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modèle (exemple)
Les goupilles élastiques
•Les goupilles élastiques sont en acier à ressort (Rr =1400 N/mm 2), elle sont
faciles à utiliser.
•La goupille, dont le diamètre est plus grand que celui du trou, est comprimée
dans son logement après montage, ce qui assure sont maintien en position.
•Elle présentent comme principaux avantages:
•De se maintenir dans leurs logements par élasticité et avec un effort de
serrage important,
•De bien résister au vibrations,
•Bonne résistance aux efforts de cisaillement.
•Dans le cas d’effort relativement important, on peut introduire deux goupilles
l’une dans l’autre (montage compound).
Les goupilles de positionnement cylindriques
Exemple de désignation :
Goupille cannelée ISO 8739 – d x L.
d – diamètre
L – longueur
Le diamètre de perçage est égal au diamètre nominal (tolérance H11 pour d >
3mm H9 pour d< 3mm)
Calcul des goupilles (pleines).
En fonction du montage adopté et de la nature de la charge, les goupilles sont
sollicitées au cisaillement, au matage et, dans des cas particuliers, à la flexion.
•Goupilles sollicitées au cisaillement et au matage :
•Si S est l’aire de la section cisaillée (en mm2)
•Si F est la valeur de la charge (en N). La contrainte de cisaillement (en MPa) est:
Surface projetée
F
b1
S F
Avec : d diamètre de la goupille; τ adm – contrainte tangentielle admissible par le matériau choisi.
P – pression de matage; Pm – pression de matage admissible
Assemblages non permanents
Les clavettes
La clavette est l’élément rapporté d’une liaison encastrement ou d’une
liaison glissière assurant la transmission du couple.
Assemblages non permanents
Les clavettes
Assemblages non permanents
Les clavettes
1. Clavettes parallèles :
• Simples et économiques,
• Le couple transmissible et plus élevé qu’avec les goupilles
• Inconvénient : génération des concentrations des contraintes au
niveau des rainures qui affaiblissent les arbres.
• Elle sont utilisées pour les clavetages courts (longueur dépassant
peu la valeur du diamètre de l’arbre L< 1.5 d.
1. Clavettes parallèles :
Exemple de désignation :
Clavette parallèle forme B, 14 x 9 x 50, NF E 22 – 175 (a = 14, b = 9 et L = 50)
Dimensions et tolérances des logements : (Annexe G1)
La norme NF E 22 – 175 définie trois types de clavetages :
1. libre, si la clavette est libre dans l’arbre et dans le moyeu ;
2. normale, si la clavette est serrée dans l’arbre et libre dans le
moyeu ;
3. serré, si la clavette est serrée dans l’arbre et dans le moyeu ;
Les clavettes
usinage
Clavettes disques
k
3
P – pression de matage
Pm – pression de matage admissible
M – couple transmis
l – longueur de matage M
d
dimensionnement d’une clavette parallèle / Application
•L’arbre de diamètre d = 32 mm en acier C18 pour lequel Re = 265 MPa.
8
τe = 108 MPa.
~ d/2
•Le coefficient de sécurité choisi est s = 3
•τadm = 108 / 3 MPa.
•La pression de matage limite pour l’acier E24 M
Pm = 30 MPa
• AB = k = 4 mm
1
•On admet que la résultante F des actions
mécaniques de contact sur le flanc de la clavette est
d
perpendiculaire à la surface de contact à la distance
d/2 de l’axe de l’arbre.
dimensionnement d’une clavette parallèle
Application : L’acier de la clavette est E24 (τe = 108 MPa; Pm = 30 MPa ).
•Le coefficient de sécurité choisi est s = 3
AB = k = 4 mm
•Question 1: calculer la norme de F
Réponse 10
2
M = F x d/2 d’où F = 4062.5 N F B
3
•Question 2: A partir de une condition A p
8
de non – matage, déterminer la longueur
~ d/2
de la clavette.
Réponse
La condition de non – matage est:
M = 65 Nm
p ≤ pm avec : p = F/ Sm
Sm – surface de matage
1
Sm = k x l = 4 l
donc F/ 4 l ≤ pm et l ≥ F / 4p m d=32
8
La condition de résistance au cisaillement est:
τmoy ≤ τadm
~ d/2
avec : τadm = τe / s = 108 / 3 = 36 MPa
et τmoy = F / Sc
M = 65 Nm
Sc = 10 x l
donc F/ 10 l ≤ τadm et l ≥ F / 10 τadm
1
AN: l ≥ 4062.5 / 10 x 36 l ≥ 11.28 mm
d=32
conclusion: c’est la condition de non matage, dans ce cas, qui conduit à choisir une
clavette plus longue (l ≥ 33.85 mm).
Cannelures
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles
Les cannelures peuvent être considérées comme un ensemble de clavettes
taillées dans l'arbre. L'avantage n'est pas seulement la multiplication du nombre
de clavettes mais aussi le fait que le coeur de l'arbre n'a pas été affaibli par un
usinage profond.
Elles permettent donc de transmettre des couples très importants.
Illustration présentant les divers types de cannelures
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles
Ces cannelures sont les plus anciennes, mais sont de plus en plus souvent
remplacées par les cannelures en développante plus résistantes et
moins bruyantes. Cependant, du fait de leur simplicité, elles sont encore
utilisées dans les petites séries. Du fait des difficultés d’usinage pour
obtenir un centrage précis, elles ne conviennent pas aux grandes
vitesses de rotation.
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles s
F1
Z - le nombre de dents c
Mt
l – longueur de la dent
F1
B – largeur de la dent
τmoy – contrainte tangentielle moyenne
τadm – contrainte tangentielle admissible
par le matériau de l’arbre.
