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REPUPLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE LA SANTE. DE LA POPULATION ET
DE LA REFORME HOSPITALIERE

ECOLE DE FORMATION PARAMEDICALE DE BISKRA


DIRECTION DES ETUDES ET DES STAGES

Mémoire professionnel de fin d'études:


Laborantine diplômé d'état

Thème:

L'ictère hémolytique chez les


nouveau-nés

Dirigé par: élaboré et soutenu par:


www.Paramedz.com

Dr .Lazdam Sihem Melle : Didji Afaf

Join 2011
Remerciemen

Au préable, notre encadreur : Dr Lazdam Sihem pour l’assistance, les

conseils et l’encouragement qu’elle nous à apportée.

A Mr Bala Ali pour les conseils et les soutients qu’il nous à apporté.

Au terme de ce travail nous tenons d’emblée à remercier tout les

enseignants qui ont beaucoup aidé dans notre étude du 1ère année jusqu’a

3ème année et pour tous les efforts et les conseils.


Thème:

L’ictère hémolytique chez les nouveau-nés

Choix du thème:

L’ictère est une pathologie évolutive et doit donc être dépisté précocement

dans un objectif de prise en charge optimale. Les recommandations

s’appliquent essentiellement pour les ictères à bilirubine libre qui sont les

plus fréquents.
Problématique :

Est-ce que l’ictère hémolytique du nouveau-né est dûe à l’incompatibilité


fœto-maternelle ?
Est-ce qu’on peut le provenir ?

Hypothèses :

L’incompatibilité fœto-maternelle est la cause principale de l’ictère


hémolytique du nouveau-né et qui résulte d’une destruction des globules
rouges fœtaux par des anticorps maternels. Dirigés contre un antigène porté
par les hématies fœtales.
La prévention de l’ictère hémolytique par l’incompatibilité Rhésus est
possible par l’injection de l’immunoglobuline Anti D avant les 72 heure.
table de matière
- Remerciements
- Choix du thème
- Prolématique
- Hypothèse
- Introduction
Partie théorique :

I) Définition de l’ictère...................................................................................01
II) Epidémiologie.............................................................................................01
III) Anatomie du foie........................................................................................02
IV) Rappel physiologie
1) les différentes types de la bilirubine.......................................................03
2) métabolisme de la bilirubine...................................................................03
3) facteurs affectant le métabolisme de la bilirubine..................................04
V) schéma du métabolisme...................................................................................05
VI) diagnostic positif
VII) l’ictère hémolytique
1) Définition de l’ictère hémolytique chez les n-nés.......................................07
2) Classification de l’ictère hémolytique.........................................................07
VIII) immunologique :
1) incompatibilité sanguines fœto-maternelles................................................07
1-1) incompatibilité Rhesus...........................................................................08
1-2) incompatibilité ABO..............................................................................08
1-3) incompatibilité rare................................................................................08
1-4) autre incompatibilité...............................................................................09
2) constitutionnelles :
- déficit en G6PD...........................................................................................10
- déficit en pyruvate kénase...........................................................................11
- thalassémie.................................................................................................11
- sphérocytose congénitale............................................................................12
IX) non immunologique :......................................................................................12
X) complication des l’ictère néonatale..................................................................13
XI) traitement :......................................................................................................14
XII) traitement curatif :
1) principe.............................................................................................................15
2) photothérapie....................................................................................................16
3) photothérapie intensive.....................................................................................16
4) effets secondaires..............................................................................................16
5) administration de clofibrate..............................................................................16
6) perfusion d’albumine humaine.........................................................................16
7) exanguinotransfusion........................................................................................17
8) autre traitement.................................................................................................18
9) les indications...................................................................................................19
XIII) traitement préventif......................................................................................20
XII) prévention......................................................................................................21
Partie pratique : étude de cas

I) organisation d’un laboratoire.......................................................................23


II) technique de groupage
1) système ABO...............................................................................................24
2) système RH..................................................................................................27
III) coombs directe.............................................................................................30
IV) coombs indirecte..........................................................................................31
V) dosage de la bilirubine................................................................................31
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VI) Resultat et discussion.............................................................................34/43

- Conclusion
- Annexe
- Bibliographie
Introdution
L’etude des ictères hémolytiques chez nouveau-né présente plusieurs pôles

d’intérêt :

- L’ictère hémolytique est un syndrome fréquent en période néonatale,

relevant de mécanismes divers et provoqué par de multiples étiologies,

congénitales ou aquises.

- Il faut signaler également la fréquence encore élevée dans notre pays de

l’iso-immunisation Rhésus (D).

- Sa gravité réside dans le risque de survenue d’ictère nucléaire. Il reste

responsable d’une morttalité encore élevée.

- La prévention de l’hyperbilirubinémie est possible et éfficace dans L’IFM

Rhesus (D), elle est également possible chez le nouveau-né prématuré par

une indication large et systématique de la photothérapie.

Cette étude est structurée en deux partie :partie théorique et partie pratique

Au cours de le partie théorique l’étudiant doit être capable :

1) d’établir un diagnostic précoce d’un ictère à bilirubine indirecte.

2) de reonnaitre une incompatibilité sanguine entre la mère et l’enfant.

3) D’établir le caractère hémolytique d’un ictère du nouveau-né.

4) D’identifier les critères de gravité au cours d’un ictère hémolytique du

nouveau-né.

5) De prendre en charge un nouveau-né présentant un ictère hémolytique

précoce.
Dans Le partie pratique exposer les techniques du travail au niveau

d’hopital

Bachir Ben Nacer du secteur sanitaire de Biskra de :

1) groupage.

2) Dosage de bilirubine.

3) Test de coombs direct.

4) Test de coombs indirect.

Et les resultat et discution qui seront l’étude de cas


Partie théorie
I) Définition de l’ictère :
C’est la coloration jaune des téguments et/ou des muqueuses en rapport avec une
augmentation du taux de la bilirubine dans le sang circulent. On peut distinguer:
-L’ictère précoce: ictère qui apparait la 36 èmе heure de vie
L’ictère tardif: ictère qui apparait après le 7 ème jours de vie
-L’ictère grave: ictère dont le taux de bilirubine indirecte (non conjuguée) est
supérieur à 200 mg/l
-L’ictère persistant : présent après le 14éme jours de vie
-L’ictère physiologique: ictère dont le taux de bilirubine indirecte est inférieur à
150 mg/l.

II) Epidémiologie:
L’incidence des ictères des nouveau-nés est mal connue en raison des difficultés
de définitions, de la variabilité selon les origines géographiques, des taux
d’allaitement maternel, des groupes sanguins et des sorties précoces. Un taux
d’incidence au Royaume-Uni en 2001 était de 5.5 ictères (bilirubinémie 350
mol/L) pour 1000 naissances vivantes [22]. Au Danemark, en 2000-2001, une
incidence de 25 pour 100 000 naissances était notée pour des ictères sévères au-
delà de 385 mol/L [9]. Aux USA, en 1995-1996, des taux de 20 pour 1000
naissances étaient rapportés pour des bilirubinémies > 350 mol/L , de 1.5 pour
1000 pour des bilirubinémies > 430 mol/L et de 10 pour 100 000 pour des
bilirubinémies > 500 mol/L [15]. En France, cette incidence n’est pas connue
III)Anatomie
Anatomie du foie :

