Quelque 100 millions de barils de pétrole sont consommés dans le monde
chaque jour. Et avant d'être consommés, ils doivent, pour la majorité d'entre eux, être transportés depuis les sites de production jusqu'aux raffineries de pétrole puis vers nos villes. En fin de chaîne, ce transport peut être assuré par des camions ou par le train. Par des barges aussi lorsqu'il s'agit de naviguer ou de traverser des cours d'eau. Mais sur les plus grandes distances, le pétrole est préférentiellement transporté par voie d'oléoducs - ou de pipelines, pour les anglophones - ou à bord de navires pétroliers Les oléoducs sont destinés au transport terrestre du pétrole. Il s'agit de canalisations spécialement conçues pour l'opération. Elles sont recouvertes de matériaux goudronneux, pour éviter la corrosion et enveloppées d'une couche de laine minérale ou de plastique. Certaines sont enterrées. Mais toutes sont sous surveillance afin de détecter au plus vite les fuites qui pourraient survenir. Pour le transport maritime, les compagnies pétrolières ont recours à des tankers dont elles sont souvent à la fois armatrices et affréteuses. Certains de ces pétroliers présentent des capacités étonnantes : plus de 350.000 tonnes de port en lourd (tpl) pour les transporteurs de pétrole brut et même jusqu'à 200.000 tpl pour ceux qui prennent en charge les produits raffinés. Et ils naviguent à quelque 28 km/h.
En mer, les risques d'accident sont nombreux : chavirage, collision,
explosion, fissures de coque, Transfert par pipe à partir de la raffinerie d'Alger et cabotage à partir de la raffinerie de Skikda. Pipe multi produits. Transfert par pipe à partir de la raffinerie d'Arzew et cabotage de Skikda. Transfert par pipe à partir de la raffinerie de Hassi Messaoud.