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FACULTE DESSCIENCES
EL JADIDA
**********
Département de Chimie
Intitulé
Encadré par :
Mme NOHAIR KHADIJA
Jury :
M.BENSITEL : professeur de l'enseignement supérieur
A.NYASSI : professeur de l'enseignement supérieur
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de notre
stage et qui nous ont aidés lors de la rédaction de ce rapport.
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont conseillées et relu
lors de la rédaction de ce rapport de stage : nos parents, nos familles, nos amies et
tous nos collègues de l’option chimie physique.
1
Table des matières
Introduction général……………………………………………………………………..……....04
Chapitre 1 : partie bibliographique …………………………………………………….……….05
I-Etude générale de la corrosion…………………………………………….………………….06
1-Définition ………………………………………………………………………….………...06
2-Les types de corrosion………………………………………………………………………..07
i -La corrosion chimique…………………………………………………………….………….07
a - La corrosion sèche…………………………………………………………............................07
b- La corrosion humide…………………………………………………………………….........08
ii- La corrosion électrochimique……………………………………………………………..…08
iii-La corrosion biologique……………………………………………………...........................08
3-Les formes de corrosion…………………………………………………………...………….08
i- La corrosion généralisée ou uniforme………………………....................................................09
ii-La corrosion localisée……………………………………………………....………………….09
4-Origine de la corrosion………………………………………………….…………………….11
5-Les facteurs favorisants la corrosion…………………………………………………………11
II-Les méthodes de protection contre la corrosion………………………………………………11
1-La protection par revêtement…………………………………………………........................12
i-revêtement métallique………………………………………………………..…….…………..12
ii-revêtement organique ………………………………………………………...........................13
iii- revêtement étrangers au substrat………………………………………..…………..………..14
2-galvanisations………………………………………………………………….........................14
II-Généralités sur les inhibiteurs……………………………………………………...………….14
1-Définition d’un inhibiteur…………………………………………...…………………………14
2-propriétés des inhibiteurs…………………………………………………...………………….15
3-Les classes des inhibiteurs………………………………………..……………………………16
4-Mode d’action des inhibiteurs organiques en milieu acide…………………….……...............18
Chapitre 2 : partie expérimentale…………..…………………………………………………….20
2
I -Les méthodes d’évaluation de la corrosion ………………………………………...…………21
1-La méthode gravimétrique…………………………………………………………………….21
2-Méthode électrochimique……………………………………………………………………...21
3-protocole expérimentale.....................................................................................................…....22
Chapitre 3 : Les résultats et discussions ………………………………………….…………..…26
III-influence de la concentration……………………………………………………..…………..27
III-1Méthode gravimétrique… ………………………………………………………..…...……27
III-2Méthode électrochimique………………………...…………………………………………28
III-3Conclusion………………………………………………………………………………..…29
Références ……………………………………………………………………………………….31
3
Introduction générale
À l'état naturel, les métaux existent sous forme d'oxyde (minerai), la métallurgie primaire
consistant justement à faire la transformation oxyde → métal (réduction). Les métaux ont donc
une tendance à retourner à leur état naturel, celui d'oxyde. La corrosion est en quelque sorte ce
retour, une transformation métal → oxyde (oxydation).
La corrosion est un problème majeur, puisque l’on estime que 5t d'acier disparaissent
chaque seconde dans le monde (une très fine couche, mais sur tous les objets, appareils et
structures en acier qui existent de par le monde…). Un problème économique, donc, mais aussi
de sécurité et de protection environnementale :
risque d'accident par rupture de pièce de structure, d'un réservoir sous pression ;
risque environnemental et sur la santé : produit toxique qui risque de se répandre hors
d'une cuve percée
Un premier chapitre est consacré à une étude générale sur la corrosion et les différentes
techniques de protection contre la corrosion ainsi les inhibiteurs et leur classement.
Dans le troisième chapitre, nous présentons les résultats obtenues et leur interprétation.
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Chapitre 1 : partie bibliographique
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I. GENERALITES SUR LA CORROSION
1. Définition :
6
2. Les types de corrosion :
La corrosion des aciers peut se développer selon différents processus qui caractérisent chacun un
type de corrosion. On peut distinguer trois principaux types de corrosion :
La corrosion chimique
La corrosion électrochimique
La corrosion biologique
i. La corrosion chimique :
température, dans un milieu agressif non conducteur de courant électrique. Ce type de corrosion
C’est la corrosion par un gaz (le gaz considéré est souvent l’oxygène), le gaz attaque le métal
selon la réaction :
M (métal solide) +B (gaz) MB (produit de corrosion solide)
C’est une réaction qui se fait spontanément pour la plupart des métaux, dans les conditions
normales de pression, c’est un phénomène souvent très lent. La corrosion sèche peut être faite
aussi par d’autre oxydants comme Cl2, Br2, CO2, SO2, ou H2S.
