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MA 1 ANNÉE

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CAP PÂTISSIER
CAP PÂTISSIER

C'est par passion que


Fatoumata s'est engagée dans
la pâtisserie. Ce qu'elle aime :
inventer de nouveaux
desserts aussi bons que
beaux. La jeune élève a réussi
à intégrer le CAP, une
formation très demandée, au
lycée Belliard à Paris. Zoom
sur sa 1re année riche en
découvertes.

Pourquoi avoir choisi le


CAP pâtissier ?
"Depuis toute petite, j’aime découvrir de
nouvelles saveurs et faire des mélanges",
confie Fatoumata. En 3e, elle décide
d’effectuer son stage dans une boulangerie-
pâtisserie. "J’étais amenée à réaliser des
croissants, des chouquettes et des pains aux
chocolats." Séduite par cette expérience, la
jeune femme se rapproche du lycée Belliard à
Paris. "Dans le cadre du dispositif PassPro, j’ai
passé un entretien pour évaluer ma motivation
afin d’intégrer le CAP pâtisserie", précise-t-
elle.

Ce qui change par rapport


au collège ?
"Quasiment tout !", répond Fatoumata. "En
CAP, nous avons énormément de TP : 4
heures, trois fois par semaine. On a
l’impression d’être en conditions réelles, c’est
très formateur." Autre nouveauté : les
enseignements propres à la pâtisserie. "On
étudie les caractéristiques des aliments, les
règles d’hygiène, les températures de chauffe,
les machines à utiliser, etc. En revanche, nous
avons beaucoup moins de matières
générales." Le travail en groupe est aussi plus
important. "En TP, nous intervenons
systématiquement par deux ou trois, comme
cela se fait dans le métier", précise-t-elle.
Dernière surprise pour Fatoumata : le nombre
réduit d’élèves par classe. "Au collège, nous
étions 30 élèves. Cette année, nous sommes
12. L’enseignement est beaucoup plus adapté
au besoin de chacun."

Quel est le rythme de


travail ?
Il faut compter environ 30 heures de cours
par semaine, dont 12 heures de travaux
pratiques. Les élèves participent également à
la création des desserts lors des déjeuners au
restaurant d’application du lycée. Enfin,
l’étudiante met l’accent sur l’intensité du
travail à la maison : "Nous avons
régulièrement des cours à relire ou des
exercices à rendre. En anglais, nous devions
par exemple traduire une recette."

Comment se passent les
stages ?
La 1re année de CAP comprend deux périodes
de stages : 1 à 2 semaines en octobre et 4 à 5
semaines en mai. Intéressée par les
commerces de proximité, Fatoumata a fait ses
débuts dans une boulangerie-pâtisserie du
15e arrondissement de Paris. "J’ai un peu
touché à tout. Chaque matin, le chef pâtissier
me donnait une liste de tâches à réaliser. J’ai
par exemple appris à faire des brownies et
des crêpes." Son second stage, Fatoumata le
réalisera également en boulangerie-pâtisserie,
toujours à Paris.

Les bons côtés de la


formation ?
Fatoumata met en avant la diversité des
tâches lors des travaux pratiques. "On peut
très bien travailler sur la pâte feuilleté une
séance et la suivante, apprendre à faire de la
crème anglaise. Il n’y a pas de routine." Sa
matière préférée ? Les mathématiques. "C’est
très utile en pâtisserie pour calculer les
dosages et convertir les mesures." Fatoumata
apprécie aussi le cours de technologie en
pâtisserie : "On voit par exemple la fabrication
du sucre, la composition du chocolat, la
conservation des œufs, les différents
traitements thermiques de la crème, etc."
Dernier avantage pour l’étudiante : manger ce
qu’elle a elle-même cuisiné. "C’est très
plaisant de pouvoir goûter ce qu’on a réalisé."

Quelles sont les difficultés


rencontrées ?
"Au départ, ce n’était pas facile de jongler
entre les TP et les cours. J’avais aussi du mal
à rester 4 heures de suite debout lors des
exercices pratiques. Mais plus le temps passe,
plus je m’habitue", souligne-t-elle. Autre
difficulté pour la jeune femme : le nettoyage.
"À la différence du collège où l’on avait juste à
ranger sa trousse à la fin du cours, là c’est
tout l’atelier qu’il faut laver." Selon elle, il faut
aussi être très organisé et savoir gérer son
stress. "Nous travaillons souvent dans un
temps limité : les pâtisseries doivent être
réalisées en moins de 4 heures."

Et après le CAP pâtissier ?
Par la suite, Fatoumata envisage de poursuivre
en MC cuisinier en desserts de restaurant, en
1 an. "L’idéal serait de la faire en
alternance pour acquérir de l’expérience
professionnelle." Son rêve ? Ouvrir sa propre
pâtisserie à l’étranger. "J’aimerais faire
connaître la cuisine française en Afrique,
notamment dans les pays pauvres", conclut-
elle.

CAP Patissier

Crédits photos :

visuel d'ouverture : Goodluz/Stock.Adobe.com

Portrait : Fériel Boudjelal

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