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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

ECOLE SUPERIEUR D’ECONOMIE APPLIQUEE (ESEA)

Module Communication

Professeur : M. BA

Exposée

THEME : La Communication Politique

Les Exposants:
Malick NDIAYE Coumba SOW
Mody NDIAYE Sana Cheikhou Oumar WADE
Mahamat Rozi TCHAYA Fatoumata MBENGUE
Fatimata SALL Kéba KEBE
Fatima NDIATH Héléne Jacqueline Binta WADE
PLAN
INTRODUCTION
1. DEFINITIONS DE LA COMMUNICATION POLITIQUE
2. OBJECTIF PRINCIPAL DE LA COMMUNICATION POLITIQUE
3. ORGANISTIONS PORTEUSES DE LA COMMUNICATION
POLITIQUE
4. PUBLIQUE DESTINATAIRE
5. PRINCIPAUX THEMES ABORDES
CONCLUSION
INTRODUTION
Définie comme étant le fait d’établir une relation ou une liaison avec
autrui et de leur transférer, partager et diffuser des informations à
travers la linguistique, la communication présente plusieurs
typologies. Et parmi ces dernières nous distinguons la
communication politique.
Qu’est-ce que la communication politique et quel est son objectif ?
Qui sont les porteurs de cette communication et elle est destinée à
qui ? Quels sont les thèmes abordés dans ce type de
communication?
En réponse à ces questions nous allons d’abord donner deux
définitions de la communication politique et son objectif. Ensuite les
organisations porteuses de cette communication et le public
destinataire seront énumérés. Et enfin nous allons passer en revue
les thèmes abordés dans cette typologie de communication.
1. DÉFINITION
On désigne par communication politique l’ensemble de toutes les
techniques qui permettent de favoriser l’appui de l’opinion
politique durant un mandat ou lord de la marche vers le pouvoir.
Elle englobe les stratégies de communication de l’Etat, d’un
politicien ou d’un parti pour une place dans le débat public et
persuader les citoyens de prendre son parti.
Selon Dominique WOLTON, elle se défini également comme : <<
l’espace ou s’échangent les discours contradictoires des trois
acteurs qui ont la légitimité à s’exprimer publiquement sur la
politique et qui sont les hommes politiques, les journalistes et
l’opinion publique eu travers des sondages >>
2. OBJECTIF PRINCIPAL DE LA COMMUNICATION POLITIQUE

Cette communication a pour vocation d’aider à l’élection de la


personne qu’elle sert avant ou pendant une campagne électorale et
à favoriser le soutien de l’opinion publique lors de l’exercice d’un
mandat. Cependant le rôle essentiel de la communication politique
est d'éviter le renfermement du débat politique sur lui-même en
intégrant les thèmes de toute nature qui deviennent un enjeu
politique et en facilitant ce processus permanent de sélection,
hiérarchisation, élimination, elle apporte la souplesse nécessaire au
système politique. Ce va-et-vient entre les thèmes de la
communication politique qui entrent et ceux qui sortent se fait sans
rationalité et de manière inévitablement arbitraire, dépendant en
réalité des rapports de force au jour le jour.