Dans le cas d’une corrosion par O2 de l’air et à haute température, le métal à revenir sous sa
forme stable.
XM+YO2 MXO2Y
7
b) La corrosion humide : (dans l’eau)
Il s’agit de réactions électrochimiques avec oxydation sur une anode et réduction sur une
cathode. L’oxydation est celle du métal, le métal servant lui-même d’anode. La réduction est soit
celle de l’eau acide (H3O⁺ + e- H2O+1/2H2), soit celle du dioxygène dissout dans
l’eau (1 /2O2+2H++2e- H2O), soit celle d’ions métalliques présents en solutions, soit
encore celle d’autre oxydant dissout (dichlore). [1]
Fait intervenir le passage d’un courant électrique. Le métal est en contact d’une solution
électrolytique résultant une réaction anodique et une réaction cathodique.
A l’anode (réaction anodique) : il y a dissolution de métal dans la solution avec libération
d’électrons : M Mn++ ne-
La réaction cathodique est une réaction de réduction de l’oxydant dissous dans la solution :
OX + ne RedR
En milieu acide la réaction cathodique est une réaction des ions hydrogènes :
2H₃O⁺ + 2e⁻ H2 + 2H2O [2]
En milieu humide on peut avoir une corrosion biologique due à l’attaque directe ou
indirecte des métaux par des bactéries, c’est une forme de corrosion électrochimique en présence
de bactéries et/ou de microorganismes, leur présence facilite la production des composés
organiques (par exemple le dioxyde de carbone, l’anhydride sulfureux ou des acides organiques)
qui attaquent le métal. L’attaque bactérienne apparaît en particulier dans les canalisations
enterrées. [1-2]
8
Ces formes que l’on rencontre ont souvent un nom évoquant les manières dont lesquelles elles
se présentent. On distingue deux types de corrosion :
la corrosion généralisée ou uniformes
la corrosion localisée
Est un phénomène qui entraine une perte de matière plus ou moins régulière sur toute la
surface du matériau. Elle se manifeste avec la même vitesse en tous points du matériau. Elle
résulte de l’existence de deux réactions électrochimiques (réaction anodique et réaction
cathodique) uniformément réparties sur la surface du matériau. On trouve cette attaque
notamment sur les métaux exposées aux milieux acides. [2]
Le métal corrodé Le métal
Une corrosion qui se déroule en un lieu spécifiquement anodique d’une surface ou d’une
structure métallique. Elle diffère de la corrosion uniforme car on distingue clairement les
endroits anodiques et cathodiques. En pratique, elle pose souvent plus de problème que la
corrosion uniforme.
Deux types de corrosion localisée peuvent être envisagés :
Macroscopiques :
9
Corrosion par érosion : est due à l’action conjointe d’une réaction électrochimique et
d’un enlèvement mécanique de la matière. Elle est souvent favorisée par l’écoulement rapide
d’un fluide.
Corrosions par piqûres : produite par certains anions notamment le chlore sur les
métaux par un film d’oxyde mince. Elle introduit des cavités de quelques dizaines de
micromètres de diamètre des matériaux à partir d’une ouverture de faible surface.
Microscopiques :
Corrosion sous contrainte : est une fissuration du métal qui résulte de l’action
commune d’une contrainte mécanique et d’une réaction électrochimique.
Corrosion inter granulaire : est une attaque sélective aux joints de grains.
10
4. Origine de la corrosion :
Le comportement à la corrosion d’un matériau dépend d’une multitude de facteurs :
11
1. La protection par revêtement :
Plusieurs type de revêtement sont utilisés et nécessitent tous une préparation de la surface du
métal de base, de façon à ce que le revêtement soit adhérent. La mise à nu ou décapage des
métaux ferreux est particulièrement importante.
Les revêtements anodiques : le métal protecteur est moins noble que le métal à
protéger. En cas de défaut du revêtement, il y a formation d’une pile locale et ce dernier se
corrode en protégeant cathodique ment le métal de base la protection reste donc assurée tant
qu’une quantité suffisante de revêtement est présent. L’épaisseur est un élément important
pour ce type de revêtement. Elle est en générale comprise entre 100 et 200 µm.
