Master 2
Géologie de l’Ingénieur et Géotechnique
USTHB
SISMIQUE REFRACTION
Cours de Géophysique
Master 2
Géologie de l’Ingénieur et Géotechnique
USTHB
SISMIQUE REFRACTION
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
Principe de la prospection sismique........................................................................................................ 2
Mise en œuvre sur le terrain ................................................................................................................... 2
Equipement de prospection sismique ................................................................................................. 2
Génération d’ondes sismiques en surface .............................................................................................. 3
Ondes de compression ........................................................................................................................ 3
Ondes de cisaillement ......................................................................................................................... 4
SISMIQUE REFRACTION .......................................................................................................................... 6
Loi de Snell et Descartes.......................................................................................................................... 6
Acquisition d’un profil de sismique réfraction ........................................................................................ 8
Traitement d’un profil de sismique réfraction ........................................................................................ 9
Tracé des hodochrones ....................................................................................................................... 9
Equation de l’onde directe et détermination de la vitesse ............................................................... 10
Equation de l’onde réfractée et détermination de la vitesse ........................................................... 11
Calcul des épaisseurs ............................................................................................................................. 13
Méthode des intercepts .................................................................................................................... 13
Méthode des points de brisure ......................................................................................................... 15
Exemple de traitement d’un profil sismique réfraction ........................................................................ 16
Démarche à suivre pour traiter le profil de sismique réfraction........................................................... 16
ii
PROSPECTION SISMIQUE
INTRODUCTION
La méthode sismique est l'étude de la propagation d'ondes sismiques que l’on généré à l’aide
d’une source. Le paramètre physique qui nous intéresse, en sismique, est la vitesse de
propagation de ces ondes dans les différentes formations du sous-sol. Sachant que, chaque
formation est définie par une valeur de la vitesse sismique qui lui est propre.
Les méthodes de prospection sismique les plus utilisées pour déterminer les structures du
sous-sol, dans les travaux relevant de la géologie de l'ingénieur (construction de routes,
barrages, tunnels, hydrogéologie,...), sont classées en deux catégories : les méthodes de
sismique de surface et de puits.
Parmi les méthodes de sismique de surface on peut citer :
La sismique réfraction
La MASW (multi-channel analysis of surface waves) Analyse multicanaux des ondes de
surface.
Les méthodes de surface présentent l’avantage de mise en œuvre facile (le dispositif en
surface ne présente aucune contrainte pour l’accès aux géophones et aux points de tirs) ; coût
peut élever ; sont utilisées d’une manière générale dans la phase de reconnaissance
préliminaire.
Parmi les méthodes de sismique de puits on peut citer :
1
Principe de la prospection sismique
Dans le but de déterminer les vitesses de propagation des ondes sismiques ainsi que la
géométrie des différentes interfaces, le principe de la méthode sismique consiste à provoquer
un ébranlement qui donne naissance à une onde qui se propage dans toutes les directions,
puis à enregistrer par l'intermédiaire des géophones l'arrivée de certaines ondes en
différentes stations. L'ébranlement est provoqué par l'explosion d'une charge d'explosif,
déposée à la surface du sol ou à une certaine profondeur dans un forage. On utilise aussi la
chute de poids ou les coups de marteau. Le choix de la source sismique dépend du problème
à résoudre et des caractéristiques du sous-sol.
Les ondes générées par un ébranlement sont de trois types
2
Sismographe
(a) (b)
Fig. 1a Mouvement de la particule est parallèle Fig. 1b Géophone Vertical
à la direction de propagation de l'onde
Le pointage de l’onde de compression se fait naturellement car elle arrive en premier (Fig. 2).
3
Fig. 2 Pointage de l’onde P
Ondes de cisaillement
La propagation de l’onde de cisaillement se fait par un mouvement de cisaillement
perpendiculairement à la direction de propagation de l’onde.
Pour générer une onde de cisaillement on a besoin d’un madrier de 2,5 m de long et d’au
moins de 15 cm d’épaisseur, afin que les deux roues d’un véhicule puissent être positionnées
dessus pour assurer un bon couplage avec le sol. La frappe est donnée horizontalement sur le
côté du madrier pour générer une onde de cisaillement (Fig. 3a).
Cependant, pour réceptionner l’onde de cisaillement on aura besoin d’un géophone
horizontal (Fig. 3b).
(a) (b)
Le pointage de l’onde de cisaillement est difficile, car à priori on ne sait pas quand est-ce que
l’onde P se termine et quand est-ce que l’onde de cisaillement (S) commence. Pour se faire,
on se base sur le principe de la polarisation des ondes de cisaillement, sachant que l’onde de
compression est impolarisable. La polarisation consiste à faire changer la phase positif en
phase négative du signale. En réalisant deux frappes latérales distinctes, une sur le côté droit
et l’autre sur côté gauche du madrier (Fig. 3a). Une fois qu’on a les deux enregistrements du
tir droit et gauche, on superpose le deux signaux et là où on a le changement de polarité
correspond au temps d’arriver de l’onde S (Fig. 4).