3. ORGANISATIONS PORTEUSES

 Les maisons de presse


Par le biais des médias, le parlement et les hommes politiques
espèrent informer ainsi qu'influencer les usagers des médias,
autrement dit les électeurs. Toutefois, la science de la
communication nuance quelque peu cet espoir. En effet, les
opinions se forment surtout par les contacts personnels avec les
leaders d'opinion ou les groupes de référence. En outre, le
consommateur du produit médiatique préfère l'information qui
justifie son choix politique, si bien que, dans le meilleur des cas, l'on
ne touche que la masse flottante ou les hésitants. Les médias ne
constituent donc qu'un facteur d'influence politique direct limité,
surtout depuis que la presse écrite d'opinion perd du terrain et il
conviendrait de vérifier s'ils ne sont pas plutôt un facteur
d'influence politique indirect, du fait que ce sont eux qui
conditionnent principalement l'actualité politique. Ils
« décryptent », font apparaître les « stratégies », et débusquent les
« ballons d’essai ». Le travail des journalistes politiques a évolué en
même temps que le personnel politique s’est professionnalisé.
 Les partis politiques
Les campagnes présidentielles et législatives sont indéniablement
une occasion pour les candidats en course dans ces pays de faire
connaître leur programme à l’ensemble des électeurs enregistrés
voire à l’ensemble de la population. Ce sont autant de cas
permettant, entre autres, aux chercheur(e)s en Sciences de
l’Information et de la Communication (SIC) et aux spécialistes en
communication politique d’étudier, entre autres, les enjeux des
sondages d’opinion publiés (pour l’ensemble de la population) et
non publiés (pour les partis politiques). Pour ce troisième axe, nous
attendons des communications et des travaux de recherche portant
sur les stratégies des acteurs politiques par rapport aux sondages
d’opinion. Autrement dit, de quelle façon, les différents
prétendants bâtissent-ils et gèrent-ils leur positionnement, leur
message et leur image par rapport aux résultats de ces sondages ?
Ceux-ci alimentent souvent un tohu-bohu politique (Morin, Naïr,
1997) et électoral dans lequel médias de masse au même titre que
plateformes numériques se transforment en des réservoirs de la
haine et un champ d’échanges d’invectives multiples et variées
(Njutapwoui, 2015, en ligne). Le rythme de ces querelles en ligne et
audiovisuelles s’accélère à l’approche du suffrage universel. Et ce,
souvent, au détriment de l’électeur et de sa bonne compréhension
des enjeux. Dans ce contexte, les travaux de Dominique Cardon
montrent que l’émergence de l’Internet notamment Tunis, les 25 et
26 février 2021 dans la sphère politique s’est accompagnée, chez
l’élite dirigeante, par une forte vision pessimiste dans la mesure où
la négativité politique et sociale est de plus en plus mise en visibilité
à travers les plateformes numériques ; ce qui réduit les marges de
l’espérance sociale nécessaires à l’action politique.
 Le parlement.
Un parlement démocratique ne peut pas s'isoler de la collectivité.
Au contraire, il doit s'interroger constamment sur son propre rôle et
son propre fonctionnement pour devenir plus efficace et remplir sa
mission de manière plus rationnelle. Parallèlement, il doit veiller
concrètement à se tenir au courant de l'évolution des méthodes de
travail des médias, car sans eux, les hommes politiques et le
parlement n'existeraient pas. Les médias sont, en effet, pour les
hommes politiques, des instruments efficaces pour entretenir le
contact avec leurs électeurs. Par ailleurs, le parlement est souvent
l'unique institution politique au sein de laquelle les partis de
l'opposition peuvent faire entendre leur voix.
 La société civile.
Le terme d'OSC inclut les organisations non gouvernementales
(ONG), les fondations (publiques et privées), les associations
professionnelles, les syndicats, ainsi que les coopératives et les
acteurs économiques dont les missions principales les définissent
comme des entreprises sociales. Elle désigne l’ensemble des
convictions et des valeurs, des jugements, des préjugés et des
croyances plus ou moins partagés par la population d’une société
donnée. Elle se caractérise par son aspect normatif et se différencie
de l’aspect critique. L’opinion publique peut parfois être construite
sur des émotions, des informations non vérifiées pouvant se révéler
fausses qu’elles soient véhiculées intentionnellement ou non
4. LES TYPES DE PUBLICS DESTINATAIRE
La communication politique de par ses multiples fonctions est
principalement destinée aux publics, les médias et les hommes
politiques.
 Les publics : Ils sont constitués des citoyens, des usagers et des
électeurs.
 Les citoyens : ils disposent de droits politiques et peut aussi,
dans une société démocratique, s’impliquer dans les causes
qu’il souhaite défendre. L’idée de concitoyenneté et de
civisme permet la réalisation d’une communauté de vie
harmonieuse entre citoyens. Dans la démocratie athénienne,
la citoyenneté avait un double sens : l’appartenance à un
groupe politique et la participation civique. En effet, la
citoyenneté ne se définit pas uniquement d’un point de vue
juridique par la possession de la nationalité française et de ses
droits civiques et politiques. Elle se définit aussi comme une
participation à la vie de la cité. Cependant, les citoyens n’ont
aucun rôle obligatoire à jouer. En ce sens, le statut juridique
de citoyen est un statut de liberté. Un citoyen peut choisir de
participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie
publique.
 Les usagers : L'usager citoyen est celui qui est reconnu et qui
se reconnaît comme concerné par la politique de santé ou
d'action sociale. Il s’agit, en effet, en général, de dénoncer les
impostures de la participation, de dévoiler des finalités
inavouables ou, au contraire, de pro mouvoir certaines formes
de « réelles » participations. La participation des usagers
paraît pouvoir constituer un objet d’analyse, non dans une
perspective normative – qui viserait, par exemple, à formaliser
