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Introduction
Ce n’est qu’à partir du 16e siècle pendant la Renaissance que la notion de préservation de
patrimoine est apparue. Dans le contexte de la Renaissance, il s’agit de sauver de la
destruction des monuments antiques, il faut les protéger car il servent de bases aux
renouveaux artistiques. Mais protéger à l’époque, ne signifie pas toujours respecter
l’intégrité des bâtiments par exemple à Rome : la colonne Trajane qui rappelle la conquête
de Dacie. Lors de rénovation, on n’a pas hésité à installer à la place de la statue de
l’empereur Trajan une statue de St Pierre (on protège mais on n’hésite pas à dénaturer).
Encore aujourd’hui, parfois on réhabilite de nouveaux bâtiments en les dénaturant de leur
fonction. Ex : la sucrière à Lyon, ancienne usine et entrepôt de sucre a été construit dans les
années 1930. On a protégé l’architecture industrielle de 1930 mais aujourd’hui c’est un lieu
d’exposition d’art contemporain. Protéger le patrimoine ne signifie pas le figer par l’éternité.
La France a été un pays pionnier pour la protection de son patrimoine car dès 1790,
l’Assemblée Constituante a donné l’onde aux départements et aux communes de dresser
une liste de monuments à préserver aux titres de monuments exceptionnel. En même
temps, la Révolution et la Terreur ont eu des conséquences catastrophiques sur le
patrimoine français. Exemple : toutes les statues des rois sur Notre-Dame de Paris ont été
jeté à terre, le saccage de la métropole royale de St-Denis (ils ont ouvert les cercueils et
sortis tous les corps des rois et les ont jetés et détruits). Lorsque certains saccageait, d’autres
ont pris conscience et ont essayé de préserver quelques œuvres comme Alexandre Le Noir/
Mais les destructions ont été catastrophique à tel point que l’Abbé Grégoire a inventé le
nom de vandalisme. En 1837, lors de la Monarchie de Juillet, est créé la commission des
monuments historiques dont le rôle est d’inventorier, classer, attribuer les crédits et former
des architectes comme Eugène Viollet-le-Duc qui pendant 30 ans de 1844 à 1874 a. fait un
travail colossal. Il à restaurer de très nombreux monuments français comme la cité de
Carcassonne, Notre Dame de Paris (il lui donne sa fameuse flèche, c’est lui qui reconstituât
tous les rois), et le Château de Pierrefonds. Viollet-le-Duc a eu le soutien moral et financier
de l’empereur Napoléon 3. Le génie de Viollet-le-Duc c’est d’avoir battit du rêve, reconstruit
dans un état imaginaire l’idéal. Carcassonne c’est l’idéal du 13 e siècle et Notre Dame c’est
l’idéal du gothique. Certes, il reconstruit à partir d’un rêve mais en s’appuyant sur la science
archéologique, ce n’est pas que du rêve. Pour les gargouilles, il s’appuie sur des gravures, sur
ce qu’’il a vu. Il a fait ça sous le Seconde Empire. La Loi 1913 sur les monuments historiques
est aujourd’hui encore la base de la protection et de la sauvegarde des monuments. La loi
1963 : loi André Malraux (ministre de la culture sous de Gaulle) qui permet le classement et
la protection de secteur urbain préservé. Exemple : le Vieux-Lyon : en 1962 quand la loi
passe, le Vieux-Lyon est un quartier sale, dégradé. Le maire de Lyon, Louis Pradel était un
maire qui ne jurait que par les voitures, c’est lui qui a fait passer l’autoroute dans Lyon. Il
avait envisagé de raser le Vieux-Lyon et la loi entre autres a tout fait pour sauver le Vieux-
Lyon, il n’a donc pas pu le raser. André Malraux a ensuite réhabilité Lyon. La ville de Sarlat a
failli être rasé par son maire mais la loi a sauvé cette ville. C’est la première ville à avoir été
sauvé par la loi Malraux. Le centre historique de la Rochelle a aussi été sauvé par la loi
Malraux. En 1993, des lois protège les paysages remarquables en France. A l’échelle
mondiale, l’UNESCO protège près de 1200 sites dans 167 pays selon des critères précis qui
récompense le caractère exceptionnel de biens naturels immatériels. L’UNESCO classe le
Kremlin et le Taj Mahal par exemple mais il peut aussi retirés des labels : en 2021 Liverpool a
été retirés car le port avait été dénaturé.
