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Assemblages non permanents

Assemblage non permanent: C’est un assemblage entre deux pièces d’un


sous ensemble mécanique qui assure une liaison encastrement
démontable par éléments divers.
Les principaux éléments d’assemblages
non permanents

Les Les Les Le filetage Les


goupilles clavettes cannelures anneaux
élastiques
Assemblages non permanents
Les goupilles
Les goupilles sont des éléments cylindriques ou coniques utilisés comme
élément de:
•Centrage de pièces entre elles (goupilles de positionnement)
•Fixation de bague ou de moyeu sur les arbres peu sollicités
•Sécurité contre des surcharges éventuelles dans des transmissions.
Les goupilles travaillent le plus souvent au cisaillement. En raison du degré
d’hyperstatisme souvent élevé introduit par les goupilles, leurs logements sont
souvent usinés après montage et positionnement des pièces.

modèle (exemple)
Les goupilles élastiques

•Les goupilles élastiques sont en acier à ressort (Rr =1400 N/mm 2), elle sont
faciles à utiliser.
•La goupille, dont le diamètre est plus grand que celui du trou, est comprimée
dans son logement après montage, ce qui assure sont maintien en position.
•Elle présentent comme principaux avantages:
•De se maintenir dans leurs logements par élasticité et avec un effort de
serrage important,
•De bien résister au vibrations,
•Bonne résistance aux efforts de cisaillement.
•Dans le cas d’effort relativement important, on peut introduire deux goupilles
l’une dans l’autre (montage compound).
Les goupilles de positionnement cylindriques

•Il sont utilisé pour des centrages ou des positionnements précis.


•Il sont fréquemment réalisées :
•en acier Stubs au chrome – vanadium éventuellement traité pour HRC ≥ 60,
•En acier de cémentation traité pour HRC ≥ 60
Type A
Les goupilles Coniques d’arrêt :

Les goupilles Coniques d’arrêt :


La forme conique simplifie le maintien de la goupille dans son logement (coincement).
Deux qualités peuvent être distinguées: R, rectifiées, et NR, non rectifiées.

Exemple de désignation : Goupille conique R, 6 x 30 (d = 6, L = 30) ou


Goupille R, 6 x 30
Goupilles cannelées
Les goupilles cylindriques précédentes exigent des ajustements
très précis. Afin d’obtenir des goupillages plus économiques et
suffisamment précis pour un grand nombre d’application, on
réalise des goupilles qui se maintiennent par déformation
élastique
On réalise trois cannelures suivant
trois génératrices d’une tige
cylindrique (voir section).
Au montage les parties a,b,c,d,e et f
acceptent une petite déformation
élastique et réalisent le serrage.

Exemple de désignation :
Goupille cannelée ISO 8739 – d x L.
d – diamètre
L – longueur
Le diamètre de perçage est égal au diamètre nominal (tolérance H11 pour d >
3mm H9 pour d< 3mm)
Calcul des goupilles (pleines).
En fonction du montage adopté et de la nature de la charge, les goupilles sont
sollicitées au cisaillement, au matage et, dans des cas particuliers, à la flexion.
•Goupilles sollicitées au cisaillement et au matage :
•Si S est l’aire de la section cisaillée (en mm2)
•Si F est la valeur de la charge (en N). La contrainte de cisaillement (en MPa) est:

En double cisaillement : En cisaillement simple :

d > d maxi calculé


d > d maxi calculé

Surface projetée

F
b1
S F

Avec : d diamètre de la goupille; τ adm – contrainte tangentielle admissible par le matériau choisi.
P – pression de matage; Pm – pression de matage admissible
Assemblages non permanents
Les clavettes
La clavette est l’élément rapporté d’une liaison encastrement ou d’une
liaison glissière assurant la transmission du couple.
Assemblages non permanents

Les clavettes
Assemblages non permanents
Les clavettes
1. Clavettes parallèles :
• Simples et économiques,
• Le couple transmissible et plus élevé qu’avec les goupilles
• Inconvénient : génération des concentrations des contraintes au
niveau des rainures qui affaiblissent les arbres.
• Elle sont utilisées pour les clavetages courts (longueur dépassant
peu la valeur du diamètre de l’arbre L< 1.5 d.

