Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
SUJET :
DÉDICACES
REMERCIEMENTS
Nous n’avons pas la prétention d’avoir produit ce travail par nos seuls efforts. Il a pu naître
grâce au dévouement de toutes les bonnes volontés qui nous ont apporté leur temps et
leur savoir-faire. Nous adressons nos sincères remerciements et réitérons notre profonde
reconnaissance à :
Monsieur Amary SECK, ancien Directeur des Études de IFAGE et professionnel des
Assurances, qui malgré ses nombreuses occupations a toujours été disponible pour des
entretiens.
Tous les membres du jury, qui ont fait l'honneur de juger et d'améliorer notre travail
malgré leurs multiples occupations ;
Toute l'équipe pédagogique d'IFAGE pour toutes les notions acquises, son écoute et ses
encouragements.
Enfin, nous remercions toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à la
rédaction de ce mémoire.
SOMMAIRE
DÉDICACES ............................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS................................................................................................................................. II
RÉSUMÉ.................................................................................................................................................. V
ABSTRACT ............................................................................................................................................ VI
CONCLUSION ....................................................................................................................................... 31
ANNEXES .............................................................................................................................................. 32
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 34
RÉSUMÉ
‘’L'assurance est devenue un bien de consommation courant, voire de première nécessité.
Il suffit de recenser les assurances dont dispose en général le simple particulier dans sa
vie quotidienne : assurance auto, multirisque habitation, santé, pour les plus fréquentes,
auxquelles viennent s'ajouter les assurances vie, individuelle accidents, protection
juridique, loisirs, etc. Tout le monde en conviendra, l'assurance fait partie de la vie’’. Outre
son importance capitale dans la vie, sa commercialisation est tout aussi importante, mais
hélas très complexe. Selon Jean Stuckert, « L'assurance ne s'achète pas, elle se vend ». Il
ne suffit pas de créer un produit d'assurance et de le mettre sur le marché. La vente
d'assurance au particulier devient un acte délicat. Elle requiert une bonne maîtrise des
produits, une conscience claire des objectifs à atteindre, une bonne connaissance des
comportements humains, un savoir-faire et un savoir-être commerciaux réels et la mise
en œuvre de tous ces paramètres dans un environnement favorable. Cela requiert une
approche méthodique, des procédés et techniques commerciales à mettre en place pour
la vendre. Une étude doit être au préalable menée, tenant compte des réalités du pays, du
niveau de vie, de la population, de sa culture et tous facteurs permettant de mieux
comprendre sa population afin de la protéger. À cet effet, nous remarquons que malgré
les efforts fournis, les assurances restent faiblement implantées dans les pays d'Afrique
et particulièrement au Sénégal. Cela représente un défi majeur de pouvoir inculquer cette
culture de l'assurance aux populations. Des mesures ont été prises par des organismes
qui régissent et régularisent les assurances dans certains pays d'Afrique, c'est le cas de la
CIMA. Il semble évident que malgré toutes les stratégies mises en place, il en faut toujours
plus pour atteindre le maximum de personnes. C'est dans cette perspective que nous
proposerons des techniques commerciales adéquates afin de renforcer la démarche
marketing des compagnies d'assurance au niveau du Sénégal.
ABSTRACT
‘’Insurance has become a common, even basic, commodity. It is enough to list the
insurance available in general to the individual in his daily life: car insurance, multi-risk
home, health, for the most frequent, to which are added life insurance, individual
accidents, legal protection, everyone will agree that insurance is part of life’’. Besides its
vital importance in life, its marketing is equally important but unfortunately very
complex. According to Stuckert, “Insurance doesn’t buy; it sells”. It’s not enough to create
an insurance product and put it on the market. Selling insurance to the individual becomes
a delicate act. It requires good product control, a clear awareness of the objectives to be
achieved, a good knowledge of human behavior, real commercial know-how and know-
how and the implementation of all these parameters in a favorable environment. This
requires a methodical approach, processes and commercial techniques to be put in place
to sell it. A study must be carried out beforehand, taking into account the realities of the
country, the standard of living, the population, its culture and all factors allowing to better
understand its population in order to protect it. To this end, we note that despite the
efforts made, insurance remains weak in African countries and particularly in Senegal. It
is a major challenge to be able to instill this culture of insurance in people. Measures have
been taken by bodies that regulate and regulate insurance in some African countries, such
as CIMA. It seems obvious that despite all the strategies put in place, it always takes more
to reach the maximum number of people. It is in this perspective that we will propose
appropriate commercial techniques in order to strengthen the marketing approach of
insurance companies in Senegal. It seems obvious that despite all the strategies put in
place, it takes more and more to reach the maximum number of people. It is in this
perspective that we will propose appropriate commercial techniques to strengthen the
marketing approach of insurance companies in Senegal.
