CASABLANCA
------------
Faculté des Sciences Aïn Chock
Département de Physique
Master Spécialisé
ELECTRONIQUE ELECTROTECHNIQUE AUTOMATIQUE ET
INFORMATIQUE INDUSTRIEL
TITRE
Variateur de vitesse d’un moteur asynchrone triphasé
commandé par une carte arduino
Au personnel du service
.
Nous tenons tout d’abord à remercier Mr ABDELILAH
BAKOUH, Directeur Général Adjoint de la société AFRICA
DRIVES, pour nos accepter pour passer notre stage de
fin d’études.
g Glissement //
Is Courant du stator A
Ir Courant du rotor A
Rs Résistance du stator Ω
Rr Résistance du rotor Ω
α Angle de commutation °
L’utilisation des moteurs électriques est devenue une solution inévitable pour le
futur dans différents domaines pour plusieurs raisons, parmi lesquelles la minimisation des
émissions des gaz à effet de serre ainsi que la réduction de consommation des ressources
énergétiques non renouvelables.
Cependant on estime actuellement, parmi les moteurs utilisés dans le monde, 80%
sont de moteurs électriques asynchrones. On les trouve dans plusieurs applications, dans le
transport (trains, navires, véhicules électriques), dans l’industrie (machines-outils) ainsi que
dans l’électroménagère.
1
Par ailleurs, le Maroc est un pays dépendant énergétiquement, il devait développer
sa propre politique pour y résoudre à ce besoin. Vu les « réserves » énergétiques, le monde ne
manquera pas de ressources énergétiques, mais la préoccupation majeure est de sécuriser son
approvisionnement en énergie dans le respect des générations avenir et de l’environnement,
consommer moins et mieux ou faire de l’efficacité énergétique, tel est le chalenge qui décidera
notre avenir économique. [2]
Pour arriver à varier la vitesse, les études ont montré qu’un moteur asynchrone
nécessite une alimentation de fréquence et amplitude variable. Plusieurs méthodes existent à
cet effet. Nous avons choisi, quant à nous, d’exploiter la commande scalaire basée sur le
rapport tension- fréquence v/f constant qui implique un flux constant.
Afin de réaliser ces objectifs, nous avons organisé ce mémoire en quatre chapitres.
Le premier chapitre nous parlerons sur la présentation de la société d’accueil.
Dans le deuxième chapitre "Sélection d'un moteur asynchrone triphasé et de s on
variateur", nous allons faire une étude le choix d'un moteur asynchrone triphasé ainsi
que le moteur adapté
En troisième chapitre nous allons faire une étude de fonctionnement de différentes
parties du circuit électronique de variation de vitesse d’un moteur à courant alternatif
triphasé.
Dans le quatrième chapitre « Réalisation d’un variateur de vitesse à base d’onduleur
piloté par arduino », nous allons faire la réalisation pratique d’un variateur de vitesse
d’un moteur asynchrone triphasé.
Le projet se termine par « Conclusion générale et perspectives » présentant une
synthèse de mon travail, ainsi que les perspectives permettant d’améliorer ce projet.
2
Définition de la problématique
Dans le cadre du projet de fin d’étude, nous avons vu qu’il est possible de diminuer le courant en
ligne lors du démarrage des moteurs asynchrones soit en procédant par un couplage étoile - triangle,
soit par un démarreur électronique. Le problème est que la vitesse de rotation d’un moteur est fixée
une fois pour toutes à la fabrication (nombre de paires de pôles). Grâce à l’électronique de
puissance, il est aujourd’hui possible d’allier la robustesse des moteurs asynchrones et la possibilité
de variation de vitesse sur une large plage.
Aujourd’hui, de plus en plus de variateurs de vitesse disposant de moteurs alternatifs sont installés
dans les différents bâtiments comme les entreprises, les hôtels ou même les restaurants. Depuis de
très nombreuses années maintenant, l’électronique ne cesse de faire des progrès époustouflants,
les variateurs actuels prennent donc l’avantage sur la MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion).
L’objectif de ce sujet qui m’a été confié consister à faire une étude sur les variateurs de vitesse
pour les machines asynchrones et de faire la réalisation. Ce dernier a un but didactique pour les
futures formations au sein de la société AFRICA DRIVES
Le problème résidé dans le variateur utilisé dans les formations actuelles appelées démo case.
Celui-ci été inapte pour faire une formation à cause de sa forme très compacte « comme indique
son nom » qui ne laisser rien voir à part les câbles de branchement de la source et de la machine.
Pour cela on fait une étude sur les variateurs des vitesses pour réalise un exemple plus simple, par
apport «démo case» pour que les stagiaires comprendre bien les instruments de variateur de
vitesse
3
Chapitre I.
Présentation Générale de la Société
4
I. Introduction :
AFRICA DRIVES est située à 133, rue 105, lot les collines, Sidi Maarouf,
Casablanca, Maroc.
AFRICA DRIVES a été créé par des anciennes cadres d’ABB en 2018, sa mission est
de se positionner dans le marché marocain ainsi que la région des pays francophone.
AFRICA DRIVES offre des multiservices en tant que spécialiste des entrainements à
vitesse variable et auditeur de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel.
L’audit des variateurs de vitesse et démarreurs électroniques améliore la fiabilité
des installations électriques, permettant à nos clients une garantie sur les équipements, en
minimisant le temps d’arrêt et améliorant les performances pour une meilleure productivité,
Afrique Drives propose un plan d’amélioration adapté en fonction des besoins des procédés
industriels et leur particularité.
5
II. Coûts opérationnels réduite :
A chaque étape de la chaine de valeur, Afrique Drives peut supporter à diminuer
les dépenses opérationnelles avec des assistances techniques assurent un bon choix et un bon
dimensionnement du variateur / démarreur.
1. Opération et maintenance :
L'entretien préventif a pour objectif de réduire les coûts opérationnels :
- Faciliter la budgétisation.
a. Intervention de reparation:
Au cours de démarrage d’usine et en cas d’une défaillance d’un variateur de fréquence,
AFRICA Drives s’engage à déléguer une équipe de techniciens sur site de Jorf lasfar afin de
pallier aux anomalies relevées. Ou de récupérer les produits défectueux à notre atelier à sidi
Maarouf.
b. Exclusion:
Cas d’exclusion :
Les défaillances causées par une attaque corrosive avérée des circuits et
composants.
Les défaillances auxquelles TKIS aurait remédié sans en alerter le service de
permanence de l’AFRICA Drives au plus tard jour ouvré suivant.
Les opérations réalisées en vue d’investiguer sur des problèmes liés au procès du
client, à l’optimisation des régulations, à la recherche de pannes ayant pour origine une cause
extérieure aux équipements listés en cahier de charge.
