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Pneumologie DCEM 4

QCM
Dr Claire GAZANIOL
Chef de clinique Paris Descartes
2016-2017
Question 1
Parmi les examens suivants, lesquelles permettent
de faire le diagnostic d’embolie pulmonaire chez un
patient hypertendu ?

A. scintigraphie de ventilation-perfusion
B. échographie cardiaque
C. échographie des membres inférieurs
D. angioscanner thoracique
E. d-Dimères
Réponse 1
Parmi les examens suivants, lesquelles permettent
de faire le diagnostic d’embolie pulmonaire chez un
patient hypertendu ?

A. scintigraphie de ventilation-perfusion
B. échographie cardiaque
C. échographie des membres inférieurs
D. angioscanner thoracique
E. d-Dimères
Commentaire Q1
Question 2
Parmi les éléments suivants, lesquels permettent
d’évaluer la gravité d’une embolie pulmonaire ?

A. fréquence respiratoire
B. pression artérielle
C. âge du patient
D. un antécédent d’EP
E. la dilatation des cavités droites sur
l’angioscanner
Réponse 2
Parmi les éléments cliniques suivants, lesquels
permettent d’évaluer la gravité d’une embolie
pulmonaire ?

A. fréquence respiratoire
B. pression artérielle
C. âge du patient
D. un antécédent d’EP
E. la dilatation des cavités droites sur
l’angioscanner
Question 3
Quels sont parmi les critères suivants ceux qui
permettent d’évaluer le contrôle d’une maladie
asthmatique ?

A. fréquence des symptômes diurnes


B. fréquence des symptômes nocturnes
C. valeur du DEP
D. valeur du VEMS
E. limitation d’une activité physique
Réponse 3
Quels sont parmi les critères suivants ceux qui
permettent d’évaluer le contrôle d’une maladie
asthmatique ?

A. fréquence des symptômes diurnes


B. fréquence des symptômes nocturnes
C. valeur du DEP
D. valeur du VEMS
E. limitation d’une activité physique
Question 4
Quels sont parmi les critères suivants, ceux qui
sont pronostiques de la BPCO post tabagique ?

A. index de masse corporelle


B. VEMS
C. périmètre de marche
D. gaz du sang en AA
E. présence d’une HTAP
Réponse 4
Quels sont parmi les critères suivants, ceux qui
sont pronostiques de la BPCO post tabagique ?

A. index de masse corporelle


B. VEMS
C. périmètre de marche
D. GDS en AA
E. présence d’une HTAP
Commentaire Q4 GOLD
Question 5
Parmi les examens suivants, lesquels font partie
du bilan diagnostique initial d’une BPCO ?

A. spirométrie avec test de réversibilité


B. pléthysmographie
C. test de marche des 6 minutes
D. TDM thoracique
E. NFS
Réponse 5
Parmi les examens suivants, lesquels font partie
du bilan diagnostique initial d’une BPCO ?

A. spirométrie avec test de réversibilité


B. pléthysmographie
C. test de marche des 6 minutes
D. TDM thoracique
E. NFS
Commentaire Q5
Commentaire Q5
Question 6
Parmi les éléments cliniques suivants, lesquels
évoquent une origine pneumococcique devant une
PAC sans gravité ?

A. début brutal
B. frissons importants
C. opacités interstitielles
D. myalgies
E. douleurs abdominales
Réponse 6
Parmi les éléments cliniques suivants, lesquels
évoquent une origine pneumococcique devant une
PAC sans gravité ?

A. début brutal
B. frissons importants
C. opacités interstitielles
D. myalgies
E. douleurs abdominales
Question 7
Quels sont les outils d’évaluation de la gravité
des pneumonies aigues communautaires ?

A. fièvre
B. pression artérielle
C. état de conscience
D. fréquence respiratoire
E. score de Fine
Réponse 7
Quels sont les outils d’évaluation de la gravité des
pneumonies aigues communautaires ?