enregistré sur son marché de l’assurance une hausse de 5,17% au 31 décembre 2020, en
dépit des fortes perturbations du secteur économique liées à la crise sanitaire de la Covid-
19, alors que le produit intérieur brut national (PIB) a performé d’à peine 1,5%.
Il suffit de recenser les assurances dont dispose en général le simple particulier dans sa
vie quotidienne : assurance auto, multirisque habitation, santé, pour les plus fréquentes,
juridique, loisirs... Tout le monde en conviendra, l'assurance fait partie de la vie, elle se
elle est à la croisée du concret et de l'abstrait chaque fois qu'elle quantifie la part de
victime et de responsable, la part de vivant et de mort qui poursuit chacun de nous tout
Pourtant, l'assurance est aussi et encore pour beaucoup synonyme d'inquiétude : contrats
jugés trop complexes ou obscurs, langage technique peu accessible, offre de produits
foisonnants proposée par des assureurs aux multiples profils. Comment trouver ses
repères dans ce secteur, certes réglementé, mais qui mélange à la fois le droit, les
d'avoir en face de soi le bon interlocuteur ? Certaines compagnies font face à ces
nombreuses questions, mais d'autres peinent à couvrir les besoins de leurs marchés. Nous
nous pencherons sur les compagnies d'assurance africaine, plus précisément du Sénégal
pour qui le taux de vulgarisation des assurances demeure très faible. Face à cela, elles sont
faible taux de primes récoltés. En ce sens, comment augmenter leurs clientèles et par la
Section 1 : Problématique.
Ce fait obligatoire qui a non seulement le mérite d’obligation, mais elle est aussi l’une des
Sénégal.
L’assurance est un secteur très peu exploité en Afrique. Des primes qui par le seul fait des
Malgré tout, il semble évident que les compagnies d’assurance n’exploitent pas totalement
les techniques nécessaires et adéquates pour booster leur démarche marketing. Nous
remarquons que les compagnies d’assurances sénégalaises tardent à avoir les chiffres
d’affaires escomptés. La progression des chiffres d’affaires est très lente, tenant compte
connaissent pas l’assurance et ne souscrivent pas à des polices pour se protéger contre
À cet effet, on se pose la question suivante : Quels moyens ou quelles techniques purement
Section 2 : Objectifs.
-Objectif général.
-Objectif spécifiques.
Section 3 : Hypothèses.
Nous démarrons notre étude en se basant sur les trois réponses provisoires que
sont :
La majorité des compagnies n’applique pas une démarche marketing précise, car elles font
face à de nombreux problèmes.
Tout d’abord, elles font face au problème de compétences parce que souvent, nous avons
à la tête des structures des personnes qui ne sont pas bien formés sur le plan stratégique
et sur le plan du management et malheureusement certains n’arrivent pas à reconnaître
leurs limites et ne cherchent pas à se former.
Enfin, nous avons de plus en plus de profils paresseux, des gens qui ne font pas d’effort
pour prendre le temps de bien expliquer les produits alors qu'il faudrait mettre en place
une recherche développement autour de produits qui puissent partir de nos réalités et
qui puissent véritablement intéresser les populations. Ils se contentent de vendre des
produits à la va vite, ils ramassent l’argent et payent très mal les sinistres avec un service
après-vente à déplorer à tel point qu’il y a un risque de mauvaise réputation très élevé.