6
c. Atelier de reparation:
Les ateliers “Afrique Drives drive service” offrent le remplacement de composants,
mises à jour logicielles et de réparations d'urgence.
3. Fonctionnement et maintenance :
a. Aspirer la poussière et la saleté :
Ces petits gestes peuvent prolonger la durée de vie de votre variateur pour plusieurs années. N'oubliez
pas de verrouiller les ventilateurs.
7
b. Vérifier ou remplacer les filtres d’entrée d’air sur les variateurs de vitesse les plus grands :
c. Soyez sûrs que les ventilateurs du variateur soient correctement opérationnels - tournants
librement & silencieusement :
Ne sous-estimez pas les effets de la chaleur d'un variateur de fréquence, plusieurs fabricants
recommandent de déclasser la puissance jusqu'à 15% si la température est au-delà de 40°C.
Maintenir le panneau de commande bien ventiler est nécessaire pour assurer des flux d'air suffisants à
travers le variateur pour le garder à bonne température. Laisser votre drive surchauffer peut provoquer
divers problèmes : des condensateurs qui se dessèchent trop vite voire la panne totale du variateur
8
e. Vérifier le contrôle et que les bornes de puissance soient serrées :
Cela parait évident mais la plupart des ingénieurs n'ont pas de sauvegarde de leurs paramètres. Cela
signifie que si votre variateur un jour échoue au-delà de la réparation, vous pouvez en commander un
nouveau en aussi peu de temps que possible. Pour la
plupart des utilisateurs, particulièrement ceux qui ont
des applications complexes, les paramètres sont plus
importants que le variateur, il y a donc tout intérêt à
faire une copie des paramètres.
N'importe quelles pièces électromécaniques et de commutations sont soumises à l'usure, comme les
contacts deviennent criblé de trous ils peuvent mener à un déséquilibre sur votre appareil causant des
problèmes avec votre variateur AC bridge et le bus DC.
9
Figure 6:vérification de la résistance de contacteur
Laisser un clavier de programmation LCD attaché à un variateur est un moyen sûr de réduire la durée de
vie du clavier. La plupart des claviers restent constamment allumés et l'écran LCD finit par mourir. La
majorité ont une durée de vie limitée à quelques heures et ils brûleront une fois le temps limité atteint.
Retirer le clavier lorsqu'il n'est pas utilisé prolongera sa durée de vie et lorsque vous avez un défaut avec
votre variateur, vous ne devez pas attendre un nouveau clavier avant de le diagnostiquer.
i. Soyez sûr que l'endroit où vous installé votre variateur soit sec et propre :
Garder un drive qui a un classement de bas IP dans un environnement où se trouve du moisi, est un
autre moyen de mener votre variateur à la panne. La moisissure qui rentre dans le drive peut causer
toute une série de problèmes, notamment de la corrosion sur le circuit.
10
j. Assurer l'entretien de vos variateurs tous les cinq à huit ans :
Envoyer votre variateur de fréquence chez Africa drives Industriel tous les cinq à huit ans peut
considérablement augmenter la durée de vie de celui-ci. En réservant un entretien, vous pouvez décider
quand cela vous arrange de retirer le variateur de l'opération. Pendant l'entretien nous complétons
toutes les étapes mentionnées ci-dessus et nous remplaçons également les composants ayant une durée
de vie limitée tels que les ventilateurs et les condensateurs.
11
Chapitre II.
GENERALITES SUR LES MOTEURS ASYNCHRONES
12
I. INTRODUCTION:
13
II. Les moteurs asynchrones :
Les moteurs asynchrones comme leurs noms indiquent, fonctionnent contrairement aux
machines synchrones, donc une différence de phase existe entre la vitesse du champ tournant
crée par le stator et la vitesse de rotor.
Ces moteurs sont les plus utilisées dans les milieux industriels et même dans les centrales
électriques. Ceci est due à la stabilité de sa vitesse, son bon rendement et de son excellente
Fiabilité. De plus ces machines offrent une grande simplicité de construction, une simplicité
du démarrage, un prix assez bas et la robustesse des pièces de la machine.
Les moteurs asynchrones avec tous ces avantages représentent presque 80% des
machines existantes dans l’industrie. [3]
14
2. Le champ tournant
Le champ tournant est créé à l’aide de trois enroulements radiaux (Figure 2) décalés de
120°. Ces trois enroulements sont parcourus par des courants alternatifs de la même
amplitude et décalé de la même phase 120°. Le champ résultant est la somme vectorielle des
trois champs créés par chaque bobine. Il sera donc tournant sortant de centre de cercle
délimité par les trois bobines.
3. La Vitesse de synchronism:
La vitesse de synchronisme est définie par la vitesse de rotation de champ tournant. Elle
est proportionnelle à la fréquence de courant d’alimentation et inversement proportionnelle
au nombre de pair de pole. La vitesse de synchronisme est donnée par la relation :
2𝜋.𝑓𝑜
Ns= ( 1.1)
𝑝
Où :
Ns : la vitesse de synchronisme.
f 0: la fréquence de courant
d’alimentation.
15
4. Le Glissement :
𝑁𝑠−𝑁
𝑔 = 100. (1.2)
𝑁𝑠
Il est notable d’après l’équation (1.1) que si on veut augmenter la vitesse de rotation de
moteur on augmente la fréquence de courant d’alimentation. Mais dans la pratique ce n’est
pas toujours le cas car il faut tenir compte si les conceptions mécaniques et électriques le
permettent. Par exemple, la majorité des moteurs qu’on trouve dans l’industrie fonctionne
dans des fréquences nominales bien données, généralement 50~60 ou 100 Hz. Dans la
commande que nous allons implémenter on va utiliser le principe de V/f constant. Ou V est la
tension appliquée aux bornes de chaque enroulement.
16
Le stator c’est la seule partie alimentée dans les moteurs asynchrones. Il est responsable
de générer le champ tournant. Il est de forme d’un cylindre creux contient les trois
enroulements triphasés répartie régulièrement dans des encoches (Figure 3). Il est aussi
équipé d’une multitude des tôles feuilletées construisant un radiateur.
Le rotor c’est l’élément tournant dans le moteur. Il est constitué d’un empilement des
tôles minces isolées entre elle répartie sur l’axe de rotation forment un cylindre claveté sur
l’arbre du moteur.
- Rotor à cage Dans ce cas, le rotor est constitué de barres conductrices régulièrement
réparties entre deux couronnes métalliques formant les extrémités.
