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L’analyse des flux de fonds propose une représentation utile des deux modes
de financement existants, la finance directe et la finance indirecte.
La finance directe :
La finance indirecte
FINANCE INDIRECTE
EMPRUNTEURES
FONDS
Intermédiaire
FONDS F
financiers
O
N
D
S
Investissements Emprunteurs
- Préteurs Marchés 1. Entreprise
FONDS FONDS
1. Ménages financier 2. Etat et autres
2. Etas et autres collectivités
collectivités publiques
Publiques
3. Ménages
4. Reste du monde
4. Reste du monde
FINANCE DIRECTE
Les structures des systèmes financiers des différents payes sont complexes .Ces
systèmes sont formés de catégories d’institutions financiers très diverses : banque
et institutions financières non bancaires, compagnies d’assurance, fonds
d’investissements et des différents marches cours, moyens et long termes.
Les institutions de déposé ( banque )collectent les fonds en acceptant des dépôts à
vue (ou compte –cheque )des agent économique ,en ouvrant des comptes
d’épargnes (les dépôts peuvent faire l’objet de retrait, mais les titulaire n’ont pas le
droits de tirer des chèques )et des dépôts a terme(qui sont bloqués pour une durée
déterminent mois trois mois ,etc.) .Les banques utilisent ces fonds pour distribuer
aux consommateurs des prêts commerciaux ou des crédits hypothécaires ,et pour
acquérir des obligation du trésor et d’autres titre public. Il existe environ 7000
banques commerciales aux Etats-Unis comme dans l’Union européenne .Les
En générale ,un premiers groupe inclut les banques ,commerciales ,un deuxième
banque mutualistes ou coopératifs (dont les client sont en générale aussi sociétaires
)comme le crédit agricole en France, et un dernier les caisse d’épargnes ou les
shavings and loran associations américains .Les fonds collectifs posent plus les
problèmes et leurs classification varie .La Banque centrale européenne inclut aussi
dans la catégories des institution de dépôts les fonds de placement monétaire ,fonds
places en titre de marches monétaire et donc sans risque (comme les SICAV
monétaires française ).
moyenne ,il ré présentent cependant actuellement dans la zone euro environ 12%
de la totalité des actifs des intermédiaires financiers .
Les compagnies d’assurance vie assurent les particuliers contre les conséquences
financières d’un décès ,et garantissent le versement de pension annuelles à partir
d’une dates prédéterminée (la retraites en générale)aux adhérents qui ont payé
régulièrement leur primes pendant leur vie active .Ces primes sont utilisés pour
acheter des obligations ,des hypothèques et des actions. En Europe, les compagnies
d’assurance vie sont aujourd’hui les principales institutions d’épargnes
contractuelles .Aux Etats-Unis, elle fond presque jeu égale avec les fonds de
pension.
Ces compagnies assurent leurs clients contre des accidents tels que le vol,
l’incendie .Elles reçoivent également des primes et paient des prestations lorsque
les accidents assurées surviennent.
Sont des institutions financières organisées en générale sur la base d’une entreprise
ou d’un secteur, qui proposent le versement de pension de retraites en échange de
cotisations durant la vie active.
Lèvent des fonds grâces a la vente de certificats de trésorerie, qui sont des
instruments de dette à court terme, et grâce à l’émission de titre à long terme pour
pratiquer des prêts aux particuliers ou aux petites entreprise.
Elles aident les entreprises à émettre des titres, d’une part en les conseillant
sur les types d’opérations à réaliser, ensuite en garantissant les émissions et
en organisant leurs acquisitions.
Introduction :
Il est un marché national : sur ce marché les négociations portent uniquement sur
les titres libellés en monnaie nationale et régulés par la banque centrale
Le marché interbancaire;
Le marché d’adjudication des bons de trésor;
Le marché des titres de crédit négociables
Le marché interbancaire est un marché qui permet aux banques d’équilibrer leur
trésorerie. Les banques excédentaires y empruntent les liquidités aux banques
déficitaires.