Le patrimoine est un enjeu économique majeur. Tout le monde se bat pour attirer un
maximum de touriste car le tourisme est une action économique majeur. Il crée beaucoup
d’emploi, fait entrer des devises étrangères, les recettes touristiques sont indispensables à
l’Egypte directement et indirectement. En France, on a un tourisme très important : le
Château de Versailles qui fait vivre directement ou indirectement 20 000 personnes. Le
patrimoine pour être rentable, peut-être privatiser pour de grand évènements, pour des
mariages somptueux par exemple, pour des films d’époques, par des publicités de grande
marque. Cela rapporte tellement d’argent que des pays s’ouvre au tourisme comme l’Arabie
Saoudite en faisant connaître son patrimoine préislamique, l’Arabie Saoudite veut plus que
l’argent gagné par le pèlerinage. Le fait de vouloir mettre en valeur son patrimoine
préislamique montre que le gouvernement veut moderniser son pays. Même des pays
fermés mettent en valeur leur tourisme. Le tourisme, c’est aussi une importante activité
économique (le principal revenu de Venise et de Angkor) mais ça ne bénéficie pas à tout le
monde. Certains n’en ont que les nuisances. Exemple : A Lyon, lors de la fête des Lumières,
les habitants n’ont que des inconvénients. Le patrimoine est aussi un enjeu d’identité. Les
hommes ont un passé qu’ils veulent transmettre aux générations futures pour qu’elles
puissent l’étudier. Le patrimoine est un marquent d’identité dans la pierre (exemple : Notre-
Dame de Paris) mais aussi dans les fêtes locales pour réaffirmer l’identité collective comme
l’Oktoberfest de Munich crée en 1810. Elle attire chaque année 7 millions de visiteurs, c’est
le moment de ressortir les tenus traditionnels, les musiques typiques. Cela permet aux
bavarois de se rassembler. Le 1e mai à Athènes, c’est la fête de Protomogia, qui célèbre le
Printemps depuis l’Antiquité. C’est une fête identitaire. Les pays sans véritable identité
national s’accorde quand ils ont les moyens, essayent de mettre en valeur leur patrimoine.
Exemple : aux Émirats Arabe-Unis, le Louvre Abu Dhabi fut créé par Jean Novel. Comme il n’y
a pas grand-chose, ils louent des œuvres du Louvre à Paris. Ils créent un patrimoine trompe
l’œil car ils n’ont pas de passe, pas d’histoire. De même pour le musée National du Qatar.
Quand on n’a pas d’histoire, on s’invente un passé et on loue des collections à d’autres pays.
Exemple : L’Arabie Saoudite : comme ils n’ont pas de passé, ils doivent revenir au
préislamique avec des sites nabatéens. Pour Daesh, tout ça est préislamique et doit être
reconstruit. Les saoudiens vont aussi ouvrir le musée Al Vla en 2024. Ils vont exposer des
représentations humaines préislamiques qui vont à l’encontre de l’islamiste. Ces pays en
quette d’identité national, ont les moyens financiers de se créer un patrimoine et ils font
d’une pierre de coup. En effet, ils créent un patrimoine donc une identité, ils aménagent
leurs territoires donc attirent des touristes et donc des recettes. Aujourd’hui, chaque ville
met en valeur un lien de reconnaissance. On associe toujours Moscou au Kremlin et à la
place rouge, Paris à sa tour Eiffel, Athènes à son Parthénon ou encore San Francisco à son
Golden Gate bridge.
L’une des façons classiques de goûter au patrimoine est d’aller au musée. La fréquentation
des musées et des monuments ne cesse d’augmenter. On dit que le Louvre est le musée le
plus visité du monde avec 10 millions d’entrée par an. Il est suivi du musée national de Chine
à Péquin et du British Museum à Londres. Le succès des expositions temporaires ne se
démente pas. En 2019, l’exposition Toutankhamon à Paris a suscité 1,4 millions de visiteurs.
L’exposition temporaire de Napoléon à Paris a connu aussi un grand succès. Une autre façon
de goûter le patrimoine : à travers des évènements comme le spectacle des grandes eaux à
Versailles pour rappeler la magnificence de la cour du roi Soleil. Les outils numériques
permettent aussi de goûter au patrimoine. Exemple : à la cité des papes à Avignon, il y a des
tablettes pour faire revire les grandes heures du 14e siècle, on voit tout en image de
synthèse. Le patrimoine arrive aussi à domicile, les archives ont été numérisé et il existe de
plus en plus des visites virtuelles immersives. Pour le patrimoine, le méta verse est encore
une autre étape : cela va avoir d’énormes conséquences. Une autre façon de goûter le
patrimoine : avec les émissions de télévisions. Exemple : secret d’histoire présenté par
Stéphane Berne. Il y a aussi Des racines et des ailes à la fois qui présente à la fois le
patrimoine matériel et immatériel.