- Rotor à bague (bobiné) Dans le cas du moteur à rotor bobiné, on peut avoir un accès
électrique au rotor à partir d’un ensemble de trois bagues ou cylindres métalliques disposés
sur l’arbre du rotor [3]
La commande des moteurs consiste à faire varier certains paramètre d’entrées tel que la
tension, la fréquence et le courant à fin d’agir sur le couple moteur pour varie la vitesse, le
sens de rotation et la position angulaire. On peut classer les commandes existant en deux
types : commande scalaire et commande vectorielle.
- La commande scalaire : basée sur le modèle en régime permanent, elle est simple à
implanter avec une dynamique lente. Elle contrôle les grandeurs en amplitude.
- La commande vectorielle : basée sur le modèle transitoire, précise et rapide elle permet
le contrôle du couple. Elle est chère car nécessitant souvent des capteurs, encodeur
incrémental ou estimateur de vitesse, DSP… Elle contrôle les grandeurs en amplitude
et en phase. [4]
a. La commande scalaire V/f constant :
Plusieurs commandes scalaires existent selon que l'on agit sur le courant ou sur la tension. Le
17
Principe est d’avoir un bon couple électromagnétique pour un fonctionnement donné.
Ce contrôle revient à maintenir le flux constant. Cette hypothèse nous ramène à maintenir
le rapport V/f constant. [5]
En effet, si on suppose que les tensions aux bornes de chaque phase sont équilibrées. Le
couple moteur s’écrit : [6]
𝑃 𝑝
𝐶= = 3. . 𝐼𝑟² (1.3)
Ω 𝑔
Avec :
𝑉𝑠−𝑅𝑠𝐼𝑠
𝐼𝑟 = 𝑅𝑟 (1.4)
+𝑗𝑁𝑟Ω
𝑔
Où P c’est la puissance mécanique, Ω la vitesse de rotation. Is , Ir, Rs, Rr, Les courants et les
résistances de stator et de rotor respectivement et Nr l’inductance de fuite rotorique et ω la
pulsation de stator.
𝑅𝑟
3𝑃 𝑔
𝐶= 𝑉𝑠² 𝑅𝑟 (1.5)
Ω ( 𝑔 )²+(𝑁𝑠Ω)²
3𝑃 𝑔
C= 𝑉𝑠² (1.6)
Ω 𝑅𝑟
On voit bien d’après la relation (1.6) que le couple varie quasi linéairement en fonction de
glissement
18
Figure 11:Le couple électromagnétique en fonction de glissement pour une fréquence fixe.
𝑅𝑟
De plus, le couple moteur est maximum pour une valeur de glissement : 𝑔𝑚 =
𝑁𝑟Ω
On a alors :
3𝑃 𝑉𝑠²
𝐶𝑚𝑎𝑥 = (1.7)
2𝑁𝑟 Ω
La relation (1.7) montre bien que le couple maximum est proportionnel au carré du rapport
de tension sur la pulsation de courant statorique. Pour garder le couple maximum constant
il faut maintenir ce rapport constant lors de variation de la fréquence de courant
d’alimentation et la tension. Cela fait varie la vitesse de rotation tant que le couple
moteur et le couple résistant ne sont pas égaux (figure 5)
Un système de commande scalaire V/f constant d’une machine asynchrone doit contenir un
module pour le contrôle de ce rapport ainsi qu’un actionneur qui gêner les ondes de tension
pour les trois phases. Cette topologie est représentée dans la figure 13.
Génération des
signaux de Loi sur V/f
commande.
Onduleur de Machine
tension asynchrone
Figure 13:Un système de commande V/f constant pour une machine asynchrone.
20
Figure 14:Contrôle scalaire de la tension
b. La commande vectorielle:
Comme on a vu dans la méthode de commande scalaire (Eq 1.5) nous n’avons pas montré
le couplage entre le flux et le couple. Nous avons juste défini le couple en fonction de
glissement. La méthode vectorielle, introduite au milieu des années 1980, se base sur
le contrôle de couple par l’orientation de flux.
L’objectif du contrôle par orientation du flux est le découplage des grandeurs responsables
de la magnétisation de la machine et de la production du couple. La loi de commande
consiste à établir l’ensemble des transformations pour passer d’un système possédant une
double non linéarité structurelle à un système linéaire qui assure l’indépendance entre la
création du flux et la production du couple comme dans une machine à courant continu à
excitation séparée. [6]
21
L’expression de couple moteur en fonction des flux rotorique et statorique dans un repère
tournant dg (d : axe direct, q : axe en quadrature) est comme suit :
3 𝑀′
𝐶= 𝜌 (Φ𝑟𝑑. 𝐼𝑟𝑑 + Φ𝑟𝑞. 𝐼𝑠𝑑)
2 𝐿
Où :
M′ : L’inductance mutuelle maximale entre une phase statorique et une phase rotorique. :
22
Figure 15: schéma de régulation de vitesse de MAS en IRFO avec la commande vectoriel
Le régulateur de vitesse :
Il prend en entrée la vitesse de référence et la vitesse mesurée. Il agit sur le couple (c'est-à-
dire que sa sortie est le couple de référence) pour réguler la vitesse.
Le régulateur de courant iqs :
Il prend en entrée le courant iqs* de référence et sa mesure. Il agit sur la tension de référence
vqs* pour ajuster le courant iqs. Si l'on regarde de plus près le schéma, on remarque qu'il y a
un coefficient entre le couple de référence et le courant de référence iqs*. Ce coefficient tient
compte de la valeur du flux (voir la formule du couple) mais également un facteur 2/3 qui
dépend de la transformation triphasé – biphasé choisie. La présence de ce facteur 2/3 est due
au choix de la transformation Clarke dans ce schéma.
Le régulateur de courant ids :
Il prend en entrée le courant ids* de référence et sa mesure. Il agit sur la tension de référence
vds*. Réguler ce courant à une valeur constante, c'est garantir un flux rotorique constant car
𝑀
𝜑𝑟 = 𝑖𝑑𝑠
1 + 𝜌𝜏
23
Avec τr=Lr /Rr la constante de temps rotorique et p la variable de la transformé de Laplace.
On voit alors qu'en régime permanent φ r=Mids
Il reste à examiner deux parties importantes :
Les transformations directes et inverses :
L'une permet, à partir des tensions biphasés (vds* , vqs*) dans le repère dq, de calculer les
tensions triphasées vas*, vbs*, vcs* à imposer à la machine via l'onduleur à MLI (Modulation
de Largeur d'Impulsion).
La deuxième transformation calcule, à partir des trois courants de ligne de la machine, les
courants biphasés (ids , iqs) dans le repère dq qu'il faut réguler.
Ces deux transformations nécessitent le calcul de l'angle θs.