Les revêtements cathodiques : le métal protecteur est plus noble que le métal à
protéger. C’est le cas par exemple d’un revêtement de Nickel ou de Cuivre sur l’acier. En cas
de défaut du revêtement, la pile de corrosion qui se forme peut conduire à une perforation
rapide du métal de base. Dans ce cas, la continuité du revêtement est donc le facteur
primordial, La protection cathodique est
Systématiquement utilisée dans un système duplex qui associe une protection passive et une
protection active. La protection cathodique n’entre en fonction que s’il y a un défaut de
revêtement et une partie de métal en contact direct avec l’électrolyse (sol ou eau). Les
revêtements sont souvent associés à la protection cathodique afin de :
12
Assurer une polarisation plus rapide.
Assurer une portée de la protection cathodique dans les
structures complexes.
Assurer une meilleure répartition du courant dans la
structure.
Réduire le cout global de protection.
Les bitumes
On les utilise principalement pour protéger de structures enterrées en acier ou en fonte. Ils se
présentent en général sous la forme d’un revêtement épais (de l’ordre de 5 mm), dont la
plasticité réduit considérablement les risques de dégradation mécanique.
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iii. revêtements étrangers au substrat :
On regroupe dans cette catégorie les revêtements à base de aiment utilisés en génie civil et
l’on applique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de canalisations enterrés en acier ou
en fonte. D’autres matériaux sont aussi utilisés comme l’émail que l’on applique sous
forme de pate (barbotine) et qui offre une bonne. Protection contre les gaz à haute
température (tuyères d’échappement). [5]
2. galvanisation :
La galvanisation de l’acier est un procédé permettent d’obtenir une protection très efficace et la
présence des aciers soumis à des agressions de toutes natures.
Idéal pour les constructions en extérieur, la galvanisation est le plus en plus souhaitée pour les
aciers apparents en architecture intérieur ou en structure visible de bâtiment.
Il existe deux techniques principales de galvanisation : [6]
La galvanisation continue : décrit la galvanisation de tôles, tubes, tiges ou fils
d’acier. Dans ce procédé, la tôle, le tube, ou le fil passent en continu au travers du
bain de galvanisation. L’épaisseur du revêtement de Zinc est contrôlée.
La galvanisation à chaud : c’est la galvanisation à chaud de pièces en acier ou en
fer à une température de 450°C à 460°C. cela produit des revêtements dont
l’épaisseur est couramment comprise entre 45µm et 250µm. [7
Selon la norme ISO 8044, un inhibiteur est une “substance chimique ajoutée au système de
corrosion à une concentration choisie pour son efficacité ; celle-ci entraîne une diminution
de la vitesse de corrosion du métal sans modifier de manière significative la concentration
d’aucun agent corrosif contenu dans le milieu agressif ”.
Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte original contre la corrosion des
métaux. L’originalité vient du fait que le traitement anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-
même mais par l’intermédiaire du milieu corrosif.
14
qui, lorsqu’elle est ajoutée à faibles concentrations dans des milieux corrosifs, diminue la
vitesse de la réaction d’oxydation du métal dans son environnement» (NACE, 1965). La
diminution de la vitesse de corrosion est réalisée soit en limitant les réactions chimiques ou
électrochimiques (c’est-à-dire agissant sur le processus anodique, cathodique ou les deux) soit en
modifiant l’agressivité de l’électrolyte (en faisant modifier l’interface matériau/milieu) (Millet,
2008).
Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte original contre la corrosion des
métaux. L’originalité vient du fait que le traitement anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-
même mais par l’intermédiaire du milieu corrosif.
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3. Les classes des inhibiteurs :
par domaine
par reaction partielle:
d'application:
anodique
milieu acide ; milieu
cathodique neutre; phases
mixte gazeuses...
CLASSEMANT DES
INHIBITEURES
par mécanisme
reactionnel:
adsorption
passivation
précipitation
élimination de l'agent
corrosif
En général, Il existe plusieurs façons de classer les inhibiteurs de corrosion. Généralement, ils
sont classés en fonction de leur domaine d’application, de la formulation des produits, des
réactions électrochimiques partielles et du mécanisme réactionnel mis en jeu.
