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Quat rième Année. — N. 92 25 Octobre 1912. — Prix 20 Cent.

P U B l.ir.A T IO N B 1-M K N 8U K L L K P A hA IH hA N T LE 40 ET LE 2B

LAVIEMYSTERIEUSE

Secretaire
ÜIRRCTBUR GÉNÉRAL
Maurice de Rusnack F e rn a n d Girod

ftid ïc tio n «t A dm inktràticn * Conditions tJ'Abonnomonts:


f *4 , r a e N t l u W i c q u e a - P a r i « nff .......In an 8 franc«
Telephone 820-09 anger . . . I n an 6 franc«
LA VIE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-m ensuelle paraissant le 10 et le 25
tn jr DONATO
Dì reeleur : M. MAURICE DE RI SNACK Secrétaire Général: FE R N A N D CïIROD
l'mit iim,u <■■thitn•i,ihnr> PAPUS. DONATO. Hector DURVILLE. Fernand GIROD. Henri MAGER.
Commandant DARGET. Evariste CARRANCE. Jean BOUVIER. Gaston BOURGEAT. — Léonce de LAR
MANUIC. Fabius de CHAMPVILLE. Pierre DÉSIRIEUX. E m i l e DUBUISSON. Jules L E R M IN A . Marc
MARIO. Euk file FIGUIERE. Edouard GANCHE. Nonce CASANOVA. Sylvain DEGLA N TIN E. H. C
JAMES. Professeur DACK. Upta SAIB. M de LIEUSAINT. M' MAURECY. M de MIRECOURT,
etc., etc.
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T Juillet, 1" Octobre 174, rue Saint Jacques, Paris»Ve.

S O M M A I R E DI' M ' M E R O
t'oniaticiixs \1 \ l l : 11 I hK IM SNACK. Tribunal D ARGET. L W p p r l da F a n tô m e . L E O N C E D E L A R -
(l \u ilrlù, («AU Va/tobm i I 1 apparut à .sa mère. VÍAN D IE. H o m m e , p a rs i r, N IE L L IL E S a r i été i n ­
\ u s tir/ittric's itujrrs par la i¡ruphohnjir, Professeur tern a tio n a le de R ec h e rc h e s p sy c h iq u e * . fji q u in ­
DM K /■*/ \ i s i un. EMILE DoCCET. Fantômes zaine a sti(doq iq ue, Mino do L IE I SAINT'. .1 t r a v e r s
lumineux. il'I Î M S Si y nés da /.vdiaque, ELY la Presse. - Pai/es des A b o n n é s et d<* L e c t e u r s . -
S I M! Tb' niïnnih-s rln : Muas Valju, Co)um.mil;mt ( 'ansuII/ilion s f 'o n rr iers.

\ '¡cul de !*<• vttitre :

* * T o u t le M onde M a g n é tis e u r æ *
HEtU'EIl. D'EXPERIMENTATION MAGNÉTIQUE ET HYPNoTlQl E
a l ’usage des A m a te u rs , des Professionnels et des Gens du IVlonde
P a n F e r n a n d G IR O D

I.K O is « i. Mil El CI' CLCs C K A T M 'i : 1>K T ors US OUVRAGES DC MÊME OI'.NRE

E] n oi franco contre mandat nu bon de poste de 2 fr. adressé à M. le Directeur de la *<VIE MYSTERIEUSE »
1 7 4 , R u e S a in t -J a c q u e s P A R IS

05 octobre. 3 degre du signe zodiacal du Scorpion, : Pour ceux qui viennent au monde en ce jour, il est dit :
duige par la planète Mars. C’est la ouleur ROUGE qui Amour de la solitude. Taciturnite. Profondeur de
s’harmonise le mieux avec le signe et la planète. pensées.

Vient tir i'neaitre :

Les Rappels, les Trucs et les Fantaisies de la Mémoire


l\ t e le Professeur 1) A C K
Procedes méthodiques pour développer la mémoire, retenir facilement les noms, les dates et n'impor porte quel nom bre, se
divertir soi-mème et distraire une société sans aucun ellorl cérébral. Utile à tous, indispensable a cceux qui ont besoin
ou qui désirent faire montre d’une mémoire prodigieuse.
PHI Y F R A S I O. 2 FRASfs
a Librairie de la « Vie Mystérieuse 74, RUE SAINT-JACQUES PARIS
Quatrième Année N 9- 2.5 O c to b re 1912

J o u r n a l P o p u laire Illustré d e s S e ie n e e s P s y c h iq u e s et O eeultes

Etude des Forces Inconnues dans toutes leurs manifestations :


MAGNÉTISME HYPNOSE TÉLÉPATHIE SCIENCE ASTRALE
SUGGESTION SPIRITISME PSYCHOLOGIE
MÉDIUMNISME CLAIRVOYANCE
OCCULTISME RELIGION PHILOSOPHIE

LA QUINZAINE OCCULTE

¿à & ¿à

Notre collaborateur et ami, M. C. Poinsot, nous transmet son père lut mort à l'àge indiqué, et d'une chute de cheval...
l’anecdote suivante, bien faite pour frapper les esprits les Elle avait à peu près quarante-huit ans lorsqu’elle me ra­
plus prévenus contre les lois mystérieuses de la destinée. conta l’aventure et elle me faisait remarquer complaisam­
D’autant mieux que le héros est un ment qu'elle ne prévoyait guère un
homme de haute valeur intellectuelle trépas violent. Je Ja quittai à ce mo­
et morale, dégagé de tout préjugé, de ment-là pour quelques jours. Quinze
touie religion ; il s’agit en l'espèce du jours ne s’étalent pas écoulés que
maître écrivain HanRyner, récemment j'apprenais son décès ; elle venait
promu Prince des Conteurs Français, d’être broyée dans un accident de
et dont la probité et Ja gravité bien chemin de fer.
connues, rendent les paroles dignes de - Coïncidences ? interrogea M. C.
toute foi. Poinsot, profondément éprouvé. Eu
S’entretenant avec M. Poinsot de tout cas, vous n’avez nlus rien à
certains cas curieux de pressentiment, craindre pour vous-même.
Han Ryner lui raconte ceci : — La fatalité est retombée sur un
Sa mère, dit-il, lui conlia qu'un jour autre, repartit le philosophe. Car voici
on avait prédit au père de celle-ci qu'il le plus étrange de l’aventure. Il y a
mourrait vers quarante-huit ans d’une quelques années, à l’enterrement d’un
chute de cheval, que celui des enfants, ami, Léon Duvanchel, le poète picard,
ressemblant le nlus au grand’père bien connu, vint à moi et me tendant
mourrait de même vers quarante-huit les mains, s’écria : « Bonjour Quel-
ans d'un accident tragique, et qu’ainsi lien ! comment allez-vous ? » Je souris
de suite, périrait de mort violente l’en­ et lui aussi, de sa méDrise qu’il excusa
M. HAN RYN ER en disant : « Pardonnez-moi, c’est extra­
fant condensant en lui les traits fami­
Prince des Conteurs ordinaire comme vous lui ressemblez !»
liaux caractéristiques jusqu'à ce que le
mauvais sort retombe surune personne Or, Quellien, le poète breton bien
ressemblant à la victime désignée. connu, mourait peu après, entre 40 et 50 ans, écrasé par
— Ma mère, ajouta l’illustre auteur du Cinquième Evan­ une automobile !
gile, du Fils du Silence et des Paraboles cyniques, n'atta­ Sont-ce là de pures coïncidences ?
chant pas trop d’importance à ces prophéties, encore que Maurice de R usnack.
^ V v V v /v v

T r i b u n a l d ' a u - c l e l à

Il h u it plusieurs vies pour Puis passant à la seconde postulante :


l.^uro de n otre esp prit une
rit une « Que me veux-tu? demande le Souverain Maître...
unie « Kntroi* au ciel. Seigneur, pour achever auprès de nous ,
Gau. ce temps que vous donnez à l'infini.
« Qui cs-iu? Comment as-tu vécu? — Maître, j’étais
a l>rès celui-ci et Je but*doiV*10^ 6111* aU(,uci i,ous aspirons homme je fus bon fils, docile au sort que vous m’avez tracé,
c'est-à-dire « „V nous -i Uo« c \ n ? V1°,est le J)uim do ^ P u rt; attaché aux miens qui me regrettent, dévoué à mon pays
m ontons de lu te rre au ciel!. v Z V i n t ? 10 * ' aUtre’ ,,0US « qui m'érige une statue et sème mon nom à la postérité, éru-
dit de la science, cherchant la cause et l'effet de l’élément
dogm e le* dogm e r^^l]*StrSI11°' ■ Le spiritism e est un « qui vous enveloppe ; voulant tout savoir de la création, en
-Minn,:,;,,, J » S r . j y œ M P * “ - * » 10 » allant percer les nuages de l’inconnu, vers des régions
r-e st 1 ochelie
ïcheüe posée panai i. . hommes
lcs i.... . * « qui sont les vôtres, dans lesquelles je voulais pénétrer
Dieu... s qui aboutit à « sans mourir, mon corps s'est brisé d une chute... j'étais
« aviateur... j'ai appiis aux peuples à conquérir les mon-
v f f î & Z t & t ¡SXÆï. ......”*«> * >™ «« des sans mort d'hommes et je suis mort pour la science,
victime de mon amour pour cette vérité dont j'ai cher-
«< ché le dernier mot, sans en connaître le premier je l’a-
pcU la \e n t e , par 1 amour. «« voue ici... Pardonnez à ma fatuité en raison de mon
« aspiration, exaucez ma prière en faveur de ma dernière
II,.1.! <ri}tl'e. >1 faut être boa et s'ouvrir, ■< heure d'agonie qui fut cruelle et, longue comme une
aux aspirations de l'esprit mais de semou- <( expiation !...
ane •îÎÎpX| ï , ntinient? du (‘œur’ a PPrendre et aimer sont les Et le Seigneur d’ajouter :
V IA ne
\ie np suint
Qnffii pasqi"a lam
r a ,,ortent d'un Inondo a l'autre et une
e pour s'épanouir. « S’il t’a plu de franchir les espaces de mon empire pour
Alors je passe en revue les aspirants au ciel et j eu fais « changer de planète avant le temps, ce n'est pas moi qui
des ajournes avant des élus, les renvoyant à. la terre, « te J’attire l’ai commande, je t’en laisse la responsabilité...
connue des fruits verts, se mûrir au soleil de l’amour ou au « d’avoir vu les les
âmes, non les corps, lu es assez heureux
grandeurs de mon immensité que je cache. *
creuset de la science pur la douleur, par l'effort..., revivre « L’orgueil est l'écueil où tu devais sombrer...
après mourir !
C'est le chapelet caréné de nos vies qui fait la gamme « As-tu aimé ?
de nos mérites et l'épanouissement de nos facultés qui fait c prendre « Non ! dit Lime, je n’en ai pas eu le temps. Pour cojn-
de l ame, une étoile. l’amour il faut une âme mûre à la vie et je n’ai
Le spiritisme explique ces talents faits en naissant, ces « «pas trente ans. -^
• Alors, dit le Seigneur, tu n'as pas souffert.. r
génies éclos dès le jeune âge... Mozart compositeur à 7 « Un esprit seul a vécu et possède la surface bru
ans... Victor Hugo poète à dix-huit.
Quand ils ont repris corps ils avaient vécu plusieurs «« plein qui trompe sur ta valeur; mais ton cœur est vierge ci
d’ombre...
existences, ils étaient en haut de l'échelle et puis devant le
fatal problème de la mort, il est consolant, à défaut, de « «meTuqu’elle as connu par l’étendue de la science, l’enthousias-
l'exact de trouver l’espérance, et d'ajouter aux Heurs de '« foules, maisfaittu naître et l’admiration qui se dégage des
ignores le sentiment qui les résume et
la terre, l'immortelle du ciel. « blanchit i'âme l'une stoïque fierté, lorsqu'elle s’est trem-
Un jour au Paradis, englobée dans les brouillards de « pée aux flammes de l’amour...
l’Inconnu, une âme en peine, comme un point noir oscil­ « Tu fus accompli pour les hommes mais incomplet pour
lant d’unH uage à l'autre, sans trouver où se fixer, tandis « un Dieu, ton âme garde un côté sombre que les larmes du
que dans le même doute, deux âmes d'une demi-teinte « cœur, seules, peuvent illuminer...
frappaient eh vain à une porte close. « Va, retourne d’où tu viens, aime... et nous pourrons
Les âmes imploraient, lorsque d une éblouissante lu­ u nous comprendre ».
mière Dieu lui-même surgit sans qu’elles aient pu voir d où Et Dieu, s'adressant à la troisième âme qui. encouragée
venait l’apparition. , parce qu’elle venait d'entendre, ne doutait plus de son
(( Que veux-tu? » dit le Seigneur, en s adressant a la admission au ciel :
plus "sombre, qui comme un fruit abîmé tombé d’un ar­ <( Qui es-tu ? demanda le Tout Puissant ? —Je fus bon père
bre, roulait en rasant ce qu elle prenait pour des murs « de famille, j’ai aimé ma femme et les miens ; j'ai élevé
puisqu’elle ne pouvait les franchir. « mes enfants dans votre crainte ; j ’ai rempli mes devoirs
Seigneur dit l’âme qui ne savait mentir, puisqu elle était « envers vous tous, de mon mieux j'ai mené ma carrière
éclairée e t’pül'iait Ja ^flexion ses act*s, Seigneur, je <( jusqu’au bout ; ayant vécu en honnête homme, je suis
fus assez malheureux pour tuer mon semblable dans un « mort en brave sur le champ d’honneur — j'étais soldat !...
moment de haine, je fus assassin pour lui prendre son « Ma vie fut une ligne droite et longue selon que vous
bien et vivre..., je me suis repenti et les hommes mont ab « l’avez tracée et je l'ai parcourue jusqu’au bout au gré de
sont avant de m'envoyer à vous... . . ... n . ,,
.. r ’oninion des hommes ne prévaut pas ici, dit Dieu ... « mes eux semblables puisqe je fus distingué parmi eux, décoré
„ retire-toi de moi... Le repentir est bien, mais ne suffit pas <( par !
« J'ai connu pour les avoir éprouvés tous les sentiments
justice expie et nous verrons. « du cœur... ma famille en fait foi, avec leurs joies, leur
^ reprend le monstre, si vous voulez que j ex-
<( Se igné u i , i , x ia terre, recommencer la vie « bonheur et leurs revers de soucis.
: S r ^ e X ’ S ë r ! il y a * * V o l satisfaire votre « J’ai pardonné les offenses de l’envie et. comblé par
« l'aumône le vide nue fait à l’humanité, l'injuste misère...
“ C°va °dit Dieutrë t ^ ° m i n i ' par d'autres... c’est un soin >< J'ai rempli ma mission et je crois en avoir fini avec le
“ Va: ,i f « i aux hommes ne sachant que glorifier. • devoir, puisque j'ai donné nia vie pour ma patrie.
“ <lUt'raJfs 7épliqu- l'ànie, comment faire ? prends un corps « Bon. dit le Seigneur, je t’estime et t'honore comme tu
" M‘-, ’ ut le ‘seigneur, tu v trouveras deux béquilles « le mérites, mais ton Ame n'est pas parfaite encore, et
« u. naitie, n r tp r é e s t ainsi que vont les âmes sur la terre montre sur ses faces, l'une la lumière de mérite dont
" C m r n l îë rns oublié depuis la destruction du tien ». « tu te vantes, et l’autre, une ombre qui m'afflige...
«pin. 1 . 6JJ0
TRIBUNAL 'D'AU-DEI.A

