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UNIVERSITE CHOUAIB DOUKKALI

FACULTE DESSCIENCES
EL JADIDA
**********
Département de Chimie

MEMOIRE DE STAGE DE FIN D’ETUDE


(Module Projet Tutoré)
LICENCE SMC

Intitulé

L’étude gravimétrique et électrochimique de l’inhibition


de la corrosion de l’acier en milieu acide HCl 1M par
3,5 diphényl-4-amino-1, 2,4-triazole

Présenté par : BOUHAFS NADIA


BOUDARA MARIYEM

Encadré par :
Mme NOHAIR KHADIJA

Jury :
M.BENSITEL : professeur de l'enseignement supérieur
A.NYASSI : professeur de l'enseignement supérieur

Année universitaire : 2016 /2017


REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de notre
stage et qui nous ont aidés lors de la rédaction de ce rapport.

Tout d'abord, nous adressons nos sincères remerciements à notre encadrant du


projet Mme NOHAIR qui nous a beaucoup aidé dans notre recherche de stage
malgré les occupations et les responsabilités qu’elle assume.

Nous tenons à remercier vivement Monsieur M. TOURABI et BOUANIS


MARYA pour ses accueils, ses aides, le temps passé ensemble, le partage de ses
expertises au quotidien et ses aides précieuses dans les moments les plus délicats.

Nous remercions également les membres de jury d’avoir acceptés d’évaluer ce


rapport et de l’enrichir par leurs propositions pertinentes.

Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont conseillées et relu
lors de la rédaction de ce rapport de stage : nos parents, nos familles, nos amies et
tous nos collègues de l’option chimie physique.

1
Table des matières
Introduction général……………………………………………………………………..……....04
Chapitre 1 : partie bibliographique …………………………………………………….……….05
I-Etude générale de la corrosion…………………………………………….………………….06
1-Définition ………………………………………………………………………….………...06
2-Les types de corrosion………………………………………………………………………..07
i -La corrosion chimique…………………………………………………………….………….07
a - La corrosion sèche…………………………………………………………............................07
b- La corrosion humide…………………………………………………………………….........08
ii- La corrosion électrochimique……………………………………………………………..…08
iii-La corrosion biologique……………………………………………………...........................08
3-Les formes de corrosion…………………………………………………………...………….08
i- La corrosion généralisée ou uniforme………………………....................................................09
ii-La corrosion localisée……………………………………………………....………………….09
4-Origine de la corrosion………………………………………………….…………………….11
5-Les facteurs favorisants la corrosion…………………………………………………………11
II-Les méthodes de protection contre la corrosion………………………………………………11
1-La protection par revêtement…………………………………………………........................12
i-revêtement métallique………………………………………………………..…….…………..12
ii-revêtement organique ………………………………………………………...........................13
iii- revêtement étrangers au substrat………………………………………..…………..………..14
2-galvanisations………………………………………………………………….........................14
II-Généralités sur les inhibiteurs……………………………………………………...………….14
1-Définition d’un inhibiteur…………………………………………...…………………………14
2-propriétés des inhibiteurs…………………………………………………...………………….15
3-Les classes des inhibiteurs………………………………………..……………………………16
4-Mode d’action des inhibiteurs organiques en milieu acide…………………….……...............18
Chapitre 2 : partie expérimentale…………..…………………………………………………….20

2
I -Les méthodes d’évaluation de la corrosion ………………………………………...…………21
1-La méthode gravimétrique…………………………………………………………………….21
2-Méthode électrochimique……………………………………………………………………...21
3-protocole expérimentale.....................................................................................................…....22
Chapitre 3 : Les résultats et discussions ………………………………………….…………..…26
III-influence de la concentration……………………………………………………..…………..27
III-1Méthode gravimétrique… ………………………………………………………..…...……27
III-2Méthode électrochimique………………………...…………………………………………28
III-3Conclusion………………………………………………………………………………..…29
Références ……………………………………………………………………………………….31

3
Introduction générale
À l'état naturel, les métaux existent sous forme d'oxyde (minerai), la métallurgie primaire
consistant justement à faire la transformation oxyde → métal (réduction). Les métaux ont donc
une tendance à retourner à leur état naturel, celui d'oxyde. La corrosion est en quelque sorte ce
retour, une transformation métal → oxyde (oxydation).

La corrosion est un problème majeur, puisque l’on estime que 5t d'acier disparaissent
chaque seconde dans le monde (une très fine couche, mais sur tous les objets, appareils et
structures en acier qui existent de par le monde…). Un problème économique, donc, mais aussi
de sécurité et de protection environnementale :

 risque d'accident par rupture de pièce de structure, d'un réservoir sous pression ;
 risque environnemental et sur la santé : produit toxique qui risque de se répandre hors
d'une cuve percée

Pour diminuer l’intensité de la corrosion on doit nécessairement utiliser l’une des


méthodes de lutte parmi eux : l’utilisation des inhibiteurs qui est une méthodes adaptée et
pratique pour protéger les métaux. Elle consiste à utiliser des substances chimiques qui,
lorsqu’elles sont ajoutées en faibles concentrations, en présence d’un milieu agressif, peuvent
réduire ou stopper la corrosion du métal exposé.

Dans ce travail nous sommes intéressés à l’étude gravimétrique et électrochimique de


l’inhibition de la corrosion de l’acier en milieu acide.

