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MACROÉCONOMIE S1

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VOIRE SITE CLEVENOT TAPER SUR LE TITRE BLEU MACRO L1

Précis de macroéconomie de descamps Christian (cours), chapitre 2,3 et 4.


Macroéconomie livre travaux dirigés (exercices)

Déroulement des cours :

Le chapitre 1 décrira le circuit économique et les grandes notions telles que le PIB, le chômage et l’inflation.

Le chapitre 2 présentera le modèle classique auquel Keynes va s’opposer.

Le chapitre 3 sera dévolu à l’analyse de l’approche keynésienne.

Le chapitre 4 traitera de la fonction de consommation keynésienne et du revenu permanent (M.Friedman).

CHAPITRE 1 :

Les différents niveaux d’analyse :

En partant du niveau le plus petit on trouve l’approche microéconomique, on a du mal a comprendre les
comportements individuels des individus, ils sont trop instables alors que les gens devraient être rationnels.
Ex : si les gens dépensent plus, les entreprises vont dépenser plus ?

4 groupes d’agrégation : état, banques et ménages, entreprises et organisations, reste du monde

(Ceteris paribus = toutes choses égales par ailleurs »)

Les incitations individuelles vont être analysées par la microéconomie.

Le niveau microéconomique s’intéresse aux agents pris individuellement, un consommateur, une entreprise,
un épargnant.

On va essayer de comprendre comment se comporte chaque individu ou unité économique en terme de


consommation, de production, d’épargne et d’investissement.

On s’intéresse ici aux incitations individuelles. Si le revenu d’un individus augmente comment va-t-il répartir
ses dépenses entre les différents produits et services qui s’offrent à lui ?

« In the long run we are all dead » John Maynard Keynes
L’incertitude face aux états de la nature, événements non anticipés ou inconnus

Le niveau d’analyse dépend du niveau de l’échelle ou je me place.

Le niveau mésoéconomique (niveau moyen) s’intéresse au fonctionnement de l’économie au niveau des fi-
lières, des branches ou des secteurs.
C’est à dire qu’on s’intéresse à un ensemble d’agents économiques en interactions. Ces interactions vont per-
mettre de faire émerger le phénomène d’externalité.

Pour expliquer la compétitivité de certains secteurs, on mobilise l’approche mésoéconomique. Ce sera égale-
ment le cas pour l’analyse du développement d’une région,…

L’approche en terme de district industriel (Marshall) de pôles de compétitivité tend à souligner que la com-
pétitivité peut relever de facteurs différents de la micro ou de la macro.
District industrial de Marshall, étude des externalités (+ ou -) qui sont les conséquences économiques non-
désirées d’un agent économique sur un autre agent.

Il existe également de nombreux facteurs qui dépendent de l’environnement proche des entreprises.
La possibilité de bénéficier d’un bassin d’emploi avec les qualifications nécessaires, avoir des fournisseurs
de qualité à proximité.
Ces phénomènes d’entrainement positifs sont désignés par l’analyse économique par le terme d’externalité.

Externalité est un terme qui désigne les conséquences de l’activité d’un agent économique sur un ou plu-
sieurs autres agents économiques sans que cela n’ait été souhaité, ni défini dans le cadre d’un contrat.

Les externalités peuvent être positives ou négatives :

Les externalités négatives sont présentes au niveau local lorsqu'une usine d'incinération dégage des
gaz toxiques.
L'objectif du directeur de l'incinérateur n'est pas de polluer l'environnement mais juste de faire dis-
paraître les déchets.
Une grande ville en raison de la qualité de ses transports apporte des externalités positives aux en-
treprises car cela favorise l'accès aux fournisseurs, et aux clients. Cette externalité liée au phénomène d'ag-
glomération peut être contrebalancée par des effets négatifs liés à l'engorgement des transports, les les d'at-
tente, etc.

Les externalités déstabilisent la concurrence donc on peut mettre en place des droits de propriétés comme les
marchés de droit à polluer inventés par Ronald COASE en 1937 (prix Nobel d’économie). On peut neutrali-
ser les externalités en fixant un prix à la pollution (principe du pollueur payeur).

La concurrence :

Le seigneuriage industriel est un avantage financier, les entreprise en concurrence sur les prix énormes —>
baisser les coûts des même produits mais en diminuant la qualité de ce même produit en faisant croire que la
qualité est la même.

Lutter contre le concurrence avec la concurrence monopolistique —> effet Veblen, demande augmente en
même temps que son prix (élasticité prix positive). Affirme un statut social par le fait d’acheter ce produit.
Le concurrence se fait sur les prix et la qualité.
La limite de la concurrence, peut être les prix trop élevé qui peuvent amener a de la non concurrence.

Brevet (assurer un monopole) va contre la concurrence mais peut se justifier par une grande dépenses en re-
cherche et développement -> la concurrence est remise en cause.

Les entreprise qui ont un solde commerciale sont « laissé tranquille » car elle exporte leurs produits et parti-
cipent à la réduction de l’écart dans la balance commerciale.

