9782307058427

Retrouver ce titre sur Numilog.
com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
DICTIONNAIRE DES MYSTIQUES ET DES ECRIVAINS SPIRITUELS

Dictionnaire
des
mystiques
et des
écrivains spirituels
Robert Morel éditeur

PAR JOSEPH DUCARME

@ 1968 ROBERT MOREL EDITEUR

LETTRE PRÉFACE DU PROFESSEUR NICOLAS ARSÉNIEV

Très Vénéré n'ont pas atteint eux-mêmes
et cher Père Ducarme, aux cimes de la Vie Spirituelle,
mais qui essaient en tremblant,
Vous nous avez fait là un pré- et avec respect, de fixer quel-
cieux cadeau en recueillant les ques traits de l'expérience des
citations sur la Prière, la Vie Saints.
Intérieure et l'élévation de l'âme Dans l'ensemble ce livre est
vers Dieu que vous avez choi- un recueil de témoignages qui
sies dans l'œuvre d'auteurs parlent de la montée de l'âme
spirituels les plus divers, de vers Dieu, de l'intimité avec
l'Antiquité à nos jours. Lui dans la prière ; et ces voix
Il est bienfaisant d'entendre ces de prophètes, d'apôtres, de doc-
paroles de mille bouches si teurs de l'Eglise, de justes et
différentes entre elles, mais si de serviteurs du Verbe de Dieu,
proches dans l'essence même de tous les temps et de toutes
de leur témoignage. Parmi ces les époques jusqu'à nos jours,
auteurs que vous citez en com- nous adressent le même appel
mençant par les temps aposto- que celui de la divine Liturgie :
liques, les Docteurs de l'Eglise, « Sursum corda, Haut les
et les ascètes de toutes les cœurs ! ».
époques de l'Orient et de l'Oc- Cette ascension de l'âme vers
cident chrétiens qui occupent Dieu est la richesse intérieure
en importance la place princi- qui donne un sens à notre vie.
pale, vous citez également quel- Cette élévation de l'âme vers
ques extraits significatifs des Dieu dans la prière intérieure
grands chercheurs de la Vérité recommandée par nos maîtres
divine du monde non chrétien spirituels, possible à chaque
(Plotin, Platon, Tagore) et en- moment et en chaque lieu, pu-
fin quelques passages d'auteurs rifie l'âme et nous rapproche
contemporains qui peut-être les uns des autres.
Je me souviens d'un vieillard

vénérable et de Sainte Vie,
laïque que j'ai connu dans ma
jeunesse (il est mort en 1915
à l'âge de 86 ans à Moscou).
C'était un grand mystique chré-
tien, fils zélé et exemplaire de
l'Eglise Orthodoxe, et rempli
d'un esprit vraiment œcuméni-
que. Il aimait à citer ce verset
de psaume 84 — psaume 83
d'après la numérotation orien-
tale qu'on lit généralement à
l'office de None : « Heureux qui
met en toi sa force et décide
en son cœur de faire la mon-
tée. » C'est dire que nous
sommes appelés à tout instant
de notre vie à nous élever inté-
rieurement vers Dieu dans la
prière.
Votre anthologie nous y ex-
horte, que les moments épars
de notre existence en soient
pénétrés !
Avec ma profonde estime, très
sincèrement vôtre.
Nicolas Arséniev.
Sea Chiff New-Vork.
Dictionnaire
des
mystiques
et des
écrivains spirituels
AVANT-PROPOS
Le domaine de la littérature mystique
et spirituelle est vaste et passionnant.
Pour en avoir goûté les richesses,
nous avons voulu faire partager à nos
lecteurs, sans prétention scientifique,
la joie de nos découvertes. En effet,
cette compilation laborieuse et mo-
deste de mille auteurs nous a amené
à recueillir une pensée de chacun,
parmi les plus significatives de sa
spiritualité, en nous efforçant de
choisir spécialement les thèmes du
silence, de la prière, de l'oraison, de
la contemplation, de l'Amour.
Newton disait : « Je suis comme un
enfant qui joue au bord de la mer ;
j'ai ramené un beau coquillage mais
l'océan de la connaissance reste
inexploré -.
La littérature spirituelle, elle aussi,
est un océan ; au fil des jours, pen-
dant des années, nous avons glané,
sur la grève, de ci de là, quelques
humbles et quelques précieux co-
quillages. Cette récolte est forcé-
ment incomplète, et nous saurons
gré à nos lecteurs de bien vouloir
nous faire part de leurs corrections,
et de leurs propres découvertes.
Puisse ce dictionnaire anthologique
les aider dans leur quête de Dieu,
c'est là notre vœu le plus cher.
JOSEPH DUCARME
Les Spirituels les plus importants

sont marqués du signe *.
Ad
ABDON DE FLEURY-SUR-LOIRE. ADAM DESAINT-VICTOR.
Né dans l'Orléanais vers le mi- t en 1192. Fait partie de ce Cen-

lieu du Xe siècle. Enfant offert tre Spirituel et mystique remar-
comme Oblat à l'abbaye de quable du XIIe siècle que fut la
Saint-Benoît-sur-Loire. Il étudie célèbre abbaye de Saint-Victor,
puis enseigne au monastère. à Paris. Il est l'auteur de « Sé-
985 : à la demande de Saint Os- quences », c'est un poète mys-
wald, Archevêque d'York, dirige tique.
l'école abbatiale de Ramsay.
Rappelé à Fleury, en 987, devint ŒUVRE
Abbé l'année suivante, t en Séquences.
1004. (Cf. P. Cousin « Abdon
de Fleury-sur-Loire », Paris TEXTE
1954.)
Prière à lEsprit-Saint :
ŒUVRES « En Ta présence
Lâ'me jubile assurée ;
Apologeticus. Par toi joyeuse, pure par toi,
Lettres. se réjouit la conscience. »
Collection Canonum.
TEXTE
«La vie des clercs est le miroir
fidèle de tout le mystère de l'Eglise,
comme l'habit et la profession des
moines sont le' xemple de tout ce que
la pénitence a de plus élevé. »
(Apologeticus, P.L. 136. 465. A.)
ADAM (Adolphe). ALAIN DE LILLE.
Adolphe Adam, né le le 19 mars Né à Lille vers 1115. Enseigne

1912, à Dietesheim, près d'Of- à Paris et à Montpellier. Sur-
fenbach. Etudes de philosophie nommé le Docteur universel à
et de théologie au grand sémi- cause de son vaste savoir. Il
naire de Mayence ; docteur en n'entre à Citeaux que vers la
théologie. Professeur de religion fin de sa vie. Il y revêt l'habit
au Gymnase officiel de Mayen- de Convers et partage avec eux
ce. Puis retourne aux études les humbles travaux de la fer-
universitaires à Mayence. En me. t 1202 ou 1203.
1959, agrégation en théologie
pastorale à l'université de Bonn. ŒUVRES
Depuis Pâques 1960, professeur Nombreuses.
de théologie pratique (sciences Compendiosa ln Cantica Canticorum
catéchétique, pédagogique, ho- ad laudem Deiparae Virginis eludatio.
mélitique et liturgique) à l'uni- Opusculum de cherubim.
versité de Mayence. Doctrinal minus.
Nombreux sermons, etc...
ŒUVRES
Lensacrement TEXTE
Sai t Thomas.de confirmation d'après « Toute créature nous est livre,
Recherches de théologie pastorale et image et miroir. »
de
menpédagogi
t de confi e religieuse
rmation. sur le sacre-
Des articles.
TEXTE
« ... La plénitude de l'Esprit et la
mat uritlée ressembl
nouvel surnaturelle
ance asignifient une
vec le Christ,
docteur, prêtre et pasteur royal de
dl'huumanité,
Père et qleui salut
recherche
des holmamgloire
es. -
(La préparation à la Confirmation
dans Lumen Vitae, 1962, n° 1.)
Al
ALBERT LE GRAND (Saint)*. ALBERT DE PARIS.
Moine dominicain, théologien, Frère mineur Capucin de la pro-

philosophe et alchimiste, un des vince de Paris, le Père Albert
grands savants du Moyen Age, prit l'habit à Reims, le 12 avril
né à Laningen, en Souabe 1193. 1665. Il fut prédicateur, lecteur
t à Cologne. Il fut le maître de de théologie. Il mourut le 21 fé-
Saint Thomas d'Aquin. Il s'ins- vrier 1727, au couvent de la rue
pira des travaux des Arabes, Saint-Honoré.
des rabbins et surtout d'Aris-
tote. Il fut Evêque de Ratis- ŒUVRES
bonne puis retourna dans son Visites du Très Saint Sacrement ou
couvent de Cologne et reprit sa entretiens
chaire illustre. Fit, très âgé, un Christ dansavel'Ecucharistie.
Notre-Seigneur Jésus-
voyage à Paris pour y défendre Manuel de la Mission à l'usage des
son disciple Thomas d'Aquin. capucins de la province de Paris.
Le chemin assuré du Paradis.
ŒUVRES TEXTE
Physique, métaphysique, éthique, poli-
tique. « ... en lisant (ces entretiens) on se
trouve tout d'un coup entré dans
l'C
Aoéropagite.
mmentaire des psaumes de Denis cette partie essentielle de l'oraison
mentale qui consiste dans les actes
S
etc...me théologique sur l'Eucharistie,
om e volonté, C
daffections. qu'om
onmeappel le desont
saintes
elles IcI
TEXTE toutes formées, le cœur agit sans
peine à mesure que les yeux font la
« La contemplation, c'est la véritable lecture, etil m
tracés, archant suroulesilpas
contracte, déjà
fortifie
et parfaiteetrécollection
de toutes dles
e toutes
forces les l'habitude d-e Visites
bien médi
affections de tissement duter.Très
- (A venr-t
Sai
lâ' me pour connaître, dans un senti- Sacrement.)
ment d'admiration et de joie, quel-
que chose de la nature divine, par
exemple sa puissance, sa sagesse,
ssaontrès
amsainte
our, ses
volosecrets
nté. - jugements,
ALCOCK (Jean). ALCUIN (Albinus-Flaccus)*.
Né à Beverley (Yorkshire), en Né en Angleterre, vers 735. Il