Un premier chapitre est consacré à une étude générale sur la corrosion et les différentes
techniques de protection contre la corrosion ainsi les inhibiteurs et leur classement.

Un deuxième chapitre regroupe les méthodes d’évaluation de l’inhibition de la corrosion


(gravimétrique et électrochimique (stationnaire)) ainsi les conditions expérimentales.

Dans le troisième chapitre, nous présentons les résultats obtenues et leur interprétation.

4
Chapitre 1 : partie bibliographique

5
I. GENERALITES SUR LA CORROSION

1. Définition :

La corrosion est une interaction physico-chimique entre un métal et son environnement


entrainant des modifications dans les propriétés du métal et souvent une dégradation
fonctionnelle du métal lui-même. [1]
On peut aussi définir la corrosion comme une destruction non voulue des métaux sous l’action
d’un seul ou plusieurs milieux corrosifs. Après attaque, les métaux ont tendance à retourner à
leur état primitif d’oxyde, sulfure, carbonate … plus stable par rapport au milieu considéré et
suite à la détérioration de leurs propriétés physicochimiques.
Au point de vue économique la corrosion est d’une importance primordiale. On estime
que la corrosion détruit un quart de la production annuelle mondiale d’acier, ce qui représente
environ 150 millions de tonnes par an ou encore 5 tonnes par seconde. Or, la corrosion ne se
limite pas à l’acier mais affecte tous les matériaux ainsi que les polymères et céramiques. Elle
résulte des interactions chimiques et/ou physiques entre le matériau et son environnement.
Puisque les matériaux métalliques sont souvent en contact avec un milieu agressif
(liquide ou gazeux), donc le phénomène de corrosion est un problème de surface ou plus
précisément d’interface entre un métal et un milieu agressif (liquide ou gazeux) ; le processus de
la corrosion entraîne une destruction des matériaux métalliques. Ce phénomène a pris de nos
jours une importance considérable, étant donné l’utilisation de plus en en plus grande des métaux
et alliage dans la vie moderne. [2]

6
2. Les types de corrosion :

La corrosion des aciers peut se développer selon différents processus qui caractérisent chacun un
type de corrosion. On peut distinguer trois principaux types de corrosion :

 La corrosion chimique
 La corrosion électrochimique
 La corrosion biologique

i. La corrosion chimique :

Un mécanisme qui se produit en phase gazeux ou entre un métal et un oxydant, à haute

température, dans un milieu agressif non conducteur de courant électrique. Ce type de corrosion

peut être humide ou sèche.

a) La corrosion sèche : (dans l’air)

C’est la corrosion par un gaz (le gaz considéré est souvent l’oxygène), le gaz attaque le métal
selon la réaction :
M (métal solide) +B (gaz) MB (produit de corrosion solide)

C’est une réaction qui se fait spontanément pour la plupart des métaux, dans les conditions
normales de pression, c’est un phénomène souvent très lent. La corrosion sèche peut être faite
aussi par d’autre oxydants comme Cl2, Br2, CO2, SO2, ou H2S.
Dans le cas d’une corrosion par O2 de l’air et à haute température, le métal à revenir sous sa
forme stable.
XM+YO2 MXO2Y

7
b) La corrosion humide : (dans l’eau)

Il s’agit de réactions électrochimiques avec oxydation sur une anode et réduction sur une
cathode. L’oxydation est celle du métal, le métal servant lui-même d’anode. La réduction est soit
celle de l’eau acide (H3O⁺ + e- H2O+1/2H2), soit celle du dioxygène dissout dans
l’eau (1 /2O2+2H++2e- H2O), soit celle d’ions métalliques présents en solutions, soit
encore celle d’autre oxydant dissout (dichlore). [1]

ii. La corrosion électrochimique :

Fait intervenir le passage d’un courant électrique. Le métal est en contact d’une solution
électrolytique résultant une réaction anodique et une réaction cathodique.
A l’anode (réaction anodique) : il y a dissolution de métal dans la solution avec libération
d’électrons : M Mn++ ne-
La réaction cathodique est une réaction de réduction de l’oxydant dissous dans la solution :
OX + ne RedR
En milieu acide la réaction cathodique est une réaction des ions hydrogènes :
2H₃O⁺ + 2e⁻ H2 + 2H2O [2]

iii. La corrosion biologique :

En milieu humide on peut avoir une corrosion biologique due à l’attaque directe ou
indirecte des métaux par des bactéries, c’est une forme de corrosion électrochimique en présence
de bactéries et/ou de microorganismes, leur présence facilite la production des composés
organiques (par exemple le dioxyde de carbone, l’anhydride sulfureux ou des acides organiques)
qui attaquent le métal. L’attaque bactérienne apparaît en particulier dans les canalisations
enterrées. [1-2]

3. Les formes de corrosion :

La corrosion peut affecter le métal de nombreuses et différentes manières, qui dépend de


la nature et des conditions environnementales spécifiques existantes. Elle peut se manifester sous
différentes formes qui peuvent être identifiées par examen visuel ou métallographique.