Malgré les efforts fournis par la CIMA pour une meilleure régulation, les gens continuent
de mal se comporter et à ne pas payer les sinistres correctement. Tant que les gens ne
La satisfaction des clients étant au cœur du métier des assurances, les compagnies doivent
mettre tous les moyens en œuvre afin de répondre aux besoins des clients pour ainsi les
fidéliser. Mis à part le fait que le taux de pénétration des assurances en Afrique et
principalement pour le cas du Sénégal soit très faible, les populations ont généralement
une mauvaise image des assureurs qu’ils traitent pour certains de voleurs dus à de
mauvais règlements des sinistres, mais aussi du fait que certaines compagnies ne paient
pas les sinistres. Aussi les populations n’ont pas la culture des assurances et la majorité
ne sait même pas à quoi sert les assurances. Les automobilistes qui pour certains
considèrent l’assurance automobile comme une taxe à payer du fait de son caractère
obligatoire se plaignent eux aussi. Deux causes majeures expliquent ce problème. D’une
part, on a les assureurs qui ne prennent pas le temps de bien expliquer les polices et
l’importance des assurances, et d’autre part la mauvaise image que les gens ont de
l’assurance. De ce fait, les compagnies peinent à gagner de réels marchés, car il y a non
seulement un problème de confiance au niveau des populations vis-à-vis des assureurs,
mais également un problème d’organisation au sein même de ces compagnies. Pour
fidéliser un prospect, il faut mener une enquête, cibler ces besoins, prendre le temps de
correctement lui expliquer chaque police choisie en fonction de ses besoins, marquer
l'esprit du client, être dans sa tête à longueur d'années. Trouver la meilleure couverture
possible et l’indemniser en cas de sinistre. Il ne s'agit pas seulement de payer les sinistres
parce que payer les sinistres ce n'est pas une faveur, c'est une obligation. Il y a un
comportement à avoir et seulement après cette étude approfondie, il restera fidèle.
travaillent généralement avec des courtiers d’assurances, des agents généraux et des
apporteurs d’affaires. Malgré tout, les objectifs peinent à être atteint, car les problèmes
constatés au niveau des compagnies d’assurances sont quasiment les mêmes que chez ces
différents acteurs.
Cela se voit à travers leurs primes qui ne subissent pas d’augmentations réelles, on
pourrait dire que leurs chiffres d’affaires stagnent. Les produits se vendent à la volée, sans
réelle étude ni ciblage. Pourtant, une étude approfondie et stratégique pourrait leur
permettre non seulement d’augmenter leur clientèle, mais aussi leurs primes. Ces
apporteurs se disputent les plus gros marchés en négligent les plus petits qui
représentent presque le (¾) trois quarts des marchés. Les courtiers d’assurances, se
faisant de plus en plus nombreux, peine toujours à régler ce problème, et ce, malgré leur
d’assurances, ils n'atteignent pas toujours la clientèle cible. Il est important de noter qu’ils
sont les intermédiaires entre les assurés et les assureurs, les compagnies et les
Pour nous, mettre en place de nouveaux procédés et techniques commerciales pour mieux
vendre les assurances représente un levier important dans l’augmentation des primes des
compagnies d’assurance.
Tout d’abord, il est important pour nous de traiter ce sujet, car un assureur est un
commerçant, qui développe sans cesse des techniques de vente, crée et adapte des
produits d’assurance pour attirer et toucher le maximum de clientèles. À travers ses
Ensuite, ce sujet est d’une importance majeure, car il permettra aux compagnies
d’assurances d’augmenter leurs portefeuilles clients et par la même occasion d’augmenter
considérablement leurs primes. Ce sujet est important pour l’entreprise puisqu'il lui
permettra de prendre les mesures adéquates et adopter de meilleures techniques pour
mieux s’agrandir. Par ces techniques, ils vulgarisent davantage les assurances qui sont
faiblement implantées au Sénégal et sur le continent. Il permet également à l’entreprise
de faire face à de futur défi, de créer de nouveaux produits en fonction des besoins des
clients, de faire face à la concurrence, d’avoir une excellente marge et même d’améliorer
et d’approfondir les compétences des collaborateurs.
Enfin, ce sujet est d’une importance majeure pour la recherche dans le domaine, car il
permet de vulgariser davantage les assurances, il permet également d’exploiter au
maximum et aussi de contribuer au développement économique de l’entreprise, mais
aussi du pays tout en vendant le maximum de protection. Pour contribuer au
développement de l'Afrique, notamment du Sénégal qui nous intéresse, il faudra plus faire
contribuer les entreprises nationales, locales ; Ce ne sont pas les entreprises étrangères
qui vont développer le Sénégal. Donc, l'assurance a un rôle à jouer dans le développement
de l'Afrique, mais en passant par les compagnies locales. Les assurances sont un réel
facteur de développement et de protection.
