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Chapitre II 

: PRINCIPAUX COMPOSANTS D’UN RESEAU LOCAL 8H

I – NŒUDS

I.1 DEFINITION

Les nœuds sont la rencontre et le traitement des données par un


élément matériel. C’est le point d’intersession d’un réseau où les différents
terminaux interconnectés s’échangent des données.
C’est le point de coupure de plusieurs liaisons d’équipement informatique.

Exemple : Routeur, Commutateur, Serveur, Imprimante

I.2 ORDINATEURS ET TERMINAUX

ORDINATEURS

Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable tel


que défini par Alan Turing et qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un
ensemble d'instructions, organisées en programmes, qui lui font exécuter des
opérations logiques et arithmétiques.

TERMINAUX

En informatique, un terminal est un ensemble de périphérique qui permet de


communiquer avec un ordinateur.
Il correspond aujourd’hui à l’association d’un clavier et d’un moniteur relié à
l’unité centrale.

I.3 CONCENTRATEUR

Les concentrateurs se sont des équipements qui concentrent des connexions


(passif), les concentrateurs actifs ajoutent la caractéristique de régénération des
signaux.

I.4 AUTRES ELEMENTS (IMPRIMANTE, SCANNER…)

- IMPRIMANTE
L’imprimante permet la reproduction haute qualité de texte et de graphique sur
support papier ou optique.

EXEMPLE :

Une imprimante laser est un type d’imprimante permettant la reproduction


haute qualité de textes et de graphiques sur support papier ou optique. Les
imprimantes laser utilise un procédé d’impression xérographique (ou
électrophotographique). Mais se distingue des photocopieurs par le fait que
l’image est produite le balayage direct d’un faisceau laser à travers le tambour
interne (drum) de l’imprimante.

- SCANNER

Un scanner est un appareil qui permet d’analyser et /ou saisir une image pour
attribuer une valeur numérique à chacun de ses points.
- Un scanner, ou scanneur , aussi appelé numériseur à balayage, est
un périphérique informatique qui permet de numériser des documents ou autres,
comme les empreintes digitales par exemple.

II – SUPPORTS DE TRANSMISSION

L’infrastructure d’un réseau, la qualité de service offerte, les solutions à mettre


en œuvre dépendent largement des supports de transmission utilisée. Les
supports de transmission exploitent les priorités de conductibilité des métaux

Pour transmettre des informations d’un point à un autre, il faut un canal qui
servira de chemin pour le passage de ces informations. Ce canal est appelé canal
de transmission ou support de transmission. En réseau informatique,
téléinformatique ou télécoms.

Définition : Nous entendons par "Supports de transmission" tous les moyens par


lesquels on peut conduire un signal de son lieu de production à sa destination
avec le moins possible de déperditions, dispersions ou distorsions.

(Paire torsadés, coaxial) celle des ondes électromagnétique (faisceau hertziens,


guide d’ondes, satellite) ou celle des spectres visibles de la lumière.

On distingue plusieurs sortes de support de transmission :

- Les câbles à paires torsadées


- Les câbles coaxiaux
- Les câbles à fibre optique
- Les liaisons infrarouges
- Les liaisons hertziennes

II.1 PAIRE TORSADEE

La paire torsadée ou symétrique est constituée de deux conducteurs identiques


torsadée. Les torsades réduisent l’inductance de la ligne (L) généralement
plusieurs paires sont regroupées sous une enveloppe protectrice appelée gaine
pour un câble. Les câbles contiennent une paire (dessert téléphonique), 4 paires
(réseau locaux), où plusieurs dizaines de paire (câble téléphonique)

II.1.1 DESCRIPTION

Une paire torsadée est une ligne symétrique formée de deux fils conducteurs
enroulés en hélice l’un autour de l’autre. Cette configuration a pour but principal
de limiter la sensibilité aux interférences et la diaphonie dans les câbles
multipaires.

En français, « paire symétrique » est, en téléphonie, synonyme de « paire


torsadée ».

Les paires torsadées se trouvent en téléphonie, en instrumentation et en


transmission de données informatiques, domaine où elles ont fait l'objet
d'importants développements. Elles s'utilisent aussi dans les câbles de puissance,
afin de réduire leurs émissions.