Sur l’ensemble d’une période donnée, les banques collectent des dépôts et
distribuent des crédits.
Deux types de cas se présentent:
- des banques qui ont distribué plus de crédit qu’elles n’ont collecté de
nouveaux de dépôts. Celles-ci éprouvent des besoins de liquidités;
des banques qui ont distribué moins de crédits qu’elles n’ont collecté de
nouveaux dépôts. Celle là disposent des liquidités en excédent
Les banques excédentaires prêtent à celles déficitaires contre paiement des
intérêts. Le taux appliqués sur ce marché est appelé : taux interbancaire
Pour limiter ces risques, les banques procèdent entre elles à des opérations
d’échanges éventuellement temporaires
risque de liquidité. Pour limiter ces risques, les banques procèdent entre elles à
des opérations d’échanges éventuellement temporaires cause de la
transformation des dépôts en billets, et à cause des réserves obligatoires, les
banques souffraient chroniquement d’un manque de liquidité
Ces bons sont émis à un taux d’émission adapté aux fluctuations du marché.
Les bons du trésor souscrits par voie d’adjudications sont négociables de gré a
gré
commerciales, l’état et les banques. L’Émission de ces titres est permise à toutes
les entreprises publiques ou privées à l’exception des établissements de crédit
qui ne jouent que le rôle d’intermédiaires dans cette opération. Les titres de
créance négociables sont au nombre de trois :
un marché primaire
2-1- Les marchés dirigés par les prix et par les ordres
Un marché dirigé par les ordres est un marché centralisé, vers lequel converge
l’ensemble des ordres d’achat et de vente, pour y être confrontés. Les
intermédiaires d’un tel marché peuvent agir comme simple courtiers, se limitant à
transmettre les ordres de leurs clients et à les négocier du mieux possible.
Les ordres d’achat et de vente reçus sont classés dans une « feuille de marché » ou
« carnet d’ordre » chronologiquement et par limite de prix.
Un marché dirigé par les prix est, au contraire, un marché multipolaire de teneurs
de marché (market makers ), proposant et affichant des fourchettes de prix
achat /vente sur lesquels ils s’engagent à traiter, sur une quantité minimum. Ce
marché fonctionne en continu, le donneur d’ordre final observe les fourchettes des
teneurs du marché et s’adresse au teneur de marché lui fournissant les meilleures
conditions en passant un ordre au prix du marché.
La BC est donc structurée autour de deux marchés, le marché central et le marché
de blocs.
2-2-Le marché central et le marché de blocs de la BC
Le marché central joue un rôle pilote dans le fonctionnement du marché boursier
dans la mesure où le prix des actions est déterminé sur le marché central suite à la
confrontation des ordres d'achat et de vente. En effet, l’ensemble des ordres de
bourse sont centralisés dans un carnet d'ordres unique qui permet de confronter
l'offre et la demande et d'établir un prix d'équilibre.
Les ordres de taille importante émanant souvent des investisseurs institutionnels et
qui risquent d’avoir un impact significatif sur le cours transitent par le marché de
blocs. Le marché de blocs est un marché de gré à gré, où sont négociés des blocs de
titres dans les conditions de cours issues du marché central.
Les opérations sur le marché de blocs doivent respecter, sauf cas très particuliers,
Les six devises les plus échangées sur le marché du FOREX sont le Dollar
américain, l’Euro, le Yen japonais, la Livre sterling, le Dollar australien, et le Franc
suisse. On les appelle les monnaies principales ou « les majeures ». Voir tableau.
Il est intéressant de noter que le Dollar américain reste la monnaie de référence sur
le marché des change, et ce sont les échanges Euro /Dollar qui sont les plus
fréquents : 1289 milliards de dollars en moyenne chaque jour en avril 2013.
Le marché des changes est le plus vaste et le plus liquide au monde en termes de
volume de transactions.
Le volume journalier des transactions sur le marché des changes est presque deux
fois supérieur à la valeur du PIB annuel français !