'! .iUb U11 ,e*re accompli, sans doute, mais tu as une C’était par un temps sombre et froid, sans bruit quelque
* anie inachevée... il manque à tes lueurs, une flamme.. chose venait à pas de loup, près de Dieu surpris 'mi
« sois femme, et nous nous comprendrons... » demanda : « Qui donc est là ? Je vois une robe, serait-ce
C était par un jour calme... une douce brise imprégnait « une femme ?
les âmes qui, noyées de langueur, semblaient couler dans « Non, Seigneur, répond l’esprit, qui s’en vint à cet
ILtner... il n était que bruit d’ailes et de baisers... on au­ « appel... je fus homme sur terre et j'aspire à être ange au
rait (lit un souille: celui des papillons aspirant la rose., k ciel.
celui de 1amour effleurant les nymphes, lorsque Dieu, lui- « Ah ! dit le Seigneur, qui ne voyait que de l'ombre,
méme, avec 1apaisement du temps, dit à son ange sui­ « est-ce pour me tromper sur la valeur de ton cœur, que
vant : « tu as pris l'enveloppe d'une femme, car, à ton entour,
" Quel zéphir nous vient d’en bas? Quelle est cette âme « je vois des larmes versées et tu n'es pas méchant, de
‘ boî‘C('G d’ondes ou de fluides, dans la mélancolie ou di- « l'encre à tes mains et tu n'es pas savant, du sang à tes
" l'ait un sourire de femme ou le parfum d'une fleur?... « pieds et tu n’es pas assassin.
“ Seigneur, dit l’ange questionné, c'est une âme lymbée « Ton esprit est courbe et dur, borné d'erreurs, cepen-
« portée sur les nuages vaporeux de la lune, et qui se << dant tu es imbu de science !... tu est fermé comme une.
« teinte des lueurs dorées du soleil... tpie je distingue à « porte, concentré sur un texte, rappetissé à la hauteur
« peine, tant elle est nébuleuse, cernée de crépuscules et « des lettres ou des chiffres et tu n'es ni auteur, ni eomp-
< d'aubes... elle frise les éléments sans y toucher comme «< table... tu ne manies pas d’argent, certes, mais un livre
« elle effleura la vie sans y entrer... « que les hommes ont mis au lieu et place de l’Evangiïe,
(< L'eau la porte sans l’engloutir, l’air la berce sans la « hélas; et qu’ils intitulent, leur Code... et... l’Eternité
<■ froisser, le feu l'anime sans la brûler... la vie ne lui a « s’écourte!... Tu tiens des jugements qui disposent avant
« donné que l'espérance et la mort lui assure le ciel... « le mien, de la liberté des humains et statuent sur leur
<( Comme elle n’est, pas allée au fond des choses y puiser « vie !!! Mais tu chancelles et te troubles... je comprends!
«< l’amertume des déceptions, elle ne reflète que le beau « la loi sur laquelle tu t’appuyais sur terre, te manque ici,
■< côté des surfaces... elle est l’illusion illusoire... c’est une « où nous ne connaissons que le droit qui est divin.
« médaille sans revers... on dirait un rêve... le rêve du bon- « Il y a des ruines autour de toi... des morts sur toi et
■< heur que font les mortels et que réalisent les âmes... « tu es assis entre les tortures et les victimes, pres-
« Mais j'y songe, Seigneur, devant cet idéal qui n’a pas « qu'inconscient... serais-tu donc le bourreau?
« traversé l’idée, et ce nuage de poésie voilée, ce ne peut- « Seigneur, je fus juge !
« être qu'un poète de la terre qui traversa la planète d'en « Tu condamnais les hommes à mort? cria le Dieu du
« bas sans s'y arrêter pour venir ici ; un de ces esprits « ciel...
« qui glissent dans l’espace si près de nous que nous les « Oui. Seigneur, de par la loi humaine et dans l’inté-
« croyons des nôtres, et dont le corps est si abdiqué que « grité de ma conscience !
« nous le confondions avec nos âmes du ciel. « Mais le droit de mort est le mien!... tu avais le droit
« Seigneur, c’est ce poète qui passait autrefois, et qui « de grâce !
« demeure aujourd’hui las, sans doute, de n'avoir pas « Je vois des âmes en peine qui s'agitent près de toi, des
« trouvé faute de sonder, le but de la vie pour éteindre « tètes sans troncs qui grimacent à ta vue et tu veux per-
« l'erreur où il erre lui-même... « cer le bleu de mon firmament, avec le noir de ton élé-
« C’est un de ces esprits qui pleurent sans larmes, chan- « ment !
« tre de l'amour sans amante, croyant sans foi, prophète « Tu es une ombre en deuil qui fait ombre sur ta vie...
sans savoir qui demande pour lui-même l’accomplisse- « Sois esprit, puis âme avant de nous revoir...
« ment d'une promesse qu'il fit à autrui, en votre nom... le « Tu assumes de lourdes charges :
'< bonheur ! A ces créatures dont tu abrégeais le temps, j'avais
« Mais, dit le Seigneur, cette âme ne connaît pas la vie, « donné la vie pour expier, et de ton fait, elles ont dû
« si toujours tu l'a vue sur nos confins, entre les hommes « recommencer l’existence que tu leur tranchas avant le
« et nous, quittant une rive sans aboutir à l’autre ? — Sei- <( terme fixé... Tu n’es nas coupable, mais tu es respon-
« gneur, dit, l'âme flottante comme une vague, je demande « sable et je te plains.
« une place au paradis dont j’ai montré le chemin à tous « Tu vivras autant de vies que tu en as supprimées et
« par pitié pour ton ignorance, change de voie, sois
« en bas. « l'interprète des causes plutôt que de les trancher ; la loi
« Mais, fait le Seigneur, tu fus bien légère de ne pas « qui condamne ne vaut pas le sentiment qui implore...
« poser à terre... a chercher l’infini, tu n'as rien fini c'est « Au lieu de juger, vas plaider et si tu fus magistrat, sois
« la léthargie ce n’est pas la vie!... « avocat. »
« Tu as presque l’âme d’un oiseau mais tu n’en as pas Et le juge jugé pur le Juste avec tant de justesse s’en
« le cœur qui bâtit un nid... tu fis des œuvres, et pas d’en- revint à la terre.
« fant... tu n’as rien laissé que ton nom ! vas vivement Puis le Seigneur, pensif et triste, ajoute : « J’ai oublié
«< l'effacer, parce que les âmes sont anonymes, et retourne « de lui demandé son nom !
« à ta place où tu n’as rien mis pour la marquer ; c est « Seigneur, fit l’ange exécuteur, son nom. C'est la Jus-
« un vide à combler et puis il ne faut rien prendre a 1éter- « tice... mais elle Ta perdu depuis que les hommes l'ont
« nité même par la subtilité. Tu fus en l’air trop long- <( rendue. »
« temps, et puisque tu sais planer, debout maintenant,
« apprends à marcher, soit homme et viril enfin ! » G au.

Napoléon Ie1 apparut à sa mère salon du palais où elle s’é ta it retirée, en Corse ; c’é ta it le
G mai 1821.
Tout à coup, le valet de chambre annonce un v isiteur qui d é­
Dans « La femme d ’un diplom ate », ouvrage paru récemment sire voir Mme Bonaparte' seule et sur le champ, comme s'il ve­
en Angleterre, Mme F rag er nous conte le fa it (le l’apparition de n ait apporter des nouvelles de l'em pereur exilé ; Mme donne
Napoléon Ior à sa mère le jour de sa m ort ; eu voici la tra d u c ­ ordre qu’on le reçoive et aussitôt le visiteur est in tro d u it. Il est
tion : drapé dans un vaste m anteau, il porte su r la tê te un chapeau
Mme Lœtitia B onaparte — madame m ère - fut la d ernière a qui lui couvre les veux et la figure.
recevoir l’adieu de Napoléon à son d é p a rt pour Sainte-Holene. A ussitôt en tré dans l’ap p artem en t et le domestique é ta n t
A ses derniers mots : « Adieu, ma mère », elle répondit p ar ces sorti, l’homme soulève son chapeau, écarte son m anteau, m ontre
paroles, en italien : « Addio, figlio mio ! » Adieu mon fils. son visage. Mme B onaparte reconnaît Napoléon, son fils bien-
Paroles simples et sublimes d’une chrétienne qui donne rendez­ aimé ; elle pousse un cri d 'étonnem ent et de joie e t se précipite
vous a son enfant près de Dieu. Mme Bonaparte était prolon- pour le serrer su r son cœur. Elle croit que son en fan t s’est
dement croyante et adorait son fils. . . , échappe de Sainte-H élène e t qu’il vient lui dem ander asile avant
Six ans après, Mme Mère se tro u v a it, un m atin, dans le de p a rtir pour la France. Elle s'a rrê te soudain comme si une
• 6!) 1
LA V IE M Y S T E R IE U S E
*<»ree cio
v a n t c |Îe la rcg&rdv* a voi*V. J \ <llM‘UKM' : °t*lui qui so tien t dé­ il é ta it m ort depuis quelques heures lors de son apparition à
g rè v e m e n t « L e 5 m ai 1821. co loi r°iÿn-a ,,te 8ülwiniu: ^ h,i <!lt sa mère, dans sa maison, en Corse. 1
Trois dom estiques ont vu le fantôm e auprès de Mme Mère ; je
Paraît. '* ,Klsonnag‘’ se recule. soulève la portière, salue et dis- gardien de la maison, le valet de pied qui se te n a it dans le ves­
tibule et l’a u tre valet qui l'in tro d u isit près de Mme Bona­
P ré c ip ite*ï i <ir s ^ h f 1!al"on°*vors h d 'e sp rit, Mme Mère parte.
^ m a i s e e t i e pièce est vide * l>,0ce qui servait d ’an ticlm n - Aucun d’eux ne le v it so rtir (‘t s en aller, cependant tous
é ta ie n t à leur poste.
sa coutum e°« Où est*li'^visiteur tu?-n t -Ic va,et de cham bre selon Napoléon m ourut à six heures du soir, le 5 mai 1821, au mi­
t-ellc P St U Vlsltem <im vien t de se p résen ter » erie- lieu de cette grande tem pête qui ravagea Sainte-H élène, arra­
E xcellen tissin ie. M adam e M u-r. 1 i cha tous les arbres a u to u r de Longwood e t renversa des maisons.
h est so rti d 'ic i d e p u is <me V ii * r , Lllj(’ h* serviteur, personne Coïncidence curieuse : une tem pête épouvantable ravageait la
e t je n’ai p as q u itté la p ia c i d ep u is ° V1Sltour 1>rî‘s de VÜUS Corse, le 1-5 ao û t, au jo u r même de la naissance du grand empe­
reur.
de Te m p e r eu r a r ri va de^S ai n t e-Hédèiu?1.10 ,a ,,OUwIle * >« ^ P our lu traduction,
H. C. J.

71os J7oicitrices jugées par la Graphologie


Mme lo bai orme de Laroche est l une des plus connues «« Très artiste, ayant une juste compréhension du beau.
cle nos aviatrices. Nos lecteurs se souviennent encore de Serait indolente par nature ; mais sait se dominer.
la chute terrible qu elle lit au meeting de Heinis, où elle
« Se désespère facilement devant les obstacles.
« Beaucoup d’ordre, sans pourtant de méticulosité.
« Intuitive, et certainement spiritualiste.
« Caractère épicurien, ne dédaignant aucun des biens
de la vie, matériels et intellectuels.
«< Esprit naturellement synthétique, voit les choses de
haut, et serait encline à négliger les détails.

¿7 /

ù s

(Mit J ~
-y

Mn)c la Baronne de Laroche


Cliciic « M a d a m e e t Monsieur

n’échappa à la mort que par miracle. Grâce aux lignes


ci-jointes nous pouvons présenter à nos lecteurs, de façoi y- ✓ y s* "' /
y y
très intime, la jolie aviatrice.
Voici en effet ce que nous révèle son écriture :

¿È & B U tssi « î - r v « Aime à paraître dans le monde et à s'y imposer.


*< Bonnes relations avec sa famille. »
diplomate.
« Impatiente et égoïste. Professeur Dact

CONFEKENCES thèm e suivant Du Magnétisme au S pi­ bre, à la salle des A griculteurs de Fran-e,
rit ¡sine. 8, rue d ’A thènes, une conférence ayant
Cette conférence sera agrémentée do p o u r titr e s : Un Grand P ro jet, Le J)on\c»
3 rendra à Nancy, nombreuses projections. Celtique.
L a Conférence de M. Delanne sera sui­
vie d’une au dition musicale sur piano, Pa
le M. Gabriel Delanne fera, le 10 novem- le médium A ubert. E n tré e gratuite.
J K T K f Ä Ä »»«>•■"»
- 092 -
* * * * * * * * * * * * * * * * * *

X _i - A - V I S I O N

!.<• ciel, incendié (| uniques minutes auparavant îJfs splen- évoquait b* l'.assé, interrogeant d'un feil avide ces mu­
îN'Ijih du couchant, commençait. à se perdre 1r;nti*jrifîiit, railles, res pierres écroulées, toute cette vaste architec­
fl.'tns Iîi grisaille du crépuscule. Troupeaux dociles, des ture d’un siècle disparu comme s'il eût voulu, du profond
ni,llK4‘* échevelés s en allaient, vers le sud, H. la vieux ehâ île son cfeur que ries voix lin répondissent.
laau b’odal, découpé hui l’écran rouge fie l’horizon, appa- Hanté plus que de coutume, poussé par une force supé­
ra isma il, comme une masse gigantesque el, farouclie. rieure, il avait, ce soir la. cheminé jusqu'au château. Do
Comlaen de soirs déjà, liera'- Damb-rt. assistait, à ces pont-levis franchi, il était monté nu sommet fin donjon
atomes du soleil! Sur uuelque roche assis, il restait rie par l’escalier en spirale. Des étoiles veilleuses mystiques
longues lieu les a méditer au pied du manoir montrant, brillaient flans le ciel la Jun * balançait son croissant
non sans orgueil scs murailles évent rées, ses tours décou- d'argent au-dessus fies grands ormes la terre sommeil­
ronnees, ses portes disjointes. Bâti an sommet, d’un miy lait.
chauve, le castel demeurait comme une menace fin Basse I.ené Dambert rêvait. Il revoyait les siècles farouches
sur I Avenir. V aincu, il osait r -lever la tête tel un aigle défiler devant ses yeux. Do n’étaient pas les appareils
foudroyé prêt a tomh-r a pie dans les torrent <pii lavait, fîamljpyants des guerriers sous leurs armures neuves ; les
ses hases ha Isa tiques. fêles magniliqups données aux jours de réjouissances ; les
I ne horrifiante légende s’attachait à son nom. Dans le, escortes splendides où les épées damasquinées jetaient leur
pays, transmise, de génération en génération, elle glaçait éclat sur les baudriers de cuir, qui exaltaient son imagina­
dVIÏroi petits enfants et vieillards, durant les rudes soirs tion ; c’étaient, au contraire, les misères des manants, les
d’hiver quand tombe la neige en rafales aveuglantes sur souffrances fies captifs, les cris des faibles, les douleurs de
les tourelles disloquées et u • gémit le vent à, travers les toute une humanité asservie.
fenêtres a meneaux. Des fîmes de tous les malheureux tués Du chant béni monta de ses lèvres :
en ce lieu sinistre se dressaient, disait-on, chaque nuit, O vous Jes grands morts obscurs qui dormez sous
folles d’épouvante, et dansaient des sarabandes effrénées. ces ruines, soyei mes frères.
Des oubliettes s'ouvraient comme un abîme dantesque d’où Soudain des voix s'élevèrent, non hurlant des tristesses
montaient des visions infernales, hurlant leur désespoir à désdantes, mais chantant une prière. Kt une forme
la face du ciel indifférent. blanche au profil de médaille apparut vêtue de lumière.
Oh ! que de souffrances ! que de pleurs, que de gémisse­ Mlle s’approcha de Hené Dambert qui l’accueillit sans
ments, ces coins maudits avaient entendus et répétés : crainte.
Quelle tristesse planait sur cette sorte de Calvaire que
visitaient les corbeaux comme jadis, aux soirs de bataille, — Kcoutf lui dit la Vision. Je suis l’aînée des enfants de
quand pour leur Seigneur et, maître mourraient, les Mercfeur. Pour avoir prêché la révolte aux vilains, je
manants par milliers ! De hideux suzerain de Memcur, fus précipitée dans l'oubliette que tu aperçois là bas, der­
ouvrier de cette hécatombe humaine, reposait dans la rière la tour des Hordes. Des esprits ont voulu que je sur­
crypte de la chapelle où, dérision amère, un Christ de bois vive éternellement en ces lieux pour anathématiser le
sculpté étendait ses liras aux mains clouées dans une atti­ moyen âge. Depuis, la conscience Humaine s'est libérée
tude fie miséricorde. fl u joug fies puissants et la Vérité a passé dans le ciel
Depuis plusieurs années, l'ené Damberf cultivait les comme une aube fie joie. De plus en plus la Douté grandit
sciences occultes. Chercheur de vérité et d'idéal, épris des sijr la terre. Je prévois flans les siècles prochains une
forces mystérieuscs de l'An delà, seul parmi tous les gens humanité qui, dégagée do ses préjugés et, de ses haines,
du v o i l a g e , il riait de cette superstitieuse légende, et répon­ viendra vers ces mêmes sommets que les châteaux souil­
dait a qui voulait l'interroger que jamais les âmes des ler.mt pour se l’approcher île la Clarté, de la Beauté et du
malheureux ne devaient faire peur. Au contraire, la mort Rêve.
transmettait aux vivants qui en devenaient ainsi les fidèles Hené Lambert s’était aproché d'elle. Sans mièvrerie ni
dépositaires, un patrimoine de souvenirs fait de travail, fausse liante la Vision se laissa prendre à la taille ; et,
de noblesse et de grandeur. Kt nour obtenir des conver­ h* regardant de ses grands yeux magiques :
sions, pour établir autour de lui un fover de la religion Crois-tu donc que dans nos temps de fer, nous n’avons
nouvelle qu’il préconisait avec une foi d'apôtre. pour faire pas compris la noblesse de la vie? reprit-elle. A la place
comprendre à ces foules obstinées h relation directe exis­ où tu es, comme .j*aimais par les nuits tièdes, à contem­
tant entre elles et. celles du V’ siècle, c'est-à-dire la com­ pler l’horizon plein d'ombre ! D'amour chantait en mon
munauté d’aspirations dans le progrès, la justice, la cfcur. Mais pouvais-je aimer quand tant de martyrs ago­
liberté l’amour, il accomplissait chaque soir un pieuv nisaient autour de moi.
pèlerinage vers ces hauteurs troublantes où demeurait Captivé, séduit, fasciné par son langage si pur et sa
l'esprit des ancêtres morts. Dà, il écoutait la musique déli­ beauté enchanteresse, Hené Dambert avait lentement
cieuse des hymnes éparses dans la nature. Au loin, sur la approché ses lèvres des siennes. Mais avant qu'il eut
route eontoiini'Tif le firme de la montaptne les grands effleure la bouche au sourire inviolé, la Vision disparaissait
bo*ufs traînaient du même pas tranquille les chars Chartres comme un songe, tandis que des lumières étranges tom­
de «erhes d'or. Alors, tandis que disparaissaient les der­ baient îles étoiles.
nière êtres vivants dans le vallon silencieux, Hené Lambert Emile Doitf.t.