Rappels ?
Inflation : baisse de pouvoir d’achat de la monnaie (en ce moment a 0,3% au lieu de 2%) donc période de
désinflation. Étymologie avec image médicale, inflation des veines….

L’inflation peut se mesurer de façon individuelle en fonction de notre consommation mais aussi avec le cri-
tère d’inflation sous-jacente, mesurer sur les produits varient peut ( on enlève le pétrole, le tabac car prix dé-
finit par les états), pour mesurer les tensions (non des tensions propre à l’économie d’un pays).
Lorsque l’euro s’apprécie par rapport aux dollars, toutes choses égales par ailleurs les prix baissent.

Désinflation : les prix augmentent moins vite.

La monnaie est un équivalent général des échanges alors que les trocs sont limités avec la contrainte de la
double équivalence.

John Law a mis en place la monnaie fiduciaire au début du 18e siècle (monnaie basée sur la confiance).

La BCE (quantative easing) créer la monnaie donc elle s’endette et se prête à elle même.
Création monétaire ex nihilo. Elle contrôle les prix.

Si manque de confiance aux banques, recourt a l’or, bitcoins… la BCE ne gère plus les offres et les de-
mandes.

(masse monétaire) MxV = PxQ (production réelle)


V et Q sont des constantes

La BCE soutient l’économie et accordant des crédits… -> politique budgétaire

Macroéconomie VS Microéconomie

La microéconomie étudie les phénomènes à partir des comportements individuels.


Le chômage sera étudié du point de vue des caractéristiques individuelles des chômeurs : âge, genre, quali-
fication, durée de chômage…
L’optique macroéconomique va s’intéresser aux grands agrégats.

La demande globale est-elle suffisante pour employer tous les demandeurs d’emplois ?

Ces deux façon de concevoir le chômage ont chacune leurs intérêts propre.

Il existe de nombreuses situations qui ne peuvent être appréhendées correctement du point de vue strictement
individuel.
Les agents individuels supposés rationnels peuvent générer en raison même de cette rationalité, des crises :
comme les bulles rationnelles ou les anticipations vont devenir auto-réalisatrices. Il y a un manque de d’in-
formations qui valide la pensée de base et qui va faire changer les comportements et faire devenir vraie une
information.

Pour réduire les bulles, il faut taxer les produits sur les marchés financiers, ( approche keynésienne).

Exemple : bulle de l’immobilier -> tout le monde achète, transformer l’argent en marchandises.
Cela s’appelle la mal formation du capital qui est la difficulté à retrouver les investissements ? +
Le distress price

Ces situations correspondent à des défauts de coordination. Les actions rationnelles des individus peuvent
conduire à des résultats globaux irrationnels.
Dans ce cas, le point de vue macroéconomique trouve toute son utilité pour tenir compte des effets indivi-
duels pris dans leur globalité.
Instabilité a cause des crises de croissance, difficulté financière, dangereux surtout pour les jeunes entrepre-
neurs. Décalage entre les dépenses et l’argent reçu après.

Illiquidité : est lorsqu’on a pas pas l’argent tout de suite mis qui va le recevoir
Insolvabilité : est qu’on a pas du tout d’argent et que le remboursement est impossible

Eugene Fama est l’auteur de la théorie d’efficience des marchés financiers, répartir l’épargne de manière
idéale et donc une économie idéale, travaux sur les prix -> prix Nobel d’économie en 2013.

Robert Shiller dit que les prix des actions varient plus que l’économie réelle : les actions sont censé être en
corrélation. (réfute le thèse de Fama)

La corporate gouvernance de Galbraith, le nouvel état industriel. Les dirigeants d’entreprise veulent maximi-
ser le pouvoir au sien de l’entreprise avec des phénomènes d’enracinement, cela peut aller à l’encontre des
propriétaires/actionnaire et des intérêts de l’entreprise.

Jensen Meckling : théorie des contrats et de l’agence, il faut caler l’intérêt des patrons de sorte qu’il soit ré-
munérer à sa juste valeur pour que celui des actionnaires le soit aussi. En revanche, c’est contre la survie des
entreprises à moyen et long terme.

Les marchés financiers sont imparfait même si ils sont le cerveau de l’économie (où placer l’argent, où im-
planter une usine?…). ce sont eux qui décide où, comment, avec qui on va produire. La loi de l’offre et de la
demande pour fixer les prix.
Pour que le marché fonctionne, il faut une bonne circulation de la monnaie.
Cadre légal et fort pour que les marchés fonctionnement correctement.

Les objectifs de l’analyse macroéconomique

L’état est sensé avoir une vue plus large pour remédier à ces défauts de coordinations.

Fonctions régaliennes assurent la justice, la sécurité, le respect des lois…


Adam Smith est en accord avec ces fonctions, ce n’est pas la même chose de gérer un entreprise ou gérer un
État.
L’état est supérieur à tous les autres acteurs économiques au nom de la souveraineté nationale selon Hobbes -
> captation de l’état. https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2001/09/pdf/hellman.pdf

L’ordre spontané de l’économie ne conduit pas nécessairement à une situation satisfaisante.