8
Ces formes que l’on rencontre ont souvent un nom évoquant les manières dont lesquelles elles
se présentent. On distingue deux types de corrosion :
 la corrosion généralisée ou uniformes
 la corrosion localisée

i. La corrosion généralisée ou uniforme :

Est un phénomène qui entraine une perte de matière plus ou moins régulière sur toute la
surface du matériau. Elle se manifeste avec la même vitesse en tous points du matériau. Elle
résulte de l’existence de deux réactions électrochimiques (réaction anodique et réaction
cathodique) uniformément réparties sur la surface du matériau. On trouve cette attaque
notamment sur les métaux exposées aux milieux acides. [2]
Le métal corrodé Le métal

ii. La corrosion localisée :

Une corrosion qui se déroule en un lieu spécifiquement anodique d’une surface ou d’une
structure métallique. Elle diffère de la corrosion uniforme car on distingue clairement les
endroits anodiques et cathodiques. En pratique, elle pose souvent plus de problème que la
corrosion uniforme.
Deux types de corrosion localisée peuvent être envisagés :

Macroscopiques :

Corrosion galvanique : (Bimétallique) est due à la formation d’une pile


électrochimique entre deux métaux.

9
Corrosion par érosion : est due à l’action conjointe d’une réaction électrochimique et
d’un enlèvement mécanique de la matière. Elle est souvent favorisée par l’écoulement rapide
d’un fluide.

Corrosions par piqûres : produite par certains anions notamment le chlore sur les
métaux par un film d’oxyde mince. Elle introduit des cavités de quelques dizaines de
micromètres de diamètre des matériaux à partir d’une ouverture de faible surface.

Microscopiques :

Corrosion sélective : Est due à l’oxydation d’un Composant de l’alliage, Conduisant à la


formation D’une structure métallique Poreux.

Corrosion sous contrainte : est une fissuration du métal qui résulte de l’action
commune d’une contrainte mécanique et d’une réaction électrochimique.

Corrosion inter granulaire : est une attaque sélective aux joints de grains.

10
4. Origine de la corrosion :
Le comportement à la corrosion d’un matériau dépend d’une multitude de facteurs :

 Composition chimique et microstructure du métal


 Composition chimique de son environnement.
 Paramètres physique (température, convection, irradiation….)
 Sollicitation mécanique (contraintes, chocs, frottements)
La résistance à la corrosion n’est donc pas une propriété intrinsèque du métal, mais plutôt une
propriété de l’interface métal /milieu, d’où la nécessité de caractériser la composition chimique
et la microstructure de celle-ci, ainsi que son comportement électrochimique. La corrosion
dépend donc d’un système extrêmement complexe, dont les effets se manifestent, en pratique,
sous un multiple aspects, parfois inattendus.

5. Les facteurs favorisant la corrosion :


 la présence de défauts dans la structure métallique entraine une corrosion
préférentielle dans les zones défectueuses, la formation de micro piles locales aboutit
à des piqures dans le métal.
 Le traitement thermique et la soudure diminuent la résistance des métaux
 Nature du milieu, PH, teneur en oxygène, température, pression, impureté présence
d’inhibiteurs
 Certaines bactéries présentes dans le sol favorisent la corrosion des métaux.

II. Les méthodes de protection contre la corrosion


La corrosion est un phénomène inévitable et peut devenir une menace importante lorsque
ses effets ne sont pas contrôlés. Des structures métalliques endommagées par la corrosion
peuvent compromettent la sécurité des gens et même entrainer la perte de vies humaines. Des
accidents environnementaux tels que le déversement de produits chimique nocifs du au bris de
réservoirs, s’ajoutent aux effets préjudiciables de la corrosion. L’application de techniques de
protection contre la corrosion permet toutefois de construire et de conserver des installations
sécuritaires à la fois pour l’homme et l’environnement [4]

11
1. La protection par revêtement :
Plusieurs type de revêtement sont utilisés et nécessitent tous une préparation de la surface du

métal de base, de façon à ce que le revêtement soit adhérent. La mise à nu ou décapage des
métaux ferreux est particulièrement importante.

i. Les revêtements métalliques :


Les revêtements métalliques sont couramment utilisés pour protéger l’acier contre la corrosion
atmosphérique. Outre leur effet anticorrosion, les revêtements métalliques remplissent souvent
une fonction décorative. On les utilise aussi comme protection contre l’usure. Il existe deux
types de revêtement métalliques :

 Les revêtements anodiques : le métal protecteur est moins noble que le métal à
protéger. En cas de défaut du revêtement, il y a formation d’une pile locale et ce dernier se
corrode en protégeant cathodique ment le métal de base la protection reste donc assurée tant
qu’une quantité suffisante de revêtement est présent. L’épaisseur est un élément important
pour ce type de revêtement. Elle est en générale comprise entre 100 et 200 µm.

 Les revêtements cathodiques : le métal protecteur est plus noble que le métal à
protéger. C’est le cas par exemple d’un revêtement de Nickel ou de Cuivre sur l’acier. En cas
de défaut du revêtement, la pile de corrosion qui se forme peut conduire à une perforation
rapide du métal de base. Dans ce cas, la continuité du revêtement est donc le facteur
primordial, La protection cathodique est

Systématiquement utilisée dans un système duplex qui associe une protection passive et une
protection active. La protection cathodique n’entre en fonction que s’il y a un défaut de
revêtement et une partie de métal en contact direct avec l’électrolyse (sol ou eau). Les
revêtements sont souvent associés à la protection cathodique afin de :

 Offrir une protection supplémentaire contre la corrosion et de façon


« passive ».
 Aider la protection cathodique dans les rôles suivants :
 Limiter le courant consommé.
 Réduire la consommation des anodes.