Fantôm e» L u m in eu x (l)
Par M. BORGNÏS

Prie fois ses visites terminées, il ne disparaît pas comme mou\omerits de tête, comme quoiqu'un dérangé dans son
les autres, il se dirige du côté du cabinet du médium, en­ sommeil. Ceci était, pour donner au public une’belle preuve
trouvre les rideaux, et de son écran lumineux éclaire le de matérialisation. 1
médium ; puis il le frappe plusieurs fois sur la tête avec Du noir de haute taille sortit peu après du cabinet du
l’écran et assez fortement pour que ce dernier fasse des médium ; il se présenta à nous dans un costume hindou
magnifique, son grand manteau ouvert. Il était coiffé d’une
Voir le* »« gg( sorto de turbali surmonté d’une aigrette. 11 nous examina
— 603
I.A 7' I E M Y S T E R I E U S E

«i-aiidcui-et d" (Véd^áV'puí" ijlllll!7 C0lrk' 111,1 111 vante. Sa figure était hideuse. G était une vision d'horreur
La tète et les veux étaient réguliers, mais les lèvres étaient
1 d’une grosseur démesurée et sanguinolentes, entrouvertes
rliu m c n s ê n ib l.' < h m O e c .íl) iñ e " K’,,' l‘K‘'" ' " " u lo u k> " lé'
elles laissaient voir à la place de la bouche un trou béant
; et noirâtre. Le menton était une forme indéfinie. Chacun
reculait épouvanté. J'essayai pour mon compte personnel
••HiRieuse
resteÎRieuse de ^i>21“ans
X
*m mii:«,. i l ? e ‘ecn\
" w1 11?on.
0ë 1ie ,n ^ ‘' II’l
I-11.4
1‘" nousn r i , iest
0 V tros " fidèle,
"" et de supporter stoïquement cette vue, je ne le pus. Il disparut
que séance I orMiuVlln T V " ,i nne 011 &‘4 d'heure à clu- assez vivement à la grande satisfaction de tous. Après son
annoncée vm-n» ° (!01 V01,lir’ sa présence nous est départ chacun échangeait ses impressions au sujet de cette
figure et (Invi-Tt V- ,N¡ °UX ot frais (lui nous passe sur la fâcheuse apparition, quand apparut la dominicaine qui
I/écrui osts^ ni . !°nt<)l »KnJuîl,é «Tun* façon exquis nous édifia sur son compte, en nous expliquant que c'était
¿¡Î"ît?SK?.1^ e) V loucei,l0nlI ^ Ierre, et notre chère sœur un Esprit qui s'était trop précipité à nous apparaître, sa
t Vtions auVn nî., T1“ Aé,UM'a b ’ 0,10 nous adresse ses salu- matérialisation était incomplète.
our e t la sqnofi / °U le i ,onde réP«nd : puis elle fait le Nous eûmes finalement à cette séance la visite de notre
persones. té °U S a m ta n t ot ‘- n e dos jeune sœur, elle s'annonça, fut aimable, gracieuse, avec
tout les assistants comme d'habitude, mais je dois dire, en
Elle adresse des compliments, engage à la piété ot à la ce qui me concerne, que mes relations personnelles avec
;rnae cause toilettes avec les damesflos félicVte de leurs cette jeune personne depuis plus de trois ans que nous nous
n?' S; Sinforme dos genres de dentelles et de* leurs connaissons, deviennent de plus en plus étroites. Au début
Tv T / °'' !‘ec?mmenco ses visites et ses conversations, nous nous saluâmes en échangeant, des phrases de bienve­
tvient aupies des personnes <|ui désirent la revoir et qui nue, plus tard, en me donnant des fleurs, elle m'honora à
iappellent et nous annonce finalement son départ; alors chaque visite de caresses sur la tète et sur les joues et nie
ce sont clés bonjours interminables, des souhaits mutuels et témoigna une bonne amitié ; à cette séance, je lui ai de­
partant véritablement du cœur des assistants. mandé de l'embrasser, elle s'avança pour me donner satis­
Pendant ces longues visites, nous sommes parfois dis­ faction, mais retenue par un sentiment de dignité elle se
traits par le bruit ou les conversations que font ensemble recula à temps, porta sa main à ma bouche et l’y laissa.
les esprits déjà apparus et qui n’ont pas quitté la pièce, car J'en profitai pour la baiser respectueusement et longue­
pour bien nous le prouver, nous sentons des attouchements ment. Elle me prodigua encore de douces caresses, plus ac­
sur les jambes, les bras, la figure, la tète, bien heureux centuées que les précédentes en murmurant des compli­
encore lorsque ce malin de clown ou l'un de ses camarades ments si affectueux en ma faveur que la modestie m’em­
ne se permettent pas de nous tirer trop fortement les che­ pêche de les répéter. En somme, nous obtenons par séance
veux. de 8 à 10 apparitions. Les apparitions sont matérialisées
Il arrive quelquefois que notre chère petite sœur revi ait absolument comme des êtres naturels et font craquer le
nous voir, elle prend vraiment plaisir à se montrer à lions, parquet de leur poids quand elles marchent. Elles sont gé­
elle lève ses bras pour que nous puissions bien les aperce­ néralement vêtues de voiles blancs, je n'en ai jamais vues
voir à travers l'étoffe de gaze dont elle est habillée. Elle en pantalon ou redingote. Cependant, celles qui par leur
rajuste sa chevelure brune sous son voile blanc. Son cos­ dignité, portaient de riches costumes ou habillements spé­
tume quoique blanc a l’aspect d'un costume religieux. ciaux apparaissent avec les mêmes costumes tels que les
Presque toujours elle nous fait une distribution de fleurs ; fakirs, les chefs indiens, les religieux, etc.
nous connaissons son nom et le couvent qu'elle habitait Lue chose curieuse se produit pendant les apparitions :
lorsqu’elle était sur la terre. quand par hasard une personne a peur, l’apparition qui a
Nombreuses, sont les matérialisations que je vis encore, commencé ses visites par le premier assistant, s’éloigne de
mais je fus particulièrement impressionné par les dernières cette personne au moment où elle doit passer devant elle et
apparitions qui eurent lieu le G novembre 1911. revient ensuite à la personne suivante, pour continuer à se
A cette soirée, en dehors de nos apparitions habituelles, montrer.
nous eûmes colle de Mesmer, celui que l'on considère Les disparitions des esprits sont quelquefois très cu­
comme le fondateur du magnétisme ; je fus spécialement rieuses ; les uns retournent dans le cabinet du médium, les
favorisé, il s’avança vers moi. Je ne le connaissais pas autres disparaissent simplement, d’autres s’affalent sur le
physiquement, ce sont mes voisins qui l'ont reconnu et plancher comme s’ils fondaient littéralement, d’autres enfin
questionné ; il répondit qu'il était bien Mesmer. Je l'ai paraissent s’en aller par le plafond ; dans ce cas ils empor­
reconnu bailleurs par la suite en recherchant son portrait. tent avec eux l’écran lumineux, mais celui-ci, se heurtant
Je lui présentai mes hommages d'admirateur et d'élève dé­ au plafond de la pièce qu’il ne peut traverser, tombe à
voué, il y fut très sensible, me remercia, me salua à plu­ terre.
sieurs reprises et disparut, Je ne m’étendrai pas sur les autres manières de se mettre
J’étais placé à cette séance entre deux dames ; celle de en rapport avec les Esprits, car les matérialisations par
gauche eut le bonheur de recevoir la visite de son fils, abso- 1intermédiaire des médiums laissent bien loin derrière elles
fument comme à son état naturel. C’est un jeune homme tué les tables tournantes et autres «accessoires, les apparitions
dernièrement comme aviateur par un «accident d aéroplane. naturelles non provoquées, les incarnations, etc..., cepen­
Ço mère vaincue par l'émotion pleurait a chaudes lamies. dant j attirerai l’attention des savants spirites sur la demi-
Le jeune homme pleurait et sanglotait. Il demanda pardon matérialisation. J’ai vu un médium prendre pendant quel­
Sa mère de sa désobéissance, car il s était fait aviateui ques instants seulement la forme et la figure d’un autre
contre sa volonté. Sa mère lui répondit : Oh ! oui je to par­ individu. Le médium reprend presqu’aussitôt sa forme na­
donne mon cher enfant, et je te bénis. Sois donc heureux turelle ; on se demande quelquefois dans ce cas si l’on n'est
Alors il indiqua à sa mère une cachette ou il avait resseiié pas le jouet d'une hallucination.
es et . es de su fiancée en lui donnant des instructions a ce Après les séances, un travail important et délicat s’im­
iujrh Cette scène extrêmement touchante a ému tous les pose, il consiste à réveiller le médium ; celui-ci est froid, les
membres généralement raidis, la figure fortement contrne-
tee, il re\ ient a lui après une demie-heure de passes spé­
ciales pour la circonstance et de dégagement.
serv锫?/son mari le meilleur souvenir, après 17 ans d’union On remarquera, que dans ma narration, je n'ai nomme
personne, ce récit étant fait simplement dans le but de don-
parfaite paraît-il. {f n , ¡ tomber le carton lu- nei a tous un aperçu des phénomènes spirites. Je les ai tou-5
r'orsqU U(ë r ^ Psâns shnâëiéter de l’endroit où il tombe, vus et ie\ us un grand nombre de fois et toujours en compo*
n i m e u v .e j e n e ^ . ^ dj à apparaître, il n gnie dune douzaine de personnes qui les ont vus tout
Lorsqu
niasse un , " VJ
le carton L l/e
là où s t tombé.'; ^Noushomme
il e.^on_e vîmes te carton se
apparut et comme mot.
Après cela, la principale chose restant à faire était de
relever en projetant n eon,mença à se présenter à prendre la peine de les publier. Inutile que je garantisse
chaque personne,^mais ce fut pour chacune un sujet d épou- leur rigoureuse authenticité, je suis même resté au-dessous
69* -
l'A ^ T O MES L UMIN E l A
de la \ él ite afin d éviter d être taxé d'exagération. .1 \cu>e Celui-ci est un être ayant le don de s’extérioriser et de
d avance tout mciedulc, ces choses sont si merveilleux produire à lui seul, une telle quantité de fluides, que le-
que pour bien y croire il faut les avoir vues, c- qui est brin espiits s'en emparent et s'en servent instantanément pour
diflinlrs car <>s séances ne peuvent avoir lin qu'en p'ùit pn mire une buine et se montrer. Il faut donc des e s p r its et
comité, et les bons spirites sont assez rares. des fluides.
Plus iai ‘s encore s«>ni les médiums à matérialisations. Les esprits ne manquent pas, ils sont légions, il y ui a
Ou mi tromer Aussitôt qu’on en découvre un, on compose pai tout. Les médiums visuels peuvent d’ailleurs ri consta­
de Mille un volume relatant ses app «citions. ter.
1*1us noiîiln eux sont les médiums visuels, tactiles, audi- Quant aux fluides, si le premi;:r sujet venu ne peut en
til", écii\ain>, dessinateurs, a incai nations, à effets physi­ fournir la quantité néces~ iii , en «xtérioiriant un certain
q u e etc., ote... mais a matérialisation complète, presque nombie de sujets endormis m piéalable, par les moyens
intiou\aides, et pourtant ce sont surtout ceux-là «pii per­ magnétiques, on doit pouvoii ai river à en rassembler une
mettront au spiritisme d’ètre connu «*t répandu. masse compacte, que Ir spirite mettrait ensuite dans les
yin* laut-il conclure de la production de tous ces pliéno- conditions voulues a la disposition «les esprits attirés
infiies . voici mon avis. Tout spirite devrait commencer par d'avance par la préparation classique de toute soirée spi
I etu I du magnétisme en s’appliquant spécialement a con­ rite.
naît ro le dédoublement des sujets, ainsi que la force et la Il est plus que certain qu'on doit obtenir quelque chose
production des fluides des sujets extériorisés. par ces moyens.
Puis lorsqu il aura trouvé un médium à matérialisation Y aurait-il rien de plus beau, que de pouvoir à volonté,
lien ne lui sera plus facile d’obtenir, en qualité de bon pour ainsi dire, produite de*" apparitions «ve" lesquelles
guide, tous les phénomènes des apparitions. Cela, je le ré­ on pourrait converser longuement, avoir d?s nouvelles des
pète, devient la chose la plus facile du monde. chers disparus, connaître d'elles ce qui se passe dans lus­
Dois-je rester maintenant en si beau chemin et continuer tral, etc... ce qui serait une grande consolation pour tous
a recheichei, et ii contempler de nouvelles apparitions avec ici-bas, surtout si l'on a la conviction certaine «pie la mort
le concours l’un médium. Cela comme toute chose devient n’est simplement que ri changement de notre existence ac­
fastidieux à force d'être vu. tuelle pour une nouvelle beaucoup plus agréable.
On doit pouvoir, d’après la forme et la production des C’est ce que je vais tenter, et si j<* réussis dans mes expé­
fluides, aj river à obtenir des apparitions sans le concours riences, je me rései\e de i «ire un récit plus intéressant que
d'un médium. celui-ci. F in. M. Borgnis.

S i g n e s d u Z o d i a q u e ,1!
Le Sagittaire
Nous avons commence l'étude des douze signes /odia- époque, et dans notre latitude, symbolise le commence­
ment de l’année.
L'explication du signe du Sagittaire terminera donc la
série.
Comme chacun sait, le Sagittaire est représenté par un
être hybride moitié homme et moitié cheval, qui tient un
Arc bandé, et se dispose à lancer sa flèche.
La mythologie prétend «pie ce Symbolisme étrange est
celui du Centaure Chirou, le gouverneur d'Hercule et
d’Achille.
La Flèche (en latin Sagetta), est le symbole de tout ce
qui fend l'espace avec rapidité, de tout ce qui va rite,
depuis la pensée jusques aux projectiles modernes.
Après la Lumière, la pennée est, e._ off''C ce qui se meut
avec la plus grande rapidité : mais, qui dit pensée, dit
paroles ou actes. Toute pensée non traduite en acte est
une pensée stérile. Donc, par une sorte d'inversion «pie l’on
«•encontre toujours en passant du plan spirituel au plan
matériel, il se trouve que le Sagittaire qui symbolise en
nous la pensée, principe des actes, se trouve être, sur le
plan matériel, le signe final et terminatif : on peut même
supporter «iu’il représente l’envol de l'ànie sur les plans
astraux, à la désincarnation de l'individu.
Du reste, la flèche est une arme homicide : il en est de
même des mauvaises pensées : subjectives, elles nous inci­
dent à mal faire et nous blessent lame; objectives, elles
créent, ou la prévention ou la calomnie, qui blessent le
prochain et peuvent même tuer sa réputation.
Comme signe de grande vitesse, le Sagittaire svmbolise
lonc tous les auxiliaires que l'humanité emploie, soit pour
transmettre au loin sa pensée (comme la télégraphie avec
ou sans fll , ou pour se transporter rapidement elle-même
d’un point à un autre, depuis l’emploi des quadrupèdes
agiles, jusque à celui de nos merveilleux aéroplanes.
Mais ces moyens rapides peuvent produire aussi des
accidents : tout engin de vitesse peut causer la mort de
celui qui s’en sert, comme si l ame des victimes voulait
alors un tremplin matériel pour s’élancer dans l lnflni.
Le Sagittaire est aussi le symbole de l’Electricité dont
les trois modes mystérieux sont : VEnerqie, la Chaleur et
lu Lumière ; lesquels, montés d’une octave, donnent : te
Courage, la Véhémence et l'Intuition.
LA 'VIE MYSTERIEUSE

svmhnnlleiUr du Sr^ ittaire lu» vient (l'Ariès, le Bélier, qui turelleinent, soit « f r i n i r e co qui est déjà, soit à. inveri-
symbolise lu vie animale et nos instincts. ter ce oui n'est pas encore.
Lit Lumière provient du Lion zodiacal, symbole de Pour pou que la planète Saturne leur accorde la persé­
i Amour radieux, de la confiance sans borne, dii sentiment vérance et que la L une, bien disposée sur 1Horoscope,
altruiste. leur donne de l i n , agination, a l o r s ,1s innoveront dans le
ience ; et Darne Nature, qui aime ceux
CuS ,dei!x extrêmes, — l’égoïsme brutal et l’al-
absolu le Sagittaire-protée joue, tantôt le rôle de
médiateur tantôt celui d'incitateur, car, s’il est la pensée
<iui stimule, il est aussi parfois la réflexion qui pèse et
qui mesure.
L Astrologie lui donne comme planète, Jupiter; à notre en comparaison de celles que 1Avenir nous resei ve
Humble avis, Mercure lui serait beaucoup plus adéquat, Est-ce à dire pourtant que le sujet sera heureux?
car tous les deux, planète et signe, sont la fidèle expres­ Oui, comme satisfaction d’amour-propre ; mais, comme
sion du \ erbe ; tous deux sont les précurseurs de l'action l’a dit un Poète : .
par la pensée et la parole qu’ils représentent : tous deux « Toute idée est mortelle a son premier apôtie. »
enfin, sont des messagers rapides, des transmetteurs de Les couronnes que l'humanité pose sur le fiont de ceux
forces entre deux plans, spirituels, on entre deux pôles de ses fils très méritants, sont plus souvent composées
materiels. l’Immortelles que de fouilles de Laurier !
Lest donc bien le Sagittaire qui, sur un horoscope, sym­ Le signe du Sagittaire incite toujours a des voyage fré­
bolisera la pensée active, la curiosité, la soif de savoir, de quents, à des changements de pays, mais s il confèio aux
connaître, de pénétrer, d’approfondir l’inconnu ; il est sujets nés sous son influence d’assez belles chances de for­
l’esprit de recherches, le point de départ de toutes les dé­ tune et de réputation sociale, en revanche, il nialéficie
couvertes scientifiques et la clé du progrès. leur vie privée par dos fatalités inattendues, et aussi par
Il est le Génie qui trouve et l’intelligence qui applique des tristesses nerveuses déprimantes.
utilement : c’est lui qui renseigne exactement sur les apti­ Leurs nuits sont souvent mauvaises : on dort mal quand
tudes innées et sur la vraie vocation d’un enfant parce le cerveau est trop surmené.
qu’il est le symbole de nos facultés intellectuelles, en Le mariage leur sera cependant favorable, et ils épouse­
même temps que la base de notre réussite mondaine. ront souvent une fille-mère. Peux unions (ou mariages),
Oui. la Flèche est une arme : mais comme l’existence es* sont inscrits dans leur destinée.
un combat permanent, une lutte sans trêve ni merci, c’est Leur remède souverain sera l’Electricité.
la Sagetta qui représente nos armes sociales, l’intelligence La couleur qu’ils préfèrent est celle de l’orange mûre ;
et le savoir-faire, puis aussi le désir que nous avons do et la gemme, qu’ils doivent porter de préférence est la to­
nous instruire, soit en lisant dans les livres : soit en lisant paze brûlée.
en nous même le grand Livre mystérieux où se trouvent L'Estomac sera le côté faible de leur organisme.
inscrits les connaissances que nous avons acquises du­ Cependant, s'ils ne se livrent à aucun excès, ils arrive­
rant nos existences antérieures. ront à un âge très avancé, de par la somme énorme d’élec-
Les sujets régis par ce signe zodiacal étrange seront tricté qui est en eux.
donc, presque toujours, des chercheurs et des trouveurs Or, l’électricité est l’une des formes de la Vie.
doués d’une intuition merveilleuse ; ils seront incités, na- F IX D r E f.y S tar .

