Le magazine des audiophiles

-mag
numéro 2022-5

HOME CINÉMA

Sélection : les meilleurs À l’essai : 18 téléviseurs,

amplis et processeurs vidéoprojecteurs et
multicanal barres des de son
 .

+ Dolby Atmos 3D Audio + Hi-Res, 24-bit Streaming + Wireless Surround Sound + Legendary Acoustic Design +

#LivingHiFi
 SOMMAIRE
SÉLECTION Barres de son :
- 56 : Bose Smart Soundbar 900
6 : Les meilleurs amplis et processeurs - 58 : Creative SXFI Carrier
Home Cinéma : - 60 : LG S80QR
- Denon AVC-S660H - 62 : Loewe Klang bar5 mr et sub5
- Marantz Cinema 70s - 66 : Samsung HW-Q990B
- Denon AVR-X2800H DAB - 68 : Sonos Ray
- NAD T758 V3i - 70 : Sony HT-A7000
- IotaVX AVX17 - 72 : Teufel Cinebar Ultima (set 4.1)
- Marantz Cinema 50
- Yamaha RX-A8A
- Arcam AVR11
- Anthem MRX 1140
- Primare SPA25
- Anthem AVM 90
- Stormaudio ISP Core 16

TESTS
Source :
- 16 : Zidoo Neo S

Téléviseurs et vidéoprojecteurs :
- 22 : BenQ x3000i
- 26 : Epson EH-LS12000B
- 28 : Hisense 55UH7HQ
- 32 : LG OLED65G2
- 36 : Optoma Cinema X D2
- 38 : Panasonic TX-65LZ2000E
- 42 : Samsung QE65QN95B
- 46 : Sony VPL-XW7000ES
- 50 : Sony XR-55A95K

Ce magazine vous est proposé par ON-Mag.fr

Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions.

Tous droits réservés.

Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46

Rédaction : Alexandra Bellamy, Guillaume Fourcadier, Sylvain Pichot
et Pierre Stemmelin

3 ON-mag >> 2022-5

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SÉLECTION
SÉLECTION
ON Top 2022
Les meilleurs amplis et processeurs
multicanal
Pour se cons�tuer un Home Cinéma haut de gamme dans son salon ou installer chez soi une salle de
cinéma privée, quels sont les meilleurs amplis et processeurs mul�canal récemment sor�s ? S'appuyant
sur nos tests à domicile, les expériences que nous avons pu avoir en magasins spécialisés ou sur des
salons ainsi que les derniers lancements, voici notre sélec�on. par Pierre Stemmelin

Dans le domaine de l'audio pour le Home Cinéma,
les barres de son prennent de plus en plus de place.
La dernière sélection de l'EISA en la matière en
atteste. Faciles à installer, les barres de son ont
beaucoup progressé au niveau des performances.
Beaucoup sont maintenant connectées et intègrent
des voies de hauteur pour le Dolby Atmos. Il est
parfois possible de les coupler à des enceintes
arrière sans fil en plus d'un caisson de basses. Aussi,
pour une installation audio-vidéo d'entrée ou milieu
de gamme, une barre de son constitue souvent un
très bon choix.
En revanche, pour une installation Home Cinéma
véritablement haut de gamme, capable de délivrer
des performances dignes d'une vraie salle de
cinéma, la solution qui s'impose reste toujours
l'ampli intégré multicanal ou le processeur
accompagné de blocs de puissance alimentant des
enceintes acoustiques et haut-parleurs dédiés.
Le marché de l'ampli Home Cinéma a connu une
année 2022 relativement particulière. Il a été marqué
par la pénurie de composants et beaucoup de
retards de production suite à la crise de la
COVID 19. Les annonces ont été très peu
nombreuses chez les grandes marques. Onkyo et
Pioneer sont en phase de restructuration et ne
proposent pour l'instant plus rien de nouveau.
Yamaha n'a pas modifié ses gammes. Seuls Arcam,
qui fait désormais partie du groupe Harman sous la
houlette de Samsung, ainsi que les marques sœurs
Denon et Marantz, ont lancé quelques nouveautés.

6 ON-mag >> 2022-5

Marantz Cinema 70s : l'amplification Home Cinéma tout en finesse
Non, un intégré Home Cinéma n'est pas obligatoirement un monstre imposant. Nous en avons la preuve
avec cette nouvelle version de l'ampli-tuner Marantz au format slim. Bien que compact, d'un design
particulièrement élégant et épuré, le Cinema 70s n'en est pas pour autant minimaliste en ce qui concerne
ses fonctions et équipements. En effet, il est prêt pour une configuration 7.2 grâce à ses sept canaux de
puissance embarqués. Chacun de ces canaux peut fournir jusqu'à 50 watts RMS sous 8 ohms, ce qui n'est
déjà pas négligeable. L'appareil décode le Dolby Atmos et le DTS:X. Il est doté d'une entrée phono pour
platine vinyle à cellule MM. Ses prises HDMI supportent la vidéo 4K en 120 Hz et la 8K en 60 Hz ainsi que
les codages HDR10+ et Dolby Vision. La mise en route de l'appareil est facilitée par le système de
calibrage automatique Audyssey MultEQ. Un lecteur réseau utilisant le système Heos, commun
à Marantz et Denon, est naturellement intégré.

Prix : 1000 €

Denon AVC-S660H : un petit ampli Home Cinéma abordable et connecté

qui vous veut du bien
Sorti en 2021, le Denon AVC-S660H fonctionne en 5.2. Il ne gère pas les formats Dolby Atmos et DTS:X,
mais c'est le parfait petit intégré multicanal pour découvrir le son Home Cinéma à partir de vraies
enceintes acoustiques sans trop se compliquer la vie ni se ruiner. Délivrant jusqu'à 75 watts par canal en
régime continu sous 8 ohms et pouvant monter jusqu’à 135 watts par canal sous 6 ohms en dynamique, il
est bien dans son temps et dans ses baskets. On apprécie sa simplicité d'utilisation, son calibrage
automatique Audyssey MultEQ, ses fonctions et sa connectique polyvalentes, son bon lecteur réseau Heos
intégré, ses prises HDMI qui prennent en charge la 4K en 120 Hz, la 8K en 60 Hz ainsi que les
codages HDR10+, HLG et Dolby Vision.
À l'écoute, le Denon AVC-S660H ne cherche pas à en faire des tonnes. Il est cependant fort agréable à
entendre. Il est chaleureux. Il a de l'ampleur et du punch. C'est un appareil bien équilibré, d'une
conception parfaitement maîtrisée ; une vraie réussite.

Prix : 630 €
Test sur ON-mag.fr ���
ON-mag >> 2022-5 7
Denon AVR-X2800H DAB :
un grand classique à prix serré qui s'améliore encore
C'est l'évolution de l'AVR-X2700H connu pour être l’une des meilleures références dans sa catégorie.
Même si son tarif évolue à la hausse du fait de l'inflation, le Denon AVR-X2800H DAB s'efforce de rester
accessible et d'en donner un maximum pour son prix. En apparence, il est très proche de son
prédécesseur. Mais les améliorations apportées sur cette nouvelle mouture vont, semble-t-il, plus loin
qu'une simple mise à jour des fonctions et équipements. D'après nos confrères de What Hifi qui ont testé
l'appareil, les performances sonores ont également été affinées. Le grave a plus d'ampleur et une meilleure
tenue.
Pour le reste, le Denon AVR-X2800H DAB coche toutes les cases pour demeurer un incontournable aux
alentours de 1000 €. Il est équipé de sept canaux de puissance pouvant délivrer chacun jusqu'à 95 watts en
régime continu sous 8 ohms. Cela lui permet d'exploiter les bandes-son en Dolby Atmos ou DTS:X. Sa
connectique HDMI, en plus de la vidéo 4K à 120 Hz et 8K à 60 Hz, répond présente aux modes
d'optimisation des consoles de jeux vidéo VRR ou ALLM, ainsi qu'aux codages HDR10+ et Dolby Vision.
Pour le calibrage de cet ampli, on retrouve le système automatique Audyssey MultEQ XT et pour la lecture
de musique en réseau, la plateforme Heos compatible Spotify Connect, Roon et AirPlay 2 est présente.

Prix : 1000 €

NAD T 758 V3i : un ampli Home Cinéma audiophile qui dure

Sa première mouture est arrivée sur le marché en 2013. Nous avons testé sa version V3 en 2017 et sa
dernière évolution V3i a été annoncée en 2020. Mais grâce à sa conception modulaire qui permet de
changer ses cartes de gestion des connectiques audionumériques et HDMI, le NAD T 758 a su rester à la
page. Il est capable de gérer les bandes-son Dolby Atmos et DTS:X, de même que les signaux 4K en 60 Hz
et le HDR. L'appareil peut délivrer jusqu'à 110 watts par canal en régime continu sous 8 ohms. Mais surtout,
il tient 7 x 60 watts lorsque tous ses canaux sont en service et peut monter en crête sur chaque canal à 137
watts sous 8 ohms ou 243 watts sous 4 ohms. Cela signifie que le NAD T 758 V3i dispose à la fois d'une très
bonne capacité en courant et d'une très bonne réserve dynamique.
Lors de sa mise en place, le calibrage peut se faire avec le système NAD Speaker iQ ou bien avec le
système plus élaboré Dirac Live disponible en option.
Le NAD T 758 V3i intègre également un lecteur de musique en réseau BluOS, utilisant le même protocole
et la même interface de pilotage que les produits du spécialiste de l'audio multiroom Bluesound.

Prix : 1600 €
Présentation sur ON-mag.fr
���
8 ON-mag >> 2022-5
CONCEPT SERIES

Concept 50.
Pas de
coloration

Concue comme une avancée sonore de la nouvelle Concept 30, cette enceinte
élégante dispose de toutes les qualites de sa soeur mais offre un son plus
puissant, une scène sonore plus profonde et une extension des basses accrue
grâce à son enceinte de pointe à faible résonance.

Concept 50 fait partie de la nouvelle série Concept de Q Acoustics

qacoustics.co.uk/concept
 IotaVX AVX17 : le processeur qui démocratise
le Home Cinéma haut de gamme
Adopter un préampli-processeur Home Cinéma et des blocs de puissance séparés est souvent considéré
comme la solution la plus qualitative pour le Home Cinéma. Cette approche est souvent très coûteuse,
mais avec le modèle AVX17 d'IotaVX, la facture est considérablement réduite. L'appareil fait certes
quelques concessions, principalement en ce qui concerne l'absence de connexion pour la lecture de
musique en réseau et sa connectique HDMI qui se limite à la 4K avec le HDR10 ou le Dolby Vision. Mais
pour le reste, le niveau d'équipement est assez incroyable compte tenu de la catégorie de prix. L'IotaVX
AVX17 est Dolby Atmos et DTS:X. Il est en mesure de piloter jusqu'à 17 canaux depuis ses sorties préampli
aux formats RCA et XLR, dont quatre caissons de grave. Grâce au système de calibrage EQFlex, des
égaliseurs paramétriques sont disponibles pour chaque canal avec jusqu'à onze bandes d'intervention pour
les canaux frontaux et cinq pour les caissons de grave, de quoi peaufiner la restitution sonore avec
beaucoup de précision en tenant compte des caractéristiques acoustiques des enceintes, des haut-parleurs
et de la pièce.

Prix : 1800 €

Marantz Cinema 50 : un design audiophile de grande classe et un

équipement ultra complet en 9.4
Tout comme ses petits frères de la famille Denon-Marantz, le Cinema 70s et l'AVR-X2800H DAB, le
Cinema 50 est équipé d’un lecteur réseau Heos et d'une connectique HDMI adaptée aux plus récentes
évolutions des formats, que ce soit pour la 4K et la 8K, le HDR, ou les modes d'optimisation des consoles
de jeux vidéo. La puissance est naturellement plus importante, mais les canaux sont également plus
nombreux. Le Marantz Cinema 50 possède 9 canaux de 110 watts chacun en régime continu sous 8 ohms et
peut gérer jusqu'à quatre caissons de grave. Les étages de décodage multicanal vont aussi plus loin
puisqu'ils gagnent la compatibilité avec l'Auro-3D et le 360 Reality Audio de Sony ainsi que la certification
Imax Enhanced. Le calibrage automatique peut se faire avec l'Audyssey MultEQ XT32 qui est inclus ou le
Dirac Live disponible en option.
Le Cinema 50 reprend le design et les recettes audiophiles des derniers appareils Hifi de Marantz, comme
l'ampli stéréo Model 40n. Il possède un châssis cuivré à l’intérieur, un gros transformateur toroïdal et des
modules de préamplification analogique HDAM.

Prix : 2000 €

10 ON-mag >> 2022-5

Yamaha RX-A8A : le tout-en-un Home Cinéma qui en fait un max
Le RX-A8A est le plus gros et le plus complet des amplis Home Cinéma tout-en-un du spécialiste Yamaha.
Sinon, pour avoir plus, il faut se tourner vers un processeur multicanal et un ou plusieurs blocs de puissance
séparés. Les spécifications du Yamaha RX-A8A sont particulièrement impressionnantes. La bête embarque
11 canaux d'amplification que le fabricant annonce chacun pour 150 watts en régime continu et 220 watts
en régime dynamique sous 8 ohms. Décodages Dolby Atmos, DTS:X et Auro-3D sont au programme, de
même qu'une multitude de modes DSP spécifiques à la marque japonaise. Le calibrage automatique utilise
un système propriétaire, baptisé YPAO, dans sa version la plus avancée. La connectique HDMI accepte la
vidéo en 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ainsi que les formats Dolby Vision et HDR10+ ou les modes d'optimisation
des consoles de jeux, VRR, ALLM, QFT, QMS.
Signe de son appartenance à l'élite audiophile, le Yamaha RX-A8A est équipé de prises XLR pour une
entrée et une sortie stéréo analogique ainsi que d'un préampli phono, sans oublier le lecteur réseau
maison MusicCast.

Prix : 4300 €

Arcam AVR11 : de 7
canaux amplifiés à 12
canaux préamplifiés
Autrefois, Arcam était une "petite" marque britannique indépendante parmi les très rares à garder un pied
sur le marché de l'amplification Home Cinéma face aux leaders Denon, Marantz et Yamaha. Mais
maintenant, Arcam fait partie du groupe Harman International qui est lui-même rattaché au géant coréen
de la tech Samsung. Cela lui donne des ailes et cette année, en période de pleine accalmie, il a lâché pas
moins de quatre nouveautés : trois ampli-tuners et un processeur multicanal. L'AVR11 est le modèle le plus
abordable de cette volée. Compatible Dolby Atmos, DTS:X et Auro-3D, il est en mesure de piloter jusqu'à
12 canaux grâce à ses sorties préampli. En interne, il dispose de 7 canaux de puissance travaillant en classe
A/B et directement dérivés des étages de puissance des excellents intégrés stéréo de la marque comme le
SA20. Ces étages peuvent délivrer jusqu'à 2 x 80 watts ou jusqu'à 7 x 60 watts sous 8 ohms lorsqu'ils
fonctionnent tous simultanément.
L'appareil est également doté d'un lecteur réseau compatible AirPlay 2, Chromecast, Roon et UPnP/DLNA.
Sa connectique HDMI supporte la vidéo 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ainsi que les codages Dolby Vision ou
HDR10+. Son calibrage automatique est assuré par le système Dirac Live auquel on peut adjoindre en
option le Dirac Live Bass Control.

Prix : 3400 €
Présentation sur ON-mag.fr ���
ON-mag >> 2022-5 11
 Anthem MRX 1140 :
11 canaux qui ne gâchent pas
inutilement leur énergie ni votre argent
L'Anthem MRX 1140 est un ampli-tuner Home Cinéma haut de gamme d'une approche que certains
jugeront hérétique, mais que nous trouvons, pour notre part, particulièrement intelligente. Il possède cinq
canaux principaux de 140 watts capables d'alimenter de grosses et gourmandes enceintes acoustiques et 7
canaux de 60 watts. Ces derniers sont tout à fait suffisants pour alimenter des enceintes murales d'effets
surround ou des haut-parleurs encastrés au plafond pour les effets Atmos qui demandent beaucoup moins
d'énergie.
L'appareil peut fonctionner en 11.2. Il répond naturellement aux formats Dolby Atmos et DTS:X tout en
arborant la certification Imax Enhanced. Sa connectique HDMI n'accepte pour l'instant que la vidéo 4K,
mais devrait pouvoir être mise à jour sous peu pour la 8K. Le calibrage automatique s’effectue avec le
système maison ARC Genesis qui s’avère particulièrement efficace. L'Anthem MRX 1140 comprend en
outre l'AirPlay 2 et le Chromecast pour la lecture de musique en réseau.

Prix : 4750 €
Test sur ON-mag.fr

Primare SPA25 : le retour en Home Cinéma

de la marque suédoise se confirme
Le SPA25 est l’une des bonnes surprises de l'année. Après s'être absenté du marché de l'amplification
Home Cinéma pendant presque une décennie, le constructeur suédois Primare y revient en 2022. Il a
commencé par le lancement du bloc de puissance huit canaux A35.8 qui vient de recevoir un prix EISA
pour la saison 2022/2023. Il poursuit avec l'intégré multicanal SPA25 que nous avons pu écouter en avant-
première lors du Paris Audio Video Show. Comme le modèle i25 que nous classons parmi les meilleurs
amplis Hifi du marché, le SPA25 utilise des modules de puissance UFPD 2 travaillant en classe D. Ces
modules sont ici au nombre de neuf pour permettre une configuration complète en Dolby Atmos ou
DTS:X. Ils peuvent délivrer 9 x 100 watts sous 8 ohms tous canaux en service. Le calibrage automatique
peut se faire à l'aide du système Dirac Live tandis qu'un lecteur réseau compatible AirPlay 2, Chromecast,
Roon et Spotify Connect est intégré. Le seul éventuel point faible du Primare SPA25 est sa connectique
HDMI qui se cantonne à la 4K. Mais comme les programmes en vidéo 8K sont presque inexistants et que le
support du HDR10+ et du Dolby Vision est bien assuré, on peut facilement faire abstraction de cette
limitation.

Prix : 5500 €
12 ON-mag >> 2022-5
Anthem AVM 90 : le bon pilote pour une salle de cinéma privée
L'Anthem AVM 90 est un autre lauréat des EISA Awards 2022/2023. Ce préampli-processeur 15.4 se destine
à piloter une installation haut de gamme dans une salle dédiée et peut aussi gérer en même temps un
système stéréo dans une seconde pièce. Sa connectique et son traitement sonore répondent aux standards
les plus élevés. Ses prises HDMI acceptent la vidéo en 4K à 120 Hz et en 8K à 60 Hz, les modes
d'optimisation pour les jeux vidéo ALLM et VRR ainsi que les codages HDR10+ et Dolby Vision. L'appareil
interprète le Dolby Atmos et le DTS:X. Il est certifié Imax Enhanced. Son lecteur réseau répond aux
protocoles AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect et bientôt Roon (après mise à jour). Toutes les sorties
préampli de l'Anthem AVM 90 sont doublées sur prises RCA asymétriques et XLR symétriques. Le calibrage
automatique est assuré par le système ARC Genesis propre à Anthem, dont la dernière mise à jour 1.6.10,
déployée mi-2022, fournit une correction acoustique encore plus poussée, intervenant sur l'égalisation des
fréquences, la gestion indépendante des graves, l'alignement temporel et la phase. L'appareil est enfin en
mesure de s'intégrer à la majorité des systèmes de pilotage domotiques et d'automation (Crestron,
Control4, Savant, URC, RTI, Elan).

Prix : 7800 €

Stormaudio ISP Core 16 :

une référence française du Home Cinéma sans concession
Stormaudio est le constructeur qui monte sur la scène internationale du Home Cinéma haut de gamme. Et
cocorico, il est français. Le processeur ISP Core 16 est son "petit" modèle. Vous en trouverez un essai très
détaillé sur le site du forum HCFR. Comme sa référence l'indique, l'appareil peut piloter jusqu'à 16 canaux.
Il assure le décodage Dolby Atmos, DTS:X Pro, Auro-3D et possède la certification Imax Enhanced. Il utilise
le système de calibrage automatique Dirac Live avec module Bass Control, avec, pour chacun de ses
canaux, un égaliseur paramétrique à 20 bandes et la possibilité de déterminer quatre filtres différents pour
des caissons de grave. En complément, il est possible d'utiliser le logiciel REW pour faire de la correction
acoustique encore plus poussée.
La connectique HDMI de l'appareil n'est "que" 4K, mais les circuits sont conçus de façon à pouvoir évoluer
lorsque cela sera nécessaire. Ils intègrent des étages de conversion haut de gamme et un contrôle de
volume hybride, analogique/numérique, propriétaire.
Le Stormaudio ISP Core 16 est naturellement, aussi, prêt à répondre aux ordres de pilotage d'un système
d'automation Control4, Crestron, RTI, Savant ou Elan.

Prix : 12 000 € ■
ON-mag >> 2022-5 13
 L’expert image & son

VPL-XW5000ES
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SOURCE
TEST

ZIDOO 1600 €

Neo S
Zidoo est une marque chinoise qui propose une large gamme de lecteurs mul�média
connectés. Elle a une ligne de modèles grand public que l'on peut trouver à des tarifs fort
abordables sur Amazon par exemple. Elle dispose aussi d’une série appelée Neo, composée
de produits plus haut de gamme, spécialement des�née aux audiophiles et amateurs de
Home Cinéma exigeants. Le Zidoo Neo S est le benjamin de ce�e seconde famille. Voyons
ce qu'il a de différent. par Pierre Stemmelin

Dès le premier contact, le Zidoo Neo S, bien qu’il
présente un format réduit, affiche immédiatement
ses ambitions Hifi et Home Cinéma haut de gamme.
Le coffret de l'appareil est presque entièrement
constitué de panneaux d'aluminium usiné de
plusieurs millimètres d'épaisseur. Accompagné
d'une télécommande, le Zidoo Neo S possède en
façade un large écran OLED tactile de 5 pouces. À
la gauche de celui-ci, deux prises casque sont
présentes, sur jack 6,35 mm asymétrique et jack
4,4 mm symétrique. À droite, une grosse molette
pouvant servir de réglage de volume lorsque l'on
utilise la machine en tant que préampli stéréo
surmonte deux ports USB-A sur lesquels il est
possible de brancher des périphériques de
stockage externes.
La face arrière est inversement beaucoup moins
épurée. Il y a trois petites antennes pour recevoir les
signaux réseau WiFi en MIMO double bande et les
signaux audio Bluetooth jusqu'en AptX LL, AptX HD
ou LDAC. Les entrées audionumériques se
répartissent entre une embase optique Toslink, une
prise coaxiale S/PDIF, un port USB-B et une XLR
AES/EBU. Les sorties analogiques stéréo sont
doublées, en RCA asymétriques et XLR symétriques.
S'ajoutent 2 ports USB-A 3.0, une sortie
audionumérique, un port Ethernet réseau et une
sortie HDMI audio-vidéo.
Nous avons naturellement regardé sous le capot du
Zidoo Neo S. La qualité de réalisation de
l'électronique fait plaisir à voir. Tout est
impeccablement ordonné. L'alimentation est isolée
du reste des circuits. Elle comporte deux sections :
une linéaire avec transformateur toroïdal pour
l'analogique ; l'autre à découpage, soigneusement
blindée, pour le numérique. La conversation