Il existe plusieurs types de paires torsadées :

 Paire torsadée non blindée : Unshielded twisted pair (UTP)


- Dénomination officielle U/UTP. La paire torsadée non blindée n’est
entourée d’aucun blindage protecteur.

 Paire torsadée écrantée : Foiled twisted pair (FTP)

- Dénomination officielle F/UTP. L'ensemble des paires torsadées a un


blindage global assuré par une feuille d’aluminium. L’écran est disposé
entre la gaine extérieure et les 4 paires torsadées. Les paires torsadées ne
sont pas individuellement blindées.

 Paire torsadée blindée : Shielded twisted pair (STP)

- Dénomination officielle U/FTP. Chaque paire torsadée blindée est


entourée d’un feuillard en aluminium, de façon similaire à un câble
coaxial.

 Paire torsadée doublement écrantée : Foiled foiled twisted pair (FFTP)

- Dénomination officielle F/FTP. Chaque paire torsadée est entourée d'une


feuille de blindage en aluminium. L'ensemble des paires torsadées a une
feuille de blindage collectif en aluminium.

 Paire torsadée écrantée et blindée : Shielded foiled twisted pair (SFTP)

- Dénomination officielle SF/UTP. Câble doté d’un double écran (feuille


métallisée et tresse) commun à l’ensemble des paires. Les paires torsadées
ne sont pas individuellement blindées (contrairement à ce que le terme
Shielded foiled twisted pair pourrait faire croire).

 Paire torsadée super blindée : Super Shielded Twisted Pair (SSTP)

- Dénomination officielle S/FTP. Chacune des paires est blindée par un


écran en aluminium, et en plus la gaine extérieure est blindée par une
tresse en cuivre étamé.

Les câbles basse fréquence audio analogiques mobiles, hors des installations
fixes, utilisent généralement un blindage par tresse, donnant un câble plus
souple, qui résiste mieux aux torsions répétées et transmet moins les vibrations
mécaniques.

La désignation du câble indique sous forme abrégée sa configuration.


L'abréviation TP (« twisted pair ») indique une ou plusieurs paires torsadées, TQ
(« twisted quad ») qu'il s'agit d'un Quarte ou quad. Les lettres qui précèdent,
comme l'adjectif en anglais, indiquent le blindage. Celui du câble entier, suivi
d'une barre oblique, précède la description des paires.
II.1.2 TYPES (UTP, STP, FTP, SFTP)

Les types de blindages

Paires torsadées UTP (U/UTP).

Paires torsadées FTP (F/UTP).

Paires torsadées SSTP (S/FTP).

 U (« unshielded ») : non blindé


 S (« braided shielding ») : blindage par tresse
 F (« foil shielding ») : blindage par feuillard
Dénomination courante de câbles de transmission de données

Usage courant ISO 11801 Blindage Blindage


du câble de paire
UTP U/UTP Aucun Aucun
STP S/UTP Tresse Aucun
FTP, STP F/UTP Feuillard Aucun
SFTP, S-FTP, STP SF/UTP Tresse, feuillard Aucun
STP U/FTP Aucun Feuillard
SSTP, SFTP, STP S/FTP Tresse Feuillard
FFTP, STP F/FTP Feuillard
Feuillard

SSTP, SFTP, STP SF/FTP Tresse, feuillard Feuillard

II.1.3 CONNECTEURS (RJ-45, RJ-11)

- CONNECTEURS RJ-45

RJ45 est le nom usuel et exact du connecteur modulaire (en) 8P8C (8 positions


et 8 contacts électriques) utilisé couramment pour les connexions Ethernet, et
pour les connecteurs téléphoniques.
La norme EIA/TIA spécifie un connecteur RJ-45 pour câble UTP, STP, FTP,
SFTP :
- RJ-45 correspondance : Registered Jack
- 45 : Un ordre de connexion de fils spécifique le connecteur RJ-45
comporte huit fils de couleur.
- Quatre (4) de ces fils (T 1 à T 2 ¿ appels << Tips >>, acheminent la tension.
- Quatre (4) autres¿) appelés << rings >> sont mis à la terre.