P h é n o m è n e s P h y s iq u e s fou t le monde se ten ait les mains, pour


faire la chaîne. Presque tous les assis­
b C lan [JUI uj ua.ua m DOUCne
d ’une deuxièm e personne.
san s e c m Ç aefe ta n ts o n t été touché soit su r les mains,
soit au visage. Trois fois j ’ai déposé le m ien su r la ta ­
ble, p ré v e n a n t que je rom pais la chaîne
ehtez. p mes V a l l é e Un gazouillis d ’oiseaux é ta it perçu de m om entaném ent, e t tro is fois il m'a été
tem ps à au tre. ra p p o rté e n tre mes lèvres.
Des b ru its trè s accentués o n t eu lieu Le second fa it est assez caractéristique
dans la cheminée qui é ta it fermée, p a r un e t a ra p p o rt à 1 a rtic le que vous avez fait
tab lier en l'or, ainsi que dans d ifférents su r une p a rtic u la rité de mes m ains, que
Monsieur le Rédacteur en Chef de end ro its de la cham bre. Des g o uttelettes vous avez gravées d a n s la « Vie Mysté­
la « Vie Mystérieuse », d ’eau sont tombées sur la figure de d if­ rieuse » du 10 av ril d e rn ie r.
férentes personnes.
Le sam edi 28 septem bre, j ’ai assisté à C’e t a rtic le p a rla it de m orsures que
L’E sp rit d irecteu r de cette manœuvre .1 avais reçues aux m ains d an s ma der-
une séance sp irite chez Mmes Vallée, en nous a d it ensuite ^ a r la m édium nité de
présence de v in g t personnes. Mlle Suzanne Vallée, qu’il y av ait trop ° V stei!ce j ’exerçais la profes­
de fluides d isp arate s, qu’il n ’a v a it pu h a r­ sion de d o m p teu r d ’a n im au x féroces, dans
A près un th é offert gracieusem ent,
comme d ’habitude, on a é te in t l’électri­ moniser à sa convenance ; et que pour à l’a u tn ? 6™6 ^ 36 conduisais d ’une ville
c ité e t voici quelques-uns des phénomènes év iter une telle tem pête, il fallait qu’il
rem arquables qui o n t eu lieu. y e u t moins do monde aux séances. mc connaissaient
Allan Ivardec qui reste to u jo u rs le Xhitoii aiein t reve^e ? à diverses époques,
U ne m andoline s’est élevée en l’a ir et • d etails, d e mon existence précédente.
s’est mise à jo u er, s’ab aissan t et s’élevant grand législateur, a écrit dans ses livres,
a lte rn a tiv e m e n t e t se p rom enant dans qui serviront de loi bien longtemps encore, « n de la séance, des coups
to u te les p a rtie s de la salle ; puis, sur qu’une séance ne dev ait pas com pter plus j. raPPes d an s la cheminée, signi-
n o tre dem ande, a lla n t donner des coups de d ix à douze personnes.
il a é ti / r ^sl>ri^ v o u laien t p arler et
au plafond et rev en an t toucher la tê te de .Te dois m ain ten an t rap p o rte r deux faits H a ete d icte les m ots su iv a n ts :
certain s d ’e n tre nous. qui me sont p articuliers.
Th?r?onetl <lompteur» hercule belluaire.
L’e sp rit qui la m an iait a dem andé en­ J ’avais ap p o rté doux anneaux de ri­
su ite, p a r 1‘abécédaire h abituel, un chant deau, en bois plein, c’est-à-dire sans au­
qu’il a désigné à Mlle S uzanne, e t qu’il a cune su tu re, d an s l’inten tio n de dem ander eJ?°*ll.Va^ p as m ieux d éterm in er en
accom pagne. aux esp rits de les faire p é n étrer l’un dans ^rofp«î«ir!i!0tS' n Vv ls . d e Li sig n atu re, la
l’a u tre , ce qui est la d ém atérialisation et J S iquf 111 a v a ie n t a ttrib u é les trois
D eux m orceaux de sucre o n t été proje­ la reconstitution de la m atière. r in tin f in ^ 011^ Vlells d e p a rle r, ainsi que
tés en l’a ir, p ro d u isan t de fortes phospho­ Saïh « n ? d p . v o tre chirom ancien F p ta
rescences et même des éclairs lum ineux, Ces anneaux é ta ie n t su r la table d'expé­ ‘ ’ r +a ' a ,t ‘fi1,ali fié m orsures d'ani-
q u ’un ê tr e v iv a n t ne p o u rra it faire. riences. m ains S *rous d a v a it vus d an s mes
Des coups de poing sonores ont. été L’un a été p o rté su r mes lèvres, e t je *
frap p és su r la table a u to u r de laquelle l'ai pris dans ma bouche en même tem ps ,
Commandant, D ahqet.
— fc»G -
X -i’ - A - p p e l ¿ L u . F a n t ô m e
ROMAN OCCULTE
Par leComte LÉONCE L A R M A N D /E

— J’obéirais, prononça le spectre. Us s'habillèrent ensuite vivement et s’en allèrent déjeuner


Tu parles toujours au futur. dans un restaurant à la mode à l’heure où il devait etre le
- J’obéirai, répéta l’ombre. plus fréquenté. Us mangèrent et burent considérablement,
— Netzah, tu m’entends. puis se firent conduire au Bois et s y promenèrent silen­
— Oui. cieusement jusqu’à l’entrée de la nuit. Us dînèrent îapide-
Nous sommes très fatigués, nous allons dormir auprès ment et sommairement dans un bouillon populaire, et se
de toi. Je t’adjure non seulement de ne point t’échapper de rendirent au théâtre du Palais-Royal pour s’ingérer sans
lues mains, mais de perfectionner toutes tes performances doute une vaste dose de gaîté et de bonne humeur. Chesed
humaines afin que nous ne perdions point le temps que observa tout à coup. . .
nous allons consacrer à un repos nécessaire. Les deux opé­ _ Savez-vous, maître, comment il faudrait terminer logi­
rateurs s’assirent chacun dans un fauteuil. quement cette grande journée de récréation et de bambo­
Ils dormirent profondément jusqu'à la pointe du jour. ches... vous ne savez pas ?
Chesed fut réveillé en sursaut sous un attouchement du — Parle mon ami.
spectre. Par une excursion à Montmartre.
— Maître... Maître. — Ilein ! tu n’es guère pressé de retourner au labora­
Yesod surgit. toire. Si nous faisions la course impure que tu parais dési­
La fausse Netzah était debout. rer, nous perdrions pour longtemps toute action sur nos
Et elle prononça ces paroles d’une voix haute et claire : fluides, nous nous trouverions inertes et désarmés devant
— Vous devez être contents l'un et l’autre, car c’est moi la grande demoiselle qui doit nous attendre là-bas. Rien ne
qui vous ai réveillés. détruit et ne dissout la force de projection astrale comme
— Je te suggère, dit précipitamment. Yesod, de ne com­ la débauche vulgaire. Retiens bien cela pour ta gouverne.
prendre que les seules paroles que nous t’adresserons et. de Et maintenant, jeune fiancé des ombres, montons en voi­
n’entendre même pas les conversations que Chesed et moi ture et marchons rapidement vers la victoire hermétique
pourrons avoir en ta présence. qui nous attend.
Le spectre fit un signe de tête. Le fiacre pris par les occultistes s’abattit à l’angle de la
— Netzah, commanda Yesod, tu vas demeurer en ce labo­ rue Montpensier et du Théâtre-Français. Nul accident de
ratoire. Tu ne vas point quitter la place que tu occupes en personne ne se produisit, mais le cheval dans sa chute
cet instant. Nous allons quant à nous, nous priver pendant écrasa un chat qui à cette heure tardive s'était aventuré
quelques heures de ta présence. Surtout ne bouge pas et ne sur la chaussée.
te modifie que pour te parachever. — Quelle consommation de félins ! ce borna à dire Yresod,
îandis que Chesed était repris de terreurs vagues. Les sa­
VIII vants ne purent se faire accepter par une deuxième voiture
malgré leurs offres de pourboires sérieux.
Yesod et Chesed sortirent du laboratoire infernal après — Eh bien ! sur nos jambes alors, acquiesça Yesod, il est
avoir éteint les lampes et fermèrent la porte à double tour. oizarre que toute la création ait l’air de nous repousser.
Il leur fallait une dose formidable de repos et de repos Il était une heure du matin quand le maître et le disciple
tranquille non menacé par quelque interruption sinistre se trouvèrent en face de la maison fatidique dont la porte
émanée d'un fantôme. s’ouvrit d’elle-même.
Il pouvait être six heures du matin. — Passe devant fit Yesod.
Ils prirent chez un marchand de vin qui venait d’ouvrir Chesed reprit très vivement :
les volets de son assommoir, un repas froid des plus subs­ — Après vous, mon cher maître.
tantiels arrosé d'une bouteille de champagne pour con­
traster, sans doute, avec le manque de gaîté de la nuit qui IX
\enait de s’achever. Us entrèrent.
Au moment où ils soldaient leur note, un gros chat noir
accroupi sur le comptoir du mast roquet, et qui les regar­ Pour parvenir au laboratoire, il fallait traverser un pre­
dait avec fixité se mit à pousser des miaulements doulou­ mier corridor, deux courettes séparées par une barrière en
reux. Yesod lui-même tressaillit. Mais se ressaisissant aus­ bois, et un deuxième couloir très long faisant à angle droit
sitôt, ¡1 dit à son compagnon : deux coudes successifs. Toutes les lumières de la maison
—• Tu sais, mon ami, il n’y a rien de mystérieux dans l’at­ étaient dès longtemps éteintes.
titude geignante de ce félin. Ici, nous sommes en plein Le premier corridor fut franchi sans accident notable.
accomplissement des lois naturelles. Tu sais de quelle Au moment d'ouvrir la porte donnant accès à la première
finesse d’odorat sont doués les animaux et quelle sûreté cour, les deux savants entendirent comme un Ion" gémis­
d'instinct ils possèdent. Eh bien, ce chat sent fort bien que sement qui semblait venir du laboratoire.
cette nuit, j'ai eu les mains inondées du sang de 1un de ses - Tiens, dit Yesod, pourquoi donc cela.
concitoyens, il en témoigne, comme il peut, son horreur et A la barrière qui séparait, les deux courettes, les opéra­
so désolation. . , ... , teurs aperçurent un gros chat qui semblait leur barrer le
— C’est évidemment une explication, répondit Chesed, chemin.
décidé à se rassurer. Et d’un coup de pied vif et sec, il chassa la bête qui se
— Maintenant, observa Yesod, un bon repos est indispen­ sauva en grondant. 4 e
sable.
Ils se dirigèrent vers le paisible hôtel du Bon Lafontaine Au moment où les nécromants tournaient, en marchant
ou ils se couchèrent et dormirent profondément jusqu a Pi w i e-des pleds> au deuxième angle du couloir pré­
°aze heures et demie. cédant 1officine, une série de miaulements plaintifs se fit
entendre tandis que dans l’obscurité traversée par une
Voir 1p s n*‘ oo, <jj. légère pénombre quatre paires d’yeux se montraient vague
- 697
LA VIE M Y S T E RIE U S E

Kn«I1ni011i m^ c^ SiV1£les m01ilant ia gaule dans une nuit de Le fantôme était toujours immobile . l e j e u x clos, entie-
m oui Jla id. Des chats s étaient massés devant la porte. Ils remeut allongé, le bras droit pendant a terre.
nu eut, chassés à coups de canne. ULa lueur qui s'échappait de sa forme diminuait de minute
Avant d insimmr la clef dans la serrure, Yesod regarda un minute d'une façon très sensible.
pvii le 11 ou et constata que la pièce funèbre était légèrement - Elle s'éteint observa, Chesed.
éclairée. - Mais tant mieux, reprit le maître. C est un signe que
curieux, observa-t-il, que cette larve eut la matérialisation se parachè\e.
. Allons, courage l'ami C.he>cd.
, ils pénétrèrent et refermèrent vivement
. spectacle s'offrit Chesed releva les lampe
r!Y1,1/. i ^iusse était tout de son long étendue dans — Nous allons procéder commença Yesod à des expé-
attitude du sommeil, une lumière vague émanait de tout riencesd c o n t a c t ‘avecnos
les plus grandes précautions. Nous
mains une sorte de vase d une*.
son corps. A côté du divan, sur le parquet même, on pou a.vous, en effet, 01
vi it contempler un gros fragilité extrême qu'il se
chat noir ayant l’apparence rail tout, à fait, lamenta­
exacte du'supplicié de la ble d'endommager.
veille. Le magiste s’approcha
Dissolvons-le d'un du divan et étendit dou­
coup d’épée, dit Chesed. cement sa main droite
— Gardons-nous en bien, vers le bras pendant du
répliqua vivement l'occul­ fantôme. Comme il allait
tiste, cette forme est inti­ en effleurer la singulière
mement liée à notre fan­ substance, ?e spectre
tôme ei t u te action exercée comme réveillé en sursaut
sur elle sc répercuterait se dressa tout à coup,
infailliblement sur notre ouvrit des yeux hagards,
chère larve obtenue avec et prononça ces paroles
de suffisantes difficultés. tout à fait bizarres :
Nous allons prendre des — Noli me tangere.
moyens plus doux. Chesed avait bondi en
Et Yesod s'approcha dou­ arrière en une spontanéité
cement, Rebaissa avec d'in­ d’effroi qu'il n’avait pu
finies précautions et s'ap­ maîtriser.
prêta à saisir le spectre Il s’écria tout abasourdi :
du félin qui paraissait — Ah çà, mais elle sait
entièremen t ma téria lisé. le latin maintenant.
Comme contact allait — Tu n’y es pas, répon­
s’effectuer entre la main dit Yesod. elle ne connaît
du magiste et l'apparence que le reflet de mes pro­
de la bête assassinée, le pres pensées. Elle n'est
bras de la fausse Netzah se qu'un véhicule fluidique,
levant tout à coup, sanstjue une sorte de vase conte­
son corps abandonnai la nant l'électricité supé­
staze horizontale, s’abattit rieure qu'est la lumière
sur le poignet d’Yesod, qui astrale.
eut l'impression d’une main En étendant ma main,
de glace le saisissant et je songeais précisément
l’étreignant. à la parole mystérieuse
— Aïe, ne put-il s’empê­ fl 1 Christ Noli me tangere,
cher d'exhaler très vive­ et le spectre déjà parvenu
ment. Netzah ! je vous or­ à une grande subtilité de
donne de me lâcher. Cette lecture psychique a répété
initiative n’était nullement et reproduit en verbe pro­
convenue. La main du noncé le cliché de ma
fantôme retomba le long pensée.
du divan. Et il semblait Yesod prit une chaise et
toujours dormir. ordonna au fantôme :
Yesod reprit en levant la — Asseyez-vous, bien en
main droite d’un geste de face de moi.
conjuration énergique : La fausse Netzah était étendus... Le fantôme obéit.
Netzah,ce reflet d inonde — Etes-vous absolument
intermédiaire me gêne con­ disposée à m'obéir ponc-
sidérablement. Je ic commande de le renvoyer toi-même et tuelloment et minutieusement en toutes choses.
de faire cesser toute communication fluidique entre ton — Je suis prêt.
corps et cette ombre inutile. — Pourquoi parlez-vous au masculin puisque vous êtes
Et la main du spectre fit un léger mouvement pour éloi­ une femme.
gner l’horrible animal. — .Je ne suis ni homme ni femme mais une buée imper-
Yesod tenta encore de le saisir, mais il eut l'impression sonnelle laçonnee par vos prestiges.
d un contact fantastique, une consistance de cire très molle — Enfin, en voilà au moins une fit Yesod qui ne cher-
s’offrait à son toucher, et ses doigts parurent s’enfoncer chcra pas a' nous mett re à mort ’
dans une matière sans résistance à la pénétration. Simul­ Le fantôme s’écria d'une voix claire et frémissante :
tanément une odeur de bête morte se répandit dans l’atmos­
phère. assassinat sîi'f
assassinat’ sur 17)7’
\os deux contraire’
personnes.flue 3e vais commettre un
— H faut dissoudre maintenant, dit Yesod. Chesed donne- — Cela accentue la ressemblance fit Yesod, mais je vous
moi un coup d’épée dans cet abject agglomérat. le défends.
Chesed obéit et en quelques secondes l'apparence féline disparut Vous êtes le maître.
- 698 -
L'APPEL T)U F.iNTOME
Auv. u n i s d 'a b o rd cotte it.cçoy.blo vis u e n r que nous
,.\hiba récemment Notzah ressuscite- Coin des Poètes
Expérimentez.
Vosoi! prit une titre de fer de deux
s in* et la tendit au simulacre. centimètres d épais- Homme I
lin un seul mouvement et sans ffort apparent la tige Secoue, ô nonchalant, ta vio a rtificielle.
fui désagrégée et rompue. L 'être a de m e i l l e u r , but et le d evoir 1 appelle.
Vous ressemblez par trop à Torminal lit , , D ans l'espace azuré, contem ple l'In fin i,
vou- snsçrôtv impon.)ivon,cm «io .b'pouillo.- o' o force tout Sous tes pieds, vois la T erre, où 1 e ffo rt est béni.