A l’échelle d’un pays, le patrimoine peut être utilisé pour affirmer une idée politique et
construire un projet géopolitique. En Italie, dans les années 1920-1930, Mussolini veut
reconstruire la grandeur de l’Empire romain. Il utilise le patrimoine romain et n’hésite pas à
détruire ce qui masque le patrimoine antique. Dans le portrait aérien de Mussolini, il y a le
visage de Duce sur les ruines de la Romane antique qui est mise en valeur. Mussolini veut
effacer du bâtit ce qu’il considère comme les siècles de la décadence (du Moyen-Âge jusqu’à
la fin du 19e siècle) lorsque l’Italie était constituée de plein de cités rivales entre elles. C’était
le jouet de la France, du St-Empire romain germanique, de l’Espagne et de l’Autriche. L’art
gothique a été utilisé dans le régime nazi. Les nazis écrivaient dans une écriture gothique car
ils voulaient faire du IIIe Reich l’héritier de l’empire germanique du Moyen-Âge. L’art
gothique est aussi revendiqué par la France, comme l’art national avec les cathédrales et
avec l’artiste Viollet-le-Duc. Les anglais revendiquent aussi l’art gothique comme l’art
national avec le palais de Westminster.
De plus en plus, le patrimoine est une source de conflits entre les pays. Plusieurs questions
se posent concernant l’accès au patrimoine : qui peut s’y rendre ? Exemple : les lieux saints
en Arabie Saoudite n’accepte toujours pas les chiites iraniens. Concernant la propriété
juridique, à qui appartient ce bien ? Est-ce que ce site peut-être occuper ? Qui peut
l’occuper ? Quels pays ? Certains biens sont considérés aujourd’hui comme volé par d’autres
pays. L’exemple le plus connu sont les frises du Parthénon, réalisé au 5e siècle avant JC,
durant la Grèce classique, au siècle d’or. Tout autour du Parthénon, il y avait une frise qui
représentait les Panathénées (fête donnée en l’honneur d’Athéna). Les anglais ont arraché
entre 1801 et 1803 les panneaux en marbre pour les emmener en Angleterre et les ont
exposés au British Museum. Cette frise correspond à l’âge d’or de la Grève classique. La
Grève veut récupérer les frises aux Anglais car c’est du vol. Mais l’Angleterre s’y oppose, ce
pillage est un « art créatif », d’après eux. Ils ne veulent pas les rendre car c’est l’une des
grandes attractions du British Museum. C’est en rapport de force entre l’Angleterre et la
Grèce sauf que la Grèce ne pèse rien. Les pays africains se sont mis à réclamer maintenant
leurs œuvres d’arts dans des musées européen et plus particulièrement en France. Le
président Jacques Chirac a inauguré un musée à Paris sur les arts premiers concernant
particulièrement l’Afrique. Depuis peu de temps, les africains réclament leurs œuvres au
musée Jacques Chirac. Il s’agit pour eux de renforcer ou de créer une cohésion nationale. Le
patrimoine est une façon de pouvoir s’intégrer dans le système Westphalien en renforçant
l’idée d’état national. Le Bénin est le premier à avoir demander ses œuvres et Emmanuel
Macron a accepté en 2021 de rendre 26 œuvres (tous les anciens présidents était contre),
des statues royales d’Abomey car le Bénin est l’héritier du royaume d’Abomey. Ils ont aussi
récupérer le trône du roi Béhanzin. Cela les aidera à avoir une histoire nationale. Cela a posé
quelques difficultés car les français disent que sans eux, ces œuvres auraient été détruite
(accord de conservation sur zone). Ce sont les français qui ont payé un musée qui permet
d’exposer ses œuvres. Certains disent que des œuvres ont plus de chance d’être contemplé
en France qu’au Bénin ou plus personne ne les verra. La république démocratique du Congo
réclame ses œuvres à la Belgique. A Jérusalem, le patrimoine est un objet d’intense tension,
il est utilisé pour des questions géopolitiques. Chacune des 2 communautés (juive et
musulmane) prétend que son patrimoine est plus ancien que l’autre, admet son antériorité à
Jérusalem, et se légitimise à y résider sans l’autre. Exemple : le temple de Salomon, auquel il
reste que le mur des lamentations. Reconstruire le temple veut dire détruire la Mosquée car
elle est située à l’intérieur du temple. Des habitants ne veulent pas que leur ville devienne
un musée comme à Venise ou les habitants combattent la patrimonialisation. Il n’y a presque
plus de vénitiens qui habitent à Venise. Il n’en peuvent plus des touristes.