Attention, c’est le diamètre de l’arbre qui détermine la section a×b de la clavette ;


c’est un calcul de résistance qui détermine la longueur de la clavette.
Assemblages non permanents
Les clavettes

1. Clavettes parallèles :
Exemple de désignation :
Clavette parallèle forme B, 14 x 9 x 50, NF E 22 – 175 (a = 14, b = 9 et L = 50)
Dimensions et tolérances des logements : (Annexe G1)
La norme NF E 22 – 175 définie trois types de clavetages :
1. libre, si la clavette est libre dans l’arbre et dans le moyeu ;
2. normale, si la clavette est serrée dans l’arbre et libre dans le
moyeu ;
3. serré, si la clavette est serrée dans l’arbre et dans le moyeu ;
Les clavettes

•À bouts droits: est d’exécution aisée


(par fraise- disque). Il présente
cependant les inconvénients d’être
encombrant en longueur, et de moins
maintenir la clavette que le logement à
bouts ronds
•À bouts ronds

usinage
Clavettes disques

Rainures pour clavettes disques


dimensionnement d’une clavette parallèle

Un arbre 1 transmet un mouvement de rotation à un moyeu par l’intermédiaire


d’une clavette 3. Le couple transmis M et le diamètre de l’arbre d sont connus.
Les normes donnent les dimensions transversales de la clavette (b x h) et on se
propose de déterminer la longueur de celle-ci.
La clavette travaille au cisaillement et sa section cisaillée est la section A-A.
La condition de résistance au cisaillement est:
τmoy – contrainte tangentielle moyenne

τadm – contrainte tangentielle admissible par le matériau de la clavette.


dimensionnement d’une clavette parallèle
•Compte tenu de l’existence d’un jeu de
montage entre les faces latérales de la
clavette et la rainure de clavetage du moyeu,
la longueur de la clavette est déterminée par
une condition de non – matage de ces faces. 2
jeu

k
3

P – pression de matage
Pm – pression de matage admissible
M – couple transmis
l – longueur de matage M

d
dimensionnement d’une clavette parallèle / Application
•L’arbre de diamètre d = 32 mm en acier C18 pour lequel Re = 265 MPa.

•Le couple transmis a pour valeur M = 65 Nm.


•La clavette de type B a pour dimensions 10
transversales 10 x 8 2
B
F
•L’acier de la clavette est E24 pour lequel 3
A

8
τe = 108 MPa.

~ d/2
•Le coefficient de sécurité choisi est s = 3
•τadm = 108 / 3 MPa.
•La pression de matage limite pour l’acier E24 M
Pm = 30 MPa
• AB = k = 4 mm
1
•On admet que la résultante F des actions
mécaniques de contact sur le flanc de la clavette est
d
perpendiculaire à la surface de contact à la distance
d/2 de l’axe de l’arbre.
dimensionnement d’une clavette parallèle
Application : L’acier de la clavette est E24 (τe = 108 MPa; Pm = 30 MPa ).
•Le coefficient de sécurité choisi est s = 3
AB = k = 4 mm
•Question 1: calculer la norme de F
Réponse 10
2
M = F x d/2 d’où F = 4062.5 N F B
3
•Question 2: A partir de une condition A p

8
de non – matage, déterminer la longueur

~ d/2
de la clavette.
Réponse
La condition de non – matage est:
M = 65 Nm
p ≤ pm avec : p = F/ Sm

Sm – surface de matage
1
Sm = k x l = 4 l
donc F/ 4 l ≤ pm et l ≥ F / 4p m d=32

AN: l ≥ 4062.5 / 4 x 30 l ≥ 33.85 mm


(1Mpa = 1N/mm2)
dimensionnement d’une clavette parallèle
Application : L’acier de la clavette est E24 (τe = 108 MPa; Pm = 30 MPa ).
•Le coefficient de sécurité choisi est s = 3
AB = 4 mm
•Question 3: vérifier la longueur de la clavette
à partir de la condition de résistance au 10
cisaillement de celle-ci. Conclure. 2
B
Réponse F
3
A