U " ! ¡ o é o ¡ r ,,,U' U"" T ravaille, et les s c ru ta n t, sonde les origines,


E tu d ie, évalue, et l’abîm e imagine* .
Vous êtes le maître. Ta d o ctrine en dehors, recherche 1 inconnu,
M pourtant la brutalilô ot la vigHour exceptóos ¡o E t quand tu y seras à la fin p arv en u :
vous commituio dono aussi somblal.lo mie possible à' ■
Netzah que nous regrettons. 1 Ecoute tous les cris do spasm e e t de détresse
J'obéirai. Que ton frère déchu, d an s un râle, t ’adresse :
A rrête tes élans, où io crim e est en roi.
Approchez de votre modèle avec toute l'exactitude dont E t foisonne T erreur, sem ant le désarroi.
vous êtes capable et qui doit être grande
.rapprocherai... mais. Où l'e n fa n t est sans nid, où la source est im pure,
Quoi mais Où la femme avilie, a perdu sa p a ru re ;
Kn dépouillant toute vengeance et toute haine, je Où la vierge est flétrie, ot l'am o u r corrom pu,
créerai entre moi et celle dont je ne suis que la vainc Où vivre c e st Tenter, et le mal est tra p u .
image une différence tellement considérable... Où l’opulence, hélas î se change en avarice,
Il faut concilier ces antihomies. La conscience lourde, encourage le vice;
Je m'efforcerai. Où. même le poète, et T artiste-penseur.
Je vous le supére, je vous l'ordonne. Quittez absolu N’a de quoi so n o u rrir, e t quoique précurseur.
nient ce que nous 1 1 e voulons pas en vous et cependant Apaise les m aux, et les anachronism es.
reproduisez avec une fidélité mathématique l'être disparu F ais bientôt d isp a ra ître , et com bats les sophismes ;
que vous représentez. Aussi, fais entrev o ir, en les divins trésors.
Il y a un moven. La puissance expansive, aux sublim es essors.
Voulez-vous me le dire.
Je 11 e puis vous le dire, car en l'énonçant je me i D ans l'épreuve, saisis la ju stice im m anente,
L ’inviolable loi, qui veut e t réglem ente;
trouverai indirectement vous désobéir, ce que je ne puis E ten d s tes visions, aime 1 h u m an ité,
plivsiquenmt faire. Admire, en l'univers, la Très G rande U nité.
Me désobéir., expliquez-vous.
(A suivre.) Comte de L armaxdie.. C. C'e r n ig l ia r i - M e l il l i .

Société Jnfernationate de Recherches Psychiques


La séance de réo u v ertu re des tra v a u x de la Société In te rn a ­ Rapport du Secrétaire Général
tionale de R echerches Psychiques a eu lieu, ainsi que nous Mesdames, Messieurs,
lavions annoncé, le 3 octobre d e rn ie r, sous la présidence d<
AL Fabius do C ham pville. La Société In tern atio n ale de Recherches Psychiques en est
La parole fu t to u t d ’abord donnée au secrétaire général pour au jourd'hui à sop dix-huitièm e mois d existence. Aussi, con­
la lecture de son ra p p o rt que nous reproduisons plus loin et vient-il, croyons-nous, de je te r un coup d ’œil en a rriè re pour
qui fut ratifié p a r l'Assemblée. voir ce q u ’elle a fait depuis sa fondation :
Puis le présid en t pasj>a en revue les quelques faits im por­ Créée dans les bureaux du jo u rn al J a i V/e Mystérieuse, après
tants que nous avons eu à en re g istre r pendant ces derniers que l’idée même de sa création e u t germ é dans les cerveaux
temps dans le dom aine psychique. Il raconta notam m ent 1 his­ <le ceux qui d irig eaien t et qui d irig e n t encore, du reste, ce
toire, très effray anlit1te,, dvi une
unv* bague a*..%
y.***»*
a n t «apr pr a rte n u à une
........................ journal ; elle devait prendre rapidem ent corps et é ta it appelée
momie égyptienne, eet qui fit p é rir de m ort plus ou moins aî- à une prom pte réalisation.
freuse, tous ceux quîi, à to u r do rôle, l'eu ren t en leur posses- Quelques lettres fu ren t adressées à différentes personnalités
pion. que nous nous honorons de com pter, a u jo u rd ’h ui, dan s notre
M. F. do C ham pville nous a prom is d écrire cette histoire Comjté actif. Une réunion fu t provoquée. O 11 p arla, 011 d iscu ta,
pour nos lecteurs. , . ... 011 s'en ten d it. On adopta le titre , on élabora des statuts*,' oii
Entre tem ps. Mme A. de Siva, su r la dem ande qui lui est les rem it plusieurs fois sur le m étier, comme il convient, on
faite par le bureau, se propose de faire des causeries sur As­ les discuta encore, 011 ies accepta enfin.
trologie. Sa to u te gracieuse proposition est acceptée et Mme de Ces sta tu ts, fu ren t aussitôt déposés à la P ré fe c tu re de la
î>iva promet une prem ière causerie pour le 1 < octobre. Seine, ainsi que le veut la loi su r les associations. Nous eûmes
M. H enri M ayer p arle e n su ite de la section m edium ...que récépissé de leur acceptation. Une note p a ru t au Journal Offi­
résumé les tra v a u x de cette d e rn iè re en meme tem ps qu i ciel de la République française, en d a te du 26 août 1911. La
exprime la règle de conduite des expériences qu il d ésirerait Société In tern a tio n a le de Recherches Psychiques é ta it fondée.
La grande presse lui fut to u t de su ite favorable, et de nom­
voir réaliser p a r ses m édium s : , . breuses coupures nous a rriv è re n t, qui nous a p p rire n t le bon
1" Expériences do table. 2° expériences d extériorisation de accueil que 1011 faisait à la nouvelle Société. Le. Journal. Le
P etit Parisien, L'Action, Comcedia, e t bien d 'a u tre s in sérèren t
'V w Y e s E xpériences de tab le, il propose ^ ‘L S ÎT c h c -x lu .it des notes.
, 1° Le consultant et le médium to u c h a n t la U m<;u ta ie. Q uant aux revues psychiques, to u tes ou presque to u tes en
a obtenir dos réponses exactes au x qu^st P j ^ p arlèren t en term es élogieux.
»«Mit. *• Le médium seul to u ch an t la table et £ ronstm .» Depuis ce moment, la Société, m algré sa to u te jeunesse, m al­
S f ’A r * intetli- gré le peu de fonds dont elle disposait au d éb u t, et, empressons-
absent, il a rem is un pii cacheté et la réponse nous de le d ire, m algré le peu de fonds qu'elle possède à l’heure
gible et cadrer avec la dem ande. .„¿diiim nioue la actuelle, n'est pas restée inactive.
Tel est le program m e que la section m ediumnique. Deux de ses sections ont trav aillé convenablem ent l’hiver d e r­
eonduite de Al. M ager. s'efforcera de winplij* m agnétiques nier, et une plus p articu lièrem en t encore que l'a u tre , parce
La réunion so term in e p a r des t xp •t que dirigée p a r cette in fatigable ac tiv ité que personnifie
f*»tes par M. Girod su r des personnes de 1 assista. M. H enri M ager: je veux p arler de la Section S p irite , d ont le
savant président vous p arlera lui-même dans un in s ta n t.
/.t . » La section m agnétique n a pas trav aillé semblablement, à la
p «■ ’ _ F e r n a n d G ir o d . section S p irite qui, elle, p e u t s’o ffrir le luxe dê rechercher de
v a lu n s d o C h a m p v il l e .
— 69Ü
LA VIE M Y S T E R I E U S E

nouveaux phénomènes, dont l'obtention, il est vrai, n ’est pas tou­ C ette conférence fu t un très beau succès pour la S oc'été I n ­
jours dos plus aisés. La section m agnétique s’est contentée, l'an ternationale de Recherches Psychiques e t aussi un des plus beaux
passée j entends la dernière période scolaire, de rem plir un rôle de ma carrière naissante de conférencier. „ XT
euueatir, in itiatiq u e, un rôle en quelque sorte p rép arato ire à .Je ne vous p arlerai pas des conférences que je fis a Nanc.v e t
a compréhension, pour ses membres, des phénomènes plus com­ à Metz, en novembre 1911 e t où la société eut sa p a rt de sucres
plexes du psychisme expérim ental.
Chaque prem ier et troisièm e sam edi, votre serviteur, aimable­ A bandonnant m aintenant le rôle éd u catif e t le rblo moral
m ent secondé p a r MM. Siébert et Bonnet à fait des séances de qu’eût la société au cours du d e rn ie r exercice, je vous p arlerai
dém onstration aux membres de la société qui ont, bien voulu un peu de la p artie ad m in istrativ e de n o tre société.
suivre ce prem ier stade de l'in itiatio n psvehique : et nous osons Son Président ! vous le connaissez tro p , n o u r qu il soit neces­
croire que ce n ’a u ra pas été une inutile dépense de forces et que saire que je vous en dise bien long su r son com pte. Vous con­
nos oleves pourront, en cette nouvelle année d ’études qui s’ou­ naissez trop quelle est sa science, son savoir-faire e t sa m aîtrise
vre, aborder avec aisance l’élucidation do problème beaucoup en la façon de d irig er une société. . .
plus ardus. Des vice-présidents, deux d ’e n tre eux sont tro p pris p a r leui.
T)o la Section S p irite, je n ai donc pas qualité pour vous en occupations personnelles pour pouvoir se consacrer comme^ ils
p arler, quoi que j aie assiste au plus grand nombre des séances le voudraient, au bon fonctionnem ent d e la société e t il n est
qui ont été tenues, mais je ne voudrais p is , dans ce compte que M. Bonnet, et su rto u t M. M agcr, qui d o n n e n t deux-m em es
rendu general, no pas vous dire un mot do la polémique que sou­ et apportent la lum ière de leurs connaissances aux membres de
tin t, en février dern ier, votre secrétaire général, à propos des notre société.
phénomènes de déplacem ents d'objets sans contact et des expé­ Du secrétaire général, il ne vaut pas le tem ps qu on en dise
riences qui furent faites avec le médium Mme Domange, dont quelque chose ; c’est «à vous, Mesdames e t M essieurs, de le juger.
vous avez très certainem ent tous entendu parler. Des secrétaires, il n'y a tro p rien à en d ire non plus ; en p rin ­
Aux prem iers phénomènes qui s’ob tin ren t en obscurité complète cipe, ils laissent le secrétaire général bien tran q uille.
e t aux contre-expériences qui suivirent et furent couronnées do P a r contre, il est une personnalité de laquelle on ne sa u ra it
succès et où les moyens de contrôle les plus rigoureux lu ren t em­ trop faire d éloges : e’-est de celui qui tie n t la caisse, du tréso­
ployés tels que lig atu re des bras et des jambes du médium ; iso­ rier, M. Siébert, que ie veux parler. _
lem ent do l'objet à déplacer par une cage constituée p a r des tu ­ Nous rendons tous hommage, au bureau du conseil, a la p a r­
te u rs en bois, m unis d ’un filet en corde ; lum ière électrique ins­ faite ternie des livres, à la ponctualité de tous les versem ents e t
ta n ta n é e au moment de la production du phénomène, action pro­ de toutes les recettes que d o it faire la société. E t vous devez
pre à déceler im m édiatem ent ln fraude s’il y en avait une ; nous savoir p a r expérience quotidienne, que c’est le plus souvent su r
sommes arrivés à produire, presque à volonté, des lévitations to­ celui qui tie n t la caisse que les yeux se braquent.
tales sans contact a des h au teu rs v arian t en tre 10, ‘20 e t mémo Nous rendons enfin hommage à toutes les bonnes volontés qui
0 m. 50 de hau teu r. Cela en belle lum ière rouge et dans un état nous aident et que nous no nommons pas. p a r égard pour leur
p a rfa it de visibilité pour tous les assistants. modestie. Mais nous les prions, en ce passage, d ’accepter nos
Nous en étions là de nos expériences, lorsque v inrent les va­ rem erciements et de nous continuer leurs bons offices.
cances et la nécessité pour le médium e t nour les opérateurs de Un mot encore av an t de term in er, pour vous inform er que
se retrem p er un peu dans l’élément positif de la natu re. nous avons commencé la constitution de la bibliothèque de la
Nous espérons pouvoir reprendre prochainem ent nos expé­ Société et que. prochainem ent nous espérons pouvoir consacrer
riences et obtenir des phénomènes nouveaux, d o n t nous nous em­ une soirée p ar sem aine pour m ettre les ouvrages en lectu re, à
presserons de vous faire p art. la disposition des sociétaires.
D ans un a u tre ordre d ’idées, puisque je dois su rto u t vous par­ E t j ’en ai fini. Mesdames e t M essieurs, avec mon fastidieux
ler de la section m agnétique, je me p erm ettrais de vous rappeler compte rendu. P eu t-être vous direz-vous en a p a rté : si c’est
que, l’année présente, nous fîmes. M. B onnet et moi, une grande to u t ce qu’à fa it la société jusqu’ici, c’est bien peu. A cela, je
conférence, dans la salle du G rand O rient de F rance, devant une vous répondrai, en d é n a tu ra n t une phrase connue, m ais en vous
assistance d ’au moins 1.200 personnes. Le sujet, tra ité é ta it le dem andant aussitôt pardon pour cette lap id ation :
suivant : « Les p etits efforts, font parfois trio m p h er les grandes
Le M agnétism e H um ain. - Sa réalité. —• Sa m anifestation. causes ».
— Son action su r les êtres animés. Le Secrétoire général. F ern an d Girod.

La Q uinzaine A strologique
Samedi 26 octobre. — L a L une en opposition avec Mercure. faveurs populaires. Les soldats a u ro n t honneurs e t gloire : Jo u r
V énus en opposition avec S atu rn e. M auvais aspects pour les tr a ­ propice aux exercices de plein air. Que chacun s’exerce à déve­
fiquants, mauvais jo u r pour les amoureux, dangers pour les lopper ses muscles e t recherche les affaires où il fa u t donner de
jeunes filles e t les jeunes femmes. Ne pas tr a ite r des affaires de l’effort, de la force, des bras e t du cerveau.
cœur ni des affaires de commerces, ru p tu res de co n trats ; mar­ Jeudi 31 octobre. - - La Lune en trin e avec M ercure, e t opposi­
chés dénoncés, ventes refusées, fiançailles rompues. De nom­ tion avec TJranus, on conjonction avec N eptune. Les gens de mer
breuses dem andes de : « rendez-moi mes lettres e t ma photogra­ et ceux qui font du tra fic avec l’é tra n g e r a u ro n t des in tu itio n s
phie ». soudaines, qui leur feront é v iter des dangers, leu r donn ero n t des
Dimanche 27 octobre. — L a L une en opposition avec Vénus, en idées pour bien pousser les affaires, en découvrir de nouvelles, ils
conjonction avec S atu rn e, en trin e avec TJranus, en sextile avec au ro n t « des tu y au x commerciaux » pour m ener à bonne fin une
N eptune. Les deux prem iers aspects produisent des vibrations qui entreprise e t gagner de l’arg en t. M ais qu’ils se souviennent des
am ènent des désapointem ents. des blâmes. Les au tres aspects sont tours joués p a r U ranus ; c’est la planète capricieuse qui élève les
bons pour les sciences occultes e t pour ceux qui s’occupent d af­ uns e t fa it échouer les au tres, sans que chacun en devine la raison
faires psychiques; elles donnent et activité e t forces aux sixième et le moment.
e t septièm e sens, ces m ystérieux pouvoirs dans l’homme de lever Vendredi 10T novembre. — La L une en sesqui carré avec V énus
les voiles de l'avenir, prescience, orém onition. et J u p ite r. Mauvais p o u r les artiste s, les musiciens, les ch an te u rs
L u nd i 28 octobre. — La L une en opposition avec Vénus et et pour les plaisirs. Engagem ents e t c o n tra ts défavorables, n u isi­
J u p ite r. Il v a u ra tendances aux exagérations en tous genres, aux bles, désagréables, mauvaises hum eurs des d ire cteu rs de th é â tre
excès aux extravagances, aux folies, aux mauvais calculs. Evitez e t des am ateurs d ’a rt. E vitez les colloques de sen tim en t avec les
en ce jour les risques d an s les affaires, les entreprises. Ne comptez femmes, elles écouteront p lu tô t leur raison et, leurs caprices
pas su r les relatio n s e t les am itiés, les bons e t bonnes amies. que leur cœur e t le leur bons sens.
Mardi 29 octobre. — La L une en sesqui carré avec U ranus, le Samedi 2 novembre. — L a L une en carré avec M ercure e t le
Soleil, Mars. Des batailles sanglantes et des défaites imprévues Soleil. Cos aspects agissent su r le cœ ur e t les nerfs. Si l’on ne
dans le pays où le C roissant domine. D ans un champ moins étendu domine pas ses sentim ents e t ses sensations, il y au ra irrita b ilité
le p e tit monde conjugal, des d isputes in a tten d u es aux milieu de exaspération, colères, « coups d ’ongles, d ’épingles » avec des
fête e t d ’am usements, des querelles soudaines dans des repas de regrets, dans la suite. Bien surveiller ses p a ro le s'e t ses moindres
fam ille, de noce, de fiançailles, d'am oureux, de tete-a-tete g a­ gestes, su rto u t dev an t des femmes. E xtrêm e prudence d ans tous
lants. des fausses notes dans un b rilla n t concert, des « couacs » les rap p o rts d ’am our e t d’affection. Se g a rd e r de dem ander des
d ans les jolies voix des chanteuses e t chanteurs en vogue. faveurs, des privilèges, des passe-droits. Les baisers p o u rra ie n t
se payer avec des gifles ou des mots moins que doux.
Mercredi 30 octobre. — L a L une en trin e avec le Soleil e t avec
Mars/ Les gens actifs e t les in d u striels o n t to u t a atte n d re des Dimanche 3 novembre.. — La Lune en sextile avec le Soleil, e t
700 —
LA q u inzain e astro lo g iq u e