Fig 01 : Anatomie de foie

• les hépatocytes qui représentent la majorité des cellules du foie et qui


filtrent les substances qui parviennent au foie. Les hépatocytes stockent
du glucose sous forme de glycogène, un polymère de glucose. Ils
transforment des molécules qui rejoignent ensuite la circulation sanguine.
Les hépatocytes permettent la formation de la bile qu'ils sécrètent dans les
canalicules biliaires ; celle-ci
celle reçoit par exemple la bilirubine,
bilirubine le
cholestérol et les acides biliaires,
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IV) Rappel physiologique :
1) Les différentes type de la bilirubine :
1-1) la bilirubine libre:
Est. constituée par 04 noyaux pyrroles liées entre eux par des ponts carboniques
(=c-). Chaque
noyau pyrrole contient un groupement méthyl et un groupement vinyl.
2) la bilirubine conjuguée :
Est. constituée par deux molecules d’acide glucoronique attachées par des
liaisons esters sur
les fonctions acides des chaînes latérales propanoїques portées par les deux
noyaux pyrrole
centraux de la bilirubine libre pour former un acyl glycoronide ou digluronide
2) Métabolisme de la bilirubine :
On distingue ainsi 4 étapes dans le métabolisme de la bilirubine.
* 1ère étape: production et origine de la bilirubine :
- cette étape a lieu dans le système réticulo-endothélial (SRE). La bilirubine est
un produit de dégradation de catabolisme de l'hème, surtout des globules rouges
(1 gramme d'hémoglobine produit 34 mg ou 64 mmol de bilirubine).au niveau
du SRE, l'hémoglobine est scindée en ses deux constituants: la globine et
l'hème. L'hème se transforme en biliverdine sous l'action de l'hème oxygénase.
Sous l'action d'une biliverdine réductase, la biliverdine est réduite en bilirubine.
La bilirubine est une molécule de faible poids moléculaire (PM =585); elle est
insoluble dans l'eau, elle est au contraire liposoluble (au sein des phospholipides
des membranes cellulaires). D'autre part, l'affinité de la bilirubine pour les
protéines de transport extra-cellulaire, (albumine) explique l'éfficacité du
transport de cette molécule relativement insoluble dans le milieu aqueux de
l'organisme.
* 2ème étape: transport de la bilirubine vers le foie :
- dès sa formation, la bilirubine dans sa forme liposoluble quitte le système
réticulo-endothélial et est transportée dans le plasma liée à l'albumine.
La liaison à l'albumine comporte un site majeur de très forte affinité et deux sites
accessoires, labiles de bien moindre affinité. Bien que l'affinité de l'albumine
pour la bilirubine soit élevée, elle n'est pas illimités; les sites de fixation ne sont
pas spécifique et peuvent attirer d'autres molécules. Une partie de la bilirubine
peut donc rester libre dans le sérum, qu'on appelle bilirubine "non liée" et "non
conjuguée" et qui répresente un véritable danger pour le cerveau. Au contact de
l'hépatocyte, la bilirubine est séparée de l'albumine elle se lie alors à la protéine
y ou ligandine qui se comporte en recepteur au niveau de la cellule hépatique.
* 3ème étape: glycuro-conjugaison :
Dans le système microsomial de la cellule hépatique la conjugaison de la
bilirubine à l'acide glucuronique est catalysée par une enzyme, la glycuronyl-
transférase.
- cette bilirubine diglucoronidée (bilirubine conjuguée ou bilirubine directe) est
hydrosoluble et excrétable par la bile dans l'intestin. Un taux de glucose normal
est nécessaire pour la glycuroconjugaison.
* 4ème étape: dans le tube digestif :
La 4ème étape se passe dans le tube digestif, où une partie de la bilirubine peut
être déconjuguée par une bêta-glucuronidase reabsorbée par l'intestin et parvenir
au foie par voie sanguin: c'est le cycle entérohépatique (surtout pendant la 1ère
semaine de vie). La plus grande partie est éliminée dans les selles sous forme de
stercobilinogène.
Seule une faible fraction, sous forme d'urobiline est éliminée par les urines.
3)Facteurs affectant le métabolisme de la bilirubine:
3-1) facteurs diminuant la liaison bili-albumine
-Acidose
-Hypoxie
-Hypoglycémie (diminue la glycuroconjugaison)
-Hypothermie (augmentation des AGI)
3-2) drogue déplaçant la liaison bili-albumine :
-Caféine
-Diazépam
-Furosémide
-Digoxine
-Antibiotiques (oxacilline, gentamycine)
3-3) drogues interférant sur l’activité GT :
novobiocine.

V) Schéma du métabolisme :

Fig 02 : Métabolisme de la bilirubine


VI) Diagnostic positif :
Une coloration jaune de la peau ou par fois des conjonctifs accompagner:
-de décoloration ou coloration normale des selles.
-des urines foncées ou claires.
Pour préciser le type d’ictère, il faut suivre une étude sémiologique de l’ictère
qui se repose sur le diagnostic basé sur des critère clinique et biologique
1) Critère clinique:
Suivant l’intensité de l’ictère, on peut distinguer:
-l’ictère discret ou subictère :qui doit être recherché à la lumière du jour au
niveau des muqueuses conjonctivales et muqueuses de la face intérieur de la
langue.
-l’ictère franc :couleur jaune safranc,qui est généralisé aux téguments et aux
muqueuses.
- l’ictère très intense : couleur brune verdâtre au maximum « bronze florentin ».
2) Critère biologique:
Le diagnostic positif se base sur le dosage de la bilirubine et de ses différentes
fractions:
* La bilirubine total (BRT) qui varies selon le type d’ictère:
- Entre 15 et 30 mg/l dans le cas d’ictère discret.
- Supérieure a 30 mg/l dans le as d’ictère franc.
- Entre 300 et 400 mg/l dans le cas d’ictère très intense.
* La bilirubine directe (BRD) et la bilirubine indirecte (BRI) étant par
soustraction.

Diagnostic étiologique:
→ l’ictère non hémolytique : est exclue de notre question.
→ l’ictère hémolytique
.
VII) L’ictère hémolytique :
1) Définition de l’ictère hémolytique chez les N-Nés:
L’ictère résulte d’une destruction des globules rouges fœtaux par des anticorps
maternels dirigés contre un antigène porté par les hématies fœtale
2) Classification de l’ictère hémolytique:
• Immunologique :

3) incompatibilité sanguines fœto-maternelles


4) constitutionnelles :
- deficit en pyruvate kinase
- déficit en G6PD
- thalassémie
- sphérocytose congenital
• Non immunologique :

1) infection
2) toxique
3) carence en vitamine
4) Vit K1 synthétique

VIII)Immunologie:

1) Incompatibilités sanguine fœtomaternelle:


Il y a incompatibilité sanguine fœtomaternelle quand des anticorps anti-
érythrocytaires d’allo-immunisation, présents chez la femme enceinte, traversent
le placenta et se fixent sur les globules rouges du fœtus qui possèdent l’antigène
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correspondant, ce qui les fragilises .Seuls les anticorps de la classe IgG peuvent
traverser le placenta, au contraire des immunoglobilines IgM et IgA .Les
antigène les plus souvent concernés dans l ‘incompatibilité fœtomaternelle sont
les antigène des système ABO,Rhésus, Kell, Duffy et MNSs .
1-1) Incompatibilité Rhesus :
Bien qu’en régression du fait de sa prévention systématique, elle reste le
prototype de l’incompatibilité sanguine fœto-maternelle . elle survient
lorsqu’une femme Rhésus négatif est porteuse d’un enfant Rhésus positif,donc
possédant l’antigène D.
L ‘immunisation résulte du passage des hématies fœtales dans la circulation de
la mère.
Celle ci produit alors des anticorps anti-D de type IgG ,qui passent la barrière
placentaire et vont se fixer sur les hématies fœtales qui sont détruites.
La femme peut être déjà immunisée lors d’une grossesse antérieur,d’une fausse
couche , voire à l’occasion d’une erreur de transfusion ; dans ce cas les atteintes
fœtales les plus sévère sont observées :mort in utéro, anasarque fœtoplacentaire
ou tableau de grande anémie avec ictère et hépatosplénomégalie à la naissance.
Parfois le tableau est moins dramatique et se limite à un ictère modéré avec
anémie progressive.
Mére :Rhesus négative Fœtus :Rhesus positive
1-2) Incompatibilité ABO :
Elle survient lors qu’un enfant de groupe A ou B nait d’une mère de groupe O,
elle est. liée à l’existence chez celle –ci d’agglutinationes antiA ou antiB .en
générale réexistantes à la grossesse, acquise lors d’infections ou de vaccinations
. IL s’agit d’agglutinines immunes, dites irrégulières différentes des agglutinines
antiA et antiB naturelles qui elles ne passent pas dans la circulation fœtales et
n’entrainent jamais d’hémolyse chez l’enfant.
La maturité tardive des antigène A et B fait qu’il n’y a pas,en règle de
manifestations anténatales. C’est seulement après la naissance que survient un
ictère, parfois précoce et intense,et par fois discret mais avec anémie
progressive.
1-3) Incompatibilités rares :
Elles sont soupçonnées, soit par la recherche systématique d’agglutinationes
pendant la grossesse soit devant un tableau d’ictère hémolytique avec parfois un
coombs positif sans incompatibilité évidente dans les système ABO ou Rhésus
D.Parmi les plus fréquentes, citons les incompatibilités dans les sous-groues anti
c, anti C ,anti e Anti E et dans le groupe Kell
* Incompatibilité Rhésus c :
La plus fréquente après l’incompatibilité Rhésus D, elle se produit chez une
femme CC (pratiquement toujours Rhésus D positif, en raison de la liaison
génétique entre C et D),qui développe des anticorps anti-c,le plus souvent après
transfusion de sang c ou encore à l’occasion d’une grossesse antérieure.
Les conséquences de l’immunisation sur le foetus incompatible son meme que
pour l ‘incompatibilité Rhésus : mort foetales in utéro , anasarque fœto
placentaire,ictère et anémie à la naissance.
Le dépistage en cours de grossesse se fait par l’étude du phénotype maternel et
la recherche d’agglutinines irrégulières .la surveillance et les possibilité
thérapeutiques sont les mèmes que pour une incompatibilité anti-D,il existe
aussi une possibilité de dosage pondéral des agglutinines anti-c. l’attitude
pratique à la naissance est calquée sur celle de l’incompatibilité Rhésus D,
l’exsanguino-transfusion se faisant avec du sang CC. Parfois, l’incompatibilité
n’est encore découverte qu’à l’occasion d’un ictère néonatale.la prévention
repose sur la recherche d’agglutinines anti-c en début de grossesse et
l’utilisation de sang phénocompatible Rhc en cas de transfusion de fillettes et de
femmes en àge de procréer
1-3-2) Incompatibilité Rh E:
La présence d’anticorps anti-E se voit après transfusion de sang E à un sujet ee ;
elle peut exister aussi en l’absence de stimulation antigénique connue.le risque
fœtal est beaucoup moins grand que pour les incompatibilité D et c ,mais elle
peut être source d’anémie secondaire sévère chez le nouveau-né
1-4) Autres incompatibilités :
1-4-1) Incompatibilité dans le système Kell :
L’immunisation dans le système Kell se voit essentiellement après la transfusion
de sang Kell positif à un sujet Kell négatif .elle est peu fréquente puisque 93 par
100 des sujets sont Kell négatif, mais tout aussi grave que l’immunisation anti-c.
La détermination du phénotype foetal est possible par PCR sur les cellules
trophoblastiques ou amniotiques. La bilirubinémies sous-estime la gravité de
l’anémie dans l’incompatibilité fœtomaternelle Kell qui, en plus de
l’hémolyse,entraine une sidération de l’érythropoiese. On aura donc plus
facilement recours à la cordocentèse que dans l’incompatibilité fœtomaternelle
RhD.
1-4-2) Autres immunisations :
Les incompatibilités avec atteinte fœtale dans les systèmes Duffy,MNS et Kidd
sont possibles mais exceptionnelles. Leur dépistage repose sur la recherche
d’agglutinines chez toutes les femmes enceintes. La présence d’anticorps anti-
lewis a ou anti-lewis b ne fait courir aucun risque au foetus ou au nouveau-né.
Certaines incompatibilités fœtomaternelles sont dues à un antigène privé ,
présent uniquement chez un individu et dans sa famille . Elles sont secondaires à
une grossesse sensibilisante antérieure ou à une transfusion de sang du conjoint.
Elles peuvent parfois donner des atteintes fœtales sévères.