Nous avons pu, à ce jour, parcourir quelques résumés et réflexions sur la question à
travers quelques revues de presses et des magazines ; il sera question dans cette partie
d'évoquer les œuvres littéraires qui ont traité de notre sujet.
Certains auteurs ont parlé des stratégies des entités d'assurance dans leur ensemble. C'est
le cas des œuvres suivantes.
D'après Patrick Thourot dans "Gestion de l'entreprise d'assurance'' (2017), pages 383 à
433, « La stratégie est l’art d’organiser et de conduire l’entreprise au mieux de ses intérêts
(part de marché, profitabilité, solvabilité) en fonction des estimations que la direction
formule sur l’évolution des marchés et les possibilités d’action de l’entreprise.
Occupant l’extrémité la plus occidentale du continent Africain, le Sénégal est un pays qui
s’étend sur 600 kilomètres du Nord au Sud et sur 400 kilomètres de largeur maximale ; il
couvre une superficie de 196712 kilomètres carrés. Étant une presqu’ile, le pays est bordé
à l’Ouest par l’océan Atlantique, au Nord par la Mauritanie, à l’Est par le Mali et au Sud par
les deux Guinée-Conakry et Bissau.
Comprenant quatre régions naturelles qui sont : la région côtière s’étendant de Saint-
Louis à la Gambie, la région Sahélienne, la région Soudanienne au Sud.
Le climat est tropical et sel avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.
Il est dirigé depuis 2012 par son Excellence Monsieur MACKY SALL, Président de la
République.
Nous pouvons noter aussi que le siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO) se trouve à Dakar.
Le Sénégal est également un pays très influent sur la scène politique non seulement
africaine mais aussi et surtout internationale.
D’autres organes annexes comme le POOL TPV, le FGA, le NPRS, le BNS CEDEAO, le PMAS
sont à ne pas exclure.
Notre étude portera plus précisément sur les techniques de commercialisation à utiliser
pour renforcer la démarche marketing des compagnies d'assurances.
Nous nous pencherons de manière un peu plus sommaire sur les compagnies
d’assurances du Sénégal, de Dakar en particulier.
❖ LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
❖ LE QUESTIONNAIRE
❖ UN GUIDE D’ENTRETIEN
Nous avons établi un guide d'entretien qui a été proposé à un acteur du marché des
assurances au Sénégal.
Le cadre méthodologique requiert une amorce théorique du concept étudié par une
délimitation du champ, par une analyse et une interprétation des variables rencontrés, la
nature et la méthode des collectes de données et l'enquête vue sur le terrain.
Il s'agira dans un premier temps de montrer la démarche marketing à suivre pour avoir
plus de clients en assurance, dans un second temps de proposer des politiques de
fidélisation de la clientèle et dans un dernier d'identifier les canaux, les techniques de
distributions adaptées pour mieux vendre l'assurance.
Enfin, on va entamer le dernier pilier de la globalité qui est le marketing mixte à 8P.
Le marketing mixte est l'ensemble des outils misent à la disposition de l'assureur et dont
la bonne combinaison et le bon dosage garantit un succès dans l'atteinte de ses objectifs
marketing auprès du marché visé. À l'origine, ces outils sont regroupés en quatre
variables marketing appelées les 4P, c'est-à-dire le produit, le prix, la place ou la
distribution, la promotion ou la communication. Ces quatre éléments, en plus de la
segmentation et du ciblage, définissent, à travers ce que nous appelons la politique de
produits, la politique de prix, la politique de distribution et la politique de communication.
En ce qui concerne la politique de produits, après avoir segmenté et cibler son marché,
l'assureur doit pouvoir préciser dans chaque routier commercial quels sont les produits
qu'il souhaite mettre en avant dans le développement commercial de sa compagnie.
