Lecture Et Interpretation Des Plans: de Batiment

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL
LECTURE ET
INTERPRETATION DES PLANS
DE BATIMENT
Réalisé par : M.MOUMEN Khalil

Avant – Propos
Ce document est adressé généralement aux différents acteurs du secteur de BTP, étudiants
et professionnels du métier, et spécialement pour ceux opérant dans le domaine du bâtiment. Il
est conçu pour être un outil de référence pour tout ce qui se rapporte au dessin des plans de
conception, en outre : Plans de situation, plans de masse, plans architecturaux, et plans des
coffrages.
La réalisation des différents plans nécessite la connaissance des règles de base relatives au
dessin et à la conception, ainsi que le respect des normes générales, l’objectif étant de faciliter
la lecture et l’interprétation des données représentées sur les dessins, en effet : ceux-ci
constituent le moyen de communication principal entre les différents intervenants dans tout
projet de construction.
Lecture et Interprétation des plans 2

Table des matières
I - Généralités........................................................................................................................... 4
II - Connaitre les différents éléments de construction.......................................... 6
III - Concevoir, aménager et dimensionner les différentes pièces d’une

construction............................................................................................................................... 9
IV - Coupe horizontale – Normalisation et application des

hachures.................................................................................................................................... 11
V - Les coupes verticales..................................................................................................... 24
VI - Dessin des façades........................................................................................................ 28
VII - Les escaliers.................................................................................................................. 29
VIII - Les plans de coffrage............................................................................................... 32
IX - Les travaux pratiques.................................................................................................. 38

I- Généralités :
La réalisation de tout projet de construction passe par une phase de préparation administrative, financière et
technique avant le commencement réel des travaux, ainsi plusieurs documents sont nécessaires et constituent
une référence indispensable pour l'exécution des ouvrages ; Il s'agit :
- Des dessins, réalisés par des cabinets d’architecture, topographes et bureaux d’études spécialisés.
- Des pièces écrites, telles que les devis, rapports techniques, cahiers de charges, Etc...
Ce module s’intéresse aux différents dessins et plans émis ; on distingue :
Plan de situation : Il situe le terrain à bâtir et indique sa position géographique par rapport à une route, une rue,
une école, un cours d’eau ...etc. Il représente la vue aérienne d’un lieu ou d’une ville, souvent tiré du cadastre de
la commune.
Les échelles utilisées sont comprises entre 1 / 1 000 et 1 / 25 000, le Nord géographique est indiqué par une
boussole.

Plan de masse (ou plan d’implantation) : Il définit la position de la construction sur le terrain et précise la zone
d’implantation de l’ensemble à bâtir sur le lot.
Le plan de masse indique :

- l’orientation géographique (Nord),
- le numéro du lot,
- la superficie du terrain,
- le nom du propriétaire et des riverains,
- les constructions existantes sur le terrain et
les mitoyennetés,
- les cotes nécessaires à l’implantation,
- les limites cotées du terrain et l’emplacement
des bornes cadastrales,
- les réseaux :
• d’alimentation en eau,
• de distribution d’électricité, de téléphone,
etc.,
• d’évacuation des eaux pluviales (EP), usées (EU)
ou vannes (EV).
Conventions utilisées :
• Le contour de la construction est en trait

renforcé,
• Les échelles utilisées sont comprises entre
1 / 50 et 1 / 500

Plans d’architecture : Souvent établis par un architecte, ils précisent toutes les formes et dimensions finies de la
construction projetée. Pratiquement, les documents graphiques émis sont : Plans des différents niveaux, coupes
verticales, façades, dessins de détail...); Ils permettent de faire figurer l’habitation telle qu’elle sera une fois tous
les travaux réalisés.
Plans techniques d’exécution : Souvent réalisés par un bureau d'étude agréé, ils sont nécessaires pour l’exécution
correcte des travaux (les dimensions sont brutes), on distingue :
- Plans de fondations ;
- Plans de béton armé (coffrage et ferraillage) ;
- Plans de charpente ;
- Plans de corps d’état techniques : Assainissement, électricité, chauffage, plomberie …
II- Connaitre les différents éléments de construction :

Allège : Il désigne le mur sous la baie d’une fenêtre situé entre le plancher et l’appui de la baie.
Les chainages en béton armé : Ce sont les éléments liant les composants horizontaux et verticaux du gros œuvres,
(murs, planchers, poteaux…); Ils servent à les solidariser tous, et augmenter la rigidité du batiment.
Trumeau : la partie d'un mur, d'une cloison comprise entre deux baies.
Corniche : Souvent un élément horizontal mis en saillie du bâtiment (parfois en pente), elle peut être en plâtre, en
brique, en pierre ou en moulure; Son rôle est à la fois utilitaire en facilitant l'écoulement de l'eau de pluie, mais
aussi décoratif puisque la corniche cache certaines installations disgracieuses comme la gouttière.
Jambage : En grosses pierres, briques ou en béton, il s'agit de montants verticaux adjacents d’une ouverture
(porte, cheminée…) pour supporter le linteau et faire la liaison étanche entre le mur (trumeau) et l’ouverture.
Soubassement : Il désigne la partie inférieure des murs de façades d’une construction, reposant sur les
fondations.
Seuil : c’est l'élément inférieur d'une porte d'entrée du bâtiment, il peut être en tout matériau (pierre, bois,
métal, plastique), mais il doit particulièrement résister à l'usure et aux intempéries. Il a souvent l'aspect d'une
marche et oblige à faire un pas uniquement destiné à le franchir. Le seuil peut être esthétique, mais il constitue
également une protection à l'entrée (infiltrations, poussière, insectes). Il peut être également symbolique en
matérialisant le changement de lieu, ou l'entrée dans un espace privé.
III- Concevoir, aménager et dimensionner les différentes pièces d’une construction :
La conception d’une habitation, la disposition des différentes pièces et la répartition de la surface habitable
n’est pas une tache facile, il s’agit de répondre à plusieurs besoins humains, notamment le degré de confort,
d’hygiène et de sécurité, sans oublier l’aspect esthétique qui doit garantir un minimum de satisfaction.
A- La zone de circulation :
Il s’agit principalement des couloirs et halls qui doivent présenter un confort minimal (Largeur minimale = 1.20
m pour faciliter la circulation et le passage).
D’après LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION D’HABITAT ECONOMIQUE en vigueur au Maroc :
- Les escaliers desservant plus de deux étages doivent être éclairés et ventilés aux moyens d’ouvertures directes
sur l’air libre (Eclairage possible par le haut au moyen d’un lanterneau). D'une autre part, aucune pièce
d’habitation ne peut prendre jour sur un escalier.

