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Situation de passage
C’est l’ultime trajet du condamné. Après avoir procédé à sa «toilette» (chap. XLVIII), le bourreau et ses
aides l’ont fait monter dans une charrette pour gagner la place de Grève. De chaque côté des rues, la foule se
presse, rit, crie, applaudit, Le narrateur est pétrifié d’horreur et d’épouvante (peur).
Premier axe de lecture
L’effroi du supplicié (peine/torture/martyre)
A- Une terreur absolue
Hugo ne présente pas son personnage comme un héros exemplaire, affrontant courageusement la mort.
Voulant faire partager à son lecteur ce qu’on peut éprouver en de telles circonstances.
La peur le saisit violemment. C’est autant la peur de l’échafaud, vers lequel il «chemine à grand-peine »,
que celle de la foule hurlante amassée sur les trottoirs. Car il est exposé à la curiosité hideuse des
Parisiens: «C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous». Le «froid»
qu’il ressent n’est pas seulement dû à la pluie. Métaphoriquement, il est déjà celui de la mort: le narrateur
«tremble» et finit par «vaciller sur le banc».