Cependant, il y a lieu de définir le profil de portefeuille produit qui doit être en cohérence
avec les objectifs de rentabilité de l'entreprise. Par ailleurs, l'axe principal de la politique
produit d'une compagnie d'assurance doit être l'innovation, une innovation qui permet
d'asseoir un positionnement favorable dans le cœur des assurés du marché. En ce qui
concerne la politique de prix, la prime d'assurance doit être en totale cohérence avec la
cible visée, ainsi que l'ensemble des autres variables du marketing mixte de la compagnie
d'assurance. De plus, dans le but de maintenir un niveau de compétitivité élevé par
rapport aux tarifs des concurrents, il y a lieu d'instaurer une veille permanente par
rapport aux tarifs pratiqués par les concurrents du marché. À la stratégie de veille sur le
prix, il faudra associer aussi une étude de rentabilité sur les produits de la société et
procéder aux ajustements nécessaires pour ne pas déséquilibrer les indicateurs
techniques de la compagnie. En ce qui concerne la politique de distribution, généralement
ce qui est confié aux entreprises d'assurances, c'est de mettre en œuvre une stratégie
canal qui associe les canaux habituels, c'est-à-dire agents généraux, courtiers
d'assurances. En termes de politique de communication, c'est l'un des piliers important
de la politique commerciale de l'assureur qui dans le but d'atteindre ses objectifs
marketing doit mettre en œuvre un mix de communication intégrée. Au niveau du
● L'état d'esprit.
L'état d'esprit au niveau de la compagnie doit se traduire par la dépendance de
l'entreprise d'assurance vis-à-vis de ses assurés et de ses partenaires. Cette dépendance
implique que la compagnie d'assurance doit toujours tenir compte de l'avis des
souscripteurs de contrats et des partenaires dans les prises de décisions.
Autrefois fidèles, les clients dans l’assurance sont devenus aujourd’hui très volatiles. Or,
la fidélisation client est un enjeu important pour ce secteur d’activité puisque comme dans
la plupart des secteurs, fidéliser un client coûte beaucoup moins cher que d’en acquérir
de nouveaux. La meilleure façon de fidéliser un client est de s’assurer qu’il est satisfait des
prestations auxquelles il a souscrit, et dans l’assurance, la qualité des prestations va se
prouver surtout lors de la déclaration d’un sinistre. C’est donc le moment clé de la relation
client entre l’assureur et l’assuré. Nous essayons au travers de cette introduction de
donner les clés pour comprendre les enjeux de la fidélisation clients dans l’assurance et
présenter comment l’expertise à distance peut jouer un rôle clé dans cette stratégie de
fidélisation.
La fidélité client dans l’assurance est un sujet complexe, et cela, pour plusieurs raisons :
Il s’agit d’un sujet récent ; jusqu’à il y a quelques années, les clients étaient très fidèles.
L’assurance fait partie de ces services que l’on achète avant d’être consommé et qu’on
préférait ne pas devoir utiliser.
Nous l'aurons compris, face aux taux d’attrition élevés, la satisfaction des clients est
devenue une priorité économique pour les acteurs de l’assurance et une des meilleures
La mission principale de tout assureur est de protéger ses assurés des aléas de la vie
quotidienne. La qualité d’un contrat d’assurance va donc s’éprouver, surtout en cas de
sinistre et la satisfaction des clients lors de ce moment clé, est un enjeu crucial de la
relation entre l’assuré et l’assureur. La gestion du sinistre est souvent le seul point de
contact entre l’assurance et l’assuré. C’est à cette occasion que le client pourra évaluer la
capacité de son assureur à répondre à sa demande et à couvrir rapidement l’intégralité
des dommages et préjudices subis.
C’est aussi pour l’assureur une opportunité qu’il faut saisir pour nouer une relation de
confiance avec l’assuré, lui proposer une expérience client exceptionnelle et s’assurer de
sa fidélité.
En effet, un client satisfait sera plus disposé à renouveler son contrat et à recommander
l’assurance. À l’inverse, un client insatisfait changera d’assureur de façon quasi certaine.
Parmi les facteurs influençant fortement la fidélité des assurés à l’issue d’un sinistre, le
délai de prise en charge et d’assistance, le délai d’indemnisation et enfin la qualité des
échanges et clarté des informations données tout au long du processus sont de loin les
plus importants, puisqu’ils sont partout dans le monde cité comme essentiels par 94 %
des assurés. La meilleure manière d’accroître la satisfaction du client est donc de traiter
le sinistre aussi rapidement et professionnellement que possible.
La visio-expertise est en elle-même une procédure très simple et vraiment rapide. Il suffit
à l’expert d’envoyer un mail ou un SMS avec un lien permettant d’établir une connexion
vidéo en direct avec le client (aucun téléchargement d’application n’est nécessaire), afin
de voir le sinistre et de guider l’assuré grâce à des outils de collaboration augmentée.