- L’emmarchement d’escalier principal d’un immeuble ne peut être inférieur à 1m et celui d’un escalier de service
à 0.70 m. Les escaliers ne doivent jamais être prolongés directement au sol.
B- La zone commune :
Il s’agit principalement de la cuisine, la salle de séjour, le salon et la salle à manger. La salle de séjour est la
pièce où l’on se détend, on vit et on se nourrit, sa surface minimale est 12 m2.
La cuisine est articulée autour du triangle d’or : Froid-Chaud-Eau. La disposition peut être Linéaire, en U, en L,
selon la forme et les dimensions de la cuisine.
D’après LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION D’HABITAT ECONOMIQUE en vigueur au Maroc :

- La superficie d’une cuisine ne doit jamais être inférieure à 6 m2 (il est recommandé une surface de 8 m2 s’il est
prévu des appareils à gaz). L'éclairage et l'aération sont obligatoires par une ouverture vitrée d’au moins 1 m2 de
superficie s’ouvrant directement à l’air libre et ayant au moins 4 m de vue directe.
- Le sol des cuisines doit être en matériaux imperméables. Les cuisines doivent être pourvues d’un conduit
d’évacuation de fumées, d’un évier siphonné, et d’un robinet d’eau potable; L’égouttoir de l’évier doit toujours
être placé coté mur, et le bassin coté intérieur de la pièce de cuisine, d'une autre part, les parois au dessus de
l’évier doivent être revêtues de matériaux imperméables sur une hauteur d’au moins 45 cm.
- Dans les appartements à une seule pièce (garçonnières), la superficie de cuisines peut être ramenée à 4 m2.
- Les cuisines des restaurants doivent avoir au moins 18 m2 de superficie.
- La cuisine ne peut communiquer directement avec un WC.
La zone privée : Elle comprend la zone de sommeil, la zone d’hygiène (WC+SDB) et la zone propre de travail.

D’après LE REGLEMENT, les salles de bains doivent avoir une superficie minimale de 3 m2 permettant
l'implantation des appareils sanitaires (baignoire, lavabo et bidet). Le sol doit être revêtu de matériaux
imperméables, les murs et les plafonds enduits d’une peinture résistant aux buées. En plus de la baie d’aération,
ces pièces doivent comporter un système de ventilation permanente (gaine ou cheminée d’aération de 30 cm2 au
moins d’ouverture).
Le WC ou SDB peut être accessible de la chambre à coucher si un autre WC ou SDB est accessible du couloir. Il
est en effet peu recommandé de placer les W.C. dans la salle de bain, sauf s’il s’agit d’une seconde cuvette. La
surface minimale d'un WC doit dépasser 1 m2, d'autre part il doit être installé dans un local éclairé et aéré
directement par une ouverture d’au moins 80 cm2 (20x20) sur l’air extérieur. La porte d’entrée ne doit s’ouvrir ni
dans une pièce ni dans une cuisine à usage d’habitation.
C- La zone de débarras :
Elle peut comprendre la cave, les celliers ou débarras (situés sous les escaliers) ou bien le garage (La hauteur
minimale souhaitable est 1.90 m, largeur de 2.80 m et longueur de 5 m pour la voiture).
IV- Coupe horizontale – Normalisation et application des hachures :
A- Généralités :
C’est une section faite à une hauteur verticale de 1.10 m du sol par un plan horizontal qui coupe tous les
éléments (murs, cloisons, paliers,…).

Dans le domaine du dessin de bâtiment, une coupe horizontale est nommée Plan, on distingue :
- Coupe horizontale du RDC (Rez-de-chaussée) : Plan RDC

- Coupe horizontale de sous-sol : Plan sous-sol
- Coupe horizontale du 1er Etage (ou du 2éme étage) : Plan 1er étage (ou du 2éme étage)
- Coupe horizontale de la toiture-terrasse : Plan de la toiture-terrasse.
Les échelles les plus utilisées sont : 0.005 = 1/200, 0.01 = 1/100 ou 0.02 = 1/50 (la dernière illustre plus de
détails comme les accrochages des fenêtres, portes….), pratiquement :
Plan de situation : 1 / 2000, 1 / 5000 jusqu’à 1 / 25000;

Plan de masse : 1 / 1000, 1 / 500 et 1 / 200;
Plan d‘exécution : 1 / 100 et 1 / 50;
Plan de détails : 1 / 20, 1 / 10, 1 / 2 et 1 / 1;
Plan de détails spéciaux : 2 / 1, 5 / 1 et 10 / 1.
Remarque : Lors de la préparation des plans de bâtiments, et pour un souci d'économie de documents; le plan de
masse et celui de la terrasse sont souvent fusionnés dans un seul plan nommé ainsi : Plan masse-terrasse.
Hachures : Chaque matériau est représenté par un type d’hachure normalisé (Bois transversal ou longitudinal,
Béton armé et de propreté, maçonnerie en pierres naturelles, maçonnerie creuse en briques/agglos, isolant
thermique, moellons, sable, sol naturel…), la direction des hachures est souvent inclinée à 45° et il s’agit de
changer l’orientation pour deux pièces accolées.
Remarque : Il est possible d’utiliser d’autres types d’hachures à condition de les mentionner dans une légende de
plan.

Dans les coupes on doit illustrer tous les détails existants en réalité : mur avec conduite de fumée, mur avec
gaine, réservation dans dalle ou mur, mur avec isolant thermique, niveaux, rose des vents, porte à 1 vantail ou 2
vantaux, portes doubles, porte va-et-vient, porte à coulisse à 1 vantail ou 2, porte accordéon, porte à tambour.

Les mobiliers peuvent également être représentés avec leurs dimensions selon leur importance, cela permet de
mieux apprécier l’habitabilité des pièces (Armoire, bibliothèque, buffet, bureau, chaises, commode, canapé,
fauteuil, table à manger carrée ou ronde, tabourets, vestiaires, piano à queue ou droit, lit à 1 personne ou 2).
Les appareils sanitaires sont aussi représentés : baignoire, bac à laver-douche, évier à simple ou double bac
avec égouttoir ou non, lavabo simple ou double, bidet, urinoir, WC (à l’anglaise ou à turque), cuisinière
(Symboles : C pour charbon, G pour gaz et E pour électricité), chaudière, radiateur.