16 ON-mag >> 2022-5

audionumérique-analogique utilise deux puces de
haut niveau ESS Sabre (ES9068AS) et deux horloges,
une pour les fréquences multiples de 44,1 kHz et
l'autre pour les multiples de 48 kHz. L'entrée USB
Audio dispose d'une interface asynchrone Xmos
tandis que le Bluetooth s'appuie sur un module haut
de gamme Qualcomm (CSR8675). Les étages de
sorties sont réellement en configuration symétrique
et principalement en composants de surface.
Renderer, streamer et surtout serveur
audio-vidéophile
Le Zidoo Neo S est propulsé par un processeur
Realtek RTD1619. Par ailleurs, plusieurs appareils de
la gamme Zidoo tournent avec le système
d'exploitation Android 9. Aussi lorsque l'on met en
route le Neo S pour la première fois, on s'attend à
découvrir une interface similaire à celle d'Android
TV. Il n'en est rien, que ce soit pour l'interface
disponible en sortie HDMI ou celle de l'écran OLED
tactile en façade. Le Neo S propose une interface
qui lui est propre, avec seulement quelques
applications, dédiées à l'audio-vidéo uniquement. Il
est certes possible d'installer des applications
Android en complément, mais c'est assez
compliqué et cela passe par le téléchargement de
fichiers APK. Le but de l'appareil n'est pas là.
Le Zidoo Neo S répond aux protocoles réseau
AirPlay, UPnP/DLNA et Roon, il est donc possible de
lui "envoyer" de la musique depuis une source
connectée. Mais son intérêt principal est la
possibilité de l'utiliser comme serveur. Il possède
une mémoire interne SSD de 256 Go. On peut lui
connecter un lecteur externe pour "ripper" des
disques et y stocker des fichiers. Il est aussi possible
de raccorder des périphériques de stockage,
directement sur un des ports USB de l’appareil ou
bien depuis le réseau domestique. Il faut alors
lancer le scan de ces périphériques depuis les
menus de réglage du Zidoo Neo S. C'est la partie
un peu ardue lors de l'installation. L'interface
pourrait être un peu plus "user friendly". Lors du
scan, l'appareil reconnaît automatiquement les
fichiers audio, de vidéos, de films et de séries. Il se
constitue une base de données interne. Ensuite,
l'utilisation devient beaucoup plus facile et intuitive.
Tous les fichiers sont disponibles dans l'application
"Music" s'ils sont de type audio et dans
l'application "Media Center" s'il s'agit de vidéos.
���
Spécifications
•Type : lecteur audio-vidéo connecté
•Écran : tactile OLED de 5 pouces
•Processeur : Realtek RTD1619DR ARM Cortex-A55
(hexacœur) + ARM Mali-G51 MP3
•Stockage : 256 Go SSD (SATA 3.0, possibilité de rempla-
cer par un SSD jusqu'à 1 To)
Ports USB : 2x 2.0, 2x 3.0
•Convertisseur : 2x ESS 9068, PCM 32 bits/768 kHz et
DSD512
•Réseau : WiFi (2,4 et 5 GHz, 867 Mbps), Ethernet
(1000 Mbps)
•Bluetooth : 5.0, AptX LL, AptX HD, LDAC
•Vidéo : 4K/60 Hz, HDR10+, Dolby Vision
•Entrées numériques : USB, coaxiale RCA, optique Tos-
link, XLR AES/EBU
•Sorties numériques : HDMI, coaxiale RCA
•Sorties stéréo analogiques : RCA et XLR
•Sortie casque 4,4 mm : 2,16/4,1 Vrms
•Sortie casque 6,35 mm : 1,5/2,7 Vrms
•Dimensions : 213 x 292 x 101 mm
Notre avis
Fonctions Ergonomie
Performances Musicalité
ON-mag >> 2022-5 17
 Un lecteur particulièrement polyvalent
faisant le pont entre la Hifi et le Home
Cinéma avec talent
Une fois les premières opérations de paramétrage
effectuées, le Zidoo Neo S devient donc très
convivial et polyvalent. Les musiques et les films
sont classés avec l'image de leur pochette, avec les
noms des artistes, ordonnés par genre avec la
possibilité de lancer une recherche dans la base de
données.
La sortie HDMI du Zidoo Neo S est de type 2.0a
4K/60 Hz. La 8K n'est pas supportée. En revanche,
les codages HDR10+ et Dolby Vision le sont. Idem
pour les flux audio Dolby Atmos et DTS:X. On peut
raccorder l'appareil à un ampli multicanal, un
téléviseur, un vidéoprojecteur. Les résultats sont
impeccables. L'appareil mérite sa place dans un
système Home Cinéma haut de gamme.
Grâce à son écran tactile et ses sorties analogiques
stéréo, le Zidoo Neo S trouve également
parfaitement sa place au sein d'une chaîne Hifi qui
ne dispose pas d'écran. Pour activer ses sorties
audio analogiques, il faut penser à se rendre dans
son menu "DAC" pour les sélectionner à la place de
la sortie HDMI, car elles ne fonctionnent pas toutes
en même temps.
18 ON-mag >> 2022-5
En analogique, la restitution sonore du Zidoo Neo S
est d'une grande finesse et donne une excellente
sensation de fluidité. Plutôt que d'imposer une
personnalité, elle mise sur la neutralité. Elle est
précise, d'une bonne technicité, mais ne cherche
pas à développer de basses ventrues ou des aigus
perçants. On apprécie son équilibre, sa scène
sonore parfaitement cadrée et détourée. L'écoute
au casque est également très convaincante. Les
sorties casque du Zidoo Neo S sont suffisamment
puissantes pour attaquer un modèle à transducteurs
de type orthoplanar relativement énergivore.
En résumé
Le Zidoo Neo S est un lecteur/serveur audio-vidéo
un peu déroutant de prime abord tant ses
possibilités sont multiples et du fait que son
interface n'est pas celle à laquelle on s'attend. Mais
il s'apprivoise relativement rapidement et se révèle,
à l'usage, extrêmement polyvalent. Grâce à sa
conception et sa construction résolument haut de
gamme, ses composants de premier ordre, il est une
excellente source aussi bien en UHD 4K avec son 3D
pour le Home Cinéma, qu'en analogique stéréo
pour la Hifi ou encore pour alimenter directement
un casque audiophile.
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BENQ

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X3000i
Le vidéoprojecteur BenQ X3000i est un appareil de milieu de gamme pensé pour le gaming.
Disponible depuis quelques mois maintenant, il s’agit d’une évolu�on du modèle X1300i.
Capable de diffuser une image avec une défini�on Ultra HD et s’appuyant sur la technologie
mono-DLP de Texas Instruments, il promet une image extrêmement réac�ve pour que les
joueurs n’en perdent aucune, avec des modes de couleurs spécifiques à certains types de jeux.
Il n’oublie pas pour autant la par�e Home Cinéma qui se veut par�culièrement fidèle,
notamment grâce à son système de projec�on à 4 LED. Nous avons pu le tester pendant un
pe�t moment. Nous vous livrons nos impressions. par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur BenQ X3000i reprend le design
de son prédécesseur, le X1300i, qui rappelons-le est
limité à la diffusion d’une image avec une définition
Full HD. Pour le X3000i, il s’agit d’envoyer une
image Ultra HD soit en 3840x2160 pixels. Il se
présente donc sous un format carré avec une
couleur principale blanche, une façade totalement
noire avec un liseré orange pour marquer son
appartenance à une gamme spécifique de la
marque dédiée au gaming. Si on peut déplacer
l’appareil de manière relativement aisée, ce n’est
pas non plus sa vocation première. Il pèse tout de
même 6,4 kg. Ses dimensions sont de 272 x 259 mm
pour 197 mm de hauteur (soit seulement 1 cm de
moins par rapport au X1300i).
Sur les côtés et à l’arrière, il dispose de larges grilles
qui permettent l’évacuation de l’air chaud produit
par le système interne, aidé par plusieurs
ventilateurs. Malgré tout, nous avons trouvé le bruit
de ventilation de l’appareil relativement discret. Il
peut même être placé presque derrière soi sans trop
gêner.
Sur le côté gauche lorsqu’on le regarde de face,
quelques touches permettent de naviguer dans les
menus et ainsi régler les bases de l’image ou
sélectionner les sources. Le mode de projection Eco
est aussi directement accessible, ce qui évite de
devoir passer par différents menus pour l’activer. Du
même côté, on trouve aussi deux molettes qui
permettent de régler le niveau de zoom ainsi que la
netteté.
Le vidéoprojecteur est maintenu stable grâce à
plusieurs patins installés dessous. Deux sont dotés
de vis qui permettent ainsi de lever l’avant de

22 ON-mag >> 2022-5

l’appareil. Malheureusement, il n’y en a pas pour
lever l’arrière, ce qui peut pourtant s’avérer utile
aussi dans certains cas.
Comme le X1300i, le BenQ X3000i n’a pas non plus
de système de Lens shift ; on ne peut donc pas
décaler son image par rapport à son axe central. Il
faut donc qu’il soit centré par rapport à l’écran, mais
aussi installé à une hauteur assez basse. En effet,
l’offset est très haut (110%). Il est finalement plus
pensé pour être accroché au plafond la tête en bas
que posé derrière les téléspectateurs. On est très
loin de la simplicité d’installation offerte par le Sony
VPL-VW7000ES (optique motorisée) ou l’Epson EH-
LS12000B. Pour la finalisation du cadrage de
l’image, on a tout de même droit à une correction
du trapèze vertical, mais aussi horizontal, ce qui
peut pallier un léger décalage malgré tout.
À l’arrière du vidéoprojecteur, les connectiques se
composent de deux entrées HDMI 2.0b, un port
Trigger 12V, un port USB-A (alimentation électrique
pour les accessoires et le service), une sortie
audionumérique optique, un port RS-232 et une
sortie audio jack. Notez aussi la présence de deux
haut-parleurs de 5 watts chacun boostés par la
technologie DSP de Bongiovi. On profite de sons
très clairs avec quelques efforts sur les bas
médiums. Le tout manque cruellement de basses et
ne vaut pas, bien sûr, l’utilisation d’un vrai système
Home Cinéma. Pour cela, il suffit d’utiliser la prise
HDMI 2 qui est compatible eARC et peut donc
envoyer un signal Dolby Atmos vers un amplificateur
multicanal ou une barre de son idoine.
Pour configurer et contrôler l’image diffusée par le
vidéoprojecteur X3000i, BenQ propose les mêmes
menus que sur le modèle X1300i, avec plusieurs
possibilités de réglages. Sinon, l’appareil est animé
par Android TV via l’utilisation du dongle fourni à
cet effet. Il suffit de le brancher au troisième port
HDMI qui est caché par une trappe sur le dessus de
l’appareil (tournevis obligatoire). Il n’y a donc pas
besoin d’interface supplémentaire, celle-ci étant très
complète, avec la possibilité de télécharger toutes
les applications depuis le Google Play Store. Notez
que, comme sur les vidéoprojecteurs de la marque
Xgimi, le dongle n’est pas nativement compatible
avec l’application Netflix. Pour pallier cela, le
constructeur renvoie depuis son site vers plusieurs
vidéos expliquant comment profiter de la
plateforme sur son vidéoprojecteur, en utilisant la
fonction de projection sans fil, mais au détriment de
la qualité obtenue, qui serait meilleure depuis
l’application native sur le système. La lecture de
médias partagés sur un réseau domestique est
possible, par exemple, en passant par l’application
VLC. Globalement, nous avons trouvé que
l’interface était plutôt réactive, sans trop de latence
entre le moment où on appuie sur le bouton de la
télécommande et où on voit un résultat à l’écran.
Quant à la télécommande, elle est identique à celle
livrée avec les autres projecteurs de la marque. Elle
est blanche avec des touches noires, mais pas
rétroéclairée, ce qui est toujours dommage pour un
tel appareil. Bluetooth, elle intègre un microphone
et peut, d’une pression sur la touche Assistant
Google, envoyer une requête pour répondre à vos
questions ou contrôler des objets connectés
présents dans la maison. Une touche permet
d’accéder directement aux contenus de la
plateforme Prime Video d’Amazon. Pratique, une
autre touche renvoie directement aux menus du
vidéoprojecteur plutôt que d’avoir à passer par les
menus de l’interface Android.
Une image très lumineuse et
un excellent piqué
Le vidéoprojecteur propose plusieurs modes
d’image : Bright, Living Room, Game, Sport et
Cinéma. Un mode personnel est également
disponible, mais tous sont personnalisables. Par
défaut, le mode source de lumière est réglé sur Eco,
ce qui fait que l’on n’exploite pas toutes les
possibilités de l’appareil qui le sont en mode
Normal. Notez qu’un mode Personnel est
également présent afin de régler la puissance
lumineuse avec précision. Pour les jeux
spécifiquement, il y a trois modes : FPS, RPG et
SPG.
���
Spécifications
•Type : vidéoprojecteur 4 LED Ultra HD par simulation
•Source : mono-DLP 4 LED (20 000 h en mode normal,
30 000 h en mode éco)
•Luminosité : 3000 Lumens
•Contraste dynamique : 500 000:1 (selon le constructeur)
•Taille d’image : jusqu’à 300 pouces
•Connectivité : 2x entrées HDMI 2.0b, 1x HDMI 2.0b en in-
terne, 1x prise USB, 1x Trigger, 1x sortie optique, 1x sortie
jack, 1x RS-232
•Niveau sonore : 32 dB (selon le constructeur)
•Dimensions (l x p x h) : 272 x 259 x 197 mm
•Poids : 6,4 kg
Notre avis
Construction Équipement
Ergonomie Performance
ON-mag >> 2022-5 23
 L’image Ultra HD projetée par le BenQ X3000i n’est
malheureusement pas dénuée d’aberrations
chromatiques dans les angles, mais ce n’est pas le
cas au centre. Les mires permettant d’observer la
fluidité ont mis en évidence quelques traces de
judder, ce qui est normal étant donné que l’appareil
ne propose aucune fonction d’interpolation des
images. En outre, le produit utilisant la technologie
mono-DLP, les personnes sujettes aux effets arc-en-
ciel verront parfois quelques artefacts.
Comme évoqué en introduction, le vidéoprojecteur
BenQ X3000i utilise 4 LED (rouge, bleu, bleu et vert).
Il s’agit d’une évolution des modèles 3LED avec
l’ajout d’une source LED bleue supplémentaire, ce
qui permet de produire, via une conversion, une
couleur verte plus lumineuse et sert ainsi à obtenir
une luminosité globale supérieure de l’image.
L’appareil ne propose pas une matrice Ultra HD
native, mais utilise le principe de simulation par un
quadruplement des pixels depuis une puce Full HD.
Le procédé se montre ici efficace et il est bien
difficile de différencier le travail effectué par le
système par rapport à une image Ultra HD native
tant la définition est bonne. Le BenQ X3000i est
compatible avec les formats HDR10, mais pas
HDR10+ ni Dolby Vision. Il ne peut donc pas gérer
le signal HDR dynamique disponible pour certains
médias sur quelques plateformes et disques Blu-ray.
Le vidéoprojecteur BenQ X3000i est bien calibré en
usine. Sans grande surprise, c’est le réglage Cinéma
qui permet d’obtenir les couleurs les plus fidèles.
Les séquences SDR sont très satisfaisantes avec un
contraste qui l’est tout autant même s’il n’arrive pas
au niveau de la technologie SXRD de Sony, par
exemple, mais on ne joue pas non plus dans la
même cour. La couverture de l’espace
colorimétrique DCI-P3 en natif est particulièrement
satisfaisante avec un score supérieur à 100% en
HDR.
Les images produites par le BenQ X3000i profitent
d’un excellent piqué avec un haut niveau de détails
grâce à une optique de haute qualité. En outre, les
couleurs paraissent très naturelles et sont plutôt
bien gérées avec très peu d’excès. Les séquences
sont globalement très lumineuses. Cependant,
24 ON-mag >> 2022-5
comme évoqué un peu plus haut, les travellings
souffrent quelque peu du manque d’interpolation
d’images, ce qui aurait permis des séquences plus
précises.
Pour le gaming, le BenQ X3000i propose un input
lag particulièrement faible. Nous avons pu le
mesurer à 16,8 ms en Ultra HD à 60 images par
seconde. Avec une image Full HD à 240 images par
seconde, il peut descendre à 4 ms. C’est très bon et
dans une qualité Ultra HD, cela correspond à, à
peine, une image de retard entre le moment où le
joueur appuie sur le bouton de la manette et où
l’action se déroule à l’écran. Dommage que le
système s’arrête là et ne propose pas une
compatibilité avec les technologies d’optimisation
comme le VRR (Variable Refresh Rate), le FreeSync
Premium, le G-Sync et l’ALLM (Auto Low Latency
Mode) même si, pour ce dernier, l’input lag est
suffisamment réduit.
En résumé
De notre point de vue, avec ses 4 LED et sa
technologie de simulation d’images Ultra HD, le
BenQ X3000i est un excellent vidéoprojecteur pour
le gaming. Il offre un input lag très satisfaisant
même s’il fait l’impasse sur des technologies
d’optimisation pour les jeux, ce qui lui aurait permis
d’être encore plus performant dans ce domaine. Les
modes d’image sont un plus et on apprécie sa forte
luminosité ainsi que le rendu des couleurs qui est
très naturel. Pour les séquences Cinéma, là aussi, la
luminosité est au rendez-vous comme la bonne
gestion des couleurs. Le contraste est aussi
intéressant. Dommage que les travellings ne soient
pas mieux gérés même si le rendu général reste
assez satisfaisant. Son installation peut prendre un
peu de temps, mais on s’en sort malgré tout assez
bien et la configuration via l’application Google
Home est très facile.
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EH-LS12000B
Représentant le haut de gamme chez Epson, le vidéoprojecteur Home Cinéma EH-LS12000B
u�lise la technologie de projec�on laser et il est capable d’afficher une image avec une
défini�on Ultra HD par interpola�on. Compa�ble HDR10+, il veut proposer une très belle
qualité d’image pour les passionnés de cinéma souhaitant installer un tel système à domicile
et qui pourraient aussi s’adonner aux jeux vidéo puisqu’il a quelques ap�tudes en la ma�ère.
Nous avons pu passer un moment en sa compagnie et voici nos impressions.
par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur Epson EH-LS12000B reprend en
partie le design du modèle TW9400, avec des
dimensions à peu près similaires et un poids
légèrement supérieur. Toutefois, notez que l’objectif
qui sortait du châssis sur le TW9400 est ici
"enfoncé" sur le plan avant. Cela permet de le
protéger avec un système motorisé à deux volets
qui s’ouvrent et se ferment à chaque fois qu’on
allume ou qu’on éteint le vidéoprojecteur. L’appareil
est disponible uniquement en noir. Il profite d’un
revêtement que l’on pourrait comparer à du
similicuir sur le dessus ainsi que dessous et il est
pourvu de plusieurs pattes dont on peut aisément
régler la hauteur pour trouver une position
parfaitement horizontale. On y trouve également les
pas de vis pour un support de plafond. Devant, il
arbore de larges ouvertures (plus grandes que sur le
TW9400) pour évacuer la chaleur, ce qui permet de
l’installer dans un logement dédié dans la pièce, le
cas échéant. À l’arrière, un large panneau de
connectiques comprend tout le nécessaire pour
supporter plusieurs sources et accessoires. Les
touches de contrôle sont aussi hébergées à cet
endroit. Un cache en plastique qui couvre toute la
partie arrière peut être installé pour masquer les
prises et les touches. Les câbles passent alors par le
bas (ou par le haut si le vidéoprojecteur est installé
en position inversée).
L’installation ne pose pas vraiment de difficulté
puisque le bloc optique est motorisé, ce qui permet
de tout régler avec la télécommande, en étant assis
sur le canapé ou le nez collé sur la toile de
projection (pour la netteté). On gère ainsi avec
précision le niveau de zoom (jusqu’à 2,1x), les
décalages horizontaux et verticaux (assez
importants) ainsi que la mise au point afin d’obtenir
une image aussi nette et cadrée que possible.
L’appareil peut sauvegarder jusqu’à 10 positions
accessibles d’une pression sur une touche de la
télécommande. C’est très pratique. En
fonctionnement, le vidéoprojecteur se montre
plutôt discret. La nuisance sonore dépend de la
distance à laquelle on se trouve ainsi que du niveau
de puissance de projection (idéalement à 75%), mais

26 ON-mag >> 2022-5

il fait partie de l’un des plus silencieux que nous
ayons pu tester récemment.
La télécommande qui accompagne le
vidéoprojecteur profite d’un rétroéclairage et de
toutes les touches nécessaires pour parfaitement
contrôler l’appareil, notamment celles qui
permettent un accès direct à des fonctions
pratiques comme les mémoires ou l’envoi d’une
mire, pour l’installation, par exemple.
Epson a retravaillé ses menus de paramétrage par
rapport aux précédents modèles. À la manière de
ceux présents au sein des télévisions Panasonic, les
rubriques s’enchaînent les unes aux autres pour
donner l’impression d’un menu unique comprenant
plusieurs sections qui sont accessibles plus
directement depuis la colonne de gauche. Pour
l’image, plusieurs modes sont disponibles :
Dynamique, Vif, Cinéma Lumineux (pour les pièces
claires), Cinéma et Naturel. Des préréglages sont
établis, mais il est bien entendu possible de
modifier les paramètres de chacun (luminosité,
contraste, niveaux RVB, gamma ainsi que la
puissance du laser).
Des images extrêmement détaillées et
dynamiques
Le vidéoprojecteur Epson EH-LS12000B utilise la
technologie laser comme source de lumière avec
une matrice Full HD qui simule une image Ultra HD
par wobulation dans quatre directions alors que le
TW9400 propose une wobulation dans deux
directions, moins précise. On a donc droit à une
qualité supérieure de l’image avec le LS12000B.
Pour être transparent, si on n’a pas les deux scènes
côte à côte, il est ici difficile de faire la différence
avec une image produite par une matrice native
Ultra HD comme sur les Sony VPL-VW590ES, VPL-
VW5000ES ou VPL-VW7000ES, par exemple. L’image
projetée par le LS12000B est magnifique,
extrêmement précise et profite d’un très beau piqué
ainsi que d’une belle profondeur de champ. L’effet
de piqué peut être augmenté par rapport aux
réglages initiaux avec le mode Super Résolution
disponible dans les menus, mais à consommer avec
modération tout de même pour conserver une
image naturelle. Les suivis de mouvements sont
excellents, avec une très bonne interpolation des
images afin de ne pas produire de traînées ou de
rémanence. Rappelons qu’il s’agit d’une
technologie de projection LCD totalement exempte
des effets arc-en-ciel produits par les
vidéoprojecteurs DLP. On apprécie ici la profondeur
des noirs et aucune dérive chromatique n’a été
constatée. Les scènes sont précises et les couleurs
sont réellement superbes, et ce, quel que soit le
type de source, Full HD, UHD en SDR ou en HDR, le
vidéoprojecteur supportant le format HDR10+ utilisé
sur certaines plateformes de streaming.
Le vidéoprojecteur Epson EH-LS12000B a quelques
aptitudes dans le domaine des jeux vidéo puisqu’il
propose un temps de retard à l’affichage de
seulement 19,4 ms lorsqu’on active le mode Rapide
du menu "Traitement images", ce qui lui permet de
revendiquer un retard d’un peu plus d’une image
entre le moment où le joueur appuie sur le bouton
de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Un
délai extrêmement court pour un vidéoprojecteur
"non dédié" et qui ravira les joueurs les plus
exigeants. Cela est possible grâce à la présence
d’entrées HDMI 2.1 capables de supporter les
signaux Ultra HD jusqu’à 120 images par seconde.
En résumé
Si vous n’avez pas le budget pour vous offrir un
vidéoprojecteur avec une vraie matrice Ultra HD, ce
modèle Epson EH-LS12000B fait parfaitement
illusion, produisant des scènes extrêmement
contrastées, dynamiques et profitant d’un bon
piqué et d’une certaine profondeur de champ. On
apprécie les possibilités de réglages très précis
grâce à la motorisation et les faibles nuisances
sonores avec, pour ne rien gâcher, un gabarit qui
reste raisonnable en vue d’une installation dans une
pièce de vie ou dédiée, selon les possibilités. Pour
nous, il s’agit là d’un vidéoprojecteur bénéficiant
d’un excellent rapport qualité-prix que nous ne
pouvons que conseiller.
■
Spécifications
•Type : vidéoprojecteur laser, LCD à matrices Full HD
•Source : laser (20 000 heures)
•Luminosité : 2700 Lumens
Contraste dynamique : 2 500 000:1 (selon le constructeur)
•Taille d’image : jusqu’à 300 pouces
•Connectivité : 2x entrées HDMI 2.1 dont une eARC, 1x
prise USB, 1x Ethernet, 1x Trigger
•Niveau sonore : 30 dB (selon le constructeur)
•Dimensions (l x p x h) : 520 x 447 x 193 mm
•Poids : 12,7 kg
Notre avis
Construction Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 27
TEST

HISENSE

800 €

55U7HQ
Représentant le milieu de gamme chez Hisense, la série de téléviseurs U7HQ embarque
une dalle QLED affichant une défini�on Ultra HD. Elle est compa�ble HDR10+ et Dolby
Vision avec plusieurs entrées HDMI 2.1 pour faire la part belle aux très hauts débits et
aux fonc�ons d’op�misa�on d’affichage pour les jeux vidéo, le tout animé par le
système Vidaa. Elle se décline en versions de 55 et 65 pouces. Nous avons pu tester le
modèle de 55 pouces 55U7HQ. par Sylvain Pichot

Le téléviseur Hisense 55U7HQ propose un design belle place à l’image.

assez conventionnel avec un pied qu’il faut
assembler soi-même et qui adopte une forme assez
aérienne pour donner une petite impression que
l’écran survole le meuble sur lequel il est posé.
Comptez sur un dépassement du pied de 12 cm
vers l’avant, ce qui rend délicate l’installation d’une
barre de son devant l’écran. Ce dernier est surélevé
de 6 cm environ sur une largeur totale de 72 cm et
une profondeur de 30 cm. Les versions de 55 et 65
pouces utilisent exactement le même pied. Une fine
barre métallique vient souligner l’image. La
télévision est plutôt fine pour un modèle QLED,
puisqu’elle mesure 3,5 cm et jusqu’à 7 cm à l’endroit
le plus épais, ce qui reste raisonnable. Il est possible
de l’accrocher à un mur via des supports de fixation
VESA300. Les finitions sont correctes avec un cadre
métallique gris clair qui dépasse légèrement,
conférant une certaine classe à l’ensemble. La
bordure noire autour de l’écran mesure 5 mm
auxquels on ajoute 3 mm de cadre, ce qui laisse une
À l’arrière, deux pattes intégrant des guide-fils
maintiennent l’équilibre et permettent d’organiser la
fuite des câbles pour ne rien voir de face. C’est bien
pensé et efficace. Les connectiques sont reparties
en deux pôles avec d’un côté les prises Ethernet,
audionumérique optique et USB puis, de l’autre, les
entrées HDMI (HDMI 3 et HDMI 4 au format 2.1 et
HDMI 1 et HDMI 2 au format 2.0) dont une
compatible eARC, une prise Antenne, une pour le
satellite, une entrée Audio/Vidéo, une prise USB et
une sortie casque. L’emplacement PCMCIA est situé
juste au-dessus des connecteurs HDMI. Le téléviseur
est compatible WiFi et Bluetooth ; il embarque les
assistants vocaux Amazon Alexa, Google Assistant
et Vidaa Voice. C’est la télécommande qui joue le
rôle d’interface, celle-ci étant équipée d’un
microphone, ce dont est dépourvu le téléviseur lui-
même.
Pour les jeux vidéo, on dispose donc de deux
entrées HDMI 2.1 qui supportent les signaux Ultra