En seulement quelques minutes, l’expert est en mesure de faire une estimation chiffrée
des dommages ainsi qu’une proposition de dédommagements. Au terme de la visio-
expertise, le client peut donner son accord pour être dédommagé rapidement par
l’assurance.
Dans le cas des petits sinistres, la visio-expertise peut même être menée directement lors
de la déclaration du sinistre à l’assureur, moment qu’on appelle communément en
assurance FNOL (First Notice of Loss).
Du temps gagné et une expérience client qui permettront d’accroître la satisfaction des
clients et d’avoir un impact positif sur leur fidélité.
Que l’on soit une entreprise dans le secteur B2B ou B2C, la distribution occupe une place
prépondérante dans la stratégie commerciale. Cette vérité est encore plus valable dans
des secteurs comme celui de l’assurance. Si les pays développés sont déjà sur les bases
d’une distribution alliant canaux physiques et digitaux, dans des zones comme la CIMA,
les positions restent encore figées. Les réseaux de distribution traditionnels prédominent,
et on peut se poser des questions quant à l’efficacité de nos modèles. Car, le constat est
implacable, les clients d’aujourd’hui sont connectés. Ils cherchent et comparent les
solutions grâce à Internet.
Cette évolution des usages amène à réfléchir sur l’adoption au ralenti (cela a quand même
commencé) des canaux digitaux de la part des compagnies d'assurances au Sénégal.
Que ce soit pour engager un contact avec les prospects, satisfaire à une demande de
souscription à une assurance ou simplement gérer efficacement et en temps réel la
relation avec le client, le digital est aujourd’hui un circuit préférentiel pour les
consommateurs. Mais Quels canaux de distribution pour les assureurs du Sénégal ? Peut-
on occulter les canaux physiques pour se concentrer uniquement sur le digital ? Quel est
le meilleur mix pour ses compagnies d'assurances ?
La multiplicité de ces canaux est sans doute un atout pour les assureurs pour atteindre
leurs clients. Mais, il est logique de se tourner vers d’autres solutions dans un marché que
l’on considère comme étant de plus en plus saturé. Ainsi, des canaux de distribution tels
que la bancassurance, Internet et mobiles gagnent rapidement de l'ampleur.
Car, l’assurance est un secteur ultra-concurrentiel où les acteurs doivent trouver des
relais de différenciation. Cependant, les opportunités d’innovation ne manquent pas pour
Si la notoriété se construit sur la durée, la qualité, elle est perçue par le client et dans le
cas de l’assurance prend en considération des facteurs comme le conseil, l’étude et le
diagnostic. On est donc dans une logique de personnalisation, les préoccupations étant
différentes et plus complexes.
Dans cette optique, le DSI (Direction des Systèmes d'Information) va jouer un rôle de plus
en plus prépondérant dans les métiers de l’assurance. Sa maîtrise des données et sa
connaissance des challenges de l’entreprise, lui offre une vision à 360° qui lui permet
d’identifier les données pertinentes afin de les transmettre à l’équipe commerciale, qui
elle pourra offrir aux prospects les solutions les plus intéressantes au moment le plus
opportun.
Car, ces données concernent toutes les interactions entre l’assuré et l’assureur et cela se
fait sur toutes les plateformes où l’assureur est présent. Agence, site web, réseaux sociaux,
la distribution est aujourd’hui multicanale pour le monde de l’assurance et pour survivre,
il faudra trouver l’assuré émergent là où il se trouve, c'est-à-dire en ligne.
L’agence physique occupe une place importante en ce qui concerne la relation avec le
client. Cependant, varier les canaux et surtout intégrer le digital permet d’atteindre une
cible cyber-connectée et d’avoir une plus grande maîtrise de son parcours d’achat et de
ses interactions avec la compagnie.
L’optimisation des circuits de distribution permet alors la mise en œuvre d’une relation
client répondant aux défis de l’instantanéité et de cohérence des offres proposées. Le
challenge de proposer la bonne offre, au bon moment, en passant par le bon canal devient
ainsi “plus aisé” à relever. Dans cet écosystème où tout passe désormais par la
personnalisation, le digital apporte les réponses attendues par le consommateur.
Pour les compagnies d’assurances de la zone CIMA dont le Sénégal fait partie, il est vital
de vérifier les forces en présence et de choisir les canaux les plus pertinents pour être plus
proche des clients et de prospecter de manière efficace pour générer plus de clients.