Selon les keynésiens, l’état est sensé allonger les horizons temporels, en crise suit la relance donc accroisse-
ment de la confiance et plus de projections pour les entreprises.

Régulièrement des problèmes de coordination se posent au niveau de l’ensemble des interactions indivi-
duelles que le fonctionnement normal des marchés ne permet pas seul de résoudre. Ce sont les défauts de co-
ordination microéconomiques qui justifient a politique économique et la macroéconomie.

Les agents possède une capacité d’analyse, une rationalité limitée et ne peuvent penser les conséquences de
leurs actes à travers leurs effets cumulés sur l’ensemble de la multitude.

Ainsi, la macroéconomie est fondée sur une hypothèse microéconomique.


On verra plus tard que cela revient également à dire que le tout est différent de la somme des parties.

Un saut qualitatif est opéré lors du passage du niveau micro au niveau macro en raison des effets cumulatifs
des actions individuelles et des externalités qu’elles produisent à l’échelle globale.
Pire, ce qui semble parfois pertinent à un individu deviendra on pertinent à l’échelle globale.
La macroéconomie Roduit parfois des résultats contre-intuitifs.
La macroéconomie vise une explication du fonctionnement de l’économie à partir des grandeurs écono-
miques globales, les agrégats : le Produit Intérieur Brut, es agrégats monétaires, l’inflation, le taux d’inté-
rêt… qui sont des grandeurs globales.

La macro tente d’expliquer la dynamique de la croissance entendue comme l’accroissement régulier du PIB,
les évolutions du chômage, de l’inflation ou encore s importations et des exportations. Elle s’intéresse égale-
ment aux questions de développement économique et plus récemment de la question écologique.
Désormais, il ne s’agit plus uniquement de favoriser la croissance mais de permettre une croissance qui soit
respectueuse de l’environnement et qui soit plus inclusive.

En résumé, la macroéconomie vise à expliquer/prévoir l’évolution conjoncturelle d’un pays, d’un groupe de
pays (UEM), ou de l’économie mondiale : croissance, chômage, inflation…
Elle a également pour objectif de réaliser des recommandations politique économique.

Quelles sont les meilleures politiques économiques à mettre en oeuvre : faire monter les taux d’intérêt, ré-
duire les impôts,…?

Une grande partie de la macroéconomie repose sur la fabrication de maquettes des économies. On parle de
modèles. Plus ou moins complexes, en fonction de leurs spécificités, ces outils doivent permettre la prévi-
sion et les recommandations de politique économique.

En France, l’INSEE qui établit les prévisions à moyen et long terme. L’INSEE recourt a la maquette ME-
SANGE.

La dualité des institutions

Dans une démocratie, on choisit les règles de notre emprisonnement, ces règles évitent de penser.
PIB : somme des VA soit ce qu’elle ajoute comme valeur à la production d’ensemble.
CI : rentre dans le circuit de production mais qui ne survit pas or, l’investissement sert à plusieurs reprises.
Pour le TD VA - VD X 100
VD

L’objectif de la macroéconomie consiste à permettre à l’économie de se trouver à proximité du plein emploi


des facteurs de production sans que cela ne génère des tensions inflationnistes.

Ce niveau jugé idéal représente également ce que l’on appelle le PIB potentiel.
Le niveau du PIB maximal atteignable compte tenu du niveau des facteurs de production et de la productivité
de ces facteurs.

Optique productiviste : + de PIB, + de richesses -> mais en dégageant le moins de pollution possible ce qui
n’est pas possible !!

La décroissance est une catastrophe économique.

Les facteurs de production sont le travail, la capital et le facteur résiduel que l’on ne parvient pas à rappro-
cher clairement d’un des facteurs précédant qui peut recouvrir le progrès technique et les effets d’organisa-
tion : la productivité globale des facteurs (PGF).
Il existe de nombreux débats entre les économistes et les dirigeants pour décider/évaluer quelle devrait être la
meilleure politique à mettre en oeuvre.
Les débats théoriques entres les économistes portent sur la nature des comportements des agents écono-
miques et les problèmes de coordination, d’allocation et de distribution.

La macroéconomie moderne à été enfantée par la crise de 1929.


Il s’agit d’une crise de répartition, nous y reviendrons plus tard.

Taille optimale de l’entreprise : plus une entreprise est grande plus la coordination est difficile mais plus
l’entreprise est petite, plus elle a du mal à entrer sur les marchés.

Révolution marginaliste avec les économistes néoclassiques comme W??

Habituellement les agents économiques tentent de défendre ce qu’ils pensent être leur intérêt.
Mais il arrive parfois que la recherche de cet intérêt entraîne des déséquilibres à l’origine de crises écono-
miques importantes.
L’un des débats les plus important en économie concerne la part relative de l’État et du marché dans la coor-
dination des activités économiques.

Si comme le pensait Adam Smith, la recherche des intérêts particuliers conduit spontanément à l’obtention
de l’intérêt général, l’État devrait avoir un rôle limité au respect des droits, de l’intégrité des personnes et du
territoire : les fonctions régaliennes.