T1 R1 T2 R2 T3 R3 T4 R4

NB : Pour que l’électricité circule entre le connecteur et prise, l’ordre des
fils doit respecter le code de couleur T568A ou T568B de la norme
EIA/TIA-568-B-1
- CONNECTEURS RJ-11

Un connecteur RJ-11, de l'anglais Registered jack 11 est un standard


international utilisé par des appareils téléphoniques fixes. Il est également utilisé
dans le domaine des réseaux locaux.
Sur un connecteur RJ-11, il n'y a que quatre fils utilisés sur les six disponibles
alors que la RJ12 les utilise tous les six.
En revanche, la prise RJ-11 est plus petite et dispose de moins de fils qu'une
prise RJ-45.

Connectique

Embase avec prise RJ11 femelle.

II.1.4 CATEGORIES UTP (1, 2, 3, 4, 5)

Pour limiter les interférences, les paires torsadées sont souvent blindées. Comme
le blindage est fait de métal, celui-ci constitue également un référentiel de
masse. Le blindage peut être appliqué individuellement aux paires, ou à
l’ensemble formé par celles-ci. Lorsque le blindage est appliqué à l’ensemble
des paires, on parle d’écrantage.

Les catégories de câbles


Les câbles UTP sont classés en catégories selon l’intégrité du signal. Ces
différentes catégories sont ratifiées par les autorités de normalisation
américaines ANSI/TIA/EIA, Européennes CENELEC 50173, internationales.

Les catégories 1 et 2 n'ont jamais existé. La première normalisation EIA/TIA


568 de 1990 a repris le concept de « qualités de câbles » 1 et 2 utilisées par un
distributeur, et a commencé la numération officielle à 3.

Catégorie 3

La catégorie 3 est un type de câblage testé à 16 MHz. Ce type de câble de


nos jours ne sert principalement plus qu’à la téléphonie sur le marché
commercial, aussi bien pour les lignes analogiques que numériques
(systèmes téléphoniques). Il est également utilisé pour les réseaux
Ethernet (10 Mb/s). Ce type de câblage est en abandon depuis 2007 par
les opérateurs au bénéfice de câbles de catégorie 5 ou supérieure, pour la
transmission de la voix comme des données. Le code couleur est jaune,
vert, rouge, noir. Dans les systèmes de xDSL on prend le vert et le rouge
pour transmettre les données.

Catégorie 4

La catégorie 4 est un type de câblage testé à 20 MHz. Ce standard fut


principalement utilisé pour les réseaux Token Ring à 16 Mbit/s ou les
réseaux 10BASE-T. Il fut rapidement remplacé par les catégories 5 et 5e.
Dans la norme ANSI/TIA/EIA-568B (2011), seule la catégorie 3 est
décrite.

Catégorie 5 / Classe D

L'ancienne catégorie 5 permet une bande passante de 100 MHz et un débit


allant jusqu’à 100 Mbit/s. Ce standard permet l’utilisation du 100BASE-
TX, ainsi que diverses applications de téléphonie ou de réseaux (Token
ring, ATM). La catégorie 5 est obsolète et remplacée par la catégorie 5e.
À noter que la norme ISO 11801, depuis la version 2000, a renommé la
nouvelle catégorie 5e en catégorie 5, alors que la normalisation nord-
américaine conserve le terme « 5e ».

Catégorie 5e / classe De

La catégorie 5e (enhanced) peut permettre une quantité d'information


allant jusqu’à 1 000 Mbit/s. C’est un type de câblage testé à 100 MHz
(apparu dans la norme TIA/EIA-568B). La norme est une adaptation de la
catégorie 5, améliorée pour permettre le Gigabit Ethernet. Le type de
blindage et l’appairage en longueur ne sont pas spécifiés. Dans la norme
ISO 11801, depuis 2000, cette catégorie est renommée catégorie 5 /
Classe D.