les canons idéaux des « bonnes pratiques » de participation –
mais avec la volonté de placer cet instrument dans une
perspective plus générale de questionnement sur le
renouvellement de l’action publique. Pour ce faire, il semble
important d’analyser les déterminants de ces recours en
fonction des domaines et des traditions locales d’action
publique, des profils des ressortissants qui se prêtent au jeu
de la participation, des types de relations qui s’établissent
entre acteurs publics et ressortissants. En effet, aujourd’hui,
les remises en cause des élus et, parmi eux, des élus locaux
sont nombreuses. Elles se traduisent aussi bien par de forts
taux d’abstention aux consultations électorales ou la mise en
évidence d’un certain nombre d’affaires que par une remise en
cause plus ou moins généralisée de la classe politique. Or,
le recours à la participation des usagers peut constituer un
instrument permettant de restaurer la confiance entre les élus
locaux et leurs électeurs.
 Les électeurs : Un électeur est une personne qui élit, qui a
le droit de concourir  à une élection, se dit particulièrement
des citoyens  qui participent  aux élections politiques.
L’électeur peut-être évidemment saisi à partir de son statut
juridique, il est alors défini par la possession du droit de vote,
mais il peut également être appréhendé à partir des usages
qu’il fait de ce droit. La place de l’électeur dans un système
politique se mesure enfin par l’adhésion que ce rôle suscite, en
bref par sa capacité d’attraction. L’électeur, on l’a vu, peut
être défini à partir de son statut, il est désigné alors comme
électeur potentiel, en tant qu’individu juridiquement autorisé
à voter. Pour accéder au statut politique d’électeur effectif, il
doit être inscrit sur les listes électorales. La position de
l’électeur dans un système politique peut, en effet, aussi se
mesurer à partir de sa capacité à constituer un vecteur
d’intégration politique : le statut d’électeur trouvant aussi sa
raison d’être dans les dynamiques d’intégration par le vote
qu’il autorise. Enfin, l’électeur se transforme en votant
lorsqu’il s’est effectivement déplacé pour exprimer son choix. 
 Les médias : Ils jouent un rôle très important dans la politique
à travers les informations qu’ils permettent de recevoir.
Dans cette logique, Alexis de Tocqueville (1805-1859), homme
de lettres et homme politique français, est considèré comme
un des précurseurs de la science politique. Il souligne que 《La
presse fait circuler la vie politique dans toutes les portions de
ce vaste territoire. C’est elle dont l’œil toujours ouvert met
sans cesse à nu les secrets ressorts de la politique, et force les
hommes publics à venir tour à tour comparaitre devant le
tribunal de l’opinion. 》
 Les hommes politiques : À travers leur rôle, ils font des
démarches stratégiques pour se faire remarquer avoir
l’attention des publics afin de leur convaincre. Les hommes
politiques jouent un rôle d’influence, cette influence est une
force pour combattre les opposants.
En somme, nous pouvons établir une relation entre ces trois types
de publics, une certaine relation d’influence.
Les médias ont parfois des effets sur la campagne électorale et le
vote, en faisant connaître les candidats et certains aspects de leur
personnalité ou de leur programme. En outre, les médias mettent
parfois au cœur de l’actualité des questions qui peuvent devenir un
critère d’évaluation des candidats pour certains électeurs, comme
on l’a vu avec la forte médiatisation des affaires politico-judiciaires
qui ont terni l’image du candidat Fillon. Mais pas de façon
systématique, pas de façon automatique, pas chez tous les
électeurs, pas chez tous les publics, car encore faudrait-il que tous
accèdent aux mêmes informations, avec la même motivation, le
même regard, dans le même contexte affectif et social. Même sous
son apparente passivité, un citoyen téléspectateur ordinaire met en
œuvre des filtrages cognitifs qui le font potentiellement se
soustraire à la volonté d’influence contenue dans le message émis.
Les citoyens n’arrivent pas vierges, sans passé, sans a priori, sans
attentes, face aux campagnes électorales. Et dans nombre de cas, ils
donneront d’autant plus de crédit à une information, un message,
un candidat que cela rencontre leurs opinions, leurs vécus, leurs
espérances, qu’ils ont envie d’y croire.
Pour comprendre au mieux l’influence de la communication
politique médiatisée, il faut donc privilégier un mode de
raisonnement qui restitue la complexité des interactions formant le
triangle de la communication : hommes politiques, médias, publics
(Wolton, 2015). Au sein de ce schéma, chacun influence l’autre,
chacun agit en fonction de la réaction attendue ou constatée de
l’autre. Du coup, l’accent est à porter sur la relativité des effets, en
fonction des profils du média, du consommateur, de la
consommation effective, etc. Approche que la revue Hermès a
favorisée et que cet Essentiel permet de mieux cerner.
5. LES PRINCIPAUX THEMES ABRDES DANS LA COMMUNICATION
POLITIQUE:

Les thèmes abordés dans la communication politique peuvent être


classés comme un ensemble de mesures qui doivent être mises en
place pour le bon fonctionnement de la société. Nous avons
constaté plusieurs thèmes mais nous allons en citer quelques-uns
comme:
-Les changements du système éducatif,
-L’amortissement du taux chômage,
-Les problèmes sanitaires,
-La protection de l’environnement,
-L’adoption de l’homosexualité dans la société,
-La protection des individus c’est à dire des droits de l’homme.
Mais aussi le fait d’établir des programmes de développement pour
le futur.
En général, les sujets politiques sont basés sur les thèmes que nous
venons d’énumérer.
CONCLUSION
En peu de mot, la communication politique est une mise en œuvre
des différentes stratégies de l’Etat et des politiciens. Elle est
marquée par un échange entre les organisations et les publics. Ceci
pour ériger des projets de développement pour la population.

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