12
 Assurer une polarisation plus rapide.
 Assurer une portée de la protection cathodique dans les
structures complexes.
 Assurer une meilleure répartition du courant dans la
structure.
 Réduire le cout global de protection.

ii. Les revêtements organiques :


Les revêtements organiques forment une barrière plus ou moins imperméable entre le matériau et
le milieu. Ils divisent en trois familles :
- Les peintures et vernis.
- Les bitumes.
- Le revêtement polymérique.

 Les peintures et vernis :


Une peinture est un mélange composé de particules insoluble (les pigments) en suspension dans
un milieu aqueux ou organique constitué par un liant et un solvant. Les pigments assurent
l’inhibiteur de la corrosion et peuvent également avoir une fonction décorative. Le liant assure la
cohésion du film et son adhérence au substrat, tandis que le solvant permet d’appliquer la
peinture à l’état liquide. En général, l’application d’une peinture consiste en un traitement
multicouche d’une épaisseur totale de 100 à 200 µm comprenant :
- Un couche primaire adhérente au métal qui contient les pigments
destinés à retarder l’oxydation du matériau (épaisseur 10 à 40 µm).
- Des couches intermédiaires qui renforcent la protection, augmentent
l’étanchéité et diminuent les irrégularités.
- Une couche de finition pour l’étanchéité et l’esthétique

 Les bitumes
On les utilise principalement pour protéger de structures enterrées en acier ou en fonte. Ils se
présentent en général sous la forme d’un revêtement épais (de l’ordre de 5 mm), dont la
plasticité réduit considérablement les risques de dégradation mécanique.

 les revêtements polymériques :


Il existe une grande variété de type de revêtement comme les thermoplastes (polyéthylène,
polypropylènes, PVC…..), les caoutchoucs (Natural ou synthétique), et les thermodurassables
(polyuréthane, époxydes, polyesters,….) leur épaisseur est normalement de 100 à 500 µm.

13
iii. revêtements étrangers au substrat :
On regroupe dans cette catégorie les revêtements à base de aiment utilisés en génie civil et
l’on applique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de canalisations enterrés en acier ou
en fonte. D’autres matériaux sont aussi utilisés comme l’émail que l’on applique sous
forme de pate (barbotine) et qui offre une bonne. Protection contre les gaz à haute
température (tuyères d’échappement). [5]

2. galvanisation :
La galvanisation de l’acier est un procédé permettent d’obtenir une protection très efficace et la
présence des aciers soumis à des agressions de toutes natures.
Idéal pour les constructions en extérieur, la galvanisation est le plus en plus souhaitée pour les
aciers apparents en architecture intérieur ou en structure visible de bâtiment.
Il existe deux techniques principales de galvanisation : [6]
 La galvanisation continue : décrit la galvanisation de tôles, tubes, tiges ou fils
d’acier. Dans ce procédé, la tôle, le tube, ou le fil passent en continu au travers du
bain de galvanisation. L’épaisseur du revêtement de Zinc est contrôlée.
 La galvanisation à chaud : c’est la galvanisation à chaud de pièces en acier ou en
fer à une température de 450°C à 460°C. cela produit des revêtements dont
l’épaisseur est couramment comprise entre 45µm et 250µm. [7

III. Généralités sur les inhibiteurs :

1. Définition d’un inhibiteur :

Selon la norme ISO 8044, un inhibiteur est une “substance chimique ajoutée au système de
corrosion à une concentration choisie pour son efficacité ; celle-ci entraîne une diminution
de la vitesse de corrosion du métal sans modifier de manière significative la concentration
d’aucun agent corrosif contenu dans le milieu agressif ”.

Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte original contre la corrosion des
métaux. L’originalité vient du fait que le traitement anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-
même mais par l’intermédiaire du milieu corrosif.

Inhibiteurs de la corrosion Conformément à la définition donnée par l’Association


Nationale de l’Ingénierie de Corrosion (NACE) « un inhibiteur de corrosion est une substance

14
qui, lorsqu’elle est ajoutée à faibles concentrations dans des milieux corrosifs, diminue la
vitesse de la réaction d’oxydation du métal dans son environnement» (NACE, 1965). La
diminution de la vitesse de corrosion est réalisée soit en limitant les réactions chimiques ou
électrochimiques (c’est-à-dire agissant sur le processus anodique, cathodique ou les deux) soit en
modifiant l’agressivité de l’électrolyte (en faisant modifier l’interface matériau/milieu) (Millet,
2008).

La protection par un inhibiteur de corrosion à la surface du matériau peut être : une


protection permanente (surveillance primordiale du dispositif) (Heitz, 1975) ou une protection
temporaire, durant une période ou la pièce est particulièrement sensible à la corrosion (stockage,
nettoyage, décapage…) ou encore lorsque la pièce est soumise à des usinages très sévères
comme le perçage, taraudage, forage, filetage. Un inhibiteur (ou un mélange d'inhibiteurs) peut
être combiné à un autre moyen de protection comme la protection supplémentaire d'un alliage à
haute résistance à la corrosion, l’addition d’un revêtement de surface tel que la peinture, la
graisse et l’huile, etc.

Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte original contre la corrosion des
métaux. L’originalité vient du fait que le traitement anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-
même mais par l’intermédiaire du milieu corrosif.