■ imI en semi-qnintile avec Jupiter; partieultrite curieuse

rt„v
lescell*1*^; i• vibrations
„ 1 ,,.. qui......
se prolongent et ...j
qui s'amplifient et
J e u d i ' novembre. — L a L une en q u a d ra tu re avec l T a n u s e t
N eptune. C ette com binaison tro u b le la p aix , est c o n tra ire a to u te s
les conditions psychiques, à to u s les e ffo rts e t m a n ife sta tio n s s p i­
rites ; elle engendre les aversions, les répulsions, e t repousse les
effluves am oureuses. Elle je t te le tro u b le d a n s les a ir s e t d a n s les
esp rits. E vitez avec soin, en ces jo u rs, les voyages, l’a v ia tio n e t
en autom obiles,
to u t ce qui o ffre n t des risques à c o u rir, excursions
ascension en m ontagnes.
Vendredi s novembre. — L a L u n e en o p p o sitio n avec M ars,
/ novembre. - Le L une en sextile avec le Soleil, M ars et Succès dan s les sp o rts, les récréatio n s, les exercices, les c o n te s ta ­
o’est bien u n e des m eilleures com binaisons lunaires tio n s e n tre amis. Les d ép u té s, m in istres, en ce jo u r , s e ro n t fa ­
l ran l’]îarmonie, le p ro g rè s social e t le progrès intellectuel.^ Klle vorables, trè s ard e n ts. D ans leu rs discours, e n tr a în a n t e t soule­
PoUJ jos ê tres vers la c h a rité , la générosité, la bonté. En ce v an t des bravos e t des ap p lau d issem en ts chez to u s leu rs a u d i­
,nC 11visitez donc les su p érie u rs, les professionnels, commencez de teurs.
ntvotv*** ' * • Sam
am edi 0î> novembre.
novem bre. — — Le D e Soleil
o o i e i i est
e s i en
e n trig o n e Yavec± N e p tu n e
nu«*'...........................
hi»its muir tous eet:.........- ir.m. etimbêtes,
i pr.o rtan tes. Soyez bien­
veillants pour tous t pnom* fmif
o u r to u t, gens an
p e *?/ OI011
tits e t grands. et Y.Vnus. Les e sp rits agissent su r 1 estom ac e t le r e n d e n t tr è s sen-
siblco ainsi que le cœ ur. Il fa u d ra donc
. - ............ - ....... - é v ite r to u s excès de tab les.
Mardi ô novembi • . - La L une en tr in e avec U ranus, et en d'énervem ents, de p laisirs. J1 se ra bon do se m e ttre à la d iète ou
¡•extile avec N eptune. Ce so n t les p lan ètes lavorables à l’occulte, au régim e. Ces influences p la n é ta ire s te n d e n t à s tim u le r l ’a c ti­
elles favorisent 1 in tu itio n , la claivovance, la psychom étrie. Li­ vité e t poussent au p laisir, à l’a c tiv ité m alsaine et d an g ereu se.
vrez-vous donc aux expériences psychiques, vous en aurez satis­
faction. joie et phénom ène, cu rieu x et étranges. Dim anche 10 novembre. - L a L u n e en sex tile avec U ra n u s e t
(’et aspect est bon p o u r les réform es, changem ents, inventions, en opposition avec S a tu rn e . C e tte q e rn iè re influence se tro u v e
députés, sénateurs, m in istres, penseurs e t chercheurs en tous la plus fo rte e t pousse à la dépression des e sp rits, à u n e m a u ­
genres et en to u tes catégories. vaise circulation du san g , à des re ta rd s, à des re s tric tio n s, à
des d ésap p o in tem en ts à d es conditions to u t à f a i t d é fav o rab les.
Mercredi 0 novembre. - I.''. L u n e en sextile avec Vénus et eu Il surviendra des en tra v e s d a n s les recherches psychiques, dans
semi-sextile avec M ars. L ’a m o u r e t la g u erre se m e ttro n t d ’ac­ les inventions ; ne soyez p as su rp ris, sp irite s, psy ch ites e t a u tre s
cord. il y au ra une sig n a tu re de tr a ité de paix, e n tre guerriers, chercheurs, la p lan ète S a tu rn e est m auvaise e t e n tra în e avec
rombattants, époux, am o u reu x , g en d re et brus e t beaux-parents, elle la mobile U ran u s, co n tre vos efforts.
associés et créanciers e t d éb iteu rs. M me de L ieusàint .

A T ra v e rs la P r e s s e
/.«j grande presse Prend un intérêt de Plus en questions, rien n ’est plus facile que la super­ être bien réglées, d oivent su b ir sa loi, au trem en t
Plus marqué Pour les problèm es Psychiques. Il cherie. et depuis le fam eux procès des photogra­ elle s d evien n en t m ach in ales et désordon n ées.
n'est plus rare m aintenant, de trouver, dans les phies spirites, depuis les aventures de tant île R ien d e m ieu x p résenté. P o u rta n t M . B e r g ­
grands quotidiens, des articles en faveur. m édium s, pris la m ain dans le vie, les gen s sé ­ son, eu expo san t cette th éo rie av e c u n e h a u te u r
C'est ainsi que le P etit Parisien du u> sep ­ rieux sont devenus d une excessive m éfiance et de pensée et un ch o ix d ’e x p re ssio n s rares, ne
tembre dernier Publiait, sous la signature de soupçonnent toujours la m jstiricatiun ou l ’es­ craint p as d e d ire que si elle a co n n u , si c lic
Jean Frollo, l ’article de fond que voici, et qui croquerie, l ’une préparant l ’autre les trois co n n aît encore une fo rtu n e co n sid éra b le, e lle
marque un Premier pas vers l'acceptation des 1 quarts du tem ps. n ’est n u llem en t scientifiqu e, ou du m oin s nc
théories spiritualistes. Les professionnels ont fait un tort im m ense l ’est pas d ’une m an ière absolu e. Je trad u ira i plus
a u x expérim entateurs de lionne foi. Les in d ivi­ sim plem ent son opinion en a jo u tan t q u ’il rep ro­
dus tels que le com te de Saint-G erm ain, le ch e a u x p artisan s du sy stè m e « m é ca n iste »,
rès la fA o rt com te de C agliostro ou l ’Hindou de Mme A nn ie de prendre l ’effet pour la cau se et d e v o ir u n
Voici bien le plus gra n d d es problèm es, celui J Pesant, qui se vantent d ’existen ces successives producteur là où il n ’y a, e n ré a lité , q u ’un tr a ­
j depuis plusieurs m illiers d ’années, rendent sus­ d ucteur et un adaptateur.
oui préoccupe tous les hom m es, et cela depuis
l'origine du monde. Tout est-il tini, lorsque nous pects les savants eux-mêmes. Il est à rem arquer, Le cerveau est un m écan ism e, e t c ’est tout.
avons rendu le d ern ier soupir 5 N e survit-il rien J d ’ailleurs, que ces personnages sont toujours des Il reçoit des forces q u ’il m et en action . C es
de ix* qui fut un être p ensant et agissan t ? A | aven turiers venus du Inuit d u m omie, et que forces elles-m êm es ont besoin d ’un in stru m en t
l nous n ’en rencontrons jam ais parm i nos pro- docile pour se m an ifester par la p aro le ou p ar
l’heure où l ’adm irable m ach in e retourne au
! elles, nos am is ou nos voisins. le geste. A qu o i nous serv irait-il d e vou loir
néant, le principe qui l ’an im a it, m eurt-il ég a le­
| Est-ce à dire que le problèm e soit in d ign e de prendre un objet quelconque, si nous n ’avio n s
ment ? Nous aim ons à n e pas le croire, m algré j notre attention 5 M ille fois non 1 C ’est, je le pas d es m ain s p ou r le saisir.
les affirmations de toute une école. N ous nous reflète, le plus important de tous ce u x qui s ’im-
plaisons à supposer que notre esprit, noire âm e, ! posent aux méditations hum aines, et l ’on voit
survit à la catastrophe in év ita b le et reprend sa j d es esprits ém inents, supérieurs, d es philosophes
liberté, à la m inute m êm e où i>érit sa prison de | d ’une valeur indiscutée, lui accorder une atten- Il en est de m êm e pour la p ensée, p ou r l ’âm e.
eh.air.
! tioa profonde et form uler des appréciations qu ’on Force m ystérieu se, im possible à d é te rm in e r, à
Chez beaucoup d ’en tre nous, cette pensée I ne saurait dédaigner ni repousser légèrem ent. surprendre, elle a le cerveau i>our o rgan e. C ’e st
émane d ’un sentim ent d ’o rgu eil et de vanité. M. Iîcrgson est du nombre, et dans une confé- p ir lu i q u ’e lle se m atérialise, q u ’e lle se trad u it
Chez d'autres, cette co n tin u ité sem ble une consé­ j ronce faite à Paris, il y a quelques sem aines, il clairem en t. E lle lu i fou rn it le s secrets élé m e n ts
quence logique sans laq u elle notre ex isten ce ap ­ | a m is en présence les théories m atérialistes et de son travail, qu ’elle e x é cu te e n su ite com m e
paraîtrait comme in utile et sans but. A quoi idéalistes, les confrontant avec rigu eu r, pour ti- une m achine bien agencée.
uo.i vivre, disent-ils, et jHnirquoi se d o nn er tant n ir par donn er la préférence au x deuxièm es, M ais, de l ’a rrê t de la m ach in e, a rrê t p artie l
de mal, avoir tant de soucis, d e m isères, de tra- avec des argum ents im pressionnants. ou gén éral, fau t-il con clu re à la n o n -existen ce de
cas» si rien de nous ne doit d em eurer ? la force in itia le ? A u tan t d ire qu e la vap eu r
Autour de cette énigm e, la ba ta ille se poursuit n ’est q u ’un rêve, parce qiie le m oteu r q u ’elle
avçc ardeur. Chacun api>ortc son affirm ation , et a c tio n n a it. n e fon ction n e plus, é ta n t d étraqu é.
d est certain que ni les uns ni les autres, ne Personne, cependant, n e voit d a n s le m oteu r
Parviennent à se con vain cre. E n réalité, les 11 est bien vrai que notre cerveau est un m é­ le p roducteur d e la fo rce. Il n ’e n e s t q u e le
Preuves m anquent. C ’est m oins une affaire de canism e tout m atériel. loi dém onstration en est dispensateur, et les m ach in es q u ’il fa it m ou voir
raisonnement qu ’une question de sen sation , et aisée à faire. Q u’une partie de cet organism e, ne lu i d oivent la vie q u ’in d irectem en t. Q u ’u n
l° n est sur un terrain où ce qui paraît obscur d ’ailleu rs m erveilleux, vienne à être attein te rouage saute, q u ’une roue se b rise, q u ’une b ie lle
celui-ci, est lu m in eu x j>oiir celui-là. gravem ent, et nous perdons aussitôt certaines se fausse, la vap eu r est-elle an éan tie ?
Du reste. K ; p agisn n s d e la surv ie de 1 aine de nos facultés. C ’est ain si que la m ém oire des C ’est l ’h isto ire du ce rveau , e t c ’est pourquoi
°e se découragent pas. 11 y a peu de tem ps, je m ots disparaît, lorsque la troisièm e circonvo­ M. Bergson a pu dire que la th éorie m écan iqu e
Vivant physicien an glais O livier I.odgc a publie lution frontale de gauche est lésée. de cet o rgan e est sans v a le u r d ém on strative.
"n ouvrage dans lequel il a m is en lum ière de N otre pensée est donc soum ise à notre ce r­ On a m êm e la preuve qu e le ce rveau n e trad u it
nombreux faits tendant à d ém on trer Q««c veau ; elle en est l’ém anation et rien de plus ; pas toutes nos pensées, e t q u ’il y en a d e la ­
nomme ne succom be pas tout en tier, et, de son c ’est d an s le cerveau que se concentre toute no­ ten tes, en fou ies dans les ab îm es de n otre être,
JJ1*-’* -M de Rochas, dont on connaît les rct ses ire force intellectuelle : souvenirs, notions ac­ q u ’il nc p araît p as soupçonner. D e sorte, ajou te
_1?s psychologiques, a réun i lu plupart de quises, puissance de com paraison et de déduc­ l’ém in en t philosophe, que l ’h ypo thèse de la su r­
note- et m ém oires sous ex- titre, les Vies suc- tion. en un mot toutes les opérations pour le s­ vivan ce d e l ’âm e est trè s v raise m b la b le , très
C'SSIV «lui indique assez dans q u el sen s il quelles nous n ’avons pas besoin du secours de p lau sib le, et pourra être d e m ie u x e n m ie u x
inclut nos m ains. V ien n e à p érir le cerveau, tout son. établie, ù m esure que le s é tu d e s se fero n t plus
bre avec lui. On ne connaît pas, on n ’a jam ais précises et plus sévères.
pu préciser une existence indépendante de
l’ânie. Nos pensées, nos sentim ents, ce que nous
hbl* nc saurait m écon n aître la q uan tité de appelons notre conscience, nos sensations, tout
E ° mènC3 ™ rieu x et trou b lan ts qui Par- > '^ cela a son siège dans diverses régions de ce E lles seront toujours d ifficile s, p arce qu e les
raison à M. de "R och
* as “et àA ceu x nU1
qui même cerveau, et nos actions m atérielles, pour apparences, en ce s problèm es d élicats, sont infi-
“ sent ainsi que lui. P ar m alheur, dan s ces
— 701 —
LA VIE M Y S T E R I E U S E

m in u it trom peuses, parce que nous nous k ii 1. - ' 11 faut que cette fem m e soit ra iieu n ièie, car
t°ns souvent à des phénom ènes sur le véritable
caractère desquels nous pouvons nous trompe r,
Le 'prix ei’un ^e^enant ^ le fait-divers date déjà de quatre ans ; elle uu-
i rait eu le temps fie l ’ou blier ou d ’en prendre son
comme, par exem ple, certaines m anifestations Sous ce titre, le i Journ .1 dçs Débats » pu-
Miiiit nccnuncr.t, l ’amusante histoire que voici : parti.
surprenantes de la mémoire, qu’on est tenté de Quoi q u ’il eu soit, ses voisins com m encent a
les prendre pour des preuves d ’une existence " M. J. D enier possède à Chicago, 3375 South i se lasser : ils donnent congé l’ un après l ’autre,
antérieure. M ais si l ’on admet l'indépendance Dalsley avenue, une maison de rapport. La com ­ j C’est pourquoi M. I)cutcrlan der so llicitait une
de l’âm e par rapport au corps, il sem ble bu a mission chargée de lépartir l ’impôt, avait cru détaxe. La com m ission, après en avoir délibéré,
im probable qu’une telle puissance dispaiaisse devoir taxer cet im portant im m euble sur le pied I a fait droit à sa requête : elle a décidé que fc
avec l ’ instrum ent dont elle se servait, m écanisin. d ’un lo yer de dou/e m ille dollars, ai. Denter- I revenu im posable de l'im m eu ble serait abaisse
usé qu’un autre rem placera, aidant à son tour lander a protesté. Loin de lui fournir des béné­ j de t2.000 à 8.000 dollars.
la force in telligen te à créer pour l’hum anité d is fices, sa maison ne lui donne que de l ’ennui ; Voilà du même coup l ’existen ce des fantôm es
états m eilleurs. .1 a toutes les peines «lu monde à la louer parce I officiellem ent reconnue, ain si que leu r valeur
Ce sont des théories, rien que des théories, — qu’elle est hantée. Une jeune femme y est morte ! m archande. L es com m issaires de C h icago ont
m ais l’ homm e ne saurait les évoquer sans de­ dans des conditions mystérieuses, probablement I fixé cette dernière à 4.000 dollars, ce qui pré-
m eurer sonneur, et convaincu qu’il ne sait assassinée, et depuis lors, les autres locataires 1 sente pour le propriétaire une économ ie appré-
presque rien de lui-même. -.0111 réveillés par eles gém issements et des cris. I ciablc, en quelque sorte un reven an t bon. J1
C'est la défunte qui réclame vengeance et veut I 11’en reste pas m oins q u ’un revenant est le
Jean b Roi.l.o. qu’on livre ses m eurtriers â la justice. 1 contraire d ’un revenu. »

