Lorsque nous parcourons les journaux ou allumons la radio, nous
entendons ou lisons souvent de gros titres dans le domaine de la macroéconomie tels que : « la croissance des revenus rebondit », « la banque centrale prends des mesures contre l’inflation », ou encore « baisse des cours boursiers dans la crainte d’une récession ». Cette dernière est une approche théorique qui étudie le fonctionnement de l’économie dans son ensemble à travers de nombreuses étapes que les macro-économistes traversent. Ainsi, elle s’efforce d’expliquer l’augmentation des revenus dans certains pays tandis que d’autres restent enlisés dans la pauvreté et la variation du taux d’inflation d’un pays à l’autre. En outre, elle étudie les raisons pour lesquelles tous les pays souffrent de récessions, dépressions et des épisodes fréquents de baisse des revenus et emploi. Bien entendu, elle cherche à savoir utiliser les politiques publiques pour réduire leur fréquence et leur gravité. Tout cela dans le but d’améliorer la politique économique.
Chaque ère est caractérisée par des problèmes économiques
particuliers. Et avec cette diversité, nous pouvons dire que l’histoire macroéconomique n’est pas simple, mais a plutôt été témoin d’un grand développement de la théorie économique.
Produit intérieur brut (PIB), taux de chômage et taux d’inflation sont
trois variables qui revetent une grande importance au mesure des performances d’une économie. Pour expliquer ces variables et synthétiser la relation entre eux, les économistes utilisent des modèles faits de symboles et d’équations (variables exogènes et variables endogènes) à savoir : le modèle de l’offre et de la demande. Les problèmes qu’abordent les macro-économistes sont très différents. Par exemple : l’influence de la politique budgétaire sur l’épargne nationale, l’impact du système de sécurité sociale sur le taux de chômage, l’effet de l’inflation sur les taux d’intérêt, ou encore l’impact de la politique commerciale sur la balance commerciale et le taux de change. En fait, la macroéconomie est aussi diversifiée que l’économie elle-même.
Il n'existe pas de modèle unique qui puisse résoudre tous ces
problèmes, au contraire, il existe une variété de modèles dont chacun doit être utilisé de manière appropriée en fonction des circonstances et des objectifs poursuivis.
En règle générale, les économistes supposent que le prix d'un bien
ou d'un service particulier s'ajuste rapidement pour équilibrer l'offre et la demande. C'est ce qu'on appelle l'hypothèse de l'équilibre du marché. Cependant, il n'est pas tout à fait réaliste de supposer que les marchés s'équilibrent constamment. Ce ne serait le cas que si les prix étaient immédiatement ajustés aux variations de l'offre et de la demande.
Les modèles d'équilibre du marché font l’hypothèse que tous les prix et salaires sont flexibles alors que dans le monde réel, de nombreux prix et salaires sont rigides.
La macroéconomie est une branche de la science économique qui
raisonne à l’échelle de groupes d’agents et d’agrégats. Cette analyse envisage les relations économiques de manière globale. Pourtant, la microéconomie étudie le comportement des agents économiques individuels. C’est-à-dire, elle vise à comprendre comment les ménages et les entreprises prennent leurs décisions e comment ces décisions s’influencent mutuellement sur le marché.
Les multiples interactions entre es décisions prises par les ménages et
les entreprises donnent lieu à des phénomènes qui touchent l’ensemble de l’économie.