Dans le cas contraire, l’État peut être amené à jouer un rôle beaucoup plus important dans l’économie.
C’est lors de la crise de 1929 que l’État va développer des interventions conjoncturelles afin de relancer l’ac-
tivité.
Avant cela, la doctrine libérale préconisait une intervention limitée de l’État dans l’économie. Mais l’appro-
fondissement de la crise va donner lieu à une remise en cause de la doctrine libérale.
C’est l’avènement de la révolution Keynésienne qui est à l’origine de la macroéconomie moderne.

Traditionnellement, les objectifs principaux que l’Etat devrait atteindre sont au nombre de 4 :
-> croissance élevée
-> chômage faible
-> inflation sous contrôle
-> balance com- merciale excédentaire

Ces objectifs ont été pré- sentés par Kaldor nous la forme
d’un quadrilatère, le car- ré magique.

Parfois les objectifs du carré magique sont contradictoires.


La balance commerciale est sensible aux effets revenus et aux effets prix.
L’équilibre extérieur est déterminé par l’import et l’export entre les pays.

L’économiste a vocation à conseiller le Prince

Cette proximité au politique explique en partie les difficultés à établir un diagnostic consensuel des pro-
blèmes, car tout diagnostic impose des réformes qui vont favoriser ou défavoriser certains acteurs.
De plus, la macroéconomie malgré son appareillage statistique demeure une science sociale où il n’est pas
possible de reproduire à l’identique des expériences de laboratoire.

> D’une part, le temps ne s’arrête jamais. Chaque pays, chaque période connaît des particularités qui
vont imposer d’actualiser en permanence les diagnostics de politique économique.
> D’autre part, les raisons éthiques imposent des limites à l’expérimentation. Enfin, la distance
objet/sujet est faible.

Il est possible néanmoins de construire de la connaissance sur les faits économiques. Mais il est nécessaire de
l’actualiser régulièrement.
Autrement dit, il n’y a pas de vérité intangible en économie. La recherche des lois de la nature universelle est
une quête perdue d’avance. Pourtant elle a été à l’origine de la science économique.

Au XVIII puis au XIXème siècle, des économistes tels que Smith, Ricardo et Marx ont tenté d’identifier des
lois de la nature en économie.
Mais l’économie est une science sociale. L’économie se transforme de part les actions et la réflexion que
l’on produit sur elle.

Comment construire de la connaissance sur un corpus théorique aussi mouvant ?

Si beaucoup de choses bougent rapidement comme les cours de la bourse, l’économie a besoin de stabilité
pour fonctionner correctement.
Cette stabilité relative est fournie par les règles que les agents se donnent : les institutions.
La première de ces règles concerne la propriété privée et son respect.

Ces grandes règles de fonctionnement évoluent peu. Il est donc possible d’étudier l’économie à un niveau gé-
néral qui permette de comprendre son fonctionnement sur une période donnée, pour un endroit donné.

L’attitude scientifique en économie consiste à décrire précisément le pays et la période que l’on souhaite étu-
dier afin de pouvoir en tirer des connaissances qui ne seront « justes » que pour ce lieu et ce moment.

Souvent lorsque les économistes comprennent bien les phénomènes, qu’ils identifient un modèle c’est sou-
vent à la veille de sa disparition. Et le travail est à reprendre.

Pour autant le travail de l’économise est fondamental dans la mesure où il doit permettre aux dirigeants de
moins se tromper.
Réduire les erreurs permet de rendre l’économie beaucoup plus efficace.

En dépit des crises qui sont le propre de l’économie capitaliste, les économies se développent en partie grâce
à la connaissance produite par les économistes.
On apprend du passé grâce aux anciennes crises économiques.

Le progrès technique ne suffit pas seul à créer le développement. Il faut établir des règles qui mêmes impar-
faites permettront la circulation et l’accumulation des richesses de période en période.

Dans nos économies d’abondance, ce sont souvent les dérèglements dans la répartition du produit et non pas
le manque de production qui est à l’origine des crises les plus élevées.
Les crises de surproduction à caractère déflationniste typique de la crise de 1929 est également proche de la
crise que l’on traverse depuis 2008.

Si on considère deux groupes d’agents, les ménages et les entreprises, on peut schématiser leurs relations
économiques à travers le schéma qui suit.
Pour simplifier, on considère que les ménages et les entreprises consomment tous leurs revenus de façon à
exclure les relations financières dans un premier temps.

On voit sur le graphique que les flux réels donnent lieu à une contrepartie monétaire.
Pour acheter les services producteurs, les entreprises doivent payer les salariés.
Pour acheter les biens et les services aux entreprises, les ménages doivent mobiliser les revenus que leur
donnent les entreprises pour leur travail.

> Les entreprises qui produisent des biens et des services pour une valeur de 1000 génèrent un flux
réel, les biens et les services.
> Les ménages achètent
ces biens et services grâce aux sa-
laires de que leurs ont versé les entre-
prises. Ces salaires ont une valeur
de 1000. Il s’agit d’un flux moné-
taire.
> Pour obtenir ces sa-
laires, les sa- lariés ont vendu leur
force de tra- vail ce qui constitue un
flux réel.