1430. Evêque de Rochester, en fut, à York, l'élève d'Egbert, dis-
1472, transféré successivement ciple de Bède. Charlemagne le
à Worcester (1476) et à Ely rencontra en Italie et lui confia
(1486), ambassadeur des rois la direction de l'école du palais
d'Angleterre à la cour de Cas- d'Aix-la-Chapelle, puis de l'école
tille (1470), plus tard chance- de Tours. Il réintroduisit en
lier d'Henri VII. Alcock, homme France la civilisation latine, et
de grande culture, un des plus combattit les hérésiarques es-
insignes représentants de l'hu- pagnols, Félix d'Urgel et EIi-
manisme chrétien, t en 1500. pand de Tolède. t en 806 à
Saint-Martin-de-Tours.
ŒUVRES
« Mons perfectionls ». ŒUVRES
The Hil of Perfection. De la nature de l'âme.
Sponsage of a Virgin to Christ. Des vertus.
T he abbaye of Holy Ghost. etc...
etc...
TEXTE
TEXTE « Quoi de plus doux que de jouir de
«L la conversation du Dieu tout-puis-
vatioancontemplation.
du cœur dans.uunnbrillant
e pieuseamélé-
our sant ? Or celui qui lit les très saintes
paroles du Seigneur, à nous trans-
de Dieu pour demeurer en lui. » mises par ses Saints, entend Dieu
(The abbaye of Holy Ghost.) lui parler ; et celui qui prie, parle à
Dieu. Que ce dialogue très saint
fasse du jour et de la nuit une inces-
sante jubilation. »
ALEXANDRIN DE LA CIOTAT. ALDHEM ou ADHELM (Saint).
Frère mineur Capucin de la pro- Né parmi les Saxons occiden-

vince de Saint-Louis. Honoré taux. Elevé à Cantorbéry sous
Colomb est né à La Ciotat, en Saint Adrien. Moine du monas-
1629. Son père était capitaine tère de Malmerbury, en devint
de vaisseau marchand. En 1648, l'Abbé en 675. Il construit, re-
fait profession chez les Frères çoit des biens et des privilèges,
mineurs capucins sous le nom fait de sa maison une abbaye
de P. Alexandrin. Piété exem- florissante. Prône les vertus, la
plaire, zèle dans la prédication, prière et la lecture des bons
gardien dans plusieurs couvents livres. Ala mort de Hedda, évê-
de sa Province, t à Marseille, que des Saxons occidentaux, le
en 1706. diocèse est divisé en deux, ce-
lui de Winchester et celui de
ŒUVRES Sherburn. Aldhem, Abbé depuis
Un ouvrage : Le parfait dénuement trente ans, sort de sa solitude
de l'âme contemplative, dans un che- et devient évêque de Sherburn
min de trois jours par lequel Dieu et transfère le siège épiscopal
nous appelle à la solitude intérieure à Salisbury. Cinq années d'épis-
afin que nous nous consacrions à lui copat. t en tournée épiscopale
dans la plus haute contemplation. à Dullinge, comté de Sommer-
TEXTE set, le 25 mai 709.
« La vie mystique est un tombeau ŒUVRES
où l'âme contemplative expire à la Untraité de louanges de la virginité.
vie naturelle et aux opérations pro- Cultiva laoupoési e latine et la poésie
pres, pour ne-vivre que de la vie de
Jésus-Christ. anglaise saxonne.
TEXTE
(Il souhaite à sa sœur :) « de ne
pas cesser
la médi tationd'occuper
assidue sodes
n esprit
Saintesà
Ecritures »; —à un élève : « Mais
surtout, mon bien-aimé, reste sans
cesse vigilant, soit aux divines lec-
tures, soit aux saintes prières ».
AL-GAZALI*.
Né à Tus (Perse), en 1058, il esprit de vérité qui est le siège de

avait 41 ans au moment de la la connaissance de Dieu ». « Sup-
posons qu'un bassin ait été creusé
prise de Jérusalem par les chré- en terre. On peut penser que l'eau
tiens ; contemporain de la pre- y sera amenée par en haut grâce à
mière croisade, du Cid Cam- des canaux qui y déboucheront, et
peador, de Grégoire Il et de on peut également penser que l'on
se mettra à creuser le fond du bas-
Saint Anselme. A 20 ans, étu- sin et à enlever la terre jusqu'au
diant à l'université de Nisapur. moment où l'on se sera approché de
Crise intellectuelle et reli- la nappe d'eau pure (sous-jacente) :
gieuse. En 1091, professeur à alors l'eau jaillira du plus profond
du bassin et ce sera une eau très
Bagdad. Maître orgueilleux et pure et pérenne, et qui peut-être sera
brillant. Seconde crise 1095, plus abondante et d'un débit éton-
abandonne sa chaire, pèlerinage nant. » (« Régénération... »)
à la Mecque. Visite la Syrie,
la Palestine, l'Egypte. Au bout
de dix ans retrouve la paix de
l'âme. Quitte la solitude, re-
tourne à la vie publique, pro-
fesseur à l'université de Nisa-
pur, se retire à Tus. Sorte de
Pascal musulman. Réconcilie le
Soufisme (piété mystique) et
l'Orthodoxie juridique, t à Tus,
en 1111.
ŒUVRES
« 0 Jeune homme m(testament sp!-
rituel).
Régénération des sciences religieu-
ses.
TEXTE
Allégorie des mystères du coeur :
« Par le mot cœur, J'entends cet
ANGELIQUE DA
' LLEGRE. ALPHONSE-MARIE
DE LIGUORI (Saint)*.
Capucin français de la province Né à Naples, le 27 septembre

de Lyon. Il était probablement 1696, fils aîné du Capitaine Gé-
au Puy quand il a écrit en 1665. néral des Galères royales. Avo-
cat à 16 ans. Renonce à tout à
ŒUVRE 26 ans pour se faire le mission-
Le chrétien parfait ou le Portrait des naire des pauvres. En 1749, ob-
Perfections divines tiré en l'homme tient l'approbation pontificale
sur son original. (Chez André et pour sa société de missionnai-
Sébastien Cramoisy à Paris.) res du Très Saint Rédempteur,
TEXTE les Rédemptoristes. En 1750,
pour ses moniales à vœux so-
(La charité) « ne fait la perfection lennels à Scola avec Julia Cros-
du chrétien qu'en tant qu'elle le rend
imitateur des perfections de Dieu -
tarosa, les Rédemptoristines.
car « la plus remarquable et la plus Nommé Evêque de Sainte-Aga-
excellente de ses opérations (de la the-des-Goths en 1762. Sa vieil-
charité), c'est de transformer l'amant lesse assombrie par la division
en la chose qu'il aime et de lui en de sa communauté. Patron des
imprimer les qualités ». (Le Chrétien
parfait.) Moralistes. t en 1787.
ŒUVRES
Théologia Moralis.
Homo apostolicus.
Le guide des confesseurs.
Du pouvoir de la prière.
De l'amour de Jésus-Christ...
TEXTE
« Qui parle beaucoup aux créatures,
parle peu avec Dieu. »
ALFONSO DE MADRID (Fray). ALPHONSE DE OROZCO

(Bienheureux).
Franciscain de la province de Né le 17 octobre 1500, à Oro-

Castille ou de Carthagène. Pre- pesa (province de Tolède). En-
mière moitié du XVIe siècle. tre le 8 juin 1522 dans l'ordre
Très peu de renseignements sur des Ermites de Saint-Augustin
ce religieux espagnol. Le seul et prononce ses vœux le 9 juin
point de référence est le nom 1523 entre les mains de Saint
de la ville où il vit le jour. La Thomas de Villeneuve. Le 13
date approximative de sa vie, mars 1554, Charles-Quint le
on croit pouvoir la situer dans nomme prédicateur de la cour,
la seconde moitié du XVesiècle. charge qu'il accepte jusqu'à sa
L'oeuvre à laquelle il doit sa re- mort, le 19 septembre 1591.
nommée parut pour la première
fois en 1521. ŒUVRES
ŒUVRE Le Mont de la Contemplation.
Bonum certamen.
LA ' rt de servir Dieu. Commentaria in Cantica Canticorum.
Les Confessions.
TEXTE TEXTE
« ... et puisque Dieu n'a pas besoin « La contemplation est une activité
de plus qu'il n'a et dont il ne sau- ou considération de l'esprit libéré et
rait que faire, il est juste qu'en bons éclairé, pour connaître la plus haute
serviteurs
heur de leur qui se réjouissent
maître, du bon-
nous passions vérité quienestsesnotre Dieu,-en(Mlouni-t
notre vie à jouir du bonheur et de la m ême et créatures.
de la Contemplation.)
cgloire
hacunqudoite Diestimer
eu possède.
fort Ejuste
t certes
et
souverainement significatif que le
ciel et la terre, négligeant toute
autre occupation, ne cessent de
s'appliquer à jouir du bonheur et de
lcaomgloire
blé. (L'dont
Art deDieservir
u estDiineu.
fin)iment
ALPHONSE RODRIGUEZ ALVAREZ (Barthazar).