Catégorie 6 / classe E

La catégorie 6 est un type de câblage testé jusqu'à 250 M


Hz. En théorie il devait permettre le 1000Base-TX, fonctionnant à
200 MHz en 2 x 2 paires simplex au lieu de 77 MHz en 4 paires full
duplex. Ceci devait réduire les coûts de production des interfaces réseaux.
Aucun fabricant n'a suivi et le 1000base-TX n'existe pas. Par contre, grâce
à une moins forte résistance, le câble catégorie 6 reste avantageux par
rapport au catégorie 5e pour l'utilisation de PoE où il permet des
économies d'énergie.

Catégorie 6a / classe Ea

Ratifiée le 8 février 2008, la norme 6a est une extension de la catégorie 6


avec une bande passante de 500 MHz (norme ANSI/TIA/EIA-568-B.2-
10). Cette norme permet le fonctionnement du 10GBASE-T. Dans la
norme internationale, « 6a » s'écrit « 6A »)

Catégorie 7 / classe F

La catégorie 7 est testée à 600 MHz. Elle permet l’acheminement d’un


signal de télévision modulé en bande VHF ou UHF, mais pas dans une
bande satellite (qui nécessite une bande passante de 2 200 MHz). La
catégorie 7 ne reconnaît pas le connecteur RJ45 et à la place en reconnaît
3 autres. À cause de ce manque de compatibilité, la catégorie 7 est très
peu utilisée.

Catégorie 7a / classe Fa

La catégorie 7a est testée à 1 GHz et permet un débit allant jusqu'à 10


Gbit/s, tout comme les catégories 6a et 7. Par contre, le connecteur RJ45
n'est pas reconnu, créant les mêmes difficultés que la catégorie 7 pour
connecter les équipements.

II.2 CABLE COAXIAL

Le câble coaxial ou ligne coaxiale désigne une ligne de transmission ou liaison


asymétrique, utilisée en basses ou hautes fréquences, composée d'un câble à
deux conducteurs (central et extérieur), dont le conducteur externe assure le plus
souvent le blindage.
L'invention en est attribuée à Oliver Heaviside (breveté en 1880).
L'Américain Herman Affel a développé le câble coaxial moderne, dont le brevet
a été accepté en 1931.

II.2.1 DESCRIPTION
L'âme centrale, qui peut être mono-brin ou multi-brins en cuivre ou en cuivre
étamé / argenté, voire en acier cuivré, est entourée d'un matériau diélectrique,
isolant. Le diélectrique peut être d'une part, entouré d'une tresse simple ou
double conductrice, sous laquelle peut figurer un feuillard / un ruban en cuivre
ou en aluminium enroulé ou d'un tube en cuivre nu, cuivre annelé, cuivre étamé
ou aluminium étamé et d'autre part, d'une gaine extérieure isolante et protectrice.
Pour les câbles coaxiaux ayant un blindage externe sous la forme d'un tube
métallique, la dénomination câble semi-rigide est généralement employée.
Sa forme spécifique permet de ne générer et de ne capter aucun flux perturbateur
extérieur. Ce type de câble est employé pour la télédistribution de signaux
numériques ou analogiques à haute ou basse fréquence ainsi que pour les câbles
rayonnants associés à un émetteur, notamment exploités pour véhiculer les
ondes radio dans les tunnels ou les souterrains.

II.2.3 TYPES (Fin, Epais)

Le câble coaxial fin

Le câble coaxial fin (THINNET) est reconnaissable par les caractéristiques


suivantes ;
Un diamètre de 6 millimètres

 Un fil flexible
 Un débit de 10 Mb/s
 Une longueur maximum de 185 mètres
 Une impédance de 50 Ohm
 10 base 2

Le câble coaxial fin est utilisé pour la télévision par exemple.