Le circuit économique peut entre observé à partir de 3 angles différents : la production, le revenu, et la dé-
pense.
Toutes ces optiques doivent être concordantes du point de vue comptable. Rien ne doit disparaître, rien ne
doit être crée pour obtenir une comptabilité cohérente.
Dans le cas contraire, la comptabilité ne sera pas bonne. Dans l’optique de la production, on a une perspec-
tive réelle, tandis que dans l’optique du revenu et de la dépense, on a une perspective monétaire.

On a considéré jusqu’ici la consommation finale, c’est à dire la consommation réalisée par les ménages.
Leurs achats de consommation n’entrent pas dans un processus de production marchand comme ce pourrait
être le cas pour les entreprises qui réalisent des consommations intermédiaires.
Ces consommations intermédiaires sont intégrées à la production pour être vendus ensuite.
Une entreprise de haute couture va acheter du lin et de la soie afin de réaliser des vêtements destinés à être
vendus.
L’achat de tissu constitue donc une consommation intermédiaire. Pour le ménage qui achèterait du tissu afin
de réaliser des vêtements ou de l’ameublement, la consommation serait considérée comme finale.

La différence est liée à une convention comptable.

La convention comptable pose l’objectif de ce que l’on souhaite mesurer.


Ce que l’on désire mesurer c’est la valeur ajoutée des entreprises.
Pour cela il est nécessaire d’opérer la différence entre la valeur ajoutée propre à l’entreprise et la valeur ajou-
tée incorporée par les autres entreprises par le biais d’achats : les consommations intermédiaires.
Ainsi, on évite de compter deux fois la même VA.

Le PIB est constitué par la somme des valeurs ajoutées.

La production domestique n’entre pas dans la comptabilité nationale. On parle alors d’auto-production.
Pourtant elle joue un rôle important dans le fonctionnement de l’économie : la réalisation des repas, ménage,
soins aux proches…
Il s’agit de la sphère domestique, de la sphère non-marchande. Il existe une autre partie non-marchande : la
sphère non-marchande non-domestique.
Celle-ci est portée par l’État et les services publics.

Il existe des services non-marchands, privés, c’est la cas de l’activité des associations dont les statuts im-
posent une visée non lucrative.

Si on ne compte pas la valeur crée par le travail domestique, ce n’est pas parce que cela nous intéresse pas,
mais il n’y a pas de marché pour évaluer ces services et ces biens.
Il est difficile d’en réaliser une évaluation.
Dans les services publics, les services non marchands sont évalués aux coûts de production.
Globalement, il s’agit des salaires des fonctionnaires et des investissements.
Pour évaluer les services domestiques, il faudrait fixer un salaire à la maman ou au papa qui réalise le re-
pas…

On peut voir ici qu’un ensemble important des éléments qui permettent à l’économie de fonctionner se
trouve en deçà de l’économie, la sphère domestique est au dessus : les institutions, les règles, les conven-
tions, les us et coutumes, la culture…

Selon J.A.Schumpeter, la notion de circuit économique a été théorisée en premier par Richard Cantillon
(1680-1734) dans son ouvrage posthume Essai sur la nature du commerce en général, qui ne fut publié
qu’en 1755.

Elle a ensuite été reprise par Quesnay auquel on attribue habituellement la paternité de cette représentation
avec la note le Tableau économique de 1758.
Cette représentation sous la forme d’un circuit de l’activité permet de souligner les interactions entre les sec-
teurs, les individus, et entre les périodes de production.
Cette méthode constitue un pas décisif dans la séparation de l’économie avec les sciences politiques ou le
droit.

L’économie s’automatise grâce à cette innovation théorique. Avant cela, l’économie n’était pas pensée de
manière systématique.

L’instabilité politique, les aléas climatiques, le faible développement économique, tous ces éléments contri-
buaient à laisser l’économie dans le champs???

C’est donc aussi parce que la sphère économique s’accroît que l’on s’y intéresse spécifiquement.

D’un point de vue d’histoire de la pensée, la doctrine physiocratique dont Quesnay est le père fondateur,
s’oppose à la pensée mercantiliste et en particulier à la politique de Colbert.

Colbert a renforcé les impôts sur les paysans pour favoriser les industries d’exportation.
Mais pour Quesnay, la richesse du pays n’est pas liée à son stock d’or et d’argent mais à la terre. l’agricul-
ture étant le seul secteur a dégagé un revenu net.

En macroéconomie, il est d’usage de rassembler les agents économiques en groupes. En comptabilité natio-
nales, ces groupes appelés les secteurs institutionnels. Il en existe 6 :

1- L’État et les administrations publiques, les APU offrent des services non lucratifs (sécurité so-
ciale, formation,…)
2- Les entreprises non-financières objectif de fournir des biens et des services marchands.
3- Les entreprises financières, offrir des services financiers, tenu de compte, production de crédit…
4- Les ménages offrent des services aux entreprises à travers leur travail.
5- Les associations et fondations à but non-lucratif offrent des biens et des services non-marchands.
6- Le reste du monde, c’est l’ensemble des agents économiques qui entretiennent des relations éco-
nomiques avec l’économie nationale. Il s’agit des exportations/importations et transfert de revenu et de capi-
taux.