P a g e d es ^ b o n n e s et d es L e c te u rs

Aous continuerons comme, par In ¡Hissé à donner dans cette I différentes, ayant vu en rêve trois personnes m ortes, il s'est
puge les comptes-rendus des travaux accomplis dans nos <¡roupes, j trouvé que ces personnes là ont, en effet, succombé peu de tem ps
ainsi que les relations de faits intéressants qui nous sont rappor­ après. Notez que deux d’en tre elles é ta ie n t to utes jeunes et
tés par nos lecteurs, travaillant isolément. exemptes de maladie.
Aussi. prions-nous instamment tous nos amis, tous ceux qui \ En outre, puisque vous demandez, dans votre jo u rn al, de d ire
nous lisent, de nous envoyer la narration de tout fait ayant un j ce qui a frappé le plus notre vie, je me perm ets de vous ra ­
caractère mystérieux ou incompréhensible et dont ils auront été conter, en toute sincérité, le fait qui su it :
les témoins. AOus publierons, si nous ' ■■•eons de nature à inté- ! Lue n u it, vers 10 heures et demie environ, alors que je ve­
cesser et nous en donnerons explication quand nous le pourrons, ! nais de me coucher et que je dormais à peu près depuis une
ainsi que nous le faisions déjèi ou, dans certains cas, nous laisse- [ demi-heure, je m’éveillais brusquem ent, to u t en sueur, pâle
rons à la sagacité de nos lecteurs, le soin de tirer la morale qui ' comme un cadavre et toute trem blante : je venais d ’en­
découle du fait raconté. tendre, je ne sais comment e t je ne puis me l’expliquer, le nom
Voici to ut d'abord le récit cl’une prédiction qui a été faite par | d'une de mes anciennes servantes, une vieille fille que j ’avais
un médium au groupe d'études de Fourmirs, dirigé par M. et. ; renvoyée de chez moi depuis au moins dix ans.
Mme Massard. Bien entendu, nous ne nous ¡entons pas gavant 1 Lu malaise inexplicable, une souffrance morale épouvantable
de cette prédiction ; l'avenir seul dira ce qu'il y a de, vrai en I et l’in tu itio n soudaine que mon mari é ta it couché à ce moment-là
elle. avec cette femme, me firen t passer une n u it terrible.
Monsieur M aurice de Rusnack Comme mon mari é ta it dans notre pro p riété de l’Aude, un
p e tit bourg, où cette bonne habite justem ent, ie n’eus au jour
D irecteur de la Vie M ystérieuse, qu’une idée fixe : aller les surprendre. J e p a rtis donc au p re­
Comme vous avez eu l'heureuse idée de réserver, dans votre mier tra in , de manière à n’a rriv er que de n u it chez moi. J e
édition, une place spéciale pour les faits divers, je prends donc desvendis ?hez une amie et fis le g u et...'
la liberté de vous n a rre r le fait suivant : Elp bien ! Monsieur, cela vous p a ra îtra p eu t-être incroyable,
Lors do la séance du 25 septembre dern ier, le groupe a eu ce même jour, à dix heures — heure à laquelle j ’avais eu le* pres­
l’avantage d’obtenir une communication spirite très intéressante. sentim ent — la bonne d o n t il est question, re n tra it chez mon
D ix personnes assistaient à la séance. mari et y passait la nu it. J e fis d’ailleurs co n stater la chose, et
Le médium qui é ta it une dame D .... venait de s’endorm ir sous j j'a i obtenu le divorce, ce dont je suis bien heureuse a u jo u r­
¡’influence de la chaîne magnétique et commençait une eonimu- j ’hui.
d
nication écrite.’ quand, brutalem ent elle lacha le crayon. Elle le | Voilà pourquoi. Monsieur le directeur, puisque votre journal
re p rit aussitôt pour nous prévenir que l’esprit du G énéral j s’occupe des sciences occultes, je voudrais savoir comment il so
M arg... (blessé mortellement à Sedan, en 18701 dem andait à j fa it que, à une distance de 150 kilom ètres, comme j'é ta is de
se m anifester. Do nouveau, le médium, lâchant le crayon et le- j mon ex-mari e t sans jam ais avoir eu de soupçon, j'a i pu avoir une
vaut la m ain d ro ite vers la lum ière atténuée, nous fit le récit ♦elle révélation e t pourquoi j ’ai ta n t souffert m oralem ent, par
su iv an t : une simple pensée, une sorte de rêve qui, comme beaucoup d ’a u ­
L a guerre sera déclarée dans 12 mois. tres, s’est trouvé véridique.
Elle durera 3 mois avec l’Allemagne. J e voudrais, en outre, savoir si la pensée de cette femme ou
P a rticip ero n t à cette guerre : l’A ngleterre, la Franco, la bien sa méchanceté - car elle m’en voulait depuis son d é p a rt de
Russie contre l’Allemagne et peut-être l’Italie. chez moi — n’est pour rien dans ce pressentim ent? J e dois vous
C ette guerre arriv era pour une colonie : « Le Maroc ». dire aussi que j’ai passé deux ans après cela, d a n s un trouble
La France ne sera pas bien prête, p ar suite d ’une mauvaise que je lie puis m’expliquer et que je trem blais de tous mes
organisation e t d ’un manque de vivres potir nos soldats. membres, rien qu’à la voir ou l’en tendre, e t j ’ai rem arqué hi**n
L ’Allemagne p ren d ra ^offensive et l’invasion se fera p ar souvent que mon mari pâlissait dès qu’elle passait près de lui.
l’E st. Cette femme userait-elle de quelque moyen m agique ou hypno­
N éanmoins l’Allemagne sera b attu e su r terre e t sur mer. La tique ? Si vous voulez bien, M. le d irecteu r me donner su r ce
F rance et la Russie seront victorieuses sur terre et l'A ngleterre la it, quelques explications, je vous en serai bien reconnaissante.
sur mer. où la flotte allemande sera d étru ite. H élène T ... à G enestas (Aude).
Le ré su ltat de cette guerre sera la chute de l'Em pire G erm a­
nique et la formation de plusieurs Républiques. Dans le cas présent, comme en beaucoup d'autres, il fa u t voir
J ’ose croire que notre groupe au ra la satisfaction de voir fi­ rentrée, en jeu de plusieurs facteurs, concourant à. l'a réalisation
gurer cette communication dans la Vio M ystérieuse e t en a tte n ­ du phenomene.
d a n t ce plaisir, veuillez, mon cher Monsieur, agréer 1 expression
de notre complot dévouement pour la cause spirite. l o u t d abord, il n'est pas douteux que Mme Hélé ne T., . soit un
M erci à t’a v a n e . . ., . sujet sensitif de premier ordre. Les prémonitions, les rê r es
. qui se
Groupe de I4ou m u e s, deuxieme section réalisent étant des symptômes de la sensitivité.
E n second heu, nous pouvons présumer que la mauvaise action
qu accomplissaient le mari de Mme T... et son ancienne domes­
M onsieur le d irecteu r de la Vie M ystérieuse. P aris, tique gênerait nécessairement, des pensées toutes spéciales à
Le hasard ay an t voulu qu'une feuille de votre jo urnal tom bât | l adresse de la délaissée et celle-ci de par sa sensibilité prémo­
sous mes yeux, un de ces jours, ju ste au moment où je désirais j nitoire, percevait lesdites pensées dans toute leur intégrité.
vivem ent m’in itier aux mystères des sciences occultes, je vous E n troisième ressort, U est possible que l'adversaire ait été
p rierai de m’en envoyer un spécimen le p lu tô t possible, et de ; doue, d un pouvoir mauvais, inconscient d is l’abord, mais qui
m 'expliquer en même tem ps, si vous le pouvez, pourquoi mes peut devenir dangereux; dès que Von s'aperçoit de ses ef f et s<
songes, en d ép it du proverbe qui d it : u T out songe n est que L é t a t de trouble qui suivit est très compréhensible • il me T
mensonge » se réalisent-ils toujours ? Ainsi, a trois reprises bridait ce qu'on appelle le « cliché ».
C O N S U L T A T I O N S DE LA VIE M Y S T E R I E U S E
Conseils, Recettes et C o rresp o n d a n ce
a VI8 IMPORTANT r,u: large , Ht> t h n .và dtntê , / « l.oun <lc p u n i " O »m
ribì flnl.il» n»
dm»* " 1 lf M v tlr w w ». pour n !»ondrc à tou- reni rire iiiii/iiiitu tni u t m l i i s s e ù
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M l" «*/ lecteurs voudront hlm 174 h u o S a in t -J a o q u e s , P a r i s V '
„ilrfiSter à muj dd ln rn h oMubunitv.nr». La direction litléraint
rf ^indtin»r <>« « » "* M\l»lérintHr » r/„„„„Vr «J niaisaux noms des rollala,mirar» dont 1rs
,«//<• parta’ consacrer au.v consultations médicales, cansullaiions .....<« -....-'"‘"“ / r t t ï - ï T m d i t ‘Z
vrapholom'"*' tufr'doqiquo», rie., les (rrtricrs, les lecteurs et de. chiromancie : M. Lptu Saio.
abonné* devront écrire directement à chant ne des personnalités aravi,olo„
iqurs: M■If pro/essenT
,,uj l'aulocitc et la responsabilité desquelles sont /ailes ces dif/é-
sous de la Voilante : de
de la Miti raine : 1Marraine.: duna.
neut es rubriques. Inlli,x rubriques, les timbres sont acceptes en paie-
m eni, n i a i s . .j .« » « » / » » ; » » * ^ / r ° " C'
Toutes demandes de. renseignements, tous envois de mandats-
COURRIER DIC LA VOYANTE v«ui’. icserv« «I«' beaux jours cm m e cl «les 1« u
mois et année), le sexe el, si possible, l'heure
•liesse .. K, i ivi z-llloi Nniiveiit. de la naissance.
mur obtenir uns consultation de Mlle de .So’a* J'/ i ci i ' m'. Il existe un«' vie lié s b< 11«
\ftrecourt, dans le courrier (le Lu VI» Mys A tué rot h. N ativité «lu •- lé v m r , sou- le
«I b|« n écrite «le ce lle jeune Heur enlevé«- d<-
{¿rltuso. Il ttit <l'envoyer la somme de trois sign e zodiacal «les Poissons, avec, com m e t loin 1-
la te lle pour les jard in s du Ciel et <|tli n ’avait
frimes II sera répondu d trois questions bien liant«1, Jupit« r et Vénus. Vous ferez «les v oyages,
«lU’iiu désir, luiic du bien à tous au delA «le ec
ortclsrs. monde, A I«sim ceux <|ili reslent sui la tel l e. I,i - m ais souvent v o ile vie sera en d an ger. D es en ne-
Cour avoir une réponse par lettre particu ­ s«-/ «rite vi«•, je vous vois l ’iliiiler et elle V«mis mis vous ^lu tteront et vous svrv/ b lrssc pur le
lière détaillée nombre illimité de questions protège, Mpt’- eiiilciuelit «laus vos e iilie p lise s. l{lle ft-r «t 1« f< Il ; m ais il n 'y uuru iras m ort. Vous
. les consultants devront en voyer un bon l'a «lit put la bouche d'uue «le ses m édium s fuvo <11/ très aim é et te s am ours vous criV ron t «les
poste de 10 francs. i it«-s. CmiriiKc «loue, «t travaillez. en vieux « t «l«'S ja lo u x «pu chc-rclu ron l votre mort
Prière de joindre, il toute d em an d e, une, l u r\ pat tlé. Vous fuyez, le iiiallicur cl v«ms s a n s y réussir. Vous gagn erez «le l ’a rg e n t, niais
mèche de cheveux ou un objet ayant ètè tou­ avez «initié voix- p ay s « i vos r e l a ti o n s p o u r ne ou vous en volera par <l« s procès «ai «les coups
ché par sot ou p a r la personne pour laquelle pas le s voie m«>ti fl i il, « I voiri c l i c i c h c / loin d ' e u x .l> I»ourse, ou «les trafics de l»an«pii«rs et d ’es-
on consulte. d e s m i e ll é s «le boulieiir. l ’ai i« ii«,e, la c h a n c e va 1*1 «k 's . l.a fortune, v«»us l ’aurez par v«is œ u vres,
vous re ve n ir , J< la vois a\«( de l ' . u u i l i l cl «les vo , lait lits, votre m érite personnel. Je vois d eu x
I>. J. I ■ /'. Voil e fut tu nnu i s'occupent «h a m i t i é s p u is s a n te s «t active». NV vou s «lésolez mai iuges ou «leux unions, m ais des e n n u is pour
atltaie, hh point «le vue spécial, om um ici plu s Voici i c vci i cz les c h é r i s p o m qu i vous v«»Uk vous. Un horoscope com plet vous d onn era plus
min Htfroiiotiic. Il c lin client A fuite fort une aux ê t e s sacrifié, « t vous p o u r r e z les M*eotirir e n f i n . «le d étails.
colonies. Vo\ts «piittiYc/ votre v ille natale pont I ,1 mère a Jauc. I,«- soit va cesser de vous jo u r : j<-iuli, pierre : saphir, co u leu r : bleu , m é­
le suivre, vous il«1/, vers <|es pays étran gcis. J«* élu* contraire «M la uialeliaiiee ne vous a«<ii- tal : étain, parfum astrologiqu e : Ju p iter, m ala­
vous vois quatre enfnnts : deux «m voie, et deux bleiu plus. Vous allez étie «leux fois K iaild ’illère, dies : jam bes.
hiles. jeune uraud’inère «le îs ans. Trois Ité-bés A «an s- Mary 5. N aissance sous la co n stellatio n du
M. I. b. ,tf. Non, je vous vois dans une niai ser, dont un A vous. Ne vous réciU-z pas. Je les Lion avec le Soleil com m e dom in an te. V ous p a r­
mW A vous, la petite m aison, tant désirée, co n s­ v«ùs so illiaiils comme de uctiils p o u p o n s , fié- viendrez par vous-m ême au x h onn eu rs réservés à
truite pur vous et pour vous. Vous ave/. Iiien lait les, lulorables «t llliuaoiis. ce u x nés sous cette bien faisan te in flu en ce. C ’est
île la faire construire, vous y jouirez, de Plié <*'. zl. /’. /.». Ma chère am ie, je ne vois p«air l'tolém éc de Péluse, le roi des a s tro lo g u e s,’ qui
Htaue annoncé, que je vois en argent et non au vous, dans voire eus, «pie peine et déception. Je Pafflrine, et N apoléon I " était du 15 août, sous
licmcilt. Pour le lot, it ll'e 't pas si gros et pas s e n s dans l'am i a u ln chose qu'un am i «t «lu le Lion. Vous aim erez lu xe, p laisir, arg e n t, et
il l'époque indiquée, mais il existera. bonheur. Don nez.-moi votre a d r e s s e . Je vous iu- vous en aurez ù revendre. Vous m épriserez les
lu e n rond’ mère préoccupée, I,'année io i .i «li«|iierai au m oyen de retrouver calm e et trau- gran d eu rs «pii cependant viendront A vous d ’elles-
sera mauvaise pour votre m ém oire seulem ent, qiiillité «lu eteiir. mêmes. Vous aurez des richesses e t vous en per-
aussi réglez vos uffuiies avec soin, quitte A ino I-. Ne soyez pas si trisle, vous allez «liez, peu d ’am is, beaucoup «1«- voyages, «les e m ­
difier s'il y a Heu. I.e jeune hom m e eu question voyager hemicoup, cela vous changera les idées ; plois honorifiques ; m ais attention a u x coups de
est très énervé, très fatigué et réclam e de granits voie, ail«*/ retrouver «les êtres «pie vous aim ez tête e l à la fam ille qui sera contre vous.
soins pour sa sauté. Il a deu m alts très dislin el celui «pii pense A vous. J« lie v«iis pas «I«- Jour : dim an ch e, pierre : am bre, m étal : or, c ou­
niés et l*eaitooup d 'ard eur et de talents, et fera sait«' un inatiaue, mais une com plète conform ité leur : jau n e, parfum : soleil, m aladie : cœ u r.
facilement sou chem in dan s le.m o n d e, m ais qu'il d'idée» «t de sentim ents. fa u n e mon diable. Ma ch ère am ie, je n ’ai
ne fasse pas d ’excès de travail ou autre. Dieu pour nous. Oui, vous quitterez votre pas regu votre lettre e t je suis désolée de ec
f'/lt'iiNlr m ’effraye. Je vois pour voire m ari village, il vous faut vie, mouvem ent, activité, retard. Mcrivez-moi et ne craign ez pas de m e
une autre situation plus uvuutugcukc, avant deux vous êtes line im pulsive. Votre mari ira au Maroc donner votre nom ; ayez confiance en m oi. J’a im e
ans. || y aura peu à peu arran gem en ts dans vu. pour affaires «le service m ilitaire. Prenez la ce u x et ce lles qui tom bent, et mou bo n h eu r est
uflaires, la mauvaise période est passée. Je vois direction de vos entreprises, et m archez «le «le leur tendre ma m ain et m ou coeur pour les
de l ’urgent qui entre chez vous, et il me sem ble l ’avant, vous mirez «lu succès. Provoquez «les co n ­ relever et les consoler.
que ev sont des parents disparus ou morts, qui seils et suivez seulem ent ce «pii vous paraîtra
J ’aime aim er. - Ma gracieu se am ie, vous êtes
vous ont laissé cet m uent. bon. J’aim e les fin îm es énergiques dans votre
Inconnue i. Je vois que ces deux pci sonnes sous l ’influence «le lu planète U ranus, ce qui
genre. exp liqu e votre vie, vos déceptions, votre besoin
ont eu une vie fort nuitée, des idées de rappro- Une liU n i nul rspcrc iq$. Oui, la guérison
<lictiients ; la vie et les circonstances les oui victidru, mais il faudra du m agnétism e. Votre «l’aim er, vos espérances et vos peines. U ranus,
Apurées et les sépareront encore pendant quelque com m erce sera enfin vendu par vous, sans fa il­ «pii dom ine sous le sign e du V erseau , donn e le
•uups. ils sont attirés 1HIU vers l'autre, m ais lit«-, agissez sur votre mari par suggestion m en­ caprice, l’e x ce n tricité , l ’o rig in a lité , une é n ergie
<»t les éloiguc, ou leur monte la tête, il y a des tal«'. Vous mirez encore un enfant, niais dans interm ittente, l ’ in stabilité, des évén em en ts im ­
taisons de eouvenances qui les séparent et qui quelques années seulem ent, après guérison com ­ prévus, un esprit subtil qui com bine, in ven te, a
Us sépareront encore pendant des années. Je ne plète et calm e «le l’esprit. «les intu ition s soudaines, «les vision s g é n ia le s, des
'ois pas un dulA pour le m om ent. Solonxe H. 17$. Attendez encore pour le créations origin a les, «le hautes in tu itio n s, de la
I . D. Douai. Vous eu verrez vie bien tristes. bieii-aitué, il suffit «le si peu «le tem ps pour se prescience ; «Ions la vie, sous l ’in flu en ce de ce tte
voir el s’aim er ; égalem ent, n ’oubliez pus q u ’il planète, il arrive des fatalités soudaines, «les m au x
*1 vous aurez cn coie de bien m auvais moments
cl «les ennuis très urands. Je vois com m e un laid aider la destinée et lie pas en détruire les im prévus, «les élévation s et des ch u tes in espérés
divorce qui vous rem ira votre liberté : m ais bon - effets : «e «pli arrive trop souvent par la et inattendus. C ’est bien l ’im age de votre vie re ­
l'mui mira cédé la place A un autre et l ’autre faut« «les intéressés. Je vois un com m ercant non tracée dans vos «piutic pages. J’aim erai vous co n ­
au'-si, Votre cœ ur est trop affectueux, modérez- établi d ’abord, et faisant des affaires dans ce naître, vous faites de vous un p ortrait qui m 'e n ­
v"iis «loue, sous le rapport : tendresse. Vous nu- ,pii concerne les femme» spécialem ent. chante, et moi aussi je suis sous l ’influ en ce
lv/ enfin du calm e et du bonheur, et aussi vie <l’ lT am is. D evenues am ies, notis lu ttero n s pour le
Lien contre le mal de notre d estin ée. Moi aussi
Ktaiales et sérieuses am itiés.
I hur des Cieuéts. Vos goAls vous portent j ’ndorc aim er m algré tout astre, d ia b le , etc.
UN COUP D’ŒIL WUB L’A V E N U Jour : sam edi, pierre : corail noir, inétal : plom b,
'c ts le dévoilement et vous avez lie-soill «le mou- parfum astral : Satu rn e, m aladie : p oitrin e.
'“ •lents. C’est facile d< cont< n te r l ’une et l’an- COURRIER ASTROLOGIQUE
l'Ussiou, et je les v«>is satisfuiles. Vous faites I éa l e noble. Influen cée par V én u s d an s la
l'miu d'une Croix Kmigc «>u lllaiiehe et vous Ceux de nos lecteurs qui voudront connaître lt.duuee, vous serez très aim ée. Vous êtes affable
!.*'z soigner les blessés. C«' ne sont pas des
leur ciel horoscopique, l’étoile sous laquelle ils « t gaie, «louée «le ch arm an tes m an ières. L es fleurs
' “ "‘vais. Us porleut un sin g u lie r uniform e sont nés, la planète qui les réqll, les présayes vous plaisent beaucoup, vous aim ez A en être
qiic Je ne eonuais pas. l.es blessés vous bénis do leur s!que zodiacal (passé, présent, avenir), <ni«»uréc ainsi «iuc d ’adorateurs et d ’ad o ratrices
s«iit avec des prières et nui foi, J«' vous «luai devront s'adresser il Mme de Ueusalnt. l ’as- m us vous êtes trop susceptible, trop ch a n g e a n te ’
leltrv, la (iu «!«■ l’aventure. D onnez mlrossc
troloquc bien connue, chargée de cette ru Vous vous m arierez en tre d ix sept et v in g-tro is
b r iq u e d La Vie M ystérieuse ans. Vous Serez aim ée ju stp i’A la fin de vos jo u rs
•a»" «c but. ma jolie blonde. C o n su lta tio n par la voie du Journal, î Jr .
, de Xoél. Je vous avais prévenu, v.ais car vous avez un talent spécial pour attire r les
vivz êtie la vietim e «le ce bandit, «le ec bour-
consultation détaillée par lettre particulière. cœ urs et les garder dan s vos filets.
' !«s «sems. Je voyais son Ame environnée S francs Jour : vendredi, pierre : d iam an t, co u leu r : vert
! “ '• v,>ile sombre et noir ; et vous êtes prise, et
idresscr mandat ou bon de poste d Mme de
rteusatnt, aux bureaux du Journal, en tndt bns-veutre ,Vn*’ ,,a ,fu ,u nslral : v *»u s, m alad ie !
V!M'H. l’Icavez votre am our trom pé. Allons, rôle quant la date de sa naissance (quaritièma
1 '« tête, Ma Mie, essuyez ce» yeu x ; l ’avenu C u rieu x de savoir. Si vous ag issez ail mo-
~ 7o;i —
COURRIER