8
La condition de résistance au cisaillement est:
τmoy ≤ τadm

~ d/2
avec : τadm = τe / s = 108 / 3 = 36 MPa
et τmoy = F / Sc
M = 65 Nm
Sc = 10 x l
donc F/ 10 l ≤ τadm et l ≥ F / 10 τadm

1
AN: l ≥ 4062.5 / 10 x 36 l ≥ 11.28 mm
d=32

conclusion: c’est la condition de non matage, dans ce cas, qui conduit à choisir une
clavette plus longue (l ≥ 33.85 mm).
Cannelures
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles
Les cannelures peuvent être considérées comme un ensemble de clavettes
taillées dans l'arbre. L'avantage n'est pas seulement la multiplication du nombre
de clavettes mais aussi le fait que le coeur de l'arbre n'a pas été affaibli par un
usinage profond.
Elles permettent donc de transmettre des couples très importants.
Illustration présentant les divers types de cannelures
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles

Ces cannelures sont les plus anciennes, mais sont de plus en plus souvent
remplacées par les cannelures en développante plus résistantes et
moins bruyantes. Cependant, du fait de leur simplicité, elles sont encore
utilisées dans les petites séries. Du fait des difficultés d’usinage pour
obtenir un centrage précis, elles ne conviennent pas aux grandes
vitesses de rotation.
Cannelures
1. Cannelures à flancs parallèles s

Série légère: pour assemblages fixes

Série forte: pour assemblages


glissants sous charge

Série moyenne: pour assemblages


glissants sans charge
2. Cannelures à flancs en développante de cercle
Elles sont une application indirecte des engrenages en développante. Elle
permettent de plus grandes vitesses de rotation (très bon centrage) et sont plus
silencieuses que les cannelures à flancs parallèles.
1. Cannelures à flancs en développante de cercle
calcul des arbres cannelés

F1

Z - le nombre de dents c

Avec : α – coefficient qui exprime la non


répartition uniforme de la charge entre
les dents (α = 0.7 à 0.8)
Soit S – Surface d’appui du flanc d’une
dent :

Condition de résistance au matage

Mt

Pm – pression de matage admissible Dmoy= (D+d)/2

l – longueur de la dent

-2c : car on a deux chanfreins (sur l’arbre et sur le moyeu)


calcul des arbres cannelés B

Condition de résistance au cisaillement F1

F1

B – largeur de la dent
τmoy – contrainte tangentielle moyenne
τadm – contrainte tangentielle admissible
par le matériau de l’arbre.

Mt

Dmoy= (D+d)/2
Cannelures à flancs en développante de cercle
Sn : surface projetée suivant n

A : surface portante équivalente


par unité de longueur : p

Couple transmissible :

C = pAL
n

Détermination de la longueur des cannelures :


2. Filetage et éléments de fixation
•Un filetage est obtenu à partir d’un
cylindre (quelquefois d’un cône) sur
lequel on a exécuté une ou plusieurs
rainures hélicoïdales. La partie pleine
restante est appelée filet.
•On dit qu’un trou est « taraudé ».
•Une tige filetée est aussi appelée vis
et un trou taraudé écrou.
2. Filetage et éléments de fixation
Généralités
◼ Le filetage est un élément de liaison fondamental dans les
assemblages.
◼ Employé comme moyen rigidifiant ou moyen de transmission.
◼ Il à l’avantage d’être démontable et interchangeable. Il est utilisé
dans de nombreux secteurs industriels, notamment dans le domaine
de la mécanique. Ce qui justifie la grande diversité des formes
rencontrées.
◼ Son profile de base, symétrique ou asymétrique, engendré sur un
cylindre ou un cône, peut aller du cercle au carré en passant par le
triangle.
◼ PRINCIPAUX FILETAGES NORMALISES :
◼ ISO, utilisé surtout dans des buts de fixation (serrage).
◼ Pour tuyauteries dits « gaz »,
◼ A filet rond, utilisé quand le fond du filet doit présenter un arrondi
important pour éviter des effets d’entaille et l’encrassement.
◼ Trapézoïdal symétrique, utilisé pour les vis de transmission de
mouvement.
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets
Le filet métrique ISO : Afin de faciliter l’interchangeabilité dans les
assemblages, l’organisation internationale de normalisation (ISO), a choisi le
système métrique comme un filetage de référence caractérisé par un profil
triangulaire symétrique construit sur un cylindre et désigné par la lettre M .
Dimensions

