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IV le cout moyen CM
*CM= (𝑄) /𝑄
C’est donc le prix de revient. Il dépend du niveau de production.
Lorsqu’on est à Court terme on peut déterminer aussi
*CVM (Q)= (𝑄)/𝑄
*CFM(Q)= 𝐶𝐹/𝑄
C’est la part des CF dans chaque unité produite.
A court terme : CM(Q) ; CVM(Q) ; CFM(Q)
A long terme : CM(Q)= CVM (Q)
A court terme, au début de la production chaque unité produite va
subir une part très important de CF, par conséquent au début de la
production le CM va être très élevé pour de très faible valeur. Chaque
unité produite va supporter une part très importante de CF. on va
observer une décroissance du CM, on va observer ensuite une
croissance du CM. A court terme on a un facteur qui est fixe. Lorsque
le niveau de production se rapproche de la quantité maximale que
l’entreprise puisse produire.
Le CM à une allure en U
(Voir PDF)
Au début de la production chaque unité comportera une part
importante de cout fixe le cout moyen est donc très élevé pour de
faible valeurs de la production mais quand le niveau de production se
rapproche des capacités maximales de production de l’entreprise on
peut imaginer une forte augmentation du cout moyen
V. Coût marginal Cm
L’Analyse du Cm va nous dire comment l’entreprise se conduira sur le
marché
Le Cm mesure l’accroissement du cout quand on augmente la
production d’une unité.
Cm(Q)= ∆𝐶𝑇 /∆𝑄
Si ∆𝑄 → 0
Cm(Q)= (CT(Q))’
Remarque :
Le Cm dépend du niveau de production, sauf dans le cas particulier
ou on a des rendements d’échelle constant, le cout sera linéaire et
donc un Cm constant.
Si on est à court terme et on a des CF, la valeur de ses CF n’intervient
pas dans la mesure du
Cm. Le Cm ne prend en compte les CF
Cm(Q) = (CT(Q))’ = CV (Q) + CF)’
Cm(Q) = (CV(Q))’
Allure du Cm :
Au début du processus de production on admet une décroissance du
Cm, plus on produit moins ça coute. On justifie cela en disant que
cela provient de la monté en puissance des installations.
(Voir PDF)
On peut postuler la croissance du cout marginal car avec
l’augmentation de la production on mobilise des unités moins
performantes et elles seules comptent dans la mesure du cout
marginal
Le cout marginal monte grâce à une montée en puissance des
installations
VI Le seuil de rentabilité et le seuil de fermeture
Nous allons représenter sur un même graphique la fonction de cout
moyen de cout fixe moyen de cout variable moyen la fonction de
cout marginal cela nous permettra d’obtenir des points
caractéristiques
Pour le Cm coupe le CM en son Min
(Voir PDF)
Supposons Une entreprise concurrentielle qui maximise son profit
(en minimisant ses couts) considère P comme une donné
Max 𝜋 : 𝑝 − 𝐶𝑇′ (dérivée du profit)
Condition second ordre (il faut que le profit soit une fonction
concave)
(𝑄) = 0
𝑝 = 𝐶𝑇′
𝑝 = 𝐶𝑚(𝑄) => 𝑄 *
Le prix fixé par le marché peut être tel que l’entreprise a intérêt à
produire ou pas.
Le seuil de fermeture (SF) est le prix tel que l’entreprise commence à
récupérer ses CV.
Le seuil de rentabilité (SR) c’est le prix à partir duquel l’entreprise
récupère et ses prix et ses
CV.
(Voir cahier)
VII. Coût et rendement d’échelle
Si le CM est croissant le rendement d’échelle correspondant est
décroissant. Le CM qui est croissant on a le Cm > CM.
(Voir cahier)
La notion de RE est fondamentale.
Exemple : Dans la fabrication d’un logiciel le plus couteux est la
conception du produit, elle beaucoup plus couteuse que la
fabrication technique .Les couts fixes sont donc extrêmement élevés
donc on peut imaginer des rendements croissants. Dans ce type
d’industrie les plus grandes entreprises vont absorber les plus petites
car on a intérêt à concentrer les couts dans une seule entreprise.
Autre exemple communication : le cout marginale d’une
conversation téléphonique est quasiment nul il est donc inférieur au
cout moyen on a donc des RE croissants.
VII relation entre le Coût à long terme et à court terme
(Voir cahier et PDF)