Le calcul de l'angle de la transformation de Park θs :
𝑖𝑞𝑠
θs = ∫ 𝜔𝑠 𝑑𝑡 = ∫ (𝑝Ω + ) 𝑑𝑡
𝜏𝑖𝑑𝑠
On obtient ainsi le schéma général à implanter sur une commande numérique (DSP ou
microcontrôleur).
Conclusion
Le contrôle vectoriel est introduit afin de pouvoir commander la machine asynchrone avec le
maximum de dynamique. Il repose sur un modèle en régime transitoire. Il permet un réglage
précis du couple de la machine et même d'assurer du couple à vitesse nulle.
24
III. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons vu des généralités sur les moteurs asynchrones, ainsi les
différents commande (scalaire et vectorielle) ce qui nous avons permis d’avoir une petite
comparaison entre les deux commandes.
25
Chapitre III.
Variateur de vitesse pour un moteur asynchrone
triphasé
26
I. Introduction:
D ans ce chapitre nous allons étudier les différant partie d’un variateur de vitesse
Dou le redresseur, circuit intermédiaire et en fin l’onduleur.
27
II. Etude du circuit électronique de variation de la vitesse de rotation d’un moteur :
Le convertisseur de fréquence fournit à partir d’un réseau alternatif à fréquence fixe, une
tension alternative triphasée de valeur efficace et de fréquence variable.
Ainsi le variateur de vitesse sera composé :
- D’un onduleur pour permettre de recréer une tension alternative triphasée ayant la
fréquence et l’amplitude désirées à partir de la tension continue,
28
1. Le redresseur
29
V1 V2 V3
Figure 18:signaux triphasés de tensions simples à l'entrée du pont de diodes d’un réseau équilibré
Soit la figure ci-dessus, montrant les signaux des tensions simples 𝑉1, 𝑉2 et 𝑉3
respectivement de la ligne 𝐿1, 𝐿2 et 𝐿3 d’un réseau triphasé équilibré sinusoïdale à l’entrée
du redresseur.
Connaissant le principe de fonctionnement du montage et en suivant le diagramme de la
figure 11, nous tirons ceci :
Etat 1 : pour 0>𝑤𝑡>𝜋6 , on a 𝑉3>𝑉1>𝑉2, pour le groupe travaillant sur l’alternance
positive c’est la diode 𝐷5 qui conduit (tension à ses bornes 𝑢𝐷5=0) et pour le groupe
fonctionnant sur l’alternance négative c’est la diode 𝐷6 qui conduit (𝑢𝐷6=0), ainsi la tension
à la sortie du pont est 𝑈𝑢=𝑉3−𝑉2, ce qui conduit à ce que les tensions au bornes de diode
nous donne: 𝑢𝐷1=𝑉1−𝑉3<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷3=𝑉2−𝑉3<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷2=𝑉2−𝑉3<0
(diode bloquée) et 𝑢𝐷4=𝑉2−𝑉1<0 (diode bloquée)
Etat 2 : pour 𝜋6>𝑤𝑡>𝜋2, on a 𝑉1>𝑉3>𝑉2, la diode 𝐷1 entre en conduction (𝑢𝐷1=0) et la
diode 𝐷6 reste à son état précèdent (𝑢𝐷6=0), ainsi la tension à la sortie du pont est
𝑈𝑢=𝑉1−𝑉2, de même : 𝑢𝐷3=𝑉2−𝑉1<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷5=𝑉3−𝑉1<0 (diode bloquée),
𝑢𝐷2=𝑉2−𝑉1<0 (diode bloquée) et 𝑢𝐷4=𝑉2−𝑉1<0 (diode bloquée) ;
Etat 3 : pour 𝜋2>𝑤𝑡>5𝜋6, on a 𝑉1>𝑉2>𝑉3, la diode 𝐷1 reste en conduction (𝑢𝐷1=0) et la
diode 𝐷2 entre en conduction (𝑢𝐷2=0), ainsi la tension à la sortie du pont est 𝑈𝑢=𝑉1−𝑉3, et
30
que 𝑢𝐷3=𝑉2−𝑉1<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷5=𝑉3−𝑉1<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷4=𝑉3−𝑉1<0 (diode
bloquée) et 𝑢𝐷6=𝑉3−𝑉2<0 (diode bloquée);
En suivant le même principe de développement on aura à la suite :
Etat 4 : pour 5𝜋6>𝑤𝑡>7𝜋6, 𝑉2>𝑉1>𝑉3, 𝑢𝐷3=0 et 𝑢𝐷2=0, 𝑈𝑢=𝑉2−𝑉3 et ainsi
𝑢𝐷1=𝑉1−𝑉2<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷5=𝑉3−𝑉2<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷4=𝑉3−𝑉1<0 (diode
bloquée) et 𝑢𝐷6=𝑉3−𝑉2<0 (diode bloquée);
Etat 5 : pour 7𝜋6>𝑤𝑡>3𝜋2, 𝑉2>𝑉3>𝑉1, 𝑢𝐷3=0 et 𝑢𝐷4=0, 𝑈𝑢=𝑉2−𝑉1 et ainsi
𝑢𝐷1=𝑉1−𝑉2<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷5=𝑉3−𝑉2<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷2=𝑉1−𝑉3<0 (diode
bloquée) et 𝑢𝐷6=𝑉1−𝑉2<0 (diode bloquée);
Etat 6 : pour 3𝜋2>𝑤𝑡>11𝜋6, 𝑉3>𝑉2>𝑉1, 𝑢𝐷5=0 et 𝑢𝐷4=0, 𝑈𝑢=𝑉3−𝑉1 et ainsi
𝑢𝐷1=𝑉1−𝑉3<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷3=𝑉2−𝑉3<0 (diode bloquée), 𝑢𝐷2=𝑉1−𝑉3<0 (diode
bloquée) et 𝑢𝐷6=𝑉1−𝑉2<0 (diode bloquée);
Etat 7 : Pour 11𝜋6>𝑤𝑡>2𝜋, on a 𝑉3>𝑉1>𝑉2, remarquez que cet état est similaire à l’état
1 (0>𝑤𝑡>𝜋6), ainsi le cycle de commutation recommence pour continuer avec la période
suivante.
Ainsi les formes d’ondes obtenu à un pond de diodes ainsi que la tension inverse dans
une diode du redresseur (cas de la diode D1) sont représentées sur la figure 12
31
2. Le circuit intermédiaire
3. L’Onduleur
32
semi-conducteurs, c.-à-d. on modifie de façon périodique les connexions entre l’entrée et la
sortie et permet d’obtenir de l’alternatif à la sortie.