Pour réaliser le plan d’un étage sous combles, le plan de coupe est situé à 1,30 m au-dessus du sol fini (les
contours cachés par la toiture se dessinent en trait interrompu) :
Lorsque le niveau comporte des escaliers, il convient toujours de les couper au niveau de la 7éme contremarche :
On représente parfois dans le prolongement des marches vues, les marches situées au dessus du plan de coupe
en trait mixte fin ; Cela permet de mieux visualiser la surface occupée par l’escalier.
B- Cotation de la coupe horizontale :
1- Définitions de base et représentations graphiques :
Cotation : Ensemble des opérations aboutissant à l'indication de cotes sur un dessin.

Cote : La cote est une valeur numérique accompagnée des éléments graphiques qui, sur les dessins, permettent
d'identifier la dimension correspondante. Cette valeur numérique est exprimée suivant une unité de mesure,
linéaire ou angulaire appropriée. Les éléments graphiques d'une cotation sont :

Lignes d'attache: Elles sont tracées perpendiculairement à l'élément à coter. Cependant
la clarté du dessin peut nécessiter qu'elles soient tracées :
- Obliquement, mais parallèles entre elles et la ligne de cote doit être parallèle à la
dimension cotée.
- Prolongées de 2 à 5 mm au-delà des lignes de cote correspondantes.
Ligne de cotes : Elle est parallèle à la dimension cotée. Elle est tracée sans interruption d'une ligne d'attache à une
autre, même s'il s'agit d'une vue interrompue. Les extrémités de la ligne de cote peuvent etre en : Flèche, barre
oblique à 45° ou en point.
Lignes de repère : Elles doivent être inclinées par rapport aux lignes du dessin environnant afin de ne pas créer de
confusion. Elles doivent être terminées :
- sans aucun symbole, si elles aboutissent sur une ligne de cote (1);
- par un point, si elles aboutissent à l'intérieur du contour de l'objet représenté (2);
- par une flèche, si elles aboutissent sur le contour de l'objet représenté (3).
2- Cotations particulières:
Circonférence :
la ligne de cote correspond à un diamètre de la
circonférence.
Dans le cas de circonférences concentriques les lignes

de cote relatives aux diamètres sont reportées à
l'extérieur des circonférences, avec lignes d'attache.
Dans le cas de circonférence de petite dimension,

utiliser le signe Ø (ou D) suivi de la valeur du diamètre,
relié à la circonférence par une ligne de repère
terminée par une flèche.

Arc de circonférence : Pour coter le rayon on trace :
.
- Soit une ligne de cote de longueur réduite ayant pour direction le rayon,
située vers l'intérieur du cercle, et terminée par une flèche.
- Lorsqu'il est nécessaire de situer le centre du cercle la ligne de cote va

jusqu'à celui-ci. Si le centre se trouve en dehors des limites de l'espace
disponible pour le dessin, la ligne de cote du rayon est brisée ou interrompue.
- Soit une ligne de cote de longueur réduite ayant pour direction le rayon et
située à l'extérieur du cercle (quand il s'agit de valeur faible du rayon) et
terminée par une flèche. Dans tous les cas la ligne de cote se prolonge
jusqu'au centre du cercle.

Cordes, arcs, angles et secteurs : Les cordes et les arcs sont cotés comme suit :
Les angles et secteurs sont cotés en degrés ou en grades. La valeur de la cote est située sur un arc de
circonférence formant une ligne de cote, dont le centre est situé au sommet de l'angle, et joignant les deux côtés
de l'angle en se terminant par deux flèches.
Pente et talus : La Pente correspond à l'inclinaison d'une ligne par rapport à l'horizontale, et le talus son inverse;
C'est à dire l'inclinaison d'une ligne par rapport à la verticale. La cotation peut être faite comme suit :
- cotation par deux lignes de cotes orthogonales;

- indication de la pente sur la ligne oblique (pourcentage, dénivelée par mètre compté horizontal ou fraction);
- indication de la pente en utilisant une ligne de repère (mêmes types d'indication).

3- Inscription et disposition des cotes :
La disposition des cotes sur un dessin est choisie de façon à faire ressortir clairement l'objectif du dessin et à
l'interpréter aisément en fonction de son utilisation. Les valeurs des cotes sont inscrites en caractères de
dimension suffisante pour assurer une bonne lisibilité; Dans la pratique, il est recommandé de ne pas descendre
en dessous de 2,5 mm. La valeur de la cote est placée de manière à être lue aisément, pratiquement, deux
méthodes sont possibles :
Méthode 1: La valeur de la cote est disposée parallèlement à sa ligne de cote et de préférence au milieu, au-
dessus et légèrement espacée de celle-ci. La valeur de la cote est disposée pour être lue à partir du bas de la
feuille de dessin.
Méthode 2 : Les valeurs de cotes sont inscrites pour être lues depuis le bas de la feuille, c'est-à-dire que les lignes
de cote non parallèles au bas de la feuille sont interrompues pour permettre l'insertion de la valeur de la cote.
4- Différents modes de cotation :
Cotation en série : Coter sur une même ligne plusieurs

dimensions se suivant sans se chevaucher.
Cotation en parallèle : Coter sur des lignes parallèles

plusieurs dimensions ayant même direction, cotées à
partir d'une origine commune.

Cotation à cotes cumulées : C'est une variante de la cotation en parallèle, utilisée pour gagner de la place et donc
clarifier le dessin. La cotation est faite sur une même ligne à partir d'une origine marquée par un cercle, l'autre
extrémité de chacune des lignes de cotes est terminée par une flèche. Les cotes sont inscrites à proximité de la
flèche parallèlement à la ligne de cote ou parallèlement à la ligne d'attache. Le même point d'origine peut être
utilisé dans les deux directions principales de la construction représentée ou dans deux sens opposés.
La cotation à cotes cumulées est utilisée pour implanter les murs avec précision (les fondations sont, dans la
mesure du possible, situées dans l'axe des murs).
Remarque : Les cotations d’un plan d’architecture sont les cotes finies, c’est-à-dire avec enduit, revêtement de
sol, Etc. Le devis descriptif (pièce écrite d’un dossier de construction qui précise les caractéristiques techniques
des éléments) permet de déterminer avec précision la composition des éléments représentés sur les plans.
Sur la figure 3 ci-dessus, l’épaisseur totale du mur de façade est 315 mm. La lecture des informations
contenues dans le devis descriptif permet de savoir que la cote 315 mm du mur de façade comprend :
- 20 mm d’enduit extérieur;
- 200 mm d’épaisseur de bloc de béton;
- 5 mm d’épaisseur de colle pour l’isolant;
- 80 mm de polystyrène expansé;
- 10 mm de plaque de plâtre.
5- Cotation extérieures :
- (a) La première ligne sur laquelle on présente : les dimensions des trumeaux et des baies (suivant les échelles en
distance de 8 – 10 mm de l’objet).
- (b) La deuxième ligne indique les distances entraxes des différentes baies.

