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Mathématiques 3 (L2) – Quelques exercices supplémentaires

OPTIMISATION LIBRE

§ 1. — Rappels sur les dérivées partielles . . . . . . . . . . . . . . . 1


§ 2. — Extremums de fonctions de deux variables . . . . . . . . . . . 2

§ 1. — Rappels sur les dérivées partielles


Rappels de cours
∂f
La dérivée partielle ∂x
est la dérivée, si elle existe, de la fonction x 7→ f (x, y) à y considéré
constant.
∂f
La dérivée partielle ∂y
est la dérivée, si elle existe, de la fonction y 7→ f (x, y) à x considéré
constant.

Exercice 1.1. Calculer les dérivées partielles des fonctions définies ci-dessous (on ne demande
pas de donner le domaine où ces dérivées partielles existent).

(i) f (x, y) = x + y + 1 (iii) f (x, y) = x2 y + y2 x + 3 (v) f (x, y) = x3/2 y3


p

(ii) f (x, y) = xy (iv) f (x, y) = xey + y ln x (vi) f (x, y) = 3xy


p

Corrigé de l’exercice 1.1.


∂f ∂f
(i) ∂x
(x, y) = 1 et ∂y
(x, y) =1
∂f ∂f
(ii) ∂x
(x, y) = y et ∂y
(x, y) =x
∂f ∂f
(iii) ∂x
(x, y) = 2xy + y2 et ∂y
(x, y) = x2 + 2xy
∂f
(iv) ∂x
(x, y) = ey + et ∂∂yf (x, y) = xey + ln x
y
x

(v) ∂∂xf (x, y) = 32 x1/2 y3 et ∂∂yf (x, y) = 32 x3/2 y
p

√ q √ q
(vi) ∂∂xf (x, y) = 23 yx et ∂∂yf (x, y) = 23 yx

1
Rappels de cours

On a ∂∂x2f = ∂x
∂ ∂f ∂ f ∂ ∂f ∂ f
= ∂y∂ ( ∂∂xf ) et ∂∂y2f = ∂y∂ ( ∂∂yf ).
2 2 2 2
( ∂x ), ∂x∂y = ∂x ( ∂y ), ∂y∂x
Lorsque f est de classe C 2 (c’est-à-dire que les dérivées partielles d’ordre 2 de f existent et
∂2 f ∂2 f
sont continues), alors ∂x∂y = ∂y∂x .

Exercice 1.2. Reprendre les fonctions de l’exercice précédent et calculer leurs dérivées par-
tielles secondes.

Corrigé de l’exercice 1.2.


∂2 f ∂2 f ∂2 f ∂2 f
(i) ∂x2
= 0, ∂y2
= 0 et ∂x∂y
= ∂y∂x
= 0.
∂2 f ∂2 f ∂2 f ∂2 f
(ii) ∂x2
= 0, ∂y2
= 0 et ∂x∂y
= ∂y∂x
= 1.
∂2 f ∂2 f ∂2 f ∂2 f
(iii) ∂x2
= 2y, ∂y2
= 2x et ∂x∂y
= ∂y∂x
= 2x + 2y
∂2 f ∂2 f ∂2 f ∂2 f
(iv) ∂x2
= − xy2 , ∂y2
= xey et ∂x∂y
= ∂y∂x
= ey + 1
x
∂2 f √
= 34 x−1/2 y3 , ∂∂y2f = 34 x3/2 √1y et ∂x∂y
∂2 f ∂2 f
2
= ∂y∂x = 94 x1/2 y
p
(v) ∂x2
√ q √ q √
∂2 f
= − 43 xy3 , ∂∂y2f = − 43 yx3 et ∂x∂y ∂2 f
2
(vi) ∂x2
= 43 √1xy

§ 2. — Extremums de fonctions de deux variables


Rappels de cours
Condition du premier ordre. Pour déterminer les extremums d’une fonction (différentiable)
de deux variables f (x, y) définie sur un ouvert U ⊂ R2 , on cherche d’abord les points station-
naires, c’est-à-dire les solutions du système
∂f
(
∂x
=0
∂f
∂y
=0

Conditions du second ordre. Ensuite, si f admet des dérivées partielles d’ordre 2 continues,
pour chaque point stationnaire (a, b), on regarde le signe de ∂∂x2f , de ∂∂y2f et de :
2 2

  2 2
∂2 f ∂2 f ∂ f
 
D= − .
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
Tout dépend alors du signe de ces quantités :
– si D > 0, f admet un extremum local en (x, y) = (a, b) ; cet extremum est un maximum
local si ∂∂x2f (a, b) < 0 ou ∂∂y2f (a, b) < 0 et un minimum local si ∂∂x2f (a, b) > 0 ou ∂∂y2f (a, b) > 0.
2 2 2 2

– si D < 0, f n’admet pas d’extremum en (x, y) = (a, b) ;


– si D = 0, on ne peut rien dire avec cette méthode, il faut essayer autre chose.

Exercice 2.1. Posons f (x, y) = x2 +y2 + xy. Déterminer le (ou les) maximum(s) ou minimum(s)
éventuels de f .

2
Corrigé de l’exercice 2.1. La fonction f est une fonction polynôme de plusieurs variables donc
admet des dérivées partielles à tous les ordres qui sont continues sur l’ouvert U = R2 .
Points stationnaires. Déterminons les points stationnaires. On a :
∂f ∂f
= 2x + y et = 2y + x.
∂x ∂y
et donc le système à résoudre est :
( (
2x + y = 0 y = −2x
⇐⇒ ⇐⇒ x = y = 0.
2y + x = 0 x = −2y = −2 · (−2x) = 4x
Le seul point stationnaire est donc (0, 0).
Nature des points stationnaires. Puisque la fonction admet des dérivées partielles d’ordre deux
continues, on peut essayer d’utiliser les conditions du second ordre pour déterminer la nature
du point stationnaire (0, 0). On a :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 2, =1 et = 2,
∂x2 ∂x∂y ∂y2
et donc :
  2 2
∂2 f ∂2 f ∂ f
 
D= − = 2 × 2 − 1 = 3.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
∂2 f
Puisque D > 0 et ∂x2
> 0, la fonction f présente un minimum en (x, y) = (0, 0).

Exercice 2.2. Déterminer les extremums éventuels de chacune des fonctions suivantes.
(i) f (x, y) = y.
(ii) f (x, y) = xy.
(iii) f (x, y) = x4 + y8 .
(iv) f (x, y) = x4 − y8 .
(v) f (x, y) = (3x + 2y)4 .

Corrigé de l’exercice 2.2. Pour chaque fonction, on recherche les éventuels points stationnaires
(points qui annulent les deux dérivées partielles d’ordre 1) puis on cherche à utiliser les condi-
tions du second ordre ; si jamais celles-ci ne s’appliquent pas, on essaye d’autres méthodes.
(i) La fonction est un polynôme de deux variables donc admet des dérivées partielles conti-
nues à tous les ordres en tout point de l’ouvert U = R2 .
Les dérivées partielles d’ordre 1 de f (x, y) = y sont :
∂f ∂f
=0 et = 1,
∂x ∂y
donc le système déterminant les points stationnaires s’écrit
(
0=0
1=0
Ce système n’a pas de solutions donc il n’y a aucun points stationnaires. La fonction
n’admet donc aucun extremum.

3
(ii) La fonction est un polynôme de deux variables donc admet des dérivées partielles conti-
nues à tous les ordres en tout point de l’ouvert U = R2 .
Les dérivées partielles d’ordre 1 de f (x, y) = xy sont :
∂f ∂f
=y et = x,
∂x ∂y
donc le système déterminant les points stationnaires s’écrit
(
y=0
⇐⇒ x = y = 0.
x=0

Le seul point stationnaire est donc le point (x, y) = (0, 0). Essayons d’utiliser les conditions
du second ordre pour déterminer sa nature. On calcule les dérivées partielles d’ordre 2 (la
fonction f est un polynôme de deux variables donc ses dérivées partielles mixtes d’ordre
2 sont égales) :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 0, =0 et = 1,
∂x2 ∂y2 ∂x∂y
et donc :
  2   2 2
∂2 f ∂ f ∂ f

D= × − = 0 · 0 − 12 = −1 < 0.
∂x 2 ∂y2 ∂x∂y
Les conditions du second ordre s’appliquent et montrent que le point (x, y) = (0, 0) ne
correspond pas à un extremum.
(iii) La fonction est un polynôme de deux variables donc admet des dérivées partielles conti-
nues à tous les ordres en tout point de l’ouvert U = R2 .
Les dérivées partielles d’ordre 1 de f (x, y) = x4 + y8 sont :
∂f ∂f
= 4x3 et = 8y7 ,
∂x ∂y
donc le système déterminant les points stationnaires s’écrit
(
4x3 = 0
⇐⇒ x = y = 0.
8y7 = 0

Le seul point stationnaire est donc le point (x, y) = (0, 0). Essayons d’utiliser les conditions
du second ordre pour déterminer sa nature. On calcule les dérivées partielles d’ordre 2 (la
fonction f est un polynôme de deux variables donc ses dérivées partielles mixtes d’ordre
2 sont égales) :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 12x2 , = 56y6 et = 0,
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
et donc :
  2   2 2
∂2 f ∂ f ∂ f

D= × − = 12x2 · 56y6 − 02 = 12x2 · 56y6 .
∂x 2 ∂y2 ∂x∂y

4
En (x, y) = (0, 0), on a D = 0 et donc les conditions du second ordre ne s’appliquent pas.
On va essayer d’utiliser une autre méthode.
On a l’inégalité évidente :

f (x, y) = x4 + y8 ≥ 0 = f (0, 0),

ce qui montre que le point (0, 0) est un minimum global. Ce minimum global est strict car

f (x, y) = 0 ⇐⇒ x4 + y8 = 0 ⇐⇒ (x, y) = (0, 0).

