⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
⋆
⋆
⋆
⋆
⋆
⋆⋆ ⋆ ⋆ ⋆
⋆⋆⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆⋆ ⋆ ⋆
⋆
⋆ ⋆ ⋆ ⋆
⋆
⋆
⋆
⋆ ⋆
⋆
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆⋆⋆ ⋆ ⋆
Exercice 1.
S olution 1
1. x, et y étant deux réels positifs, on a :
√ √ √ √
x + y > 2 xy ⇐⇒ x + y − 2 xy > 0 ⇐⇒ ( x − y)2 > 0.
Il y a égalité si :
√ √ √ √
x + y = 2 xy ⇐⇒ x + y − 2 xy = 0 ⇐⇒ ( x − y)2 = 0 ⇐⇒ x = y.
2. T est une partie de R minorée par 0, elle admet donc une borne inférieure.
On a pour tout n ∈ N⋆ , et d’après la question précédente,
r r r
3 n 3 n 3 1 1
+ >2 . =2 =2 = 2 = 1.
n 12 n 12 12 4 2
On a donc inf T = 1.
inf T sera un minimum si 1 appartient à T . Or ce ne sera possible que si
3 n
= ⇐⇒ n2 = 36 ⇐⇒ n = 6 ∈ N⋆ .
n 12
3 6 1 1
Dans ce cas là, on a bien + = + = 1 = min T.
6 12 2 2
3 n n
∀n ∈ N ,⋆
+ > · Comme l’ensemble N n’est pas borné, donc T n’a pas de borne
n 12 12
supérieure.
|a + b| |a| |b| ✞ ☎
6 + · 1,5 Pt ✆
1 + |a + b| 1 + |a| 1 + |b| ✝
S olution 2
Première méthode :
1 1 1 1 1+x 1+y x y
0 < x 6 y ⇐⇒ > ⇐⇒ 1 + > 1 + ⇐⇒ > > 0 ⇐⇒ 6 ·
x y x y x y 1+x 1+y
Cette proposition reste vraie pour x = 0.
Deuxième méthode :
|a| |b|
6 + ·
1 + |a| 1 + |b|
S olution 3
2un 2un − 1 − un un − 1
1. un+1 − 1 = −1= = ·
1 + un 1 + un 1 + un
Montrons que pour tout n ∈ N, 1 < un .
Pour n = 0 on a u0 = 3/2 > 1, la relation est vraie pour n = 0.
Supposons la relation vraie à l’ordre n, pour l’ordre n + 1,
un − 1
on a d’après la relation précédente un+1 − 1 = ·
1 + un
On voit bien que si 1 < un alors 1 < un+1, car un > 0.
L’inégalité est donc vraie pour tout n dans N.
2. Monotonie de la suite (un ).
2un 2un − u2n − un un − u2n un (1 − un )
un+1 − un = − un = = = < 0.
1 + un 1 + un 1 + un 1 + un
La suite est décroissante, comme elle est minorée par 1, elle est donc convergente. Sa limite
existe, et est supérieure ou égale à 1.
Posons alors lim un = ℓ > 1. On a
n−→∞
2un 2ℓ
lim un+1 = lim ⇐⇒ ℓ = ⇐⇒ ℓ + ℓ2 = 2ℓ ⇐⇒ (ℓ − 1)ℓ = 0.
n−→∞ n−→∞ 1 + un 1+ℓ
La seule valeur qui est acceptable est ℓ = 1.
u0 − 1 3/2 − 1 1/2
3. v0 = = = = 1/3.
u0 3/2 3/2
2un−1
−1
un − 1 1 + un−1 2un−1 − 1 − un−1 un−1 − 1 1
vn = = = = = · vn−1 .
un 2un−1 2un−1 2un−1 2
1 + un−1
un − 1
vn = ⇐⇒ un − 1 = un vn ⇐⇒ (1 − vn )un = 1.
un
un − 1
Comme vn = 6= 1, on peut diviser par 1 − vn .
un
1 1 3.2n
un = = = ·
1 − vn 1 3.2n − 1
1−
3.2n
S olution 4
1. Montons que pour tout n > 0, |un+1 − un | 6 k n |u1 − u0 | (⋆).
Pour n = 0, on a |u1 − u0 | 6 k 0 |u1 − u0 | = |u1 − u0 |, ceci est toujours vraie.
Supposons la relation (⋆) vraie à l’ordre n, pour l’ordre n + 1, on a :
La relation (⋆) est vraie à l’ordre n + 1, et donc on conclue qu’elle est vraie pour tout n dans
N.
Remarque très importante : Si u0 = u1 alors d’après l’inégalité démontrée, la suite (un ) est
constante.
Dans toute la suite on va supposer que u0 6= u1 .
2. On a pour tout m, n dans N et n 6 m :
|um − un | = (um − um−1 ) + (um−1 − um−2 ) + · · · + (un+2 − un+1) + (un+1 − un ),
k m−n − 1
= k n (k m−n−1 + k m−n−2 + · · · + k + 1) |u1 − u0| = k n |u1 − u0 |
k−1
km − kn kn − km
= |u1 − u0 | = |u1 − u0 |.
k−1 1−k
4. Montrons, en utilisant la définition d’une suite de Cauchy, que (un ) est une suite de Cauchy.
(un ) est une suite de Cauchy ⇐⇒ ∀ε > 0, ∃N ∈ N, tel que ∀m > N et n > No ait
|um − un | 6 ε.
D’après la question précédente,
kn − km kn
|um − un | 6 |u1 − u0 | < |u1 − u0 | 6 ε.
1−k 1−k
D’où :
1−k 1−k 1 1−k
k 6
n
ε ⇐⇒ n ln k 6 ln + ln ε ⇐⇒ n > ln + ln ε .
|u1 − u0 | |u1 − u0 | ln k |u1 − u0 |