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Beaucoup de villes ou de sites se battent pour attirer des touristes. Mais certains sites
subissent du surtourisme. Exemple : Venise qui abrite 30 millions de visiteurs par an.
Cependant seul 5,25 millions de touristes dorment à Venise à cause de tous les croisiéristes
qui n’y reste pas. C’est ce qu’on appelle l’over tourisme. Venise est une ville particulière.
C’est une ville sur l’eau, très fragile car elle est bâtie sur des millions de pieux qui ont 1000
ans. A cause des bateaux qui provoquent des remous, les fondations sont attaquées. Il y a
plusieurs nuisances pour les habitants. Exemple : le bruit continuel des roulettes. Il y a de
plus en plus de vénitiens qui ont été remplacé par les touristes. Tous les logements sont
loués. Les prix pour y habiter sont excessifs et inabordable. Venise a été vidé par le touriste :
en mois de 45 ans, sa population s’est divisée par 2, on compte aujourd’hui 260 000
habitants. Il n’y a pas de renouvèlement des générations. Cela suscite de la tourismophobie
car les touristes ne sont pas respectueux. Il est interdit de plonger dans le canal, de se
promener en maillot de bain, de cadenasser les ponts, d’acheter de la contrefaçon, et de
faire du camping. Certains ne respecte pas ces règles. Cela crée une haine contre les
touristes. Les habitants manifestent contre les bateaux de croisière à cause de la pollution et
car ils contiennent des touristes inintéressants, n’apportant pas de recettes. Mais le
tourisme rapporte beaucoup d’argent, les gondoliers sont payés 10 000 par an en liquide.
Depuis 2012, il est interdit au paquebot de plus de 55 milles tonnes de passer dans la lagune
mais ce n’est que théorique car de nombreuses dérogations ont été accepté.
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La révolution française qui en même temps est responsable d’un saccage inédit du
patrimoine français, a aussi fait émerger une conscience patrimoniale. Des personnalités
comme l’Abbé Grégoire s’insurge contre le vandalisme qui menace un héritage historique
que des révolutionnaires extrémistes veulent effacer. En 1790, les révolutionnaires créer des
archives nationales qui sont enfermés dans l’armoire de fer. En 1794 a été créer le CNAM
(conservatoire national des arts et métier). La Monarchie de Juillet créer l’inspection
générale des monuments historiques qui est confié à Prosper Mérimée : il liste tous les
monuments qui méritent d’être sauvegarder et certains d’être sauvé : c’est un travail
colossal. C’est lui qui confie la restauration du Mont St Michel, de la cité de Carcassonne et
de Notre Dame de Paris à Eugène Viollet-Le-Duc. L’école nationale des Chartes est créée en
1821, l’institut national du patrimoine en 1991. En 1946, le corps des architectes des
bâtiments de France est créé avec les architectes les plus prestigieux. En 1962, la loi Malraux
est promulguée ce a permis de restaurer le bâtit ancien des centres historiques. Exemple :
Sarlat, Vieux-Lyon, le Marais, le centre historique de la Rochelle…). Malgré la loi Malraux, il y
eu des échecs. Exemple : destruction des Halles de Paris. En 2001 est voté la loi sur
l’archéologie préventive concernant les fouilles préventive avant la construction d’un
bâtiment. Cela pose des problèmes de retard pour les promoteurs. Les acteurs locaux ont
aussi leur mot à dire. Les lois de décentralisation sont promulguées en 1982. Depuis 2004, la
Région a désormais la compétence sur le patrimoine urbain et rural. Des associations de
bénévoles contribue à la préservation du patrimoine, certaines sont devenues très connu.
Exemple : Le club alpin français crée en 1982 qui contribue à la conservation de la montagne
française). Le mécénat contribue de plus en plus à la protection du patrimoine français. La
fondation du patrimoine crée en 1996 vit des dons qu’elle reçoit chaque année. Elle reçoit
25 millions de dons par an (2/3 des donateurs sont des particuliers, 1/3 des entreprises ).
Elle soutient 3000 projets. Ces projets sont souvent situés dans des petites communes
rurales qui n’ont pas le budget pour protéger leur patrimoine. La fondation intervient dans
80% dans des communes de moins de 2000 habitants. Le mécénat par les entreprises de
luxe est aussi un acteur de la préservation du patrimoine. Exemple : Dior qui avait contribué
à la rénovation du hameau de la reine. Les touristes ont un rôle à jouer par la billetterie et
par les produits dérivés. Cet argent sert ensuite à la préservation. En France, on compte 40
000 monuments protégés, 45 sites inscrit au patrimoine mondial, 8000 musées dont le
Louvre. La France est le premier pôle touristique mondial, en 2018, elle accueillait 91
millions de touristes étrangers.