Un onduleur autonome peut être soit un onduleur de courant (commutateur de courant)
alimenté par une source de courant continu ou soit un onduleur de tension alimenté par une
source de tension continue.
Un onduleur de tension est soit monophasé configuré en push-pull (onduleur monophasé
avec transformateur de sortie à point milieu), en demi pont (l’onduleur monophasé avec
diviseur capacitif) ou en pont complet destiné à alimenter des charges alternatives
monophasées ; ou soit triphasé qui fournit une source de tension triphasée destiné aux
applications des moyennes et des fortes puissances.
Figure 21:Schéma de l'onduleur monophasé de tension en demi pont à gauche et en pont complet à droite
33
4. Principe de fonctionnement (onduleur de tension triphasée)
L’onduleur de tension triphasée est constitué d’une source de tension continue (dans
notre cas obtenu à partir du redresseur triphasé à diodes suivi d’un filtre) et de six
interrupteurs montés en pont formant ainsi trois bras. Pour obtenir la tension alternative, le
principe de fonctionnement est basé sur le découpage de la tension d’entrée continue et
l’appliquer une fois dans un sens, une autre fois dans l’autre sens à la charge grâce au jeu
d’ouverture des interrupteurs, c.-à-d. les interrupteur sur chaque bras doivent être
complémentaire deux à deux pour assurer la continuité des courants de sortie alt ernatif et
chaque bras doit être commander avec un retard de T/3 sur le précédent pour que les
tensions de sortie soient identiques à un tiers de la période T de leur fondamental prés, la
période de fonctionnement est fixée par la commande des interrupteurs.
Pour comprendre le fonctionnement de l’onduleur, nous allons nous référer à la figure
22 de l’onduleur de tension.
En respectant les conditions générales de source de tension et de courant :
- Une source de tension ne doit jamais être court-circuitée mais elle peut être ouverte.
- Le circuit d’une source de courant ne doit jamais être ouvert mais il peut être court-
circuité.
Donc en aucun moment deux interrupteurs en série (par exemple S1 et S4) doivent être
fermés simultanément sous peine de court-circuit. Et pour voir le fonctionnement nous allons
supposer au moins un des interrupteurs en série est toujours fermé, on obtient huit états
possible, nous notons un ‘’1’’ l’état quand l’interrupteur du haut d’un bras est fermé et par
un ‘’0’’ l’état lorsque celui du bas est fermé.
Le tableau des données suivant, illustre toutes les combinaisons possibles des états
respectifs des interrupteurs qui ne violent aucune des règles fondamentales.
34
Tableau 1:Les tensions composées et signaux de commande.
Où :
- UA0, UB0 et UC0 les tensions simples entre les bornes A, B et C, et le point milieu du
pont capacitif d’entrée pris comme référence à potentiel nul. Sont des tensions alternatives
rectangulaires de valeurs distinctes ± E/2.
- UAB, UBC et UCA les tensions de ligne entre phase A, B et C. données respectivement
par : UA0- UB0, UB0- UC0 et UC0- UA0.
En parcourant périodiquement les états ‘’cas 1’’ à ‘’ cas 6’’ on obtient trois phases
déphasées de 120°. Graphiquement nous obtenons les formes d’ondes de tensions
composées entre phases montrée sur la figure suivante :
35
Figure 23:Formes d'ondes de tensions de ligne
Et les cas 0 et 7 (états de roue libre) permettent d’obtenir une tension résultante
maximale ; c.-à-d. en exploitant ces positions on aura une variation de la tension moyenne à
la sortie de l’onduleur.
Cependant cette simple succession d’états ne permet pas d’avoir une forme d’ondes
sinusoïdales satisfaisantes. C’est ainsi qu’on recourt à de technique de commande de
l’onduleur pour se rapprocher de plus en plus à une forme d’onde sinusoïdale.
Les interrupteurs de l’onduleur sont réalisés suivant la puissance à contrôler, avec des
transistors MOS ou bipolaire, des IGBT ou des thyristors GTO, on associe des diodes en
36
antiparallèles (diodes dites de ‘‘roue libre’’) pour étendre les caractéristiques des
interrupteurs pour en faire des commutateurs réversibles en courant ainsi constituer des
interrupteurs bidirectionnels en courant à simple commande d’amorçage.
La figure suivante nous montre un onduleur de tension à MOSFET de puissance avec diodes
de roue libre.
37
Techniques de commande :
Pour obtenir une onde sinusoïdale à la sortie d’un onduleur, plusieurs types de
commande sont possibles, les plus utilisées sont :
- La commande pleine onde (dite 180°) : Dans un onduleur de tension commandé par la
technique plein onde, on commande chaque interrupteur pour conduire pendant une demi-
période et à tout instant trois interrupteurs de branche différente sont en état de conduire et
les trois autres sont bloqués, Les trois branches de l'onduleur sont commandées avec un
décalage de 120° électriques de façon à générer des tensions triphasées symétriques directes
à la sortie de l’onduleur.
- La commande décalée : Le principe de la commande décalée ou séquentielle consiste à
utiliser deux angles de retard à l’allumage différents, α1 et α2, pour commander les deux
groupes de commutation.
- La commande à Modulation de largeur d’impulsion (MLI) : La tension générée par les
deux premières stratégies à une forme rectangulaire, permet un réglage de la fréquence des
tensions composées et simples, le réglage des valeurs efficaces ne peut être réalisé, les
formules mathématiques (décomposition en série de Fourier), ont montré que cette forme
d’onde est riche en harmoniques.
Les techniques de modulation de largeur d’impulsion, en anglais « Pulse Width
Modulation » (PWM), consistent à introduire des commutations supplémentaires dans la
commande des interrupteurs, à une fréquence supérieure à celle du fondamental de la
tension de sortie c’est-à-dire au lieu de former chaque alternance d’une tension de sortie avec
un seul créneau rectangulaire, on la forme de plusieurs créneaux de largeurs bien spécifies
pour éliminer les harmoniques à fréquences proches de fondamentale.
5. Fonction des variateurs de vitesse :
a. L’accélération contrôler :
Le profil de la courbe de démarrage d'un moteur il peut être soit linéaire ou en forme de
"s". Ce profil ou "rampe" est la plupart du temps ajustable en permettant de choisir le temps
de mise en vitesse du moteur. [4]
b. La décélération contrôler :
Les variateurs de vitesse permettent une décélération contrôlée sur le même principe
que l'accélération. Dans le cas des ascenseurs, cette fonction est capitale dans sens où l'on ne
peut pas se permettre de simplement mettre le moteur hors tension et d'attendre son arrêt
complet suivant l'importance du couple résistant (le poids du système cabine/contrepoids
varie en permanence) ; Il faut impérativement contrôler le confort et la sécurité des
utilisateurs par le respect d'une décélération supportable, d'une mise à niveau correcte, ...