4
Fig. 4 Pointage et Principe de changement de polarité des ondes S
5
SISMIQUE REFRACTION
La méthode sismique réfraction est appliquée, d’une manière générale, aux problèmes à faible
profondeur rencontrés en géotechnique, génie civil et hydrogéologie. Et depuis quelques
années, elle est devenue l'outil de prospection géophysique le plus couramment utilisé dans
le cas des domaines suscités.
En particulier, le parcours de l’onde réfractée permet de déterminer les vitesses des couches
géologiques et ainsi que leurs épaisseurs. Donc, la sismique réfraction nécessite uniquement
la mesure des temps d’arrivées des ondes qui arrivent en premier (ondes directes, ondes
réfractées) pour fournir un modèle géologique.
La loi de Snell-Descartes montre que lorsqu’un rayon lumineux incident passe d’un milieu
d’indice n1 à un autre milieu d’indice n2, il subit une déviation et une réflexion partielle. Le
rayon réfracté se propage dans le milieu d’indice n2, et le réfléchi dans le milieu d’indice n1
(Fig. 6a).
La loi de Snell-Descartes donne la relation qui relie l’angle d’incidence à l’angle réfracté :
sin 𝑖1 sin 𝑖2
=
𝑛1 𝑛2
De cette relation on peut déduire que les valeurs de l’angle réfracté i2 sont en fonction de
l’angle d’incidence i1 et des indices des deux milieux n1 et n2 d’où
𝑛2
sin 𝑖2 = sin 𝑖1
𝑛1
Par analogie de la loi d’optique vers la sismique, on aura à substitué les indices des milieux n 1
et n2 par les vitesses V1 et V2. Des couches géologiques.
sin 𝑖1 sin 𝑖2
=
𝑉1 𝑉2
Les ondes sismiques sont d'un traitement assez délicat, et pour faciliter l'étude du mécanisme
de leur propagation, la convention veut qu'on représente les fronts d’ondes par des rayons
sismiques qui leur sont perpendiculaire, mais qui n'ont aucune existence physique (Fig. 5).
6
Les rayons sismiques ainsi définis suivent les mêmes lois que celle de l’optique, en particulier
les lois de la réfraction (loi de Snell-Descartes) (Fig. 6a).
(a) (b)
Fig. 6a Loi de Snell-Descartes Fig. 6b Loi de Snell-Descartes
D’après la loi de l’optique pour une réfraction totale
Une des particularités des lois de l'optique exploitée par la sismique réfraction est la réfraction
totale qui est liée au fait que les ondes sismiques peuvent se propager horizontalement au
toit d'une couche plus rapide (Fig. 6b).
Dans le cas particulier d’un terrain bi-couches horizontales, avec la vitesse du deuxième milieu
(V2) supérieure à celle du premier milieu (V1), lors d’une réfraction totale, l’angle critique ic est
𝝅
obtenu lorsque i2 = c’est-à-dire que l’onde sismique se propage horizontalement au toit de
𝟐
la couche la plus rapide, avant de remonter ensuite vers la surface avec le même angle
d'émergence (Fig. 7). Le phénomène de réfraction totale ne peut se produire que lorsqu’on
passe d’un milieu lent vers un milieu rapide (V2>V1).
Fig. 7 représentation du rai sismique, où l’angle critique ic est atteint lorsque l’angle i2=π/2,
et remonte ensuite vers la surface.
7
Acquisition d’un profil de sismique réfraction
Après installation des géophones à la surface du sol, avec un espacement régulier, on génère
une onde sismique à l’aide d’un coup de marteau au bout de profil. Parmi ces ondes on
distingue une onde directe qui se propage à la surface du sol avec la vitesse du premier terrain
(V1) et une onde réfractée qui se propage à l’interface avec la vitesse du deuxième terrain (V2),
dans le cas où (V2) est supérieur à (V1) (Fig. 8). Un sismogramme est obtenu, représentant
l’enregistrement des signaux captés par chaque géophone (Fig. 9).
D’une manière générale, l’acquisition d’un profil de sismique réfraction est réalisée par
plusieurs enregistrements, en effectuant des points de tirs en différentes positions à savoir :
8
Fig. 9 Sismogramme pour un dispositif de 12 traces, représentant les enregistrements des
signaux captés par chaque géophone. Les flèches bleues représentent le pointage du temps
d’arriver de l’onde au niveau de chaque géophone.