28 ON-mag >> 2022-5

HD jusqu’à 120 images par seconde (Dolby Vision
60 Hz maximum) ainsi que les technologies ALLM et
VRR pour l’optimisation de l’affichage des images
depuis une console ou un ordinateur. On peut
également compter sur une compatibilité avec le
format FreeSync Premium. Il faut bien penser à
activer la fonction "Amélioré" dans les paramètres
du téléviseur pour profiter de toutes ces
technologies. On peut d’ailleurs regretter qu’elle ne
soit pas activée par défaut. Il faut aussi passer en
mode Jeu pour obtenir le meilleur du téléviseur
dans ce domaine et profiter du plus faible retard à
l’affichage qui a ici été mesuré à 16,1 ms. Ce délai
est tout à fait correct même s’il y a mieux sur le
marché, même en TV OLED. Pour les joueurs les
plus exigeants, cela correspond à tout juste une
image de retard entre le moment où on appuie sur
le bouton de la manette et où l’action se déroule à
l’écran. Le mode d’image Jeu ne propose pas les
meilleurs réglages pour la fidélité des couleurs, mais
on peut garder les technologies d’optimisation tout
en changeant le mode d’image pour passer en
mode Filmmaker, le plus fidèle.
Vidaa à bord avec toutes les applications
nécessaires, mais le mode Filmmaker caché
Le téléviseur Hisense 55U7HQ est animé par le
système Vidaa développé par le fabricant, une
interface que l’on retrouve aussi à bord des TV de la
marque Loewe. Vidaa n’a pas grand-chose à envier
aux systèmes tels que Tizen chez Samsung ou
Android TV. En effet, on a droit ici à la très grande
majorité des applications de streaming parmi les
plus populaires dont Netflix, Canal+, Prime Video,
Motolov TV, Apple TV+, Salto, Rakuten TV, etc. Il y a
une page d’accueil qui propose les différents
contenus disponibles avec des suggestions par
rapport aux programmes regardés. L’interface est
personnalisable pour afficher les applications
préférées. La liste des sources est facilement
accessible, ce qui est moins le cas pour les
paramètres notamment lorsqu’on regarde la TNT,
car le menu Réglages n’est pas visible aux premiers
abords. Un mode est supposé détecter le type
d’images pour appliquer les bons paramètres, mais
cette fonction n’est pas aussi efficace qu’on l’aurait
souhaité, obligeant la plupart du temps à
sélectionner manuellement le mode adéquat. À ce
sujet, lorsqu’on affiche les différents modes
d’image, le mode Filmmaker n’est pas visible
immédiatement. Il n’apparaît qu’en allant
complètement à droite, au bout de la ligne des
modes, ce qui fait que la plupart des utilisateurs
peuvent passer à côté. C’est particulièrement
dommage lorsqu’on sait que c’est celui qui offre les
meilleurs réglages. Sinon, l’interface est très fluide
et la navigation relativement ergonomique. La TV
s’allume sur une chaîne de la TNT en moins de 6
secondes. Elle peut s’éteindre immédiatement ou
après une petite animation d’un rideau qui se
ferme ; celle-ci dure entre 1 et 10 secondes.
Peu de zones de rétroéclairage, mais une
image maîtrisée
Embarquant une dalle LCD avec un système de
rétroéclairage LED sur 32 zones avec une fonction
d’optimisation Local Dimming et un filtre de
Quantum Dots, ce téléviseur est capable d’afficher
une image Ultra HD avec une fréquence maximale
de 120 Hz. Le nombre de zones n’est pas
exceptionnel, loin de là, et ne peut donc pas
compenser les effets de blooming effectivement
observables sur certains contenus clairs sur fond
sombre. Les angles de vision sont peu larges, ce qui
signifie qu’il est préférable de rester dans l’axe pour
limiter les dérives chromatiques et la chute du
contraste qui n’est pas l’un des points forts de ce
téléviseur. Là où il s’illustre assez bien, c’est sur la
���
Spécifications
•Type : TV QLED Ultra HD Dolby Vision
•Taille de l’écran : 55 pouces (139 cm)
•Convertisseur/mise à l’échelle : oui
•Compatibilité : HDR, HDR10, HDR10+, HLG, Dolby
Vision IQ
•Système : Vidaa
•Contrôle vocal : oui
•Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2 x entrées HDMI 2.1
dont 1 x e-ARC, 2 x entrées HDMI 2.0, 1 x sortie optique, 2
x prises USB, 1 x entrée Ethernet, 1 x entrée antenne, 1 x
entrée satellite, 1 x entrée Audio/Vidéo, 1 x sortie casque
•Pied (l x p) : 72 x 30 cm
•Dimensions (l x h x p) : 1233 x 767 x 307 mm (avec pied)
•Poids (avec pied) : 15,3 kg
Notre avis
Fonctions Ergonomie
Équipement Performances
ON-mag >> 2022-5 29
 partie compensation des mouvements, offrant des
séquences fluides et avec des artefacts très limités.
Les amateurs de sport apprécieront. Avec des
contenus Ultra HD, les images sont très belles, très
claires et même parfois brillantes, sans excès
toutefois. Le tout manque légèrement de piqué,
mais l’image est globalement appréciable.
Certaines scènes peuvent toutefois voir des parties
de l’image scintiller, notamment dans des zones
extrêmement détaillées.
Hisense 55U7HQ : les mesures ON-mag
En mode SDR, c’est le mode Filmmaker qui permet
d’obtenir les meilleurs résultats. On peut considérer
la colorimétrie comme étant fidèle puisque nous
avons obtenu un Delta E moyen de 1,53, soit
inférieur à la valeur de 3, seuil sous lequel l’œil
humain n’arrive plus à faire la différence entre les
couleurs demandées et celles affichées. Toujours en
SDR et mode Filmmaker, le gamma moyen a été
mesuré à 2,17, un niveau inférieur à la valeur cible
qui est de 2,4 pour un visionnage dans une pièce
sombre (conditions de nos mesures). La courbe
décroche de manière importante à 80% et au-delà
où l’image apparaît trop lumineuse. La température
moyenne de couleur est de 6450 K, soit très proche
de la valeur attendue qui est de 6500 K, ce qui est
très bon. Le contraste a été mesuré à 6288:1 en
mode Filmmaker, 6241:1 en mode Cinéma Nuit et
5855:1 en mode Cinéma Jour.
Avec des contenus HDR, le téléviseur supporte les
modes HLG, HDR10+ et Dolby vision. Là encore,
c’est aussi le mode Filmmaker qui propose les
meilleurs résultats. Nous avons mesuré un Delta E
moyen de 2,14, donc en dessous du seuil de 3 pour
des couleurs plutôt fidèles même si on peut faire
mieux. En mode d’image HDR Nuit, le Delta E
moyen est de 2,2 et en mode HDR Jour, le Delta E
moyen a été mesuré à 2,21, donc toujours en
dessous du seuil de 3.
Concernant le pic de luminosité, en mode
Filmmaker, nous avons relevé une valeur maximale
de 454 cd/m² ce qui est assez faible pour une dalle
QLED. En mode HDR Dynamique, la luminosité
maximale est de 521 cd/m². Pour des mires
inférieures à 10% de la taille de l’écran, la luminosité
est assez faible, plus que pour d’autres TV du même
type. En revanche, pour des mires dont la surface
est supérieure à 10%, la luminosité baisse, ce qui est
normal, mais moins que sur d’autres TV aux
technologies similaires. Par exemple, nous avons
mesuré une luminosité de 401 cd/m² sur un plein
écran en mode Filmmaker, ce qui est élevé. La
couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de
99%. Pour l’espace DCI-P3, on peut compter sur une
30 ON-mag >> 2022-5
couverture de 95,5% et de 75,7% pour l’espace
BT2020, des valeurs tout à fait correctes.
Audio : vite une barre de son !
Le téléviseur embarque plusieurs haut-parleurs pour
une puissance totale de 20 watts, ce qui est le
minimum. Il est compatible Dolby Atmos et Dolby
Audio. Son rendu audio est très clair, beaucoup trop
même avec des médiums criants et un son qui reste
très localisé malgré de nombreux détails. Les
dialogues sont passables avec parfois des effets
d’étouffement. On peut également regretter
l’absence totale de basses. Il y a plusieurs modes
audio accessibles depuis les paramètres. Oubliez le
mode Standard au profit des autres qui offrent plus
d’ampleur. Le mode Sport offre une certaine largeur,
mais pas assez malgré tout pour être transporté
alors que le mode Musique propose un renfort des
médiums et des voix un peu étouffées. Le mode
Cinéma met en avant les voix et l’arrière-plan et
semble le plus adapté à la plupart des programmes.
Le mode Nuit qui recentre l’audio au niveau du
téléviseur pour limiter son ampleur est appréciable,
mais, malgré tout, l’ajout d’une barre de son, a
minima, n’est pas un luxe.
Une télécommande ergonomique mais pas
rétroéclairée
La télécommande livrée avec le téléviseur est
particulièrement grande. Totalement en plastique,
elle n’est pas rétroéclairée, ce que nous pouvons
regretter. Les touches sont agréables et on apprécie
la précision de la croix directionnelle ainsi que la
possibilité d’accéder directement à de très
nombreuses plateformes de contenus. 12 touches
leur sont en effet dédiées. Rappelons que la
télécommande intègre un microphone pour les
commandes vocales. Celui-ci peut être coupé
physiquement grâce à un bouton-poussoir sur le
côté pour préserver la confidentialité.
En résumé
Plutôt polyvalent, le téléviseur Hisense 55U7HQ
propose une image qui est globalement maîtrisée,
même si elle n’empêche pas les effets de blooming
et offre des angles de vision très peu larges. On
apprécie la fluidité des scènes et la colorimétrie qui
est plutôt satisfaisante. On profite de très belles
séquences HDR. L’interface est réactive, complète,
mais on regrette sérieusement que le mode
Filmmaker soit "caché". Enfin, on apprécie les
technologies d’optimisation d’affichage des jeux
vidéo répondant à plusieurs besoins satisfaits.
■
TEST

LG

3300 €

OLED65G2
Le nouveau téléviseur LG OLED65G2 succède au OLED65G1 de l’année dernière avec, une
nouvelle fois, la promesse d’une image encore plus lumineuse que la précédente. Ce modèle
«Gallery Edi�on», pensé pour être accroché au mur, est livré avec les fixa�ons mais sans pied
(disponible en op�on). Il embarque une dalle OLED Evo avec la dernière généra�on du
processeur Alpha9 et les fonc�ons de gaming très a�endues à ce niveau. Nous avons pu l’essayer
pendant un moment et voici nos impressions. par Sylvain Pichot

Les téléviseurs LG OLED de la série G2 de 2022 sont
disponibles en plusieurs tailles d'écran : 55, 65, 77 et
même 83 pouces. Comme évoqué en introduction,
à l’image des précédents modèles, les G2 sont
pensés pour être accrochés à un mur. Pour cela, LG
livre avec le téléviseur un support de fixation
adapté. Il est toutefois toujours possible d’utiliser
les trous VESA prévus à cet effet. Si vous souhaitez
malgré tout installer la télévision sur un pied, c’est
tout à fait possible mais il faut alors acquérir (ou se
faire offrir par le revendeur) le support adapté,
vendu séparément par LG au prix de 99 €. Nous
avons pu l’obtenir et voir qu’il était central,
permettant ainsi de positionner le téléviseur sur un
meuble classique. Comptez une largeur de 43 cm et
une profondeur de 25 cm. Pratique, le pied contient
un élément qui assure à l’écran un pivotement
d’environ 15 degrés vers la gauche ou vers la droite.
Sur son pied, le téléviseur a une élévation d’environ
6 cm, ce qui permet de placer une barre de son
devant sans gêner. Le pied est légèrement incliné
sur sa partie avant, ce qui fait qu’il faut alors installer
la barre vraiment devant et même à cheval dessus
pour gagner un peu de place. Avec le pied, le
téléviseur est incliné d’environ 3 degrés vers
l’arrière, comme le modèle Sony XR-A95K.
Le design du LG OLED65G2 est remarquable car il
utilise des matériaux de qualité avec des bords
extrêmement fins. Si on ne peut plus avoir l’effet
Wahou de la finesse de la dalle - ici épaisse de 1,5
cm à son sommet et ensuite de 2,5 cm au total - on
est tout de même impressionné par la partie arrière
qui est totalement plate. La « faute » ici est au
système de refroidissement de la dalle qui doit
permettre de gagner en luminosité, mais augmente
l'épaisseur. D’ailleurs, on peut voir de très nombreux
orifices sur les côtés afin de laisser l’air chaud
s’échapper.
Le pied dispose d’un guide-fil à l’arrière, ce qui est
très pratique. Il est livré avec deux plaques en

32 ON-mag >> 2022-5

plastique qui permettent de cacher les câbles.
Concernant les connectiques, le téléviseur LG
OLED65G2 reprend les mêmes que le précédent
modèle : on a donc droit à 4 entrées HDMI 2.1 dont
une compatible eARC, une sortie optique
numérique, une prise antenne, une prise satellite, 3
ports USB-A, un port Ethernet et un port PCMCIA.
On peut compter sur une compatibilité Bluetooth et
WiFi 6 (802.11ax) pour un très haut débit. La
connexion sans fil est d’ailleurs à privilégier étant
donné que le port réseau est limité à 10/100
Mbits/s. Le téléviseur est compatible avec les
assistants personnels Google et Alexa d'Amazon. Il
supporte également les technologies AirPlay 2 et
HomeKit d’Apple. Pratique : LG livre un câble de
report infrarouge si on installe une barre de son
devant le récepteur du téléviseur.
WebOS 6, accueil en plein écran et 4
nouvelles fonctionnalités
Le téléviseur est animé par l'interface connectée LG
WebOS, en version 3.10.43 au moment du test. Il
s’agit d’une interface contrôlable depuis un pointeur
gyroscopique qui propose un panneau d’accueil en
plein écran avec toutes les applications multimédia
les plus populaires dont Netflix, Amazon Prime
Video, Apple TV+, Rakuten TV, Disney+ et bien
d’autres encore. Il est bien entendu possible de
consulter des documents partagés sur le réseau
domestique et de regarder les programmes TNT. LG
propose également sa propre chaîne avec des
contenus ainsi que les fonctions de l’an passé
comme les alertes sportives et la suggestion de
contenus en fonction de ceux qu’on regarde.
Cette année, WebOS est doté de quatre nouvelles
fonctionnalités. La première concerne les nouveaux
paramètres familiaux : temps limité d’utilisation du
TV, fonction de protection des yeux, limite du
volume et rapport de temps d’écran disponible. La
deuxième est la fonction Toujours prêt qui permet
d’afficher des images de veille, de diffuser de la
musique et de tenir les assistants prêts à obéir à vos
ordres vocaux. La fonction multi-view est la
troisième nouveauté de WebOS, offrant la
possibilité de diviser l’écran en deux pour afficher
plusieurs contenus simultanément. Enfin, il est
maintenant possible de créer des profils (après la
création d’un compte LG) pour profiter de contenus
personnalisés à l’écran. La réactivité du système
reste excellente, avec un temps d’allumage inférieur
à 10 secondes ainsi qu’une sortie de veille en 4
secondes. L’extinction est instantanée après
l’affichage du logo LG.
Comme l’année dernière, le téléviseur dispose de 4
entrées HDMI 2.1 avec les fonctions VRR, ALLM,
FreeSync Premium et G-Sync pour les joueurs.
Ceux-ci profitent d’un accès direct aux plateformes
de streaming de jeux vidéo Google Stadia et Nvidia
GeForce Now. Ils bénéficient également d’un temps
de retard à l’affichage de 12,5 ms avec le mode
Optimiseur de jeu activé. Pour les plus exigeants, il
est même possible de descendre jusqu’à 9,5 ms en
activant l’option Game Boost, proposant ainsi l’un
des input lag les plus faibles du marché. Côté
colorimétrie, le téléviseur est mieux réglé par défaut
que le modèle G1 puisque nous avons pu obtenir
un Delta E moyen de 4,11, niveau légèrement
supérieur à 3 alors que le pic de luminosité a été
mesuré à 903 cd/m². Nouveauté cette année, LG
donne la possibilité d’activer une fonction de
limitation de la fatigue oculaire, le mode Salle
sombre.
Une image de toute beauté avec une
luminosité clairement plus élevée
Le téléviseur LG OLED65G2 profite d’une dalle
OLED Evo fabriquée par LG Display. Il s’agit d’un
écran 10 bits 100/120 Hz qui affiche une définition
Ultra HD (3840x2160 pixels). Il bénéficie d’une
plaque de refroidissement qui lui permet de monter
en luminosité, bien plus que les dalles classiques.
���
Spécifications
•Type : TV OLED Ultra HD
•Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
•Définition : 3840 x 2160
•Convertisseur/mise à l’échelle : Oui
•Compatibilité : HDR10, HLG, Dolby Vision
•Système : WebOS 6
•Contrôle vocal : Oui
•Connectivité : WiFi, Bluetooth 5.0, 4x entrées HDMI 2.1,
1x sortie optique, 3x prises USB, 1x entrée Ethernet, 1x en-
trée antenne, 1x entrée satellite, emplacement PCMCIA,
report infrarouge
•Compatible Sony PlayStation 5 / Xbox Serie X : Oui
•Pied : en option (99€) central et pivotant
•Dimensions (l x h x p) : 1441 x 821 x 24,3 mm (sans pied)
•Poids : 22,8 kg (sans pied)
Notre avis
Fonctions Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 33
 On peut notamment voir les différences des sous-
pixels sur les images comparées prises au
microscope entre le modèle G1 de l’année dernière
et le nouveau G2. Comme sur les autres TV OLED,
les angles de vision sont extrêmement larges. La
traitement antireflet s’avère plutôt efficace même s’il
n’est pas question de faire disparaître le reflet d'une
baie vitrée en pleine journée.
Grâce à l’intégration de la 5e génération du
processeur de traitement d’images Alpha9, le
téléviseur est capable de produire une très belle
mise à l’échelle des contenus non Ultra HD. Les
résultats sont vraiment nets et particulièrement
détaillés tout en gardant du dynamisme et une belle
profondeur. La compensation de mouvements gère
très bien les contours. On peut ainsi profiter de
belles séquences sportives avec un ballon qui ne
décroche quasiment pas, tout comme les contours
des voitures de Formule 1 passant à toute vitesse
devant différents décors.
Grâce à sa dalle et à son système de
refroidissement, le téléviseur délivre des images
plus claires que sur la précédente génération. Les
scènes sont extrêmement bien maîtrisées
notamment grâce à une meilleure gestion du Tone
Mapping (via la fonction Dynamic Tone Mapping
Pro) puisque les zones claires ne sont pas cramées
pour autant, bien au contraire, livrant plus de détails
que précédemment. Le nombre de zones analysées
a été multiplié par 10 par rapport aux téléviseurs
2021 afin de livrer des scènes extrêmement
détaillées. La plus grande luminosité observée
permet d’obtenir des contenus particulièrement
dynamiques et avec une palette de couleurs
paraissant plus étendue que sur la précédente
génération.
LG OLED65G2 : les mesures ON-mag
En SDR, c’est encore le mode Filmmaker qui
propose les meilleurs résultats puisque nous avons
pu mesurer un Delta E moyen de 1,48, un résultat
bien inférieur au seuil de 3 qui correspond au niveau
sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la
différence entre la couleur affichée et celle
demandée. En mode Cinéma, ce Delta E moyen est
de 2,19 d’après nos mesures, ce qui est encore très
bon. En mode Filmmaker, nous avons obtenu une
température de couleur moyenne de 6466 K donc
extrêmement proche de la valeur cible qui est de
6500 K. La courbe est particulièrement stable sur
toute l’échelle de gris. Les niveaux de référence du
gamma sont également très bons puisque nous
avons une valeur moyenne de 2,4, soit le niveau
attendu, ce qui est parfait. L’espace colorimétrique
rec.709 est entièrement couvert.
Pour des contenus HDR, c’est encore le mode
Filmmaker qui est le meilleur, avec un Delta E
34 ON-mag >> 2022-5
moyen mesuré à 0,85 ne nécessitant, de notre point
de vue, pas de réglages spécifiques ; le téléviseur
est parfaitement calibré dès sa sortie de carton. En
mode Cinéma, c’est excellent aussi avec un Delta E
moyen de 0,96. Le pic de luminosité en mode
Filmmaker a pu être relevé à 946 cd/m² pour une
mire à 10% soit, à date, le plus haut niveau de
luminosité que nous ayons mesuré sur une télévision
OLED. Rappelons que le précédent modèle LG G1
avait été mesuré à 785 cd/m². La progression est
donc fort significative. Cette dernière est également
valable pour une mire couvrant la totalité de l’écran.
Enfin, notez que le téléviseur couvre l’espace
colorimétrique DCI-P3 à 99% et celui du BT2020 à
73%, ce qui est très satisfaisant.
Audio, même système que l’an passé
mais mieux géré et toujours pas de
décodage DTS
Pour l’audio, comme l’année dernière, on profite
d’un système 4.2 canaux avec 4 haut-parleurs et
deux woofers pour une puissance totale de 60
Watts. Un processus de calibration peut être lancé
afin d’obtenir un son plus précis, le système prenant
en compte l'acoustique de la pièce. La TV est
compatible Dolby Audio et Dolby Atmos mais
malheureusement pas DTS. Ce téléviseur délivre un
son assez chaud, avec de bons effets de position.
L’audio est assez large mais manque cruellement de
punch et d’explosivité notamment sur les scènes où
justement, il y a des explosions. L’équilibre tonal est
tout à fait satisfaisant. Notez que le réglage de
volume est plus progressif que sur la précédente
génération puisqu’il faut monter à un niveau
minimum de 20-25 pour commencer à en profiter. Le
téléviseur propose de nombreuses options
d’écoute.
La télécommande : la même que l’année
dernière et toujours pas de rétroéclairage
La télécommande livrée avec le téléviseur LG
OLED65G2 reprend le principe (génial) du pointeur
initié sur les précédentes Magic Remote. Il s’agit
presque de la même que celle qui accompagne les
téléviseurs 2021 chez LG, avec une forme plus
rectangulaire que la précédente. Les boutons sont
organisés autour de l’élément central qui permet de
pointer à l’écran, donc facilement repérables malgré
l’absence de rétroéclairage que nous regrettons
toujours. Les plateformes Netflix, Amazon Prime,
Disney+ et Rakuten TV profitent chacune d’une
touche dédiée, ce qui est pratique. Un microphone
est intégré dans la télécommande pour piloter
certaines fonctions du téléviseur à la voix.
Ergonomique, cette nouvelle télécommande reste
pratique.
■
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Tél.:0147884702
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TEST

OPTOMA 2400 €

CinemaX D2 Smart
Le vidéoprojecteur Optoma CinemaX D2 Smart est un modèle à ultra courte focale des�né à être
installé à seulement quelques cen�mètres de l’écran, capable de projeter une image de 120 pouces
au maximum. Compa�ble avec les signaux HDR sta�ques, HLG et HDR10, il u�lise une puce DMD 0,47
pouce simulant une image avec une défini�on Ultra HD. Livré avec un boî�er externe Android TV, il
peut ainsi diffuser les contenus des différentes plateformes de streaming disponibles et profiter des
fonc�ons de partage entre appareils. Nous l’avons testé pendant un moment. par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur Optoma CinemaX D2 Smart se rectangulaire. La netteté se règle via le menu de

présente sous la forme d’une boîte relativement
volumineuse, disponible en noir ou en blanc, avec
une surface supérieure découpée pour permettre la
projection de l’image vers un écran idoine. Il est
dépourvu de cache de protection contre la
poussière, ce qui est dommage. L’avant de l’appareil
est recouvert d’un tissu qui dissimule le système
audio. Le projecteur mesure 576 x 383 x 130 mm
pour un poids de 8,4 kg. À titre de comparaison, il
est donc légèrement plus compact que le Xgimi
Aura, par exemple, et pèse deux fois moins. Comme
tous les autres vidéoprojecteurs à ultra courte
focale, il a vocation à être installé à seulement
quelques centimètres du mur ou d’un écran digne
de ce nom pour exploiter tout son potentiel. Le bloc
optique propose un rapport de projection de 0.25:1
avec un focus électrique. Il n’y a pas de zoom. C’est
donc sa position qui détermine la taille de l’image.
À 40 cm de l’écran, il fournit une image de 260 cm
de base. Il y a des pieds de réglage dessous. La
configuration est assez simple et plutôt rapide une
fois qu’on a placé le projecteur en face de l’écran.
La correction (manuelle) du trapèze est efficace et il
est possible de jouer sur les quatre coins si
nécessaire pour obtenir une image véritablement
configuration. Comme sur les autres
vidéoprojecteurs DLP à puce DMD, on voit le cadre
de la matrice sur environ 3 cm tout autour.
Côté connectiques, il y a trois entrées HDMI 2.0
(dont une compatible eARC), un port USB 2.0 (pour
l’alimentation d’un dispositif externe, mais pas de
lecture de médias), une sortie audionumérique
optique, une sortie audio analogique jack 3,5 mm et
un port RS-232.
Boîtier Android TV externe et vraies
capacités pour le gaming
La version Smart du projecteur (le modèle testé) est
accompagnée d’un boîtier Hako Android TV. Si vous
disposez déjà d’un tel dispositif (Xiaomi Mi TV Stick,
Amazon Fire TV Stick, un Thomson THA100 ou un
Nvidia Shield TV), limitez-vous à la version non
Smart du projecteur, un peu moins chère.
Le système du boîtier Hako Android TV est assez
fluide. On navigue au sein d’une interface connue
avec la possibilité d’accéder aux applications de
streaming et de lire des médias partagés. Le
projecteur dispose de son propre menu de réglage,
semblable à ceux des autres appareils d’Optoma. Il