2. Filetage et éléments de fixation


Caractéristiques du filetage ISO

(hauteur du triangle)

TARAUDAGE
H/8

H/2
60°
H1

H
H/2
60°
H/4
H/6

VIS
D2
D1
D

d3
d1
d2
d
D ––diamètre
dD231(=ddiamètre
2 )– diamètre
àintérieur
fondà de
flancs
ou
filetde
ou
Diamètres de l’écrou Diamètres de la vis
filet
diamètre
sommet de du filet
noyau du de
taraudage.
la vis.
2. Filetage et éléments de fixation
Sens de l’hélice

Le sens de l’hélice est dit « à droite »


si en mettant l’axe de la vis vertical le
filet monte vers la droite.
Il est dit « à gauche » si le filet monte
vers la gauche.
Une vis à droite pénètre dans son
écrou immobilisé en tournant dans le
sens horaire ( sens anti-horaire pour À droite
une vis à gauche). À gauche
2. Filetage et éléments de fixation
Nombre de filets

habituellement un filetage ne comporte


qu’ un filet. Si, pour un diamètre
nominal d donné, on veut avoir un pas
important (plus grand que le pas gros
normalisé) et conserver une section
suffisante. On creuse dans l’intervalle
d’un pas plusieurs rainures hélicoïdales
identique.

P 2P
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets

Le filet trapézoïdal :utilisé pour les vis de transmission des efforts


importants

généralités
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets

Le filet rond :le profil très arrondi réduit au maximum les concentrations de
contrainte. Il résiste très bien aux efforts importants et aux chocs.
•Les diamètres nominaux sont les
mêmes que ceux du profil Iso.
•Le pas est un nombre entier
(préférer les pas de 2 – 3 – 4 et 6
mm).

généralités
2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets
Le filet gaz pour tubes et raccords :
Il est prévu pour deux conditions d’emploi:
1. Sans étanchéité dans le filet,

(A ou B pour les vis uniquement, A est la plus précise).


2. Filetage et éléments de fixation
Formes des filets Conicité: 1/16 = 6.25 %

Le filet gaz pour tubes et raccords : 2. Avec étanchéité dans le


filet:l’étanchéité est assurée par le
serrage métal sur métal et, au
besoin, par interposition d’une
pâte à joint insensible à la nature
du gaz.

Le filetage extérieur est conique


(symbole Rc). Le taraudage est
généralement cylindrique (symbole
Rp). C’est ce profil qui est utilisé
pour le raccordement des « tubes
gaz » du commerce.
2. Filetage et éléments de fixation
Désignation d’un filetage métrique ISO; angle de filet 2α=60°

Md x P
Pas [mm]
Diamètre nominal [mm]
Filetage métrique

Exemple: M 10 x 1.5 d = 10 mm ; P = 1.5 mm


2. Filetage et éléments de fixation
Désignation d’un filetage métrique ISO; angle de filet 2α=60°

Md x P
Pas [mm]
Diamètre nominal [mm]
Filetage métrique
Exemple:
M6 x1
ou d = 6 mm ; P(standard) = 1mm peut être
M6 éliminé.

M 6 x 0.75 d = 6 mm ; Pas fin = 0.75mm


2. Filetage et éléments de fixation
Désignation d’un profil trapézoïdal ISO( 2α=30°)
Pour un filetage à un filet
Tr d x P
Pas [mm]
Diamètre nominal [mm]
Profil trapézoïdal

Pour un filetage à plusieurs filets

Ph = P x nombre de filets
Filetage et éléments de fixation
Longueurs des taraudages
Généralités sur les vis de fixation