2. Propriétés des inhibiteurs :


D’une manière générale un inhibiteur doit :
- abaisser la vitesse de corrosion d’un métal, sans en affecter les caractéristiques
Physico-chimiques, en particulier la résistance mécanique (par exemple, risque de fragilisation
par l’hydrogène en milieu acide) ;
- être stable en présence des autres constituants du milieu, en particulier vis-à-vis des oxydants ;
- être stable aux températures d’utilisation ;
- être efficace à faible concentration ;
- être compatible avec les normes de non-toxicité ;
- être peu onéreux. [8]

15
3. Les classes des inhibiteurs :

par domaine
par reaction partielle:
d'application:
anodique
milieu acide ; milieu
cathodique neutre; phases
mixte gazeuses...

CLASSEMANT DES
INHIBITEURES

par mécanisme
reactionnel:
adsorption
passivation
précipitation
élimination de l'agent
corrosif

En général, Il existe plusieurs façons de classer les inhibiteurs de corrosion. Généralement, ils
sont classés en fonction de leur domaine d’application, de la formulation des produits, des
réactions électrochimiques partielles et du mécanisme réactionnel mis en jeu.
Par des réactions électrochimiques partielles :
 Les inhibiteurs anodiques (de préférence l’action au niveau des réactions
électrochimiques
 Les inhibiteurs cathodiques
 Les inhibiteurs mixtes

Ce classement des inhibiteurs tient compte de la nature électrochimique de la corrosion en phase


liquide, qui met en jeu au moins deux réactions :
-Une réaction anodique de dissolution du métal (réaction d’oxydation) :
M Mn+ + ne-
Exemple : Fe Fe2+ + 2e-
-Une réaction cathodique de réduction d’un oxydant de la solution :
H+ + 1e- ½ H2 (milieu acide non aéré)
Ou : O2 + 4H+ + 4e- 2H2O (milieu acide aéré)

16
Le rôle de l’inhibiteur sera nécessairement de diminuer la vitesse de l’une des deux réactions et
dans certains cas les deux à la fois. Si l’inhibiteur ralentit la réaction d’oxydation en bloquant les
sites anodiques (siège de l’oxydation du métal), il est appelé inhibiteur anodique. De la même
façon, si l’inhibiteur ralentit la réaction de réduction en bloquant les sites cathodiques (siège de
la réduction de l’oxygène dissous en milieu aéré ou siège de la réduction du proton H+ en milieu
acide), il est appelé inhibiteur cathodique. En effet, les inhibiteurs mixtes agissent à la fois
pour diminuer la vitesse de la réaction anodique et celle de la réaction cathodique. Les
inhibiteurs anodiques doivent être utilisés avec précaution. L’anode se corrode d’autant plus
rapidement que la surface anodique est petite par rapport à la surface cathodique. Autrement dit,
si le film protecteur est altéré par une rayure ou par une dissolution, et si la quantité d’inhibiteur
est insuffisante pour restaurer le film, la partie exposée se corrode en piqûre profonde. En
matière de corrosion localisée, la corrosion par piqûre est une forme particulièrement insidieuse :
l’attaque se limite à des trous, très localisés et pouvant progresser très rapidement en profondeur
tout en conservant le reste de la surface indemne. L’action des inhibiteurs cathodiques se traduit
par une diminution de la vitesse de la réaction cathodique et donc par un déplacement du
potentiel de corrosion vers des valeurs moins nobles. Ce sont généralement des cations qui
peuvent migrer vers la surface cathodique, où ils précipitent sous formes de sels basiques ou
d'hydroxydes, formant des films adhérents et compacts. Ces inhibiteurs sont plus « sûrs » que les
inhibiteurs anodiques, en effet, ils ne risquent pas de favoriser la corrosion localisée, même en
cas de sous-dosage.
Par Domaine d’application :

Dans la classification relative au domaine d’application, on peut distinguer les inhibiteurs de


corrosion utilisés en milieux aqueux, organiques ou gazeux.
Ceux utilisés en milieux aqueux sont choisis en fonction du pH du milieu : en milieu acide, ils
sont utilisés afin d’éviter l’attaque chimique de l’acier lors d’une opération de décapage ou de
détartrage et en milieu neutre/alcalin, ils sont souvent utilisés pour protéger les conduites des
circuits de refroidissement.
Les inhibiteurs utilisés en milieu organique sont incorporés dans les lubrifiants pour moteurs,
dans l’essence ou dans les peintures.
Les inhibiteurs en phase gazeuse sont employés pour protéger les objets métalliques pendant
leur transport et stockage.
Pour cela, des composés organiques ayant une pression de vapeur élevée sont souvent
utilisés.

17
Les inhibiteurs organiques :

Ils constituent un groupe important qu’il est difficile de classer dans les catégories
précédentes car ils modifient à la fois les réactions anodique cathodique en affectant l’ensemble
de la surface .Leur efficacité, qui est fonction de leur concentration, suggère que leur action est le
résultat d’une adsorption à la surface du matériau. Cette adsorption dépend de la charge ionique
de l’inhibiteur et de charges électriques présentes à la surface du métal. De Ce fait, on observe
souvent des effets de synergie avec des ions tels que les chlorures ou les bromures. La structure
moléculaire est un paramètre important pour l’adsorption : forces de liaison, compacité de la
couche adsorbée, interaction entre molécules.