36 ON-mag >> 2022-5

y a l’essentiel pour bien régler l’image et plusieurs
modes sont disponibles, selon les types de
contenus s’il s’agit de sources HDR ou non. La
puissance du laser est modulable. Le CinemaX D2
Smart supporte les signaux HLG et HDR10, mais pas
les contenus HDR dynamiques (HDR10+ et Dolby
Vision). On peut choisir entre plusieurs réglages :
standard, film, lumineux ou détail.
Le projecteur est relativement discret – il est moins
bruyant que le Xgimi Aura, par exemple, avec la
puissance la plus importante sélectionnée. Assis sur
le canapé, le projecteur à proximité de l’écran, sa
nuisance reste très faible. La luminosité de l’image
baisse automatiquement si on s’approche trop de la
source de lumière pour éviter d’abîmer les yeux.
En mode Jeu, le vidéoprojecteur propose un input
lag de 16,2 ms en Ultra HD à 60 Hz (avec la fonction
Expérience de Jeu avancée activée), ce qui est très
bon pour un tel appareil. Ce délai est deux fois
moindre que sur le Xgimi Aura, par exemple. Cela
représente à peine une image de retard entre le
moment où le joueur appuie sur le bouton de la
manette et où l’action se déroule à l’écran. On peut
donc conseiller ce vidéoprojecteur pour le jeu.
Quelle image avec le CinemaX D2 Smart ?
L’image produite par ce vidéoprojecteur nous a paru Hako, ce qui fait qu’on se retrouve avec deux
plutôt précise, offrant des séquences nettes d’un
bout à l’autre et pas seulement au centre. Nous
n’avons pas constaté d’aberrations chromatiques.
Seul l’effet arc-en-ciel est visible par les personnes
qui y sont sensibles. Rappelons qu’il s’agit d’un
modèle mono laser bleu passant à travers une roue
au phosphore. La fluidité des scènes pourrait être
mieux traitée, avec un système d’interpolation des
images absent ici. Cela créé un effet de judder
(ralentissements et imprécisions lors des travellings).
Sinon, les images profitent d’un contraste assez bien
géré, notamment lorsque certaines scènes mêlent
des zones très claires avec d’autres beaucoup plus
sombres. Les détails restent visibles et appréciables.
Il ne faut toutefois pas s’attendre à avoir des noirs
très profonds.
Pour le rendu des couleurs, les réglages proposés
par défaut sont assez loin d’une grande fidélité et
un calibrage peut arranger pas mal de choses.
Quant à la luminosité offerte par ce vidéoprojecteur,
elle est satisfaisante. On peut l’utiliser dans une salle
relativement claire, même si les meilleurs résultats
sont obtenus dans la pénombre, voire l’obscurité
totale.
Difficile de produire un son puissant et
équilibré avec deux haut-parleurs
Deux haut-parleurs sont intégrés en façade du
vidéoprojecteur, mais aucun système n’est prévu
pour proposer des basses, ce qui donne un
ensemble tout juste passable pour regarder des
programmes TV. Pour les films ou les séries, cela
manque de puissance (10 watts), mais surtout de
basses et de punch. Les dialogues restent clairs et
intelligibles même à faible volume. On peut s’en
servir pour dépanner, mais une écoute sur un vrai
système audio est bien plus intéressante.
Une télécommande d’un autre temps, mais
rétroéclairée
La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur
Optoma CinemaX D2 Smart nous a paru assez
désuète avec son design qui semble venir d’un
autre temps. Elle est infrarouge, obligeant à viser
l’appareil alors que les modèles Bluetooth
deviennent la norme. Les touches se ressemblent
toutes ou presque. Heureusement, elle est
rétroéclairée. Les entrées HDMI sont directement
accessibles, ce qui est une bonne chose. C’est aussi
le cas pour la gestion de la luminosité et du
contraste. Les pictogrammes ne sont pas toujours
très clairs de prime abord. Aucun contrôle de
l’interface Android TV n’est possible depuis la
télécommande du vidéoprojecteur. Pour cela, il faut
utiliser la télécommande qui accompagne le boîtier
télécommandes pour un seul appareil.
■
Spécifications
•Type : vidéoprojecteur DLP Laser à ultra courte focale
•Source : Laser (30 000 heures)
•Luminosité : 3000 Lumens
•Contraste dynamique : 1 800 000:1
•Taille d’image : jusqu’à 150 pouces
•Système : Android TV 10 (via boîtier externe)
•Contrôle vocal : non
•Connectivité : 3x entrées HDMI 2.0 dont 1x ARC, 1x prise
USB, 1x sortie audio optique, 1x sortie jack, 1x RS-232
•Niveau sonore : 28 dB (max)
•Dimensions (l x h x p) : 576 x 383 x 130 mm
•Poids : 8,4 kg
Notre avis
Construction Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 37
TEST

PANASONIC
3400 €

TX-65LZ2000E
Annoncée en janvier lors du CES de Las Vegas, la série de TV OLED haut de gamme Panasonic
LZ2000 sera disponible d’ici la fin du mois d’août, début septembre. Nous vous proposons le
test complet de son modèle de 65 pouces TX-65LZ2000. Dotée d’une dalle White OLED,
prome�euse d’une luminosité accrue par rapport à la série JZ2000 de l’année dernière, la série
LZ2000 embarque toujours les dernières technologies dont le HDR10+ et le Dolby Vision ainsi
qu’un calibrage parfait pour un rendu vraiment cinéma. Considérée comme une référence, la
série JZ2000 représentait le top du top en 2022, est-ce que la série LZ2000 sera encore
meilleure ? La réponse et bien plus dans notre test complet. A par Sylvain Pichot

Le téléviseur Panasonic TX-65LZ2000 reprend le
design de son prédécesseur avec un cadre très fin
qui laisse une très grande place à l’image, soulignée
par une barre de son d’environ 7 cm de hauteur,
parfaitement intégrée. L’écran est maintenu par un
pied dont l’axe central permet de le faire pivoter de
15 degrés vers la gauche ou vers la droite. C’était
déjà le cas sur la précédente série haut de gamme
Panasonic JZ2000 que la nouvelle série LZ2000 vient
remplacer. Notez toutefois que cette possibilité de
pivoter n’est proposée que sur les modèles de 55 et
65 pouces, la version de 77 pouces disposant d’un

38 ON-mag >> 2022-5

pied rectangulaire fixe qui ne permet pas d’orienter
l’écran selon différents angles.
Sur la version de 65 pouces testée, comptez sur une
largeur de 39 cm et une profondeur de 36 cm pour
le pied. L’écran est surélevé d’environ 3 cm par
rapport au meuble. Pas de panique toutefois si vous
comptiez accompagner le téléviseur d’une barre de
son : vous n’en aurez pas besoin tellement le
système audio intégré est performant. Nous y
reviendrons dans le chapitre consacré à la partie
audio, mais pour avoir mieux, il faut passer à un
système complet 5.1 et profiter ainsi d'effets
surround arrière.
Au dos de l’écran, on peut voir l’impressionnante
cheminée qui part vers le haut pour délivrer les
effets sonores de plafond et on peut également
remarquer les parties latérales qui contiennent les
haut-parleurs pour les effets de côtés. L’écran est
épais de seulement 4 mm, mais il faut tout de même
compter plus concrètement une épaisseur de 6 cm.
Le téléviseur peut être accroché à un mur via les
supports de fixation VESA300. Le cadre de l’écran
présente une bordure noire de 8 mm de large tout
autour. Les finitions sont dignes du rang du
téléviseur : excellentes et sans aucun défaut de
fabrication constaté sur le modèle prêté par la
marque pour réaliser ce test.
Les connectiques sont réparties en deux pôles. Elles
se composent d’un port Ethernet, une sortie
optique audionumérique, une entrée AV
analogique, quatre entrées HDMI dont deux sont à
la norme 2.1 et dont une est compatible eARC. Il y a
deux prises satellites et une pour la TNT, trois ports
USB-A, un emplacement PCMCIA et une sortie
casque qui peut être commutée pour en faire une
sortie destinée à un caisson de basses. On a donc là
l’essentiel, mais comme sur la série JZ2000, on peut
regretter qu’il n’y ait que deux entrées HDMI 2.1.
Les prises HDMI 1 et 2 supportent les signaux Ultra
HD jusqu’à 120 Hz ainsi que les technologies VRR et
ALLM pour l’optimisation d’affichage des jeux. Le
signal Dolby Vision jusqu’à 60 Hz est également
accepté. Le téléviseur est compatible WiFi et
Bluetooth. Notez l’intégration des assistants Google
et Amazon Alexa pour le pilotage vocal, sans avoir
besoin d’une enceinte à proximité.
Afin de limiter les risques de marquage, la TV
Panasonic TX-65LZ2000E déclenche un écran de
veille après 5 minutes d’inactivité. Une phase de
nettoyage de la dalle peut être lancée et une
fonction de décalage des pixels est aussi disponible
dans les menus de l’appareil « Paramètres de
l’écran ».
Pour la partie gaming, la série JZ2000 était déjà
particulièrement performante. La nouvelle série
LZ2000 va un peu plus loin. D’abord, elle permet
d’obtenir un temps de retard à l’affichage inférieur
avec sur le Panasonic TX-65LZ2000 un input lag de
9,3 ms, ce qui le place au même niveau que les
téléviseurs des séries LG C1, C2, G1, G2 et Samsung
S95B et Q80A, qui proposent par exemple 9,5 ms.
Toutefois, il faut noter que cette valeur a pu être
obtenue uniquement avec un signal 60 Hz, le mode
d’image réglé sur le mode Jeux, la fonction VRR
désactivée et l’option Rafraîchissement du mode 60
Hz activée dans les menus. Sinon, en activant
seulement le mode d’image Jeux, on arrive à un
input lag de 14,4 ms, ce qui est déjà très bien.
Ensuite, cette nouvelle série inaugure l’affichage
d’une barre d’informations qui permet aux joueurs
les plus exigeants de voir/changer le mode d’image
pour profiter de couleurs aussi fidèles que possible,
de consulter la fréquence d’images en temps réel et
d’obtenir d’autres paramètres. Avec le mode Jeux
activé, les couleurs ne sont pas très fidèles puisque
nous avons obtenu un Delta E moyen de 4,84, donc
supérieur à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive
plus à faire la différence entre la couleur demandée
et celle affichée. On peut toutefois changer le mode
d’image une fois le jeu activé pour passer en mode
Filmmaker par exemple, dont la colorimétrie est
beaucoup plus fidèle.
Système My Home Screen en version 7.0 à
bord pour le divertissement
Le téléviseur Panasonic TX-65LZ2000 est animé par
l'interface My Home Screen version 7. Il n’y a pas
beaucoup de différence avec la précédente
mouture. En appuyant sur le bouton Home de la
télécommande, on affiche un bandeau en bas de
l’écran présentant les applications installées, les
périphériques disponibles, l’accès au menu et le
module de recherche. Les menus de configuration
sont toujours extrêmement complets et permettent
de régler la télévision avec un maximum de
précision, ce qui ravira les plus exigeants. La plupart
des applications de streaming sont disponibles et le
mode diaporama My Scenery est toujours présent
avec de nouveaux fonds d’écran. Bien entendu, on
retrouve toujours le lecteur de médias partagés sur
le réseau domestique, prompt à lire des films très
exigeants avec une parfaite fluidité.
Une nouvelle application est disponible parmi celles
installées par défaut. Il s’agit du tableau de bord
pour les jeux qu’il faut aller chercher à chaque fois
qu’on en a besoin. Pour y accéder plus rapidement,
nous conseillons de l’épingler au menu d’accueil ou
d’utiliser le bouton MyApp de la télécommande
pour l’y associer. Le tableau de bord se lancera ainsi
d’une pression sur cette touche personnalisable.
My Home Screen 7 propose, enfin, des
optimisations d’affichage pour les personnes
déficientes visuellement. ���
ON-mag >> 2022-5 39
 Image, un nouveau record de luminosité
pour une dalle White OLED
La série LZ2000E dispose d’une dalle Master OLED
Pro, représentant le haut de gamme sur une
technologie White OLED (ici en version OLED.EX)
fournie par LG Display. Celle-ci s’oppose désormais
à la technologie QD-OLED proposée par Samsung
Display que l’on trouve sur les séries Samsung S95B
et Sony A95K. Comme sur la précédente série
JZ2000, celle-ci est compatible HLG, HDR10,
HDR10+ et Dolby Vision IQ, utilisant le capteur de
luminosité pour sélectionner automatiquement le
mode d’image le plus adapté aux conditions de
visionnage (sombre ou lumineux). De très nombreux
modes d’images peuvent être sélectionnés, mais
attention, par défaut, seulement quelques-uns sont
disponibles en appuyant sur la touche dédiée
PICTURE de la télécommande. Il faut aller dans les
menus pour activer ceux qui ne sont pas visibles.
Le téléviseur propose des images réellement
magnifiques avec un contraste extrême et une
colorimétrie parfaitement maîtrisée. Les
compensations de mouvement sont parfaites, ne
créant aucun décalage ni saccade et la mise à
l’échelle nous a paru légèrement supérieure à celle
obtenue avec la précédente série qui était déjà très
bonne. On atteint un très haut niveau de détails.
40 ON-mag >> 2022-5
Panasonic TX-65LZ2000E : les mesures ON-
mag
Parmi les nombreux modes d’image proposés, c’est
le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les
meilleurs résultats en sortie de carton, sans réglage
spécifique. En effet, nous avons pu constater une
excellente colorimétrie, extrêmement fidèle à celle
demandée puisque nous avons relevé un Delta E
moyen de 0,9, ce qui établit un nouveau record dans
cette catégorie de mesure, le téléviseur étant le
mieux calibré parmi tous ceux que nous avons pu
tester jusqu’à présent. Le gamma moyen est de 2,4
soit exactement la valeur attendue pour un
visionnage dans des conditions sombres. Les points
mesurés sont extrêmement proches de la ligne de
référence. La température moyenne des couleurs
est ici de 6488 K soit quasiment la valeur de
référence qui est de 6500 K avec des relevés d’une
incroyable justesse sur toute la longueur du spectre.
Le contraste peut être ici considéré comme infini,
l’une des caractéristiques des écrans OLED.
Avec des contenus HDR, là aussi les chiffres sont
impressionnants. En effet, toujours avec le mode
Filmmaker, nous avons relevé un Delta E moyen de
seulement 0,89 soit nettement inférieur à la valeur
de 3, correspondant donc à une extrême fidélité des
couleurs par rapport à celles demandées. Dans
cette configuration, nous avons mesuré un pic de
luminosité de 995 cd/m² sur une mire à 10%. Cela
représente le plus haut pic de luminosité mesuré sur
une télévision dotée d’une dalle White OLED,
dépassant le niveau proposé par le LG OLED65G2
mesuré à 946 cd/m² (mode Filmmaker). À titre de
comparaison, nous avons mesuré un pic de
luminosité de 1066 cd/m² sur le Samsung QE55S95B
(mode Filmmaker) et de 970 cd/m² (mode Cinéma)
sur le Sony A95K, les deux utilisant la technologie
"concurrente" qu’est le QD-OLED. Sur le Panasonic
65LZ2000E, en mode Cinéma, nous avons même
relevé un pic de luminosité de 1028 cd/m² mais le
Delta E moyen est alors de 3,66, donc avec des
couleurs moins fidèles. Pour la petite histoire, le
mode le plus lumineux sur le Panasonic est le mode
Dynamique qui permet d’obtenir un pic de
luminosité de 1213 cd/m² mais l’image est alors en
totale dérive chromatique.
Enfin, pour les couvertures des espaces
colorimétriques, le téléviseur propose 99% pour le
rec709 et le DCI-P3 et 75% pour le BT2020, comme
les autres TV White OLED du marché.
Audio, la seule télévision qui permet de se
passer d’une barre de son
Si la partie audio codéveloppée avec les ingénieurs
de la marque Technics (propriété de Panasonic) de
la série JZ2000 de l’année dernière nous avait
conquis, celle du nouveau Panasonic TX-65LZ2000E
pousse encore plus loin la puissance. Elle offre une
scène sonore plus large que précédemment grâce à
un plus grand nombre de haut-parleurs installés
dans la barre sous l’écran. Un woofer a également
été ajouté. On passe ainsi de 125 à 160 watts.
Rappelons l’organisation des haut-parleurs à
l’arrière de l’écran dont certains sont orientés vers le
plafond et d’autres vers les côtés pour les effets
correspondants. Au final, on a droit à un rendu
sonore de très haute qualité avec suffisamment de
basses pour les explosions et autres ambiances
lourdes, mais sans sacrifier les voix et les autres
fréquences. Pour nous, il s’agit d’une télévision qui
n’a pas besoin de barre de son. Si on trouve que les
basses manquent, rappelons qu’il est possible de
brancher un caisson filaire via la connectique
correspondante. Si on veut vraiment aller plus loin,
l’étape suivante serait l’installation d’un vrai système
5.1 ou 7.4.1 tout autour afin de profiter d’effets
arrière et de hauteur encore plus enveloppants.
Une grande télécommande, ergonomique
avec microphone, mais pas rétroéclairée
La télécommande livrée avec le téléviseur Panasonic
TX-65LZ2000E est quasiment identique à la
précédente. Elle est tout aussi grande, dispose
toujours du bouton d’accès direct aux modes
d’image et intègre un microphone pour les
assistants vocaux. Des touches dédiées aux
plateformes de streaming Netflix, YouTube, Prime
Video et Rakuten TV y sont disponibles. La touche
Disney+ a laissé sa place à la touche
personnalisable MyApp. Plutôt ergonomique, la
télécommande n’est malheureusement pas
rétroéclairée.
En résumé
Annoncé à un prix de lancement de 3400 €, le
téléviseur Panasonic TX-65LZ2000E est donc
proposé 600 € moins cher que son prédécesseur lors
de sa sortie. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’offrir
une image encore plus détaillée, une dalle plus
lumineuse, une fidélité des couleurs supérieure, un
système audio plus performant et plus large et, pour
les joueurs, un temps de réponse au moins aussi
faible que l’année dernière, voire aussi bas que sur
les meilleures TV dans ce domaine si on accepte
certains compromis. Les plus exigeants peuvent
regretter la présence de seulement deux entrées
HDMI 2.1 et la limitation du signal Dolby Vision à 60
Hz, mais pour le reste, c’est un bonheur total. Les
amoureux de cinéma y trouvent un écran produisant
des séquences magnifiques et parfaitement
calibrées. Pour nous, c’est un vrai gros coup de
cœur.
■
Spécifications
•Type : TV White OLED Ultra HD Dolby Vision
•Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
•Convertisseur/mise à l’échelle : oui
•Compatibilité : HDR, HDR10, HDR10+, HLG, Dolby
Vision IQ
•Système : My Home Screen 7.0
•Contrôle vocal : oui
•Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2 x entrées HDMI 2.1
dont 1 x e-ARC, 2x entrées HDMI 2.0, 1 x sortie optique,
3 x prises USB, 1 x entrée Ethernet, 1 x entrée antenne,
2 x entrées satellite, 1 x sortie casque commutable en
subwoofer
•Pied : rotatif (39 x 36 cm)
•Dimensions (l x h x p) : 1448 x 910 x 350 mm (avec pied)
•Poids (avec pied) : 29,5 kg
Notre avis
Fonctions Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 41
TEST

SAMSUNG
3000 €

QE65QN95B
Le téléviseur Samsung QE65QN95B représente le haut de gamme de la marque
coréenne. Avec une dalle LCD équipée d’un système de rétroéclairage Mini LED associée
à un panneau de Quantum Dots, il promet une forte luminosité et des couleurs
éclatantes, sans oublier des ap�tudes certaines pour les jeux vidéo. Doté d’un boî�er
One Connect perme�ant de déporter et cacher la connec�que, il est prome�eur d’une
belle image même dans des pièces claires. par Sylvain Pichot

Le design du téléviseur Samsung QE65QN95B est
assez sobre. L’écran repose sur un pied central qui
ne pivote pas mais assure une élévation de 6,6 cm
au-dessus du meuble. Cela permet d’installer une
barre de son. Celle-ci peut même être légèrement
enfoncée pour que sa façade soit sur le même plan
que la surface avant du téléviseur. Le pied est incliné
et composé de trois parties à assembler à l’arrière
de l’écran. Comptez sur une largeur de 36 cm pour
le pied, ce qui ne nécessite pas d’avoir un meuble
trop large. Il peut servir de support pour le boîtier
One Connect. Rappelons que ce dernier contient
toute l’électronique et accueille la connectique. Il se
branche au téléviseur au moyen d’un des deux
câbles fournis au choix, soit celui de quelques
centimètres si on place le boîtier à l’arrière du pied,
soit celui qui mesure 2 m et permet ainsi de
l’installer ailleurs. Cela peut être utile, par exemple
si on décide d’accrocher le téléviseur sur un mur.
Rappelons que la série de TV Samsung QN95B est
composée des modèles de 55, 65, 75 et 85 pouces.
Le téléviseur est d'une épaisseur régulière de 1,8 cm
avec un dos totalement plat. Il bénéficie d’un
panneau arrière d’une seule pièce en plastique
légèrement texturée. Les bords sont très fins.
Comptez sur des bordures noires d’une épaisseur
de 5 mm sur les côtés et la partie supérieure tandis
que celle du bas est soulignée par une petite barre
d’environ 1 cm. Autour de la dalle, il y a un cadre qui
donne un très bel effet et assure une parfaite finition
à l'écran. Nous n’avons constaté aucun défaut sur le
modèle prêté par la marque pour réaliser ce test.
Toutes les connectiques sont donc concentrées au
niveau du boîtier One Connect qui est plutôt fin. Il y
a quatre entrées HDMI 2.1 supportant les signaux
Ultra HD à 120 Hz avec les technologies eARC pour
renvoyer le son vers une barre de son ou un
amplificateur, VRR pour limiter les déchirures
d’images dans les jeux et ALLM pour proposer le
retard à l’affichage le plus court possible. Le
téléviseur supporte officiellement la technologie
FreeSync Premium Pro pour les cartes graphiques
AMD de PC et de manière officieuse la technologie
G-Sync de Nvidia. Comptez sur la compatibilité avec

