercice 8 : Pendule
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On considère le mouvement d'un pendule simple qui oscille dans un milieu où les forces de frottement
sont inexistantes.
Le pendule est constitué d'un objet ponctuel M de masse m, accroché par l'intermédiaire d'un fil rigide
au point O fixe. On suppose le fil rigide sans masse. L'ensemble est plongé dans le champ de pesanteur
terrestre uniforme. On écarte le fil de sa position d'équilibre d'un angle q(t=0) = q0 et on le lâche sans
vitesse initiale.
OM=l=1,0 m
Oscillations de faible amplitude :
1. Enoncer le théorème du moment cinétique appliqué à un point matériel.
2. Etablir l'équation différentielle vérifiée par l'angle (t) en fonction du temps. Donner
l'expression de la pulsation 0 du mouvement.
3. On mesure pour 20 périodes une durée de 40,12 s. En déduire la valeur de g.
Cas général :
On se place dans le cas d'oscillations d'amplitude plus importante. On désigne par Em l'énergie
mécanique, Ep l'énergie potentielle et Ec l'énergie cinétique du pendule.
1. Donner les expressions des énergies cinétique et potentielle en fonction de m, g,l , et d/dt.
On prend l'origine de l'énergie potentielle pour = 0.
2. En déduire que l'équation de la trajectoire dans le plan de phase du point P de coordonées (t)
2
et y = 1/0d/dt peut se mettre sous la forme : y + 2(1-cos) = 2Em/ (mgl).
L'allure générale du portrait de phase de cette équation est donnée ci-dessous :
3. Quelles sont les trajectoires de phase correspondant à Em<2mgl ?
4. A quelle situation correspondent les points A ?
5. Quelles sont les courbes correspondant :
- à un mouvement oscillatoire périodique autour d'une position d'équilibre stable ?
- A un mouvement de révolution.
On considère un circuit électrique RLC composé de trois éléments montés en série : un condensateur
C, une bobine L de résistance interne négligeable et une résistance variable R. On donne C=10µF et
L=100mH.
Le condensateur est initialement chargé. A l'instant t=0, on ferme l'interrupteur K et on laisse le
système évoluer librement. On rappelle que la tension aux bornes du condensateur satisfait à l'équation
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d 2u c R du c 1
différentielle : u c 0 . On donne successivement à la valeur de la résistance 3
dt 2 L dt LC
valeurs différentes : 100 , 150 et 250
1. Déterminer dans chacun des cas le régime de fonctionnement de cet oscillateur. Dans quel(s)
cas observe-t-on des oscillations ? En déduire alors la pseudo-période. (3 pts)
2. Quelle valeur faut-il donner à R pour être en régime critique ? (2 pts)
demeure-t-elle immobile?
M m
b-Pour quelles valeurs ’ et ’’ de , en fonction de 0, le système est-il
en résonance d’amplitude?
k 3- Dans quels domaines de pulsations les masses vibrent-elles en phase et
en opposition de phase avec la force extérieure?
M m 4- Tracer l’allure des graphes A1() et A2()
Exercice 12 : Circuits L-C couplés par une inductance L0. Pulsations propres en
régime libre. Régime forcé
On considère deux circuits oscillants L-C identiques, couplé par une bobine d’inductance
propre L0. On négligera les résistances électriques.
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A- régime libre
1-Etablir le système de 2 équations différentielles vérifiées par les tensions u1 et u2 aux bornes
de chacun des deux condensateurs.
2-Montrer que tout état de ce système est la superposition de 2 modes propres d’oscillations
électriques sinusoïdales dont on exprimera les pulsations ’ et ’’ en fonction de L, C et L0.
3-Interpréter physiquement les expressions des pulsations ’ et ’’ des modes propres de ce
système couplé.
B-Régime forcé
Le circuit précédent est alimenté par un générateur BF de fém e1=E1exp(j t) de pulsation
réglable et d’impédance négligeable. On notera u1=V1exp(j t) et u2=V2exp(j t) les ddp
complexes aux bornes de chacun des 2 condensateurs, en régime forcé.
1- Calculer les amplitudes complexes V1 et V2 de ces tensions en régime forcé, en fonction de
la pulsation du générateur.
2- Calculer les pulsations de résonance et d’antirésonance de la ddp u1
3- Allure des graphes V1() et V2().