Les inhibiteurs organiques sont généralement constitués de sous-produits de l’industrie


pétrolière. Ils possèdent au moins un atome servant de centre actif pour leur fixation sur le métal
tel que l’azote (amines, ammonium quaternaire, amide, imidazolines, triazoles…), l’oxygène
(alcools acétyléniques, carboxylates, oxadiazoles…), le soufre (dérivée de la thiourée,
mercaptans, sulfoxydes, thiazoles) ou le phosphore (phosphonates).

L’une des limitations dans l’utilisation de ces produits peut être l’élévation de la
température, les molécules organiques étant souvent instable à chaude.

4. Mode d’action des inhibiteurs organiques en milieu acide


Dans les milieux acides, les inhibiteurs les plus fréquemment utilisés sont des molécules de
type organique. Ces inhibiteurs agissent d’abord par adsorption à la surface des métaux, avant
même d’intervenir dans les processus réactionnels de corrosion pour en diminuer la vitesse.
Dans les solutions aqueuses, en raison de leur caractère polaire, les molécules d’eau
s’adsorbent à la surface du métal. Les inhibiteurs organiques doivent donc déplacer les
molécules d’eau adsorbées.
D’après Bockris [9], l’adsorption d’une substance organique à la surface du métal peut être
décrite par la réaction suivante :
Org(s) ⁺ n H₂Oads → Orgads⁺ n H₂O(s)
Où n est le nombre de molécule d’eau déplacées à partir de la surface pour chaque
molécule organique adsorbée.
Le nombre n’est indépendant du recouvrement et de la charge du métal, mais dépend de
l’aire géométrique de la molécule organique par rapport à celle de l’eau.
L’adsorption de la molécule organique se produit parce que l’énergie d’interaction entre la
surface du métal et celle -c’est plus grande que l’énergie d’interaction entre le métal et les
molécules d’eau.

18
L’inhibition de la corrosion au moyen des composés organique résulte généralement de
leur adsorption à la surface du métal. Le phénomène peut être mis en évidence par :
- L’étude des isothermes d’adsorption.
-L’examen de la surface au moyen de technique spécifique : la microscopie
électronique à balayage et la spectroscopie des photoélectrons.
La connaissance des facteurs qui influencent le phénomène d’adsorption des inhibiteurs est
indispensable pour mieux comprendre le mécanisme d’inhibition de ces substances. [10, 11,12].

19
Chapitre 2 : partie expérimental

20
I. Les méthodes d’évaluation de l’inhibition de la corrosion
La complexité des phénomènes de corrosion nécessite l’utilisation d’un très grand nombre
de méthodes expérimentales pour estimer le taux de corrosion et la nature des mécanismes qui
interviennent au cours de la destruction d’un métal. Pour cette raison, on utilise différentes
méthodes telles que les méthodes gravimétriques et électrochimiques.
1. La méthode gravimétrique :

L’analyse gravimétrique décrit un ensemble de méthodes d’analyse chimique quantitative


effectuée en déterminant la perte de masse subie à l’acier.

La méthode de perte de masse est d’une mise en œuvre simple et ne nécessite pas un
appareillage important ; la vitesse de corrosion est déterminée après 24h d’immersion à
température constante égale à 25° C.

La vitesse de corrosion est calculée par la formule suivante :

V=∆M /S.t (mg/h.cm2) (1)

Où :

 M (M1 – M2) : représente la différence entre la masse initiale M1 et la masse


finale M2 après un temps t.
 S : est la surface du métal exposée à la solution d’étude.

Cette valeur de la vitesse de corrosion est la moyenne effectuée dans les mêmes conditions pour
chaque concentration.

La valeur de l’efficacité inhibitrice est donnée par la formule suivante :

E(%) = ((V-Vinh) / V) ×100) (2)

V et Vinh représentent respectivement les vitesses de corrosion sans inhibiteur et en présence


d’inhibiteur. [13]

2. Méthodes électrochimiques :

L’évaluation de l’efficacité inhibitrice déterminée par gravimétrie (perte de poids) ne permet pas
l’approche des mécanismes mis en jeu lors de la corrosion. Pour ce faire, les mesures
électrochimiques (stationnaires et transitoires) constituent une technique plus complète
puisqu’elles étudient la base même du phénomène de corrosion, le processus électrochimique.

21
La principale limite de la méthode électrochimique stationnaire est qu’elle ne rend compte que
des étapes les plus lentes intervenant à l’interface métal /solution. En conséquence, nous avons
tenté, à l’aide d’une méthode électrochimique non stationnaire basée sur la détermination de
l’impédance électrochimique, d’approcher les différents processus pouvant intervenir lors de
l’inhibition de la corrosion de l’acier en milieu acide en utilisant des composés organiques. La
connaissance des variations de l’impédance électrochimique en fonction de la fréquence fournit
des indications et au rôle du transfert de charge sur la vitesse d’une réaction globale de corrosion.
Notons que la méthode d’impédance permet d’avoir des renseignements relatifs aux étapes
élémentaires intervenant dans le processus globale se déroulant à l’interface métal /solution.