(iv) La fonction est un polynôme de deux variables donc admet des dérivées partielles conti-
nues à tous les ordres en tout point de l’ouvert U = R2 .
Les dérivées partielles d’ordre 1 de f (x, y) = x4 − y8 sont :
∂f ∂f
= 4x3 et = −8y7 ,
∂x ∂y
donc le système déterminant les points stationnaires s’écrit
(
4x3 = 0
⇐⇒ x = y = 0.
−8y7 = 0

Le seul point stationnaire est donc le point (x, y) = (0, 0). Essayons d’utiliser les conditions
du second ordre pour déterminer sa nature. On calcule les dérivées partielles d’ordre 2 (la
fonction f est un polynôme de deux variables donc ses dérivées partielles mixtes d’ordre
2 sont égales) :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 12x2 , = −56y6 et = 0,
∂x2 ∂y2 ∂x∂y
et donc :
  2   2 2
∂2 f ∂ f ∂ f

D= × − = 12x2 · (−56y6 ) − 02 = −12x2 · 56y6 .
∂x 2 ∂y2 ∂x∂y
En (x, y) = (0, 0), on a D = 0 et donc les conditions du second ordre ne s’appliquent pas.
On va essayer d’utiliser une autre méthode.
On a vu que le seul point stationnaire est (0, 0) ; puisqu’on est sur un ouvert, le seul ex-
tremum possible est en (x, y) = (0, 0). Pour montrer que ce point n’est pas un maximum
ou un minimum, il suffit de montrer que f prend des valeurs > f (0, 0) = 0 et des valeurs
< f (0, 0) = 0 dans tout voisinage de (0, 0). Or :

∀x , 0, f (x, 0) = x4 > 0 alors que ∀y , 0, f (0, y) = −y8 < 0,

d’où le résultat : le point (x, y) = (0, 0) n’est ni un maximum ni un minimum.


(v) La fonction est un polynôme de deux variables donc admet des dérivées partielles à tous
les ordres en tout point de l’ouvert U = R2 .
Les dérivées partielles d’ordre 1 de f (x, y) = (3x + 2y)4 sont :
∂f ∂f
= 3 · 4(3x + 2y)3 et = 2 · 4(3x + 2y)3 ,
∂x ∂y

5
donc le système déterminant les points stationnaires s’écrit
(
12(3x + 2y)3 = 0
⇐⇒ 3x + 2y = 0.
8(3x + 2y)3 = 0

Il y a donc une infinité de points stationnaires, à savoir tous les points sur la droite d’équa-
tion 3x+2y = 0 (équation que l’on peut récrire sous la forme y = − 32 x). Essayons d’utiliser
les conditions du second ordre pour déterminer la nature de ces points stationnaires. On
calcule les dérivées partielles d’ordre 2 (la fonction f est un polynôme de deux variables
donc ses dérivées partielles mixtes d’ordre 2 sont égales) :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 3 · 3 · 12(3x + 2y)2 , = 2 · 3 · 8(3x + 2y)2 et = 3 · 3 · 8(3x + 2y)2 ,
∂x2 ∂y2 ∂x∂y
et donc :
  2   2 2
∂2 f ∂ f ∂ f

D= × −
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
= 108(3x + 2y) · 48(3x + 2y)2 − (72(3x + 2y)2 )2
2

= (108 · 48 − 722 )(3x + 2y)4 .

En un point stationnaire (x, y), on a 3x + 2y = 0 et donc D = 0 (en fait, puisque 108 ·


48 − 722 = 0, D = 0 en tout point), ce qui veut dire que les conditions du second ordre ne
s’appliquent pas. On va essayer d’utiliser une autre méthode.
On a l’inégalité évidente :

f (x, y) = (3x + 2y)4 ≥ 0.

Ceci montre que f atteint un minimum global en tout point où elle s’annule ; or :

f (x, y) = (3x + 2y)4 = 0 ⇐⇒ 3x + 2y = 0 ⇐⇒ (x, y) est un point stationnaire,

donc la fonction f admet un minimum global en tous ses points stationnaires.

Exercice 2.3 (type contrôle). Soit f (x, y) = x3 + y3 + 3xy. En justifiant la démarche utilisée,
déterminer les extremums de cette fonction.

Corrigé de l’exercice 2.3. On est en présence d’un problème d’extremum libre. On va donc
rechercher les points stationnaires de f , c’est-à-dire les solutions du système
∂f
(
∂x
=0
∂f
∂y
=0

Les solutions (x∗ , y∗ ) de ce système seront les seuls points en lesquels il peut y avoir des extre-
mums. Pour déterminer si ces points sont bien ou pas des extremums, on utilisera les conditions
du second ordre.
Notons déjà que f est un polynôme donc on peut calculer les dérivées partielles de f à n’im-
porte quel ordre, et ces dérivées partielles sont continues (donc on peut appliquer les conditions
du second ordre).

6
Commençons-donc par rechercher les points stationnaires :
∂f
( ( ( (
∂x
= 0 3x 2
+ 3y = 0 y = −x 2
y = −x2
∂f ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒
∂y
=0 3y2 + 3x = 0 x = −y2 x = −(−x2 )2 = −x4
Résolvons −x4 = x. Une solution évidente est x = 0 auquel cas y = −x2 = 0 ; si x , 0, on a alors,
en simplifiant par x, −x3 = 1 c’est-à-dire (−x)3 = 1 c’est-à-dire −x = 1 c’est-à-dire x = −1. Par
suite, y = −x2 = −1. Il y a donc deux solutions au système, à savoir (0, 0) et (−1, −1).
Déterminons, à l’aide des conditions du second ordre, la nature de ces points stationnaires.
On a :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
= 6x = 6y et = 3,
∂x2 ∂y2 ∂x∂y
et :
 2   2   2 2
∂ f ∂ f ∂ f
D= − = 6x × 6y − 32 = 36xy − 9.
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
Lorsqu’on prend pour couple (x, y) le couple (x∗ , y∗ ) = (0, 0), on obtient D = −9 < 0 donc
la fonction n’admet pas d’extremum en (0, 0). Si on prend (x∗ , y∗ ) = (−1, −1), on obtient D =
36 − 9 = 27 > 0 et ∂∂x2f = −6 < 0 donc la fonction admet un maximum (local).
2

Exercice 2.4 (type contrôle). Soit

f (x, y) = e xy (xy − 1) + y(y − 4).

(i) Calculer le(s) point(s) stationnaire(s) de f .


(ii) Donner la nature de ce(s) point(s) stationnaire(s).

Corrigé de l’exercice 2.4.


(i) La fonction f est un produit et une somme d’une exponentielle et d’un polynôme donc est
définie et admet des dérivées partielles de tous les ordres sur R2 . Pour tout (x, y) ∈ R2 , on
a:
∂f
(x, y) = ye xy (xy − 1) + ye xy = xy2 e xy
∂x
∂f
(x, y) = xe xy (xy − 1) + xe xy + 2y − 4 = x2 ye xy + 2y − 4.
∂y
Les éventuels points stationnaires de f vérifient le système suivant :
∂f
( (
∂x
(x, y) = 0 xy2 e xy = 0
∂f ⇐⇒
∂y
(x, y) = 0 x2 ye xy + 2y − 4 = 0.
La première équation nous dit que soit x = 0, soit y = 0. Or, en regardant la deuxième
équation on constate qu’il est impossible que y = 0 (on trouverait −4 = 0). Donc forcément
x = 0 et le système se récrit :
∂f
( ( (
∂x
(x, y) = 0 x = 0 x=0
∂f ⇐⇒ ⇐⇒
∂y
(x, y) = 0 2y − 4 = 0 y = 2.
Donc (0, 2) est l’unique point stationnaire de f .

7
(ii) Pour trouver la nature de ce point stationnaire, on calcule les conditions du second ordre.
Pour tout (x, y) ∈ R2 , on a :

∂2 f
(x, y) = y2 (e xy + xye xy ) = y2 e xy (1 + xy)
∂x2
∂2 f
(x, y) = x2 (e xy + xye xy ) + 2 = x2 e xy (1 + xy) + 2
∂y 2

∂2 f ∂2 f
(x, y) = (x, y) = x(2ye xy + xy2 e xy ) = xye xy (2 + xy).
∂x∂y ∂y∂x
Ainsi,
2
∂2 f ∂2 f ∂ f
 2
D(0, 2) = 2 (0, 2) × 2 (0, 2) − (0, 2) = 4 × 2 − 0 = 8.
∂x ∂y ∂x∂y
∂2 f
Puisque D(0, 2) > 0 et ∂x2
(0, 2) = 4 > 0, on en déduit que le point (0, 2) représente un
minimum local de f .

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