- (c) La troisième ligne indique la longueur totale de chaque pan du mur.
- (d) La quatrième ligne illustre les dimensions totales du bâtiment.
- La distance entre les lignes est 2 fois la hauteur des chiffres.

- La hauteur des chiffres adoptée : 2.5 mm pour échelle 1/100 et 5 mm pour échelle 1/50.
- Toutes les longueurs sont cotées en « cm » et non en « m » ou « mm ».
6- Cotes intérieures à inscrire :
- La longueur et la largeur de chaque pièce.

- L’épaisseur des murs et cloisons.
- La situation et la largeur des portes et leurs hauteurs.
- Les décrochements éventuels de la maçonnerie.
7- Cotation des niveaux :
Le niveau supérieur fini d’un plancher est repéré dans un cercle en trait fin et est exprimé en mètre suivi de
trois décimales :
Remarque :
Il faut éviter de placer les lignes de cotes (pour améliorer la lisibilité du plan), dans les éléments suivants :
Ouverture de portes, escaliers, représentation des appareils sanitaires, axes, zones hachurées.

C- Le plan des fondations :
Les dessins de fondations précisent la forme et la disposition des ouvrages enterrés supportant la construction
(semelles, plots ou massifs en béton, longrines, chainages inférieures, dallage…).
Les plans de fondations sont nécessaires pour établir la cubature des déblais lors de l'établissement des devis,
et pour implanter en vue d'effectuer les terrassements. Ils comprennent généralement :
- Un plan de fondations (échelle 1/100 ou 1/50) : C’est une coupe horizontale réalisée sur l’ensemble du
bâtiment, où l’on représente les semelles de fondations et les murs qu’elles supportent (murs de soubassement).
Les fouilles de part et d’autre sont supposées non remblayées.
- les contours des fondations sont « vus » : représentés par un trait fort.
- les contours des porteurs verticaux sont coupés : représentés par un trait renforcé, et l’intérieur :
• hachuré si maçonnerie creuse

• poché (grisé) si béton armé
- On utilise le repérage suivant : Semelles : S1, S2,… Poteaux : P1, P2, …Longrines : LG1, LG2, …
- La cotation à cotes cumulées est complétée par :

- Une première ligne de cotes (a) pour les épaisseurs des murs et les distances de mur à mur.
- Une seconde ligne de cotes (b) pour les largeurs des rigoles de fondations et les distances entre les rigoles.
Les cotations des niveaux (niveau de fond de fouille, arases inférieure et supérieure des fondations, niveau du
sol terrassé,…) apparaissent sur les coupes verticales des fondations. Cependant, il arrive que le niveau du sol
terrassé soit indiqué dans un cercle :
- en trait fin si le niveau est pris par référence au niveau du sol fini.
- en trait fort si le niveau est pris par référence à une borne repère ou NGF.
Les deux figures ci-dessous, illustrent des plans de fondations :

V- Les coupes verticales :
Définition :
Une coupe verticale est la section d’un édifice ou d’une partie d’édifice coupée par un plan vertical; Cela
permet essentiellement d'illustrer les dimensions verticales. Il est très important de bien choisir l'emplacement du
plan de coupe, pour avoir le maximum de renseignements (cage d’escalier, maximum de baies, décalage des
planchers, niveaux différents, etc.). Les coupes verticales peuvent être :
- Longitudinales (Une coupe selon la direction de la longueur du bâtiment)
- Transversales (Une coupe selon la direction de la largeur du bâtiment)
Remarque : Le plan de coupe vertical peut être continu ou bien brisé (pour montrer le maximum de détails, et
dans un souci d'économie du nombre de plans édités).

Que doit figurer sur chaque coupe :
- Les différents matériaux utilisés, hachurés symboliquement.

- Les épaisseurs, hauteurs et niveaux des différents éléments importants du bâtiment.
- La projection de ce qui n’est pas coupé, mais qui ce voit derrière le plan de coupe
- Le niveau du sol naturel (pour différencier des éléments qui déposent le sol de ceux qui sont enterrés).
Les cotes verticales à inscrire :
- Les hauteurs sous plafond et les cotes verticales des baies.

- Les épaisseurs nominales des plafonds, et les différentes hauteurs complémentaires (fondation, toiture).
- Les niveaux suivants : Fonds de fouilles des fondations ; RDC fini ± 0.00 ; Sol naturel ; Etages.
Les niveaux (Unité : le mètre) : Ce sont des cotes cumulées dans le sens de la hauteur. La référence ou le niveau ±
0.00 est le sol fini du RDC (Les cotes sont positives au-dessus et négatives au-dessous). Ces cotes sont indiquées
par des flèches (souvent à 45° ou à 30°), pochées du coté droit avec inscription du chiffre au dessus d’une ligne
horizontale (triangle de la flèche avec blanc et noir pour le niveau 0.00 et normal pour les autres niveaux…).
Les nus (L'unité peut être le cm ou le mm) :
Les nus Indiquent la valeur des différents décrochements sur les façades par rapport à une origine nommée 0.
Sur les coupes verticales ils sont indiqués par les flèches avec inscription des chiffres, et sur les façades,
l'inscription est faite à l’intérieur d’un cercle en trait fin.

Coupes verticales sur les fondations :
On dessine en principe autant de coupes verticales qu’il y a de semelles différentes. La cotation à inscrire pour
les fondations est illustrée dans la figure ci-dessus. Les traits sont représentés selon des conventions :
- contour de la semelle et mur de fondation : en trait renforcé.
- l’intérieur de la semelle : poché (grisé).
- l’intérieur du mur est : hachuré s'il est en maçonnerie creuse, ou poché (grisé) s’il est en béton armé.
- contour de la fouille : trait fin.

VI- Dessin des façades :
Les façades sont les vues en élévation des faces extérieures d’un bâtiment. L’observation des façades d’une
habitation est similaire à celle des vues d’un objet (volume), mais elles sont identifiées par leur désignation. Les
échelles couramment utilisées sont : 1/100 et 1/50. Les façades sont désignées d’après leur orientation
géographique, sauf parfois la façade principale et arrière.
EXEMPLE : façade Ouest (principale), façade Nord, façade Est (arrière), façade Sud ; Ou bien : façade Sud-ouest,
façade Sud-est, façade Nord-ouest, façade Nord-est, pignon gauche, pignon droit, etc. (Le pignon désigne la partie
supérieure triangulaire du mur d'un bâtiment servant à donner des versants à un toit).
Les façades sont des dessins à caractère essentiellement artistique, et doivent permettre de juger l’aspect
définitif du bâtiment. On ne figure qu’exceptionnellement les parties cachées; Parfois on indique par des
pointillés limités le niveau des planchers (meilleure compréhension surtout dans le cas d’habitations à planchers
multiples). Les éléments de couverture et les menuiseries extérieures sont représentés simplifiés, les élévations
des portes et de fenêtres sont également illustrées et leur mode d’ouverture est symbolisé comme suit :
- Le trait continu signifie : Ouverture en poussant pour les portes, et vers l'intérieur pour les fenêtres.
- Le trait interrompu signifie : Ouverture en tirant pour les portes, et vers l'extérieur pour les fenêtres.