La quasi-totalité des mouvements de devises s’effectue par un simple jeu d’écriture
entre comptes bancaires. Les transferts entre comptes s’effectuent notamment via
les comptes de correspondance que possède chaque banque dans chaque pays :
c’est le système de comptes Nostro /Noro.
Un compte NOSTRO /NOSTRI (notre compte chez eux) reflète les avoirs détenus
par une banque chez un autre établissement. A l’actif du bilan de la banque X
apparaissent ses avoirs en devises chez ses correspondants en étranger (c’est un
emploi de fond).
Un compte LORO/VOSTRI (leurs comptes chez nous) reflète les avoirs placés
dans une banque par d’autres établissements.
La propagation du régime de changes flottants dans le monde depuis les années
1970, combinée aux progrès techniques (notamment avec les logiciels de Trading
Haute Fréquence, et l’accès quasi-continu au marché des changes) expliquent en
grande partie pourquoi ce marché est aujourd’hui le plus actif et le plus volumineux
au monde.
3-3-Caractéristiques du marché des changes
Il faut constamment avoir présent à l’esprit que l’actuel marché des changes n’a pas
de limite géographique (phénomène de mondialisation) : l’euro peut s’échanger à
Tokyo, le dollar à Paris, le yen à Londres…
Contrairement aux marchés des titres, il n’existe qu’un seul marché de change pour
lequel il n’ya pas de localisation géographique, les intervenants étant reliés par
téléphone ou informatique.
Profitant du développement rapide de la technologie et des outils informatiques, les
acteurs du marché des changes sont reliés par un vaste réseau mondial de
télécommunications, ce qui permet de faire circuler rapidement les informations sur
les cotations en devises d’une place à l’autre. L’informatisation croissante a permis
de : -Faire circuler rapidement les informations sur les cotations devises d’une
place à l’autre ce qui a augmenté le flux d’information et diminué les temps de
passage d’ordre ;
-Automatiser les tâches des traders ;
-Abolir les frontières pour les transactions : sur le FOREX il est possible d’acheter
et de vendre les principales devises 24 H sur 24 H.
Dès son ouverture le lundi matin en nouvelle Zélande à la fin de l’après midi à New
York, le marché des changes ne dort jamais.
Il clôt une fois par semaine pendant les heures qui séparent la fermeture de la
Bourse le vendredi soir à 22h GMT sur la côte Ouest des États-Unis et l’ouverture
le dimanche soir à 22h GMT de la Bourse de Wellington en Nouvelle-Zélande qui
entame la semaine.
Avant 1999, toutes les principales devises cotaient à l’incertain ; ainsi à Paris on
écrivait USD/FRF, c'est-à-dire nombre de francs pour un dollar : 1 USD=5,32 FRF.
En cas de cotation au certain le cours de franc sera : 1 FRF=1/5,32= 0,188 USD.
Après 1999 et la création de l’euro, il a été décidé que ce dernier (EUR) coterait au
certain. On dit donc : 1 EUR =1,12 USD (et non pas : 1USD=0,89 EUR qui serait
une cotation à l’incertain).
Le cours croisé permet de connaitre la parité d’une monnaie avec toutes les
principales monnaies. Voir tableau.
Sont affichés quotidiennement les prix d’achat (Bid) et les prix de vente (Ask) pour
chaque devise.
Le Bid correspond au prix acheteur, c’est le cours auquel la banque est prête à
acheter du Dollar contre l’euro par exemple. C’est le cours qui est le moins élevé :
le cours auquel la banque via son cambiste (responsable des opérations de change
dans une banque) achète la devise.
Autrement dit, c’est le cours auquel le cambiste interrogé accepte d’acheter la
devise, et donc le cours auquel l’opérateur qui demande la cotation peut vendre.
L’Ask correspond au prix vendeur, c’est le cours auquel la banque est prête à
vendre du Dollar contre l’euro. C’est le cours le plus élevé : le cours auquel la
banque vend la devise.
Autrement dit, c’est le cours auquel le cambiste interrogé accepte de vendre et celui
qui interroge peut acheter.
Un client achète les devises au cours vendeur (cours auquel la banque les vend).