Par des réactions électrochimiques partielles :
Les inhibiteurs anodiques (de préférence l’action au niveau des réactions
électrochimiques
Les inhibiteurs cathodiques
Les inhibiteurs mixtes
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Le rôle de l’inhibiteur sera nécessairement de diminuer la vitesse de l’une des deux réactions et
dans certains cas les deux à la fois. Si l’inhibiteur ralentit la réaction d’oxydation en bloquant les
sites anodiques (siège de l’oxydation du métal), il est appelé inhibiteur anodique. De la même
façon, si l’inhibiteur ralentit la réaction de réduction en bloquant les sites cathodiques (siège de
la réduction de l’oxygène dissous en milieu aéré ou siège de la réduction du proton H+ en milieu
acide), il est appelé inhibiteur cathodique. En effet, les inhibiteurs mixtes agissent à la fois
pour diminuer la vitesse de la réaction anodique et celle de la réaction cathodique. Les
inhibiteurs anodiques doivent être utilisés avec précaution. L’anode se corrode d’autant plus
rapidement que la surface anodique est petite par rapport à la surface cathodique. Autrement dit,
si le film protecteur est altéré par une rayure ou par une dissolution, et si la quantité d’inhibiteur
est insuffisante pour restaurer le film, la partie exposée se corrode en piqûre profonde. En
matière de corrosion localisée, la corrosion par piqûre est une forme particulièrement insidieuse :
l’attaque se limite à des trous, très localisés et pouvant progresser très rapidement en profondeur
tout en conservant le reste de la surface indemne. L’action des inhibiteurs cathodiques se traduit
par une diminution de la vitesse de la réaction cathodique et donc par un déplacement du
potentiel de corrosion vers des valeurs moins nobles. Ce sont généralement des cations qui
peuvent migrer vers la surface cathodique, où ils précipitent sous formes de sels basiques ou
d'hydroxydes, formant des films adhérents et compacts. Ces inhibiteurs sont plus « sûrs » que les
inhibiteurs anodiques, en effet, ils ne risquent pas de favoriser la corrosion localisée, même en
cas de sous-dosage.
Par Domaine d’application :
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Les inhibiteurs organiques :
Ils constituent un groupe important qu’il est difficile de classer dans les catégories
précédentes car ils modifient à la fois les réactions anodique cathodique en affectant l’ensemble
de la surface .Leur efficacité, qui est fonction de leur concentration, suggère que leur action est le
résultat d’une adsorption à la surface du matériau. Cette adsorption dépend de la charge ionique
de l’inhibiteur et de charges électriques présentes à la surface du métal. De Ce fait, on observe
souvent des effets de synergie avec des ions tels que les chlorures ou les bromures. La structure
moléculaire est un paramètre important pour l’adsorption : forces de liaison, compacité de la
couche adsorbée, interaction entre molécules.
L’une des limitations dans l’utilisation de ces produits peut être l’élévation de la
température, les molécules organiques étant souvent instable à chaude.
18
L’inhibition de la corrosion au moyen des composés organique résulte généralement de
leur adsorption à la surface du métal. Le phénomène peut être mis en évidence par :
- L’étude des isothermes d’adsorption.
-L’examen de la surface au moyen de technique spécifique : la microscopie
électronique à balayage et la spectroscopie des photoélectrons.
La connaissance des facteurs qui influencent le phénomène d’adsorption des inhibiteurs est
indispensable pour mieux comprendre le mécanisme d’inhibition de ces substances. [10, 11,12].
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Chapitre 2 : partie expérimental
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I. Les méthodes d’évaluation de l’inhibition de la corrosion
La complexité des phénomènes de corrosion nécessite l’utilisation d’un très grand nombre
de méthodes expérimentales pour estimer le taux de corrosion et la nature des mécanismes qui
interviennent au cours de la destruction d’un métal. Pour cette raison, on utilise différentes
méthodes telles que les méthodes gravimétriques et électrochimiques.
1. La méthode gravimétrique :
La méthode de perte de masse est d’une mise en œuvre simple et ne nécessite pas un
appareillage important ; la vitesse de corrosion est déterminée après 24h d’immersion à
température constante égale à 25° C.
Où :
Cette valeur de la vitesse de corrosion est la moyenne effectuée dans les mêmes conditions pour
chaque concentration.
2. Méthodes électrochimiques :
L’évaluation de l’efficacité inhibitrice déterminée par gravimétrie (perte de poids) ne permet pas
l’approche des mécanismes mis en jeu lors de la corrosion. Pour ce faire, les mesures
électrochimiques (stationnaires et transitoires) constituent une technique plus complète
puisqu’elles étudient la base même du phénomène de corrosion, le processus électrochimique.
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La principale limite de la méthode électrochimique stationnaire est qu’elle ne rend compte que
des étapes les plus lentes intervenant à l’interface métal /solution. En conséquence, nous avons
tenté, à l’aide d’une méthode électrochimique non stationnaire basée sur la détermination de
l’impédance électrochimique, d’approcher les différents processus pouvant intervenir lors de
l’inhibition de la corrosion de l’acier en milieu acide en utilisant des composés organiques. La
connaissance des variations de l’impédance électrochimique en fonction de la fréquence fournit
des indications et au rôle du transfert de charge sur la vitesse d’une réaction globale de corrosion.