m ent où Saturne dom ine dans la Balance, voilà term ine vers 25 ans égalem ent. Ces traits in d i­ dresser au professeur Dack, graphologue,
ce qui vous attend suivant vos entreprises. Vous quent des blessures à la tête. La mort provien­ dont la science et la perspicacité sont sans
avez à craindre une m enace de condam nation, drait pour vous de coups à la tête. E t vous allez rivales, et qui est chargé de cette rubrique
surtout dans les années hebdom atiques ou en- partir comme cavalier à la guerre pour défendre à la Vie Mystérieuse.
néatiques, c ’est-à-dire de sept en sept, ou de votre pays. Vous aurez des honneurs posthumes, Consultation abrégée par la voie du jour­
n euf en neuf, à partir de la naissance ; des cha­ après la mort. Us sont indiqués sur le mont nal, 3 francs; consultation détaillée par let­
grin s en m ariage ou par une association q u el­ d ’Apollon. tre particulière, 5 francs. Adresser mandat
conque, de nombreuses inim itiés déclarées et sur­ Je me laisse vivre. — Vous perdrez votre ar­ ou bon de poste à M. le professeur Dack en
tout de la part de fem m es, un esprit de chicane gent. votre santé et votre avenir par votre gour­ envoyant un spécimen d’écriture et, si pos­
ou de contradiction, une m aladie contagieuse, mandise et votre paresse. Main molle, grasse, sible, une signature.
d an ger de captivité, suivant les maisons, grandes lign es tortueuses, manque de volonté, gros doigts,
trahisons en am our ou d ’adultères dangereux, on gles rouges, mont de Vénus très développé et J'aime à connaître mes qualités et mes dé­
fatalité dans la position en m aison X. VI et X II. trop saillant. fauts. — Votre dom inante est la force de volonté.
Jour : samedi, pierre : corail noir, m étal : plomb, Une épouse malheureuse. — Vous ne voulez pas E lle se trah it chez vous par une écritu re dont
parfum astral : Saturne, couleur : noir, m aladie : du divorce et vous souhaitez avec ardeur d ’être l ’inclinaison oblique apparaît très prononcée ; au ­
poitrine. délivrée de l ’infâm e personnage qui vous bat et cune letfre n ’affecte une position v erticale ; votre
iS à 04. — Vous êtes influencé par le Soleil et vous m altraite. Soyez contente, je lui donne à plum e se m eut en une lig n e h orizon tale, sans
Vénus et Saturne. Oui. vous ferez de longs voya­ peine six mois à vivre. J’ai étudié sa main toutefois donner lieu à une é critu re ex cessive­
ges dont l ’un, très proche, vous am ènera un d ’après les em preintes envoyée par vous. Il m ent in clin ée ; de lon gs traits traversen t les
changem ent de position. Je le vois indiqué très a ',0 ans. Il n ’en aura pas 32 ni ~,i. Ses doigts « t #, signe de vivacité qui peut d égén érer en
proche. Vous avez à prétendre à des em plois très effilés 11e peuvent opposer au mai qu’une très violence ou en em portem ent. E n é criva n t vos
élevés et très honorifiques, méfiez-vous des coups faible résistance. Sa lign e de vie s’arrête à .>0
de tête et des em portem ents qui entraveraient t, vous rem ontez de droite à gau ch e pour tra­
ans à peine et 11e descend pas au milieu de la verser ensuite la lettre de gau ch e à droite par
votre situation et la briseraient. Pour le m ariage, m ain. La ligne de cœ ur, la lig n e de tête, et la
vous aurez des luttes à soutenir, vous connaîtrez une boucle, c ’est le sign e caractéristiqu e de la
lign e de vie s ’élancent du même point et n ’ont force de volonté qui friserait l ’opiniAtreté e t l ’a ­
la personne dans un voyage ; vous serez presque qu’une faible racine, la lign e de cœ ur trace un
forcé de l ’enlever. E lle sera de santé délicate et charnem ent. V oilà votre gran d e q u alité, la vo­
sillon pénible, à peine marqué, m aladif ju squ ’au lonté. m ais un peu trop de croch ets in d iqu en t
vous serez toujours en crainte de la perdre. Plu­ revers de la m ain ; la lign e de destinée brille
sieurs enfants sont indiqués et des ennuis pour le défaut de la qualité : l ’entêtem ent.
par son absence. Riant toujours. — V otre écritu re dénote bien
eu x et avec eux. Brillant avenir, peu de bonheur.
Jean Chouan. — Vous serez soldat, mon am i, votre caractère et le pseudonym e que vous avez
M “ * DE LlËUSAINT. Mm e de Lieusaint, me dites-vous, l ’a vu dans choisi ; elle monte tantôt d ’une façon m odérée
votre horoscope, vous êtes influencé par Mars. et indique de l ’entrain ; tantôt son ascension
Moi, je les lis dans votre paume, vos m ains s ’accentue, cela devient de l ’ardeur ; d ’autres
UN COUP D'ŒIL BUE LA DESTINEE me paraissent dures, et vos doigts sont fois, elle est grim pante com m e après une é ch elle,
spatulés. Je vois un m ont et une plaine de c ’est de l ’exaltation. L a gaieté accom pagne to u ­
Mars, très élevés. La lign e de tête ou de vo­ jours l ’écriture ascendante et d ’autres sign es
COURRIER DE LA MAIN lonté apparaît longue et profonde ; pour un bon me m ontrent com bien vous êtes ga ie et heureuse
Le ch iro m a n cien l'p ta Saïh se m et à la d is­ soldat, il lui faut du cœ ur, et de la volonté et de vivre.
p o sition des lecte u rs de ce jo u r n a l pour fa ire aussi un bâton de m aréchal et de gloire dans
sa giberne. Vous aurez l ’un et l’autre. Une Faut-il me. m éfier ? • - Oui, c ’est un in trigan t ;
u n e a n a ly se de le u r m a in et. des sign es q u i y il y a les sign es du m ensonge et de l ’hypocrisie ;
sont co n ten us. belle lign e do chance sort de la plaine de Mars
et le m ont d ’Apollon domine tous les autres. m ais ec qui caractérise ici l ’in trigu e <’est ce
ïlép o n se par la voie du jo u r n a l, V fra n cs : lasso com pliqué, entièrem ent indépendant du
par le ttr e v a r ticu liè re . à fra ncs. Je salue à votre gloire, à vos actions d ’éclats et
à vos décorations. nom : dans cette écriture verticale il se trouve
TJpta Sait) reço it les a bonnés et lecteu rs de une foule de lettres en Souricières, ce qui d é­
La V ie M ystérieu se, tous les jo u rs de 2 heures Serai-je veuve Décidément le mariage n’est
pas le nid où repose le bonheur. Vous êtes la nonce que vous avez affaire à un in trig a n t possé­
à e heures. dant une forte tête et qui 11’a g it ja m a is q u ’à
P o u r les co n su lta tio n s par correspon dan ce, huitièm e ou dixièm e qui me posez cette ques­
tion dans chaque courrier et aucune 11e manque coup sûr, pour m ieux prendre ses dupes. V ous
pren d re u n e fe u ille de p a pier hlan c, la pas­ voilà averti, à vous de 11’être pas une de ses
ser d o u cem en t au-dessus d 'u n e lam p e à pé­ de m ’expédier « recommandées » les m ains de
leurs m aris. Les signes qui indiquent le veu­ dupes !
trole dont, on aura élevé la m èche, rl rem uer
con sta m m en t la fe u ille de p a p ier po u r éviter vage sont la lign e du cœur brisée ou ramifier* en Voulant connaître. — V ous avez affaire à une
q u 'e lle pren n e feu. plusieurs petites branches et surtout la ligne de personne d ’une nature supérieure. 11 y a chez lui
r e t te op ération aura po ur résu lta t de n o ir­ chance rompue à la hauteur de la lign e de un ensem ble d ’extrêm e en ch aîn em en t dan s les
c ir u n ifo rm é m e n t le pa pier. P o u r pren dre en­ cœ ur. Ne vous réjouissez pas trop, votre m ain et idées ou la vivacité de l ’id éalism e n ’entrave pas
su ite l'e m p re in te , a pposer la m ain g auche sur celle de votre m ari, portent ces signes ; alors ! la force du raisonnem ent. J’y trouve les signes
le côté n o irc i, p u is la retirer, l'e m p re in te est qui .sera veuf ou veuve avant l ’autre ? d ’une grande cu lture in tellectu elle et d ’une a c ti­
fa ite , il ne reste p lu s q u 'à la fix e r en la p lo n ­ Très curieuse et qui veut savoir. — Oui, les vité pleine d ’én ergie cérébrale. Le paraphe en
g ea n t da n s de l'a lco o l à b r û le r g ne l ’on aura ongles ont une signification suivant leurs for­ coup de glaive annonce un lu tte u r ag ressif, et
v ersé dans une a ssiette • la isser séch er et en­ mes, courbures, couleurs. A insi, les com batifs, la barre qui couvre le nom donne une note de
v o y e r te lle q u e lle d, Vptn Sa lir les volontaires et les violents ont des ongles prudence, protégé d ’un côté, défendu de l ’autre,
courts et durs ; chez les am bitieux et votre futur avancera dan s la vie avec assurance,
Cabri clic Marie. — Vers 42 ans je vois une en s ’efforçant de refrén er sa gén érosité n ative.
union ou m ariage qui dure 15 à 2« ans et qui se les m échants, les ongles sont durs et
recourbés. Des points blancs sur le*.; on­ Son point faible c ’est q u ’il se d éfie trop de scs
term ine par une séparation à l ’am iable et chose qualités plus que de ses défauts. Ce sera à
gles m arquent une personne impressionnable,
curieuse, l ’union se continue encore de cœur vous d ’y veiller.
très nerveuse ; des ongle.1; roses sont indices de
pendant 4 ou 5 ans. V oyez cette lign e près du Reconnaissante. — Pour vous avoir indiqué la
santé et de bonté. Evidem m ent, sur les em ­
m ont de M ercure, lig n e qui coupe la lign e de profession où d irige r votre en fan t d ’après son
preintes de m ains ont 11e peut reproduire ni ces
cœ ur et se continue après. Votre cœur, en effet, écriture et sa photographie, ce qui a fait p laisir
form es, ni ces couleurs, c ’est pourquoi je con­
a bien souffert, ma pauvre am ie, ce que vous à la mère et à l’en fan t, vous m ’avez en voyé un
êtes affectueuse et comme vous avez été éprou­ seille, à ceux qui le peuvent, de venir me voir
à mon cabinet, j ’exam ine tout, ongles, formes jo li cadeau. M erci donc.
vée. A près 40 ans il y aura enfin de la fortune
des doigts, épaisseur. • chaleur, douleurs de la Gustave M illot. — C ’est une écritu re d ’avare
pour un commerce artistique, où il faut beaucoup
de goût et de talent. Vos doigts fins sont bien m ain, etc. que vous m ’avez adressée. Il y a des m ots dont les
ceux d ’une fem me de nature raffinée. Vous serez
Upla SA IB term inaisons sont brusquem ent arrêtées, com m e si
éprouvée comme sauté ; la vie sera longue. cette personne voulait m êm e ép argn er l ’encre n é­
Un futur combattant. — Vous m ’affirm ez que cessaire pour écrire. Chaque lig n e con tien t le plus
vous ne craign ez pas la mort et que vous seriez COURRIER GRAPHOLOGIQUE de mots possibles. Il y a m anque de m arge d ’une
h eureux et sans crainte de connaître le jour de ,v"-*ainc largeu r sur le papier et une suppression
sa venue. E h bien, je vous croîs, votre lign e de totale et com plète de points à la lig n e.
vie se term ine à 25 ans et vous en avez 24. La C eu x de nos le cte u rs q u i d ésirero n t une
ligu e de tête est coupée par plusieurs traits et sc p h y siq u e e t m ora l, p résa g es), d evron t s a­ Professeu r D ack.

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Paris. A bonnement, un au : 10 fr. 3 fr. 50.
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M Gabrielle de Mirecourt

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