(Saint)*.
Né à Valladolid, en 1526. A Né en 1533, à Cervera, en Es-

20 ans, entre dans la Compa- pagne, il entra à 22 ans chez les
gnie de Jésus que gouvernait Jésuites. Ordonné Prêtre en
encore Saint Ignace. Au sortir 1558, il devint, l'année suivante,
du noviciat, enseigne la théo- ministre du collège d'Avila et
logie morale. Douze ou treize fut chargé de diriger Sainte-
ans plus tard, maître des novi- Thérèse. Il la dirigea pendant
ces à Montille, en Andalousie, six ans. En 1566, il devint Maî-
chargé des exhortations hebdo- tre des Novices et Recteur de
madaires de Règle. En 1593, Medina del Campo, puis procu-
mêmes exhortations à Cordoue. reur de la province de Castille
1606, maître des novices à Sé- à Rome en 1571, Recteur de Sa-
ville. t en 1616. lamanque en 1574, Recteur de
Villagarcia en 1577, Visiteur de
ŒUVRE la province d'Aragon en 1579,
Pratique de la perfection chrétienne. Provincial de Tolède en 1580,
année de sa mort.
TEXTE ŒUVRE
« L'oraison parfaite (mystique) est Une relation sur ses oraisons, de-
une grâce spéciale de Dieu qu'il ac- mandée
corde à qui lui plaît, quelquefois en
récompense des services qu'on lui rez. par son Provincial Jean Sua-
a rendus et des mortifications qu'on TEXTE
a endurées pour la' mour de lui, et
quelquefois gratuitement, sans avoir « Parfois je garde le silence et je
égard au passé, par un pur effet de garde un saint repos. Ce repos silen-
sa
lui-mlibéralité
ême, il ;est
car libre
ainsi dqu'
e ifaire
l le dit
du cieux en présence de Dieu est un
bi en à qu i bon lui sembl e (Mt. 20. grand trésor, parce que tout lui parle,
15). » tout est ouvert à ses yeux, mon
cœur, mes désirs, mes fins, mes
épreuves, mes entrailles, mon savoir
et mon pouvoir. »
ALVAREZ DE PAZ*. ALZON (Emmanuel d')*.
Né à Tolède en 1560, entre dans Né à Le Vigan (Gard), le 30

la Compagnie de Jésus en 1578, août 1810. 1823, études à Paris
fait ses études à Alcala. Envoyé au collège Saint-Louis et au col-
au Pérou où il fut successive- lège Stanislas. 1828-1830 étudia
ment Recteur des collèges de le Droit, ami de Lamenais, vers
Quito, de Cuzco et de Lima. Il 1830 choisit le sacerdoce. Théo-
enseigne la philosophie et la logie à Montpellier et à Rome.
théologie dans cette dernière Prêtre en 1834, Vicaire général
ville. t à Patosi, en 1620. honoraire puis titulaire à Nîmes.
Trois projets à Nîmes qu'il réa-
ŒUVRES lise, contact avec les protes-
De vita spiritual! ejusque perfectione tants, fondation d'un collège et
(en cinq livres). d'un carmel. Il dirige son col-
Exercice journalier des vertus. lège de Nîmes et fonde avec
Traité des vertus. quelques professeurs, la con-
grégation des Augustins de l'As-
TEXTE somption, puis les Oblates de
« Puisque l'oraison mentale consiste l'Assomption. Au Vatican 1, ac-
dans l'élévation de notre esprit et tion en faveur de l'infaillibilité.
de notre volonté vers Dieu, il en Fonde la « Croix », y collabore.
résulte, selon les auteurs spirituels, t 1880 à Nîmes.
qu'il y a deux sortes d'oraison :
l'oraison intellective qui tire son nom
de l'intelligence et l'oraison affective ŒUVRES
ainsi appelée parce qu'elle se fait
par les affections de la volonté. - Méditations pour une retraite.
Méditations destinées aux Augustins
de l'Assomption.
Méditation sur la perfection reli-
gieuse.
TEXTE
L'oraison dans son aspect actif est
« une lutte entre Dieu et l'âme qui,
Am
AMBROISE (Saint)*.
subjuguée par Dieu et purifiée par Né à Trèves, en 330, d'un père

toutes les épreuves qu'il plaira à Dieu haut fonctionnaire, élevé à
de lui envoyer, arrive à l'union par- Rome. Fusion des qualités de
faite, autant qu'elle peut subsister l'homme d'Etat romain et du
ici-bas, entre notre néant et l'Etre-
Infini ». (Directoire.) christianisme patristique. Gou-
verneur de Ligurie et d'Emilie
en 373, élu Evêque de Milan.
Sous la direction du prêtre Sim-
plicius, se constitue une culture
chrétienne. Action pastorale :
l'homme de tous. Prédicateur.
Rôle liturgique (le rite mila-
nais). Ascendant sur Théodose.
t en 397.
ŒUVRES
Œuvres scripturaires : Les Psaumes -
St Luc.
Traités ascétiques : De Virginibus, à
sa sœur Marcelle. De Viduis.
Des œuvres dogmatiques - Des dis-
cours - Des lettres - Des hymnes :
ex. Aeterne rerum conditor.
TEXTE
« Nous avons donc tout dans le
Christ. Que toute âme accède à lui,
soit malade des péchés du corps,
soit percée des clous de quelque
désir de ce siècle, soit encore impar-
faite, pourvu qu'elle s'avance dans
une méditation persévérante, soit
parfaite déjà en de multiples vertus :
tout est au pouvoir du Christ, et le
Christ est tout pour nous ; si tu veux
guérir ta blessure, il est le médecin,
si tu brûles de fièvre, il est la
source... -
AMBROISE (Le Starets). AMBROISE DE LOMBEZ.
Né en 1812, aux environs de Antoine La Peyrie naquit à Lom-

Tambov. Après avoir étudié et bez, en 1708. Il entra chez les
enseigné au séminaire de cette Capucins en 1724 et fut un re-
ville, il entra au monastère d'Op- marquable directeur d'âmes. Il
tima où il fut ordonné Prêtre, en mourut à Saint-Sauveur, près de
1845. On venait le consulter de Barrèges, en 1778.
toutes les parties de la Russie;
parmi ceux qui eurent recours ŒUVRES
à ses lumières, il y eut plusieurs Traité de paix intérieure.
écrivains célèbres, t en 1891. Lettres sur la paix intérieure.
Traité de la joie de l'âme.
TEXTE
« Crains la suspicion comme le feu, TEXTE
car l'ennemi du genre humain attire « Toute notre piété ne doit tendre
les hommes dans ses filets en pré-
sentant tout sous un faux jour. Il qu' à nous unir à Dieu par la connais-
sance et par l'amour, à le faire régner
rend le blanc noir et le noir blanc, en
comme il l'a fait au paradis avec soluenous par notre dépendance ab-
et continuelle, par une fidèle
nos premiers parents Adam et Eve. » correspondance à son attrait intérieur
et à tous ses mouvements, en atten-
dant qu'il nous fasse régner avec
lui dans sa gloire. Or, sans la paix
intérieure, nous ne pouvons posséder
tous ces avantages que très impar-
faitement. -
AMEDEE DE LAUSANNE. AMELOTE (Denis).
Moine de Clairvaux, dont la car- Prêtre de l'Oratoire, né à Sain-

rière se place vers 1110-1159, tes, en 1609. Docteur en Sor-
fut chargé par Saint Bernard de bonne, Prêtre en 1632. Fait par-
gouverner le monastère d'Hau- tie de la petite compagnie qui,
tecombe (1139) avant d'être sous la direction du P. de Con-
élevé au siège épiscopal de Lau- drem, donne des missions,
sanne (1144). avant d'être consacrée à l'œu-
vre plus grande de la Fondation
ŒUVRES des Séminaires. Amelote est un
Huit homélies mariales. grand théologien et un bon écri-
vain. t à Paris, en 1679.
TEXTE
ŒUVRES
« Dieu habite en effet, une lumière La vie de Charles de Condrem.
inaccessible, son feu dévore les
chairs comme un fétu ; sa face per- Harmonie ou concorde des quatre
sonne ne peut la voir et vivre ; son Evangiles.
abîme, les anges sont impuissants à Le nouveau testament de N.S.J.C.
le sonder ; de lui, aucune puissance
n'approche, sauf celle qui est unie Abrégé de la théologie.
au Verbe dans l'unité de la personne.
Donnons donc gloire à Dieu et, tom- TEXTE
bant sur nos visages, adorons de
loin les traces de la Trinité, croyant « Ce n'est point afin que Dieu nous
de cœur et confessant de bouche, rende heureux, ni pour t'attirer à
parce que tout ce que de lui nous nous et pour le faire servir à notre
penserons ou dirons est au-dessous repos et à notre joie que nous l'ai-
de lui. » (Homélie III, 74-101.) mons et le souhaitons par l'espé-
rance ; mais nous le regardons
comme notre fin dernière, à laquelle
par conséquent, notre félicité même
se rapporte. » (Abrégé de la Théo-
logie.)
AMELINE (Claude). AMIOT

(François-Marie-Hyacinthe).
Prêtre de l'Oratoire. Né à Paris, Né à Cellettes (Loir-et-Cher),

en 1635. Fils d'un procureur du en 1889. Ingénieur agricole et
Châtelet, suit d'abord la car- licencié ès lettres, le P. Amiot
rière du barreau, entre à l'Ora- est entré au grand séminaire de
toire en 1660. Etudie la théolo- Saint-Sulpice en 1910, ordonné
gie à Saumur. Grand Chantre prêtre en 1915, il se consacre
de l'église, puis grand Archidia- à l'enseignement de la philoso-
cre, ce qui lui donne le droit phie d'abord, ensuite de l'Ecri-
d'inspection sur une partie des ture Sainte et de l'histoire de
curés du diocèse, t à Paris, en l'Eglise. En 1938, il est nommé
1707, avec une réputation de directeur du grand séminaire de
piété et de bonne doctrine. Saint-Sulpice.
ŒUVRES ŒUVRES
Traité de la volonté, de ses princi- Plusieurs ouvrages importants sur
pales actions, de ses passions et de Saint Paul.
ses égarements. Mystère de gloire.
Traité de l'amour du Souverain Bien Lumière et paix de l'Evangile.
que donne le véritable caractère de Histoire de la Messe...
l'amour de Dieu opposé aux fausses
idées de Molinos et de ses disciples. TEXTE
« Toute bouche est close (Rom. 3,
TEXTE 19) et toute jactance exclue ; l'or-
gueil, que ce soit celui du pharisien
« Il n'y a point d'esprit, excepté d'autrefois, ou celui du rationaliste
Dieu, qui ne soit imparfait, aussi il d'aujourd'hui, rend impossible l'ac-
n'y a point d'esprit qui ne cherche cès au salut offert par Dieu. L'obten-
à être heureux par l'union avec un tion de ses grâces est conditionnée
autre qui lui donne ce qu'il n'a pas. » par la reconnaissance de sa trans-
(Traité de la Volonté.) cendance et de la gratuité de l'ordre
surnaturel. Vérité primordiale qui re-
quiert la soumission des cous raides,
dans une attitude de libéralités divi-
nes. » (Les idées maîtresses de
Saint Paul.)
An
AMMONAS (ou AMMON ANCEL (Mgr Alfred)*.
ou AMOUN) (Saint)*.
Né en 286, en Egypte, de famille Né à Lyon, en 1898. Supérieur