- La croix en trait continu : Indique qu’il s’agit d’un châssis à guillotine ou coulissant.
- La lettre F placée dans un coin : Indique qu’il s’agit d’un châssis fixe.
Cette symbolisation est rarement utilisée sur les façades à l’échelle courante (1 : 100 ou 1 : 50); Elle l’est plutôt
sur les plans de détails. Pour agrémenter la façade et donner une meilleure idée de la taille de l’habitation, on
représente souvent à la même échelle, des personnages, arbres, autres figures ainsi que des ombres, cette
manière de présenter les façades est appelée «avec rendu ». La représentation de ces personnages ou végétation
est laissée à l’initiative du dessinateur mais doit rester très graphique et stylisée, et n’a pas de but décoratif.
VII- Les escaliers :
1- Typologie et terminologie :
On distingue plusieurs types d’escaliers :
1- Les escaliers
droits
2- Les escaliers
balancés
3- Les escaliers
hélicoïdaux

2- Dessins des escaliers à marches balancées : ''Méthode de LA HERSE''
Ces escaliers sont constitués de marches différentes les unes des autres mais qui possèdent toutes le même
giron mesuré sur la ligne de foulée. La représentation sur les dessins est identique à celle des escaliers droits.
Dessin des escaliers balancés : Démarche à suivre

- Calculer g, h et le nombre de marches. (Pour assurer le confort d'utilisation des escaliers, g et h doivent
vérifier les conditions : 27 ≤ g ≤ 31 cm ; 16.5 ≤ h ≤ 17.5 cm et la formule de Blondel : 60 ≤ g + 2h ≤ 64 cm) ;
- Représenter la cage d’escalier et la ligne de jour ;
- Tracer la ligne de foulée et reporter les girons sur celle-ci;
- Tracer les marches droites, les autres seront balancées (habituellement, 5 à 6 marches sont balancées lors
avant et après chaque changement de direction).
Tracé de la herse :

- Porter sur un segment horizontal la longueur « ag » de la ligne de jour (la zone où les marches sont à balancer
pour une moitié de l’escalier, puis l'autre moitié est obtenue par symétrie).
- Porter sur un segment vertical les girons des marches à balancer : AB, BC, CD,…
- Joindre les points A, B, C,…. Au point g.
- Tracer un arc de cercle (de centre A et de rayon « ag ») pour obtenir le point « g1 ».
- Joindre les points « g1 » et A pour obtenir les largeurs des collets (ab, bc,…).
- Sur le plan, reporter au compas, ces largeurs à partir de « a » et tracer les marches.
3- Exercice d’application :
Le plan ci-contre représente l’emprise d’un

escalier à un quartier tournant, caractérisé par une
hauteur à franchir de 2.80 m, 6 marches droites au
départ et 1 marche droite à l’arrivée.
Travail demandé :
1- Dimensionner les escaliers (g, h et nombre de

marches ou de contremarches).
2- Représentez sur format A4 vertical, à l’échelle
1/25 l’escalier ci-contre. Utilisez la méthode de la
herse pour le tracé des marches balancées.
Remarque : Dans la première question, il faut

retrouver la valeur du giron g = 28 cm.

VIII- Les plans de coffrage :
Les dessins de coffrage représentent la structure porteuse de l’ouvrage dépouillée de tous les ouvrages
secondaires (enduit, revêtement de sols, isolant, cloisons, menuiseries, …). Les dessins de coffrage définissent
donc les formes et les dimensions dites brutes des différents éléments de l’ouvrage (c’est-à-dire tels qu’ils seront
une fois les travaux du gros œuvre achevés). Les dessins de coffrage regroupent :
- les plans de coffrage (échelle 1/50).
- les coupes verticales (échelle 1/50).
1- Définition d’un plan de coffrage :
C’est une représentation différente de toutes celles que nous avons vu jusqu’à présent. Un plan de coffrage
peut être considéré comme étant une vue de dessus du coffrage avant le coulage du béton. Mais les éléments
horizontaux (planchers, poutres et linteaux) et les éléments verticaux (murs et poteaux) n’obéissent pas aux
mêmes règles : Pour les ouvrages horizontaux : on dessine les contours du coffrage, le béton étant considéré non
coulé, et pour les ouvrages verticaux : ils sont représentés coupés par un plan horizontal juste en dessous du
niveau des poutres et linteaux.
Exemple : Prenons la structure ci-dessous, dessinée avec les règles habituelles de représentation :

a - Représentation des ouvrages horizontaux :
b – Représentation des ouvrages verticaux :
c – Assemblage pour avoir le plan de coffrage de la structure :
Le plan de coffrage est une représentation qui rassemble les

ouvrages horizontaux et verticaux, il porte le nom du niveau qui est
couvert par le plancher représenté.
er
Exemple : le plan de coffrage du 1 étage s’appelle :
« PLANCHER HAUT DU REZ-DE-CHAUSSEE »
2- Conventions de représentation :
a - Repérage et identification sur plan des différents éléments de la structure :
- Les poutres sont repérées par un chiffre suivi de l'indication de la section (largeur X hauteur).
- La hauteur de la poutre comprend la hauteur de la retombée + la partie de la poutre située dans la dalle.
- On peut ajouter à la numérotation de la poutre un chiffre indiquant l'étage où se trouve la poutre.
- Les poteaux sont repérés par la lettre P majuscule suivie du numéro du poteau. (on peut éventuellement
rajouter les chiffres renseignant sur l'étage : P11).
- On peut utiliser PB1 (lettre et chiffre) en se repérant par les files d'axes (exemple ci-contre)

Exemple :
- 4 300×500 [ou 4 (300×500)] : Poutre n°4 de largeur 300 mm

Et de hauteur 500 mm.
er éme
- 101 ⇔ poutre 1 du 1 étage, 325 ⇔ poutre 25 du 3 étage)
- Les linteaux sont repérés par la lettre L majuscule suivie du

numéro du linteau (L3).
- Les chaînages verticaux sont repérés par les lettres CV majuscules

suivie du numéro du chaînage (CV5).
- Les consoles sont repérées par la lettre C majuscule suivie du

numéro de la console et des indications de sa section comme pour
une poutre (la console fait souvent corps avec la poutre).
Exemple : C1 300×500 (si la hauteur de la console varie, on indique les hauteurs mini à maxi de la console)
- Les dalles sont repérées par une lettre minuscule entourée d'un cercle en trait fin. Le cercle est situé au milieu
de la diagonale en trait fin qui précise les limites de la dalle
b - Nature des traits en fonction des éléments représentés :
On représente en traits plein les arêtes du coffrage vide (le béton est considéré non coulé dans les coffrages).