Les interactions entre ces différents groupes d’agents passent en grande partie par les marchés.

Il existe 4 types de marchés :

> Le marché du travail où se forme les salaires et où est déterminé le nombre de salariés et le
nombre de chômeurs par écart entre les besoins d’emploi et le niveau de la population active.
Les actifs sont constitués par les gens aux travail et ceux qui en recherchent un. Habituellement, c’est le taux
de chômage catégorie A qui est commenté. C’est le plus restrictif.

Catégorie A : demandeurs d’emploi tenu de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.
Catégorie B : demandeurs d’emplois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé
une activité réduite courte (i.e. de 78h ou moins au cours du mois).

Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche, ayant exercé une activité
réduite longue (i.e. de plus de 78h au cours du mois).

Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de


faire des actes positifs de recherche d’emploi (en rai-
son d’un stage, d’une formation, d’une mala-
die), sas em- ploi.

Catégorie E : demeure d’emploi non tenus de faire


des actes posi- tifs de recherche d’emploi, en emploi
(ex: bénéfi- ciaires e contrats aidés).
> Le marché des biens et des services : c’est le lieu où s’échange les biens et les services contre un
prix en fonction de quantité ou d’une durée, d’une distance, d’une qualification, pour le service.

> Le marché des capitaux financiers : c’est le lieu virtuel où sont fixés les niveaux des taux d’inté-
rêt et les prix des différents actifs monétaires et financiers. Les actifs monétaires sont ceux dont l’échéance
ne dépasse pas 2 ans. Les obligations ont des échéances plus longues et les actions n’ont pas d’échéance par-
ticulière.

> Enfin le marché des changes, il fait parti des marchés financiers. C’est le lieu virtuel où
s’échange différentes devises en fonction des taux de change. C’est les échanges entre les agents sur les dif-
férents marchés qui constituent le circuit économique.

Le circuit présenté précédemment est loin de correspondre au fonctionnement réel de l’économie.


Il ne présentait qu’une vision très simplifiée à viser pédagogique.
Dans la réalité, on trouve d’autres acteurs, en premier lieu l’État, puis les banques et les systèmes financiers
et enfin les pays étrangers, ce que l’on nomme en comptabilité nationale le reste du monde.
La question de la financiarisation de l’économie est très large et complexe, mais on va en dire quelques mots.
C’est la question de l’épargne et du financement de l’économie qui Sint déterminants pour expliquer le fonc-
tionnement actuel de l’économie.

On va donc présenter comptablement l’épargne des ménages.


La question du comportement d’épargne des ménages sera évoquée plus précisément dans un chapitre à ve-
nir.

La financiarisation peut se définir comme l’augmentation de l’activité financière d’agents non financiers
(crédit à la consommation par la grande distribution,…, Carrefour Banque ).

De façon plus générale, la financiarisation correspond à l’ensemble des comportements qui sont dictés par un
impératif de rentabilité financière élevée.
La financiarisation impose une tendance à la péréquation des taux de profit à l’échelle mondiale.

Les activités qui ne dégagent pas les rendements nécessaires et qui ne jouissent pas d’un monopole locale
sont voués à disparaître.
Initialement , la libéralisation financière à la fin des années 70, début 80 devait permettre une réduction des
coûts de financement de l’activité en réduisant le monopoles des banques.
Au final, la grande mobilité/liquidité du capital financier autorisée par la déréglementation u secteur permet
de mettre en concurrence les projets économiques entre eux et de ne conserver que ceux qui sont les plus ren-
tables rapidement.

Ainsi, des projets dont la rentabilité est positive mais insuffisante ne sont pas financés et/ou sont abandonnés.
C’est la thématique des licenciements financiers.
De façon plus générale, la faiblesse de la croissance en France pourrait en partie être expliquée par cette dé-
rive de la finance.
La crise des Subprime et des dérives de la finance ont fait perdre plusieurs points de PIB à l’économie mon-
diale.

L’épargne des ménages :


Le premier élément qui doit nous rapprocher de la réalité concerne le comportement financier des ménages.
Les ménages, habituellement, ne consomment pas tous leurs revenus.
Les revenus qui ne sont pas consommés
constituent l’épargne des ménages.
Cette épargne est détenue par les ménages
sous des formes diverses plus ou moins
liquides , plus ou moins sures.

Définition : La liquidité pour un actif financier indique son degré de sureté.


C’est à dire la capacité de l’actif à ne pas perdre de valeur et à être transformé en monnaie liquide rapide-
ment à faible coût.

L’actif le plus liquide, c’est la monnaie. Elle possède néanmoins un coût implicite, le coût d’opportunité.
L’argent détenue sous forme de monnaie pourrait être détenu sous une forme moins liquide portant intérêt.