L’écart entre les deux prix est appelé Bid /Ask ou Spread.
Spread = (cours vendeur- cours acheteur) /cours vendeur * 100
Les cours sont donnés avec 4 chiffres après la virgule. La deuxième décimale est
appelée la figure. La dernière décimale est appelée le pip ou le point. Une baisse de
10 pips signifie donc que le cours passe de 1,4318 à 1,4308.
Il ne faut pas confondre le change au comptant scriptural (virements sur des
comptes ouverts dans les banques) avec le change manuel ou numéraire (billets ou
chèques de voyage), les billets de banque faisant l’objet d’une cotation à part et
d’une fourchette de cours plus large que le change scriptural.
Lorsque le prix de la monnaie domestique en monnaie étrangère diminue, on parle
d'une dépréciation de la monnaie domestique par rapport à la monnaie étrangère.
La dépréciation de la monnaie domestique se traduit par une diminution du taux de
change de la monnaie domestique cotée au certain et par une augmentation du taux
de change de la monnaie domestique cotée a l'incertain.
Lorsque le prix de la monnaie domestique en monnaie étrangère augmente, on parle
d'une appréciation de la monnaie domestique par rapport à la monnaie étrangère.
L’appréciation de la monnaie domestique se traduit par une augmentation du taux
de change de la monnaie domestique cotée au certain et par une diminution du taux
de change de la monnaie domestique cotée à l'incertain.
Notons à la fin que Le marché spot représente 37 % des transactions quotidiennes.
3-5-2. Le marché des changes à terme (marché FORWARD)
C’est le marché qui permet de se couvrir contre les risques de variation de cours
d’une devise. La majeure partie des transactions a lieu sur le marché à terme car
il jouer un rôle d’assurance, notamment, contre le risque de change.
L’échéance de livraison est supérieure à 48H : la transaction est passée aujourd’hui,
mais la liquidation n’intervient que dans le futur, maturités à 30,90 ,180 jours, voire
plusieurs années.
Une opération à terme consiste à fixer le prix, la quantité et la date de l’échange
futur dès le jour de l’opération. Son utilité réside dans le fait qu’elle offre une
couverture contre les fluctuations des taux de change. En effet, quel que soit le prix
à la date fixée pour l’échange de devises, la transaction se fera selon les termes du
contrat fixés.
Il s’agit d’opérations à terme réalisées sur un marché de gré à gré, et
de futures pour les opérations à terme réalisées sur un marché organisé.
Sur les marchés de futures, les entreprises disposent de contrats de future (contrats
standardisés) de devises qui représentent un engagement de livrer ou de prendre
livraison d’un montant de devise à une date future spécifiée à un prix déterminé
dans le contrat. Il ya alors accord entre les deux parties pour échanger un montant
de devises pour une date future à un prix convenu d’avance.
Avec les marchés à terme on peut introduire les produits dérivés de changes qui
sont des instruments (produits financiers complexes qui sont liés où dérivent
d’autres actifs tels les actions, les obligations dans notre cas les devises) qui
permettent de se prémunir contre les effets des fluctuations des taux de change et
de spéculer : SWAPS (échange entre deux parties pendant un certain temps) et
options sur devises.
Dans le domaine financier, Un swap revoie à un échange de flux financiers : par
exemple, échanger un taux d’intérêt court terme contre un taux long terme
moyennant une rémunération. Il permet de transférer certains risques, sans affecter
le bilan de ceux qui l’utilisent.
On parle de Swaps de devises (currency swaps) à taux fixe lorsqu’il ya un
engagement de gré à gré par lequel les deux parties échangent les flux financiers
libellés dans deux devises différentes et avec des taux d’intérêts fixe (échanges
périodiques de paiements d’intérêts).
Sur les 5345 milliards de dollars d’échanges quotidiens sur le marché des changes,
2 282 milliards de dollars concernent les swaps, soit 43 % des volumes échangés.
Les transactions au comptant représentent 38 % des montants échangés.