Les vis de fixation servent à réunir plusieurs


pièces par pression des unes sur les autres.
Deux modes d’action sont utilisés:
•La pression est exercée par la tête (vis
d’assemblage).
•La pression est exercée par l’extrémité (vis de
pression).
Vis de fixation
Vis de fixation
Vis de pression
Vis de pression
Filetage et éléments de fixation
Exemples d’application
Filetage et éléments de fixation
Boulons
Goujons
Filetage et éléments de fixation
Longueurs des taraudages
Généralités sur les vis de fixation
Classe de résistance mécanique des vis et boulons (classe de qualité )

Par exemple : Vis H, M12 – 60 , 12 – 6


◼ 12 signifie que la résistance minimale à la
rupture en traction (Rr) est égale à 12 x 100
Mpa
❑ (Rr) = 1200 Mpa (1Mpa = 1N/mm2)
◼ 6 Signifie que la limite d’écoulement (ou
limite élastique) (Re) est égale à 0.6 x (Rr)
Mpa
❑ (Re) = 0.6 x 1200 = 720 Mpa
2. Filetage et éléments de fixation
calcul des charges supportées par les vis est les boulons
La charge de traction (F) supportée par la partie filetée
est donnée par la formule suivante: F

(Coefficient de sécurité s =1.1)

avec
F

F maxi = ?

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2. Filetage et éléments de fixation
calcul des charges supportées par les vis est les boulons

Solution:
F
Pas (gros):de 2mm.
F

d 2= 14.701 mm; d 3= 16 – 1,2268 x 2 = 13,5464 mm


S eq = 157 mm²

❑ Re = 0.9 x 1000 = 900 Mpa

F maxi = O.9 x 9OO x 157 = 127170 N (proche de 13 tonnes)

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Aspect mécanique de la liaison hélicoïdale
Hélice et son développement
Une hélice est une ligne tracée sur un cylindre (fig. 1) telle que, en chacun de
ses points, la tangente fasse un angle ψ constant avec le plan perpendiculaire
à l’axe du cylindre.
La figure montre également que la transformée par développement d’une
hélice est une droite.

fig. 1
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple Cm appliqué à la vis et l’effort axial F
•Cas d’une liaison parfaite (sans frottement)
Y Y
Un couple moteur Cm est
F 1 Cm X appliqué à la vis, de pas P, à
Z
la vitesse de rotation ω10. la
vis transmet un effort axial F
au récepteur à la vitesse x’10.
0
torseur cinématique: Torseur statique :
•Cherchons à établir la
ω10 x’10 X01 L01 relation entre X01 et L01 du
Torseur statique
{1/0} = 0 0 {0/1} = Y01 M01 •En isolant la vis 1,il vient:
Y01 =Z01 =M 01 =N01 =0 et
0 0 Z01 N01
0 0 X01 =F, L01 = -Cm
Par ailleurs, la liaison étant parfaite, la puissance des efforts interne est nulle:
F . x’10 = Cm ω10

Avec x’10 = ω10 P / 2π F = 2π Cm / P


2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à l’écrou et l’effort axial F
•Cas d’une liaison avec frottement
Hypothèse:
-L’hélice à droite, de pas P ;
- le coefficient de frottement
entre la vis et l’écrou et μ ;
- on se place à la limite de
l’adhérence ;
- le profil du filet est carré
- l’effort de l’écrou sur la vis
se répartit linéairement sur
l’hélice moyenne de rayon
rmoy et d’angle ψ.
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F

F μN H
P
H ψ ψ
μN
F
N
b
a

-Si on développe l’hélice de diamètre moyen, on obtient un plan incliné d’angle ψ sur
lequel glisse l’écrou sous la charge F (fig. b).
avec : H – effort périphérique
μN – effort de frottement = tg ρ N (ρ - angle d’adhérence)