2) constitutionnel :
→ Déficit en G6PD :
le déficit congénital en G6PD (glucose-6-phosphatedéshydrogénase ) peut être
cause d’ictère néonatale. On y pensera surtout chez le garçon noir (africain ou
antillais),asiatique ou encore originaire du bassin méditerranéen. L’ictère peut
être précoce ou tardif au 5 ème jour ; il est alors à haut risque d’ictère nucléaire
car il peut être méconnu. La splénomégalie est absente et l’anémie est souvent
peu importante, s’accompagne de réticulocytose. La résistance globulaire est
augmentée une fois sur deux. Le diagnostic est établi par le dosage de l’activité
de la G6PD par spectrophotométrie en ultraviolet.L’hémolyse par déficit en
G6PD doit être facilitée par des facteurs d’environnement (infection, prise
médicamenteuses chez la femme enceinte et l’enfant) et des facteurs génétiques.
→ Déficit en pyruvate kinase :
Est parfois aggravé par la grossesse, ce qui justifie une surveillance attentive des
femmes enceintes. Le risque fœtal est faible dans les formes bien équilibrées.les
nouveau-nés atteints (1 pour 20 000) ont un risque d’ictère néonatal.
→ Thalassémie :
Les défauts de synthèse ou thalassémies consistent en un désordre
quantitatif ,sans anomalie de structure, qui peut porter sur la chaîne α (α-
thalassémie) ou la chaîne β (β-thalassémie).
* α-thalassémie : on connaît quatre gènes responsables de la synthèse de la
chaîne α .dans l’α-thalassémie, un ou plusieurs de ces gènes peuvent manquer.
Dans la forme majeure d’α-thalassémie, où les quartes gènes manquent, il n’y a
aucune synthèse possible d’hémoglobine F ou d ‘hemoglobine adulte. Cette
forme est incompatible avec la vie (anasarque fœtoplacentaire et mort in utero).
Le triple déficit est responsable d’anémie hémolytique congénitale avec
présence d’hémoglobine β4 ou γ4 ; le double déficit se manifeste par une
polyglobulie microcytaire ; le déficit simple est latent, l’α-thalassémie
maternelle ne comporte alors pas de risque particulier pour le nourrisson, en
dehors du risque de transmission de l’anomalie.
* β-thalassémie : La β-thalassémie comporte une forme homozygote, avec un
déficit complet de la chaîne β (maladie de Cooley) se manifeste par une anémie
hémolytique grave nécessitant de nombreuses transfusions et encore responsable
de mort précoce avant trente ans. La maladie de Cooley est ,par sa sévérité,
rarement compatible avec la survenue d’une grossesse, d’autant que la fertilité
est souvent diminuée. Il existe une forme hétérozygote (β-thalassémie mineure)
où les chaînes globiniques β sont présentes mais en quantité diminuées. Les
signes cliniques se résument habituellement à une polyglobulie avec
microcytose plus ou moins marquée et nécessitant une supplémentation en fer et
en acide folique per os. Ces formes hétérozygotes sont sans risque particulier
pour le fœtus et le nouveau-né.
→ Sphérocytose congénitale :
La maladie hémolytique de MinKowski-Chauffard sera évoquée devant un
ictère précoce avec splénomégale modérée et anémie, surtout s’il existe une
sphérocytose. Elle sera affirmée par la résistance globulaire toujours diminuée si
l’on prend comme courbes de référence celles du nouveau-né et non celles de
l’adulte. Un antécédent familial confortera le diagnostic
IX) Non immunologie:

1) D’origine infectieuse :
Il n’est pas inutile de rappeler que l’on doit toujours penser à l’infection devant
un ictère, surtout s’il est à bilirubine mixte. IL est en rapport soit avec une
hépatite, soit avec une hémolyse, les deux processus étant souvent associés. Il
n’est parfois qu’un symptome au cours d’une infection néonatale bactérienne,
virale ou parasitaire; mais en dehors de ce tableau évocateur il faut savoir que:
-une infection urinaire isolée à colibacille peut se révéler par un ictère dès la
période néonatale.
-l’hépatite néonatale à virus B n’apparait qu’après 1ou 2 mois
-le virus des inclusions cytomégaliques peut entrainer un ictère néonatal
d’apparence banale avec anémie et discrète splénomégalie, mais il peut
apparaitre tardivement après transfusion pour anémie secondaire
(incompatibilité Rhesus ou ABO, maladie de Minkowski-Chauffard)
2) toxique :
3) carence en vitamine E :
4)Vit k1 synthétique :

X) Complication de l’ictère néonatale :


L’hyper bilirubinémie indirecte représente un danger pour le cerveau des
nouveau-né, et qui se traduit souvent par l’ictère nucléaire (l’encéphalopathie
bilirubinémique).
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L’ictère nucléaire du nouveau-né :