A. présence d’une fièvre


B. pression artérielle
C. état de conscience
D. fréquence respiratoire
E. score de Fine (permet d’identifier les patients pouvant être pris en
charge en ville)
Recherche de signes de gravité : Par ex
- atteinte des fonctions supérieures (altération de la conscience),
- atteinte des fonctions vitales : PA systolique < 90 mmHg, score
fréquence cardiaque > 120 /min,
fréquence respiratoire > 30 / min CRB-65
- température < 35°C ou ≥ 40°C
- néoplasie associée (cancer actif ou diagnostiqué dans l’année, autre que baso-
cellulaire),
- pneumonie d'inhalation ou sur obstacle trachéo-bronchique connu ou suspecté. Oui

ou de situations particulières :
Hospitalisation recommandée
- complication de la pneumonie (notamment suspicion d’épanchement pleural ou
d’abcédation)
- conditions socio-économiques défavorables
- inobservance thérapeutique prévisible
- isolement social, notamment chez les personnes âgées

Non

Recherche de facteurs de risque de mortalité :


- âge > 65 ans

- insuffisance cardiaque congestive,


- maladie cérébro-vasculaire (antécédents d’accident vasculaire cérébral ou ischémique transitoire),
- maladie rénale (insuffisance rénale chronique ou élévation de la créatininémie),
- maladie hépatique (cirrhose hépatique ou autre hépatopathie chronique),
- BPCO,
- immunodépression (corticothérapie par voie générale ou traitement immunosuppresseur dans les 6 mois, splénectomie,
chimiothérapie dans les 6 mois, SIDA, cachexie ...),
- drépanocytose homozygote,
- antécédent de pneumonie bactérienne,
- hospitalisation dans l’année,
- vie en institution.

- âge ≥ 65 ans sans ou avec un seul facteur de risque - âge ≥ 65 ans et deux facteurs de risque
ou ou
- âge > 65 ans sans facteur de risque - âge > 65 ans et au moins un facteur de risque

Prise en charge généralement ambulatoire Hospitalisation recommandée


Question 8
Quels sont parmi les suivants, les points éducatifs
fondamentaux dans la prise en charge de l’asthme
au long cours ?

A. observance thérapeutique
B. prise des traitements inhalés
C. plan d’action écrit
D. objectifs thérapeutiques définis avec le patient
E. connaissance des critères de gravité d’une crise
Réponse 8
Quels sont parmi les suivants, les points éducatifs
fondamentaux dans la prise en charge de l’asthme
au long cours ?

A. observance thérapeutique
B. prise des traitements inhalés
C. plan d’action écrit
D. objectifs thérapeutiques définis avec le patient
E. connaissance des critères de gravité d’une crise
Question 9
L'efficacité de la réhabilitation respiratoire a été
démontrée sur :

A. la qualité de vie
B. la fréquence des exacerbations
C. l'espérance de vie
D. les performances sexuelles
E. La dyspnée et la capacité d'exercice
Réponse 9
L'efficacité de la réhabilitation respiratoire a été
démontré sur :

A. sur la qualité de vie


B. la fréquence des exacerbations
C. l'espérance de vie
D. les performances sexuelles
E. la dyspnée et la capacité d'exercice
Commentaire Q9
Question 10
Parmi les symptômes suivants, lesquels doivent
faire soupçonner une apnée du sommeil ?

A. ronflements quotidiens
B. cauchemars
C. céphalées matinales
D. somnolence diurne excessive
E. pauses respiratoires constatées par l'entourage
Réponse 10
Parmi les symptômes suivants, lesquels doivent
faire soupçonner une apnée du sommeil ?

A. ronflements quotidiens
B. cauchemars
C. céphalées matinales
D. somnolence diurne excessive
E. pauses respiratoires constatées par l'entourage
Question 11
Parmi les suivants, quel examen est recommandé
pour confirmer une suspicion de SAOS simple ?

A. oxymétrie nocturne
B. spirométrie nocturne
C. polygraphie ventilatoire
D. polysomnographie
E. EEG
Réponse 11
Parmi les suivants, quel examen est recommandé
pour confirmer une suspicion de SAOS simple ?

A. oxymétrie nocturne
B. spirométrie nocturne
C. polygraphie ventilatoire
D. polysomnographie
E. EEG
Question 12
Parmi les suivantes, lesquelles sont des
complications du SAHOS ?