Exercice 13 : Circuits L-C couplés par inductance mutuelle. Régime libre. Régime
forcé
A- Régime libre
Soient 2 circuits LC identiques, de résistance négligeable. Le couplage par inductance
mutuelle est caractérisé par le coefficient de couplage k=M/L. On posera 0²=1/LC.
1- Ecrire les 2 équations différentielles vérifiées par les charges q1 et q2 des condensateurs des
circuits 1 et 2
2- En déduire les équations différentielles vérifiées par la somme S= q1+ q2 et la différence
D= q1 - q2. Déterminer les pulsations propres ’ et ’’ en fonction de 0 et k.
3- On admet le couplage lâche (k<<1). A l’instant t=0, où on ferme l’interrupteur K, le
condensateur du circuit 1 porte la charge q10 et celui du circuit 2 est déchargé. Montrer que la
charge du condensateur du circuit 1 évolue au cours du temps selon la loi :
q1 t q10 cos t.cos 0 t Exprimer en fonction de 0 et
k.En déduire la loi d’évolution de la charge q2(t) du condensateur du circuit 2.
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Le circuit primaire est maintenant alimenté par un générateur sinusoidal de fém e1=E1cos(wt).
On étudie le circuit en régime forcé permanent.
1- Exprimer en régime forcé les charges q1(t) et q2(t) sous la forme : q1 (t) Q1 cos t ,
q2 (t) Q 2 cos t , où on déterminera les amplitudes Q1() et Q2() en fonction de E1, L, 0
et k.
2-Déterminer la pulsation d’antirésonance pour laquelle Q1(A) = 0 ; en déduire Q2(A).
3- Tracer l’allure des graphes |Q1()| et |Q2()|.
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oscillations.
2- Déterminer les pulsations propres de ce système.
1 T
3- Déterminer les matrices de raideur et d’inertie du système. Et montrer que Ec M
2
1 T
et que Ep K
2
2m
4- Déterminer les rapports des amplitudes angulaires et 3m pour chacun des modes
1m 1m
propres.
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On dispose sur un plan horizontal parfaitement lisse N plombs (ponctuels) de même masse m,
reliés entre eux et reliés aux points fixes A et B par des cordes élastiques de masse
F
négligeable de même longueur l, tendues avec une tension F. On posera 0 et on
ml
notera y1, y2,…,yn les eptits déplacements transversaux des plombs par rapport à leur position
d’équilibre sur la droite AB.
1- Corde à N=2 plombs
1.a- Etablir les 2 équations différentielles en y1(t) et y2(t).
1.b- Calculer les pulsations propres d’oscillation en fonction de 0 .
3- Corde à N plombs
3.a- Ecrire l’équation différentielle qui lie le déplacement du nème plomb (1nN) aux
déplacements transversaux yn-1, yn+1 des plombs voisins.
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3.b- On cherche des solutions du type y n A n cos t , où tous les plombs vibrent à la même
²
pulsation . On posera cos 1 .
220
On notera N le déterminant d’ordre N des coefficients An. Déterminer, d’après les questions
1 et 2, les déterminants 1, 2 et 3 en fonction du seul paramètre , sous forme d’un rapport
de 2 sinus. En déduire, par récurrence, l’expression du déterminant N en fonction de N et .
3.c- En déduire que les pulsations propres p de la corde à N plombs équidistants sont
p
données par : p 20 .sin
2 N 1
où p est un entier compris entre 1 et N.
Sur un arbre OO’ horizontal et fixe, de masse négligeable, encastré à ses extrémités O et O’,
sont fixés 3 disques (D1), (D2) et (D3) de centres respectifs O1, O2 et O3 et de même moment
d’inertie J par rapport à leur axe commun OO’. On désignera par 1(t), 2(t) et 3(t), les angles
de rotation de chacun des 3 disques par rapport à leur position de repos.
Les quatre parties de l’arbre OO1, O1O2, O2O3 et O3O’ de l’arbre ont même constante de
C
torsion C. On posera 0 .
J
1- Régime libre. Modes propres.
1.a- Ecrire les équations différentielles du second ordre vérifiées par les angles 1(t), 2(t) et
3(t).
1.b- En déduire les trois pulsations propres , ’, ’’ de ce système en fonction de 0 .
1.c- Déterminer pour chacun des 3 modes propres les amplitudes angulaires des disques (D2)
et (D3) si l’amplitude angulaire de (D1) est 10=1 radian.
1.d- Calculer l’énergie macanique totale E de cette chaîne de 3 disques, pour chacun des
modes propres, en fonction de C et de l’amplitude angulaire 10 du disque (D1).