Syndrome observé uniquement chez le nouveau-né, surtout lorsqu’il est déja
atteint d’ictère grave familial. Il est caractérisé anatomiquement par des
altérations (lésions irréversibles) des noyaux gris centraux du cerveau résultant
du dépôt de la bilirubine libre (liposoluble) en excès dans le plasma. En effet, la
saturation des molécules d’albumine va laisser une fraction non liée de
bilirubine libre dont le danger est dû à sa capacité de diffusion cellulaire,
entraînant une nécrose cellulaire rapide. Cliniquement, en plus de l’ictére , une
dyspnée, une inappétence, une apathie générale, une hypertonie musculaire avec
hyperextension de la nuque, des mouvement athétosiques et un coma,
aboutissant à la mort en quelques jours. Sa guérison est cependant possible, mais
elle est souvent suivie d’arriération psychomotrice avec état spastique des
membres. Le plus souvent, il s’agit d’une forme de maladie hémolytique de
nouveau-né, mais ce syndrome peut quelques fois être provoqué par une hépatite
virale ou par une perturbation du métabolisme de la bilirubine (ictère congénital
de CRIGLER et NAJJAR).
L’ictère nucléaire est dû à la toxicité de la bilirubine pour l’encéphale de
nouveau-né. Son apparition tient à 3 éléments principaux :
- la taux sanguin de bilirubine, seul élément dosé de façon courante.
- son degré de liaison à l’albumine, avec la prise en considération tout facteur
connu pour réduire cette liaison (but de traitement).
Les circonstances néonatales aggravantes sont : faible poids de naissance,
l’anoxie ischémique,l’ infection (risque d’ictère nucléaire à bilirubine basse).
Les conséquences de l’hyperbilirubinémie indirecte sont de gravité variable :
atteinte auditive démontrée par l’étude des potentiels évoqués auditifs
fréquement altérés à la période aiguë de l’ictère traduisant l’atteinte du tronc
cérébrale. Cette atteinte, directement liée au taux de bilirubine non liée, semble
régressive dans la plupart des cas et rapidement corrigée par l’exanguino-
transfusion mais l’on connaît mal son devenir ultérieur. On sait également par
ailleurs, que la surdité est fréquente chez les enfants ayants eu une
hyperbilirubinémie néonatale.
Soit l’ictère nucléaire classique survenant pour un taux de bilirubine égal ou
superieur à 200 mg/l, mais il peut être survenu à un taux de bilirubine libre
supérieur ou égal 180 mg/l qui diffuse à travers la barrière hémocérébrale et se
localise surtout au niveau des noyaux gris centraux, zone à haute activité
métabolique et à forte consommation d’oxygène, entraînant des lésions graves et
définitives.
Fig 03 : l’ictère nucléaire du N-Né
XI) Traitement :
1) buts;
- limiter la progression de l’hyperilirubinémie.
- prévenir l’installation de l’ictère nucléaire.
-traiter les trouble associés.
2) armes thérapeutiques :
→ Les mesures symptomatique :
- éviter l’hypothermie et l’acidose.
- alimentation précoce.
- surveillance de la glycémie et de la protidémie.
- assurer un bon état d’hydratation
-éviter l’administration de drogues altérant la liaison bilirubine-albumine
→ Le dépistage par bilicheck et prise de sang :
En cas de doute, on réalise un bilicheck, ce test consiste à mesuree la teneur en
bilirubine dans la peau du bébé en réalisant 05 flashes lumineux sur son thorax à
l’aide d’un appareil de mésure.
XII) traitement curatif :

MATERIEL (technique)

• Un appareil de photothérapie
intensive (P.T.I.)

• Berceau 360 MédiprémaR , muni


de 16 tubes PhilipsR

• Lumière bleue

• Eclairement énergétique environ


2,8 mw/cm2

• Durée d’efficacité : 2000 heures

Fig 04 : l’appareil de photothérapie


1) Principe :
Sous l’action de l’énergie fournie par des lampes fluorescentes (450-460 nm), la
bilirubine non conjuguée subit une photo-oxydation.
Les photodirivées obtenus sont hydrosolubles, non toxiques pour le SNC et
éliminés par le foie et le rein.
Elle est utilisée devant un ictère franc ou parfois à titre préventif lorsque les
circonstances permettent de prévoir un ictère important : prématurité,résorption
d’hématomes, incompatibilité...
Elle consiste en une exposition de l’enfant à une lumière bleue (bleue spéciale)
ou blanche dont les rayonnements favorise, à travers la peau, la dégradation de
la bilirubine en photo dérivés non toxiques.
Elle est considérée comme sans danger,mais il importe de protéger les yeux de
l’enfant et de surveiller régulièrement sa température.