Les entreprises disposent d’options de gré à gré (contrats individualisés et négociés
de gré à gré) qui représentent un contrat conclut entre les deux parties et qui donne
droit à l’acheteur (et non l’obligation) d’acheter (option d’achat) ou de vendre
(option de vente) un certain montant de devises à un prix fixé à l’avance pendant
une période de temps définie ou à une date déterminée.
La fixation du cours à terme cours s’effectue via les cours au spot (comptant) et les
taux d’intérêt. Ce sera égal au cours au comptant auquel viendra en principe
s’ajouter un report (positif), soit se retrancher un déport (négatif).
Au début des années 80, le Maroc a fait face à une sérieuse crise économique. Les
réserves officielles brutes étaient pratiquement épuisées, et le pays a été obligé de
demander le rééchelonnement de sa dette extérieure. Face à la détérioration de sa
situation économique et à l'aggravation des déséquilibres financiers, tant intérieurs
qu'extérieurs, le Maroc a alors procédé à une réorientation de sa politique
économique en décidant d'accorder une place plus importante au secteur privé et
aux mécanismes du marché, et de permettre une plus grande ouverture à
l'économie. L'option libérale s'est d'autant plus imposée que, depuis la crise de la
dette de 1982, l'attribution de crédits officiels aux pays en développement a été
conditionnée par le désengagement de l'État de l'économie.
Au début des années 1990, les autorités marocaines ont entamé un processus de
réforme, axé principalement sur la révision du cadre juridique et réglementaire du
système financier et l'accroissement du rôle des forces du marché.
Depuis le début des années 90, le système financier marocain a connu une période
de libéralisation marquée par des réformes appuyées par une série d'initiatives de la
Banque Mondiale.
1
« Marchés de capitaux » 2ème édition 2012, p24.
Refonte du cadre
législatif
régissant l'activité
du système
bancaire
le secteur bancaire
occupe une place
Déreglementation prépondérante dans la Renforcement de
de l'activité dynamique de la la réglementation
bancaire prudentielle
réforme du secteur
finacier, sa réforme
s'articule autour de 4
grands axes
Modernisation
des instruments
de la politique
monétaire
L'adoption d'une nouvelle loi bancaire en juillet 1993 dont les principaux apports
sont les suivants :
Ainsi, sur les six dernières années, les emplois obligatoires des banques sont
revenus de 53 % à 3 % de leurs exigibilités
Les taux débiteurs sont demeurés soumis jusqu'à fin janvier 1996 à un plafond fixé
par les autorités monétaires par référence aux conditions du marché et ce en vue
d'éviter une flambée des taux que le désencadrement du crédit aurait pu provoquer.
En février 1996, avec le développement de financements alternatifs et
concurrentiels, que les autorités monétaires ont décidé de supprimer ce plafond,
consacrant ainsi la libéralisation totale des taux débiteurs.
Dans ce cadre, les dépôts collectés par les banques se sont accrus en moyenne
annuelle de 10,6 % durant la période 1991-2003
D'après le graphe, le montant des fonds propres des banques a plus que quadruplé
durant la période 1990-2002 et leur part dans le total du bilan est passé de 6% en
1990 à 8,4% en 2002.
3
Source : Bilan de la réforme du secteur financier marocain en 2004, Ministère des Finances et de la
Privatisation, la Direction du Trésor et des Finances Extérieures.
Ces nouveaux instruments sur lesquels repose la politique monétaire sont les
suivants :
La réforme du marché financier avait pour objectif la mise en place d'un cadre
juridique moderne, répondant aux conditions indispensables au bon fonctionnement
de toute place financière, à savoir la transparence du marché, son intégrité, la
diversité et la disponibilité des produits financiers et la protection de l'épargnant.
Ces réformes se sont traduites par l'adoption de textes de lois relatifs à la bourse des
valeurs, aux OPCVM, au CDVM et à l'appel public à l'épargne.