Si détenir de l’argent liquide coûte, c’est bien qu’elle apporte une unité.
L’unité de pouvoir réaliser rapidement une transaction ou d’attendre de pouvoir en réaliser une sans risque
de perdre du pouvoir d’achat important.
Le coût de l’argent, monnaie, c’est le coût lié à la possibilité d’attendre de faire un placement au meilleur
moment au meilleur endroit.

Par ailleurs, plus un actif est illiquide, risqué et plus il doit rapporter pour compenser le risque qu’accepte de
prendre l’investisseur.
Réciproquement, un rendement élevé indique presque sûrement un risque important !

La majeure partie de l’épargne est gérée par les banques. L’argent ne dort jamais.
Les banques s’en servent pour la prêter avec intérêt aux entreprises pour développer leur activité ou à des
ménages qui investissent pour leur logement, leur voiture ou simplement pour des besoins de trésorerie.
L’épargne peut être détenue sous forme de liquidité sur le compte en banque, la cash.
C’est la partie la plus liquide. C’est à dire
qu’on peut la mobiliser rapidement et sans
coût (hormis les frais de tenus comptes préle-
vés par les banques).

Le revenu disponible brut est le revenu à la disposition des ménages pour consommer et épargner.
Il comprend l’ensemble des revenus d’activité, des revenus du patrimoine et les prestations sociales, aux-
quels sont soustraits les impôts directs et les cotisations sociales.

Définition de l’INSEE : Pouvoir d’achat


L’évolution du pouvoir d’achat du revenu disponible brut rapporte l’évolution du revenu disponible brut à
celle du prix des dépenses de consommations des ménages.

Pour approcher une notion plus individuelle du pouvoir d’achat, sa progression est rapportée à des unités dé-
mographiques (personnes, ménage, unité de consommation).

(Eonia est le taux auquel se prêt les banques au jour le jour.

Euribor pour quelques mois jusqu’à 24 mois.)

Revenu disponible « arbitrale » est un revenu plus proche du ressenti des ménages, il est aussi calculé.
Il est obtenu en retranchant au revenu disponible brut un ensemble de dépenses de consommation « pré-en-
gagées ».
Circuit à deux agents + épargne et investissement

À partie de 1000 de revenus, salariaux précédents, imaginons que les ménages épargnent 1/4 de cette somme
soit 250.
Ces 250 vont servir à acheter des actions ou des obligations auprès des entreprises non financières.
Avec cette somme, les entreprises vont pouvoir investir pour le montant équivalent à 250 (on fait l’hypothèse
qu’il n’y a pas d frais financiers, pas de coûts de transaction).

Au niveau macroéconomique les choses ne


changent pas du point de vue de la demande
globale.
Précédem- ment, les ménages dépensaient
1000, dé- sormais, les ménages dépensent 750
et les entre- prises à travers leurs investissements
dépensent ???

Au total, on retrouve notre dépense de 1000, car l’investissement continue également une dépense. Mais une
dépense différente d’une simple consommation.
L’investissement des entreprises constitue l’achat de biens qui vont entrer dans la production et qui seront
utilisés durant plusieurs cycles de production.
C’est le cas des machines. On retient également, d’un point de vue comptable comme investissement, le
stock des entreprises.

Les marchandises produites par les entreprises qui n’ont pas encore été vendues
> soit par choix de conserver un peu de marge de production pour faire face à des demandes inatten-
dues.
> soit parce que les entreprises ont mal anticipé le niveau de la demande qui leur est adressé.

Il peut également s’agir des stocks de fournitures des entreprises (matière première, bien de consommation :
les consommations intermédiaires qui n’ont pas été utilisées lors du cycle de production.

Que ce soit dans l’optique de la production, des revenus ou de la consommation, l’ensemble des revenus,
dépenses et de la production doivent être identiques.
L’épargne, l’écart entre le niveau de consommation est le revenu vaut bien 250 (1000-750).
L’investissement qui vaut 250, on retrouve que l’ensemble des dépenses = 1000.
L’épargne correspond forcément à l’investissement au niveau macroéconomique.
Les ménages ne sont pas les seuls à épargner, les entreprises épargnent également une partie de leurs béné-
fices.

Les bénéfices correspondant à l’écart entre le prix de vente et l’ensemble des charges de l’entreprise : loca-
tion de bâtiment, achat de machines, de matières premières, de biens de consommation, paiements des sa-
laires, des impôts et paiement des intérêts.

Ici, comme les entreprises font appelle à l’épargne des ménages, le financement des entreprises n’est pas en-
tièrement assuré par leur épargne (l’autofinancement).
Leur autofinancement est donc inférieur à 100%.
Une part des bénéfices est conservée (autofinancement), l’autre part est distribuée aux actionnaires sous
forme de dividendes.

Comment intervient l’État dans mon économie ?

L’état joue un rôle considérable dans l’économie à travers tous leviers : l’allocation la redistribution et l’in-
tervention conjoncturelle (Musgrave 1956).

La fonction d’allocation est la plus ancienne. Celle-ci vise à fournir à un agent, à un secteur un avantage afin
d’assurer une mission jugée utile par l’État.
Le Colbertisme initie/poursuit la mise ne oeuvre de monopole par l’État afin de favoriser certains secteurs.