Mt
Dmoy= (D+d)/2
Cannelures à flancs en développante de cercle
Sn : surface projetée suivant n
Couple transmissible :
C = pAL
n
(hauteur du triangle)
TARAUDAGE
H/8
H/2
60°
H1
H
H/2
60°
H/4
H/6
VIS
D2
D1
D
d3
d1
d2
d
D ––diamètre
dD231(=ddiamètre
2 )– diamètre
àintérieur
fondà de
flancs
ou
filetde
ou
Diamètres de l’écrou Diamètres de la vis
filet
diamètre
sommet de du filet
noyau du de
taraudage.
la vis.
2. Filetage et éléments de fixation
Sens de l’hélice
P 2P
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets
généralités
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets
Le filet rond :le profil très arrondi réduit au maximum les concentrations de
contrainte. Il résiste très bien aux efforts importants et aux chocs.
•Les diamètres nominaux sont les
mêmes que ceux du profil Iso.
•Le pas est un nombre entier
(préférer les pas de 2 – 3 – 4 et 6
mm).
généralités
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets
Le filet gaz pour tubes et raccords :
Il est prévu pour deux conditions d’emploi:
1. Sans étanchéité dans le filet,
Md x P
Pas [mm]
Diamètre nominal [mm]
Filetage métrique
Md x P
Pas [mm]
Diamètre nominal [mm]
Filetage métrique
Exemple:
M6 x1
ou d = 6 mm ; P(standard) = 1mm peut être
M6 éliminé.
Ph = P x nombre de filets
Filetage et éléments de fixation
Longueurs des taraudages
Généralités sur les vis de fixation
avec
F
F maxi = ?
71
2. Filetage et éléments de fixation
calcul des charges supportées par les vis est les boulons
Solution:
F
Pas (gros):de 2mm.
F
71
Aspect mécanique de la liaison hélicoïdale
Hélice et son développement
Une hélice est une ligne tracée sur un cylindre (fig. 1) telle que, en chacun de
ses points, la tangente fasse un angle ψ constant avec le plan perpendiculaire
à l’axe du cylindre.
La figure montre également que la transformée par développement d’une
hélice est une droite.
fig. 1
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple Cm appliqué à la vis et l’effort axial F
•Cas d’une liaison parfaite (sans frottement)
Y Y
Un couple moteur Cm est
F 1 Cm X appliqué à la vis, de pas P, à
Z
la vitesse de rotation ω10. la
vis transmet un effort axial F
au récepteur à la vitesse x’10.
0
torseur cinématique: Torseur statique :
•Cherchons à établir la
ω10 x’10 X01 L01 relation entre X01 et L01 du
Torseur statique
{1/0} = 0 0 {0/1} = Y01 M01 •En isolant la vis 1,il vient:
Y01 =Z01 =M 01 =N01 =0 et
0 0 Z01 N01
0 0 X01 =F, L01 = -Cm
Par ailleurs, la liaison étant parfaite, la puissance des efforts interne est nulle:
F . x’10 = Cm ω10
F μN H
P
H ψ ψ
μN
F
N
b
a
-Si on développe l’hélice de diamètre moyen, on obtient un plan incliné d’angle ψ sur
lequel glisse l’écrou sous la charge F (fig. b).
avec : H – effort périphérique
μN – effort de frottement = tg ρ N (ρ - angle d’adhérence)
107 p
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
N
R
ρ L’écrou est en équilibre sous les efforts F, H, N et μN.
Appliquons le principe fondamental de la statique:
b
μN H •La somme géométrique de toutes les forces extérieures
doit être nulle (polygone des forces fermé).
ψ ψ 90°- ψ
À partir du triangle 1-2-3 on à: 1 H 2
F N
H = F tg (ρ +ψ)
le couple nécessaire au serrage de l’écrou Cs est:
Cs = H . r moy = F r moy tg (ρ+ ψ) ψ ρ
Sous l’effet de la charge axiale F, l’écrou tend à se desserré, ce qui F
correspond au cas d’une charge glissante dans le sens opposé (figure c). 3
4 μN
Dans ce cas l’effort de desserrage est : H’
N
c H’ = F tg (ρ - ψ)
ψ
le couple de desserrage CD dans ce cas est:
CD = r moy F tg (ρ - ψ)
F
μN
H’ - l’effort de desserrage
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
Irréversibilité du système:
On distingue 3 cas :
ψ
H’ = F tg (ρ - ψ)
ψ-ρ
CD = r moy F tg (ρ - ψ) F μN
H
H’ = F tg (ρ - ψ)
P – pas hélicoïdal
d2 – diamètre sur flancs
système réversible
H’ < 0 et CD < 0
système irréversible
H’ > 0 et CD > 0
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
- le profil du filet est triangulaire, le demi – angle au sommet du
triangle est α/2 y
x
ψ ≈ 3° et Cos ψ ≈ 1
F
H
μN
carré triangulaire
N Cos α/2
Profil du filet
ψ
μ’ – coefficient de frottement équivalent (puisque Cos α/2 < 1 alors μ’ > μ) 104
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
En remplaçant dans les relations précédentes ρ par ρ’ on obtient :
∫
r
Cf = 2μ F ρ²dρ. Cf = 2μ F 1/3 [ρ3]. Cf = 2/3 μ F r
r² r² 0
0
Cf = 2/3 μ F r. Cf = μ F req
De la même façon, dans le cas d’une vis ou d’un boulon d’assemblage, on doit
tenir compte du frottement sous tête: Cf
La pression de contact p dû à l’effort F, dans ce cas, est égale :
F
p=
π (rM² - r m² )
rM
∫
F
Cf = 2μ ρ²dρ.
(rM² - r m² ) Cf = 2/3 μ F
r3M - r m3 rM
rm rM² - r m²
Cf = μ F req rm
Avec: