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METHODE DE REALISATION PRATIQUE D’UN TYPON

DEFINITON

Un typon est un masque compose d’une feuille transparente sur laquelle est imprime un motif dans une
encre opaque .ce typon est aussi un circuit imprime sur un papier que l’on appelle papier calque ; ce circuit un
imprimer est retrouver dans la plus part de nos appareil électronique quel qu’en soit leur taille.

1-MATERIEL UTILISER POUR LA REALISATION D’UN TYPON AINSI QU


UNCIRCUIT IMPRIMER
 un logiciel de dessin
 une insoleuse
 une plaque de circuits imprimés photo-sensibilises positives
 un révélateur positif
 du perchlorure de fer
 du nettoyant dégraissant
 deux bacs plastiques
 une perceuse
 des forets
 des gants
 les différents composants
2-DESSIN DU TYPON

Il existe plusieurs logiciel de dessin des typons entre autres Express7.0.1 CARSTAR c est composants
sont très important car ils permettent de faire une simple ou une doble face, la sérigraphie des composants, le
plan de masse, la liste des composants, un schéma du positionnement des différents composants et ainsi que des
parcourt pour les lassons des composants

Historiquement étaient dont traversant et fabrique par des sociétés anglo-saxonnes ou japonaises , l’unité
de mesure de base étant donc le pouce soit 25,4 mm cette unité entant trop imprécise en électronique , on utilisa
des subdivisions du pouce à savoir 1/1000 de pouce soit 25,4 micromètre ,lors de la phase de déplacement des
composants et du dessin des pistes de cuivre on utilise aussi le pas (1/10 de pouce ) soit 2,54 mm qui est
généralement la distance qui sépare deux pattes d’un circuit intégré on dispose de feuille de calque quadrille au
pas pour repérer la dimension d’un boitier de composant

Comme logiciel de réalisation le plus courant nous avons CADSTAR, ce logiciel permet de réaliser les
opérations de saisie de schéma, le placement des composants et le routage des cartes

SEQUENCE DES OPERATION DE CONCEPTION

1-etape de la saisie du schéma électrique

Cette étape consiste à partir du schéma sous forme d’un assemblage de symboles de fonction électronique , les
symbole sont purement virtuels et ne correspondent pas à la forme physique du composant qu’ il représente de
même on relie ces composant par des connexions équipotentielles , lors de cette phase l’operateur peut rajouter
des contraintes comme la largeur des pistes à utiliser lors du routage , ou des spécifications des vitesses de
propagation pour les connexions rapides , le fichier issu de cette phase de travail sera un fichier SHEMATIC

possédant l’extension .SCM

2- le placement des composants dans le PCB

Le PCB désigne la carte de circuit physique , sur cette figurera les composants réels avec leur
dimension et leur forme définitive et il est important de noter que la distance entre ces différents composants ne
doit pas être très proche de peur de causer un court-circuit ce qui détruira la carte lors du branchement , on
passe du shematic au PCB pour la phase du transfert vers le PCB le logiciel fait correspondre chaque symbole
du shematic avec son boitier physique ,de même chaque connexion du shematic sera matérialisée par une
connexion dans le PCB

3-le routage des pistes

Il s’agit cette fois de remplacer la connexion équipotentielles du PCB par de véritables pistes de cuivre de
largeur donne et qui ne devront pas se croiser sur une même couche électrique, ce travail est le plus complexe
car même si l’outil de CAO actuels dispose de routeur automatique, l’expérience montre que pour certains
routages complexes l’homme est encore oblige d’intervenir
4- document de sortis de processus

Une fois la carte placée et routée on peut récupérer les documents qui permettront de réalisera la carte
suivant le procédé de fabrication employé on pourra :

 imprimer des typons sur des calques (c’est une méthode artisanale) elle nécessite peu de matériel mais
ne permet pas de réaliser des circuits de grande précisions et en grand nombre

 la sortie des fichiers informatiques représentant les trajets des pistes ou des trous à percer, c’est fichiers
seront envoyés à un sous-traitant spécialise qui réalisera des films de chacune des couches du circuit
imprime à l’aide d’une photo traceur extrêmement précis les circuits

seront perces automatiquement (cette méthode


est industrielle) elle est de haute qualité et en grande série
5- les grands types de bibliothèques utilisées