Le câble coaxial épais

Le câble coaxial épais (THICNET ou ETHERNET STANDARD) est


reconnaissable par les caractéristiques suivantes :

 Un diamètre de 12 millimètres
 Un fil rigide
 Un débit de 10 Mb/s
 Une longueur maximum de 500 mètres
 Une impédance de 75 Ohm
 10 bases 5

Le câble coaxial épais permet de transmettre des données sur de plus longues
distances parce que le fil de cuivre est le plus épais, il est le plus résistant aux
interférences…

II.2.4 CONNECTEURS (BNC, T, Vampire, AUI…)

- CONNECTEURS BNC

Le connecteur BNC (Bayonet Neill–Concelman connector) est un connecteur


électrique utilisé en terminaison de câble coaxial, en particulier dans le domaine
radio-fréquence. Simple d'utilisation et rapide à fixer, il s'agit d'un connecteur
tubulaire portant, sur sa partie femelle, deux petites baïonnettes diamétralement
opposées qui s'encastrent dans des encoches situées sur le connecteur mâle. La
fixation est assurée en effectuant un quart de tour à la bague qui enserre le
connecteur.
Les connecteurs des « câbles de transceivers »

Les connecteurs des câbles de transceivers peuvent être de différentes sortes :

 Des connecteurs AUI (Attachement Unit Interface)

Les connecteurs BNC des câbles coaxiaux

Les connecteurs BNC des câbles coaxiaux

Le câble coaxial fin et le câble coaxial épais utilisent les mêmes connecteurs BNC
(British Naval Connector).

- CONNECTEURS en T

Le connecteur BNC en T permet de relier la carte réseau d’un ordinateur aux


connecteur BNC du câble. Le prolongateur BNC permet de relier deux segments
de câble coaxial pour n en former qu’un seul mais plus long…

Le bouton de terminaison BNC est situé en bout de câble, il permet d’absorber


les signaux électriques qui ont déjà parcouru toute la longueur du segment. Le
bouchon de terminaison BNC peut être relie à masse.

- CONNECTERS Vampire
- CONNECTEURS AUI…

Attachment unit interface (AUI) ou interface de raccordement à l'unité, est une


interface qui assure la liaison entre l'unité de raccordement au support (MAU) et
la sous-couche (partie supérieure de la couche physique dans le modèle OSI de
l'ISO) de signalisation de la couche physique (PLS ou Physical Layer Signaling)
du standard Ethernet 1 Mbit/s - 10 Mbit/s.
Un terminal, une station de travail ou un ordinateur (DTE) peuvent se trouver à
une distance suffisamment éloignée du moyen de raccordement au support
(MAU) lié au réseau de transmission de données pour qu'une connexion directe
ne soit pas possible. L'interface AUI apporte la souplesse nécessaire qui permet
de réaliser cette connexion entre ces équipements ou DTE et le réseau
informatique.

II.2.5 CATEGORIES (PVC « Chlorure de Polyvinyle » et Téflon)

Il existe de nombreuses utilisations du PVC dans l'industrie. On trouve


principalement quatre types de PVC :
 Le PVC rigide, typiquement les tuyaux de canalisation, a un aspect
lisse. Les tuyaux représentent plus de 40 % de la consommation de
PVC. On fabrique aussi des cartes « format carte de crédit » (cartes de
membre, fidélité, réduction, client, etc.). Elles peuvent être aussi
en poly (téréphtalate d'éthylène) (PET) ou en polycarbonate (PC). On
utilise également le PVC pour les emballages des comprimés,
les blisters, et est souvent accolé à une fine feuille d'aluminium ;
 Le PVC souple, qui recouvre certaines pièces telles les manches de
pinces, a un aspect brillant. On peut aussi le trouver dans les sols
plastiques, les revêtements muraux PVC, dans des types de plafonds
tels les plafonds tendus, ainsi que dans la fabrication des sex toys ;
 Les films de PVC plastifié (commercialisés en bobines) utilisés (sous
forme de film adhésif) comme lamination ou pour le marquage
publicitaire, ou (sous forme de film étirable) comme emballage ;
 Le PVC expansé (souvent appelé Forex), utilisé pour faire de
la publicité sur le lieu de vente (PLV), ou des enseignes.

TEFLON ou Teflon-PTFE ou Téflon (abréviation de tétra-fluoroéthylène et
ajout de la terminaison on des matières plastiques).

