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On recourt à l'activation des puits pour produire des puits non éruptifs ou
insuffisamment éruptifs. Il existe principalement deux familles de procédés
d'activation : le pompage et le glas-lift. Dans le tubing, et au moins à une
profondeur telle que le fluide puisse y arriver de lui-même, on place une
pompe qui fournit au fluide refoulé l'énergie nécessaire à la poursuite de
son chemin vers la tête de puits et le centre de traitement. On distingue
plusieurs techniques de pompage :
• Le pompage par tige : une pompe de fond à piston est actionnée depuis la surface par
l'intermédiaire de tiges et d'un système de va-et-vient ;
• Le glas-lift En injectant, généralement par l'annulaire, du gaz dans le tubing (en quantité
suffisante et suffisamment bas), on allège l'effluent dans le tubing et on diminue donc
ainsi la contrepression hydrostatique du fluide qui s'exerce sur le gisement.
Ce pendant comment se fait l’activation d’un puits Et quels sont les avantages et les
inconvenants du gaz
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I- POMPAGE PAR TIGE
C'est le type de pompage le plus ancien et, de loin, le plus répandu actuellement. Une
pompe chasse le fluide qui est dans le tubing vers la surface. Dans sa forme la plus simple
(figure 1), la pompe consiste en un corps de pompe (ou cylindre) suspendu au tubing ; à sa
base se trouve un clapet à bille, le clapet de pied (ou clapet fixe), tandis qu'un deuxième
clapet à bille, le clapet mobile, se trouve à l'intérieur du piston ; le piston est actionné de haut
en bas et réciproquement dans le corps de pompe par un train de tiges de pompage formé de
tiges d'acier vissées les unes au bout des autres et rattaché en surface, après avoir traversé le
presse-étoupe de la tête de puits grâce à une tige polie, à l'unité de pompage ; en surface,
l'unité de pompage fournit, grâce à un
Moteur et un système bielle-manivelle, le mouvement de va-et-vient au train de tiges de
pompage et donc à la pompe.
1- Cycle de pompage
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a Piston en fin de course descendante 4Effluent
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- Equipements de fond
De manière à limiter la quantité de gaz passant dans la pompe, gaz qui diminue l'efficacité
volumétrique de celle-ci (cf. § 2. Lb et d), on peut équiper le tubing d'un piège à gaz (figure 3) qui
renvoie le gaz libre dans l'annulaire au-dessus de la pompe. On peut aussi, si cela est possible par
ailleurs, placer la pompe suffisamment bas pour avoir à l'aspiration une pression
Telle que le fluide y soit monophasique.
Gaz
Huile
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- Les pompes
Les pompes (figure 4) se classent en deux catégories :
- Les pompes R, qui sont descendues à l'extrémité des tiges de pompage (Rod) •
Les pompes T dont le corps est descendu incorporé au tubing alors que le piston est descendu
vissé au bout des tiges.
Les pompes R sont d'un entretien plus facile, mais elles sont aussi plus limitées en ce qui concerne
la section du piston.
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- diamètre du piston : de l" à 4 3/4 " (pouces)
- Course : de 50 cm à plus de 6 m ;
- Cadence : de 4 à 30 coups par minute •
- Profondeur : elle doit être suffisante pour que, en débit, l'effluent arrive de lui-même jusqu'à la
pompe (et, si possible, à une pression telle que tout le gaz soit encore dissous) mais sans
exagération, afin de limiter les contraintes dans la tige polie ; en pratique, on travaille sans trop
de problèmes jusqu'à des profondeurs de 1 000 à 1 500 mètres.
Les tiges sont disponibles en plusieurs diamètres standard : 5/8", 3/4", 7/8", l" et | "1 / 8
2.3 Equipements de surface
- Le presse-étoupe
Il comporte des garnitures serrées par un chapeau à vis. Ces garnitures, de section conique, sont
fendues afin de pouvoir être engagées autour de la tige polie.
- L'unité de pompage
L'unité de pompage (figure 5) est destinée à supporter le train de tiges et à lui donner un
mouvement alternatif. Elle est constituée principalement par :
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Un balancier soumis d'un côté au poids des tiges, de l'autre à celui de contrepoids réglables qui
permettent d'équilibrer le travail à fournir lors de la montée et de la descente,
' un chevalement supportant l'ensemble,
• Une "tête de cheval" recevant le câble de support des tiges.