On distingue, au niveau du variateur de vitesse deux types de freinage :
En cas de décélération désirée plus importante que la décélération naturelle, le freinage
peut être électrique soit par renvoi d'énergie au réseau d'alimentation, soit par dissipation
de l'énergie dans un système de freinage statique.
En cas de décélération désirée moins importante que la décélération naturelle, le moteur
peut développer un couple moteur supérieur au couple résistant et continuer à entraîner
la cabine jusqu'à l'arrêt. [4]
39
c. La régulation de la vitesse :
La variation de vitesse proprement dite où la vitesse du moteur est définie par une
consigne d'entrée (tension ou courant) sans tenir compte de la valeur réelle de la vitesse du
moteur qui peut varier en fonction de la charge, de la tension d'alimentation, ... Nous sommes
en boucle "ouverte" (pas de feedback).
Figure 27: Schéma synoptique du système variateur-moteur sans un comparateur « boucle ouvert »
Sur la plupart des variateurs de vitesse, il est possible d'inverser automatiquement le sens
de marche. L'inversion de l'ordre des phases d'alimentation du moteur s'effectue
Soit par inversion de la consigne d'entrée,
Soit par un ordre logique sur une borne,
Soit par une information transmise par une connexion à un réseau de gestion. [8]
Le freinage d’arrêt :
C'est un freinage de sécurité :
Avec des moteurs asynchrones, le variateur de vitesse est capable d'injecter du courant
continu au niveau des enroulements statorique et par conséquent stopper net le champ
tournant ; la dissipation de l'énergie mécanique s'effectuant au niveau du rotor du moteur
(danger d'échauffement important).
Avec des moteurs à courant continu, le freinage s'effectue au moyen d'une résistance
connectée sur l'induit de la machine. [8]
b. Partie filtrage :
42
I. INTRODUCTION :
L’objectif de ce chapitre c’est réalisation et simulation d’un variateur de vitesse à base d’onduleur à MLI
pour un moteur asynchrone triphasé piloté par arduino.
43
II. Présentation du logiciel PSIM :
V1IN=Vmaxsin(ωt)
V2IN= Vmaxsin(ωt-2π /3)
V3IN= Vmaxsin(ωt-4π /3)
Avec
Vmax=230√ =325v
Après la simulation de ces signales on n’obtient les formes suivantes :
44
Figure 30:allures des tensions d’entrées des 3 phases
Cet étage est constitué par un PD3 tous diodes, permet la conversion de la tension
alternative en continue « AC/DC » comme il est présenté dans la figure suivante :
Figure 31:redresseur
3. Etage de filtrage :
À la sortie du redresseur, une capacité de filtrage de 1400μF est installée pour filtrer
la tension de sortie du pont redresseur et une volte mètre pour visualiser cette tension.
4. L’étage onduleur :
46
La stratégie MLI permet d’imposer à la machine des ondes de tensions à amplitudes et
fréquences variables à partir du réseau standard. La commande MLI plus répandue est
appelée sinus-triangle.
Cette technique repose sur la comparaison d’un signal haute fréquence appelée
porteuse avec un signal de basse référence, l’image de la tension désirée à la sortie du
convertisseur tout en éliminant les harmoniques
47
Figure 37: simulation de la porteuse
Les allures des tensions 𝑉1ref, 𝑉2ref et 𝑉3ref de références appelées modulantes
déphasées de 2π/3 à la même fréquence f sont données dans la figure suivante.
Le principe de MLI sinus-triangle sur une seule période est illustré dans la figure
suivante. Les intersections entre la tension de référence et la porteuse donnent les instants
d’ouverture et de fermeture des interrupteurs. Il s’agit de comparer la référence (en bleu) à
la porteuse triangulaire (en rouge). Le signal de sortie de l’interrupteur K1 vaut 1 si la
modulante est plus grande que la porteuse, 0 sinon ; le signal de sortie change donc d'état à
chaque intersection de la modulante et de la porteuse. Les allures des autres signaux de
commandes K2 et K3 sont dans la figure qui suit.
48
Figure 39: simulation de la porteuse et V1ref
49
Figure 41: Les signaux de commande k2
numériques)
Quartz 16Mhz
Connexion USB
50
Figure 43:arduino mega 2560 caractéristiques
Spécifications techniques :
1. Microcontrôleur : ATmega2560
2. Tension de fonctionnement : 5 V
3. Gamme de tension d’entrée (recommandée) : 7-12 V
4. Gamme de tensions d’entrée (limite) : 6-20 V
5. Pins digitaux I/O : 54
6. Pins digitaux I/O PWM : 14
7. Pins d’entrée analogique : 16
8. Courant direct par pin I/O : 40 mA
9. Courant direct pour les pins 3,3 V : 50 mA
10. Mémoire flash : 256 KB
11. Mémoire Flash du Bootloader : 8 KB
12. SRAM : 8 KB
13. EEPROM : 4 KB
14. Fréquence d’horloge de l’oscillateur à quartz : 16 MHz
15. Dimensions : 101,52 x 53,3 mm
16. Poids : 37 g
1. Alimentation :
La carte Arduino Mega 2560 peut être connectée via une connexion USB fournissant du 5V ou depuis
Utilisez une alimentation externe de 6 à 20 volts. Cependant, si la carte est alimentée moins de
Les broches 7V, 5V peuvent fournir des tensions inférieures à 5V et la carte peut être instable. Si
nous utilisons plus de
12V, le régulateur de tension de la carte peut chauffer et endommager la carte. Aussi, la plage
La tension idéale recommandée pour alimenter la carte est de 7V à 12V.
51
Les broches d'alimentation sont les suivantes :
1. VIN. La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source de
tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée).
2. 5V. La tension régulée obtenue à l'aide d’un régulateur utilisée pour faire fonctionner le
microcontrôleur et les autres composants de la carte. Cette tension fournie par cette broche
peut provenir soit de la tension d'alimentation VIN via le régulateur, ou bien de la connexion
USB (qui fournit du 5V régulé).
2. Mémoire :
L'ATmega 2560 à 256Ko de mémoire FLASH pour stocker le programme (dont 8Ko également utilisés par
le bootloader). Elle à également 8 ko de mémoire SRAM (volatile) et 4Ko d'EEPROM (non volatile). Le
bootloader est un programme préprogrammé une fois pour toute dans l'ATméga et qui permet la
communication entre l'ATmega et le logiciel Arduino via le port USB, notamment lors de chaque
programmation de la carte.