Par exemple, il va réorganiser et donner un statut spécifique à la Manufacture des Gobelins afin de créer un
champion national visant à limiter les importations de tissu précieux et à en exporter.

Cette pratique est légitimée par la doctrine mercantiliste qui pense que la richesse d’une Nation est directe-
ment lié à son stock d’or et d’argent.
Dans ces conditions, il est essentiel pour un État de limiter les importations et d’augmenter les exportations.

Par la distribution de faveur comme la réduction des impôts, la création d’un monopole, l’État favorise la
naissance de champions nationaux visant à faire face à la concurrence internationale.
Cette tradition héritée de la monarchie a été maintenue sous la République avec des créations comme Airbus.
D’un certain point de vue, la tradition d’excellence française dans les métiers d’art de décoration vient un
peu de là.

La redistribution sous a forme moderne est plus récente.

Elle existait avant l’État, lorsque les institutions religieuses paillaient aux faiblesses de la protection sociale.
La révolution française a remis en cause le poids de l’Église dans la société française et c’est l’État qui, après
la 1ère guerre mondiale, puis surtout après la seconde qui va jouer un rôle important en matière de redistribu-
tion : à travers la protection sociale (Ordonnance de 1945 de création de la Sécurité sociale) et à travers la
progressivité de l’impôt, la politique familiale.

D’un point des transformations économiques et sociales, l’intervention la plus récente est l’intervention
conjoncturelle à travers la politique de stabilisation conjoncturelle.
Ces interventions existaient depuis l’antiquité.
Les empereurs romains s’attachaient à occuper la population oisive en réalisant des grands travaux pour as-
surer la stabilité sociale.

Avec la théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt de la Monnaie Keynes théorise/justifie l’intervention de


l’État pour réguler le fonctionnement de l’économie.
Sans cela la Capitalisme tend spontanément vers la déflation.

C’est à partir des années 1930 aux États Unis puis en France avec le gouvernement du Front populaire que
sera expérimenter le nouveau credo keynésien.

Alors que la situation budgétaire est mauvaise, 10 milliards de francs de déficit, l’État s’endette pour 19 mil-
liard de plus.
On attend plus comme le passé la reprise de la croissance en raison du rétablissement de
l’équilibre budgétaire mais l’inverses.

Vincent Auriol déclare : « Jusque-là, c’est de l’équilibre comptable rigoureux du budget qu’on espérait la re-
naissance économique. C’est, au contraire, de la renaissance économique que nous attendons de bonnes fi-
nances. »

Mais avec la guerre, l’épisode du Front populaire et les politiques de relance sont abandonnés.

Les différentes crises :


- Crise d’ancien régime
- Crise mixte
- Crise de surproduction dans l’industrie

Au contraire, Laval durant l’occupation va mener des politiques de déflation salariales qui vont renforcer les
difficultés économiques.
Dans l’immédiate après guerre, l'État va se donner les moyens d’une intervention systématique sur la
conjoncture à travers la création de l’INSEE (système d’information), du plan (prospective et planification),

Désormais, la politique budgétaire et la politique monétaire vont servir au pilotage macroéconomique du


pays.
S’ouvre alors la phase de reconstruction et le début des 30 Glorieuses.

L’État va donc redistribuer à travers les prestations sociales qu’il va financer en opérant un prélèvement soit
par l’impôt soit par des taxes.
L’état cherche à améliore la confiance des agents économiques en traçant des perspectives à moyen terme.
En soutenant directement la dépense globale, il compte ainsi inciter les entreprises à investir plus.

L’augmentation du déficit public doit au final être couvert par l’augmentation des impôts prélever et la ré-
duction des dépenses sociales de l’État : chômage et autres prestations sociales.

C’est l’activation du mécanisme des stabilisateurs automatiques et un multiplicateur budgétaire élevé qui
doivent permettre d’obtenir ce résultat.
VOIR FIN DU CHAPITRE 1 SUR SITE DE MICKAEL CLEVENOT

Les grands objectifs de l’analyse économique


Les économistes cherchent à établir le niveau du PIB maximal atteignable : la richesse des Nations.
Ils vont tenter de déterminer les facteurs qui permettent d’accroitre cette richesse matérielle et les facteurs
qui en limitent la production.
L’intérêt des économistes va également se porter sur le niveau d’emploi.
Quelles sont les conditions qui permettent d’atteindre le plein emploi des facteurs de production (capital et
travail) sans que cela n’entraine de tensions inflationnistes ?
Comment fixer le niveau de l’épargne et de l’investissement ?

Les principes néo-classiques (1) : la loi des débouchés


Say va établir une synthèse de l’approche classique qui permet de répondre aux questions précédentes.
L’offre va créer sa propre demande, c’est donc les conditions de l’offre qui vont déterminer le niveau du
PIB.
D’éventuelles insuffisances de la demande ne sont pas prises en compte car la monnaie est considérée
comme un simple voile aux échanges ( différentes selon Sismondi, Malthus, Marx, Keynes).
L’approche néoclassique constitue à la fois un prolongement et une critique de l’approche classique.

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