3- Cotation d'un plan de coffrage :
Les principes généraux de la cotation s'appliquent. Les cotes de nu à nu sont très utiles pour l'exécution des
coffrages et seront toujours indiquées. Le constructeur ne doit pas avoir à faire de calcul et il faut éviter les
répétitions. Les lignes de cotes sont en trait fin. On rappelle que toutes les cotes indiquées sont des cotes brutes
(ni enduit, ni revêtement de sol).
Cotation extérieure : Elle est constituée par plusieurs lignes de cotes :

ère
- 1 ligne de cote : largeur des poteaux et portées des poutres (ou longueurs et épaisseurs des murs).
ème
- 2 ligne de cote : cotes entre axes des poteaux.
ème
- 3 ligne de cote : cotes des décrochements de façades s'ils existent.
ème
- 4 ligne de cote : cote totale.
Cotation intérieure : Elle consiste à indiquer plusieurs éléments dans le dessin :
- Les largeurs des éléments porteurs (poutres, poteaux, murs) et distances entre eux.
- Les dimensions des trémies et leurs cotes de positionnement par rapport aux nus les plus proches (murs,
poutres).

- Lorsque les trémies traversent la dalle, il s’agit de les coter par leurs deux dimensions si elles sont carrées ou
rectangulaires et par leur diamètre si elles sont rondes. Lorsqu'elles ne traversent pas la dalle, il faut les coter
éme
par trois dimensions, la 3 étant toujours la profondeur.
Cotation des niveaux et des épaisseurs :
- Les niveaux sont inscrits en cotes brutes (sans revêtement de sol) dans un cercle en trait fin.
(Exemple : Plancher brut à 2,68 m : + 2,680.
- L’épaisseur de la dalle est inscrite à l'intérieur de 2 cercles en trait fin. (Exemple : Cas d'une
dalle pleine de 180 mm).
Remarque : on trouve également la notation suivante :
Cotation de l'épaisseur d'une dalle - Cas particuliers :
- dalle pleine réalisée sur pré dalles : On distingue la partie préfabriquée (prédalle) de la partie coulée en
place.
Exemple : dalle d'épaisseur totale de 200 mm dont 40 mm d'épaisseur de la dalle coulée sur place :
- Cas d'une dalle à épaisseur variable : Certaines dalles possèdent une pente, par exemple pour faciliter
l'évacuation de l'eau lorsqu'elles sont soumises aux intempéries.
Dans la représentation en plan, la ligne d'eau est repérée avec un trait interrompu. La cotation de l'épaisseur
de la dalle se fait aux endroits où l'épaisseur est maximale et minimale par 2 demi-cercles en trait fin à l'intérieur
desquels on inscrit l'épaisseur correspondante.

Exemple de plan de coffrage :

IX- Travaux pratiques :
Cette partie regroupe plusieurs applications et exercices, pour mettre en œuvre les acquis de toute la partie
précédente, l’objectif étant de développer les compétences fondamentales pour un professionnel dans la
conception et l’élaboration des plans de bâtiments :
- Compétence 1 visée : Développer la capacité d’imagination et de conception, et améliorer la visualisation des

objets et le passage 2D-3D tout en appliquant les règles de base du dessin.
- Compétence 2 visée : A partir des différents plans, faire une lecture d’ensemble qui permet de comprendre et
d’interpréter tout le contenu des plans et tirer le maximum de renseignements.
- Compétence 3 visée : A partir d’un croquis élémentaire d’une maison individuelle, et des données nécessaires
(à compléter en cas de besoin), dessiner correctement les différents plans tout en respectant les normes
techniques en vigueur.
Remarques :
1- Dans les différents dessins, respectez les règles de mise en page, les normes et les conventions de dessin, la
cohérence des vues, la qualité du trait, la correcte cotation et écriture. Travaillez avec précision et exactitude, soin
et propreté.
2- La figure ci-dessous illustre les différents formats standards des feuilles de dessin :

Exercice 1 :
Dessiner les vues en plan, en élévation et de profil, faire deux coupes (verticale et horizontale), faire la mise en
page (cartouche; cadre; écriture normalisée; cotation...), maitriser l’application des hachures, le choix et le
respect de l’échelle, obtenir la perspective 3D d’un objet à partir des 3 vues.

Exercice 2 : D’après la perspective isométrique du volume ci-dessous, dessinez à une échelle convenable :
- L’élévation.
- Le profil gauche.
- La coupe AA
Exercice 3 : A partir de ce mur de façade représenté en perspective, dessinez avec cotation complète et cartouche :
- L’élévation (à 2 cm pour 1 m).

- Les coupes AA et BB (à 2 cm pour 1 m).

Exercice 4 : LECTURE DE PLANS
1. Indiquer l’orientation des façades.

2. Lire et inscrire les dimensions nominales des
ouvertures suivantes : porte d’entrée, portail du
garage, fenêtre de cuisine, châssis de la salle de bains.
3. Lire et indiquer le niveau fini du garage.
4. Donner les dimensions des pièces suivantes :
chambre n°2, w-c, cuisine, hall.
5. Calculer la surface de la cuisine et la longueur de
plinthe qu’elle nécessitera.

Exercice 5 : LECTURE ET INTERPRETATION DE PLAN
En observant le dessin ci-dessous, indiquer la position des constructions B, C, D, E, F et G par rapport à la construction A.
B est située ………………………………… de A
C est située ………………………………… de A
D est située ………………………………… de A
E est située ………………………………… de A
F est située ………………………………… de A
Compléter les phrases suivantes :

Le soleil se lève à ……………….……..
A midi, le soleil se trouve ……………….……..
Le soleil se couche ……………….……..
Les façades situées ……………ne sont jamais
ensoleillées.
En observant le dessin ci-contre, répondre aux questions en cochant la bonne réponse :

1 2 3 4
Quelles sont les deux façades ensoleillées le matin ?
Quelles sont les deux façades ensoleillées le midi ?
Quelles sont les deux façades ensoleillées le soir ?