A. arrêt cardiaque hypoxique


B. syndrome dépressif
C. pneumonie d’inhalation
D. HTA
E. syndromes coronaires aigus
Réponse 12
Parmi les suivantes, lesquelles sont des
complications du SAHOS ?

A. arrêt cardiaque hypoxique


B. syndrome dépressif
C. pneumonie d’inhalation
D. HTA
E. syndromes coronaires aigus
Commentaire Q12
Question 13
Parmi les critères suivant, lesquels ne sont pas des
critères de malignité devant un nodule pulmonaire
isolé ?

A. taille de 15 mm
B. contours polylobés
C. absence de calcifications
D. absence d'attraction des structures
E. absence de progression après 2 ans de suivi
Réponse 13
Parmi les critères suivant, lesquels ne sont pas des
critères de malignité devant un nodule pulmonaire
isolé ?

A. taille de 15 mm
B. contours polylobés
C. absence de calcifications
D. absence d'attraction des structures
E. absence de progression après 2 ans de suivi
Question 14
Une patiente sous warfarine pour FA vous appelle car son
INR est à 4,9 sous 10 mg (contre 2,3 deux semaines plus
tôt). Quelles sont les questions pertinentes à lui poser ?

A. êtes vous enceinte ?


B. avez-vous des épistaxis, des gingivorragies ?
C. avez-vous pris un nouveau médicament récemment ?
D. avez-vous mangez de l’avocat ?
E. avez-vous sauté une prise ?
Réponse 14
Une patiente sous warfarine pour FA vous appelle car son
INR est à 4,9 sous 10 mg (contre 2,3 deux semaines plus
tôt). Quelles sont les questions pertinentes à lui poser ?

A. êtes vous enceinte ? (contre-indication aux AVK)


B. avez-vous des épistaxis, des gingivorragies ?
C. avez-vous pris un nouveau médicament récemment ?
D. avez-vous mangez de l’avocat ?
E. avez-vous sauté une prise ?
Question 15
La patiente n’a aucun saignement et a pris de
l’Aspégic ® pour des céphalées. Vous proposez :

A. d’arrêter l’Aspégic®
B. d’arrêter la coumadine pendant 3 jours
C. de sauter une prise
D. de prendre 2 mg de vitamine K
E. de recontrôler l’INR sous 24/48 heures
Réponse 15
La patiente n’a aucun saignement et a pris de
l’Aspégic ® pour des céphalées. Vous proposez :

A. d’arrêter l’Aspégic®
B. d’arrêter la coumadine pendant 3 jours
C. de sauter une prise
D. de prendre 2 mg de vitamine K
E. de recontrôler l’INR sous 24/48 heures
Question 16
Concernant la légionellose en France :

A. l’antigénurie est l’examen de 1ère ligne en cas de


suspicion
B. la culture est la technique de référence
C. il est préférable de prescrire une fluoroquinolone
devant toute légionellose
D. une opacité alvéolaire non systématisée est très
évocatrice
E. L’échec d’une bétalactamine est un argument
anamnestique en faveur
Réponse 16
Concernant la légionellose en France :

A. l’antigénurie est l’examen de 1ère ligne en cas de


suspicion
B. la culture est la technique de référence
C. il est préférable de prescrire une fluoroquinolone
devant toute légionellose
D. une opacité alvéolaire non systématisée est très
évocatrice
E. L’échec d’une bétalactamine est un argument
anamnestique en faveur
Légionellose

Éléments de confirmation biologique


Le diagnostic biologique repose sur la recherche de l’antigène de Legionella
pneumophila de sérogroupe 1 (en cause dans plus de 90 % des cas) dans les
urines. La recherche d’une antigénurie est la méthode de choix en première
intention. Le test se positive dans les premières 24-48 heures après l’exposition.
Premier choix Echec à 48 h
privilégier le traitement
efficace sur S.pneumoniae
Sujet présumé sain, sans signe de
gravité
Suspicion de pneumocoque Amoxicilline Macrolide
(début brutal) ou FQAP (lévofloxac
ou pristinamycine
2
ou télithromycine
Hospitalisation si d