42 ON-mag >> 2022-5

AirPlay 2 et les assistants vocaux Alexa et Bixby. Il
n’y a pas d’entrée analogique ni de prise casque sur
ce téléviseur.
Pour le gaming, le Samsung QE65QN95B supporte
une fréquence d’affichage de 144 Hz. Il s’agit de l’un
des tout premiers téléviseurs ayant un taux de
rafraîchissement aussi élevé, autant que les
moniteurs PC gaming haut de gamme. Nous avons
relevé un input lag à 9,8 ms, ce qui correspond à
moins d’une image de retard entre le moment où le
joueur appuie sur le bouton de la manette et où
l’action se déroule à l’écran. C’est excellent car il
s’agit de l’un des temps de retard à l’affichage les
plus faibles du marché.
Ce qui est moins satisfaisant, c’est la fidélité des
couleurs en mode Jeu puisque nous avons mesuré
un Delta E moyen de 7,24, bien supérieur au seuil
de 3.
Le téléviseur peut afficher une barre de menus qui
permet de configurer l’image selon les types de
jeux. En outre, l'interface connectée Tizen 7
propose une rubrique dédiée aux jeux avec la
possibilité d’accéder aux plateformes Microsoft
Xbox, Google Stadia et Nvidia GeForce Now pour
jouer en mode cloud, simplement en branchant une
manette ou en utilisant la liaison Bluetooth, par
exemple.
Nouvelle version de Tizen, pour le meilleur
ou pour le pire ?
Le téléviseur Samsung QN95B est animé par le
système Tizen dans sa version 7. Saluons la facilité
de configuration qui passe par l’application
SmartThings de Samsung sur un smartphone. Il suffit
de se laisser guider. Tizen propose de nombreuses
applications dont les plus populaires. Dans ce
domaine, il ne manque rien. Il y a aussi les
applications Orange TV et Bouygues TV pour les
personnes qui sont abonnées, ce qui évite ainsi de
s’encombrer d’un boîtier supplémentaire. Pratique.
L’interface graphique de Tizen a été repensée. À
gauche, une nouvelle colonne permet d’accéder à
une rubrique dédiée aux jeux dans le cloud. La
rubrique Menu est mal nommée, selon nous, car son
nom n’est pas assez précis. Elle permet d’accéder
aux différentes sources, aux objets connectés
présents dans la maison et aux paramètres. Notez
qu’on peut aussi lancer les menus des paramètres
depuis un bouton de la télécommande. La fonction
Multi View permet d’afficher plusieurs fenêtres avec
différents contenus. Sous Tizen 7, Samsung met
particulièrement en avant sa plateforme de
contenus Samsung TV Plus qui permet de profiter
de nombreuses chaînes proposant des
documentaires, des films et des séries,
gratuitement, via Internet. Dommage que l’on ne
puisse pas organiser les bandeaux de contenus sur
la page d’accueil pour profiter d’un affichage
personnalisé.
Si on peut apprécier Tizen pour ses nombreuses
applications, on peut néanmoins regretter une
certaine lenteur lorsqu’on navigue au sein de
l’interface. En effet, il n’est pas rare de devoir
patienter une à deux secondes après avoir appuyé
sur l’un des boutons directionnels, avant d’avoir la
réponse. Il peut mettre aussi un peu de temps à se
réveiller, ce qui n’aide pas à offrir une expérience
totalement satisfaisante. Pour couronner le tout,
nous avons trouvé que les éléments sélectionnés ne
le sont pas de manière assez visible ; on peut parfois
ne plus savoir où on se trouve dans l’interface.
Espérons que des mises à jour optimisent le
système afin d’y apporter toute la fluidité
nécessaire.
Une image correctement calibrée et très
lumineuse
Comme évoqué en introduction, le téléviseur utilise
une dalle Ultra HD Neo QLED de type VA 100/120
Hz avec un système de rétroéclairage Mini LED. Il y
a plus de 860 zones qui permettent ainsi un contrôle
poussé du contraste. Malgré cela et l’utilisation de
diodes beaucoup plus petites que les LED
classiques, les effets de blooming apparaissent,
���
Spécifications
•Type : télévision Ultra HD LCD à rétroéclairage Mini LED
et filtre Quantum Dots
•Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
•Convertisseur/mise à l’échelle : oui
•Compatibilité : HDR, HDR10, HDR10+, HLG
•Système : Tizen
•Contrôle vocal : oui
•Connectivité : WiFi, Bluetooth, 4x entrées HDMI 2.1 dont
une compatible eARC, 1x sortie optique, 3x prises USB
2.0, 1x entrée Ethernet, 1x entrée antenne, 1x entrée sa-
tellite, 1x entrée câble, 1xUSB-C
•Pied : au centre (39 x 36 cm)
•Dimensions (l x h x p) : 1446,9 x 900 x 298 mm (avec
pied)
•Poids (avec pied) : 30,4 kg
Notre avis
Fonctions Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 43
 principalement sur les menus alors que le
phénomène reste extrêmement limité sur les
contenus vidéo à proprement parler. La dalle VA
autorise un meilleur contraste qu’une dalle IPS mais
propose des angles de vision moins larges. Dans ce
domaine, la référence est désormais le téléviseur
Samsung S95B avec sa technologie d’affichage QD-
OLED qui offre les angles de vision les plus larges
du marché, toutes technologies confondues. Ici, on
peut compter sur un filtre antireflet plutôt
performant, diluant les sources de lumière qui
viennent se poser sur l’écran.
Le téléviseur propose une excellente mise à
l’échelle qui permet de profiter de contenus ayant
une définition moindre que de l’Ultra HD. On
apprécie le niveau de détails mais également la
fluidité des séquences. Globalement, les images
produites par ce modèle sont de toute beauté avec
un certain dynamisme et le piqué nécessaire pour
avoir l’impression d’une certaine profondeur.
Toutefois, elle est inférieure à celle proposée par le
modèle de la série S95B où il y a plus de relief. On
profite de magnifiques dégradés de couleurs et
d’un très bon traitement d’images pour les
évènements sportifs, sans traînée ni saccade.
Plusieurs modes d’image sont disponibles :
Standard, Dynamique, Cinéma et Filmmaker. C’est
ce dernier qui permet d’obtenir les meilleurs rendus,
livrant une image plutôt bien calibrée et assez
cinématographique. Le téléviseur supporte les
formats HLG, HDR10 et HDR10+, faisant toujours
l’impasse sur le Dolby Vision.
Samsung QE65QN95B : les mesures d'ON-
mag
C’est avec le mode Filmmaker que nous avons pu
faire nos mesures pour vérifier si le téléviseur est
convenablement calibré et quelle est sa luminosité.
Avec des contenus SDR, on peut dire qu’il délivre
des couleurs fidèles à ce qui est demandé puisque
nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,06, ce
qui est inférieur au seuil de 3, sous lequel l’œil
humain n’arrive plus à faire la différence entre la
couleur affichée et celle qui doit l’être. La
température moyenne des couleurs a été mesurée à
6551 K, ce qui est extrêmement proche de la valeur
cible de 6500 K. Nous avons relevé un gamma
moyen de 2,1 soit un résultat plus faible que celui
auquel on devrait s’attendre, qui serait de 2,4 pour
des conditions de visionnage sombres (nos
conditions de test). La courbe est bien suivie jusqu’à
50% des valeurs de l’échelle de gris mais ensuite,
l’image est plus lumineuse qu’elle ne devrait l’être,
provoquant une surexposition potentielle. Le
contraste natif a été mesuré à 4350:1 ce qui est
correct mais dans la réalité, les noirs paraissent bien
plus profonds.
Pour les contenus HDR, là aussi, c’est en mode
Filmmaker qu’on obtient le meilleur rendu. Nous
44 ON-mag >> 2022-5
avons en effet relevé un Delta E moyen de 1,31, ce
qui est très bon et synonyme de couleurs fidèles.
Concernant le pic de luminosité, il a été mesuré à
1880 cd/m², une valeur bien supérieure à celle
obtenue par les modèles OLED qui ont bien du mal
à proposer plus de 1000 cd/m². Notez que cette
mesure a été réalisée avec une mire à 10%, soit la
norme et qu’avec des mires légèrement plus
petites, mais aussi plus grandes, nous avons relevé à
peu près les mêmes valeurs. Avec une telle
luminosité, le téléviseur peut être regardé en pleine
journée sans trop de gêne. Enfin, comptez sur une
couverture de l’espace colorimétrique rec709 de
99,7% alors que les espaces DCI-P3 et BT2020 sont
couverts à respectivement 93,3% et 70%. Dans ce
domaine, nous avons obtenu des espaces plus
importants avec la technologie QD-OLED,
proposant ainsi une plage dynamique plus large.
Audio, des effets plats et un manque de
basses
Pour l’audio, on peut compter sur la présence de
quatre haut-parleurs en haut à l’arrière avec deux
woofers et deux tweeters aussi installés dans le dos
de l’écran. L’ensemble délivre une puissance totale
de 70 watts, ce qui est bien moindre que les 160
watts proposés par le Panasonic TX-65LZ2000 et ses
haut-parleurs parfaitement orientés pour avoir des
effets latéraux et de plafond. Ici, ce n’est pas
vraiment le cas car si on a tout de même quelques
impressions de latéralisation, ce n’est pas
exceptionnel. Les effets de hauteur n’y sont pas
vraiment non plus. Il y a une petite sensation
d'ampleur mais qui manque cruellement de basses
malgré tout. Pire, il est même arrivé que la partie
arrière rentre en résonance et cause quelques
perturbations. L’ajout d’une barre de son pour
accompagner dignement la belle image produite
par ce téléviseur est sérieusement recommandé.
Notez au passage la possibilité d’envoyer un signal
Dolby Atmos sans fil vers une barre de son
compatible (de la marque).
Une télécommande compacte, ergonomique
et écolo
Le téléviseur est livré avec la même télécommande
que les précédents modèles. Elle est
particulièrement compacte, ergonomique et
pratique. Dommage qu’elle ne soit pas rétroéclairée
ce qui aurait permis de la qualifier de parfaite mais il
faut dire qu’avec le petit nombre de touches et leur
organisation, on s’en sort sans trop de peine.
Rappelons qu’elle intègre une batterie capable de
se recharger via un câble USB-C, grâce à son
panneau solaire intégré dans son dos ou par les
ondes. C’est écologique et cela fait totalement
oublier le fait d’avoir à la recharger.
■
Zidoo Neo S et Neo Alpha
Streamers Hifi et Home Cinéma
Le meilleur des deux mondes

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TEST

SONY 15 000 €

VPL-XW7000ES
La nouvelle gamme de vidéoprojecteurs Home Cinéma 2022 de Sony est composée de deux modèles,
le VPL-XW5000ES et le VPL-XW7000ES, qui u�lisent la technologie SXRD pour des contrastes
saisissants. Plus compacts que les précédents, ils s’appuient sur de nouveaux blocs d’op�ques, de
nouvelles matrices Ultra HD (et non plus 4K) et sur la technologie de projec�on Laser offrant des
luminosités respec�ves de 2000 et 3200 Lumens, selon Sony. Également pourvus du processeur Sony
X1 Ul�mate for projector, directement inspiré de ceux qui équipent les téléviseurs les plus abou�s de
la marque nipponne, ils prome�ent des séquences magnifiques à la maison. Nous avons testé le
modèle Sony VPL-XW7000ES. par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur Sony VPL-XW7000ES reprend à
peu près les mêmes formes que les modèles VPL-
VW890ES et VPL-VW790ES. Mais le châssis du
XW7000ES est environ 20% plus petit et 30% plus
léger que celui du VW790ES. Il est un peu plus
profond, mais moins large, ce qui devrait faciliter
son installation dans une pièce dédiée ou dans une
pièce de vie. Car avec ses nouveaux modèles plus
compacts (le XW5000ES est encore plus petit et plus
léger), Sony entend aider les utilisateurs à les
positionner dans le salon. C’est aussi pour cela que
les deux appareils sont proposés en noir, mais
également en blanc, pour mieux s’harmoniser avec
la couleur d’un plafond. La forme est légèrement
triangulaire sur le haut et sur la partie inférieure avec
une base parfaitement plate qui dispose de quatre
patins dont la hauteur s’ajuste afin d’assurer une
stabilité sans faille. Notez également la présence,
toujours dessous, de plusieurs pas de vis pour
accueillir un support pour plafond. Le
vidéoprojecteur est capable d’afficher une image de
face, à l’envers de face, derrière l’écran et à l’envers
derrière l’écran, si besoin. De larges orifices qui se
confondent avec les côtés hachurés, à l’avant et à
l’arrière, sont prévus pour évacuer la chaleur
produite par les composants. Quelques boutons de
contrôle et une touche pour allumer l’appareil sont
disposés sur le côté gauche lorsqu’on regarde
l’appareil de face. C’est également sur ce côté que
l’on trouve toutes les connectiques à l’exception de
la prise d’alimentation électrique qui est présente
en bas au dos du vidéoprojecteur. Deux entrées
HDMI 2.0b sont disponibles ainsi qu’un report
infrarouge, utile si l’appareil est confiné dans un
placard, par exemple.
L’installation du vidéoprojecteur Sony VPL-
XW7000ES est assez simple. En effet, il profite d’un
objectif motorisé (manuel sur le XW5000ES) qui
permet d’effectuer des réglages extrêmement
précis pour décaler l'image à la bonne hauteur et

46 ON-mag >> 2022-5

dans l’axe, même si le vidéoprojecteur ne l’est pas,
pour agrandir ou réduire la diagonale de l’image et
pour faire la mise au point. Pratique, la
télécommande dispose de trois touches dédiées
pour réaliser ces ajustements. La quasi-totalité des
boutons de la télécommande est rétroéclairée, ce
qui est une très bonne chose. Cette télécommande
est plutôt ergonomique malgré son imposant
gabarit. On apprécie que tous les modes d’image
soient immédiatement accessibles, de même que la
plupart des fonctions permettant d’ajuster l’image.
En quelques secondes, on peut donc obtenir une
image calibrée par défaut par les équipes de Sony.
En fonctionnement, l’appareil émet peu de bruit, se
montre relativement discret et peut même être
positionné assez proche des spectateurs sans trop
de gêne sonore.
L’interface graphique est dans la même veine que
sur les précédents modèles, sur fond noir,
présentant des menus pratiques et efficaces. On
peut la parcourir rubrique par rubrique depuis la
colonne de gauche ou faire défiler toutes les
fonctions, le changement de rubrique étant
automatique.
Des images magnifiquement colorées avec
un piqué exceptionnel
Comme évoqué en introduction, le vidéoprojecteur
Sony VPL-XW7000ES utilise la technologie de
projection Laser avec de vraies matrices Ultra HD
SXRD de 0,61 pouce, ce qui en fait les plus petites
du genre (0,74 pouce sur le VW890). La définition est
Ultra HD (3840x2160) donc parfaitement 16/9 alors
que les autres vidéoprojecteurs de la marque
proposent une définition 4K (4096x2160) au format
17/9. Outre leur taille, ces matrices profitent d’une
couche de silicone réfléchissante qui permet un
meilleur contrôle de la lumière. Concrètement, il y a
trois matrices SXRD qui gèrent indépendamment les
trois couleurs primaires. Cela a pour effet de
projeter des images empreintes de couleurs
exceptionnellement vives et dynamiques tout en
restant très naturelles – ce qui s’est vérifié lors de
nos tests avec différents médias. Avec des
séquences en Ultra HD, le piqué est ici important et
optimisé par le processeur Sony X1 Ultimate for
projector directement issu des chipsets intégrés
dans les TV haut de gamme de la marque et que
l’on trouve aussi sur le fleuron de Sony, le VPL-
GTZ380 destiné au secteur pro. Ce processeur est
capable de traiter les images avec une incroyable
rapidité et une précision phénoménale tout en
offrant une gestion du HDR avec la fonction
Dynamic HDR Enhancer qui est, sur ce modèle, d’un
niveau vraiment exceptionnel. Les contours des
objets sont impeccables et les contrastes sont
également très bons, parfaitement ajustés entre les
zones les plus claires et celles qui sont plus
sombres. Le niveau de contraste est très profond,
plus qu’avec le modèle le plus haut de gamme
d'Epson, l'EH-LS12000B, qui est toutefois proposé à
un tarif bien moindre. La fluidité des mouvements
est bien au rendez-vous et on peut parfaitement
apprécier des images sportives, le spectacle étant
particulièrement dynamique. Les scènes sont
extrêmement nettes notamment grâce à la nouvelle
optique de forme asphérique, ce qui permet
d’obtenir une netteté même dans les coins de
l’écran aussi aidée par la présence de quatre verres
à très faible dispersion.
Même si Sony ne le met pas forcément en avant, ce
vidéoprojecteur a quelques aptitudes pour les jeux
vidéo. Alors certes, il ne supporte pas les
technologies d’optimisation du rafraîchissement
VRR, FreeSync Premium ou G-Sync, mais il offre tout
de même un temps de retard à l’affichage qui n’a
rien à envier à certaines télévisions. En effet, nous
avons mesuré un input lag de 19,3 ms, ce qui
correspond à un peu plus d’une image de retard
entre le moment où le joueur appuie sur le bouton
de la manette et où l’action se déroule vraiment.
C’est autant que l’Epson EH-LS12000B, mais celui-ci
présente l’avantage d’être pourvu d’entrées HDMI
2.1 alors qu’elles sont 2.0b sur le VPL-XW7000ES,
interdisant ici l’affichage d’un signal Ultra HD à 120
images par seconde. Un maximum de 60 Hz étant
supporté.
■
Spécifications
•Type : vidéoprojecteur SXRD laser matrice UHD
•Source : laser (20 000 heures)
•Luminosité : 3200 Lumens
•Contraste dynamique : infini:1 (selon le constructeur)
•Taille d’image : jusqu’à 300 pouces
•Connectivité : 2x entrées HDMI 2.0b, 1x prise USB, 1x
Ethernet, 1x Trigger, 1x report infrarouge
•Niveau sonore : 26 dB (selon le constructeur)
•Dimensions (l x p x h) : 460 x 517 x 210 mm
•Poids : 14 kg
Notre avis
Construction Équipement
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 47
TEST

SONY

2800 €

Bravia XR-55A95K
Le téléviseur Sony XR-55A95K représente le haut de gamme de la marque japonaise pour l’année
2022. Il fait par�e de la série A95K. Celle-ci inaugure la technologie QD-OLED embarquant un filtre de
Quantum Dots, promesse de couleurs plus éclatantes, d’un pic de luminosité supérieur à celui de
toutes les autres TV OLED et de très larges angles de vision. Animé par Android TV, compa�ble Dolby
Vision et Dolby Atmos, le Sony XR-55A95K propose également des fonc�ons gaming intéressantes.
Nous avons pu essayer ce�e télévision pendant un moment ; voici nos impressions. par Sylvain Pichot

On connaît Sony pour le design particulièrement
abouti de ses appareils électroniques et les
téléviseurs ne font pas exception. Faisant figure de
proue pour la marque, la série A95K représente le
sommet de la gamme TV et il est normal qu’à ce
titre, elle profite d’un design élégant. C’est
effectivement le cas du XR-55A95K qui arbore un
cadre extrêmement épuré - même le logo de la
marque y est presque invisible, relégué à un point
extrême de la façade, tout en bas. La série A95K se
décline en deux modèles de 55 et 65 pouces. Tous
deux disposent d’un pied qui fait toute la largeur de
l’appareil, ce qui n’est pas si courant, soit ici 123 cm
environ. Le pied est lesté, donc assez lourd,
recouvert d’une partie en plastique légèrement
texturée. Il peut être installé devant l’écran ou
derrière (installation que nous avons privilégiée pour
nos tests). Dans les deux cas, la profondeur est de
28 cm et l’écran est légèrement incliné vers l’arrière,
d’environ 3 degrés. C’est aussi la position adoptée
par le LG OLED65G2 lorsqu’il est installé sur son
pied central. Si le pied est derrière, l’écran semble
posé naturellement sur le meuble qui doit être au
moins aussi large que le téléviseur pour bien le
supporter. Notez qu’il est malgré tout possible
d’accrocher la télévision au mur, via des supports de
fixation VESA300.
Installé, l'écran est surélevé de seulement 2,5 cm, ce

48 ON-mag >> 2022-5

qui peut compliquer l’installation d’une barre de son
devant sans gêner le port infrarouge servant à la
télécommande. Le cadre mesure seulement 6 mm
de large sur les parties latérales et supérieure. Pas
d’effet waouh concernant la finesse puisque le
téléviseur est épais de 4 mm sur une toute petite
partie (tout en haut), mais retenez plutôt une
épaisseur générale d’environ 4 cm. Si le pied paraît
lourd, c’est aussi le cas du téléviseur lui-même
puisqu’il pèse 21,2 kg sans son pied alors que le LG
55OLEDG2 accuse pour sa part 17,1 kg sur la
balance et le LG 55OLEDC2 seulement 12,7 kg
(toujours sans pied) pour des diagonales
équivalentes. Sur le modèle prêté par la marque
pour réaliser le test, nous avons pu apprécier la
qualité de fabrication et les finitions parfaites du
téléviseur.
Pour organiser la fuite des câbles, quelques guides
sont disponibles à l’arrière de l’appareil, mais
finalement, comme l’écran est littéralement posé sur
le meuble, on ne voit pas ce qu’il y a derrière. Les
connectiques sont réparties en deux pôles. On peut
compter sur la présence de deux entrées HDMI 2.1
dont une est compatible eARC. Il y a deux autres
entrées HDMI 2.0, une sortie audionumérique
optique, deux ports USB, un port PCMCIA ainsi
qu’un bornier pour utiliser le téléviseur comme une
enceinte centrale au cœur d’un système audio Sony
compatible. Pas de prise casque ici, mais du
Bluetooth. Le téléviseur est WiFi 802.11 ac suffisant
et à privilégier pour les connexions avec le réseau et
notamment pour pouvoir exploiter les contenus à
très haut débit (jusqu’à 80 Mbit/s) de la plateforme
de streaming Sony Bravia Core, car la prise Ethernet
est toujours limitée à 100 Mbit/s. La TV supporte les
fonctions de diffusion Chromecast de Google et
l’AirPlay 2 d’Apple ainsi que les assistants vocaux
Google et Alexa (avec une enceinte connectée à
proximité dans ce dernier cas).
Notez que les TV de la série Sony A95K sont livrées
avec une caméra Bravia Cam, aussi disponible en
option pour d’autres séries. Elle s’installe en haut à
l’arrière du TV en laissant juste dépasser son
objectif. Un bouton permet de bloquer la caméra
pour des raisons de confidentialité. La Bravia Cam
permet de converser en vidéo via Google Duo, par
exemple. C’est pour le moment sa seule fonction
disponible. Après une mise à jour promise par Sony,
elle sera capable d’orienter automatiquement le son
vers le téléspectateur où qu’il soit dans la pièce,
d’optimiser le son et l’image selon la position des
personnes, de faire afficher un message à la TV
indiquant qu’on est trop près de l’écran et
demandant de reculer pour ne pas s’abîmer les
yeux, de réduire la luminosité de la dalle en cas
d’absence ou encore de pouvoir contrôler certaines
fonctions du téléviseur avec des gestes.
Pour le gaming, le téléviseur propose un temps de
retard à l’affichage de 16,3 ms. Cela représente tout
juste une image de retard entre le moment où le
joueur appuie sur le bouton de la manette et où
l’action se déroule à l’écran. Il y a mieux sur le
marché (9,5 ms chez LG ou Samsung), mais c’est
déjà un bon temps. Le téléviseur accepte la
technologie VRR pour s’harmoniser avec les
consoles dont la PlayStation 5 et il assure également
la compatibilité avec les technologies FreeSync
Premium et G-Sync de Nvidia. Le Dolby Vision est
supporté jusqu’à 60 Hz, mais pas à 120 images par
seconde. Une bonne chose : le mode Jeu HDR est
bien calibré dès la sortie du carton puisque nous
avons relevé un Delta E moyen de 2,13. Le pic de
luminosité en mode Jeu a été mesuré à 966 cd/m².
Google TV, toujours aussi fluide et avec
quelques menus signés Sony
La série Sony A95K est animée par le système
Google TV depuis lequel il est possible de
télécharger de nombreuses applications et
d’interfacer des objets connectés. On peut compter
sur la disponibilité de la totalité des applications les
plus populaires de streaming. Les contenus sont
suggérés selon les programmes regardés. Les
dossiers partagés sur le réseau sont consultables et
les médias y sont parfaitement lus puisque nous
avons pu regarder sans aucune saccade notre film
"étalon" Gemini Man en Ultra HD avec un débit de
80 Mbit/s depuis le lecteur intégré. Les autres
médias moins exigeants n’ont posé aucun
problème. La plateforme Sony Bravia Core est
accessible avec ses contenus "haute qualité".
Pour les menus, il y a trois niveaux de paramètres.
Le premier est le plus simple et le plus rapide. Il
s’agit d’un bandeau qui présente les principaux
réglages disponibles pour l’image et le son. Si on
veut aller plus loin, on peut régler chaque
paramètre. On apprécie toujours les explications
données dans les différents menus. Le troisième
niveau est représenté par le menu Android qui
permet de gérer certaines options comme la mise à
jour, les sons émis par le système, le compte
utilisateur, etc.
L’image : un pic de luminosité effectivement
plus élevé et des couleurs vraiment plus
pures
La série Sony A95K est donc la toute première à
profiter de la nouvelle technologie d’affichage QD-
OLED développée par Samsung Display. Elle diffère
de la technologie WOLED de LG Display (OLED
classique) de par la présence d’un panneau de
diodes autoémissives Quantum Dots et dépourvu
de filtres de couleurs. Cela permet notamment
d’obtenir plus de luminosité étant donné qu’avec
des filtres, la lumière émise à l’origine baisse
���
ON-mag >> 2022-5 49
 toujours. Cela a aussi pour conséquence directe
d’avoir des angles de vision plus larges que sur une
TV OLED classique, ce qui s’est effectivement vérifié
lors de nos tests. Les couleurs ne perdent pas en
intensité même avec un fort angle. Avec cette dalle,
les blancs et les gris sont dépourvus de toute dérive
chromatique qui pouvait tirer parfois sur le vert. Ils
sont plus purs ici, ce qui est aussi le cas des couleurs
primaires. En effet, grâce à cette technologie, il faut
reconnaître que les couleurs sont extrêmement
précises, avec un rouge qui ressort particulièrement
bien. Cela se vérifie sur les modes Intense et Photo,
mais également sur le mode Cinéma, celui qui
fournit les meilleurs résultats en termes de
calibration.
La mise à l’échelle est aussi extrêmement
performante sur ce modèle, notamment grâce à son
processeur Sony X1 capable de différencier les
objets de l’arrière-plan afin de proposer des détails
plus fins et une plus grande profondeur de champ.
La compensation des mouvements est ici
exemplaire.
Sur un film comme "Project Power" diffusé sur la
plateforme Netflix, les scènes sont extrêmement
contrastées et les couleurs parfaitement maîtrisées.
Même chose dans la scène d’approche de la Lune
dans le film "The First Man" avec un sol lunaire
lumineux et particulièrement détaillé sans oublier
aucun cratère de notre satellite. Enfin, terminons en
disant que le traitement antireflet est extrêmement
performant. Sony nous déclare qu’il n’y a pas de
panneau antireflet en tant que tel, mais que c’est la
conception de la dalle elle-même qui permet
d’absorber une partie de lumière qui vient se poser
sur l’écran pour un résultat finalement assez bluffant.
Sony XR-55A95K : les mesures ON-mag
Le téléviseur propose les modes d’image SDR
Standard, Expert, IMAX Enhanced, Cinéma, Photo,
Graphiques, Jeu et Intense. C’est le mode Expert
50 ON-mag >> 2022-5
qui a fourni les meilleurs résultats globaux aux
mesures. En effet, nous avons pu mesurer une
fidélité des couleurs satisfaisante, puisque mesurée
à 2,76, juste en dessous du seuil de 3, sous lequel
l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre
les couleurs affichées et celles demandées. Ce n’est
pas optimal, mais cela reste très bon. Le mode
Cinéma donne un Delta E moyen de 3,62 soit
supérieur à 3. Quelques réglages peuvent être
nécessaires pour optimiser l’image dans ce mode.
Le gamma moyen a pu être mesuré à 2,4, soit la
valeur attendue dans une ambiance sombre,
toujours en mode Expert. Mesurée à 6517 K, la
température des couleurs moyenne est
extrêmement proche de la valeur recherchée (6500
K). Le taux de contraste peut être considéré comme
infini et l’espace colorimétrique rec709 est très
largement couvert, à 109%.
Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10 et
Dolby Vision. Il fait malheureusement l’impasse sur
le format HDR10+ qui est accepté sur les modèles
de Panasonic, Hisense ou Philips, par exemple. Il n’y
a pas de mode Filmmaker sur ce téléviseur, mode
dans lequel tous les traitements sont désactivés. On
utilise alors le mode Cinéma qui présente, d’après
nos mesures, les meilleurs résultats. Nous avons
obtenu un Delta E moyen de 2,12 en mode HDR
Cinéma, ce qui est très bon, étant donné que c’est
inférieur à 3, mais cela reste perfectible pour les plus
exigeants. Les modes Expert et IMAX proposent un
Delta E moyen de 2,13. En Dolby Vision Lumineux et
Dolby Vision Sombre, nous avons obtenu des Delta
E moyens respectifs de 2,92 et de 2,19.
Concernant le pic de luminosité, toujours en mode
Cinéma, nous avons relevé une valeur maximale de
970 cd/m². C’est un peu plus que la TV LG 65G2
mesurée à 946 cd/m² dans les mêmes conditions. En
modes Photo et Intense, le téléviseur dépasse la
barre symbolique des 1000 cd/m² avec une valeur
maximale mesurée à 1015 cd/m². La TV Sony
XR-55A95K devient donc, à l’heure de l’écriture de
DOUBLÉ
GAGNANT !