Exercice 6 : Plan de situation et plan de masse
Affecte un « M » s’il s’agit d’un plan de masse, un « S » s’il s’agit d’un plan de situation et un « A » s’il s’agit d’un autre
plan, dans les cercles :
En observant le dessin ci-dessous repondre aux questions suivantes :

N° de la parcelle : ………………
Nom du propriétaire : …………..………………..
Surface de la parcelle : ……………… m²

Longueur de la construction : ……………… m
Largeur de la construction : ……………… m
N° de la parcelle : ………………
Nom du propriétaire : …………..……
Surface de la parcelle : ……………… m²
Longueur de la construction : …………m

Largeur de la construction : ……………… m

Exercice 7 : Lecture et interprétation de plans
Donner le nom du plan N°1 : ………………………………………………………………………………….
Donner le nom des plans N°2 : ……………………………………...……………………………………….
Calculer l’échelle du plan N°2 (sous forme de fraction) :
…………………………………………………………………………………………………...….……….
Echelle …………….….
Indiquer le plan de coupe A-A sur le plan du rez-de-chaussée et du sous-sol.
Certaines baies sont repérées sur les vues extérieures. Donner le nom des pièces qu’elles éclairent :
1 : …………….…. 2 : ………..…..…. 3 : ………..…..…. 4 : ……..……..…. 5 : ……..……..….
Compléter le tableau suivant en inscrivant le nombre et les dimensions nominales des baies :
Pièces Nb LNB HNB Nb LNB HNB
Cuisine 0 1
Salon
Ch. 1
Bains
Fenêtres Portes-fenêtres
Indiquer les dimensions nominales de la porte de garage :
LNB : …………….…. HNB : …………….….
Calculer les deux cotes de niveau A (Niveau inférieur du toit) et B Niveau d’assise des fondations), en fonction des cotes
de niveau existantes et de la cotation verticale (sur le Plan 1):
A : ……………………………………………………………………..…..………… A = …….….…… m
B : ……………………………………………………………………..…..………… B = ……….….… m
Calculer les cotes C, D, E, F et G repérées sur les plans N°2 :
C : ……………………………………………………………………..…..………… C = ……….…… cm
D : ……………………………………………………………………..…..………… D = ……….…… cm
E : ……………………………………………………………………..…..………… E = ……….…… cm
F : ……………………………………………………………………..…..………… F = ……….…… cm
G : ……………………………………………………………………..…..………… G = ……….…… cm

Calculer les surfaces des pièces (murs non compris) en m² :
Buanderie : ……………………………………..……………… Buanderie = ……..……….....… m²
Séjour + Salon : ……………………………………………………………………..………………..………

………………………………………………………...………… Séjour + Salon = ……….….… m²
On désire poser une plinthe dans le bureau, sauf sous la porte. Calculer la longueur totale nécessaire (prévoir 15
% de pertes lors du transport et/ou la mise en oeuvre) :
Longueur cumulée des quatre murs du bureau : ………………………………………………………………

Largeur de la porte du bureau : ………………………………………………………………………………
Longueur de plinthe sans perte : …………………..…………………………………………………………
Longueur de plinthe avec 15 % de perte : …………………..…………………………………………………
VUES EXTERIEURES DE LA CONSTRUCTION

PLAN 1
Le plan 2 est donné ci-dessous (voir la page suivante) :

Exercice 8 : Lecture et interprétation des plans
Le présent dossier contient les plans d’une maison individuelle constituée de 5 chambres, d’un garage en sous-
sol, etc. La maison a été bâtie sur un seul niveau (rez-de-chaussée). Les combles ont été aménagés ensuite par le
propriétaire pour augmenter la surface habitée.
Plan de situation 1/2000
322

Plan de masse 1/400

Travail demandé : Lire, interpréter et décoder les documents techniques. Rechercher les informations.
- Rechercher l’orientation de la façade principale et le nombre de descentes pluviales.
- Identifier les éléments de construction repérés par les lettres A, B, C et D.
- La coupe AA est-elle une vue de droite ou une vue de gauche ? Rechercher les cotes de niveau N1 et N2.
- Rechercher et identifier les ouvrages qui permettent l’éclairage naturel des combles.
- Etablir la correspondance entre les éléments de construction repérés par les lettres E, F, G et H, et des
chiffres.
- Rechercher les renseignements qui permettent de calculer la hauteur d’une marche de l’escalier du sous-sol.
(Hauteur à franchir, Nombre de marches et Hauteur d’une marche).
Exercice 9 : Dessiner le plan d’une maison individuelle en respectant les normes techniques en vigueur.
Exercice 10 :
Observer le plan et la coupe verticale représentées ci-après. Effectuer la cotation complète de la coupe AA (cotes
de hauteur et de niveau).

Correction :
Exercice 11 : Questionnaire de connaissances théoriques
- La réalisation d'un projet nécessite au préalable l'établissement de plusieurs documents graphiques :

Enumérer les différents plans d'architecture et techniques relatifs à la construction d'un bâtiment R+1.
- Définir le symbole RDC.
- Que signifie sur une coupe le symbole TN ?
- Où se trouvent les fondations d’un bâtiment ?
- Où l’en pose les linteaux des portes et des fenêtres ?
- De quel coté (inférieur ou supérieur) du plancher se trouve le plafond ?
- Comment on indique le niveau de référence ?
- Quelles sont les principales règles de dimensionnement des escaliers ?
- La façade représente :
A - l’élévation d’une face d’une construction.
B - une coupe horizontale d’une construction.
- Quel est l'intérêt des plans de façades, sachant qu'elles sont très peu cotées ?
- A quoi correspond la hauteur sous – plafond ?
A - la distance entre le sol et le plafond.
B - la distance du niveau fini d’un étage au niveau fini d’un autre.

Exercice 12 : Observer le plan et la perspective de deux garages accolés.
Données :
- Retombée des linteaux : 40 cm (pour toutes les baies) ;

- Semelles de fondations : 50 X 30 ;
- Dallage de 10 cm sur blocage en pierres de 15 cm ;
- Niveau du fond des fondations : - 0.75 m ;
- Hauteur sous-plafond : 2.40 m
Travail demandé : A partir des vues et des données ci-jointes, répondre aux questions :
- Identifier dans la perspective, chacun des 2 garages représentés sur le plan.

- Déterminer les dimensions suivantes : Epaisseur de la toiture terrasse ? Débord de la toiture terrasse ?
Hauteur de la fenêtre du garage 2 ? Hauteur de l’entrée des garages ?
- Représentez sur format A4 horizontal, à l’échelle 1/50, la coupe verticale AA repérée sur le plan (effectuer
une cotation complète).
Remarque : Pour dessiner correctement une coupe, il faut commencer par représenter tous les éléments
verticaux (murs) et horizontaux (planchers, dallages), puis dessiner les petits éléments (baies, fondations). Finir
par la mise au net en respectant les épaisseurs de traits.