2) photothérapie conventionnelle :PTC


Unidirectionnelle, lumière blanche (240-480 nm)
-nouveau-né mis dans un incubateur ou table chauffante
-l’appareil à 35- 50 cm de l’enfant en continu avec changement de position.
3) photothérapie intensive :PTI
-pluridirectionnelle, intense.
-lumière de type bleu (425-475 nm)
-la décroissance de la bilirubine par PTI est d’environ 25 % en 4h assez
comparable au résultat obtenu par exsanguinotransfusion
-utilisé de façon discontinu, duré 4-6 h.
4) effets secondaires :
-hyperthermie, pertes hydriques.
-troubles digestifs.
-rash érythémateux.
- bébé bronze (coloration brune verdâtre en rapport avec une pathologie
hépatique responsable d’une rétention des photos dérivées).
-atteinte des photorécepteurs si les yeux ne sont pas bandés.
5)Administration de clofibrate (livapon ®) :
Elle repose sur les propriétés de stimulateur enzymatique hépatique de la
glucoroconjugaison, elle est essentiellement préventive. Certains utilisent aussi
phénobarbital qui à les mêmes propiétés mais peut être plus d’effets secondaire.
6)Perfusion d’albumine humaine 20% :
Elle vise à augmenter la quantité d’albumine circulante donc les possibilités de
fixation de la bilirubine « dangereuse ».Son indication est surtout posée chez le
prématuré et lorsque les taux de bilirubine libre est élevé et/ou lorsque les
chiffres dépassent ceux nécessaire à la photothérapie, sans atteindre ceux de
l’exanguino-transfusion.
7) Exsanguino-transfusion :
C’est le dernier recours lorsque les méthodes précédentes ont été inssuffisantes
pour empêcher le taux de bilirubine d’atteindre des chiffres trop élevés avec
menace d’ictère nucléaire.
Son utilisation est devenue très rare depuis l’utilisation des photothérapies
intensives, sauf quand l’ictère s’associer à une anémie sévère et immédiate à la
naissance, dans l’incompatible rhésus par exemple.
L’exanguino-transfusion est une méthode thérapeutique permettant d’échanger
lentement le sang d’un enfant par un sang frais d’un donneur.elle comporte un
triple intérêt :
- Epurer le sang du malade d’un excès de bilirubine non conjugué.
- Eliminer le sang de l’enfant et les anticorps d’origine maternelle.
- Corriger les désordres associés (acidose, hypoglycémie).
L’exsanguino-transfusion est habituellement réalisée par la veine ombilicale
selon une technique qui utilise une seringue montée sur un robinet à 02 voies
permettant d’assurer successivement la soustraction puis la réinjections de
volume d’échange de 05 à15 CC
(1CC=1 ml) de sang.
• l’utilisation d’une quantité totale de sang équivalente au moins à deux fois
la masse sanguine de l’enfant (masse sanguine=90 CC/ kg) permet un
échange satisfaisons de plus de 70% du sang circulant, complétées par
l’albumine chez le prématuré.
• Le sang utilisé doit être compatible avec le sang de l’enfant mais aussi
avec les anticorps maternels.
• Le sang doit être frais (moins de 03 jours) et réchauffé (25°-30°c).
• Le milieu anticoagulant est préféré au milieu anticoagulant D. L’injection
de gluconate de calcium pendant l’intervention est indispensable (1CC de
gluconate de Ca à 10 % tous les 100 CC de sang échangé).
• La tolérance est bonne, mais l’exanguino-transfusion doit être réalisée
relativement (3 à 5CC /Kg / minute au maximum) par fraction de 05 à
10CC.
• Suivant le poids, la quantité de sang à exanguiner est calculée de la façon
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suivante :
Q :180 CC/ kg (ce fait une quantité de sang totale comprise entre 02 à 03 fois
la masse sanguine.
• Les compilations de l’exsanguino-transfusion sont rares à type de :
1- Troubles cardio-vasculaires : troubles du rythme, arrêt rapide de sang,
surcharge volémique, embolie gazeuse.
2- Contamination bactérienne, ou virale.
3- Le rôle de l’exanguino-transfusion dans la survenue de l’entérocolite
nécrosante est discuté.
4- L’hypoglycémie, l’hypocalcémie,l’hypothermie,l’hyperkalémie,l’acidose
métabolique .
• la mortalité est < 1%
8) Autres traitement :
La correction de l’anémie est nécessaire avant toute exanguino-transfusion, si le
taux d’hémoglobine est bas. Les perfusions d’albumine peuvent avoir un intérêt
chez le nouveau-né essentiellementle prématuré.
Les autres thérapeutiques, telles que le phénobarbital, la cholestyramine ne sont
plus utilisées à l’heure actuelle.
9)Les indications :
1) la photothérapie :
l’ictère par l’immaturité hépatique constitue l’indication principale de la
photothérapie peut être mise en œuvre systématiquement à titre préventif
audessous de 1.500g. Cette photothérapie a considérablement réduit le nombre
d’exanguino-transfusion. La maladie de CRIGGLER-NADJJAR et les ictères
par hémolyse constitutionnelle.
Bénéficient toujours de photothérapie, quelle que soit leur
origine,l’exanguinotransfusion sera souvent nécessaire, décidée, en fonction du
taux de bilirubine, du degré de l’anémie et de l’âge de l’enfant.
-en ce qui concerne les incompatibilité fœto-maternelle :
Signalons le rôle non négligeable, si non primordial de la photothérapie au cours
de la maladie hémolytique ABO. Elle doit être d’utilisation systématique après
l’exanguinotransfusion.
L’exanguino-transfusion :
L’indication majeure de l’exsanguino-transfusion est représentée par les
hyperbilirubinémies néonatales liées à une hémolyse (incompatibilité fœto-
maternel Rhésus( C,D, ABO,...etc).
lors d’une incompatibilité fœto-maternel rhésus grave, l’indication peut être très
précoce devant :
-un test de coombs direct positif avec un ou plusieurs critères positifs : cliniques
et hématologiques.
Chez le prématuré, où l’hyperbilirubinémie est quasi constante, la
photothérapie par fibres optiques peut trouver sa place ;mais du fait de la
perméabilité plus grande de la barrière hémato-encéphalique en raison de
l’acidose et de l’anoxie, l’ictère nucléaire peut apparaître pour des taux
relativement bas de bilirubine,et la photothérapie intensive peut être indiquée
dès que la bilirubine totale (µmol) atteint le 1/10e du poids du corps (g).
-L’albumine: en perfusion a comme indication un taux de bilirubine non
conjugée liposoluble égal ou supérieur à 1µg/dl. On utilise en même temps
qu’en démarre la photothérapie.
-le clofibrate peut s’utiliser comme seul traitement, à condition de surveiller la
bilirubinémie, selon les mêmes critères que pour la photothérapie « modérée » .
Pour des taux supérieurs, le clofibrate peut constitue un adjuvant utile à la
photothérapie dont elle raccourcira la durée.
XIII) Traitement préventif:
-la photothérapie ne saurrait constituer une véritable prévention puisqu’elle
n’agit que sur une bilirubine déjà existante. Appliquée très précocement , elle
peut cependant être qualifiée de semi-préventive.
C’est dans une certaine mésure, Ce qui se passe avec les photothérapies
modérées.
-En revanche, le clofibrate peut agir avant l’apparition de l’ictère et donc
constituer une véritable prévention. C’est le cas pour le prématuré ou l’enfant né
à terme quand on sait qu’il fera certainement un ictère (incompatibilité sanguin
O/A et B,antécédents d’ictère dans la fraterie, anoxie,ecchymoses étendues,
hémorragies viscérales).
-l’alimentation des premiers jours joue un rôle important :éviter le jeûne et
apporter une ration calorique et glucosée suffisante empêchent l’apparition
d’ictère.
XIII-Prévention :
A) La prévention par immunoglobiline antiD réduit le risque d’allo-
immunisation Rhésus D négatif. À la suite d’une grossesse d’un foetus Rhésus
positif, la femme enceinte s’immunisé après le passage des hématies foetales
dans la circulation maternel et la formation d’anticorps anti Rhésus D. On dit
que la femme est immunisée ; cette immunisation est prouvée par la recherche
positif des agglutinines irrégulières. Le taux d’anticorps augmente
progressivement lors des grossesses ultérieures à foetus Rhésus D positif, Ce qui
met en danger ces fœtus.
à partir de la deuxième et la troixième grossesse les anticorps maternels de type
IgG traversant la barrière placentaire, se fixent sur les hématies fœtales Rhésus
D positif et entrainent leur destruction ce qui donne soit la mort fœtal par anémie
grave et anasarque fœto-placentaire soit la naissance du nouveau-né prématuré
ou à terme, souffre d’une anémie avec développement rapide d’un ictère dit
hémolytique mettant en absence de traitement , le cerveau du nouveau-né en
danger (encéphalopathie bilirubinémique ) et l’handicap psychomoteur. Donc
toute femme enceinte Rhésus négatif est porteuse d’une grossesse à risque,
nécessitant une surveillance particulière et une prise en charge dès la naissance
du nouveau-né. On peut distinguer deux situation :
1) femme Rh négatif ; père Rh négatif :
Dans ce cas il n’existe aucun risque d’immunisation maternel.
2) Femme Rh négatif; père Rh positif:
-nécessite une surveillance biologique de la grossesse .
-un bilan s’impose pour le nouveau-né à la naissance : groupage, rhésus et test
de coombs direct.
-si le nouveau-né est Rhésus positif :
* il y a un risque d’immunisation maternel et mise en danger des grossesses
ultérieurs. La femme nécessite la prévention par l’injection intra-musculaire
d’immunoglobiline anti-D.
L’accouchement d’un mort né ou avortement avant les 72 heurs qui suivant
l’accouchement (injection systématique d’immunoglobilines anti D) pour
empêcher la réaction primaire de l’allo-immunisation en s’oppossant à la
stimulation antigénique.
Rhésus D par une destruction rapide les hématies fœtales Rhésus D positif qui
aurraient pénétrer dans l’organisme maternel rhésus D négatif.
*l’injection systématique d’immunoglobiline anti-D.
* dans le cas où l’injection d’immunoglobilines anti-D inutile : la femme est
immunisée ou elle présente une incompatibilité dans le système ABO ou dans
les autres sous groupes (c,e...) ou les autre groupe (Kell...). la technique de
l’immunisation contre le RhésusD, elle consiste à injecter systématique à toute
accouchée rhésus D négatif une dose d’immunoglobilines antiD dans les 3 jours
qui suivent chaque accouchement d’un enfant rhésus positif. Cette prévention
doit être également rigouresement appliqué: interruption volontaire ou
invollontaire de la grossesse.
L’injection d’immunoglobiline anti-D s’impose aussi au cours des grossesses ;
où les circonstances de passage transplacentaire d’hématies fœtales est élevé
(amniocentèse, métrorragies, mort inutéro, grossesse extra-utérine).
La dose dépend de la voie d’administration: les anticorps sont apportés sous
forme d’immunoglobilines anti-D utilisables soit exclusivement par voie intra-
musculaire , soit par voie intra-veineuse. La dose standard est de 200 à 300µg
d’anticorps par voie intra-musculaire aux Etat unis( en france :100µg ).tandis
que en Algérie la dose est entre 85-100 µg d ‘anticorps anti D par voie intra-
musculaire ou intra-veineuse dans les 72 heures suivent l’accouchement d’un
enfant Rh positif. Lorsque la voie intra-veineuse est utilisée, la dose peut être
réduite.
Les dose sont fonction de l’importance du passage du sang fœtal à la circulation
maternelle. La posologie peut être augmentée en tenant compte du volume
d’hématies fœtal présente dans la circulation maternelle le lendemain.
B) la prévention répose sur le dépistage systématique chez les mères
présantant la:
1) Rubéole : sérologie systématique au début de grossesse ou encore mieux
avant la grossesse.
-vaccination chez les jeunes filles non immunisées.
2) Syphilis : la syphilis maternelle non traitée expose le fœtus et le nouveau-né
au risque de syphilis congénitale. Le dépistage systématique et le traitement de
la maladie en cours de grossesse en ont considérablement diminué le risque .
3) Toxoplasmose : sérologie à répéter chaque mois chez les femmes non
immunisées qui doivent manger viandes bien cuites ,éviter le contacte des chats.
En cas de séroconversion, traitement par spiramycine est appliqué. Notre
religion nous permet pas d’avorter c’est pour ça n’est pas indiquer pour les
femmes de notre société.
* cette prophylaxie n’à par contre aucune efficacité chez une femme déjâ
immunisée contre l’antigène rhésus D, car elle ne peut ni modifier ni empêcher
la réaction secondaire
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Partie pratique
Notre étude a été faite au niveau de laboratoire CTS (centre de transfusion
sanguin ) et laboratoire de maternité d’Hôpital Bachir Ben Nacèr du secteur
sanitaire de Biskra .