1) Sensibiliser le public
Par l’intermédiaire des labels, on peut sensibiliser le public français. Les labels attribués par
le ministère de la culture permettent la visibilité des sites culturel et naturel. En 1985, le
label « ville et pays d’art et d’histoire » regroupe 190 lieux d’arts et d’histoires. Sur les
autoroutes, il y a des panneaux montrant ses labels, cela incite les touristes à faire un
détour. Les labels permettent des subventions. Les circuits permettent d’attirer des
touristes. Exemple : le circuit des châteaux de la Loire, les plages de Normandie, les routes
des vins, les volcans d’Auvergne, la route Napoléon, le canal du Midi. Ces circuits allient le
patrimoine naturel et culturel. On valorise de plus en plus une approche populaire du
patrimoine, avec les territoires ruraux et avec les écomusées qui mettent en valeur les
savoir-faire locaux. Exemple : l’éco musée d’Alsace. Les journées européennes du
patrimoine à l’initiative de Jack Lang en 1984 sont des journées porte ouverte des
monuments historiques. Durant cette journée, le public a accès gratuitement à des lieux
habituellement interdits au public. En 2018, le ministre de la culture a crééé la fondation du
patrimoine et le loto du patrimoine sous l’égide de Stéphane Berne. Des émissions de
télévision permettent aussi de sensibiliser les français. Exemple : des racines et des ailes crée
en 1997, secret d’histoire par Stéphane Berne. Ces émissions sont de moins en moins axés
sur le patrimoine noble mais de plus en plus sur le patrimoine naturel, sur la gastronomie
locale, sur la façon dont les habitants vivent et sur la façon dont les habitants mettent en
valeur ce patrimoine.
Les repas gastronomiques relève du patrimoine culturel immatériel. La notion a été créé en
2008. En 1010, le repas gastronomique des français rentre au patrimoine immatériel de
l’UNESCO. Ce qui est sacré, c’est le repas, le rôle social actif, les couverts, les mets… Les fast-
food concurrence cette gastronomie. La France est le 2e pays ou les habitants mangent le
plus de fast-food. La France a instauré une fête de la gastronomie au tout début de
l’automne (le 23 septembre). L’ONU n’a pas choisi de sacrer une recette mais une pratique
des repas (le plaisir de les cuisiner, de les manger, de les servir, la convivialité au moment du
repas). Certaines écoles enseignent cet art. Dans le monde entier, ce savoir-faire est reconnu
et attire des touristes. Lyon est la capitale de la gastronomie française. Ce savoir-faire
gastronomique date du 19e siècle. La première figure de la gastronomie française est Marie-
Antoine Carême, le roi des chefs et le chef des rois. Il s’est fait repérer par Talleyrand et a
cuisiné pour des diplomates, des ambassadeurs, des rois et des empereurs. On lui doit la
création de la toque, du velouté et de la béchamel. Il a fait adopter le service à la russe. Il a
aussi écrit des recettes et a publié des livres gastronomiques qui ont connu un succès
phénoménal. L’autre grande figure est Auguste Escoffier, le roi des cuisiniers et le cuisinier
des rois. Il a inventé la poire belle-Hélène et bien d’autres choses. Il s’est associé avec César
Ritz pour associer les palaces à la grande gastronomie. Cette collaboration a été fulgurante
pour les deux. Il révolutionne les repas, en crée un lieu social ou les femmes peuvent
montrer leur toilette. Tous devient une scène de théâtre : c’est un véritable spectacle. Il a
aussi publié beaucoup de livres. C’est une star internationale, connu dans le monde entier.
Aujourd’hui, les grands chefs font rayonné la gastronomie française. Exemple : Paul Bocuse
ou Anne-Sophie Pic, une cheffe étoilée. La gastronomie française est utilisée comme soft-
power par la France. Depuis longtemps, la cuisine est un outil diplomatique, Talleyrand a dit :
« donner moi de bons cuisiniers, je vous ferais de bons traités ». Les diners d’états sont
orchestrés très strictement. Le président invité est à la droite du président qui reçoit. Les
filles et les garçons sont intercalés. On se renseigne sur ce qu’aime les hôtes. Exemple :
Angela Merkel adorait le fromage français, la reine d’Angleterre adorait le foie gras.
Emmanuel Macron a dépensé 50 000€ pour des couverts de la manufacture de Sèvres.