Doute entre pneumocoque et bactéries Amoxicilline FQAP (lévofloxacine


3
« atypiques» ou pristinamycine
ou télithromycine 2
Hospitalisation si d

ou pristinamycine Hospitalisation/réé
2
ou télithromycine diagnostique et thé

Suspicion de bactéries « atypiques »3 Macrolide Amoxicilline


ou FQAP (lévofloxac
ou pristinamycine
ou télithromycine 2
Hospitalisation si d
Sujet avec co-morbidité(s) ou Amoxicilline / acide
sujet âgé ambulatoire (hors institution) clavulanique
Hospitalisation
sans signe de gravité ou FQAP (lévofloxacine)1
[sujet âgé en institution cf .Tableau 4] ou ceftriaxone*
Question 17
Quels traitements vous paraissent justifiés pour une
rhinite allergique saisonnière sévère aux pollens de
graminées associée à un asthme partiellement contrôlé ?

A. des antihistaminiques
B. des corticoïdes locaux
C. des corticoïdes systémiques
D. du Xolair® (omalizumab)
E. une immunothérapie sublinguale spécifique si les
IgE ou les tests cutanés sont positifs
Réponse 17
Quels traitements vous paraissent justifiés pour une
rhinite allergique saisonnière sévère aux pollens de
graminées associée à un asthme partiellement contrôlé ?

A. des antihistaminiques
B. des corticoïdes locaux
C. des corticoïdes systémiques
D. du Xolair® (omalizumab)
E. une immunothérapie sublinguale spécifique si les
IgE ou les tests cutanés sont positifs
Commentaire Q17
Commentaire Q17
Anti H1 de deuxième
génération

Immunothérapie
(désensibilisation)
-Que sur preuve (pricks test)
-Graminées et pollen
-Voie orale ou sous-cutanée
-Réévaluation sur un an
-CI : asthme sévère, ID
Question 18
Parmi les options thérapeutiques suivantes, lesquelles
sont valables pour le traitement initial d’une embolie
pulmonaire idiopathique sans signe de gravite chez une
femme de 60 kilos ?

A. tinzaparine 175 UI/kg/jour


B. acteplase 100 UI en une heure puis héparine non
fractionnée 500 UI/kg/jour
C. enoxaparine 5000 UI x 2 / jour
D. fundaparinux 7.5 mg x 1 /jour
E. rivaroxaban 15 mg x 2 / jour
Réponse 18
Parmi les options thérapeutiques suivantes, lesquelles
sont valables pour le traitement initial d’une embolie
pulmonaire idiopathique sans signe de gravite chez une
femme de 60 kilos ?

A. tinzaparine 175 UI/kg/jour


B. acteplase 100 UI en une heure puis héparine non
fractionnée 500 UI/kg/jour
C. enoxaparine 5000 UI x 2 / jour
D. fundaparinux 7.5 mg x 1 /jour
E. rivaroxaban 15 mg x 2 / jour
Question 19
Parmi les anomalies tomodensitométriques
suivantes, lesquelles ne sont pas retrouvées chez un
patient porteur de fibrose pulmonaire
idiopathique ?

A. réticulations
B. dilatation des bronches
C. micronodules
D. épaississement pleural
E. rayon de miel
Réponse 19
Parmi les anomalies tomodensitométriques
suivantes, lesquelles ne sont pas retrouvées chez un
patient porteur de fibrose pulmonaire
idiopathique ?

A. réticulations
B. dilatation des bronches
C. micronodules
D. épaississement pleural
E. rayon de miel
Question 20
Concernant le TEP scanner dans le bilan d’extension des
cancers du poumon, il est vrai que :

A. c’est l’examen le plus performant pour préciser le stade N


B. il réalise un bilan à distance exhaustif
C. il est recommandé chez les patients opérables après
analyse du TDM
D. une lésion de moins de 15 mm peut être faussement non
hypermétaboliques
E. il est utile à l’évaluation de la réponse à la chimiothérapie
Réponse 20
Concernant le TEP scanner dans le bilan d’extension des
cancers du poumon, il est vrai que :

A. c’est l’examen le plus performant pour préciser le stade N


B. il réalise un bilan à distance exhaustif
C. il est recommandé chez les patients opérables après
analyse du TDM
D. une lésion de moins de 15 mm peut être faussement non
hypermétaboliques
E. il est utile à l’évaluation de la réponse à la chimiothérapie

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