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Chapitre 3 Producteur 

: les coûts de production


La fonction cout est une fonction caractéristique de la
microéconomie. On va s’intéresser à la combinaison optimale des
facteurs de production. Suite à ça on pourra construire la fonction de
cout total minimum de production.
1-Le coût des fonctions de productions
On va considérer deux facteurs de production le travail et le capital.
Ces deux facteurs de productions vont engendrer différents type de
couts. En ce qui concerne le capital :
-En premier le coût d’acquisitions c’est le prix d’achat. Toutefois dans
la comptabilité on va considérer alors le coût d’amortissement
économique. Ça consiste à repartir dans le temps le coût
d’acquisition le cout d’une machine. Pour le coût d’amortissement
est fictif.
-On peut donner aussi le cout de renouvellement c’est une notion qui
est proche de celle de l’amortissement économique. Le cout de
renouvellement est de mettre chaque année de l’argent de côté en
prévision d’un achat de remplacement quand les machines seront
devenues inutilisable. Si l’amortissement amortis les dépenses
passées, le renouvellement va venir amortir les dépenses futures.
-L’obsolescence, une dépréciation des machines, ce n’est pas
forcément une usure physique mais le fait que la machine devient
moins efficace par rapport aux nouvelles machines qui sont plus
performantes.
-Le coût de location, la durée de vie de la machine n’intervient pas
c’est simplement le cout d’usage on paye seulement la durée
d’utilisation de la machine
-Le cout de maintenance, dans certain secteur activité (sidérurgie) les
frais de maintenance peuvent être très élevé jusqu’à 10% du cout
totale des machines.
- Les coûts liés aux assurances : ça peut prendre en compte différents
types de risque (incendie, accident…). Le cout des assurances peut
aussi se traduire par un contrat.
*Pour simplifier on va considérer une autre forme de distinction de
ces différents couts. Les couts liés à la disponibilité de machines
indépendamment de leurs usages. C’est en fait le cout d’achat. Et
d’autres part on va considérer les couts liées à l’usage plus ou moins
intensif des machines cad les frais d’entretien. On supposera que le
capital a un et qu’il est égal à r
A court terme le capital est fixe à long terme il est variable.
1. Les couts liés au travail
On va considérer que le travail utilisé ne diffère pas du travail
potentiel disponible. Cela signifie que tout excèdent de main d’œuvre
sera licencier sans frais supplémentaire et cela suppose également
que l’embauche se fera de façon instantané sans frais également
spécifique (par recrutement formation personnel)
Le coût associé au travail c’est ce qu’on va appeler le salaire w
On supposera toujours que le travail est un facteur variable
II. La fonction de production du cout total minimum de production
C(y)
Définition : la fonction du cout totale minimum représente la
dépense minimum qu’une une entreprise doit dépenser pour
atteindre un certain niveau de production noté y. on l’appellera C(y).
Si l’entreprise adopte un comportement concurrentiel sur le marché
des inputs, les prix des inputs sont alors concurrentiels et seront alors
considérer comme des données. Si les prix des facteurs sont des
donnés pour l’entreprise le cout totale minimum de production sera
donc bien le minimum des couts d’utilisation des facteurs qui
permettent d’obtenir un certain niveau de production. Le cout total
minimum va donc dépendre du niveau de production et cette
fonction on l’appelle fonction de cout total minimum. Par la suite on
parlera simplement de fonction de cout ou fonction de cout totale.
L’objectif sera de minimiser la dépense sous contrainte d’une
quantité Y (la demande).
(Voir cahier)
2) Propriété de la solution des moindres dépenses :
a)le sentier d’expansion
Le sentier d’expansion va représenter la solution de la moindre
dépense quand le niveau de production augmente mais que les prix
demeurent inchangés. Si les facteurs de productions dont
substituables et si on n’a pas de solution en coins, on va représenter
le sentier d’expansion.
Si les prix sont fixe, les prix ne changent pas et la droite d’isocoût ne
change pas. Pour chaque niveau de dépense on va avoir. Le sentier
d’expansion c’est le lieu géométrique qui va représenter tous les
optima lorsque la dépense varie mais les prix sont constants. Le
sentier d’expansion représente l’ensemble des combinaisons de
facteurs qui minimise la dépense quand le niveau des productions
varie.
Par conséquent quand l’entreprise développe son activité, plus elle a
un niveau de dépenses élevé alors on dit que les facteurs emprunte
un sentier d’expansion.
(Voir cahier et PDF)
Lorsqu’on a une fonction de production type Cobb-Douglass le
sentier d’expansion peut être représenté par une droite qui passe
toujours par l’origine. Cela veut dire que ça ne varie pas avec la
production.
b) Le rapport entre les Pm et p des facteurs
Lorsque les facteurs minimisent la dépense les productivités
marginale des facteurs sont en générale proportionnelle à leur prix :
𝑃𝑚𝑘 𝑟 = 𝑃𝑚𝐿 𝑤 cette règle est vraie lorsque TMST est bien définie.