II.3 FIBRE OPTIQUE

Les fibres optiques transmettent des signaux par le biais d'impulsions


lumineuses. Ces impulsions lumineuses sont émises à un bout de la fibre
optique, se propagent dans la fibre optique jusqu’à l'autre bout, où elles sont
captées par un récepteur lumineux. La fibre optique est composée d'un cœur de
matériau transparent, entouré par une gaine de matériau lui aussi transparent,
l'ensemble étant entouré par une couche plastique de protection. Le cœur a un
indice de réfraction inférieur à celui de la gaine. En conséquence, la lumière
rebondit sur les parois de la gaine, et se propage dans le cœur par rebonds.

Une fibre optique est un fil dont l’âme, très fine, en verre ou en plastique, a la


propriété de conduire la lumière et sert pour la fibroscopie, l'éclairage ou
la transmission de données numériques. Elle offre un débit
d'information nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et peut servir de
support à un réseau « large bande » par lequel transitent aussi bien la télévision,
le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques. Le principe de la
fibre optique date du début du XXe siècle mais ce n'est qu'en 1970 qu'est
développée une fibre utilisable pour les télécommunications, dans les
laboratoires de l'entreprise américaine Corning Glass Works (actuelle Corning
Incorporated).

II.3.1 DESCRIPTION

La fibre utilise le principe de réfraction de la lumière, Elle est constituée d’un


cœur (en silice) qui confine l’énergie lumineuse et propage le signal. Ce cœur
est recouvert d’une gaine à faible indice de réfraction : l’onde lumineuse est
alors enfermée dans la silice. La gaine favorise la propagation du signal. Un
revêtement de protection protège la fibre. L’onde lumineuse transmise via le
cœur est généralement émise par diode laser. C'est ce qui permet au réseau fibre
optique d'avoir un affaiblissement très faible du signal avec la distance.

II.3.2 TYPES (Monomode, Multimode)


Les fibres optiques peuvent être classées en deux catégories selon le diamètre de
leur cœur et la longueur d'onde utilisée : les fibres monomodes et multimodes.

- FIBRES MULTIMODES

Les fibres multimodes (dites MMF, pour Multi Mode Fiber), ont été les
premières sur le marché. Elles ont pour caractéristique de transporter plusieurs
modes (trajets lumineux). Du fait de la dispersion intermodale, on constate un
étalement temporel du signal proportionnel à la longueur de la fibre. En
conséquence, elles sont utilisées uniquement pour des bas débits ou de courtes
distances. La dispersion modale peut cependant être minimisée (à une longueur
d'onde donnée) en réalisant un gradient d'indice dans le cœur de la fibre. Elles
sont caractérisées par un diamètre de cœur de plusieurs dizaines à plusieurs
centaines de micromètres (les cœurs en multimodes sont de 50 ou 62,5 µm pour
le bas débit). Cependant les fibres les plus récentes, de type OM3, permettent
d'atteindre le Gbit/s sur des distances de l'ordre du km. Les longues distances ne
peuvent être couvertes que par des fibres optiques monomodes.

- FIBRES MONOMODES
Pour de plus longues distances et/ou de plus hauts débits, on préfère utiliser des
fibres monomodes (dites SMF, pour Single Mode Fiber), qui sont
technologiquement plus avancées car plus fines. Leur cœur très fin n'admet ainsi
qu'un mode de propagation, le plus direct possible c'est-à-dire dans l'axe de la
fibre. Les pertes sont donc minimes (moins de réflexion sur l'interface
cœur/gaine) que cela soit pour de très haut débits et de très longues distances.
Les fibres monomodes sont de ce fait adaptées pour les lignes intercontinentales
(câbles sous-marins). Une fibre monomode n'a pas de dispersion intermodale.
En revanche, il existe un autre type de dispersion : la dispersion intramodale.
Son origine est la largeur finie du train d'onde d'émission qui implique que
l'onde n'est pas strictement monochromatique : toutes les longueurs d'onde ne se
propagent pas à la même vitesse dans le guide ce qui induit un élargissement de
l'impulsion dans la fibre optique. On l'appelle aussi dispersion chromatique (cf.
plus haut « Dispersion chromatique »). Ces fibres monomodes sont caractérisées
par un diamètre de cœur de seulement quelques micromètres (le cœur
monomode est de 9 µm pour le haut débit).

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