Institué en 1989, le marché des adjudications est un marché où sont émis des bons
du Trésor par appel à la concurrence. Ce marché a fait l'objet de plusieurs
réaménagements introduits par l'arrêté du Ministère des Finances du 23 janvier
1995 et la circulaire de BAM prise pour son application. Ces réaménagements ont
porté, notamment, sur une plus grande ouverture de ce marché, la standardisation et
la diversification des titres et la désignation d'intermédiaires en valeurs du Trésor.
Les structures du système bancaire marocain sont organisées autour des autorités
de tutelle et de contrôle, des organes de consultation et de coordination, des
banques et des sociétés de financement. A travers les avis du Conseil National
de la Monnaie et de l’Epargne (CNME), du Comité des Etablissements de Crédit
(CEC) et/ ou de la Commission de Discipline des Etablissements de Crédit, le
Ministre de Finance exerce une tutelle et un contrôle sur le système bancaire.
Pour exercer leurs activités, les établissements de crédit ainsi que leurs
dirigeants doivent d’un côté satisfaire un certain nombre de conditions et
d’exigences nouvelles et respecter un ensemble de règles, d’un autre coté. Ces
conditions et règles sont :
A cet effet, précisons qu’à l’instar des autres Banques Centrales, Bank Al-
Maghrib a pour mission essentielle de régler le cours de la circulation monétaire
afin de contribuer, en accord avec la politique économique et financière du
gouvernement, à l’expansion économique du pays. Elle doit, à cet égard, assurer
la stabilité de la monnaie et sauvegarder son pouvoir d’achat. Pour atteindre ces
objectifs, elle a le privilège :
-six membres désignés par le Premier Ministre, dont trois sur proposition du
Gouverneur, parmi les personnes connues pour leur compétence en matière
monétaire, financière ou économique et n'exerçant aucun mandat électif, aucune
fonction de responsabilité dans les établissements de crédit ou à caractère
financier ou dans l'administration publique.
Des organes spécialisés ont été créées pour être consultés et faciliter les prises
de décisions des autorités monétaires. Il s’agit : du Conseil Nationale de la
monnaie et de l’Epargne, du Comité des Etablissements de Crédit et de
Discipline des Etablissement de Crédit.
Ses attributions sont toutefois limitées à l’avis qu’elle peut donner dans les trois
domaines suivants :
-L’interdiction ou la restriction d’exercice relatives à certaines opérations se
rapportant à l’activité de l’établissement du crédit concerné.
-La nomination d’un administrateur provisoire.
- le retrait d’agrément
Recevoir du public des fonds à vue ou d'un terme inférieur ou égal à 2ans.
L'article 11 précise qu'elles sont les seules à y être habilitées. Parmi les dépôts à
vue on peut citer :
- Les comptes de chèque ouverts par les particuliers, les entreprises disposant de
la personnalité morale.
·Les comptes sur carnet qui sont des comptes ouverts par des particuliers et qui
offrent une rémunération fonction d'un taux d'intérêt et des montants déposés.
Bank Al Amal.
Banque centrale populaire (BCP).
CDG capital
Crédit Agricole du Maroc (CAM), initialement Caisse National de Crédit
Agricole (CNCA).
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH).
Fond d'Equipement Communal (FEC).
Sont des banques dont leur capital est pratiquement en participation étrangère.
Elles sont au nombre de 10 et reprisent comme suit :
A l’intérieur du marché financier, que ce soit sur le marché des titres ou sur le
marché obligataire, on peut distinguer un marché primaire et un marché
secondaire.
Le marché primaire est le lieu où les entreprises, l’Etat et les collectivités locales
trouvent les fonds nécessaires pour la réalisation de leurs investissements en
offrant directement des valeurs mobilières (actions / obligations) aux épargnants.
Les obligations : sont des titres représentatifs de dettes peuvent être émis soit
par l’Etat, les collectivités locales ou les Entreprises constituées sous forme de
S.A à fin de financer leurs investissements Condition de lancement d’emprunt
obligataire par les Sociétés par action au Maroc : Dès que l’emprunt dépasse
15000000 DH il faut d’abord provoquer une concertation entre les Banques qui
participeront à l’émission de cet emprunt ainsi que le ministère finances
Le K doit être entièrement libéré
Les actions doivent être cotées à la bourse de Casablanca
La Sté doit avoir 2 ans d’existence
Présenter 2 bilans approuvés par les assemblées générales
L’édition d’une notice visée par le CDVM
Valeur nominal ou faciale : ne peut être inférieur à 50 DH aucune loi
n’interdit d’émettre des Obligations à un prix inférieur à la VN.