3. Broches numériques :
Chacune des 54 broches numériques de la carte Mega peut être utilisée soit comme une entrée ou bien
sortie numérique. Ces broches fonctionnent en 5V et chaque broche peut fournir ou recevoir un
maximum de 40mA d'intensité
Broches 0 à 13 : Impulsion PWM (largeur d'impulsion modulée) qui fournissent une impulsion PWM 8-
bits.
La carte dispose de 16 entrées repérées d’A0 à A15, qui peuvent admettre toute tension analogique
comprise entre 0 et 5 V. Mais la tension ne doit jamais dépasser 5 Volts sous peine de détruire le
microcontrôleur. Pour mesurer des tensions supérieures à 5 Volts il faut équiper l’entrée d’un pont
diviseur.
52
IV. SIMULATION DU PROGRAMME SUR PROTEUS :
DEBUT
DECLARATION DES
VARIABLE
LECTURE VITESSE
(ANALOGIQUE)
CONVERSION VITESSE
(NUMERIQUE)
53
2. Schéma de simulation :
Le schéma de simulation est composé de la carte Arduino Mega, un potentiomètre 1K pour varier la
fréquence des 6 PWM, six optocoupleurs et deux oscilloscopes pour visualiser les signaux. Pour le
programme de la carte voir annexe 1.
54
3. Résultats de simulation :
Vitesse maximale :
PH1+
PH1-
PH2+
PH2-
PH3+
PH3-
55
Vitesse moyenne:
PH1+
PH1-
PH2+
PH2-
PH3+
PH3-
56
Vitesse minimal :
PH1+
PH1+
PH1-
PH1-
PH2+
PH2+
PH2-
PH2-
PH3+
PH3+
PH3-
PH3-
57
4. CONCEPTION ET REALISATION PRATIQUE:
Carte de Commande
DRIVER
IR2110
6 IGBT
Carte de Puissance
Moteur
Asynchrone
Moteur asynchrone 3 3~
58
V. Choix des composants électroniques :
Le premier calcul est celui du courant nominal délivré par l’onduleur. Considérons la charge est un
moteur asynchrone triphasé 230/400V avec un facteur de puissance de 0.72 et une puissance utile de
0.75Kw.
1. Carte de commande :
Schéma électronique de la carte de commande est réalisé par le logiciel EAGLE comporte :
a. Alimentation 5V :
La carte Arduino est alimentée à partir d’une pile 9V à travers un câble jack et la carte de commande à
travers un bornier à 2 vis X1. J’ai besoin d’une alimentation 5V, pour cette raison j’ai ajouté un régulateur
de tension 7805
59
Il existe dans le commerce des régulateurs de tension linéaire sous forme de circuit intégré à trois
broches. Ce genre de circuit est à utilisation simple : il suffit de brancher une broche à la masse, une
autre vers la tension d'alimentation et j’obtiens en sortie une tension régulée. Il est généralement
nécessaire d'ajouter quelques condensateurs à l'entrée et en sortie servant de réservoir d'énergie de
filtrage et de découplage. Selon la puissance dissipée par le composant, fonction du courant consommé
en sortie et de la chute de tension à ses bornes, il est quelquefois nécessaire de lui adjoindre un
dissipateur
60
Carte de commande :
61
b. Isolation galvanique avec PC817 :
L'isolation galvanique a pour objectif de supprimer tout lien électrique entre la partie commande (carte
Arduino) et la partie puissance (les IGBT). J’ai réalisé l’isolation galvanique avec 6 optocoupleurs PC817.
Et pour une totale isolation j’ai séparé les masses. De cette manière, toute l'électronique de commande a
une masse commune GND et toute l'électronique de puissance a une autre masse commune AGND,
indépendante de la première.
L’optocoupleur PC817 est formé d'une LED infrarouge et d'un phototransistor. Il y a un isolement
électrique entre les deux. Lorsqu'on fait passer un courant dans la LED, elle émet de l'infrarouge dans un
boitier bien hermétique à la lumière. La lumière émise par la LED est captée par le phototransistor qui
devient alors passant. On peut donc transmettre un courant électrique tout en isolant électriquement
62
c. Driver i2110 :
C'est un circuit intégré qui permet le pilotage en haute fréquence de 2 IGBT, sous des tensions pouvant
atteindre 600v, en garantissant l'isolation électrique de chaque étage. Ci-dessous:
Les entrées HIN, LIN et SD sont des entrées logiques, compatibles CMOS et TTL LS. Les niveaux de
basculement sont liés à la valeur de la tension d'alimentation VDD. Par exemple, pour VDD=15v, le
niveau haut est compris entre 9,5v et 15v, le niveau bas est compris entre 0v et 6v.
L'entrée logique SD, lorsqu'elle est au niveau haut, bloque la sortie OUT (OUT= 0). Lorsque SD est au
niveau bas, les impulsions qui arrivent sur HIN sont présentes sur la sortie OUT. Grâce à la bascule RS,
une impulsion en partie bloquée par SD, reste bloquée jusqu'à sa fin. Cette propriété peut être utilisée
pour moduler les largeurs d'impulsions à partir de l'entrée SD.
63
Étage de sortie bas :
Cet étage dispose d'une sortie LO pouvant délivrer un courant de 2A par l'intermédiaire du pushpull T1-
T2. Ces transistors ont un fonctionnement complémentaire. Lorsque la tension Vcc est insuffisante, T1
est bloqué et T2 est saturé. Dans le cas contraire, c'est DELAY qui fixe l'état de T1 et T2
Cet étage dispose d'une sortie HO pouvant délivrer un courant de 2A par l'intermédiaire du pushpull T3-
T4. Ces transistors ont un fonctionnement complémentaire. Lorsque la tension VB est insuffisante, T3 est
bloqué et T4 est saturé. Dans le cas contraire, c'est PULSE FILTER qui fixe l'état de T1 et T2.
64
Montage d'application :
Dans ce montage, les condensateurs C1, C2 et C3 assurent le filtrage des alimentations VDD, VCC et VB.