Le logiciel CADSTAR possède trois grands types de bibliothèques de composants ainsi qu’un éditeur
permettant de rajouter de nouvelles références :

 une bibliothèque de symboles électriques visibles uniquement en phase shematic (shematic symbole
Library)
 une bibliothèque de boitier de composants visible uniquement en phase PCB (PCB component Library)
 une bibliothèque permettant de relier et de gérer les correspondances entre symbole et boitier pour
former un composant réel référence par un constructeur. en effet un même symbole peut correspondre à
plusieurs tailles de boitier et inversement
 grâce aux éditeurs fournis par CADSTAR il est possible de rajouter a tout moment un nouveau
symbole ; un nouveau boitier ou une nouvelle association symbole /boitier

3-TYPON
Avec le logiciel dupliquer le dessin final en laissant environ 3cm entre les deux images, on aura donc deux
typon a superposer sur la même feuille A4

 l’impression se fera comme si l’on voyait les piste transparente ; cela permettra de placer le typon sur le
circuit imprime avec l’encre en contact avec le cuivre pré-sensibilise ce qui permettra de de ne pas avoir
de défaut de parallaxe dus à l’épaisseur du typon pendant l’insolation
 couper les deux typons avec une marche d’environ 1cm pour l’un et 2cm pour l’autre tout autour du
circuit
 superposer les deux typons en se servant des mines et avec du scotch tout en vérifiant qu’ils n’ont pas
bougé de manière à ce que le typon soit bien opaque aux UV (ultra-violet)
4-L’INSOLATION ET LA RELATION

A ce stade il s’agit d intercoler le typon une source de lumière UV et la plaque de cuivre recouverte
d’une couche de résine photo sensible, couper un morceau de circuit pré-sensibilise a une dimension légèrement
supérieure a la dimension du circuit imprime , préparer la solution de révélateur en quantité suffisante car 24h
après la dilution le produit n’est plus utilisable , positionner et fixer le typon avec le scotch papier sur le verre
de l insolateur ensuite enlever la protection de la couche photosensible sur le circuit imprime , ensuite le placer
sur le typon tout en faisant attention à ne pas bouger ,il important que l insolateur comporte une mousse qui
plaque bien le circuit circuit imprime sur le typon et la vitre (cela pendant 2-3 min),ensuite sortir et plonger
dans la solution de révélateur contenue dans un bac tout en mettant la face sensibilise en haut ,agiter le bac avec
la main de manière à faire circuler le révélateur a la surface ceci jusqu’à ce que la révélation soit terminée avec
apparition du cuivre bien brillant (marquant que le vernis est totalement dissout entre les pistes),en fait cette
étape consiste à faire ressortir les schéma du typon sur la plaque avec tous ces contours bien visible.

Le revelateur
Etat d’une plaque de cuivre après révélation
5. LA GRAVURE

5.1 Le principe
Il s’agit de recourir le circuit imprimé à un produit corrosif susceptible de dissoudre le cuivre, mais
incapable d’attaquer l’encre ou le produit photosensible couvrant les pistes à conserver.

Le choix du produit est important, et il en existe de plusieurs types. Chacun a ses préférences.

Au niveau des produits les plus efficaces, on trouve l’acide nitrique. Je déconseille fortement ce genre
de pratique à l’amateur car d’une part les produits utilisés sont très dangereux, et d’autre part les émanations
produites sont violentes et très toxiques, ce qui nécessite l’utilisation de hottes chimiques professionnelles.
Une gravure s’effectue dans ces conditions en moins de 15 secondes, ce qui montre la violence des
réactions.

Evitez également les conseils trouvés sur le net utilisant de l’eau oxygénée, surtout à forte
concentration. La manipulation de ces produits par des personnes non expérimentées en chimie est un exercice
très dangereux.

Au niveau des produits recommandés à l’amateur, je conseille le perchlorure de fer (Fe2Cl3): il est
aisé à utiliser, pas trop dangereux (attention, ne pas l’avaler ni le projeter dans les yeux), se conserve bien, et
permet d’obtenir des résultats probants très reproductibles et sans requérir de temps critique.

Par contre, son inconvénient majeur est qu’il fait des tâches jaunes impossibles à faire partir : évitez à
tout prix d’en reverser ou d’éclabousser, et si vous en avez sur les doigts, lavez- les au plus vite. Je rappelle que
vous devez porter gants et lunettes et aérer la pièce correctement. Le perchlorure de fer se trouve soit sous
forme d’un liquide déjà préparé, soit sous forme de grains jaunes à dissoudre. Les seconds sont plus efficaces
(on peut doser sa concentration) et moins chers.

5.2 La méthode
Si vous avez acheté le perchlorure en sachets, dissolvez-le dans l’eau chaude (+- 40 à 45°C).Les sachets
sont renseignés pour être dissous dans 1 litre d’eau, mais la majorité utilise 3 par litre et donc triple la
concentration (ça fonctionne mieux et plus longtemps).