III. Coût fixe et coût variable


On va supposer qu’ l’on a déterminé la fonction de CTmin, elle peut
être de court terme ou de long terme. C’est toujours une fonction
CTmin.
Le CT est relatif à un certain niveau de production durant une période
donnée. On va distinguer les coûts fixes (CF) des coûts variables (CV).
CF : les dépenses administratives (emprunt études…), c’est des couts
qui ne varient pas avec le niveau de production.
CF= CT(0)
CV : le reste des dépenses (dépend du niveau de production)
CV= CT(0)- CF(0)
L’existence de CF va nous permettre de distinguer le cout terme du
long terme. Par convention lorsqu’on a des CF on va dire qu’on est
dans le court terme et lorsqu’on a des CV sans aucun cout fixe on dit
qu’on est dans le long terme.

IV le cout moyen CM
*CM= (𝑄) /𝑄
C’est donc le prix de revient. Il dépend du niveau de production.
Lorsqu’on est à Court terme on peut déterminer aussi
*CVM (Q)= (𝑄)/𝑄

*CFM(Q)= 𝐶𝐹/𝑄
C’est la part des CF dans chaque unité produite.
A court terme : CM(Q) ; CVM(Q) ; CFM(Q)
A long terme : CM(Q)= CVM (Q)
A court terme, au début de la production chaque unité produite va
subir une part très important de CF, par conséquent au début de la
production le CM va être très élevé pour de très faible valeur. Chaque
unité produite va supporter une part très importante de CF. on va
observer une décroissance du CM, on va observer ensuite une
croissance du CM. A court terme on a un facteur qui est fixe. Lorsque
le niveau de production se rapproche de la quantité maximale que
l’entreprise puisse produire.
Le CM à une allure en U
(Voir PDF)
Au début de la production chaque unité comportera une part
importante de cout fixe le cout moyen est donc très élevé pour de
faible valeurs de la production mais quand le niveau de production se
rapproche des capacités maximales de production de l’entreprise on
peut imaginer une forte augmentation du cout moyen
V. Coût marginal Cm
L’Analyse du Cm va nous dire comment l’entreprise se conduira sur le
marché
Le Cm mesure l’accroissement du cout quand on augmente la
production d’une unité.
Cm(Q)= ∆𝐶𝑇 /∆𝑄
Si ∆𝑄 → 0
Cm(Q)= (CT(Q))’
Remarque :
Le Cm dépend du niveau de production, sauf dans le cas particulier
ou on a des rendements d’échelle constant, le cout sera linéaire et
donc un Cm constant.
Si on est à court terme et on a des CF, la valeur de ses CF n’intervient
pas dans la mesure du
Cm. Le Cm ne prend en compte les CF
Cm(Q) = (CT(Q))’ = CV (Q) + CF)’
Cm(Q) = (CV(Q))’
Allure du Cm :
Au début du processus de production on admet une décroissance du
Cm, plus on produit moins ça coute. On justifie cela en disant que
cela provient de la monté en puissance des installations.
(Voir PDF)
On peut postuler la croissance du cout marginal car avec
l’augmentation de la production on mobilise des unités moins
performantes et elles seules comptent dans la mesure du cout
marginal
Le cout marginal monte grâce à une montée en puissance des
installations
VI Le seuil de rentabilité et le seuil de fermeture
Nous allons représenter sur un même graphique la fonction de cout
moyen de cout fixe moyen de cout variable moyen la fonction de
cout marginal cela nous permettra d’obtenir des points
caractéristiques
Pour le Cm coupe le CM en son Min
(Voir PDF)
Supposons Une entreprise concurrentielle qui maximise son profit
(en minimisant ses couts) considère P comme une donné
Max 𝜋 : 𝑝 − 𝐶𝑇′ (dérivée du profit)
Condition second ordre (il faut que le profit soit une fonction
concave)
(𝑄) = 0
𝑝 = 𝐶𝑇′
𝑝 = 𝐶𝑚(𝑄) => 𝑄 *
Le prix fixé par le marché peut être tel que l’entreprise a intérêt à
produire ou pas.
Le seuil de fermeture (SF) est le prix tel que l’entreprise commence à
récupérer ses CV.
Le seuil de rentabilité (SR) c’est le prix à partir duquel l’entreprise
récupère et ses prix et ses
CV.
(Voir cahier)
VII. Coût et rendement d’échelle
Si le CM est croissant le rendement d’échelle correspondant est
décroissant. Le CM qui est croissant on a le Cm > CM.
(Voir cahier)
La notion de RE est fondamentale.
Exemple : Dans la fabrication d’un logiciel le plus couteux est la
conception du produit, elle beaucoup plus couteuse que la
fabrication technique .Les couts fixes sont donc extrêmement élevés
donc on peut imaginer des rendements croissants. Dans ce type
d’industrie les plus grandes entreprises vont absorber les plus petites
car on a intérêt à concentrer les couts dans une seule entreprise.
Autre exemple communication : le cout marginale d’une
conversation téléphonique est quasiment nul il est donc inférieur au
cout moyen on a donc des RE croissants.
VII relation entre le Coût à long terme et à court terme
(Voir cahier et PDF)

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