Une fois l’acquisition des données réalisées et le pointage des temps des premières arrivées
effectués. Connaissant les positions du point de tir et des géophones, c’est à dire la distance
entre le point de tir et chaque géophone. On reporte en fonction de la distance (X) le temps
mis par les ondes pour atteindre les géophones, on obtient un ensemble de courbes temps-
distance appelé "hodochrones" ou "dromochrones", caractérisant la formation géologique
(Fig.10).
9
N° Géophone Distance(m) Temps(ms)
G1 3 9.3
G2 6 18.8
G3 9 27.5
G4 12 37.4
G5 15 44.1
G6 18 47.8
G7 21 51.6
G8 24 55.0
G9 27 58.8
G10 30 62.3
G11 33 66.1
G12 36 69.9
Fig. 10 Tracé d’hodochrone d’un tir direct à 3m du Tableau consignant les temps d’arrivés
premier géophone, avec une équidistance de 3m des ondes au niveau de chaque géophone
entre géophone.
Le tracé de l’hodochrone (Fig. 10) montre un alignement de point sur deux segments de droits
différents, représentant ainsi deux pentes différentes. Le premier segment de droit (en bleu)
représente l’onde directe qui se propage à la surface du sol avec la vitesse du premier terrain
(V1) qui est captée par les premiers géophones. Tandis que le deuxième segment de droit (en
orange) représente l’onde réfractée qui se propage à l’interface avec la vitesse du deuxième
terrain (V2). Donc en conclusion à partir du tracé de l’hodochrone on peut distinguer entre
l’arrivée de l’onde directe et celle de la réfractée.
L’onde directe se propage à la surface du sol avec la vitesse du premier terrain (V1) le long du
profil et elle existe quel que soit la distance du géophone.
Donc le trajet que parcours l’onde directe, du point de tir jusqu’au géophone, est donné par :
X= V1 * TD
X : distance entre le point de tir et le géophone ; V1 : la vitesse du premier milieu où l’onde
directe c’est propagée ; TD : C’est le temps que l’onde directe a mis pour traverser du point de
tir au géophone.
D’où l’équation de l’onde directe est :
𝑿
𝑻𝑫 =
𝑽𝟏
10
Cette onde directe est gérée par l’équation du temps en fonction de la position du géophone
et de la vitesse du premier milieu. Cette équation est de la forme d’une fonction linéaire
Y=A*X, la représentation graphique de la fonction linéaire est droite qui passe par l’origine.
Par substitution, l’axe des Y représente le temps de parcours TD et A représente la pente de la
𝟏
droite, 𝑨 = 𝑽 qui est inversement proportionnelle à la vitesse du premier milieu.
𝟏
La pente du segment de droite (bleu) sur le graphe de la figure 10 est calculée comme suit :
𝟏 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏
𝑨= =
𝑽𝟏 𝑿𝟐 − 𝑿𝟏
Donc à partir de la pente du premier segment de droite de l’hodochrone on détermine la
valeur de la vitesse du premier milieu (V1).
Fig. 11 Cas d’un deux terrains avec présentation du trajet de l’onde réfractée
A’B = CD’ = H1 tg 𝑖𝑐
Remplaçant A’B on aura
𝑿−𝟐𝑯𝟏 𝒕𝒈 𝒊𝒄 𝑿 𝟐𝑯𝟏
TBC = = 𝑽𝟐 – 𝒕𝒈 𝒊𝒄
𝑽𝟐 𝑽𝟐
Sachant que d’après la loi de Snell et Descartes pour une réfraction totale on a
sin 𝑖𝑐 1
=
𝑉1 𝑉2
𝟏 𝟐𝑯𝟏
en remplaçant dans 𝐭𝐠 𝒊𝒄 on aura
𝑽𝟐 𝑽𝟐
𝑿 𝟐𝑯𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝐢𝐜
TR= 𝑽𝟐 + − 𝟐𝑯𝟏 𝐭𝐠 𝒊𝒄
𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝐕𝟏
𝑿 𝟐𝑯𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝐢𝐜 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝒄
TR= 𝑽𝟐 + − 𝟐𝑯𝟏
𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 𝐕𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
𝑿 𝟐𝑯𝟏
TR= 𝑽𝟐 + (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒊𝒄)
𝑽𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
12
Cette onde réfractée est gérée par l’équation du temps en fonction de la position du géophone
et de la vitesse du deuxième milieu. Cette équation est de la forme d’une fonction affine
Y=A*X+B, la représentation graphique de la fonction affine est droite qui ne passe pas par
l’origine car pour X=0, Y=B.
Par substitution, l’axe des Y représente le temps de parcours TR et A représente la pente de la
𝟏
droite, 𝑨 = 𝑽 qui est inversement proportionnelle à la vitesse du deuxième milieu.