RO LO N G ATION
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JUSQU’AURE
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31 DÉCEM

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Valable du 18.10.2022 au 31.12.2022 | Retrouvez les conditions générales détaillées sur : http://europe.yamaha.com/cashback
 ces lignes, la télévision OLED la plus lumineuse du
marché. Elle est donc recommandée pour être
utilisée dans une pièce claire plus que tout autre
modèle OLED. Pour ne rien gâcher et c’est là où on
l’attendait, la couverture des espaces
colorimétriques DCI-P3 et surtout BT2020 est
particulièrement étendue. En effet, nous avons
mesuré respectivement 99% et un impressionnant
89% dépassant tous les modèles de TV testés
jusqu’ici. Le meilleur était le TCL 65C825 à 80% du
BT2020, tandis que nous obtenons une moyenne de
73% environ pour les autres modèles, toutes
technologies d’affichage confondues.
Un son ample, mais qui manque de
dynamisme
Le téléviseur supporte les formats Dolby Digital,
Dolby Atmos et DTS, ce qui est très appréciable. Il
est équipé de deux haut-parleurs principaux plus
deux woofers et profite de la technologie Sony
Acoustic Surface Audio+ qui utilise la dalle pour
émettre le son. Justement, avec une telle
configuration, nous avons trouvé que l’audio produit
par le téléviseur était extrêmement clair et bien
localisé, et ce malgré l’absence d’une myriade de
haut-parleurs à sa périphérie. La scène sonore est
plutôt large même si l’ensemble manque malgré
tout d’un certain dynamisme, notamment pour la
production d’explosions ou d’effets percutants qui
tombent un peu à plat. Retenez que, selon nous, le
téléviseur propose un très bon rendu, satisfaisant
pour les programmes du quotidien, mais lorsqu’il
s’agit de passer en mode Home Cinéma, une barre
de son devient souhaitable. La progression du
volume est assez longue avec un début d’écoute
convenable à 20-22 environ.
Deux télécommandes pour le prix d’une,
mais une seule obtient grâce à nos yeux
Le téléviseur est livré avec deux télécommandes
relativement compactes. Celle qui est connectée est
la plus intéressante à notre goût étant donné qu’elle
profite d’un rétroéclairage actif dès qu’on la saisit.
Elle dispose de quatre touches d’accès direct aux
plateformes Bravia Core, Netflix, Disney+ et Prime
Video ainsi que d’un bouton Google Assistant. Une
touche TV permet de basculer immédiatement sur
la TNT, ce qui est toujours plus pratique que d’avoir
à parcourir les différentes sources. Via l’assistant
Google, s’il est activé sur le téléviseur, on peut
demander à Google : "où est la télécommande ?".
Cela déclenche un bip depuis le haut-parleur
intégré au dos de la télécommande pour la trouver
facilement. Celle-ci profite d’un revêtement
antibactérien. L’autre télécommande est, pour nous,
52 ON-mag >> 2022-5
plus anecdotique, car semblant dater d’un ancien
temps, justement pour les plus anciens.
En résumé
Si certains attendaient un gouffre entre les
technologies OLED (ou WOLED) et QD-OLED, ce
n’est pas ici (encore ?) le cas. Car si nous avons
effectivement mesuré le plus haut pic de luminosité
pour une télévision OLED, il faut reconnaître qu’il
n’est pas si éloigné des résultats obtenus sur le LG
OLED65G2. Les couleurs sont extrêmement pures
sur le téléviseur Sony XR-55A95K et les angles de
vision bien plus larges qu'avec toute autre
technologie d’affichage, comme la couverture des
espaces colorimétriques battant des records, sans
oublier les reflets extrêmement limités sur cette
dalle. On a donc droit à des images
particulièrement détaillées, maîtrisées au niveau des
couleurs et des modes très bien calibrés même si
certains peuvent les juger perfectibles. Le gaming
n’est pas oublié, profitant d’un input lag réduit
(même s’il n’est pas le meilleur du marché) et de
technologies d’optimisation. On peut regretter qu’il
n’y ait que deux prises HDMI 2.1 dont une sert pour
le retour audio vers une barre de son qui permettra
de mieux profiter de scènes vraiment percutantes et
dynamiques plutôt que depuis les haut-parleurs du
téléviseur.
■
Spécifications
•Type : TV QD-OLED Ultra HD
•Taille de l’écran : 55 pouces (139 cm)
•Définition : 3840 x 2160
•Convertisseur/mise à l’échelle : Oui
•Compatibilité : HDR10, HLG, Dolby Vision
•Système : Google TV
•Contrôle vocal : Oui
•Connectivité : WiFi, Bluetooth 5.0, 2x entrées HDMI 2.1,
2x entrées HDMI 2.0, 1x sortie optique, 2x prises USB, 1x
entrée Ethernet, 1x entrée antenne, 1x entrée satellite,
emplacement PCMCIA
•Compatible Sony PlayStation 5 / Xbox Serie X : Oui
•Dimensions (l x h x p) : 1225 x 714 x 43 mm (sans pied)
•Poids : 21,2 kg (sans pied)
Notre avis
Fonctions Équipement
Ergonomie Performances
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1400 TESTS
en ligne

BARRES DE
SON
TEST

BOSE

1000 €

Smart Soundbar 900

La barre de son Smart Soundbar 900 est la première du genre chez Bose à proposer le
décodage du format audio Dolby Atmos. Elle promet un rendu immersif avec un son
« à la Bose », c’est-à-dire avec des basses. Elle se veut aussi très connectée pour vous
faciliter la vie aussi bien avec une télévision qu’en écoute purement audio depuis
différents services de streaming ou via le Bluetooth, par exemple. Compa�ble avec les
assistants vocaux, elle est livrée seule, sans caisson. Nous avons pu passer un moment
avec et voici nos impressions à son sujet. par Sylvain Pichot

La barre de son Bose Smart Soundbar 900 présente toute simplicité.

un design assez sobre. Elle affiche des lignes plutôt
strictes, rectangulaires et épurées. Elle mesure 104,5
cm de large pour 10,7 cm de profondeur et
seulement 5,8 cm de hauteur, ce qui permet de la
placer devant une télévision de 55 pouces et plus
sans gêner le port infrarouge de la TV pour
continuer à la contrôler depuis le canapé sans avoir
à se lever. La barre de son Bose Smart Soundbar 900
profite d’excellentes finitions et d’une très bonne
qualité de fabrication. Elle est dotée d’une large
grille métallique sur la façade et les côtés tandis que
la partie supérieure est en verre brillant. Celle-ci
reflète l’image du téléviseur, ce qui peut gêner
visuellement. Attention aussi à la poussière qui vient
très rapidement s’accumuler dessus.
La Smart Soundbar 900 peut être posée devant une
télévision ou accrochée à un mur, moyennant l’achat
du support idoine à 40 € environ. Au prix de la barre,
nous aurions apprécié que le fabricant livre la
fixation correspondante mais ce manque peut aussi
s’expliquer car finalement, peu d’utilisateurs optent
pour une installation au mur, la très grande majorité
se contentant d’installer l’appareil devant la TV, en
Malheureusement, la barre de son Bose est
dépourvue d’écran et il n’y a pas non plus
d’interface TV spécifique. Une petite LED indique
seulement l’état de fonctionnement.
Côté connectiques, la Smart Soundbar 900 dispose
d’une sortie HDMI eARC. Elle est également
équipée d’une entrée audionumérique optique. Pas
d’entrée HDMI supplémentaire ici, ce qui oblige les
utilisateurs à connecter toutes leurs sources
directement au téléviseur. Notez la présence d’un
port Ethernet au cas où on préfère une connexion
filaire au réseau domestique plutôt que de passer
par le WiFi, pourtant présent. La barre de son est
également compatible Bluetooth.
Une télécommande est livrée avec la Bose Smart
Soundbar 900. Celle-ci n’est pas rétroéclairée mais
profite d’un revêtement en caoutchouc souple
agréable au toucher. On peut y gérer le volume, la
lecture de médias et choisir la source (l’application
Bose Music, le Bluetooth ou la TV). Il y a également
six touches personnalisables pour accéder
directement à des webradios ou des listes de
lecture préenregistrées. Celles-ci sont configurables

56 ON-mag >> 2022-5

au sein de l’application Bose Music. D’ailleurs, c’est
via cette application, disponible pour les appareils
Android ou iOS, que l’on configure la barre dans
son intégralité. L’opération est très simple car il suffit
de se laisser guider en suivant les différentes étapes
inscrites sur l’écran du smartphone. L’une des
opérations de l’installation consiste à calibrer la
barre selon l’environnement acoustique de la pièce
via la technologie AdaptiQ. Pour cela, l’application
demande à l’utilisateur de porter un microphone
serre-tête filaire à brancher à la barre et de lancer
cinq mesures à cinq emplacements différents.
Comptez 10 minutes pour réaliser l’opération.
L’application Bose Music permet de grouper des
enceintes compatibles de la marque, d’allumer ou
d’éteindre l’appareil, de gérer les réglages audio et
de sélectionner la source à écouter. C’est depuis
l’application que l’on peut accéder à des services de
streaming : Amazon Music, Spotify, Deezer et TuneIn
sont présents. Il est malheureusement toujours
impossible de lire des fichiers audio partagés sur le
réseau domestique ou localement, par exemple. On
apprécie toutefois la prise en charge des standards
AirPlay2, Chromecast, Alexa Cast ainsi que Spotify
Connect. Via la fonction Chromecast et en passant
par l’application Google Home, il est possible de
créer des groupes d’enceintes pour constituer un
environnement multiroom avec gestion
indépendante du volume de chaque enceinte.
La barre de son est compatible avec les assistants
vocaux Alexa et Google (l’un ou l’autre mais pas les
deux simultanément). Pour les déclencher, il faut
utiliser la voix ou le bouton (sensitif) "Action"
disponible sur la partie supérieure de la barre, à
côté de l’autre bouton servant à couper le
microphone. Si on a pensé à activer le microphone,
on peut commander à la voix certaines actions mais
sinon, il faut se lever du canapé, ce qui anéantit tout
l’intérêt d’une telle fonction.
À l’écoute, un son précis avec de bons effets
Afin de proposer un son des plus immersifs, la barre
de son Bose Smart Soundbar 900 dispose de neuf
haut-parleurs. Il y a une voie centrale composée
d’un tweeter et de quatre woofers. Les voies
latérales sont constituées par deux autres haut-
parleurs à guide d’ondes. C’est aussi le cas des
deux voies large bande installées pour les effets de
plafond. L’appareil est compatible Dolby Digital,
Dolby Digital Plus, Dolby True HD et Dolby Atmos. Il
fait malheureusement l’impasse sur le DTS:X. La
barre peut jouer seule ou être accompagnée d’un
caisson de basses et, le cas échéant, d’enceintes
satellites de la marque afin de renforcer l’impression
d’immersion.
Nous conseillons vivement de passer par l’étape de
calibration avec le microphone serre-tête car le
résultat n’est pas du tout le même avant et après. En
effet, cette procédure permet de profiter d’un son
beaucoup plus précis au niveau de la voie centrale
et également d’ouvrir la scène sonore. Nous avons
été étonnés de ne pas avoir le choix ici entre
différents modes audio comme sur toutes les autres
barres de son que nous avons pu tester jusqu'à
présent. Avec la Smart Soundbar 900 de Bose, les
sources sont diffusées sans artifice ni modulation
spécifique, avec une reproduction sur tous les
canaux sans distinction. Cela permet de simplifier
les usages.
À l’écoute, la barre de son propose des détails
extrêmement précis avec un équilibre tonal
particulièrement satisfaisant. On apprécie la très
bonne spatialisation du son avec des effets plutôt
bien localisés notamment pour des films ou des
séries. Les dialogues sont parfaitement intelligibles
bien que l’on puisse les trouver parfois légèrement
écrasés par les basses qui peuvent être un peu trop
présentes. On a aussi droit à une belle profondeur
et de bons effets latéraux. Les effets de plafond sont
relativement dynamiques et donc plutôt satisfaisants
à notre goût. Globalement, la barre de son offre une
large scène sonore et un certain réalisme qui n’est
pas pour déplaire. Elle s’avère assez puissante pour
sonoriser un salon moyen avec un minimum de
distorsion et un son plutôt équilibré.
■
Spécifications
•Type : barre de son Home Cinéma, Dolby Atmos, mono-
bloc
•Haut-parleurs : 1x tweeter, 4x woofers, 2x large bande
aux extrémités et 2x large bande vers le plafond
•Puissance : NC
•Décodage : Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby True
HD, Dolby Atmos
•Connectivité : Bluetooth 4.2, 1x HDMI eARC, 1x entrée
audionumérique optique, 1x USB (service), 1x Ethernet
C•onsommation en veille : 0,5 W
•Dimensions barre (l x p x h) : 1045 x 107 x 58,1 mm
•Poids barre : 5,75 kg
Notre avis
Fonctions Design - finition
Ergonomie Performances
ON-mag >> 2022-5 57
TEST

CREATIVE

1000 €

Creative SXFI Carrier

La marque Crea�ve est surtout connue dans l’univers du PC puisqu’elle propose des kits
d’enceintes ainsi que d’autres accessoires mul�médias, mais on l’imagine moins à côté
d’une télévision que d’un moniteur. Pourtant, Crea�ve propose depuis quelques mois
maintenant la barre de son SXFI Carrier livrée avec un caisson de basses sans fil, qui a
pour voca�on d’accompagner une TV pour tenter de �rer toute la quintessence du son.
Pour son premier produit Home Cinéma à des�na�on d’un public aussi large que possible,
le fabricant propose un ensemble compa�ble Dolby Atmos. Nous avons pu l’essayer
pendant un moment ; voici nos impressions. par Sylvain Pichot

La barre de son Creative SXFI Carrier affiche un
design assez sobre avec un revêtement en plastique
qui mêle les teintes mates et brillantes, mais
toujours noires. Elle mesure 88 cm de large, ce qui
permet d’accompagner une télévision de 50
pouces, voire un peu plus. Elle est haute de 7,6 cm,
ce qui est, de notre point de vue, la dernière limite
pour ne pas gêner le port infrarouge du téléviseur
qui sera placé juste derrière. Comptez une
profondeur de 12,8 cm et un poids de 3,6 kg.
Sur le dessus, elle est équipée de six boutons en
caoutchouc qui permettent de la contrôler
sommairement. Notez la présence d’une mini LED
qui indique l’état de fonctionnement, mais qui est
assez vive et peut donc occasionner une légère
gêne visuelle lorsqu’on regarde un programme TV
dans la pénombre. L’afficheur propose plusieurs
caractères, défilants si besoin. On peut moduler
l’intensité de l’affichage en mode fort, moyen ou
éteint.
En façade de la barre de son, on peut voir un haut-
parleur frontal, pile au centre pour les voix. Il s’agit
d’un HP large bande, mais dont la taille fait plutôt
penser à un tweeter. Juste à côté, il y a un port
casque, ce que les personnes qui sont à proximité
pourront apprécier. La surface supérieure de la barre
de son est mate, ce qui évite de refléter les images
produites par la télévision. Toutefois, on peut
remarquer que la lumière s’engouffre dans les
interstices des grilles qui cachent les deux haut-
parleurs verticaux. Ceux-ci sont légèrement inclinés
vers l’avant. L’effet est assez agréable à l’œil. Il y a
deux autres haut-parleurs en façade et deux autres
encore (de forme ovale, cette fois) sont installés aux
extrémités biseautées, permettant ainsi d’obtenir
des effets latéraux.
Le caisson de basses est relativement imposant. Il
mesure 22,5 cm de largeur pour 45 cm de haut et 43
cm de profondeur. Il possède un large évent bass-
reflex à l’avant et son woofer de 25 cm de diamètre
est installé sur le côté droit, derrière un tissu
transonore. Le caisson pèse 13 kg.
La barre de son Creative SXFI Carrier dispose d’une
connectique plutôt large puisqu’on peut compter
sur la présence de deux entrées HDMI 2.1 et une
sortie HDMI eARC pour récupérer le son de la

58 ON-mag >> 2022-5

télévision. Les prises HDMI autorisent le passage
des signaux Ultra HD à 120 images par seconde.
Elle est également dotée d’une entrée audio
analogique auxiliaire jack 3,5 mm, d’une sortie filaire
pour le caisson (pourquoi pas) et d’une entrée
optique audionumérique. Une prise USB-C est
également disponible pour relier directement un
ordinateur à l’appareil et s’en servir comme d’une
carte son externe. Notez aussi la présence d’un port
USB-A qui permet de connecter le dongle USB pour
le casque Creative SXFI Theater qui est offert en
cadeau avec la barre de son. Pas de WiFi ici, mais
une liaison sans fil par Bluetooth est possible.
La barre de son Creative SXFI Carrier est livrée avec
une télécommande infrarouge plutôt ergonomique
et compacte, mais dépourvue de rétroéclairage. Les
sources y sont directement accessibles ainsi que le
réglage du niveau des basses. On apprécie la
touche "i" qui donne des informations sur le format
audio utilisé, le niveau sonore et le mode audio
sélectionné. Il y a également six touches
personnalisables qui permettent de rappeler des
réglages enregistrés. Pour la personnalisation, il faut
passer par l’application Creative disponible pour les
appareils sous Android ou iOS. Depuis celle-ci et via
le Bluetooth, on peut notamment lancer une phase
de calibration et effectuer quelques réglages.
Attention, le calibrage est manuel, ce qui signifie
qu’il faut estimer au mieux les distances, quitte à les
mesurer soi-même pour obtenir les meilleurs
résultats.
À l’écoute, une large scène sonore et pas
mal de puissance
Avec son système 5.1.2 canaux, Creative annonce
une puissance totale de 250 watts pour la barre de
son et de 200 watts pour le caisson. La course du
volume va jusqu’à 50, mais à partir de 10-12, on est
déjà bien. En dépassant les 20, le son est presque
trop fort.
Lors de nos essais, pour être tout à fait transparents,
notamment lors du visionnage simple de
programmes de la TNT sur le téléviseur, la liaison
HDMI étant établie entre la TV et la barre, nous
avons constaté de petits claquements lorsqu’on
change de chaîne, ce qui est un peu désagréable.
La barre de son propose plusieurs modes d’écoute.
Le mode Neutral offre un son un peu trop étouffé à
notre goût et une scène sonore qui n’est pas large
du tout. Le mode Superwide est supposé élargir la
scène, mais finalement, nous nous attendions à
mieux. Il faut cependant reconnaître qu’avec ce
mode, le son virtualisé propose de bons effets
latéraux. Nous avons trouvé que le mode Movie
pour les films développait une très bonne
occupation du son dans l’espace. En outre, les sons
montent assez haut pour donner l’impression qu’ils
viennent de l’écran et non de la barre de son elle-
même. Avec le mode Movie donc, le son est plus
large et plus détaillé sans toutefois oublier la
précision et la hauteur. Notez aussi la possibilité de
sélectionner le mode Nuit pour une écoute plus
douce sans renier les dialogues. Ceux-ci sont
d’ailleurs extrêmement clairs, surtout en mode
Movie. Le système Creative SXFI Carrier se montre
finalement très cohérent, surtout entre la barre de
son et le caisson qui jouent très bien ensemble. Le
son est ample et le système s’avère pertinent pour
sonoriser une pièce assez grande. On apprécie les
effets de plafond et latéraux.
Pour une écoute purement musicale, là aussi, le
système est relativement bien équilibré et on
apprécie de pouvoir placer les différents instruments
dans la scène, les yeux fermés.
Un petit mot sur le casque Creative SXFI Theater
offert avec la barre de son. Via le dongle USB
branché derrière la barre, il utilise un canal dédié.
Plutôt léger et agréable à porter, ce casque propose
une bonne isolation phonique passive et
globalement un son tout à fait satisfaisant avec là
aussi, l’impression d’une scène sonore assez large.
■
Spécifications
•Type : barre de son, caisson 5.1.2 canaux
•Haut-parleurs de la barre de son : 5x large bande en fa-
çade et latéraux, 2x large bande vers le plafond
•Puissance totale : 450 watts RMS
•Décodage : Dolby Digital, PCM, Dolby Atmos
•Connectivité : Bluetooth 4.2, 1x HDMI ARC, 2x entrée
HDMI, 1x entrée audionumérique optique, 1x entrée au-
dio analogique mini jack, 1x USB-C, 1x sortie sub
•Consommation en veille : 0,5 W
•Dimensions barre (l x p x h) : 880 x 128 x 76 mm
•Poids barre : 3,6 kg
•Dimensions caisson (l x p x h) : 225 x 430 x 450 mm
•Poids caisson : 12,8 kg
Notre avis
Fonctions Ergonomie
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 59
TEST

LG
1100 €

S80Q
La marque LG rayonne sur les équipements TV et audio notamment avec l’arrivée sur le marché
des barres de son de 2022 dont le système S80QR représente le haut de gamme. Cet ensemble est
composée d’une barre de son, d’un caisson de basses sans fil et de deux enceintes surround pour
les effets arrière, sans fil aussi. D’une configura�on sur 5.1.3 canaux, ce système veut proposer un
son des plus amples mais également aussi immersif que possible avec trois haut-parleurs dirigés
vers le haut pour les effets de plafond. Compa�ble avec la plupart des formats audio dont le Dolby
Atmos et le DTS:X, cer�fiée IMAX Enhanced, la barre de son supporte également toutes les
dernières technologies d’op�misa�on pour les jeux vidéo. par Sylvain Pichot