Figure II-1

3. Protocole Expérimentale :
i. Matériels Nécessaires

Les essais de perte de masse sont d’une mise en œuvre simple, l’appareillage nécessaire pour
effectuer ces mesures de perte de masse comporte :

 Une balance analytique (à précision de quarte chiffres après les virgules)


 Un Thermostat permet de maintenir l’électrolyte à température variable où on
introduit 15 flacons 30 ml
 Une polisseuse
 Séchoir électrique
 Bain Ultrasonique
 Ordinateur
 Cellule électrochimique
 Pied coulisse

22
Figure II-2 : polisseuse figure II-3 Balance analytique

Figure II-4 : Pied Coulisse figure II-5 : Ultrason

ii. Préparation de l'échantillon :


Puisque la corrosion est un phénomène interfacial entre le métal et son environnement,
alors l'état de surface joue un rôle très important dans le comportement du métal vis-à-vis de la
corrosion. Afin d'obtenir des résultats fiables et reproductibles.
Les plaques d’acier subit, avant chaque essais, un prétraitement, qui consiste en un
polissage de la surface de l’acier au papier abrasif de granulométrie de plus en plus fine (grade
80-120-180-240-400-600-1000-1200) (figII-2) ensuite on détermine la masse des plaques à
l’aide d’une balance analytique (figII-3) ainsi la surface à l’aide d’un pied à coulisse(figII-4)
suivi d'un rinçage à l'eau distillée, puis un dégraissage dans l'acétone sous ultrasons (figII-5) et
enfin l'échantillon est séché sous un flux d'air.

23
iii. Inhibiteur :

FigureII-6 : 3.5diphenyl-4-amino-1.2.4-Triazole

La molécule inhibitrice testée pour cette étude est 3.5diphenyl-4-amino-1.2.4-Triazoledont la


structure est représentée dans la figure (figII-6), sa masse molaire est 236g/mol.
La gamme de concentration utilisée lors de cette étude est de 10-3 à 10-6 M .
iv. Préparation de Solution d’acide chlorhydrique :
Démonstration de la relation : M= d*p*1000/MHCl
Ona : p=m(HCl) /m (sol) m (sol)=m(HCl)/P (1)
d = ƿ (sol)/ƿ (eau) =m (sol)/V (sol)*1000 (2)
n = m(HCl)/M(HCl) = C*V (sol)  m(HCl)= M(HCl)*C*V (sol) (3)
On remplace (3) dans (1) on obtient : m (sol)=M(HCl)*C*V (sol) /P (4)
Onremplace (4) dans (2) on obtient d=M(HCl)*C*V (sol)/ V (sol)*1000*P
Donc on obtient finalement :

C= d*P*1000 /M(HCl)
Application numérique :

C= 11.97M

Calcul de volume d’HCl : Ci. Vi=Cf. Vf

Vi= Cf. Vf / Vi
Après le calcule on obtient : V=167.08 ml
V= 1*2 /11.97

24
La préparation de la solution corrosive d'acide chlorhydrique(HCl1M) a été obtenu en diluant
165.5ml de HCl (pureté=37%, d= 1,18 g.cm-3 et M=36.45mol/l) dans 2 litres de l'eau distillée.

v. Préparation des solutions d’études :


-Après la préparation de la solution corrosive, nous préparons des solutions (HCl+ inhibiteur) à
différentes concentrations.

-Pour préparer une concentration de 10-3 mol/l on a mis 0,126g de l'inhibiteur dans 500 ml de la
solution HCl 1M, et pour 10-4 ,10-5 et 10-6 on utilise la relation de dilution :

Ci xVi
Vf=
Cf
vi. Mode Opératoire :

Méthode gravimétrique :

Protocole :

-polir les plaques à l’aide d’une polisseuse

-Mesurer la surface après peser les plaques

-Dégraisser à l’acétone par un bain ultrasonique

-sécher à l’aide d’un séchoir électrique

-introduire les plaques dans des flacons des différentes concentrations

-Mettre les flacons dans le bain thermostat, fixer le temps

-ensuite, nettoyer les plaques et peser la masse

Méthode électrochimique :

Protocole :

-polir une plaque d’acier sous forme d’un disque de surface 1cm2

-Dégraisser à l’acétone par un bain ultrasonique

-sécher à l’aide d’un séchoir électrique

-Mettre la solution dans la cellule et broncher les électrodes

-Démarrer l’appareil

25
Chapitre3 : Résultats et discussions

26
III- Influence de la concentration
III-1. Méthode gravimétrique
Les plaques d’acier sont immergées dans la solution d’acide chlorhydrique à différentes
concentrations de l’inhibiteur pendant 1h du temps d’immersion et à une température de 30°C.
Les valeurs de la vitesse de corrosion et celles des efficacités inhibitrices en fonction de la
concentration de l’inhibiteur sont donné dans le tableau III.1 :

Concentration de Vitesse de corrosion Efficacité inhibitrice(%)


l’inhibiteur (M) (g/cm2.h)
Blanc 0.002859 -
10-6 0.001237 56.7291
10-5 0.001151 59.7335
10-4 0.000955 66.5966
10-3 0.0006452 77.4312

Tableau III. 1: évolution du l’efficacité inhibitrice en fonction de la concentration en


inhibiteur en milieu HCl (1M) à 30°C pendant une heure.