Notons que la méthode d’impédance permet d’avoir des renseignements relatifs aux étapes
élémentaires intervenant dans le processus globale se déroulant à l’interface métal /solution.
Figure II-1
3. Protocole Expérimentale :
i. Matériels Nécessaires
Les essais de perte de masse sont d’une mise en œuvre simple, l’appareillage nécessaire pour
effectuer ces mesures de perte de masse comporte :
22
Figure II-2 : polisseuse figure II-3 Balance analytique
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iii. Inhibiteur :
FigureII-6 : 3.5diphenyl-4-amino-1.2.4-Triazole
C= d*P*1000 /M(HCl)
Application numérique :
C= 11.97M
Vi= Cf. Vf / Vi
Après le calcule on obtient : V=167.08 ml
V= 1*2 /11.97
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La préparation de la solution corrosive d'acide chlorhydrique(HCl1M) a été obtenu en diluant
165.5ml de HCl (pureté=37%, d= 1,18 g.cm-3 et M=36.45mol/l) dans 2 litres de l'eau distillée.
-Pour préparer une concentration de 10-3 mol/l on a mis 0,126g de l'inhibiteur dans 500 ml de la
solution HCl 1M, et pour 10-4 ,10-5 et 10-6 on utilise la relation de dilution :
Ci xVi
Vf=
Cf
vi. Mode Opératoire :
Méthode gravimétrique :
Protocole :
Méthode électrochimique :
Protocole :
-polir une plaque d’acier sous forme d’un disque de surface 1cm2
-Démarrer l’appareil
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Chapitre3 : Résultats et discussions
26
III- Influence de la concentration
III-1. Méthode gravimétrique
Les plaques d’acier sont immergées dans la solution d’acide chlorhydrique à différentes
concentrations de l’inhibiteur pendant 1h du temps d’immersion et à une température de 30°C.
Les valeurs de la vitesse de corrosion et celles des efficacités inhibitrices en fonction de la
concentration de l’inhibiteur sont donné dans le tableau III.1 :
90
80
70
60
efficacité%
50
40
30
20
10
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012
concentration de l'inhibiteur en (M)
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A partir du tableau III. 1 et du figure III.1, on constate que la vitesse de corrosion diminue tandis
que l’efficacité inhibitrice croit avec la concentration en inhibiteur, et atteint une valeur
maximale de 77.43% en présence de 0.001M d’inhibiteur dans HCl 1M.
M
M
M
M
M
FigureIII-2 : courbe de polarisation
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D’après les résultats obtenus, on peut conclure :
-Les densités de courant de corrosion ICorr diminuent au fur et à mesure que la concentration en
inhibiteur croit.
-L’addition des différentes concentrations d’inhibiteur modifie légèrement les valeurs de Ecorr.
-L’ajout d’inhibiteur au milieu corrosif se traduit par une légère modification de pentes droites
de TAFEL anodiques et cathodiques.
Ces résultats indiquent clairement que notre inhibiteur a un effet cathodique et anodique donc
il peut être classé comme un inhibiteur mixte en milieu chlorhydrique 1M.
On peut regrouper les résultats obtenus par les deux méthodes dans la figure suivante :
efficacité %
100
90
80
70
60
50 efficacité gravimentique
40 éfficacité électrochimique
30
20
10
0
10--6 10-5 10-4 10-3
Les concentrations de l'inhibiteur en (M)
Figure III-3: Evolution de l'efficacité en fonction de la concentration de l'inhibiteur pour les deux
méthodes d’évaluations de la corrosion (gravimétrique et électrochimique)
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III-3.Conclusion
Dans ce travail, nous avons étudié l’inhibition de la corrosion de l’acier en milieu acide HCl 1M
par un composé organique qui fait partie de la famille des triazoles par deux méthodes
gravimétrique et électrochimique afin d’estimer la concentration convenable qui doit être
utilisée.
La méthode électrochimique indique le type de l’inhibiteur utilisé qui est un inhibiteur mixte
dans le milieu chlorhydrique.
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REFERENCES
[1] cours d’électrochimie semestre 5 A.BANNOUNA
[8] PERMALIENhttp://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-
th11/methodes-de-prevention-et-lutte-contre-la-corrosion-42374210/inhibiteurs-de-corrosion-
cor1005/ RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE Exportez la référence
[9] J.G.N. Thomas, 5 European Symposium on corrosion Inhibitors, Ann. Univ.Ferrara, Italy,
453 (1980).Bbibliographique
[10] A.D. Mercer, proc 7th Eur. Symp. Corr. Inh.P 449 Ferrara (1990).
31