noble et riche. A 22 ans, en 308, général du Prado. Evêque auxi-
on l'oblige à se marier. Le jour liaire de l'Archevêque de Lyon,
du mariage lit à sa femme en 1947. Spécialiste de l'apos-
I'éloge de la Virginité de Saint tolat en milieu ouvrier et de la
Paul. Ils vivent ensemble 18 ans spiritualité sacerdotale. Prési-
dans la même maison mais dent de la Commission épisco-
comme frère et sœur. Prière et pale du monde ouvrier.
travail des mains, cultive le bal-
samum qui donne le baume. ŒUVRES
Prie la nuit. Puis, de commun
accord, quitte sa femme et Essai sur la spiritualité du P. Che-
vrier.
s'établit sur la montagne de Ni- La Pauvreté du prêtre d'après les
trie. Il vécut là 22 ans avec de écrits et la vie du Vénérable Antoine
nombreux disciples en ermi- Chevrier.
tage. Sous le conseil de Saint Les Ouvriers de la Religion.
Antoine, réunit de nombreux
disciples en monastère. Au TEXTE
IVe siècle, 50 monastères, « L'amour est désintéressé, il est
5.000 moines, t vers 348. pur, il libère. L'amour est don de
ŒUVRE soi et cause d'unité. L'amour ne
Lettres sur l'hésychia. connaît pas l'envie, il n'exclut que
le mal de la personne aimée. L'amour
TEXTE vit dans la lumière, il n'y a pas de
ténèbres pour celui qui aime. L'amour
« Ne vous imaginez pas, en effet,
que c'est pendant qu'ils vivaient au spiritualise et divinise tout ce qu'il
touche. L'amour ne trouble pas, il
milieu des hommes que les justes apporte la joie dans la paix, la vraie
ont réalisé la justice, mêlés à eux; joie humaine. L'amour ne s'achève
non, mais après avoir beaucoup pra- qu'en Dieu. » (L'homme à la lumière
tiqué la solitude, ils ont eu à de- de la Raison.)
meure en eux la force divine, et
c'est alors seulement que Dieu les
a envoyés au milieu des hommes,
en possession des vertus pour deve-
nir l'édification des hommes et pour
guérir leurs infirmités. »
ANCELET - HUSTACHE ANDRADA (Thomas d').

(Jeanne).
Née à Toul, en 1891. Agrégée Né à Coïmbre, au Portugal, vers

de l'Université, docteur ès let- 1530. A l'âge de 15 ans, il entra
tres en Sorbonne, a consacré chez les Augustins, à Lisbonne.
de nombreuses études aux mys- Il essaya, sans y réussir pleine-
tiques allemands dont elle a ment, de réformer les Augus-
traduit maints textes, et à l'his- tins du Portugal. En 1578, il ac-
toire religieuse du Moyen Age. compagna le roi Sébastien dans
Ayant été frappée dans ses af- la tragique expédition d'Afri-
fections les plus chères, a que. Il y subit une longue et
cherché à trouver un sens à dure captivité chez les Maures.
ses épreuves et par là, une C'est en prison qu'il mourut en
consolation pour les âmes éga- 1582.
lement accablées.
ŒUVRE
ŒUVRES Les souffrances de N.S.J.C.
Jusqu'au jour éternel (qui s'adresse
au veuves). TEXTE
Mechtilde de Magdebourg. « La vie spirituelle consiste en deux
Le bienheureux Henri Suso. choses, dans la mortification et dans
Maître Eckhart et la mystique rhé- l'amour de Dieu. La mortification qui
nane. n'allume pas l'amour est suspecte ;
et l'amour qui ne mortifie point, ne
TEXTE mérite pas le nom d'amour. Celui qui
veut s'approcher de Dieu ne doit pas
« A cette religion « statique » s'op- séparer ces deux choses qui sont en
pose la religion « dynamique » ou même temps le fondement et le
mystique. L'intuition ne parviendra-t- comble de la perfection... »
elle pas à capter l'élan qui anime le
monde ? « Une âme capable et digne
de cet effort peut se laisser se
pénétrer sans que sa personnalité s'y
absorbe », par un être qui peut
immensément plus qu'elle, comme le
fer par le feu qui le rougit. 10 (Un
Baptisé de désir Henri Bergson.)
ANGELE DE FOLIGNO ANGELOME DE LUXEUIL.

(Bienheureuse).
Née à Foligno, vers 1248. Les Moine de Luxeuil et Diacre, vé-

quarante premières années de cut au temps de l'empereur Lo-
sa vie, elle est une mère de fa- thaire, t en 855, étudia sous
mille assez frivole menant une l'abbé Mellin, enseigna quelque
existence plus sensible aux temps à l'école du palais de Lo-
plaisirs du monde qu'aux dou- thaire, et revint ensuite vivre à
ceurs de la vie évangélique. Re- Luxeuil sa vie monastique de
pentante d'une vie imparfaite, prière et d'étude.
elle se convertit à la pauvreté
volontaire et entre dans le ŒUVRES
tiers-ordre de Saint François, en Commentaire sur la Genèse.
1291. Elle fut favorisée de grâ- Commentaire sur le livre des Rois.
ces exceptionnelles. Commentaire du Cantique des Can-
ŒUVRES
tiques.
Révélations. TEXTE
Lettres.
Instructions. Il invite l'empereur Lothaire à : « par-
courir attentive
tation personnellement
l'autoritépardesuneSaintes
médi-
TEXTE Ecritures, et à atteindre le sommet de
« Lorsque le Dieu très-haut vient la divine loi ». (Enarrations in Can-
rendre visite à l'âme, celle-ci reçoit tica Canticorum.)
quelquefois la faveur de le voir ; elle
le voit alors en elle-même, sous
forme corporelle, plus clairement
qu'un homme mortel n'en voit un
autre. Les yeux de l'âme aperçoivent
alors une plénitude purement spiri-
tuelle, dont je ne puis rien dire,
parce que les paroles et l'imagina-
tion sont impuissantes à l'exprimer.
Dans cette contemplation, l'âme
éprouve une délectation ineffable ;
elle ne peut penser à autre chose ;
elle est saturée d'une manière admi-
rable. »
ANNE DE
SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES.
Jeanne Dunand, née à Genève, soi-même et non les autres. C'est

le 6 juillet 1832, de famille ca- la croix doucement acceptée, amou-
tholique, originaire de Savoie. reusement portée. C'est là où Dieu
vous place, d'agir sans ostentation,
Un accident à l'âge de 3 ans de faire le bien sans être aperçu. »
l'immobilise pour 9 ans. Com- (Extrait d'une Lettre.)
munie et reçoit l'Extrême-Onc-
tion à 10 ans. Guérison miracu-
leuse, dévotion à Sainte Anne
d'Auray. Elle est pensionnaire à
la Visitation d'Annecy. Après la
mort de son père, encouragée
par Mgr Marilley, évêque de
Lausanne et de Genève, songe
à entrer en religion. Elle s'oc-
cupe de t'œuvre des jeunes re-
penties. Vient à Paris, rencon-
tre la fondatrice de « l'Adora-
tion Perpétuelle », y entre le
8 décembre 1862, sous le nom
de Sœur Anne. Profession per-
pétuelle en 1872. Maîtresse des
novices, assistante provinciale,
par élection Supérieure Géné-
rale de l'Ordre, en 1874. Dirigée
par l'abbé Huvelin. t le 6 octo-
bre 1895.
ŒUVRES
Son Ordre garde sa correspondance.
TEXTE
- La béatitude de la terre c'est d'in-
terpréter tout en bien, de s'accuser
ANSELME (Saint)*. ANTOINE (Abbé) (Saint)*.
Né dans la cité d'Aoste, en Pié- Né en 251, à Come, près d'He-

mont, en 1033. Dans sa jeunesse raclée, en Haute Egypte, de pa-
se laisse un peu séduire par rents aisés et pieux. Education
les attraits du monde. Mais soignée, jeune encore vend ses
bientôt il pleure sincèrement biens et se retire au désert au-
ses fautes. C'est à l'abbaye du delà du bras oriental du Nil. De-
Bec, auprès du célèbre Lanfranc, vient le conseiller de certains
le futur Archevêque de Cantor- disciples. Fonde de nombreux
béry, qu'il achève sa conver- monastères tel Phaium, cherche
sion. Il devient moine à 27 ans. une solitude plus grande sur le
Dix-huit ans plus tard, en août Mont Colzin, y cultive son jar-
1078, il fut élu Abbé du Bec et, din pour rafraîchir ses visiteurs
en 1093, il succéda à Lanfranc et fait des nattes. Il écrit des
sur le siège archiépiscopal de lettres. Malgré ses grandes aus-
Cantorbéry. t le 21 avril 1109. térités, meurt à 105 ans, en 356,
sans infirmités.
ŒUVRES
Méditations et Prières. ŒUVRES
Lettres à divers Monastères d'Egypte.
TEXTE
« Introduisez-moi dans le sanctuaire TEXTE
de votre amour, je vous demande « Celui qui est établi dans le désert,
cette grâce, je cherche cette faveur, l'hésychaste, est débarrassé de trois
je frappe à la porte de ce sanc- guerres : celle de l'ouïe, celle de
tuaire
V ous qpuoium
r equfaites
e vousdem maendl'eoruvriez.
cette la parole et celle de la vue; il n'en
grâce, faites aussi q ue je la reçoive. a« plus
Il enqu'est
uned'seule : celle
un moi ne codm
umcœur.
e d'un-
Vous qui me faites chercher, faites- poisson ; l'un meurt s'il quitte l'eau,
moi trouver. Vous qui m'apprenez à et l'autre s'il quitte la solitude. »
vfrapper,
ous sinonouvàrezq-m
uioid.eA
maqnudei ?donnerez-
- (Mé-
ditation XI de redemptione humana.)
ANTOINE DU SAINT-ESPRIT. ANTOINETTE DE JESUS.
Carme du XVIe siècle, né à Née à Compiègne de parents