I) Organisation d’un laboratoire :

de CTS :
Répartition du personnel par salle ou paillasse .
1) La salle de prélèvement :
donneur de sang → 1 médecin et 2 infermière .
2) La salle de laboratoire :
Paillasse séparation des Paches → 1 laborantin.
Paillasse sérologie → 2 laborantin
Paillasse immuno-hématologie→ 2 laborantin
Paillasse de distribution →1 laborantin

de maternité:
Répartition du personnel par salle :
Salle de hematologie → 2 laborantine
Salle de biochimie → 2 biologiste
II-Groupage :
1)Système ABO :
1-1) Principe :
- ils sont définis par la présence ou la combinaison de deux antigène A et B dans
la membrane érythrocytaire et deux anticorps anti A et anti B dans le sérum ,un
même individu ne peut pas posséder l’antigène et l’anticorps correspondant
-la détermination des groupes ABO peut se faire classiquement par deux
technique:
→L’une qui identifie les antigènes : méthode de BETH – VINCENT.
→L’autre qui identifie les anticorps : méthode de SIMONIN.
1-2) contrôle : nécessaire
- Utilisation simultanée des deux techniques : qui l’une contrôle l’autre.
- Détermination faite en parallèle par deux personnes différentes.
- Délivrance du résultat de groupage définitif après une nouvelle détermination
de groupe effectué sur un deuxième prélèvement de sang.
1-3) Causes d’erreurs : sont nombreuses
- Erreur d’étiquetage des tubes contenant les échantillons de sang .
- Erreur de manipulation.
- Erreur de retranscription sur le document donné au malade.
- Erreur due a des anomalies biologiques: antigène faible, anticorps irrégulières,
mauvaise conservation des échantillons verrerie défectueuse ect

1-4)Technique de BETH-VINCENT :
1-4-1) Prélèvement :
le sang doit être prélever aseptiquement dans un tube avec anticoagulant
(EDTA , CPD) ou par piqure du doigt
ou de lobule de l’oreille.
1-4-2) Principe : cette méthode consiste a rechercher d’antigène inconnu a
l’aide d’anti sérum (sérum test connu).
1-4-3) Technique sur plaque :
1-sur une plaque de faïence blanche déposé trois goutte de sang totale sur une
ranges horizontale espacé de 3 à 4cm.
2- Puis ajouté pour le 1ere goutte : une goutte du sérum test anti A.
Le 2eme goutte : une goutte du sérum test anti B.
Le 3eme goutte : une goutte du sérum test anti AB
3- Mélanger la préparation à l’aide d’un tube hémolyse ou le coin de la lame de
manière a obtenir un cercle de 2-3 cm de diamètre.
4-On incline ensuite la lame en tous sens de façon a faire circuler les gobille
rouge a l’intérieure des gouttes se qui favorise leur rencontre et la formation des
agglutinations.
1-4-4) Lecture :
-S’il y a une agglutination avec les sérums test anti A et anti AB : le sang
examiné est du groupe A.
- S’il y a une agglutination avec les sérums test anti B et anti AB : le sang
examiné est du groupe B.
- S’il y a une agglutination avec les sérums test anti A et anti B et anti AB : le
sang examiné est du groupe AB
- S’il n’ya pas d’agglutination avec les sérums test anti A et B et AB : le sang
examiné est du groupe O.

2) SIMONIN :
2-1) Principe :
la recherche consiste d’un anticorps inconnu a l’aide d’un antigène connu .
2-2) Technique de préparation de réactif :
-de trois suspensions d’hématies tests : hématie A , hématie B , hématie O.
1- prélever sur anticoagulant EDTA de sang connu du groupe A et B et O
chaque groupe sanguin sur un tube.
2- centrifuger les trois tubes.
3- prélever le culot centrifugation par pipette
4- lavage des hématies tests (trois fois).
→Ajouter l’eau physiologie puis agité.
→ Centrifuger 5 min a grande vitesse
→ puis rejeter le surnageant
5- mettre le culot d’hématies en suspension a 5% :
Dans un 50 µl de culôt hématies ajouter 950 µl d’eau physiologique pour chaque
groupe (A,B et O).
6- conserver au réfrigérateur à +4c° dans un tube portant une étiquette (groupe
d’hématies test date de Préparation).
2-3) Technique sur plaque:
1-sur une plaque de faïence blanche déposer 3 grandes gouttes du sérum au du
plasma de sujet tester espacer a 3 a 4 cm .
2-ajouter pour 1ere goutte :une goutte de suspension d’hématies de groupe A
2eme goutte :une goutte de suspension d’hématies de groupe B
3eme goutte :une goutte de suspension d’hématies de groupe O
3-mélanger la préparation par une tube hémolyse ou le coin de la lame.
4-on incline ensuite la lame en tous sens de façon à faire circuler Les sérums ou
les plasma a l’intérieur des gouttes ce qui favorise leur rencontre et la formation
des agglutinats
2-4) Lecture :
- si l’agglutination avec la suspension d’hématies de groupe B : le sang examiné
est de groupe A
- si l’agglutination avec la suspension d’hématies de groupe A : le sang examiné
est de groupe B
- si l’agglutination avec la suspension d’hématies de groupe A et B : le sang
examiné est de groupe O
-si pas d’agglutination : le sang examiner est de groupe AB
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* remarque :
Les deux techniques doivent donné les même résultats .
3) Système RH :
3-1) Principe :
la détermination du groupe RH a consiste a rechercher ses les globules rouge du
système portent ou non
l’antigène D
→Si oui : rhésus positif
Si non : rhésus négatif
3-2) Technique de groupage RH sur lame :
1-mèttre une goutte de sérum anti D
2- mèttre une goutte de réactif contrôle RH sur la même lame ou sur 2eme lame.
3-ajouter 2 goutte d’une suspension de globule rouge a 40-50% dans leur sérum
au plasma, ou dans sérumou plasma a compatible a chacune des gouttes de
sérum anti D ou de réactif contrôle RH .
4-mélanger la préparation par un tube a hémolyse ou le coin de la lame .
5-on incline ensuite la lame en tous sen de façon a faire circuler .
3-3) La lecture :
Reaction Anti-D Controle Rh Resultat
1 + - D positif
2 - - D négatif
3 + + ininterpretable

Un contrôle RH est positif :


ininterprétable la réaction avec l’anti D cela montre qui le GR agglutinent
même en absence de l’anti D .
Cette situation est généralement provoquée par des Ig fixées sur les GR tests , ou
par des facteurs tel qu’une hyperprotéinémie la conduite a tenir est la suite .
1) Cas de facteurs sériques :
→ les GR son lavés 3 à 4 fois on eau physiologie .
→ réfaire le test en tube ,ou sur plaque a partir du culot globulaire lavé ,en
présence des témoins contrôle.
* si la réaction est négatif avec le contrôle RH ,ou peut interpréter la réaction
avec l’anti D .
* si la réaction est positif avec le contrôle RH ,cela signifie vraisemblablement
que les GR testés son sensibilisés par des Ig ,la preuve peut être apportées par un
c’est de combes directe positif , c’est le cas suivent .
2) Cas des GR sensibilises par des Ig :
dans cette situation le groupage RhD doit être effectuer avec un autre type de
sérum anti D :
l’anti D IgM pour test en tube ,ici les GR sensibiliser ne donnent pas
d’agglutination avec le contrôle RH salin.
-des réaction faussement négatif peuvent être observées :
1- une suspension de GR trop faible peut en être responsable ,veiller a utiliser
une concentration de 40 a 50% de GR
En cas d’anémie ,centrifuger le tube de sang et éliminer le plasma ou le sérum
en éxcés pour une suspension a 40-50% de GR.
2- des GR exprimant faiblement l’Ag D peuvent réagir négativement au bout des
2 min limiter pour la lecteur
Dans se cas ,il faut recherche l’Ag D faible chez les donneurs de sang les
nouveau-nés et les femmes enceintes en âge de procréation .
4- des nouveau-nés et des mères immunisées a l’Ag D peuvent présenter des GR
fortement sensibilisés ,au point que les réactions avec le contrôle RH et sérum
anti D sont toutes les deux négatifs. On pouvait rendre un résultat erroné malgré
l’exécution correct du test de groupage, il faut impérativement tenir compte du
test coombs avant d’interpréter un groupage Rh de N-Né , sur tout s’il soufré de
maladie hémolytique .
3-4) Le test SALIN en tube avec l’anti D IgM SALIN :
1- Mèttre dans un tube une goutte de sérum test anti D IgM SALIN .
2- Mèttre dans 2eme tube une goutte de contrôle RH approprié.
3- Mélanger et incuber a 37°C pendant 15 min
4- Mélanger doucement pour lire l’agglutination, centrifuger 1 min à 1000
tours/min
5- Lecture et interprétation
3- 5) Détection de l’antigène faible (test Du) :
- certains GR portent un antigène D, tellement peu exprimé ; qu’ils ne sont pas
agglutinés par la plupart des Sérums tests anti D ,cet antigène D faible peut être
reconnu en utilisant le test de coombs indirect après incubation des GR avec
l’anti D .- les sérum tests anti D (IgG) utiliser en tube peuvent sévir dans ce test
en vérifiant bien que les recommandations du fabricants ne le contre indique pas
.