Le design de la barre de son LG S80QR est assez
sobre. En effet, l’appareil principal propose une
forme particulièrement rectangulaire avec des coins
arrondis malgré tout pour assurer une certaine
fluidité des lignes. Le haut est recouvert d’une
plaque brossée d’un très bel effet. On peut y voir
immédiatement les trois haut-parleurs dirigés vers le
plafond qui servent les effets de hauteur proposés
dans certains formats audio. Notez également la
présence de deux petits trous à proximité de la voie
supérieure centrale qui renferment deux
microphones pour capter la voix des utilisateurs afin
de contrôler l’appareil avec les assistants vocaux
Alexa d’Amazon ou Google et pour la phase de
calibration de l’ensemble. Toujours au centre, il y a
aussi quelques touches sensitives pour piloter
sommairement le système audio : marche/arrêt,
source, gestion du volume, lecture/pause, Bluetooth
et Wi-Fi. En façade et sur les côtés, il y a un tissu
transparent acoustiquement qui cache, cette fois,
les haut-parleurs frontaux.
D’un bon gabarit, la barre de son mesure 100 cm de
largeur ce qui lui permet d’accompagner
harmonieusement les télévisions de 55 pouces et
plus. Elle fait 6,5 cm de haut ce qui permet de la
placer facilement devant de nombreux téléviseurs
offrant assez de place sous l’écran pour ne pas
gêner le récepteur infrarouge. Comptez sur une
profondeur de 13,5 cm, comme la Samsung HW-
Q990B ce qui est assez conséquent mais plus
raisonnable que la barre de son Loewe Klang bar5
mr pour ne citer que celle-ci mesurant 16 cm. Il est
possible d’accrocher la barre LG S80QR à un mur
avec les fixations fournies dans la boîte.
Les connectiques sont dans une position
perpendiculaire à la barre de son avec un espace
tout juste assez grand pour que les câbles ne soient
pas trop coudés. On a droit à une entrée HDMI, une
prise HDMI eARC, une USB et une entrée optique
audionumérique. Une s entrée HDMI
supplémentaire, comme sur la Samsung HW-Q990B,
aurait été la bienvenue. Notez que la barre de son
LG supporte le passage des signaux Ultra HD,
Dolby Vision, HDR10 et HDR10+ via ses prises HDMI
à la norme 2.1. Seul hic dans ce tableau qui semble
idyllique, l’impossibilité de profiter d’un signal vidéo
supérieur à 60 images par seconde. Plus rare, elle
accepte également le passage des technologies
VRR et ALLM, pour l’optimisation des jeux vidéo.
Pour la partie "sans fil", on peut compter sur une
compatibilité Bluetooth et WiFi. La barre de son LG
S80QR est compatible AirPlay 2 et Chromecast.
La LG S80QR est accompagnée d’un caisson de
basses sans fil. Seule la liaison à une prise de
courant est nécessaire pour s’en servir. L’appairage
avec la barre de son est automatique et instantanée
lors de la mise sous tension. D’une forme très
conventionnelle, le caisson est gris, comme la barre

60 ON-mag >> 2022-5

avec un évent en façade et le woofer de 20 cm de
diamètre dirigé vers la droite. Une seule position est
possible ici, dans le sens vertical, le caisson reposant
sur 4 patins feutrés. Ses dimensions sont
raisonnables, d’environ 40 cm de haut pour autant
de profondeur et 20 cm de large ce qui lui permet
de trouver sans trop de difficulté sa bonne place
dans la pièce.
L’ensemble LG S80QR contient en supplément des
enceintes surround pour les effets arrière. Il s’agit du
pack LG SPQ8-S qui est disponible séparément. Il
est composé de deux enceintes qui s’interfacent de
manière filaire avec un moduleif LG Wowcast qu’il
s’agit de brancher à une prise de courant. Ce
module communique sans fil, via un canal dédié
avec la barre de son pour recevoir les signaux
idoines non compressés afin de les transmettre aux
enceintes surround. Le boîtier est assez compact
pour être installé à l’arrière du canapé tandis que les
enceintes ne sont pas très grandes non plus (10 cm
de haut environ) avec une forme rectangulaire.
La barre de son LG S80QR peut se piloter avec
l’application LG Sound Bar disponible pour les
appareils mobiles sous Android ou iOS. On peut y
gérer le volume, les sources, associez l’application
avec les assistants vocaux, mettre en mode nuit,
régler le niveau des différents haut-parleurs du
système ainsi que les effets sonores (plus ou moins
d'aigus et de graves). Notez également la possibilité
de lancer une phase de calibration automatique ce
qui est toujours une bonne chose et permet
d’optimiser le rendu sonore du système en fonction
de son environnement acoustique. L’opération ne
prend que quelques minutes. À la fin, le système
permet d’écouter le résultat avant puis après la
calibration de manière à ce qu'on puisse se rendre
compte des améliorations produites ou pas. Il suffit
ensuite de valider l’optimisation proposée pour
qu’elle soit appliquée.
Sinon, l’ensemble est également livré avec une
télécommande. Celle-ci est en plastique non
rétroéclairée et reprend les symboles des
précédentes barres de son de la marque. Pour
sélectionner les sources, il faut les parcourir une à
une, comme les modes audio alors que nous
aurions préféré avoir des touches dédiées. Pour des
réglages plus précis et pouvoir sélectionner
immédiatement la bonne source, il faut passer par
l'application.
À l’écoute : un punch modéré, mais une
très bonne spatialisation et une large scène
sonore
La barre de son LG S80QR propose donc une
configuration sur 5.1.3 canaux avec trois haut-
parleurs en façade, trois verticaux pour les bandes
son Dolby Atmos et DTS:X, le caisson de basses et
les deux enceintes satellites. L’ensemble annonce
une puissance totale de 620 watts. À l’écoute,
l’ensemble propose une scène sonore très large et
suffisamment ample pour couvrir la plupart des
salons de petits et moyens gabarits. Il est toutefois
un peu limite au-delà de 30 m² ce que n’ont pas de
mal à remplir les ensembles Samsung HW-Q990B
ou Loewe Klang bar5 mr et son sub5. En outre, nous
avons trouvé que le système LG était légèrement
moins percutant que celui de Samsung qui est
particulièrement dynamique. Non pas que cela soit
mauvais mais nous nous attendions à une réponse
plus punchy sur le LG S80QR.
On profite toutefois d’une parfaite synchronisation
entre la barre, le caisson et les enceintes surround,
chacun remplissant son rôle avec une très grande
précision et donnant ainsi de larges effets de
spatialisation. Les explosions et autres séquences
graves sont très bien traitées sans en faire trop, juste
ce qu’il faut. Les effets de plafond sont très bien
reproduits et on profite également de voix
parfaitement intelligibles et claires. Ces dernières
sont particulièrement bien traitées ici avec une
réelle impression de détachement par rapport au
reste de la scène sonore mais sans en faire trop.
Le mode "AI Sound Pro" offre un très bon rendu,
plutôt précis et à l’équilibre tonal satisfaisant
s’adaptant automatiquement aux contenus. En
outre, nous avons également apprécié la très bonne
spatialisation de l’ensemble. Le système est ainsi
capable de produire du 5.1 à partir d’une source
stéréo et d’apporter une largeur bien supérieure au
morceau original notamment pour une écoute
purement musicale. Sinon, on peut rester en mode
"Stéré"o avec une diffusion uniquement sur les
canaux gauche et droite de la barre de son qui
propose un rendu cohérent et bien équilibré.
■
Spécifications
•Type : barre de son 5.1.3
•Puissance : 620 Watts
•Décodage : Dolby Digital, Dolby TrueHD, Dolby Atmos,
DTS, DTS HD HiRes Audio, DTS HD Master Audio, DTS ES,
DTS:X, LPCM
•Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI eARC, 1xHDMI
2.1, 1x entrée audionumérique optique, 1x USB
•Consommation en veille : 0,5 W
•Dimensions (l x p x h) barre : 1000 x 135 x 65 mm
•Dimensions (l x p x h) caisson : 201 x 407 x 403 mm
Notre avis
Fonctions Équipement
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 61
TEST

LOEWE

1600 €

Klang bar5 mr et sub5

La marque allemande Loewe, qui fait actuellement son grand retour, fabrique des
télévisions depuis presque un siècle maintenant et elle propose également des produits
audio. L’un des derniers d’entre eux est une barre de son accompagnée de son caisson de
basses sans fil. Modèle haut de gamme, la combinaison Klang bar5 mr et sub5 représente
le flagship de la marque embarquant de nombreuses fonc�onnalités et compa�bilité dont
la possibilité de diffuser de l'audio en mode mul�room ainis que la compa�bilité avec les
formats Dolby Atmos et DTS:X, entre autres. Nous avons pu l’essayer pendant un moment
et en voici nos impressions. par Sylvain Pichot

Le design de la barre de son Loewe est
particulièrement épuré. La barre présente une forme
définitivement rectangulaire avec une petite
étiquette à l’une des extrémités portant le logo de
la marque. C’est aussi le cas sur les téléviseurs
proposés par Loewe, symbolisant le caractère haut
de gamme des produits, s’il fallait le souligner. La
barre Loewe Klang bar5 mr est très imposante. C’est
l’une des barres de son les plus encombrantes avec
celle de Sennheiser, l’Ambeo, la Sony HT-A7000 ou
la récente Samsung HW-Q990B. Elle mesure 120 cm
de large s’harmonisant parfaitement avec une
télévision de 65 pouces et plus. Elle fait 7,1 cm de
haut ce qui est important et peut gêner le récepteur
infrarouge de certains téléviseurs dont le pied ne
serait pas assez haut. Comptez sur 16 cm de
profondeur.
Le dessus de la barre est constitué d’une plaque
perforée en aluminium cachant les haut-parleurs
dirigés vers le haut pour les effets de plafond. La
façade et les côtés sont recouverts d’un tissu
acoustiquement transparent aussi gris foncé que le
reste de l’appareil. Cela confère au design une
certaine classe, voire un côté luxueux qu’aime
arborer Loewe.
Sur le dessus, il y a cinq boutons identiques qui
permettent d’allumer la barre de son, de
sélectionner la source, de mettre en pause ou de

62 ON-mag >> 2022-5

relancer un titre audio joué, de baisser le volume et
de l’augmenter. Un écran est présent, en façade,
assez grand pour être parfaitement être visible dans
l’obscurité mais pas très long puisqu’il n’affiche que
5 caractères défilants. Seul le bouton de mise en
veille/allumage profite d’un rétroéclairage, dont la
couleur varie selon la source écoutée.
À l’arrière de la barre de son, il y a les connectiques
dont une entrée audio auxiliaire jack 3,5 mm, un
port USB pour lire directement de la musique
depuis une clé USB, par exemple, une prise HDMI
eARC, deux entrées HDMI, une entrée optique
audionumérique. Le cordon d’alimentation se
branche à proximité des autres connectiques. Notez
que la barre de son supporte le passage des
signaux Ultra HD, Dolby Vision, HDR10 et HDR10+
via ses prises HDMI. Pour le sans fil, on peut
compter sur des liaisons Bluetooth et WiFi. On a
donc droit à un ensemble très complet de
connectiques ce qui est une bonne chose laissant
ainsi l’utilisateur choisir ce qui lui convient le mieux
selon son installation.
La barre de son est compatible AirPlay 2,
Chromecast et DTS Play-Fi ce qui lui permet de faire
du multiroom avec d’autres appareils sur le même
réseau dans d’autres pièces.
Sur son dos, elle dispose de boutons qui
permettent de l'associer en Bluetooth ou au réseau
WiFi. On peut également la synchroniser avec un
caisson de basses et des enceintes surround. Pour
ces dernières selon le matériel que l’on possède,
des réglettes permettent de choisir entre les modes
"large" et "small", en fonction de leur taille
respective x. On peut dissimuler tous ces boutons
avec un cache en plastique prévu à cet effet pour
plus de sobriété.
La barre de son Loewe Klang bar5 mr est
accompagnée d’un caisson de basses. D’une forme
circulaire originale, il fait 38 cm de diamètre et
diffuse le son sur 360 degrés. Comptez sur une
hauteur de 21,4 cm. Le dessus est parfaitement plat
alors que la circonférence est recouverte du même
tissu acoustiquement transparent que la façade de
la barre de son. Il suffit de brancher le caisson à une
prise électrique pour que la synchronisation soit
automatique et immédiate avec la barre de son. Un
petit bouton rotatif, à l’arrière permet de moduler le
niveau du caisson mais le niveau médian convient
pour la très grande majorité des cas.
Il n’y a pas d’applications dédiées à la barre de son
Loewe Klang bar5 mr mais on peut toutefois
l’interfacer avec l’application Play-Fi disponible pour
les mobiles sous Android ou iOS. La configuration
n’est pas forcément des plus aisées et nous avons
dû nous y reprendre à plusieurs fois avant d’établir
une solide liaison entre le smartphone et la barre de
son qui, ensuite, se laisse facilement contrôler.
La barre de son Loewe Klang bar5 mr et le sub5 sont
livrés avec une télécommande assez plate avec un
revêtement en caoutchouc antidérapant dessous.
Nous avons mis un petit moment à trouver
l’emplacement pour insérer les piles… Finalement, il
suffit de faire glisser la partie supérieure dans le
sens inverse de la partie inférieure en prenant la
télécommande en sandwich entre ses deux mains.
Une fois les piles en place, on regrette tout de suite
que la télécommande ne soit pas rétroéclairée
surtout que toutes ses touches se ressemblent ce
qui rend leur utilisation particulièrement délicate
dans l’obscurité. Seule la touche qui permet de
mettre en pause ou de relancer la lecture est en
caoutchouc souple alors que les autres sont dures.
La télécommande permet de contrôler l’ensemble
des fonctions de la barre dont certains réglages
comme les basses ou les aigus. Un mode d’écoute
nocturne est proposé ainsi qu’un mode surround
pour obtenir une scène sonore plus large.
À l’écoute : un excellent équilibre tonal et un
son ample
La barre de son Loewe Klang bar5 mr utilise une
configuration 5.0.2 ce qui signifie qu’il y a une voix à
gauche, une au centre, une à droite, une à chaque
extrémité et deux canaux supplémentaires dirigés
���
Spécifications
•Type : barre de son 5.1.2
•Haut-parleurs : 7x large-bandes, 2x woofers, 2x twee-
ters à faisceaux
•Puissance totale : 800 Watts
•Décodage : Dolby Digital, Dolby TrueHD, Dolby Atmos,
DTS, DTS HD HiRes Audio, DTS HD Master Audio, DTS ES,
DTS:X, LPCM
•Connectivité : Bluetooth, WiFi, HDMI eARC, 2x HDMI 2.1,
entrée audionumérique optique, entrée audio analogique
auxiliaire jack 3,5 mm, USB
•Consommation en veille : 0,5 W
•Dimensions (l x p x h) barre : 1200 x 160 x 71 mm
•Poids barre : 6,5 kg
•Dimensions (l x p x h) caisson : 380 x 380 x 214 mm
•Poids barre : 8,8 kg
Notre avis
Fonctions Équipement
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 63
 vers le haut pour les effets de plafond pour les
formats Dolby Atmos et DTS:X. Avec le sub5, cela
fait une configuration en 5.1.2 avec le .1 pour le
caisson de basses qui peut trouver une place de
choix à proximité de la barre. La barre annonce une
puissance de 440 watts RMS ce qui est beaucoup
alors que le caisson n’est pas en reste avec 360
watts RMS.
Nous aurions apprécié le fait d’avoir la possibilité de
déclencher un processus de calibration mais il n’y a
rien de ce genre ici. C’est un peu dommage car au-
delà d’une possible optimisation du rendu audio,
c’est toujours plus rassurant d’avoir ce type de
fonctionnalité, car on est loin d’avoir tous des
oreilles expertes. Il faut donc ici s’en remettre aux
réglages prévus par le fabricant. Et, croyez-nous,
cela le fait très bien. En effet, dès les premiers
instants, on est comme transporté par le son produit
par l’ensemble barre-caisson. Ce dernier se montre
effectivement très efficace pour créer de larges
espaces et remplir aisément la pièce qu’elle soit de
petite taille jusqu’à plusieurs dizaines de mètres
carrés. L’harmonisation entre la barre et le caisson
est parfaite. Ce dernier se déclenche effectivement
avec un timing des plus précis pour aider la barre là
où elle ne peut pas aller.
Pour une écoute purement audio, le mode "Stéréo"
fonctionne très bien avec un son particulièrement
64 ON-mag >> 2022-5
précis tout en se montrant percutant lorsque cela
est nécessaire. On apprécie beaucoup l’équilibre
tonal délivré par l’ensemble. Avec le mode
"Panorama", la scène est sérieusement élargie et le
mode "Surround" est le plus enveloppant
permettant de profiter d’un son plus ample, plus
espacé et avec quelques tentatives d’effets de
hauteur assez cohérents. Les dialogues sont alors un
peu plus étouffés que lors d'une pure écoute en
stéréo mais cela permet d’avoir plus d’ampleur, en
général.
En résumé
La barre de son Loewe Klang bar5 mr et son caisson
sub5 s’adressent aux personnes particulièrement
soucieuses du design de leurs appareils et qui
souhaitent avoir un son équilibré, ample et
suffisamment puissant pour remplir un salon de
moyenne, voire de grande taille. On apprécie sa
large connectivité ainsi que les fonctions multiroom.
On aime également la possibilité de faire évoluer le
système avec des enceintes arrière de la gamme
Klang pour un rendu encore plus immersif.
Dommage que la télécommande ne soit pas plus
ergonomique et que la configuration initiale ne soit
pas plus "plug’n play" mais pour ce qui concerne
les performances sonores, c’est du très bon.
■
APERION audio frappe fort avec ses caissons Bravus disponibles en 10’’ et 12’’. Dans un volume ultra
compact, Aperion a intégré la technologie des radiateurs passifs, qui leur confère des performances ex-
ceptionnelles. Avec leurs trois drivers dont deux passifs, les caissons Bravus se distinguent par un impact
incroyable pour un si petit volume, et une courbe de réponse pleine et linéaire de 20Hz à 160Hz. Avec
de telles caractéristiques, plus besoin de pousser le volume pour avoir des basses présentes sans être
agressives. Ces produits remplissent le volume de la pièce comme s’il y avait deux caissons.

Disponibles en blanc mat, noir mat ou noir brillant, ces caissons dis-
posent de trois drivers. Le driver actif est situé à la base, face vers
le sol, et les deux drivers passifs sont situés à gauche et à droite du
caisson. Les réglages sur le panneau arrière comprennent tout ce dont
on a besoin : réglage de phase, réglage de gain, cross-over. L’alimen-
tation dispose d’un mode de veille auto. Entrée LFE et niveau line,
naturellement. Plus rare : il est possible d’utiliser les Bravus en mode

tampons pour les sols durs. Le rapport encombrement / rendement

est sans équivalent dans cette catégorie.

Le principe du radiateur passif est simple : là où les autres caissons

à l’intérieur du caisson par le driver, les Bravus utilisent ces ondes pour
animer deux drivers passifs (non alimentés par un ampli). Le rende-
ment est très supérieur et la réponse beaucoup plus linéaire. Avec un
ampli de 650w pour le 12’’ et 500w pour le 10’’, ces caissons se me-
surent sans complexe avec des caissons de taille supérieure.

Les caissons Bravus sont particulière-

ment conçus pour accompagner les
gammes Aperion Novus et Verus, des
packs en 5.1, 7.2, 13.4...
tel : 01 75 29 41 19
TEST

SAMSUNG

1600 €

HW-Q990B
La nouvelle barre de son Samsung HW-Q990B représente le haut de gamme de la marque dans
ce domaine. Ce pack est composé d’une barre de son, d’un caisson de basses sans fil et de deux
enceintes satellites pour les effets arrière. Il cache bien son jeu avec pas moins de 22 haut-
parleurs qui entendent offrir une ambiance réellement percutante et immersive. Compa�ble
avec tous les formats audio et vidéo dont le DTS trop souvent oublié, ce�e barre de son peut
même se vanter d’être la première du marché à perme�re de profiter du Dolby Atmos sans fil.
Nous avons pu l’essayer pendant un moment. par Sylvain Pichot

La barre de son Samsung HW-Q990B reprend les
formes des précédentes, comme la HW-Q950T et
présente donc une largeur assez conséquente
puisqu’elle mesure 123,2 cm pour 6,95 cm de
hauteur et 13,8 cm de profondeur. Elle convient
pour les TV de 55 pouces et plus. Elle troque le
revêtement en tissu précédemment utilisé pour une
façade et un dessus en métal. Cela évite
l’accumulation de poussière et les griffures de chats.
La hauteur relativement faible de la barre de son
permet de la placer devant une télévision sans
gêner. Elle peut aussi être fixée au mur, les éléments
nécessaires à cette opération étant fournis dans la
boîte. La barre présente un aspect plutôt massif
avec des extrémités angulaires dont l’orientation a
été étudiée pour proposer des effets de largeur et
de côté. Comptez un poids de 7,7 kg rien que pour
la barre.
Le caisson sans fil, pour sa part, n’est pas
spécialement petit non plus. Il pèse 11,7 kg et
présente un woofer sur le côté. Enfin, les enceintes
satellites mesurent 20 cm de haut pour 13 cm de
large et 14 cm de profondeur. Elles ne sont pas
extrêmement compactes et doivent trouver un
support adapté pour les accueillir, leur poids unitaire
s’élevant à 3,4 kg tout de même. À titre de
comparaison, c’est près de deux fois le poids de la
barre de son Teufel Cinebar 11 MK2 20… Les
enceintes satellites arborent aussi un revêtement en
métal. Elles sont dotées de trois haut-parleurs, un
en façade, l’autre de côté et le dernier vers le haut
donc autant de surfaces grillagées. Elles doivent
évidemment être reliées à une prise de courant et
Samsung ne livre pas de câbles particulièrement
longs à cet effet puisqu’ils mesurent tous 1,5 m.
Sur la barre de son, il y a un afficheur avec
seulement 5 caractères, ce que nous trouvons
définitivement beaucoup trop peu. La barre de son
peut être gérée depuis la télécommande avec les
menus qui s’affichent sur l’écran mais elle est tout
de même beaucoup plus exploitable depuis
l’application Samsung SmartThings avec laquelle
elle peut s’interfacer.
L’appairage entre la barre de son, le caisson et les
enceintes surround est automatique et immédiat
dès le branchement des différents éléments à des
prises de courant respectives. La barre de son est
compatible WiFi et propose également une
connectivité Bluetooth. Quatre boutons sur le
dessus permettent de passer d’une source à une
autre, d’activer ou désactiver le microphone intégré
et de gérer le volume. La course de celui-ci est assez
longue puisqu’elle va jusqu’à 100 avec un début de
cohérence à 15 environ.