Monte Morovelho, au Portugal. parisiens, le 2 juin 1612, Antoi-
Professeur à Lisbonne et prédi- nette Journel fut mariée à l'âge
cateur célèbre. Evêque d'Angola de 14 ans, à M. Vivenel. Deve-
en Afrique, t vers 1677. nue veuve en 1636, elle entre
l'année suivante, le 25 août
ŒUVRES 1637, au noviciat des chanoi-
Directorium mysticum. nesses de Saint-Augustin de
l'abbaye royale de Sainte-Pé-
TEXTE rinne à la Villette, près de Pa-
ris. Elle mourut dans cette mai-
«La présence de Dieu est connue ici son plus de quarante ans après,
non par la vue, mais par une sorte en 1678.
ddee toucher expérimdans
Dieu consiste ental.laCecom
contact
muni-
cation d'une suavité spirituelle ayant ŒUVRES
le goût de la vie éternelle, communi- Quelques lettres recueillies par des
cation faite tant à l'intelligence qui religieuses de son monastère.
contemple qu'à la volonté qui jouit.
Ainsi la présence de Dieu se mani-
feste comme la présence de la cause TEXTE
dans l'effet ; et l'âme, bien qu'elle
ne le voie pas, le saisit dans ces « Dieu m'appelait à l'unité de son
dlaeuvol
x opuissances
nté. » : l'intelligence et esprit et à sa vie intérieure, me
donnant à entendre qu'il ne m'appe-
lait pas à sa croix ni à ses autres
« états », mais à ce qu'il y avait
de plus essentiel à lui-même, qui
est la pureté de son divin Esprit. »
APHRAATE.
Ap
ANTONIN DE FLORENCE
(Saint).
Né à Florence, en 1389, il entre Surnommé le « Sage de la

chez les Dominicains en 1405. Perse », confondu parfois, à
Il est renommé comme cano- tort, avec Jacques de Nisibe (à
niste, théologien et directeur cause du nom de Jacques qu'il
d'âmes. Il est surnommé Anto- paraît avoir pris à son ordina-
nin le Conseiller. Il devient tion), fut d'abord Moine, puis
prieur dans son ordre en 1418, Evêque dans la Syrie Orientale,
Vicaire général vers 1435, Ar- peut-être à Mar-Mattaï, au nord
chevêque de Florence en 1446. de Mossoul.
t le 2 mai 1459 à Florence, in-
humé dans l'église des Domini- ŒUVRE
cains de Saint-Marc. Il est resté de lui un ouvrage de
23 pièces appelées par les auteurs
ŒUVRE Lettres, Homélies, Discours, mais
surtout « Démonstrations ».
Summa theologica.
TEXTE
TEXTE « Lorsque l'homme fait la volonté de
Dieu, cela même constitue la prière,
« Servir Dieu, c'est régner. » j'estime que c'est très juste ; n'allez
« Toutes les affaires ne nous empê- pas cependant, à cause de ce que je
cheront point de jouir de la paix Inté- vous ai dit, omettre la prière ; soyez
rieure, si nous nous réservons dans au contraire attentif à prier, et ne
nos cœurs
sions être une
avecretraite où nousetpuis-
nous-mêmes où vous laissez pas déprimer par l'en-
nui. » (Démonstrations.)
mais la liberté d'entrer.e»n'aient ja-
les embarras du m ond
APPELMANS (ou APPELMAN) AQUAVIVA (Claude d').

(Gérard).
Ermite dont seul le nom, qui est Né à Naples, le 15 septembre

néerlandais, et la rude vie de 1545. Fils du duc d'Atri. Etudes
pénitence nous sont connus de Droit civil et canonique à
avec certitude. La critique in- Pérouse. Camérier de Pie IV et
terne de sa glose du Pater nous de Pie V. Touché par le dévoue-
fait placer sa vie vers les an- ment des Jésuites lors de la
nées 1250, 1325. Théologien peste à Rome, en 1566. Entre
averti, mystique non moins vé- en leur noviciat de Saint-André-
ritable. Son aisance d'exposi- du-Quirinal en 1567. Etudes
tion, son autorité font croire que théologiques. Professeur de phi-
non seulement il a fréquenté losophie au collège romain.
les écoles, mais qu'il a ensei- Puis, en raison de sa faible
gné avant de se retirer dans la santé, reçoit des charges ad-
solitude. ministratives. Provincial de
Rome en 1579. Général en 1581.
ŒUVRE t le 31 janvier 1615.
Glose op den Pater Noster. ŒUVRES
Méditationes in psalmum 44 et 118.
TEXTE Différentes lettres à ses religieux :
Directorium Exerciorum spiritualium,
« Quand le Père a pris possession 1591, etc...
de toute l'ampleur de l'esprit, il a TEXTE
fait
l'êtrepasser
mêmeendeLl'iummortalité
i et a prisdeenl'eLs-ui « Il ne faut pas mépriser la contem-
prit et toute son énergie, en l'abys- plation ni l'interdire aux membres de
sale divinité de sa glorieuse gran- notre Compagnie. Car il est reconnu
deur, l'esprit s'enfonce de la' bîme en et prouvé par le sentiment de plu-
lle
A' bîRm sieurs Pères, que la vraie et parfaite
iene,. Ici
et,Ddiueuquelque atteint,
le Père chose, dans
dans contemplation a plus de force et
d'efficacité que toutes les autres
la connaissance de l'esprit, la propre méthodes d'oraison, pour dompter et
identité qu'il est en lui-même. » abattre l'orgueil des hommes, pour
(Glose op het Vader ons.) exciter puissamment les lâches à
exécuter les ordres de leurs supé-
rieurs et à s'employer avec ardeur
au salut des âmes. » (Lettre sur
l'oraison, 1599.)
A r
ARCHAMBAULT (Paul).
Né à Orléans, le 8 avril 1883. d'insécurité ; elle sait que le salut

Receveur-Percepteur à Paris. est possible ; elle sait aussi qu'il est
Professeur de philosophie au difficile, et ici-bas toujours menacé.
La vie spirituelle (et ceci est aussi
Collège Sainte-Croix, à Neuilly. difficile à concevoir qu'à réaliser) est
à la fois une libération du monde
Outre ses tâches professionnel- et une affectueuse présence au
les, son activité s'étend de la monde, à ses misères pour qu'elles
philosophie à la mystique, des soient soulagées, à ses possibilités
devoirs familiaux (six enfants) pour qu'elles soient réalisées, à ses
à la politique avec toujours une douceurs pour qu'elles n'aient pas
générosité optimiste. Directeur été offertes en vain. » (Témoins du
des « Cahiers de la Nouvelle spirituel.)
Journée ». Son « Maurice Blon-
del »est un des plus pénétrants
essais sur t'œuvre du Maître
d'Aix-en-Provence.
ŒUVRES
Saint François de Sales.
Plaidoyer pour l'Inquiétude.
Le problème religieux à l'heure ac-
tuelle.
T émoins du spirituel (1933).
etc...
TEXTE
« La vie spirituelle est une vie de
lumière, elle ne doit redouter ni
l'épreuve de la critique ni la disci-
pline de la méthode, non plus que
i l'attirance de l'intelligibilité parfaite.
!| L a vie : spirituelle
liberté estdeune
elle n'admet vie de
contraintes
ique celles qui répondent à ses exi-
est une vie de confiance et aussi
Igences et besoins. La vie spirituelle
ARCHANGE RIPAUT. ARCHANGE DE VALOGNES

(VALLONGES).
Frère Mineur Capucin de la Pro- Frère mineur capucin de la Pro-

vince de Paris. D'une illustre vince de Normandie. Mission-
famille de robe, le Père Ar- naire ardent, sous un déguise-
change entre dans la vie reli- ment, il prêche plusieurs années
gieuse malgré les oppositions. en Angleterre, convertit beau-
Prise d'habit en 1601 ; fait son coup d'hérétiques. Saisi par les
noviciat sous la direction du puritains, emprisonné à Cantor-
Père Archange de Penbrocq. béry. Délivré par la clémence du
Gardien à Saint-Honoré 1631, à roi Charles à condition de rega-
Saint-Jacques 1632. Définiteur gner la France, t en 1651.
et Visiteur provincial. t en 1650,
laissant de grands exemples de ŒUVRE
vertus. Le directeur fidèle ou l'adresse dans
ŒUVRE la pratique de la foi.
La divine naissance, enfance et pro- TEXTE
grès admirables de l'âme au saint Il propose comme méthode de per-
amour de Jésus et de Marie, etc... fection « ... de laisser agir l'esprit
TEXTE de
deursfoide
en D
laieuconnaissance
et dans sesdes gran-
abaisse-
« Opération essentielle : « Opération ments et souffrances dans l'Incarna-
foncière et intime de l'âme, émanée tion ».
de toutes ses puissances ensemble,
mémoire, entendement et volonté,
par une actuelle et nue conversion
de toute l'âme à Dieu. -
ARMELLE ARNOBE LA ' NCIEN

(Nicolas, dite la Bonne). (ou DE SICCA).
Née en 1606, à Campénéac, pa- Arnobe fut longtemps rhéteur

roisse rurale du diocèse de Van- en Afrique, à Sicca, en Numidie,
nes. Paysanne sérieuse, aima- il eut pour élève Lactance. Païen
ble et saine. Prise lentement convaincu et superstitieux, il
par le Seigneur comme mûrit un combat les chrétiens. Vers 295,
fruit. Pour se dérober aux solli- âgé de près de 50 ans, il de-
citations elle quitte le foyer pa- mande le baptême, l'Evêque de-
ternel et s'engage en ville mande un témoignage public de
comme domestique. Les épreu- sa sincérité. Il réfute les calom-
ves alternent avec les faveurs nies contre les chrétiens dans
divines. Sous le conseil d'un
père jésuite entre chez les Ur- les deux premiers livres de son
sulines comme sœur tourière. « Adversus Nationes », après
Après 4 ou 5 ans de vie cloî- son baptême il ajoute encore
trée retourne dans sa famille et cinq livres à son œuvre.
reprend son rôle de « bonne à
tout faire » jusqu'à sa sainte ŒUVRE
mort, en 1671. Adversus nationes.
Sa religion est souvent un vague spi-
TEXTE ritualisme.
« Dès le commencement, a-t-elle ra- TEXTE
conté, l'amour divin me donna plus
d'inclination à travailler pour lui en « Tu es la cause première, le lieu
m'acquittant de mon devoir de ser- et l'espace des choses créées, le
vante, qu'à jouir de lui en me repo- fondement de toutes choses, quelles
sant ; et j'aurais cru faire un grand qu'elles soient. Seul tu es infini,
mal de laisser mon travail pour prier. inengendré, perpétuel et éternel,
Aussi l'al-je bien plus trouvé au mi- toi que nulle forme ne peut repré-
lieu de mon ménage que je n'eusse senter, nulle ligne corporelle définir,
fait dans les églises, quand ce n'était qui es illimité dans ta nature et dans
pas le temps d'y être. » ta grandeur, sans lien, sans mouve-
ment et sans condition, toi dont on
ne peut rien dire ou rendre dans
les mots mortels. Pour te compren-
dre, Il faut faire silence... - (Prière,
dans Adversus nationes.)
ARNOUL DE BOHERIES. ARGENTAN (Louis-François d').
On a fait du moine Arnoul un XVIIe siècle. Prédicateur et Dé-