* Test Du :
1- incuber les tube à 37c° pendant 15 min et centrifuger a 1000 * g(30cec).
2- lavage 3 ou 4 fois en tube sec :
→ Ajouter l’eau physiologie puis agiter .
→ centrifuger 5 min a grande vitesse
→ rejeter le surnageant par pipette
3- ajouter 1 ou 2 gouttes d’anti D IgG ou d’antiglobiline polyvalente et
centrifuger à 1000 xg pendant 30 seconde .
5- lire l’agglutination.
6- si le test est négatif ,ajouter une goutte de suspension de GR sensibilisés par
des IgG ,mélanger et centrifuger ,l’apparition d’une agglutination indiquer que
l’antiglobiline est disponible et que la réaction négatifs n’est pas une réaction
négatif.

* Test par les autres Ag RH (C.E.c) .


Les sérum tests concernant ces spécificité existent selon les mêmes modalités
que pour l’Ag D, Ils sont préparés en milieu fortement protéiné ( IgG), ou a
terreur faible en protéine (IgM ,IgG chimiquement modifiée ,monoclonale ).il
doivent être utilisé associés aux témoins adéquates pur valider les résultats.
Ces test nécessitent généralement une inhibition a 37c° est une centrifugation
avant lecture
- remarques générales : pour les résultats valables, il faut suivre serpuletement
les procédures préconisées par le fabricant des réactifs
* Autres systèmes immunogène :
- il faudra se préoccuper :
- au sexe féminin (la femme s’immunisé 2 fois plus que l’homme)
- aux polytransfusés .
- de l’ordre d’immunogénicité
1) Kell : le plus immunogène est l’antigène Kell : AgK
2) Duffy : le plus immunogène est l’antigène Fya
3) Kidd : le plus immunogène Jka (coombs indirecte-enzyme)
4) MNSs : l’antigène S est plus immunogène rarement l’antigène s

4) coombs direct :
4-1) principe :
l’anticorps étant déja sur les globules, il suffit de mettre ces globules en presence
du serum antiglobulinique pour observer l’agglutination.
Le test de coombs direct permet de reconnaitre si les hematies ont fixé des
anticorps incomplets.
4-2)Technique :
1-laver les hematies de malade 3 fois par l’eau physiologique
2-préparer une suspension à 2-5 %
3-mettre dans un tube a hemolyse :
→une goutte de suspension d’hematie (2-5 %)
→une goutte de antiglobine humain
4-centrifuger pendand 3min à 1700 tours/ min
4-3) lecture :
Réaction (+) : présence d’agglutination.
Réaction (-) :absence d’agglutination
5) Coombs indirect :
5-1) Principe :
Les anticorps contenus dans le serum sont fixés dans un premier temps sur
d’hématies-test.
Après fixation des anticorps, les hématies dans un deuxième temps sont
agglutinées par le serum antiglobilinique.
Le test de coombs indirect permet de déceler les anticorps libres dans le serum
en les fixation dans un premier temps de la réaction sur les hématies tests
5-2) Technique :
1-laver les hématies de groupe O positif 3fois avec l’eau physiologie
2-préparer une suspension des hématies lavés (2-5 %)
3-mettre dans un tube à hémolyse :
→ une goutte de suspension (2-5 %)
→ ajouter une goutte du sérum de malade
4- incuber a bain marie à 37°c pendant 45 min
5-laver le mélange ( hématie-sérum ) 3fois avec l’eau physiologie
6-jeter le surnageant et laisser une goutte d’eau physiologie
7-ajouter une goutte d’antiglobine humaine
8-centrifuger à 1700 pendant 3 min
5-3) lecture :
Réaction (+) : presence d’agglutination
Réaction (-) : absence d’agglutination

6) Dosage de bilirubine :
6-1) Principe :
L’acide sulfanique réagit avec le nitrite de sodium, l’acide sulfanique diazoté en
présence de diméthyl sulfaxide (DMSO), la bilirubine totale se couple avec
l’acide sulfanilique diazoté pour donner de l’azo-bilirubine.
En absence de (DMOS) seul la bilirubine directe elle réagit
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6-2) Prélèvement :
Sérum non hémolyse, prélèvement recueillis sur EDTA soit en tube héparine
6-3) Technique :
Méthode de dosage de bilirubine totale :

Echantillon Calibrateur
Blanc Dosage Blanc Dosage
Réactif 2 1,5 ml 1,5 ml 1,5 ml 1,,5 ml
Réactif 3 - 50 µl - 50µl
Echantillon 100 µl 100 µl - -
Calibrateur - - 100 µl 100 µl

Remarque :calibrateur n’est pas dans le kit


Longueur d’onde : 555 nm (530 à 580 nm)
Température : choix entre 37°c, 30°c, 25° c
Mélanger, puis lire la densité optique après 5 min en 15 à 25°c d’incubation
La stabilité de couleur restant : une heure
Méthode de dosage de bilirubine directe :

Echantillon Calibrateur
Blanc Dosage Blanc Dosage
Réactif 1 1,5 ml 1,5 ml 1,5 ml 1,5 ml
Réactif 3 - 50 µl - 50 µl
Ehantillon 100 µ 100 µl - -
Calibrateur - - 100 µ 100 µ

Remarque :calibrateur n’est pas dans le kit


Longueur d’onde :555 nm (530 à 580 nm)
Temperateur :choix entre 37°c, 30°c,25°c
Mélanger,puis lire la densité optique après 5min en 15 à 25°c d’incubation
6-4) Calcule :
1) à l’aide d’un facteur (F) :
F =216 mg/l = 21,6 mg/dl =367 µmol/l ( pour bilirubine totale)
F =168 mg/l =16,8 mg/dl =250 µmol/l (pour bilirubine direct)
Bilirubine = [DO dosage (echantillon) –DO blanc ( echantillon)]×F
2) à l’aide d’un calibrateur:
Bilirubine = [ DO dosage (echantillon) – DO blanc (echantillon)] × N
[ DO dosage (calibrateur) – DO blanc (calibrateur)]
N: c’est la concentration de calibrateur
Bilirubine totale= bilirubine directe + bilirubine indirecte
→ Bilirubine indirecte = bilirubine totale – bilirubine directe
6-5) valeur normal :
Bilirubine totale < 11 mg/l.
Bilirubine directe < 2.5 mg/l.
Terrain d’application
Notre travail c’est déroulé au niveau de l’Hôpital Bachir Ben Nacer
Les outils de travail :
On a utilisée comme outil de travail les registre de laboratoire pour les examens
effectués pendant la période de stage 20/03/2011-14/04/2011,le nombre totale de
malade égal = 32 cas.

Âge(jours) [0–3[ [3–6[ [6–9[ [ 9 – 12 [ [ 12 –15[ total


Nombre de 09 11 07 01 04 32
cas
Tableau 01: la répartition de la maladie selon l’âge

La réparation de la maladie
Nombre selon l’âge
de malade

[0–3[
[3–6[
[6–9[
[ 9 – 12 [
[ 12 – 15 [

Fig 05: la réparation de la maladie selon l’âge

Commentaire :

Nous avons noté 09 cas d’ictère précoce [0 – 3j [ et 23 cas d’ictère tardif


[3 – 15j [
Tableau 02: la répartition de la maladie selon le sexe
Sexe ♂ ♀ total
Nombre des cas 13 19 32
Pourcentage (٪) 40,625 59,375 100

Nombre
La répartition de lademaladie
malade selon le sexe


Fig 06: la répartition de la maladie selon le sexe

Commentaire :

Nous avons noté que l’ictère est plus fréquent chez les nouveau né de sexe
féminin, avec un sexe ratio : 1,4
Tableau 03: le taux moyen de bilirubine totale

Taux de [ 0 – 60 [ [ 60 – [120 – [180- [240- total


Bilirubine 120 [ 180[ 240[ 300[
total(mg/l)
Nombre des 01 10 15 03 03 32
cas
Pourcentage 03,125 31,25 46,875 09,375 09,375 100
(٪)

Lee taux moyen de bilirubine totale


3,125

9,375
9,375
31,25 [ 0 – 60 [
[ 60 – 120 [
[120 – 180[
46,875 [180-240
240[
[240-300
300[

Fig 07: le taux moyen de bilirubine totale


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Commentaire :