107 p
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
N
R
ρ L’écrou est en équilibre sous les efforts F, H, N et μN.
Appliquons le principe fondamental de la statique:
b
μN H •La somme géométrique de toutes les forces extérieures
doit être nulle (polygone des forces fermé).
ψ ψ 90°- ψ
À partir du triangle 1-2-3 on à: 1 H 2
F N
H = F tg (ρ +ψ)
le couple nécessaire au serrage de l’écrou Cs est:
Cs = H . r moy = F r moy tg (ρ+ ψ) ψ ρ
Sous l’effet de la charge axiale F, l’écrou tend à se desserré, ce qui F
correspond au cas d’une charge glissante dans le sens opposé (figure c). 3
4 μN
Dans ce cas l’effort de desserrage est : H’
N
c H’ = F tg (ρ - ψ)
ψ
le couple de desserrage CD dans ce cas est:
CD = r moy F tg (ρ - ψ)
F
μN
H’ - l’effort de desserrage
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
Irréversibilité du système:
On distingue 3 cas :

1. Si ρ = ψ, alors H’ = 0 ce qui signifie que l’écrou, sous la charge F, est maintenu


en équilibre par l’effort de frottement, seulement.
2. Si ψ < ρ, alors H’ > 0 et CD > 0. cela signifie que le desserrage de l’écrou n’est
possible que si on applique un couple de desserrage dans le sens contraire au
couple de serrage : le système est dit irréversible
3. Si ψ > ρ , alors H’ < 0 et CD < 0. cela signifie que pour éviter le desserrage de
l’écrou il faut appliquer un effort H = – H’: le système est dit réversible N

ψ
H’ = F tg (ρ - ψ)

ψ-ρ
CD = r moy F tg (ρ - ψ) F μN
H

ψ<ρ système irréversible ψ>ρ système réversible


Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
Irréversibilité du système:

H’ = F tg (ρ - ψ)

P – pas hélicoïdal
d2 – diamètre sur flancs
système réversible
H’ < 0 et CD < 0

système irréversible

H’ > 0 et CD > 0
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
- le profil du filet est triangulaire, le demi – angle au sommet du
triangle est α/2 y

Dans le cas d’un filet triangulaire l’effort de frottement est z


relativement important par rapport à celui du profil carré.
y

x
ψ ≈ 3° et Cos ψ ≈ 1
F

H
μN

carré triangulaire
N Cos α/2
Profil du filet
ψ

– L’effort de frottement pour un filet carré est égal à μ N ≈ μF (Cos ψ ≈ 1)


pour un filet triangulaire est:
μ ρ
F Avec: μ’ = ρ’ ≈
μN = μ = F μ’ Cos α/2
Cos α/2 Cos α/2

μ’ – coefficient de frottement équivalent (puisque Cos α/2 < 1 alors μ’ > μ) 104
2. Filetage et éléments de fixation
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F
En remplaçant dans les relations précédentes ρ par ρ’ on obtient :

H = F tg (ρ’ + ψ) Pour un filetage iso:


μ
μ’ = = 1.15 μ et ρ’ ≈ 1.15 ρ
Cs = F r moy tg (ρ’ +ψ) Cos 30°
H’ = F tg (ρ’ - ψ) CD = F r moy tg (ρ’ - ψ) F

Lorsque l’appui de la vis ne se fait pas en un contact ponctuel,


mais sur une surface de rayon r avec un coefficient de frottement
μ , il faut tenir compte du couple de frottement Cf dû à ce contact:
p

La pression de contact p dû à l’effort F est égale :


F r
p=
π r² Cf r
Les forces de frottement élémentaires ont un moment égale à : ρ
dCf = 2πρ.dρ. F .μ.ρ
π r²
2. Filetage et éléments de fixation r
Relation entre le couple C appliqué à la vis et l’effort axial F

dCf = 2πρ.dρ. F .μ.ρ dCf = 2μ F ρ²dρ.


π r² r²
r


r
Cf = 2μ F ρ²dρ. Cf = 2μ F 1/3 [ρ3]. Cf = 2/3 μ F r
r² r² 0
0
Cf = 2/3 μ F r. Cf = μ F req
De la même façon, dans le cas d’une vis ou d’un boulon d’assemblage, on doit
tenir compte du frottement sous tête: Cf
La pression de contact p dû à l’effort F, dans ce cas, est égale :
F
p=
π (rM² - r m² )
rM


F
Cf = 2μ ρ²dρ.
(rM² - r m² ) Cf = 2/3 μ F
r3M - r m3 rM

rm rM² - r m²

Cf = μ F req rm
Avec:

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