contemporain de Saint Bernard, finiteur des Frères Mineurs Ca-
t en 1153 ; mais la facture gé- pucins de la Province de Nor-
nérale de son œuvre « Specu- mandie (Caen).
lum monachorum », ainsi que
certains traits particuliers, sou- ŒUVRE
tiennent assez bien l'idée de le
placer à la fin du XIIe siècle ou Le Chrestien Intérieur ou la Confor-
au commencement du XIIIe. mité intérieure que doivent avoir les
chrestiens
C'est un cistercien de l'abbaye
de Bohéries au diocèse de solitaire. avec Jésus-Christ, par un
Laon, aujourd'hui de Soissons. TEXTE
ŒUVRE « Lo' n parvient à la parfaite unité
Speculum Monachorum. avec Dieu par la parfaite nudité de
toutes créatures ; et la nudité s'ac-
TEXTE quiert par une mortification conti-
nuelle, et quelquefois par infusion
« Que le moine ait le cœur tout divine. Il faut donc beaucoup prier,
occupé à la psalmodie, à moins qu'il et mourir à toutes inclinations et
ne soit ravi par quelque chose de humeurs, et renoncer à tout moment
plus sublime. » à soi-même et aux créatures. -
ARGENTRE ARNAUD (Agnès).

(Charles du PLESSIS d').
1673-1740. Evêque de Tulle en Connue sous le nom de Mère

1723. Remarquable comme sa- Agnès de Saint-Paul. 31 décem-
vant et comme évêque. A pris bre 1593-10 février 1671, est la
fait et cause contre Fénelon troisième fille d'Antoine Ar-
dans la question du quiétisme. nauld l'avocat ; elle fut abbesse
de Saint-Cyr, en même temps
ŒUVRES que sa sœur devint abbesse de
Collectio justiciorum de novis erro- Port-Royal et elle lui succéda.
ribus, 3 vol. La Mère Agnès est une figure
Méthode de l'oraison mentale. de second plan. La spiritualité
L'Oraison dominicale expliquée. janséniste apparaît dans tous
Apologie de l'amour qui nous fait ses écrits, tempérée cependant
désirer
Dieu.. véritablement de posséder d'une certaine tendresse et
d'une certaine indulgence.
TEXTE ŒUVRES
« Le désir sincère de posséder Dieu L
seul, pour trouver notre bonheur uni-
quement dans sa connaissance et meenchapelet
t. secret du Saint Sacre-
son amour, est toujours un amour de Lettres.
parfaite charité. » (Apologie de A
l'Amour.) Rovyisal.donné aux religieuses de Port-
Manuel des âmes religieuses.
TEXTE
Ele tolère à peine les méthodes
d'
duioraison,
re des qactes
ui apprennent • à psoron-
et à dresser
ce qu'on enseigne à présent.. Ontout
intention, ce q ui est presque ne
peut appeler une véritable prière
qEsprit.
ue ce-qu(Avi
i ests.)inspiré par le Saint-
ARNAULD (Antoine)*. ARSENE (Saint).
Le dernier des vingt enfants Né en 355. L'Empereur Théo-

d'Antoine Arnauld, avocat à Pa- dore-le-Grand désirait un pré-
ris, naquit à Paris, en 1612. Il cepteur pour ses fils Arcadius
fut de bonne heure en relation et Honorius. L'Empereur Gratien
avec Saint-Cyran qui lui fit conde l'Occident consulte le pape
naître ses doctrines. Devenu Damase qui désigne Arsène, vi-
prêtre en 1641. Fut un grand dé- vant dans la solitude avec ses
fenseur du parti janséniste. Il sœurs. Il se rend à Constanti-
s'exila en 1679 dans l,es Pays- nople puis de là dans le désert
Bas et en Hollande pour mettre de Scété. Arsène était très
sa liberté en sûreté, t en 1694 versé dans les Lettres, t en 450.
à Bruxelles.
ŒUVRES
ŒUVRE Les Apophtegmes.
De la fréquente communion : où les
des Concildes
sentiments es toPères,
uchantdeslesPapsacre-
es et TEXTES
ments de pénitence et d'Eucharistie « Je me suis souvent repenti d'avoir
sont fidèlement exposés. (Paris 1643.) parlé, jamais de m'être tu. »
« Je ne
avec Diepuis
u etpas
avecêtrelesenhommes.
même temps
-
TEXTE
« Ce sont les Pères qui nous ap-
prennent comme une vérité cons-
tante, que le moyen le plus assuré
pdeoul'rautel
n'êtredupoiCinetl,éternellement rejeté
c'est de se retirer
durant quelque temps de l'autel de
la terre pour purifier sa vie. »
ARSENIEW (Nicolas) *.
Né à Stockholm, en 1888, de pa- La Vie surabondante, 1966.

rents russes et orthodoxes. Et de très nombreux articles.
1910, études à la Faculté de TEXTE
philologie et d'histoire à l'Uni-
versité de Moscou. De 1914 à Cfr la Préface du présent Diction-
1920, maître de conférences à naire.
l'Université de Moscou, profes- « L'enseignement moral, ascétique de
seur à l'Université de Saratov. l'Eglise d'Orient met en relief les
Forcé de quitter la Russie en deux pôles de la vie chrétienne :
d'une part, la nécessité de l'effort,
1920, il s'établit en Pologne et de la tension continuelle, et d'autre
enseigna à l'Université de Koe- part, vu mon impuissance, la grâce
et la condescendance de Dieu. »
nigsberg. En 1926, élu profes-
seur à la Faculté orthodoxe de
théologie établie à Varsovie, y
reste en fonction jusqu'en 1938.
Prit part au mouvement oecumé-
nique et joua un rôle à Stoc-
kholm et à Lausanne. Afait des
cours dans les universités d'Eu-
rope, Vienne, Graaz, Munich,
Paris, Oxford, Edimbourg, etc...
Professeur à l'Institut Saint-
Wladimir, près de New-York,
depuis 1948.
ŒUVRES
En russe : Lasoif de la vraie Réalité.
Pessimisme
Berlin 1922.et expériences mystiques,
La Piété orthodoxe, catholique et
protestante, Paris 1930.
La Vie spirituelle, Varsovie, 1935.
La Sainte Moscou, Paris, 1940.
ARTUS (Louis). ARRUPE (Pierre).
Né à Paris, le 10 juillet 1870. Né à Bilbao, le 14 novembre

Romancier et auteur dramati- 1907. Son père est fondateur du
que. Il s'est aussi préoccupé de journal espagnol « La Gaceta
spiritualité et de mystique am- del Norte ». 1916-1922, fait ses
brosienne, influencé par Pascal humanités. Puis il entreprend
et Villiers-de-l'Isle-Adam. « Le des études de médecine à l'Uni-
Vin de ta Vigne » exalte le sa- versité de Madrid. Le 15 janvier
crifice avec des accents eni- 1927, entre au noviciat de
vrés. L'audacieuse « chercheuse Loyola, puis études littéraires
d'amour » insiste sur les exi- au juvénat. En 1931, philosophie
gences possibles de la grâce au scolasticat de Ona, près de
divine. Burgos. A la révolution d'Espa-
gne, il vient en exil à Marneffe,
ŒUVRES près de Huy. 1933, théologie à
Le vin de ta Vigne. Valkenburg, Limbourg hollan-
La chercheuse d'amour. dais. Ordonné prêtre à Mar-
Au soir de Port-Royal, neffe, en 1936. Quatrième an-
etc... née de théologie aux Etats-
Unis, Saint-Mary's, à Kansa
TEXTE (Missouri). 1938, mission au
« A l'image exacte du Christ, vous Japon, noviciat de Hiroshima
accomplissez l'œuvre entier que je puis au centre social de Tokyo.
n'ai pu réaliser jadis, parce qu'ayant
connu les visages de la science et
De 1942 à 1954, Maître des No-
de la sagesse mondaines, je les ai vices, vice-recteur et recteur à
tolérées pourtant dans la mémoire Tokyo. Premier provincial du Ja-
de mes fils. pon. Puis séjourne à la Curie
« Travaillez de vos mains, Romaine. 27e Général de la
« Aimez ! Compagnie de Jésus, le 22 mai
« Priez ! 1965.
« Et rien de plus.
« Partez sans sac et sans bâton, vous ŒUVRES
qui posséderez la terre !... » (Le vin Une Vie et les Lettres de Saint
de ta Vigne.) François Xavier.
At
ATHANASE (Saint)*.
Commentaire des Exercices Spiri-

tuels. Athanase est né en Egypte, vers
Lettres aux jeunes gens, exposé de
295. Lecteur puis diacre de
la doctrine chrétienne. l'église d'Alexandrie, il accom-
La personne de Jésus. pagne, en 323, l'évêque Alexan-
Traduction de Saint Jean de la Croix. dre au concile de Nicée. Nom-
mé évêque d'Alexandrie en 328,
TEXTE il continue la lutte entreprise
par son prédécesseur contre
« L'apôtre doit être homme de son l'hérésie des disciples d'Arius,
temps. Cependant il doit s'adapter à ce qui lui vaut l'inimitié tenace
son époque sans tomber dans ses de tous les ariens et de leurs
défauts. Pour agir dans son milieu, puissants alliés, parmi lesquels
l'apôtre doit développer une grande
activité, sans oublier qu'il n'est pas on compte souvent l'Empereur.
autre chose qu'un véhicule de l'éner- Exilé six fois, il reprend après
gie surnaturelle, laquelle s'obtient par chaque exil la lutte avec cou-
la prière et l'union à Dieu. » rage. Soutenu par l'amour du
Christ, il joint à l'intelligence,
la prudence et la souplesse.
t en 373.
ŒUVRES
Exposé sur les psaumes.
Apologies contre les Hérésies.
Sur l'Incarnation du Verbe.
Vie de Saint Antoine.
Lettres.
TEXTE
« Quand vous psalmodiez ou quand
vous priez, ne laissez pas les pen-
sées étrangères envahir votre cœur.
Je vous en prie, chère fille, écoutez
avec attention les préceptes indiqués
ATHENAGORAS I
dans ce livre. Et que ce ne soit pas Patriarche oecuménique de