Dans cette optique, faire une évaluation de la stratégie actuellement en place serait
pertinent, afin de pouvoir déterminer les axes d’améliorations qui permettront à la société
d’atteindre ses objectifs business.
Aucun sujet n'est facile d'approche ; par conséquent, il y a toujours des difficultés.
● Guide d'entretien.
Nous avons eu à nous entretenir avec un acteur du marché sur la méthode et technique
commerciale à mettre en place pour booster la démarche marketing de compagnies
d'assurance. Nous lui avons posé un certain nombre de questions auxquelles il a apporté
les réponses non exhaustives :
1. Les compagnies adoptent-elles une réelle stratégie marketing avec des actions et
objectifs bien identifiés ?
De manière générale, il n'y a pas cette réelle démarche là, elles font des efforts, mais il y a
beaucoup de choses qu'il reste à faire. Il y a un réel déficit de communication de la part
des compagnies d'assurances et les gens ne communiquent pas beaucoup.
Il faut créer des produits qui soient adaptés aux besoins de la population.
En général, c'est le secteur formel qui est ciblé alors que la plupart des jeunes peut être
dans le secteur informel.
9. Les compagnies respectent-elles toutes les mesures mises en place par la CIMA ?
Non, elles ne respectent pas toutes les mesures mises en place, il y a des textes
réglementés qui sont là, mais les compagnies ne les respectent pas toujours.
10. Les compagnies prennent-elles en compte les réalités de la vie au Sénégal lors de
la commercialisation des produits d'assurance ?
Non, il y a un gros travail à faire là-dessus, il faudra créer des produits adaptés aux besoins
des populations. Nous avons importé tous nos produits, tous nos produits viennent de
l'Europe et sont adaptés pour l'Europe.
11. Les compagnies mettent-elles réellement la satisfaction des besoins des clients au
cœur de leur activité ?
Elles essayent, mais il y a beaucoup de choses qu'il reste à faire.
Suite à notre étude, il ressort que le secteur des assurances au Sénégal souffre de
nombreux mots. Il y a effectivement beaucoup de travail à faire, tant sur le plan interne
que sur le plan externe. En effet, notre entretien avec cette personne-ressource nous a
permis de voir l'importance de mettre en place des stratégies techniques et commerciales
permettant de booster la démarche marketing des compagnies. S'agissant du plan interne,
nous remarquons que la plupart des compagnies d'assurances sénégalaises font face à un
énorme problème d'organisation et de communication au sein même de ces dernières et
il y a un manque de compétences autant sur le plan stratégique que managériale. Aussi, il
faut noter qu'il n'y a pas de démarche marketing réelle, précise et bien déterminée. Au
niveau de l'organisation de ces dernières, on devrait donc faire en sorte que la recherche
et le développement marketing puissent être inscrits comme fonctions principales
permettant aux entreprises de pouvoir s'orienter. Soulignons également que quelques
rares compagnies s'efforcent à faire place à l'innovation en termes de création de
nouveaux produits adaptés et à la digitalisation, car pour bien piloter une compagnie
d'assurance, on a besoin d'inscrire l'innovation et le marketing au cœur de ces activités.
S'agissant du plan externe, nous pouvons d'ores et déjà noter le problème de vulgarisation
des assurances, mais aussi la mauvaise image laissée par les compagnies d'assurance du
fait du non-paiement des primes par certaines compagnies, mais pareillement le manque
de stratégies adaptées aux réalités de la société. Les couches vulnérables de nos
populations sont ignorées et les populations ne font pas confiance aux assureurs. Il
apparaît de plus que de nombreux assureurs n'expliquent pas correctement les produits
d'assurances et ne respectent pas les mesures de régulations et réglementations mises en
place par la CIMA. À ce niveau, il faudrait donc développer des canaux de distribution et
de vulgarisation mieux adaptés et mettre en place une recherche développement autour
de produits qui puissent partir de nos réalités et qui puissent véritablement intéresser les
populations. Pour finir, il faudrait que la CIMA et la DA jouent correctement leurs rôles et
prennent des mesures strictes face à ces compagnies qui ne veulent pas être en règle. Il
semble qu'il y ait un certain laisser aller de la part des organismes depuis un certain
nombre d'années ; À noter qu'en 1996 il y a trois compagnies d'assurance au Sénégal qui
ont été fermées par la CIMA, il y a MSAT ASSURANCE, ALLIANCE ASSURANCE et
NATIONALE D'ASSURANCE.