Correction :
- 20 cm, 15 cm, 50 cm et 2 m.
- Dessin et cotation de la coupe AA :
Exercice 13 : Lecture d’une coupe verticale
Lire et interpréter la coupe verticale ci-dessus et calculez les cotes de niveaux a, b et c.

Exercice 14 : Réalisation des plans architecturaux d’une petite maison
Données :
- Chambre : 4.60x4.40, Cuisine : 3.30x3, SDB : 1.15x1.5, Hall : A déterminer.

- Le niveau intérieur fini se trouve à ± 0.00 (sol naturel à - 0.30 m).
- H.S.P = 2.60 m et l’épaisseur du plancher est : 20 cm.
- Dallage de forme : 10 cm sur un blocage de 20 cm.
- Les murs périphériques ont une épaisseur de 20 cm.
- Les cloisons ont une épaisseur de 10 cm.
- Les semelles filantes ont une épaisseur de 20 cm avec 10 cm d’empattement, le mur de fondation dépasse le
mur d’élévation de 20 cm vers l’extérieur.
- Acrotère en béton armé : Hauteur de 50 cm et épaisseur de 10 cm.
- Dimensions des portes : entrée (100/210), chambre (120/120), cuisine (90/210), S.D.B (80/210).
- Toutes les fenêtres : 100/110 (sauf le châssis du SDB à 60/60) avec une allège de 1 m.
Travail demandé : Dessiner sur format A3, avec cotation complète : Le plan RDC et la coupe AA.
Exercice 15 : A partir du croquis donné ci-dessous d’une maison individuelle, dessiner :

- Le plan R.D.C (veilliez à l’application des hachures et la nomenclature du plan à l’échelle 1/50, faire les
cotations intérieures et extérieures et de niveau, et aménager la cuisine et la S.D.B) ;
- La coupe verticale brisée (à 1/50) ;
- La façade principale avec rendu (ombre à 45° et nomination selon l’orientation à l’échelle 1/100).
Données :
- Niveau intérieur du R.D.C : ± 0.00 (niveau de référence) ;
- Niveau extérieur : - 0.45 m (niveau du sol naturel) ;
- H.S.P : 2.90 m ;
- Hauteur du mur d’acrotère : 0.60 m avec épaisseur de 0.10 m ;
- Linteaux : Hauteur de 15 cm et niveau inférieur : +2.20 ;
- Fondations :
- Chainage périphérique au dessus d'un mur de fondation en moellons d’épaisseur 40 cm, reposant sur un
béton de propreté d’épaisseur 10 cm, avec empattement de 10 cm (niveau de fond de fouille - 0.85 m ;
- Dallage de 15 cm au dessus d'un hérissonage d'épaisseur 0.40 m ;
- Chainage sous les dalles en béton armé : Epaisseur 0.30 m (y compris la dalle en BA de 0.12 m) ;

- Epaisseurs : Murs extérieurs, de 20 cm et cloisons de 10 cm ;
- Nus : Façade à + 0.00, linteaux à + 0.10 m (appuis sur le mur à 20 cm), appuis de la fenêtre à + 0.05 m.
Exercice 17 : Réalisez le plan de la toiture terrasse suivant :

Lecture Et Interpretation Des Plans: de Batiment

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OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

Réalisé par : M.MOUMEN Khalil

Lecture et Interprétation des plans 2

II - Connaitre les différents éléments de construction.......................................... 6

III - Concevoir, aménager et dimensionner les différentes pièces d’une

IV - Coupe horizontale – Normalisation et application des

V - Les coupes verticales..................................................................................................... 24

VI - Dessin des façades........................................................................................................ 28

VII - Les escaliers.................................................................................................................. 29

VIII - Les plans de coffrage............................................................................................... 32

IX - Les travaux pratiques.................................................................................................. 38

Lecture et Interprétation des plans 3

Ce module s’intéresse aux différents dessins et plans émis ; on distingue :

Lecture et Interprétation des plans 4

Le plan de masse indique :

• Le contour de la construction est en trait

Lecture et Interprétation des plans 5

II- Connaitre les différents éléments de construction :

Lecture et Interprétation des plans 6

III- Concevoir, aménager et dimensionner les différentes pièces d’une construction :

Lecture et Interprétation des plans 9

D’après LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION D’HABITAT ECONOMIQUE en vigueur au Maroc :

Lecture et Interprétation des plans 10

IV- Coupe horizontale – Normalisation et application des hachures :

Lecture et Interprétation des plans 11

- Coupe horizontale du RDC (Rez-de-chaussée) : Plan RDC

Plan de situation : 1 / 2000, 1 / 5000 jusqu’à 1 / 25000;

Lecture et Interprétation des plans 12

Lecture et Interprétation des plans 13

Lecture et Interprétation des plans 14

B- Cotation de la coupe horizontale :

1- Définitions de base et représentations graphiques :

Cotation : Ensemble des opérations aboutissant à l'indication de cotes sur un dessin.

Lecture et Interprétation des plans 15

Dans le cas de circonférences concentriques les lignes

Dans le cas de circonférence de petite dimension,

Lecture et Interprétation des plans 16

- Lorsqu'il est nécessaire de situer le centre du cercle la ligne de cote va

- cotation par deux lignes de cotes orthogonales;

Lecture et Interprétation des plans 17

4- Différents modes de cotation :

Cotation en série : Coter sur une même ligne plusieurs

Cotation en parallèle : Coter sur des lignes parallèles

Lecture et Interprétation des plans 18

Lecture et Interprétation des plans 19

- La distance entre les lignes est 2 fois la hauteur des chiffres.

6- Cotes intérieures à inscrire :

- La longueur et la largeur de chaque pièce.

7- Cotation des niveaux :

Lecture et Interprétation des plans 20

• hachuré si maçonnerie creuse

Lecture et Interprétation des plans 22

Les deux figures ci-dessous, illustrent des plans de fondations :

Lecture et Interprétation des plans 23

Lecture et Interprétation des plans 24

- Les différents matériaux utilisés, hachurés symboliquement.

Les cotes verticales à inscrire :

- Les hauteurs sous plafond et les cotes verticales des baies.

Les nus (L'unité peut être le cm ou le mm) :

Lecture et Interprétation des plans 26

Lecture et Interprétation des plans 27

Lecture et Interprétation des plans 28

VII- Les escaliers :