Le prix de remboursement : est la valeur de l’obligation à la fin de sa
durée de vie (5 et 15 Prime de remboursement = Prix de remboursement –
prix d’émission : peut être « en dedans » ou « en dehors »
L’amortissement des obligations :
Remboursement par annuité constante
Remboursement par série égales
Remboursement in fine
Les OPCVM sont des structures qui permettent la gestion collective des fonds.
Ils ont pour objet d’investir des fonds mis à leur disposition en valeurs
mobilières. La gestion est confiée à des professionnels du marché financier qui
Le CDVM est placé sous la tutelle du Ministre des Finances. Il est chargé
d’assurer la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières en veillant à
la transparence et à la sécurité des marchés portant sur ces titres. D’autre
Manière , le CDVM est un établissement public qui a pour missions de veiller à
la protection des épargnants et veiller au bon fonctionnement et à la transparence
du marché des valeurs mobilières au Maroc.
Les sociétés de bourse sont les seules habilitées à exercer directement le métier
d’intermédiation et de négociation en bourse.
1-2-4-Maroclear:
Créée en 1997 en tant qu’unique dépositaire des titres au Maroc. Maroclear est une
SA qui a pour objet d’assurer la conservation des VM admises à ses opérations,
d’en faciliter la circulation et d’en simplifier l’administration pour le cpt de ses
affiliés. Le dépositaire central retrace dans les cpte courant des titres par valeur et
par forme de titres la totalité des avoirs propres de ses affiliés et de ceux de leur
clientèle.
2- Marchés Monétaires
Au Maroc ’est le lieu sur lequel s’effectuent les transactions à court et très court
terme (1 jours à 12 mois).Il s’oppose au marché financier spécialisé dans les
capitaux dont la durée est longue.
Le marché monétaire est lui-même constitué de trois compartiments :
Les TCN privés sont des billets à ordre ou des bons émis par des émetteurs
privés pour des durées allant de 10 jours à 7 ans, matérialisé par des titres où
inscrit en compte et qui sans être coté en bourse, confère à leur porteur un droit
de créance, librement négociable et portant intérêt. Le montant unitaire minimal
d’un TCN a été fixé à 100 000 DH en 2001.
On y distingue :
les certificats de dépôt : qui sont des titres de créances négociables émis par
les établissements de crédit et dont la durée varie entre 10 jours et 1 an
les billets de trésorerie : sont des titres émis par toute personne morale autre
qu’un établissement financier. Ils permettent l’élargissement des marchés de
capitaux et le développement d’une plus ample souplesse pour le financement
des entreprises
les bons de société de financement : sont quant à eux des titres négociables
émis par les sociétés de financement pour des échéances comprises entre 2 et
7 ans.
de cette procédure constitue une base pour les pensions à cinq jours et à
24 heures.
Les pensions à cinq jours sont à l’initiative des banques et sont demandées
à BAM deux fois par semaine.
Les pensions à 24 heures peuvent se réaliser à la demande sont des
banques ou de BAM.
Les excédents et besoins en devises des banques peuvent être négociés auprès
d’autres intermédiaires agréés à des taux de change déterminés d’un commun
accord entre les parties, ils peuvent également être traités avec Bank Al-
Maghreb.
Les opérations traitées avec Bank Al-Maghreb sont effectuées en continu de 8h
30 à 15h 30, sur la base d’une date de valeur de j+2 (2 jours ouvrable)
conformément à la norme internationale. Les banques peuvent également
convenir de dates de règlement en valeur décalée (valeur jour ou lendemain). Le
non-respect de la date de valeur par l’un des parties donne droit à la contrepartie
d’exiger, en compensation, des intérêts de retard.