seulement vos yeux extérieurs qui Constantinople, né à Vassiliko,
lisent ce que j'ai écrit, mais aussi en 1886, dans une province
ceux de votre âme. - (De la Virgi-
nité.) grecque de l'Empire ottoman, il
sera successivement, suivant
les fonctions ecclésiastiques
qu'il occupera, sujet grec, com-
me métropolite de Corfou, su-
jet américain, comme archevê-
que de New-York et primat
d'Amérique, avant de redevenir,
en 1948, sujet turc lorsqu'il fut
élu archevêque de Constantino-
ple et patriarche oecuménique.
A puissamment favorisé le cou-
rant oecuménique en amenant
la plupart des Eglises orientales
à participer avec les protestants
et les anglicans au Concile Va-
tican II.
TEXTE
« Le monde religieux de l'Athos lan-
cera un message silencieux afin d'at-
tirer les âmes vers son idéal de
recueillement et de consécration à
Dieu et à sa loi ; afin aussi de réunir
dans la foi et dans l'amour toutes
les âmes naturellement parentes et
proches, pour obtenir la destruction
de la division à l'occasion de laquelle
le nom du Seigneur est blasphémé
parmi les nations. - (2 mars 1963 à
Constantinople. Fête du millénaire du
Mont-Athos.)
Au
ATTOUT (P. Benoît). AUBERT (Roger).
Joseph Attout est né à Bruxel- Né à Bruxelles, en 1914. Profes-

les, le 26 septembre 1891. En- seur depuis 1952 à l'Université
tre à la Trappe N.-D. de Scour- de Louvain où il enseigne l'his-
mont, à Forges, en 1914. Fait toire de l'Eglise. Directeur de
la guerre 1914-1918 comme la Revue d'Histoire ecclésiasti-
brancardier. Rentre en son ab- que. S'occupe aussi du pro-
baye en 1919. Prêtre en 1923. blème de l'union des Eglises.
Etudiant à l'Institut Biblique de
Rome de 1925 à 1928. Licencié ŒUVRES
en Ecriture Sainte. Professeur Pontificat de Pie XI (1951), dans la
de Philosophie, d'Ecriture Sainte collection Fiche et Martin.
et de Morale. Problème de l'acte de foi, données
traditionnelles et résultat de contro-
ŒUVRE verses récentes, 1945.
Les premières pages de la Bible Des travaux sur le problème de
(1933). l'Union des Eglises.
TEXTE TEXTE
« Ici, comme il s'agit d'une alliance « En résumé, le mystère religieux
qui ne persistera, sous sa forme pro- auquel le croyant adhère — ou
pre, que jusqu'à la mort du Christ, mieux : sur lequel il engage sa
la circoncision, signe de cette al- vie — n'est pas d'abord quelque
liance, n'aura non plus de valeur et choseavant
est maitout
s quelqu' un. La révélation
la manifestation d'une
ne sera obligatoire que pour cette personne qui transcende le monde
durée ; aussi,le rite
Jésus-Christ depuis
de lalacirconcision
mort de profane, mais qui est pourtant « en-
a-t-il perdu sa raison d'être. Désor- trée dans l'histoire
est intervenue dans »,
le c'cours
est-à-dire qui
des évé-
mais, il nedureste
concision cœur.queQulai est
seulefidèle
cir- nements d'ici-bas, afin de venir nous
au Christ et mortifie ses passions sauver d'une « aliénation » bien dif-
possède la circoncision véritable dont férente et bien plus profonde que
la vertu ne passe pas. » (Les pre- celles dont les techniques scientifi-
mières Pages de la Bible.) ques et sociologiques cherchent à
juste titre à nous délivrer... le pé-
ché... » (Qu'est-ce que croire.)
AUCLAIR (Marcelle). AUGER (Alfred).
Née à Montluçon (Allier), a été Né à Arc-Ainières (Belgique),

élevée au Chili où son père, ar- en 1865. Prêtre du diocèse de
chitecte, était allé s'installer Tournai, reçu docteur en théo-
quand elle avait 6 ans. L'espa- logie à l'université de Louvain,
gnol est pour elle une seconde en 1892. Président du Séminaire
langue maternelle. Rentrée en de Bonne-Espérance, t en 1905.
France, épouse en 1926 l'écri- Il était curé-doyen de Sainte-
vain Jean Prévost (tué comme Waudru, à Mons.
résistant dans le Vercors, en ŒUVRES
1944) qui lui apprit son métier Sa thèse de doctorat : De Doctrina
d'écrivain et de journaliste. et meritis Joannis van Ruysbroeck.
Mémoires couronnées et autres mé-
ŒUVRES moires, sous-titre « Etudes sur les
mystiques du Pays-Bas au Moyen
Chroniques sur les questions morales Age ». Cet ouvrage marque une date
et féminines dans « Marie-Claire ». dans l'histoire des Etudes mystiques.
Correspondance de Sainte Thérèse « Une doctrine spéciale des mysti-
d'Avila. ques du XIV* siècle en Belgique.
La vie de Sainte Thérèse d'Avila Ruysbroeck et la « Vie commune ».
Brux.
Bernadette.
Des essais et des romans. TEXTE
(Le livre de Samuël) « distingue une
triple unité ou union naturelle de
TEXTE l'homme avec Dieu que nous nous
Parlant de Sainte Thérèse d'Avila plaisons à comprendre de la ma-
nière suivante : 1° L'union avec Inter-
« ... Etre pour quelque chose dans médiaire n'est autre que la ressem-
l'éveil d'une âme à l'amour divin lui blance de Dieu que l'homme acquiert
semblait désormais plus important par les vertus naturelles ; 2° L'union
que de gagner le paradis. Elle en sans intermédiaire est l'union que,
vint à moins mortifier son corps par selon son être personnel créé, l'hom-
les jeûnes et la pénitence, à se sou- me a avec Dieu habitant l'âme et la
cier davantage de sa santé qui lui faisant vivre ; 3° L'union sans diffé-
était nécessaire pour l'œuvre à ac- rence est celle que selon notre être
complir. » (La Vie de Sainte Thérèse idéal, nous possédons dans notre
d'Avila.) cause exemplaire, la Sagesse éter-
nelle de Dieu. » (Thèse de 1892.)
AUGUSTIN (Saint)*.
Augustinus Aurilius, né en 354 vous seriez des hommes inertes et

à Thagaste, en Numidie (Algé- morts, détestables et méprisables.
Aimez, mais faites attention à ce que
rie), de parents de bourgeoisie vous aimez. L'amour de Dieu, l'amour
modeste. Etudes classiques à du prochain s'appelle charité ; l'a-
Carthage, enseignement, jeu- mour du monde, l'amour de ce siècle
nesse dissolue, professeur à s'appelle cupidité. Réfrénez la cupi-
dité, excitez la charité. » (E narratio
Milan, influence de Saint Am- in spalmun.)
broise d'où conversion et bap-
tême. De retour en Afrique, prê-
tre puis évêque d'Hippone. Pen-
dant quarante ans, vivant com-
me évêque la vie ascétique des
moines. Consacre son temps à
l'apostolat, écrit des traités
contre les hérésies, des traités
philosophiques et théologiques.
t en 430, à Hippone, lors du
siège des Vandales.
ŒUVRES
Apologie contre les hérésies, contre
Manichaeos, etc...
Des œuvres philosophiques et mora-
les, ex. : Les Soliloques.
Ecrits théologiques
Le combat chrétien.: Le libre arbitre.
Etudes exégétiques,
Saint Jean. ex. : Homélies
Les Confessions.
TEXTE
« Vous dit-on : N'aimez rien ? Non,
assurément ! Si vous n'aimiez rien,
AUMONT (Jean).
Né vers 1609. Vigneron à Mont- écoute les « divines notions qui en

morency, à trois lieues de Pa- jaillissent », savoure « les divines
ris. Sur l'exemplaire de son œu- vérités qui en escoulent et les divi-
nes volontés qui en émanent. -
vre « L'Ouverture... », à la Bi- (Traité 1, ch. III, p. 14.)
bliothèque Nationale de Paris,
un lecteur a écrit : « Appelé
Jean Aumont, vigneron à Mont-
morency, depuis retiré à Paris
chez Mme Prévost, marchande
de fromage, rue des Prestres,
à la halle ; enterré aux filles
pénitentes, rue Saint-Denis. Il
se dit : Pauvre villageois, sans
autre science ny estude que
celle de Jésus Crucifié. Pour-
tant la lecture de son in-4° de
plus de 600 pages révèle un au-
teur spirituel très versé dans
la science de l'oraison. » t en
1689.
ŒUVRE
L'Ouverture intérieure du Royaume
de l'Agneau occis...
TEXTE
« Un livre scellé de sept sceaux.
C'est l'âl'me
délivrer âme captive. Le m
: « l'oraison deoyrecueil-
en de
lement intérieur en Jésus crucifié ».
L'oraison « cordiale - où l'âme se
retire au « dedans d'elle-même »,
« au pied du trône de l'Agneau »,
Av
AVEILLON (Jean-Joseph). AVRILLON (Jean-Baptiste-Elie).
Prêtre de l'Oratoire, né à Pa- Né à Paris en 1652, entre chez