A ce stade, vous avez deux façons de procéder :

- Soit vous avez acheté une graveuse de circuit il vous suffit de placer votre circuit dedans, de mettre le
perchlorure, de brancher et d’attendre.
- Soit vous n’en avez pas et il vous suffit d’utiliser un bac en plastique pour photographe.

Dans ce second cas, placez le circuit dans le fond du bac, face cuivre vers le haut. Versez dessus
délicatement votre liquide chaud (+- 40 à 45°C) jusqu’à le recouvrir légèrement. Ensuite, oscillez le bac
doucement de gauche à droite pour faire un mouvement de vague sur le circuit (attention aux éclaboussures), ce
qui accélère la réaction et élimine les dépôts. Il faut approximativement 20 minutes pour graver le circuit,
n’hésitez pas à le retirer de temps en temps et à le rincer pour voir l’état d’avancée, mais ATTENTION AUX
TACHES (sur un vêtement, c’est foutu) et utilisez une pince en plastique (toujours dans le matériel pour
photographes).

Une fois le circuit gravé, vous obtenez un circuit dont les pistes sont toujours recouvertes de l’encre ou
du produit photosensible, mais dont les autres zones sont devenues couleur du circuit (plus de cuivre).

Rincez votre circuit à l’eau et séchez-le.

Tout comme pour le révélateur, votre perchlorure est bon pour une série de circuits, changez-en lorsque
vous constatez que la gravure d’un circuit s’est interrompue ou est trop lente.

Il vous faut maintenant débarrasser votre circuit du produit ou encre recouvrant les pistes. Ne faites ce
nettoyage que si vous êtes prêts à passer à l’étape suivante : l’étamage, ceci afin de laisser le moins de temps
possible le cuivre à l’air (oxydation).

Pour nettoyer les pistes du produit photosensible (méthode insolation), utilisez de l’alcool ou de
l’acétone. Une autre astuce consiste à utiliser les propriétés du produit en opérant comme suit :

- Replacez le circuit dans l’insoleuse

- Exposez durant 2 minutes

- Placez le circuit dans le révélateur.

Du coup, bien évidemment, le produit photosensible est maintenant parti.

Finalisez le nettoyage à l’aide d’une crème à récurer ménagère et une éponge abrasive, rincez à l’eau et
séchez. Votre circuit a maintenant ses pistes d’une belle couleur cuivre, les micro-rayures de l’éponge sont tout
bénéfice pour l’étape d’étamage.
6. L’ETAMAGE

6.1 Le principe

L’étamage consiste à recouvrir le circuit d’une couche de protection « soudable ». Le cuivre a


tendance à s’oxyder rapidement à l’air et donc il convient de le protéger. En outre, l’étamage facilite
grandement la soudure des composants, surtout pour les composants de surface.

Notez qu’en principe l’étamage consiste à recouvrir d’une couche d’étain, mais dans la pratique «
électronique » ce terme peut couvrir des réalités différentes (argenture par exemple).

Il existe différentes façons d’étamer (au sens large) un circuit :

- Utilisation d’un produit d’étamage à froid (à base sels d’argent par exemple) : simple immersion à
température ambiante du CI dans une cuvette propre 15 à 30 s.

- Utilisation d’un produit d’étamage à chaud : Ceci se fait dans un bain d’étain liquide, on plonge la platine
dans un bain d’étain en fusion. Cette méthode donne les meilleurs résultats (couche homogène et relativement
épaisse, coût assez faible) mais nous est inaccessible.

- Etamage manuel au fer à souder

- Utilisation de produit chargé en argent, dont les révélatrices photos usagées

Ils donnent un beau résultat, quoi que plus mat que l’étain, mais sont très chers et surtout extrêmement
toxiques, les vapeurs étant fortement cancérigènes même à petites doses. J’ai donc abandonné cette méthode.

L’étamage à chaud utilise un produit pour plombier, destiné à étamer les corniches en zinc avant
soudure. Il suffit de badigeonner tout le circuit à l’aide du pinceau fourni, puis de chauffer avec un décapeur
thermique. Ensuite, ne reste qu’à laver le circuit. C’est très simple mais le résultat n’est pas génial en terme de
régularité et de finition.

Je vais donc parler de la méthode qui semble « barbare » et qui pourtant est simple et donne de très bons
résultats : l’étamage au fer à souder.

6.2 L’étamage au fer à souder


Il vous faut donc un fer à souder avec une panne «large » (la soudure ne pouvant pas déborder de la
piste), chauffé à +- 350 à 400°C. La panne doit être de bonne qualité (pas oxydée).