SONOLOG
Haute fréquence Basse fréquence
Joints de tubing Niveau liquide
niveau liquide et principaux
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Pompage par tige
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FIG. 6 Enregistrement
d'échométrie
Niveau
fluide
joints
- Le dynamomètre
Le dynamomètre est un appareil qui enregistre la charge à la tige polie en fonction de la course.
Le diagramme ainsi obtenu (figure 7) permet, entre autres :
• de vérifier les conditions de travail de l'unité de pompage (charge maximum, charge minimum,
équilibrage, couple et puissance à fournir, ...) •
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•D’en déduire les ajustements nécessaires (effet de contrepoids, course, cadence, puissance
du moteur d'entraînement, ...).
Fermeture clapet mobile Charge maxi
Haut
Point Mort
t 14
2- POMPES CENTRIFUGES DE FOND
- Description générale
Clapet anti-retour
Câble électrique
Pompe centrifuge
Séparateur de gaz
(Facultatif)
Protecteur
Connexion
Moteur électrique
- Détails techniques
La pompe, comprenant une dizaine à plus de 300 étages, du fait du faible diamètre disponible, est
entraînée par un moteur de quelques chevaux à plus de 200 chevaux, et même 400 chevaux en
couplant deux moteurs, ce qui permet de pomper de 50 à plus de 3 000 m 3/j et de fournir une hauteur
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équivalente de refoulement supérieure à 4 000 mètres, la tension d'alimentation variant de 200 à 2
000 volts en triphasé et l'ampérage de 12 à 120 ampères.
Le protecteur a pour but d'empêcher l'entrée du fluide pompé dans le moteur et de permettre les
variations de volume de l'huile moteur lors des phases de démarrage et d'arrêt.
Les principaux problèmes opératoires sont liés à la présence de gaz ou de sable dans l'effluent
pomper, aux surtensions lors des phases de démarrage ou d'arrêt, aux défauts d'isolation du câble
(surtout à haute température), au blocage de la pompe par usure des paliers POMPES HYDRAULIQUES
4,1 Principe
Une pompe de surface (figure 9) permet d'envoyer, par un tubing d'alimentation, l'huile
motrice dans un moteur à piston double effet situé en fond de puits ; un tiroir permet
d'envoyer cette huile alternativement dans la chambre supérieure ou
inférieure du cylindre moteur. Le piston moteur est couplé au piston
double effet de la pompe. Le fluide moteur et l'effluent produit
remontent généralement ensemble par un même tubing de
production Distributeur (concentrique au tubing d'alimentation) ou
éventuellement par des conduits séparés.
Moteur
Manifold
Cylindre moteur
Quand le fluide moteur et l'effluent produit sont mélangés à la remontée, on prélève une
partie dépistons pompe l'huile dans le bac de stockage pour la réinjecter dans le circuit
moteur. Axe de liaison
Clapet de refoulement
Clapet d'aspiration
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Piston pompe
Cylindre pompe
Chambre d'égalisation
Siège de pompe
- Détails techniques
On peut ainsi produire de quelques mètres cubes à plus dc 300 m 3/j jusqu'à des profondeurs
pouvant dépasser 4 000 m. Pour cela, on utilise généralement un débit de fluide moteur de 1,5 à 2 fois
le débit produit et une pression de fluide moteur de quelques dizaines à quelques centaines de bars.
La pompe peut, selon les cas, être remontée par circulation inverse ou au bout du tubing
d'alimentatio
GAS-LIFT
Le glas-lift est un moyen pour continuer à produire alors que le puits n'est plus naturellement
éruptif ou pour augmenter le débit naturel du puits en injectant du gaz sous pression, généralement
dans le tubing et par l'annulaire de manière à alléger (glas-lift continu) ou déplacer (glas-lift
intermittent) l'effluent du point d'injection jusqu'à la surface.