Cette réflexion de Winston Churchill illustre les propos qui ont été avancés tout au long
de cette rédaction « si cela m'était possible, j’écrirais le mot « ASSURANCE » dans chaque
foyer et sur le front de chaque homme, tant je suis convaincu que l'assurance peut, à un
prix modéré, libérer les familles de catastrophe irréparables ».
Je suis un étudiant en licence 3 assurance à IFAGE et, je réalise une étude sur « les
méthodes techniques et commerciales à mettre en place pour booster la démarche
marketing des compagnies d'assurance sénégalaise » auprès de vous en tant que résident
à Dakar dans le cadre de mon projet de fin d'étude. En effet, l'objectif de ce questionnaire
est de faire ressortir les raisons de non-souscription des produits d'assurance afin de
proposer des solutions pour booster la démarche marketing des compagnies pour
protéger le maximum de personnes contre les aléas de la vie.
IDENTITÉ
5. Si oui, laquelle ?
FIN DU QUESTIONNAIRE
https://www.decitre.fr/livres/introduction-a-l-assurance-9782247061754.html
https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/reussir-la-vente-d-assurance-
9782247069385/
https://doi.org/10.3917/dunod.train.2017.01.0383
https://www.findevgateway.org/fr/publication/2016/11/lassurance-en-afrique-
un-futur-construire
https://lafricamobile.com/fr/en-afrique-lavenir-de-lassurtech-se-joue-sur-le-
mobile/
https://www.rfilc.org/fr/library/lafrique-subsaharienne-nouvelle-frontiere-des-
assureurs/#:~:text=Le%20secteur%20de%20l'assurance,et%20%C3%A0%20fav
oriser%20la%20solidarit%C3%A9
https://www.aef.asso.fr/publications/revue-d-economie-financiere/126-l-
industrie-de-l-assurance-et-ses-mutations/3519-le-marketing-dans-l-assurance-
le-tournant-du-digital.
https://www.librairiedalloz.fr/livre/9782354741297-reussir-la-vente-d-
assurances-le-heran-julie/
https://www.proparco.fr/fr/ressources/lassurance-en-afrique-un-futur-
construire#:~:text=Depuis%20quelques%20ann%C3%A9es%2C%20l'Afrique,13
%20%25%20de%20la%20population%20mondiale.
DÉDICACES .............................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................. II
SOMMAIRE ............................................................................................................................................ III
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................ IV
RÉSUMÉ .................................................................................................................................................. V
ABSTRACT ............................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THÉORIQUE ET D’ANALYSE ................................................................. 2
CHAPITRE 1 : Cadre général. ................................................................................................................ 3
Section 1 : Problématique. .................................................................................................................... 3
Section 2 : Objectifs. ............................................................................................................................... 6
Section 3 : Hypothèses. .......................................................................................................................... 6
Section 4 : Pertinence du sujet. ............................................................................................................. 9
Section 5 : Revue critique de littérature ............................................................................................ 11
CHAPITRE 2 : Cadre Méthodologique. ............................................................................................... 13
Section 1 : Cadre de l’étude. ................................................................................................................ 13
Section 2 : Délimitation du champ de l’étude. ................................................................................... 15
Section 3 : Les instruments de collectes de données. ....................................................................... 15
DEUXIEME PARTIE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE ET RÉSULTATS................................................. 16
CHAPITRE 1 : Cadre méthodologique. ............................................................................................... 17
Section 1 : la démarche marketing à suivre pour avoir plus de clients en assurance. ................... 17
Section 2 : Les politiques de fidélisation de la clientèle en assurance. ............................................ 21
Section 3 : les canaux, les techniques de distributions adaptées pour mieux vendre l'assurance.24
Section 4 : Difficultés rencontrées. ..................................................................................................... 26
CHAPITRE 2 : Résultats et discussions............................................................................................... 28
Section 1 : Présentation des résultats. ............................................................................................... 28
Section 2 : analyse et interprétation des résultats. ........................................................................... 30
CONCLUSION ........................................................................................................................................ 31
ANNEXES .............................................................................................................................................. 32
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................... 34
TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................................ 35