Dans l’intervalle 120-180


120 180 mg/l on note que le nombre de malade est supérieur (
46,875٪),
), contrairement dans l’intervalle 0-60
0 60 mg/l le nombre de malade est
inférieur ( 03,125٪)
Tableau 04: le taux moyen de bilirubine directe
Bilirubine [0–3[ [3–6[ [6–9[ [ 9 – 12 [ [12 – 15[ total
directe(mg/l)
Nombre des 04 08 11 05 04 32
cas
Pourcentage 12.50 25,00 34,375 15,625 12,50 100
(٪)

Le taux moyen de
Nombre debilirubine
malade directe

[0–3[
[3–6[
[6–9[
[ 9 – 12 [
[ 12 –15 [

Fig 08: le taux moyen de bilirubine directe

Commentaire:
Dans l’intervalle 0-6 mg/l on note que le nombre de malade est supérieur
(34, 375٪), et dans l’intervalle 0-3 mg/l et 12-15 mg/l le même et inferieur
(12, 50٪)
Tableau 04: le taux moyen de bilirubine directe
Bilirubine [ 0-50[ [50- [100- [ 150 - [ 200 - [ 250 - total
indirecte(mg/l) 100[ 150[ 200 [ 250 [ 300 [
Nombre des 01 07 11 08 03 02 32
cas
Poucentage 3,125 21,875 34,375 25 9,37 6,25 100
(٪)

Nombre de malade
Le taux moyen de bilirubine indirecte

[ 0-50[
[50-100[
[100-150[
[ 150 - 200 [
[ 200 -250 [
[ 250 - 300 [

Fig 09: le taux moyen de bilirubine indirecte

Commentaires :
▪Nous avons noté que l’ictère modéré est présent sur effectif total de 32 :
26 nouveau né (soit 81,25٪)dont le taux moyen de bilirubine totale < 180mg/l
19 nouveau né(soit 59,375)٪ dont le taux moyen de bilirubine indirecte<150mg/l
▪L’ictère grave est présent chez :
6 nouveau né (soit18,75٪)dont le taux moyen de bilirubine totale>180mg/l
13 nouveau né(soit40,625٪) dont le taux moyen de bilirubine indirecte>150mg/l
Ictère Etiologies Nombre des cas ٪
Rh 3,125
Hémolytique ABO 3.125
constitutionnelle 0
Non hémolytique physiologie 90,625
Au lait de mère 3.125
Tableau 06: la Répartition de la maladie selon l’étiologie

Répartition de la maladie
Nombre selon٪l’étiologie
de malade

Rh

Hémolytique
ABO
Hémolytique
constitutionnelle
Non hémolytique
physiologie
Non hémolytique
Au lait de mère

Fig 10: répartition de la maladie selon l’étiologie

Commentaires :
▪ Nous avons noté que l’ictère hémolytique est moins fréquent par rapport à
l’ictère physiologique qui atteint 90,625٪
▪ Par contre la fréquence de l’ictère hémolytique par incompatibilité ABO et RH
est égale pour les deux (3,125٪)
Evolution Nucléaire Décédés Guérison total
Nombre des 00 03,125 96,875 100
cas ٪
Tableau 07: la Répartition de la maladiee selon l’évolution

Nombre
La répartition de malade
de la maladie ٪
selon l’évolution

Nucléaire
Décédés
Guérison

Fig 11 : la répartition de la maladie selon l’évolution

Commentaires :

▪Nous
Nous avons noté que l’évolution était favorable pour la plupart des malades
avec guérison de 96,875
875٪
▪Aucun cas d’ictère
ère nucléaire n’a été signalé.
▪Par contre 03,125٪ de malades décédés pour autres pathologies associées
Les années prises en comptes dans notre étude portent sur deux années 2009-
2010, les cas enregistrés sont les suivants :

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc
Nombre 08 04 21 16 21 28 20 15 08 10 10 07
de N-né
Tableau 08 :la fréquence d’ictère chez les N-nés selon les mois de l’année 2009

N-né

30

25

20

15 N-né

10

0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc

Fig 12:la fréquence d’ictère chez les N-nés selon les mois de l’année 2009

Commentaire :
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Nous avons noté que la fréquence de l’ictère chez les nouveau né au cours de
l’année 2009 est variable : plus fréquent en Juin, de façon égale en Mars et Mai,
moins fréquent en Fév
Tableau 09:la fréquence d’ictère chez les N-nés selon les mois de l’année 2010
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc
Nombre 15 24 21 24 18 35 24 50 20 27 08 26
de N-né

N-né

60

50

40

30 N-né

20

10

0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc

Fig 13 :la fréquence d’ictère chez le N-né selon les mois de l’année 2010

Commentaire :

Nous avons noté que le nombre des N-nés, mensuellement détectés, ayant un
ictère selon l’intervalle (08,50) correspondant par ordre croissant à (Nov.
,Août)
Conclusion
- L’ictère néonatal reste une maladie fréquente chez le nouveau-né .

- L’ictère néonatal résulte de l’accumulation de la bilirubine dans le sang.

de ce dernier est le produit de dégagement d’hème des globules rouges en

excées chez les nouveau-né. Le transport vers le foie est réalisé par

l’albumine où la transformation de bilirubine liposoluble en forme

hydrosoluble (grâce à une enzyme spécifique :gluoronyl-transférase) pour

être éliminée dans les selles sous forme de stercobiline et dans les urines

sous forme d’urobiline.

- L’ictère hémolytique :

Il s’agit le plus souvent d’allo-immunisation AB/O ou Rhésus,mais il existe

d’autres causes

- L’hyperbilirubinemie soit libre ou conjuguée, physiologique ou

pathologique selon l’étiologie,ce qui doit être limité par photothérapie,

parfois associé a une exsanguino-transfusion avant d’atteindre une valeur

dangereuse toxique pour le système nerveux centrale, c’est le cas d’ictère

nucléaire.

- La prévention de l’hyperbilirubinémie indirecte est possible et efficace

dans IFM Rhésus (D).


Abréviation :
AGI : Acide gras insaturer

BRT : bilirubine totale

BRD : bilirubine directe

BRI : bilirubine indirecte

DO : densité optique

EDTA : éthyle dianine tetra-Acéthyl

GR : globule rouge

GT : glycuronyl-transférase

G6PD : glucose 6 phosphate déshydrogénase

IgG : Immunoglobuline G

IgM : immunoglobuline M

IgA : immunoglobuline A

IFM : incompatibilité fœto-maternelle

PTC : photothérapie conventionnelle

PTI : photothérapie intensive

PM : poids moléculaire

Rh : rhésus

SRE : système réticulo-endothélial

SNC : système de dédresse centrale


Bibliographie :
* Ouvrage :

1) A. MOKRANI (février 2002) : cours de l’ictère du nouveau-né. CHU


HUSSEIN.dey. Alger.
2) BENSNOUCI A.L et MAZOUNI M (2005) : élements de pédiatrie vol I
office des publications universitaire Alger p : 400
3) BOUABDALLAH N et GHARBI M.(2006) : la prise en charge des
nouveaux-nés ictèrique (à BL) au niveau de service de néonatologie de
biskra. Ecole de formation paramédicale.biskra p : 55
4) BOUILLIE J., FRANCOUAL CH. et HURAUX-RANDU CH. (1999) :
pédiatrie en maternité. 2ème édition. Flammarion. Paris. P : 622
5) BOREL J.P.,MAQUART F.X., LEPEUCH CH, MONBAISSE J.C.,
RANDOUX A., GILIERY PH et BELLON G (1997) : biochimie
dynamique, boect université. Masson. P : 935
6) DRUOT J .et MASSOL J. (2003) : pathologie médicale et pratique
infirmière. Vol II p : 326 . vol III p : 522 . lamarre , France, paris.
7) DENIS DORE PH.D.(1994) : biochimie clinique. Griffon d’Angile et
Maloane .P : 877
8) HAMLADJI R.M (1984) : précis de sémiologie. Office des publications
universitaires. Alger p :365.
9) GAUDELUS.J, AUJARD Y. et BOURRILLON A. (1994) : pédiatrie.
BERTI. Alger .p : 640
10) STEINSCHNEIDER R.K., PERIVIOR A. et MAILLARD D (1978) :
cahiers de l’infirmière. 2ème édition. P :257
*Site d’internet :

1) htt:// www.snfge.asso.fr/os-inberne-charcheurs/ob-internes-
etudiants/objectifs/publication 4/111.htm
2) htt:// www.cps.ca/francais/surveillance/pcsp/ressource/ictère nucléaire.htm
3) htt:// www.daneprairie.com
www.Paramedz.com

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