Ensuite, il vous faut un produit « magique », la pâte à décaper de plombier, souvent rouge et vendue
en tube. C’est en fait l’équivalent de ce qui se trouve à l’intérieur de votre soudure « à âme décapante ». Le
problème est qu’ici on a besoin d’un rapport de quantité pâte/soudure plus important que pour une soudure
classique, vu qu’en fait on va étamer tout le circuit avec une seule goutte de soudure, on ne peut donc pas
utiliser simplement notre soudure sans complément.

Ouvrez votre tube de pâte à décaper et mettez-en sur un pinceau. « Peignez » tout le circuit avec cette
pâte (pas besoin de suivre les pistes, mettez-en partout).

Une fois fait, déposez une goutte de soudure sur un plan de masse de votre circuit (ou sur un vieux
circuit inutilisé).

Trempez la panne de votre fer à souder dedans, comme un pinceau, puis tirez cette mini- goutte sur
chaque piste. Comme par magie la piste se recouvre d’une fine couche d’étain parfaitement uniforme et très
fine.

Pour y arriver, il faut évidemment que le circuit soit propre et non oxydé (ce qui est le cas si vous avez
respecté ce qui précède). Sinon, avant de mettre la pâte à décaper, brossez votre circuit à la gomme à inox ou à
la crème à récurer.

Une fois terminé, nettoyez correctement votre circuit à l’aide d’un solvant, ou à l’eau savonneuse, à
l’aide d’une brosse à dents, puis séchez-le.

Si vous respectez cette procédure toute simple, voici ce que vous obtenez :
Votre circuit est maintenant tiré, gravé, et étamé avec une excellente qualité, le tout avec du matériel
basique. A ce stade il ne craint plus les tâches de doigts (ne s’oxydera plus) et peut être entreposé longtemps
sans aucun risque.

Un circuit comme celui ci-dessus s’étame à l’aide d’une seule goutte.

NB : Cette étape (étamage) n’est pas obligatoire car permet une protection contre l’oxydation du cuivre.

7- LA SERIGRAPHIE.

La sérigraphie est une technique d’impression directe. Elle permet de déposer l’encre directement
sur la matière (verre, bois, métal et matières plastiques) à travers un écran (pochoir).

Pour réaliser des typons de sérigraphie, il existe deux solutions :

- Avec des Plotters /Imprimantes de différents formats (à partir du format A3) : l’équipement le plus
utilisé et le plus répandu dans l’univers de la sérigraphie, surtout sur les tissus, est la marque Epson qui utilise
des encres originales Epson et à l’aide d’un logiciel appelé RIP (Raster Image Processor), permet de réaliser des
typons sur du polyester brillant avec un traitement spécifique en surface visant à accueillir l’encre. De cette
façon, toutes les parties noires sont imperméables à la lumière, même si en apparence elles ne sont pas
parfaitement noires.
- Polyester maté deux faces stabilisé pour imprimante laser : désormais obsolète et peu utilisé si ce n’est
pour très simples travaux avec un nombre de couleurs limité. Le problème du maté deux faces est qu’il doit être
imprimé avec des imprimantes laser. Les imprimantes laser chauffent beaucoup et , bien que stabilisé, le
produit peut subir des variations dimensionnelles, bien que minimes, notamment sur les formats A3. Pour
obtenir un noir de grande qualité, on traite souvent l’impression avec un spray noircisseur.

NB : Tout objet empêchant le passage de la lumière peut faire office de typon. Il est possible d’utiliser
des lettres découpées ou du matériel de découpe utilisé comme typon, il suffit que ce matériel empêche le
passage de la lumière

Cette étape tout comme celle de l’étamage ne sont qu’alternatives mais tout de même ont une importance.
8- LE PERÇAGE ET LE SOUDURE.
Percer avec la micoperceurse (foret diamètre 0,8 mm en général) et son support chaque pastille du
circuit imprimé. Il en existe plusieurs modèles. Elle consiste à percer la carte aux points où devront être mis en
place les composants électroniques avant d’être soudés. Ces points sont situés sur les pistes de cuivre
représentant le tracé du typon (maque transparent sur lequel sont imprimées les pistes) .Ceci peut se faire avec
une perceuse manuelle de différents calibres (panne) ou alors par des machines à commande numérique qui
vont décrire l’emplacement ainsi que la taille de chacun des trous percés ; le diamètre de perçage dépend de la
taille des pattes des composants.

Il existe principalement 3 dimensions de pattes de composants :

- Pour les petits composants ; forêt de 0,6 mm à 0,8 mm


- Pour les composants moyens ; forêt de 0,8 mm à 1 mm
- Pour les gros composants ; forêt de 1 mm à 1,2 mm

Une fois les trous finis, on peut maintenant installer et souder les différents composants.

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