90

80

70

60
efficacité%

50

40

30

20

10

0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012
concentration de l'inhibiteur en (M)

FigureIII-1 : Evolution de l'efficacité en fonction de la concentration de l'inhibiteur

27
A partir du tableau III. 1 et du figure III.1, on constate que la vitesse de corrosion diminue tandis
que l’efficacité inhibitrice croit avec la concentration en inhibiteur, et atteint une valeur
maximale de 77.43% en présence de 0.001M d’inhibiteur dans HCl 1M.

III-2. Méthode électrochimique


Le comportement électrochimique de l’acier en milieu acide HCl 1M en absence et en présence
de différentes concentrations en inhibiteur est reporté sur la figure ci-dessous :

Concentration de -Ecorr Icorr -Bc Ba Rp Efficacité


l’inhibiteur (M) inhibitrice
Blanc 445 584 104 43 14 -
10-6 493 129 111 35 64 77.9109589
10-5 493 114 113 33 70 80.4794521
10-4 492 36 114 27 198 93.8356164
10-3 490 25 116 24 243 95.7191781
Tableau III-2 : Les paramètres électrochimiques et l’efficacité inhibitrice pour différentes
concentrations de l’inhibiteur pour la corrosion de l’acier dans HCl 1M obtenus par
courbes de polarisation.

M
M
M
M

M
FigureIII-2 : courbe de polarisation

28
D’après les résultats obtenus, on peut conclure :
-Les densités de courant de corrosion ICorr diminuent au fur et à mesure que la concentration en
inhibiteur croit.
-L’addition des différentes concentrations d’inhibiteur modifie légèrement les valeurs de Ecorr.
-L’ajout d’inhibiteur au milieu corrosif se traduit par une légère modification de pentes droites
de TAFEL anodiques et cathodiques.
Ces résultats indiquent clairement que notre inhibiteur a un effet cathodique et anodique donc
il peut être classé comme un inhibiteur mixte en milieu chlorhydrique 1M.

On peut regrouper les résultats obtenus par les deux méthodes dans la figure suivante :

efficacité %
100
90
80
70
60
50 efficacité gravimentique

40 éfficacité électrochimique

30
20
10
0
10--6 10-5 10-4 10-3
Les concentrations de l'inhibiteur en (M)

Figure III-3: Evolution de l'efficacité en fonction de la concentration de l'inhibiteur pour les deux
méthodes d’évaluations de la corrosion (gravimétrique et électrochimique)

29
III-3.Conclusion
Dans ce travail, nous avons étudié l’inhibition de la corrosion de l’acier en milieu acide HCl 1M
par un composé organique qui fait partie de la famille des triazoles par deux méthodes
gravimétrique et électrochimique afin d’estimer la concentration convenable qui doit être
utilisée.

La méthode gravimétrique donne des résultats intéressants, l’efficacité inhibitrice augmente


quand la concentration en inhibiteur augmente, et atteint une valeur maximale de l’ordre de
77.43% pour une concentration de 0.001M d’inhibiteur

La méthode électrochimique indique le type de l’inhibiteur utilisé qui est un inhibiteur mixte
dans le milieu chlorhydrique.

30
REFERENCES
[1] cours d’électrochimie semestre 5 A.BANNOUNA

[2] la thèse du docteur EL BRIBRI ABDELKADER “étude de l’inhibition de la corrosion d’un


acier au carbone par carbone par l’extrait D’EUPHORBIA en milieu acides. Page 51

[3] chimie thermodynamique, matériaux inorganiques PC, J.MESPLEDE

[4] propriétés Anticorrosives du chitosane et du N-(2-carbosylate) benzoylchitosane de sodium


pour la protection du fer, mémoire présente à la faculté des études supérieures de l’université
LAVAL comme exigence partielle au programme de maitrise en chimie pour l’obtention du
grade de maitre des sciences (M.SC). Caroline Dupont, 2008

[5] Moyens de lutte contre la corrosion, présente par KANGNIVI CLARISSE,


EPAC/GME5 /http : //www.cefracor.org /doc/cours-05.pdf./http://arther. Boirrm.free.fr
/thuysses/MAT/poly%20cours/5-massecorrosion%20(prousoire).PDF./http://www.univ-
biskra.dz/ enseignant /BENSAADA/corrosion.pdf

[6] ANBAR.A 2014/2015 étude gravimétrique de l’inhibition de la corrosion de l’acier C38 en


milieu HCL par le hexamethylnediamine mémoire de stage de fin étude.

[7] www.galvazinc. Com /la galvanisation/le zinc/technologies-et-procédés.htm

[8] PERMALIENhttp://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-
th11/methodes-de-prevention-et-lutte-contre-la-corrosion-42374210/inhibiteurs-de-corrosion-
cor1005/ RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE Exportez la référence

[9] J.G.N. Thomas, 5 European Symposium on corrosion Inhibitors, Ann. Univ.Ferrara, Italy,
453 (1980).Bbibliographique

[10] A.D. Mercer, proc 7th Eur. Symp. Corr. Inh.P 449 Ferrara (1990).

[11] B.R.W.Hinton et L.Wilson, Corr. Sci., 29 (1989) 967.

[12] R.D.Amstrong et S. Zhou, Corrs. Sci., 28 (1988) 1177.

[13] LATEFA, SAIL, FOUD GHOMEANI, ABDELILAH, BAZZAR, ABELHAFID KHELID


université Abou BAKES BELKAID laboratoire eau et ouvrage dans l’environnement, BP230,
CHETOUANE, TLEMCEN, Algérie page 13

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