𝟐
La pente du segment de droite (orange) sur le graphe de la figure 10 est calculée comme suit :
𝟏 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏
𝑨= =
𝑽𝟐 𝑿𝟐 − 𝑿𝟏
Donc à partir de la pente du premier segment de droite de l’hodochrone on détermine la
valeur de la vitesse du deuxième milieu (V2).
Et par substitution par rapport à la valeur B on aura
𝟐𝑯𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
B=
𝑽𝟏
Pour une droite affine la valeur de B est obtenue pour X=0, et dans notre cas elle est en
fonction de l’épaisseur, de la vitesse du premier milieu et de l’angle critique.
D’où
𝑰𝟏 𝑽𝟏
𝑯𝟏 =
𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄
13
Cette valeur d’intercept I1 est obtenue graphiquement sur le tracé de l’hodochrone, en
prolongeant le segment de droite de la réfractée (orange) jusqu’à l’intersection avec l’axe du
temps ce qui représente x=0 (Fig. 12).
La vitesse V1 est déterminée à partir de la pente du segment de droit de l’onde directe (bleu).
𝑽 𝟐
D’où 𝐜𝐨𝐬 𝒊𝒄 = √𝟏 − (𝑽𝟏 )
𝟐
𝑰 𝟏 𝑽𝟏
𝑯𝟏 =
𝑽 𝟐
𝟐√𝟏 − (𝑽𝟏 )
𝟐
14
Méthode des points de brisure
Cette méthode consiste à déterminer la distance (X) pour laquelle les deux ondes arrivent en
même temps. C’est-à-dire lorsque l’onde directe arrive en même temps que l’onde réfractée
(TD=TR).
La valeur du point de brisure XB1 est obtenue graphiquement sur le tracé de l’hodochrone,
en déterminant l’abscisse qui correspond à l’intersection entre le segment de la droite de
l’onde directe (bleu) et celui de l’onde réfractée (orange) (Fig. 13) c’est-à-dire au moment où
l’onde directe arrive en même temps que l’onde réfractée (TD=TR).
𝑿𝑩𝟏 𝑽𝟐 − 𝑽𝟏
𝑯𝟏 = √
𝟐 𝑽𝟐 + 𝑽𝟏
15
Exemple de traitement d’un profil sismique réfraction
Dans cet exemple on va traiter les données qui sont données dans la Fig.10.
N° Géophone Distance (m) Temps (ms)
G1 3 9.3
G2 6 18.8
G3 9 27.5
G4 12 37.4
G5 15 44.1
G6 18 47.8
G7 21 51.6
G8 24 55.0
G9 27 58.8
G10 30 62.3
G11 33 66.1
G12 36 69.9
Une acquisition de sismique réfraction, le long d’un profil, a été réalisée avec un point de tir,
localisé à trois mètres du premier géophone, en utilisant douze géophones espacés de trois
mètres chacun.
Le pointage des temps d’arrivées est consigné dans le tableau ci-dessus.
1. Déterminer les vitesses de la première et de la seconde couche.
2. Déterminer l’épaisseur de la première couche, par la méthode des intercepts et des
points de brisures.
Une fois les points positionnés, tracé les segments de droites sur un maximum de point
alignés, le premier segment qui démarre à partir de l’origine (Fig. 14).
Une fois les segments de droites définis, on passe au calcul des pentes de chaque segment :
16
Fig. 14 Tracé de l’hodochrone et calcul des pentes A pour l’onde directe et réfractée, afin de
déterminer les vitesses V1 et V2.
Une fois les valeurs des vitesses sont déterminées, on passe au calcul des épaisseurs.
Pour calculer l’épaisseur avec la méthode des intercpts, on a besoin : de la valeur de l’intercept
et des deux vitesses V1 et V2.
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Calcul de l’épaisseur de la couche par la méthode des points de brisures :
𝑿𝑩𝟏 𝑽𝟐 − 𝑽𝟏
𝑯𝟏 = √
𝟐 𝑽𝟐 + 𝑽𝟏
Pour calculer l’épaisseur avec la méthode des points de brisures, on a besoin : de la valeur du
point de brisure et des deux vitesses V1 et V2.
Pour obtenir la valeur du point de brisure XB1, on détermine l’abscisse qui correspond à
l’intersection entre le segment de la droite de l’onde directe (bleu) et celui de l’onde réfractée
(orange) c’est-à-dire au moment où l’onde directe arrive en même temps que l’onde réfractée
(TD=TR) (Fig. 15).
La mesure XB1 représente la distance du point de tir jusqu’à l’abscisse du point de brisure.
XB1=13.5 ms
En remplacent les valeurs dans l’équation ci-dessus on obtient
H1=4.5 m
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