Cette méthode consiste à amplifier le mécanisme naturel d'allégement de l'huile produite par le gaz
associé (libre ou dissous dans le gisement) en injectant du gaz dans le tubing. Le point d'injection et le
débit d'injection sont déterminés de manière à alléger suffisamment la colonne d'effluent et obtenir
ainsi une pression en fond de puits suffisamment basse en fonction du débit désiré. Cette technique
est très utilisée pour des débits de quelques dizaines à plusieurs milliers de mètres cubes par jour.
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l'injection est élevée. La solution retenue doit tenir compte des conditions de pression et de débit
auxquelles le gaz d'injection est disponible et du coût de la décompression éventuelle. L'économie du
système est extrêmement sensible à la pression nécessaire en tête de puits et, par conséquent, à la
pression de séparation qu'il faut maintenir aussi basse que possible.
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GN gradient moyen de pression en débit au-dessous du point d'injection (fonction de
la quantité de gaz naturellement produit)
G(N+I) gradient moyen de pression en débit au-dessus du point d'injection (fonction de la
quantité de gaz naturellement produit et de celle de gaz injecté)
On peut ainsi essayer différents taux d'injection et comparer les conditions opératoires
correspondantes, ou encore se fixer une pression d'injection et en déduire la profondeur d'injection et
le débit d'injection.
PT Vers traitement
Pression
D’injection Vanne
D’injection
Gaz d'injection
Profondeur
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- Démarrage du puits
Dans la phase de démarrage, il faut évacuer hors du puits tout le fluide non gazé qui se trouve dans
le tubing. La pression d'injection requise alors est très supérieure à celle nécessaire en fonctionnement
normal. Pour limiter ce problème, on utilise des vannes de décharge (figure I l) placées à différentes
profondeurs sur le tubing, qui permettent d'alléger progressivement l'effluent jusqu'à ce que le gaz
puisse passer par l'orifice d'injection.
014MC9522
@ 19 @
Ouvertouvertouvert
Ouvertouvertouvert
Ouvertouvertouvert
Ouvertouvertouvert
O
Fermé O fermé
O
@
Ouvert (ë) fermé
@
D 01 IMC9522
FIG. 12
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Afin de faciliter le réglage des vannes, celles-ci sont généralement placées dans des poches latérales
et on peut les récupérer au travail au câble dans le tubing (figure 13).
01 OMC9522
1 2 3 4 5
Cette technique (figure 14), très peu utilisée, trouve son application pour les très faibles débits
(moins de quelques dizaines de mètres cubes par jour) et surtout lorsqu'il est nécessaire d'avoir une
très faible pression en fond de puits.
Elle consiste à déplacer un bouchon de liquide vers la surface par un volume suffisant de gaz à forte
pression. Le gaz doit entrer dans le tubing par une vanne à un débit suffisant pour communiquer au
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bouchon de liquide une vitesse telle que le gaz ne ségrégue pas à travers le liquide. Une fois la vanne
fermée, le bouchon de liquide poursuit son ascension du fait de la détente du gaz. La pression sur la
couche diminuant, celle-ci se met à rééditer et le liquide qui s'accumule au-dessus de la vanne
d'injection sera chassé de la même façon et ainsi de suite.
Vers
Vannes de
décharge
fermées
II-AVANTAGE ET INCONVENIANT DU GAZ-LIFT
1- AVANTAGES DU GAZ-LIFT
Flexibilité
Investissement faible pour l’équipement du puits
Adaptation sur puits déviés
Possibilité de présence de sable
Matériel réduit sur le puits en surface
Intervenions légère sur les puits
Possibilité de traitement
Utilisation possible du gaz produit sur place
2-Inconvénients
Nécessité d’une source de gaz
Problèmes de redémarrage
Importance des installations de surface
Sensibilité du procédé à la pression en tête de puits
Délai de mise en place
Limite d’activation par déplétion importante
Gaz de formation corrosives
Problèmes d’hydrates
Adaptation du casing au gaz-lift
Installation haute pression
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CONCLUSION
En définitif nous notons qu’il existe principalement deux familles de procédés d'activation
du puits : le pompage et le gaz- lift. En effet, le pompage dans le tubing, et au moins à une
profondeur telle que le fluide puisse y arriver de lui-même, on place une pompe qui fournit au
fluide refoulé l'énergie nécessaire à la poursuite de son chemin vers la tête de puits