La tension VCC doit être comprise entre 10v et 20v, la tension VDD entre 4,5v et 20v. L'alimentation VB
est obtenue à partir de VCC, par charge de C2 à travers D et Load, lorsque T2 est saturé
65
Figure 63:3D visualizer
À l’aide du logiciel Proteus PCB ; j’ai réalisé le routage de la carte de commande (les optocoupleurs) sur
un circuit imprimé simple :
66
Figure 65:3D visualizer
67
Figure 67: 3D visualiser
5. Carte de puissance :
Les transistors sont fabriqués pour des courants, des tensions et des fréquences de commutation
élevées. Ils remplacent les thyristors dans les onduleurs des variateurs de vitesse. La valeur du courant
dans les transistors ne passe pas impérativement par zéro comme pour les cas des diodes et des
thyristors. On peut demander au transistor de commuter à n’importe quel moment en changeant la
polarité de l’électrode de commande. Les développements les plus récents de la technologie des semi-
conducteurs ont permis d’augmenter substantiellement la fréquence de commutation des transistors. Le
seuil supérieur se trouve maintenant au-dessus de plusieurs centaines de KHz. On peut donc éviter le
bruit magnétique produit par la magnétisation par impulsion du moteur. Un autre avantage de la
fréquence de commutation élevée est la grande souplesse de la tension de sortie du variateur. Il est en
fait possible d’obtenir un courant moteur parfaitement sinusoïdal à condition que le circuit de
commande allume et éteigne les transistors du convertisseur selon un schéma convenable. La fréquence
de commutation de l’onduleur réside à un compromis entre les pertes dans le moteur et les pertes dans
l’onduleur. Si la fréquence de commutation augmente, les pertes dans l’onduleur augmentent aussi. Le
transistor à haute fréquence qui sera utilisé c’est le bipolaire à grille isolée (IGBT). Il associe les avantages
des transistors bipolaires (tensions et courants élevés) et ceux des transistors MOSFET (rapidité des
commutations, énergie de commande faible).
68
Le schéma électronique de la carte de puissance est réalisé par le logiciel EAGLE :
a. IGBT :
Un IGBT de type NPN possède comme un transistor bipolaire un colleteur et un émetteur mais la base
remplacée par une électrode haute impédance qui est la grille d’un MOS. Il est constitué par un
transistor bipolaire PNP de puissance de faible gain associé à un MOS canal N qui fournit le courant de
base. La structure interne est représentée sur la figure ci-contre, nous avons utilisé transistor IGBT
50N60*.
69
Figure 70: IGBT 50JR22
70
Figure 72:3D visualizer
1. Carte de commande :
71
2. Visualisation sur oscilloscope :
3. Carte de puissance :
72
VII. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons simulé et réalisé les différents étages de notre variateur L’alimentation,
redresseur, l’onduleur, et la commande MLI pour un moteur Asynchrone triphasé piloté par Arduino,
simulation sur le logiciel PSIM.
73
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
Nous avons étudié le choix du moteur asynchrone ainsi que son variateur, nous avons fait la simulation
du fonctionnement en comparant la commande pleine onde et M.L.I. et en montrant l’avantage de cette
dernière. En outre nous avons effectué la réalisation pratique du variateur dans laquelle nous rencontré
plusieurs difficultés que nous put les résoudre.
Certes, des améliorations peuvent être apportées au niveau de la commande du variateur. Elles
consistent à le commander par d'autres circuits spéciaux ou par automate via les bus communication.
Ce travail nous avons permis d’élargir mes connaissances dans le domaine de l’électronique de puissance
et de commande ainsi que la maîtrise de l’outil de simulation
74
Annexe 1 : Programme de la carte ARDUINO
#include <Wire.h>
#include <LiquidCrystal_I2C.h>
LiquidCrystal_I2C lcd(0x27,20,4);
#define VT1 6
#define VT2 7
#define VT3 8
#define VT4 9
#define VT5 10
#define VT6 11
#define RELAY 2
#define SET_FREQ A0
#define SET_K_ZAP A1
void setup(){
lcd.init();
lcd.init();
lcd.backlight();
Serial.begin(9600);
pinMode(VT1, OUTPUT);
pinMode(VT2, OUTPUT);
pinMode(VT3, OUTPUT);
pinMode(VT4, OUTPUT);
75
pinMode(VT5, OUTPUT);
pinMode(VT6, OUTPUT);
pinMode(RELAY, OUTPUT);
Serial.begin(9600);
digitalWrite(RELAY, LOW);
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
pinMode(SET_FREQ, INPUT);
pinMode(SET_K_ZAP, INPUT);
int time_start;
void pwm_loop_fwd_a2(void)
{
int iteration;
{
switch ( iteration )
case 1:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
76
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT1, K_zap);
analogWrite(VT3, K_zap);
analogWrite(VT5, K_zap);
delayMicroseconds(sw_time);
break;
case 2:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT1, K_zap);
analogWrite(VT5, K_zap);
analogWrite(VT6, K_zap);
delayMicroseconds(sw_time);
break;
case 3:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT1, K_zap);
analogWrite(VT2, K_zap);
analogWrite(VT6, K_zap);
77
delayMicroseconds(sw_time);
break;
case 4:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT4, K_zap);
analogWrite(VT2, K_zap);
analogWrite(VT6, K_zap);
delayMicroseconds(sw_time);
break;
case 5:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT4, K_zap);
analogWrite(VT2, K_zap);
analogWrite(VT3, K_zap);
delayMicroseconds(sw_time);
break;
case 6:
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
78
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
analogWrite(VT4, K_zap);
analogWrite(VT5, K_zap);
analogWrite(VT3, K_zap);
delayMicroseconds(sw_time);
break;
default:
delayMicroseconds(sw_time);
break;
}
}
}
int i;
void loop()
{
analogWrite(VT1, 255);
analogWrite(VT2, 255);
analogWrite(VT3, 255);
analogWrite(VT4, 255);
analogWrite(VT5, 255);
analogWrite(VT6, 255);
delayMicroseconds(sw_time);
}
79
else
{
time_start = millis();
{
pwm_loop_fwd_a2();
if (!(i % 10))
lcd.print("FREQUENCY: ");
Serial.print("FREQUENCY: ");
lcd.setCursor(13,0);
}
}
80
Bibliographies
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_asynchrone
[2] www.technologuepro.com
[5] www.abb.com
[7] ABB, Manuel d'installation Convertisseurs de fréquence ACS800-01 (0,55 à 200 kW)
[8] https://powersimtech.com/drive/uploads/2016/06/PSIM-User-Manual.pdf
[9] mon-club-elec.fr/pmwiki_reference_arduino/pmwiki.php?n=Main.MaterielMega2560
[10] https://www.microchip.com
81
Annexe 2: ACS880-01-04A6-2
1. La fiche technique :
82
3.La fiche de dessin:
83
4. Le schéma électrique:
Remarque : le montage côte à côte des disques l'un à côté de l'autre peut rendre difficile lire le numéro
de série et les informations de classification sur l'étiquette de désignation de type.
Assurez-vous que le site d'installation accepte ces exigences :
Le mur est vertical, non inflammable et suffisamment solide pour supporter le poids du
conduire.
84
refroidissement de l'air, le service et la maintenance. Il y a suffisamment d'espace libre dans avant
du variateur pour le fonctionnement, l'entretien et la maintenance.
85