66 ON-mag >> 2022-5

À l’arrière prennent place deux pôles de
connectiques. L’espace pour accéder aux différents
connecteurs n’est pas très large, ce qui signifie qu’il
est possible que les câbles soient sérieusement
coudés, ce qui n’est jamais très bon. Il nous est
même arrivé qu’une connectique se débranche
après avoir simplement manipulé la barre. Un
espace de 5 cm de plus aurait évité cela. La HW-
Q990B est équipée de deux entrées HDMI et une
sortie HDMI eARC, d’une entrée optique
audionumérique ; elle est également compatible
AirPlay 2.
La barre de son est livrée avec une télécommande
infrarouge, sur le même modèle que celles qui
accompagnent les téléviseurs de la marque mais ces
dernières profitent d’une batterie rechargeable en
solaire (séries 2020-2021) ou même par induction
(séries 2022) alors qu’ici, il faut 2 piles AAA.
Toutefois, on peut nuancer ce constat
potentiellement dommageable par le fait que
finalement, on utilise très peu la télécommande de
la barre de son, peut-être un peu au début mais
après, elle trouve rapidement sa place dans un tiroir
à la faveur de la télécommande du téléviseur pour
les principales actions et l’application pour le reste.
Pour passer d’une source à l’autre, il faut presser
plusieurs fois le bouton correspondant, ce qui réduit
le nombre de touches sur la télécommande mais
peut aussi faire rater une entrée. On peut lancer une
phase d’analyse acoustique de la pièce afin que la
barre évalue l’environnement acoustique pour
adapter le rendu sonore. Il s’agit de la fonction
SpaceFit Sound+. À ce titre, notez que le caisson de
basses intègre aussi un microphone, ce qui lui
permet de se calibrer automatiquement.
La fonction Tap Sound permet quant à elle de
coupler automatiquement votre smartphone avec la
barre de son afin de lui faire jouer de la musique à
distance. C’est très pratique et très efficace.
À l’écoute, un son réellement immersif
La barre de son Samsung HW-Q990B intègre des
canaux avant gauche et droit, un canal central, des
canaux aériens avant et arrière, des canaux de
largeur avant, des canaux latéraux avant et arrière.
Avec tout cela, on est très bien entourés. Il y a un
total de 22 haut-parleurs dans tout le système dont
4 d’élévation donc à l’avant mais aussi à l’arrière sur
les enceintes surround. Le caisson de basses profite
d’un woofer de 8 pouces (20 cm de diamètre) avec
un système de lentille acoustique qui, selon
Samsung, produit des basses plus uniformes.
D’après nos essais, nous devons reconnaître une
excellente efficacité du caisson qui propose
effectivement un très bon niveau de basses avec
une grande ampleur.
Le mode Adaptive Sound (AI Sound) offre un très
bon rendement grâce à une analyse plutôt précise
des scènes en fonction du contenu. Le mode
Standard plaque toutes les voies uniquement sur la
barre, limitant les effets surround. Le mode Game
est intéressant car enveloppant, tout comme le
mode Surround. Compatible Q-Symphony, comme
les précédents modèles, ici en version 2.0, la barre
de son peut utiliser les haut-parleurs du téléviseur
(Samsung uniquement) pour étendre encore plus la
spatialisation. Les effets d’élévation, dans ce cas,
sont encore bien plus impressionnants même s’ils
sont déjà très bons avec la seule barre de son. On
apprécie tout particulièrement le fait que la barre
soit compatible Dolby Digital, Dolby Atmos et
DTS:X. À ce prix, l’impasse sur l’un de ces formats
aurait été incompréhensible même si certains
constructeurs prétendant que le DTS est de moins
en moins utilisé trouvent légitime de ne plus le
proposer systématiquement… La nouveauté de
cette année, c’est que le signal Dolby Atmos peut
être envoyé sans fil depuis un téléviseur vers la barre
de son plutôt que d’utiliser la liaison eARC via un
câble HDMI.
Notez que les entrées HDMI de la barre permettent
de faire passer les signaux Ultra HD à 60 images par
seconde, HDR10, HDR10+ et Dolby Vision. La
technologie de réduction du temps de retard à
l’affichage ALLM est également supportée mais pas
le VRR (Variable Refresh Rate), cher aux consoles de
jeux pour limiter les déchirures d’image.
■
Spécifications
•Type : barre de son, caisson de basses et enceintes
surround 11.1.4
•Haut-parleurs de la barre de son : 6x large bande
44 mm, 2x tweeters 20 mm en façade
•Décodage : Dolby Digital, Dolby Atmos, DTS, DTS:X
•Connectivité : Bluetooth 4.2, 1x HDMI eARC, 2x entrées
HDMI, 1x entrée audionumérique optique
•Consommation en veille : 1 W
•Dimensions barre (l x p x h) : 1232 x 138 x 69,5 mm
•Poids barre : 7,7 kg
•Dimensions caisson (l x p x h) : 220 x 413 x 410 mm
•Poids caisson : 11,3 kg
•Dimensions enceintes surround (l x p x h) : 129,5 x 140,4
x 201,3 mm
•Poids enceintes surround : 3,4 kg (chacune)
Notre avis
Fonctions Équipement
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 67
TEST

SONOS

300 €

Ray
Grand nom mais surtout pionnier de l'audio connecté et mul�room, Sonos a très efficacement
négocié le virage du home cinéma grâce à sa barre de son Playbar, puis aux plus récentes Beam
et Arc. La nouvelle Sonos Ray, qui vient d’être annoncée, diversifie encore le catalogue de la
marque. Connec�que simplifiée, format mini et prix réduit : elle se place en concurrence avec
les très nombreuses barres de son d'entrée de gamme. par Guillaume Fourcadier

Mini barre pour "mini" écran Connectique minimale, connectivité

Aussi épurée qu'une enceinte Sonos doit l'être, la
Sonos Ray est surtout un modèle de compacité (55,9
x 7,1 x 9,5 cm) et de légèreté (1,95 kg). Bien qu'une
ressemblance existe avec sa grande sœur Beam, la
Ray se distingue par des arrondis verticaux et non
horizontaux. La barre de son reste tout en simplicité,
faite de lignes franches et de courbes basiques.
La qualité de fabrication est dans la bonne moyenne
du genre. La Sonos Ray dispose d'un niveau de
finition assez correct. Nous avons déjà vu un peu
plus audacieux en termes de design dans cette
gamme de prix, mais aucun défaut ne ternit
l'expérience visuelle.
La Sonos Ray a clairement été pensée pour
s'intégrer dans les petites salons meublés façon
Ikea, puisqu'elle rentre à la perfection dans le
meuble TV le plus répandu de l'enseigne suédoise.
Sonos conseille cette barre de son pour les pièces
de taille moyenne et les écrans de 55 pouces
maximum.
maximale
Symbole de l'audio moderne, Sonos n'est pas un
ami des connectiques filaires, au contraire. Ici, afin
de simplifier l'expérience et de la rendre
"universelle", la Ray ne dispose que d'une entrée
audionumérique optique, le modèle n’étant que
stéréo.
Autre signe de simplicité, l'absence de
télécommande dédiée. Néanmoins, ce point est
contrebalancé par une compatibilité avec l'immense
majorité des télécommandes infrarouges de TV
(réglage du volume).
En revanche, l'expérience connectée fait plus que
rattraper le côté spartiate de la connectique filaire.
La Ray propose ainsi d'accéder aux mêmes
fonctions multiroom que la Beam et la Beam Gen 2.
Nous avons accès, via l'application pour
smartphone, à tous les services de streaming
classiques, tout en pouvant basculer sur le mode TV.
Il faut surtout relever que la mise en place de

68 ON-mag >> 2022-5

l'appareil et sa connexion au réseau domestique est
toujours d'une extrême simplicité. Chaque étape est
claire et bien souvent imagée - de ce point de vue,
Sonos est toujours au sommet du "user friendly".
Plus encore que cette fonction connectée, la
marque reprend les excellentes idées sonores des
autres produits de sa gamme. En plus d'un réglage
des basses et des aigus, ainsi que la mise en avant
d'un mode loudness (activé par défaut), il est
possible de modifier la latence sonore pour la
synchronisation audio-vidéo ou le décalage
temporel avec une autre enceinte Sonos de
l’écosystème.
Mais l'avantage décisif, selon nous, est la possibilité
(déjà présente sur la Beam) d'associer d'autres
éléments Sonos dans une configuration home
cinéma. Un caisson comme le Sonos Sub peut ainsi
venir gonfler l'expérience dans le bas du spectre
tandis qu’une paire de Sonos One ou Sonos One SL
peut jouer le rôle d'enceintes surround arrière.
Musicalité même au format mini
Contrairement à la Beam, la Ray ne peut pas
prétendre à une reproduction surround du son.
Cette barre de son ne propose qu'une dispersion
stéréo (étendue) grâce à deux transducteurs de
basses/médiums accordés en charge bass-reflex et
deux tweeters.
Nous pouvions dès lors nous en douter, la
reproduction sonore de la Ray n'a clairement pas
l'ampleur exceptionnelle offerte par sa grande sœur,
ni la sensation d'enveloppement. Néanmoins, la
dispersion stéréo est déjà très réussie, puisque la
Sonos Ray ne perd pas de vue la cohérence dont
une mini barre de son devrait toujours faire preuve.
À défaut d'ampleur, la représentation stéréo est
réussie, simple, avec un travail particulièrement riche
sur la projection des dialogues, chose impossible
sur une TV classique et pas si courante sur les barres
de son abordables.
En dehors de cet élément immersif, le constructeur
parvient une fois de plus à nous surprendre sur la
qualité sonore. Bien souvent, la mode est à
l'outrance sonore sur les barres de son vendues
autour des 300-400 euros. À cause de leurs
limitations techniques, ces références misent sur une
signature sonore en V afin de mieux faire ressortir
les détails et gonfler le côté sensationnel. Mais cela
se paie presque immanquablement par un son
boomy et agressif, trop acide ou et/ou marqué par
des basses atrophiées et molles.
Totalement à l'opposé de cette philosophie, la
Sonos Ray mise sur une approche sonore des plus
équilibrées, ne se reposant que sur son architecture
acoustique et la qualité technique de ses haut-
parleurs. Et cela marche diablement bien. Que ce
soit pour écouter de la musique ou diffuser la
bande-son de films, elle parvient à distiller un rendu
extrêmement naturel, équilibré, le tout sans jamais
manquer de détails.
Nous pouvions également craindre un rachitisme
basseux mais ça n'est pas le cas. Sans atteindre des
fréquences abyssales, les basses sont étonnamment
présentes, en particulier avec l'option Loudness
enclenchée, sans pourtant déborder (ou presque).
Un caisson de basses s’avère nécessaire pour une
vraie expérience home cinéma sur un bon film
d'action, mais nous n'avons jamais eu de réelle
sensation de manque. Avec ce simple élément, la
marque fait mieux que bien des ensembles avec
caisson de basses bon marché. À ce titre, le système
de calibration automatique en fonction de
l'acoustique de pièce, Sonos TruePlay
(malheureusement réservé aux utilisateurs
d'appareils iOS pour le moment) apporte, à défaut
d'une amélioration de la scène sonore, une maîtrise
légèrement supérieure, notamment dans les hauts-
médiums.
Bien sûr, nous pouvons avoir des regrets concernant
la Sonos Ray, notamment l'absence de contrôle
vocal (pour utiliser l'assistant Sonos Voice Control
tout juste annoncé), la connectique filaire réduite au
strict minimum, ou encore la scène sonore
seulement stéréo. Mais la science du constructeur
fait encore une fois des merveilles, notamment sur la
qualité acoustique tout en nuances et en musicalité.
Une vraie performance, qui permet encore une fois
à Sonos de se démarquer de la concurrence.
■
Spécifications
•Type : barre de son stéréo connectée/multiroom
•Architecture sonore : 2 haut-parleurs basses/médiums
avec charge bass-reflex (2 évents frontaux), 2 tweeters
•Connectique : 1 entrée audionumérique optique S/PDIF,
1 prise RJ45
•Compatibilité réseau : Sonos S2 (application), AirPlay 2
•Dimensions : 55,9 x 7,1 x 9,5 cm
•Poids : 1,95 kg
•Finitions : noir, blanc
Notre avis
Construction Fonctions
Équipement Performances
ON-mag >> 2022-5 69
TEST

SONY
1300 €

HT-A7000
Avec sa nouvelle barre de son haut de gamme compa�ble Dolby Atmos, DTS:X, 360 Reality
Audio et WiFi, Sony entend proposer un son des plus immersifs depuis un système 7.1.2 pour
accompagner de grands films tout en perme�ant aussi une écoute audio de qualité via une
connec�vité sans fil pour profiter des services de streaming. Évolu�ve, la barre peut être
appréciée seule ou avec des enceintes satellites et un caisson de basses. Nous avons pu la
tester dans sa plus simple expression. Voici nos impressions. par Sylvain Pichot

Le design de la barre de son Sony HT-A7000 est
assez déroutant dans le sens où si ses lignes sont
classiques, nous avons été particulièrement
désappointés en constatant la présence d’un
revêtement en plastique noir extrêmement brillant
sur presque toute sa surface supérieure, sauf aux
extrémités. Cela peut paraître joli lorsque l’appareil
n’est pas branché. Mais l’effet est tout à fait différent
lorsqu’on place la barre devant un téléviseur.
L’image se reflète irrémédiablement dessus, ce qui
attire l’œil régulièrement, provoquant une gêne
visuelle plus ou moins perceptible selon les
téléspectateurs. Nous avions déjà évoqué ce
phénomène lors de notre test de la barre de son
Samsung HW-S61T dans sa finition blanche, aussi
réfléchissante. De surcroît, cette surface n’a aucune
chance d’échapper aux traces de doigts ce qui, au
final, n’est pas le meilleur choix pour ce type
d’appareil, selon nous.
La barre de son mesure 8 cm de haut ce qui rend
délicate son installation devant un téléviseur sans
risquer de gêner le récepteur infrarouge ou le bas
de l'image. Elle peut également être accrochée à un
mur. Elle est très large, correspondant aux
dimensions d’une télévision de 65 pouces, pas
moins. Les finitions sont excellentes et globalement
le design est assez agréable si on fait fi de la plaque
brillante sur le dessus. Un écran à cinq caractères est
visible en façade dont on peut ajuster la luminosité
sur deux niveaux.
Pour limiter les erreurs de connexion, les deux
entrées HDMI sont masquées par un autocollant
qu’il s’agit d’enlever lorsqu’on veut brancher une
source. Celle-ci peut répondre à la norme HDMI 2.1

70 ON-mag >> 2022-5

avec flux vidéo Ultra HD jusqu’à 120 images par
seconde et Dolby Vision, mais notez qu’il n’est pas
possible de bénéficier du VRR. Les joueurs les plus
exigeants brancheront donc leur console
directement au téléviseur et utiliseront la sortie
HDMI eARC pour envoyer le son sur la barre Sony
HT-A7000 afin de profiter du Dolby Atmos.
L’appareil propose aussi une entrée
audionumérique optique ainsi qu’une prise jack
analogique, le Bluetooth (SBC, AAC, LDAC) et le
WiFi. Une prise USB permet de lire directement des
contenus audio.
On peut utiliser les assistants vocaux Google et
Alexa si on dispose d'un dispositif correspondant.
La barre de son peut s’intégrer au sein de Google
Home pour diffuser de la musique en multiroom et
depuis les services de streaming audio. Notez aussi
la compatibilité avec les systèmes AirPlay 2 d’Apple
et Spotify Connect. La barre de son Sony HT-A7000
est contrôlable et configurable (surtout) via une
interface dédiée qui s'affiche sur l'écran du
téléviseur, ce qui est appréciable et suffisamment
rare pour être souligné. C’est beaucoup plus
pratique que d’utiliser l’écran présent en façade.
Bien entendu, elle est accompagnée d’une
télécommande infrarouge. Celle-ci offre de très
nombreuses fonctionnalités depuis ses touches non
rétroéclairées.
Écoute : un rendu particulièrement large et
immersif
Pour cette barre de son, Sony ne fait pas les choses
à moitié puisqu’elle dispose de 11 canaux. Vers
l’avant, il y a cinq haut-parleurs exploitant la
technologie X-Balanced, disposant ainsi d’une plus
grande surface de diaphragme et d’une plus faible
distorsion que des modèles classiques. La barre de
son utilise aussi un système de double woofers en
position centrale, profitant également de la
technologie X-Balanced. On peut encore compter
sur la présence de deux canaux de haut-parleurs
large bande orientés vers le plafond et de deux
tweeters latéraux à guide d’ondes. L’ensemble obéit
aux très nombreux effets DSP de spatialisation et de
virtualisation du son développés et intégrés ici par
Sony, dont le Vertical Surround Engine, le S-Force
Pro Front Surround pour les sons de hauteur et
latéraux.
Après une phase rapide de calibrage automatique
réalisé depuis le microphone intégré à la barre de
son, on obtient des résultats extrêmement efficaces
en ce qui concerne les effets de spatialisation qui
répondent bien présents. La scène sonore se
montre ici particulièrement large et les objets sont
bien localisés dans l’espace. Le son est très
enveloppant avec une bonne différence entre les
voies. On sent bien que l’audio a envie de remplir
tout l’espace et d’offrir toute sa puissance aux
bandes sonores de films à grand spectacle.
L’ensemble revendique une puissance totale de 500
Watts. Les voix sont particulièrement intelligibles et
les basses sont bien présentes même si on peut leur
reprocher un léger manque de dynamisme.
L’ensemble propose malgré tout un son chaleureux
et cohérent. Ceux qui souhaitent un rendu encore
plus chaud et surtout avec plus de répondant
devront ajouter un caisson de basses de la marque.
Pour les effets latéraux, ce n’est pas la peine, la
barre de son proposant un environnement
réellement immersif. En revanche, quelques effets
arrière peuvent manquer. Là encore, on peut faire
évoluer le système en l’associant avec les enceintes
Sony SA-RS3S en option.
Depuis la télécommande, il est possible d’activer la
fonction Immersive AE (Audio Enhanced) qui
propose un mixage virtuel des sources stéréo et
multicanales. Celle-ci se révèle pertinente pour les
secondes mais pas pour les premières, produisant
alors un son trop sourd à notre goût.
Pour une écoute purement audio, la barre de son se
révèle performante, offrant là aussi un rendu
pertinent et équilibré. On apprécie l’utilisation de la
technologie 360 Reality Audio disponible sur
certaines plateformes de musique en ligne ainsi que
la compatibilité Hi-Res.
■
Spécifications
•Type : barre de son 7.1.2
•Haut-parleurs : 7x large bande, 2x woofers, 2x tweeters
à faisceaux
•Puissance : 500 Watts
•Décodage : Dolby Digital, Dolby TrueHD, Dolby Atmos,
DTS, DTS HD HiRes Audio, DTS HD Master Audio, DTS ES,
DTS:X, LPCM
•Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI eARC, 2xHDMI
2.1, 1x entrée audionumérique optique, 1x jack 3,5 mm
•Consommation en veille : 0,5 W
•Dimensions (l x p x h) barre : 1300 x 142 x 80 mm
•Poids barre : 8,7 kg
Notre avis
Fonctions Équipement
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 71
TEST

TEUFEL 1300 €

Cinebar Ultima (set 4.1)

La barre de son Teufel Cinebar Ul�ma est vendue seule ou au sein d’un pack avec caisson et/ou deux
enceintes satellites pour un son qui se veut le plus immersif possible. Proposant une entrée HDMI et
une connexion Bluetooth AptX, elle profite de plusieurs haut-parleurs orientés dans différentes
direc�ons pour apporter des effets latéraux. Datant de quelques mois maintenant, par rapport à
certains modèles actuels, des fonc�onnalités peuvent lui manquer. Nous avons pu tester sa version
Cinebar Ul�ma Surround Power Edi�on 4.1 avec le caisson et les deux enceintes satellites surround.
Voici nos impressions. A par Sylvain Pichot

Comme évoqué en introduction, la barre de son
Teufel Cinebar Ultima est disponible seule (700 €),
mais vous pouvez également choisir le pack Cinebar
Ultima Power Edition (barre avec caisson à 1000 €)
ou le pack Cinebar Ultima Surround 4.0 (barre et 2
enceintes satellites à 980 €). Enfin, le plus complet
(celui que nous avons testé) est le pack Cinebar
Ultima Surround Power Edition 4.1 qui comprend le
caisson de basses sans fil et les deux enceintes
surround pour les effets arrière.
Le design de la barre de son Teufel Cinebar Ultima
est relativement imposant, comme ses dimensions.
Esthétiquement, elle fait même penser à la barre de
son Sennheiser Ambeo. En effet, elle mesure 13,3
cm de haut, ce qui ne facilite pas son installation
devant une télévision sans gêner la vision du bas de
l’écran, à moins de l’accrocher au mur (à l’aide des
fixations intégrées). Si vous prévoyez de la placer sur
un meuble, il faut donc penser à rehausser le
téléviseur posé sur son pied pour voir la totalité de
l’image et accéder au port infrarouge de la TV.
D’une largeur de 110 cm, elle est parfaite pour
accompagner une télévision de 55 pouces et plus.
Comptez sur un poids d’un peu plus de 11 kg, ce
qui fait un beau bébé à installer. Original : la barre
s’appuie sur des patins en caoutchouc rouge qui
tranchent avec la couleur noire du reste de
l’appareil. Les fashion victims verront
immédiatement une référence aux fameuses
semelles rouges des chaussures de la marque
Louboutin…
Les haut-parleurs de la barre de son peuvent être
cachés par une protection en tissu qui couvre toute
la façade. Notez toutefois que le fabricant a choisi
des haut-parleurs avec une membrane orangée et
un dôme argenté d’un bel effet, qu’on est donc
tenté de laisser apparents. Il y en a deux en position
frontale qui encadrent les deux haut-parleurs de
grave à membrane en fibre de Kevlar noire. Deux
autres sont orientés vers les côtés et sont associés
chacun à un évent vertical.
En façade au centre figure un afficheur à quelques
grands caractères rouges (défilant au besoin) dont
l’intensité lumineuse peut être réglée sur deux
niveaux. Il peut aussi être totalement éteint pour
supprimer la potentielle gêne visuelle. N’étant pas
WiFi, la barre de son ne peut s’interfacer avec une
application. Les réglages passent donc
obligatoirement par une navigation dans les menus
qui restent malgré tout assez simples ici.
Sur le dessus, il y a 5 touches qui permettent de
contrôler sommairement la barre de son, pour
l’allumer, sélectionner la source, mettre en lecture
ou en pause et gérer le volume. Notez que la course
du niveau sonore va de 0 à 100, ce qui est assez
long, le niveau moyen étant d’environ 35-40 pour
commencer à profiter de toutes les subtilités d’une
bande-son. Un mode Nuit est disponible ; il permet

72 ON-mag >> 2022-5

d’en profiter sans trop d’explosion sonore.
Outre l’installation physique de la barre de son, sa
configuration n’est pas compliquée puisqu’il suffit
de brancher l’appareil au téléviseur via la prise
HDMI ARC et bien entendu de la relier à une prise
de courant. Notez également la présence d’une
entrée HDMI pour les sources externes ainsi que
d’une prise audionumérique optique et d’une
entrée audio analogique sur RCA. Un port USB est
aussi disponible pour lire des contenus audio
directement depuis la barre de son.
La barre de son Teufel Cinebar Ultima est livrée avec
une télécommande infrarouge à boîtier en métal.
D’un certain poids, comme pour inspirer une
authentique confiance, elle n’est malheureusement
pas rétroéclairée, mais s’avère tout de même assez
ergonomique pour s’en servir dans la pénombre.
Les sources y sont directement accessibles tout
comme la possibilité de régler rapidement le niveau
des basses et des aigus, ce qui est une bonne
chose. Petite subtilité, il faut un tournevis étoilé
pour changer les piles.
L’appairage avec les enceintes arrière et le caisson
de basses est automatique. Le caisson est
l’imposant modèle T10 du fabricant, avec ses
dimensions de 48 cm de haut, 38 cm de profondeur
et 35 cm de largeur. Il peut être installé selon deux
positions, soit avec le haut-parleur dirigé vers le sol,
soit orienté vers l’avant. Il est doté d’un large évent.
Comme la barre de son, le caisson repose sur des
patins rouges façon Louboutin qui lui confèrent une
petite touche luxueuse. Il se met automatiquement
en marche lorsque la barre s’allume et il bascule en
veille dès qu’il ne reçoit plus de signal.
Les enceintes arrière Teufel Effekt sont relativement
compactes : 153 x 112 x 112 mm pour un peu moins
d’un kilogramme. Elles communiquent sans fil avec
la barre de son, s’allumant automatiquement, mais
doivent tout de même être reliées à une prise de
courant.
À l’écoute, une très grande précision dans le
son
La barre de son Teufel Cinebar Ultima dispose d'un
coffret en bois (MDF) et non en plastique. Elle est
donc équipée de quatre haut-parleurs large bande -
deux en façade et deux latéraux - mesurant 90 mm
de diamètre avec des membranes en fibre de verre
et deux haut-parleurs de grave de 200 x 100 mm
dotés de membranes en Kevlar. Le tout est donné
pour une puissance de 380 Watts. Le caisson de
basses affiche pour sa part une puissance de 150
watts et profite d’un amplificateur en classe D. La
barre de son n’est compatible qu’avec les formats
Dolby Audio et DTS. Il manque d’autres formats
dont le fameux Dolby Atmos que l’on voit presque
partout. Il faut donc se contenter du Dolby Digital,
du Dolby Pro Logic II et du DTS. La sortie HDMI est
seulement ARC, pas eARC. Pas de souci pour faire
passer les signaux vidéo Ultra HD par son entrée
HDMI vers la TV.
Côté puissance, avec l’ensemble barre de son,
caisson de grave et enceintes arrière, on peut tout à
fait sonoriser un salon de 30 à 35 m², mais pas au-
delà. Car le système délivre effectivement une
certaine puissance, mais atteint finalement ses
limites assez rapidement. Avant cela, il propose un
son extrêmement précis avec de très nombreux
détails dans la scène sonore. Malgré l’absence de
haut-parleur central à proprement parler, ceux de la
façade reproduisent très bien les voies centrales
avec un effet de placement intéressant, au cœur de
l’image. Les dialogues sont très précis et donc assez
haut pour qu’on ait l’impression qu’ils viennent de
l’écran. Globalement, la barre de son délivre des
effets particulièrement bien localisés avec une scène
sonore très large. Il n’y a qu’à diffuser le pré-
générique du film "Le goût de la haine" pour s’en
persuader. Pour les films, on peut profiter de très
nombreux détails.
Pour la musique, l’ensemble se révèle relativement
punchy et bien équilibré avec une certaine
puissance, mais qui peut être jugée comme presque
trop sage. L’ensemble peut tout à fait convenir pour
écouter différents styles de musique même s’il n’y a
pas de mode spécifique. La technologie Dynamore
Ultra embarquée ajoute un petit plus pour le
dynamisme. Le couple barre de son avec caisson est
très cohérent.
■
Spécifications
•Type : barre de son, caisson et satellites arrière 4.1
•Haut-parleurs de la barre de son : 4x large bande en fa-
çade et latéraux, 2x haut-parleurs de basses en façade
•Puissance totale : 530 Watts RMS
•Décodage : Dolby Digital, PCM, Dolby Pro Logic II, DTS
•Connectivité : Bluetooth 4.2, 1x HDMI ARC, 1x entrée
HDMI, 1x entrée audionumérique optique, 1x entrée ana-
logique RCA, 1x USB
•Consommation en veille : 0,5 W
•Dimensions barre (l x p x h) : 1100 x 164 x 133 mm
•Poids barre : 11,2 kg
•Dimensions caisson (l x p x h) : 351 x 380 x 483 mm
•Poids caisson : 15,6 kg
Notre avis
Fonctions Équipement
Design Performances
ON-mag >> 2022-5 73
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