ris, en 1620. Lié d'amitié avec les Minimes et y fait profession
Bossuet. Comme écrivain spiri- le 3 janvier 1671. Après de soli-
tuel, il suit le sillage tracé par des études théologiques, il est
le P. de Bérulle. t le 29 mai appliqué à la prédication jus-
1713. qu'à sa mort, le 16 mai 1729, à
Paris, au couvent de la place
ŒUVRES Royale.
Méditations pour les séminaires et ŒUVRES
les gens du monde.
tères tade
Médi tionsl'enfance
en l'honneur
de N.S.Jdes
.C. mys- Réflexions sur
affectives théologiques, morales
les attributs de Dieetu
Exercices chrétiens pour l'oraison et en forme de méditations pour chaque
pd'oeuucharistie,
r les sacrement jour du mois.
etc... s de pénitence et L'Année affective ou sentiments sur
l'amour de Dieu tirés du Cantique
TEXTE des Cantiques pour chaque jour de
l'année, etc...
Entronsaefait
«(Jésus) n esprit
de tousdanses
s l'usage qu'il
accroisse-
ments, il avait devant les yeux la TEXTE
format
devaitionaître
n de etsons'acorps
ccroîtremystlentiqeue qui,
ment « Etre suprême de mon Dieen u, vivez
moi.
il pensait à nous qui faisons de si « Unité de mon Dieu, détachez-moi.
spetits
oyons progrès
pas impatdiaenntss dans
la grâce.
les voiN ese « Vérité de mon Dieu, instruisez-moi.
de la vie spirituelle. » « Bonté de mon Dieu, pardonnez-moi.
« Vie de mon Dieu, animez-moi.
« Infinité de mon Dieu, pénétrez-moi.
« Gloire de mon Dieu, régnez moi.en-
(Réflexions.)
AYFRE (Amédée).
Né à Cénac-de-Laissac (Avey- TEXTE

ron), en 1922, perd son père « Seul un homme libre peut vraimen1
3 ans plus tard en même temps et méritoirement choisir de croire er
qu'il est atteint d'un mal incu- Dieu, ou de faire le bien. » (Morale
et Cinéma.)
rable, l'hémophilie. Fils unique.
Sa mère s'emploie comme gou-
vernante de presbytère. Sémi-
naire de Rodez, en 1941. Avec
l'affectueuse sympathie du Car-
dinal Saliège, Séminaire de Tou-
louse, en 1945. Prêtre, en 1947.
Entre chez les Sulpiciens où il
enseigne, à Issy-les-Moulineaux,
l'anthropologie, à partir de 1952.
Découvre le cinéma et la civi-
lisation de l'image et consacre
toutes ses forces à les insérer
dans l'enseignement religieux
et les préoccupations des chré-
tiens. Participe, avec son ami
Jacques Blanc, aux éditions des
« Nouvelles Images ». A la
suite d'un accident que depuis
1925, tous les jours, ses pro-
ches redoutaient, t en juillet
1964.
ŒUVRES
Dieu au cinéma.
Le cinéma et le sacré.
Conversion aux images?
Nombreux articles dans les Revues
professionnelles..
Ba
BACHIARIUS. BAIJ (Cécile).
Moine espagnol, contemporain Abbesse du monastère bénédic-

de Saint Jérôme, dont il a tin de Saint-Pierre, à Montefias-
connu les œuvres. Il vécut pro- cone, née dans cette ville, le
bablement dans le monastère 4 janvier 1694. Après un an
de Bétique. Atteint vraisembla- passé chez les Cisterciennes de
blement par le rescrit de Gra- Viterbe, doit revenir dans sa
tien, 381 ou début de 382. Il famille, entre le 11 avril 1713
part en exil, ses pérégrinations à Saint-Pierre où elle prend l'ha-
le conduisent à Rome. Soup- bit et fait profession en 1714.
çonné d'hérésie, il fait profes- Elue abbesse en 1743. t en
sion de foi et répond à un ques- odeur de sainteté le 6 janvier
tionnaire élaboré par Saint Jé- 1766, après avoir rétabli la
rôme, secrétaire du pape Da- pleine observance dans son mo-
mase. Vers 400, il est rentré en nastère.
Espagne.
ŒUVRES
ŒUVRES Des Colloques.
De fide. C omiqm entaire sur le Cantique des
De lapso. Cant ues.
Vita interna.
TEXTE
« Lire les livres saints c'est s'unir TEXTE
encore au Christ, l'Ecriture n'étant « Cet entretien intérieur était quasi
queparchemin.
de « le Christ»enveloppé des langes continuel.
réflexion, A m uadébut je neàfaisais
is restais pas
écouter,
parce que cela apportait une grande
joie à mon coeur.. je n'en parlais à
personne.. Lorsqu'ensuite j'en parlais
àmem n,onil diconfesseur,
on.)na d'après
mo'Grd.C écrire.lon»g (Vi
exata-
interna
BAIOLE (André). BAILLOU (Elisabeth).
Né à Condom, en 1570. Entre, La Mère Elisabeth de l'Enfant

en 1608, dans la Compagnie de Jésus, née de Baillou, à Paris,
Jésus. Influencé par des hom- le 22 juillet 1613, d'une opulente
mes spirituels de la Compagnie, famille bourgeoise ; à 13 ans,
Balsamo, Clusel, Suffren et Cot- elle entre au monastère pari-
ton, et par les écrits ascétiques sien des Sœurs Prêcheuses (ou
et mystiques, Saint François de Filles de Saint-Thomas ou Do-
Sales, Saint Jean de la Croix, minicaines Réformées). Maî-
Sainte Thérèse, par l'expérience tresse des Novices pendant
directe des âmes. Ministère à 25 ans, trois fois prieure, fem-
Saintes et à Pau. De 1647 à me de grand jugement et de
1650 Socius du Provincial d'A- haute intelligence. Grande mys-
quitaine. Instructeur du 3e an tique. Le Père Saint Jure la
à Marennes. t en 1654, à Sain- confie, en 1645, à M. de Renty,
tes. un laïc « directeur de Saints ».
t en 1677.
ŒUVRES
De la vie intérieure. ŒUVRES
Le bon plaisir de Dieu. Cinq lettres à la prieure du Carmel
La simplicité évangélique. de Beaume, à la prieure du Carmel
de Dijon.
TEXTE Un mémoire sur la vie intérieure de
Renty.
« Parce que tout dépend de votre fa-
veur, je me jette à vos pieds, ô divin
Jésus, fidèle ami des âmes intérieu-
TEXTE
res, qui prenez plaisir dans la fami- «Il faut que la charité soit immense,
liarité que vous avez avec elles, pour pure, cordiale, magnifique. »
vous prier de nous donner les qua-
lités et les dispositions nécessaires
pour ce saint et bienheureux com-
merce. » (De la vie intérieure.)
BAKER (David-Augustin).
Né en Angleterre, à Aberga- beaucoup à l'expérience sans la

venny, en 1575. Etudes à Ox- science... La plupart des instruments
dont il a plu à Dieu de se servir
ford, puis à Londres. Greffier dans les temps anciens et modernes,
de sa ville natale. Converti au pour instruire et conduire les âmes
catholicisme en 1603. Bénédic- à la perfection de la vie contempla-
tive, ont été des personnes de peu
tin à Sainte-Justine-de-Padoue de savoir mais de grande expérience,
en 1605, 1607 profession en An- ainsi Saint Antoine, Saint Benoît,
gleterre. Puis au Prieuré de Saint François, Sainte Thérèse. » (La
Saint-Laurent, à Dieulouard sainte sapience ou les voies de la
(Lorraine). Prêtre à Reims en prière contemplative.)
1612. Compilateur de textes.
1624, à Cambrai, conseiller spi-
rituel de bénédictines anglaises,
il écrit des traités spirituels.
Rencontre des détracteurs, ren-
voyé en 1633 au prieuré de
Saint-Grégoire, à Douai. Vie re-
tirée et contemplative. Une
nouvelle controverse. Quitte
Douai pour l'Angleterre en 1638.
Isolement complet. t Londres,
9 août 1641.
ŒUVRES
Direction for contemplation.
Discretion.
Confession.
The spiritual Alphabet.
The idiots Devotion.
The sunsmary of Perfection, etc...
TEXTE
« Il ne faut accorder nulle confiance
à la science sans expérience, mais
BALMA (ou BALMEY) BANEZ (Dominique).

(Hugues de).
Chartreux mort vers la fin du Né en 1528, à Medina del

XIIIe siècle. Prieur de la Char- Campo, Banez entra à 19 ans
treuse de Meyriat (Ain), écrit chez les Dominicains. Il ensei-
son œuvre entre 1230 et 1290. gna à Alcala, à Valladolid et à
Salamanque. Il mourut au cou-
ŒUVRES vent de Medina del Campo, en
Theologica mystica. 1604.
TEXTE ŒUVRE
« Troies voies conduisent à Dieu : Il a laissé des commentaires de la
la voie purgative où lâ' me se dispose Somme de Saint Thomas d'Aquin.
à apprendre la vraie sagesse. La se- TEXTE
conde est appelée iluminative; lâ' me
par la réfl
d'amour. Laexitroisième
on y estestembrasée
la voie (Les révélations et les visions sont)
unitive; lâ' me y est élevée par Dieu « au contraire, un périlleux écueil
seul au-dessus de tout esprit, de pour ceux qui
car Satan se tendent à lasouvent
transforme perfection,
en
toute raison et detoute intelligence. » ange de lumière, et séduit les âmes
curieuses et dépourvues d'humilité :
nous en avons vu de nos jours bien
des exemples. »
BALTHAZAR DE SAINTE-CATHE- BAPTISTA VARANI

RINE-DE-SIENNE. (Bienheureuse).
Né à Bologne, en 1597. Dernier Née en 1458 d'une famille prin-

rejeton des Machiavelli. Entre cière à Camerino. Elle endura
: chez les Carmes déchaussés de de grandes souffrances, fut fa-
isa ville natale. Noviciat à Rome vorisée de révélations et, en ai-
et vœux en 1615. Etudie à Rome dant le Père Mathieu Basei, con-
i et y rencontre le Père Thomas tribua à la fondation des Capu-
: de Jésus qu'il vénère toute sa cins. Abbesse des Clarisses
!vie. Occupe les charges les plus de Camerino. t en cette ville,
i importantes de son Ordre. Pro- en 1527.
ivincial, Définiteur Général, Pro-
cureur Général en 1662. Con- ŒUVRES
Ifesseur de Clément X. Retourne Les armes pour le combat spirituel.
. à Bologne. t en 1673.
! TEXTE
ŒUVRE
« Quand tu seras dans le supplice que
« Demeures » (explications théolo- Dieu veut te donner, il ne faut jamais
giques de l'expérience et des intui- dire : « 0 Dieu, pourquoi m'as-tu
tions thérésiennes). abandonnée ? ». Plus il te semblera
qu'il t'a abandonnée, plus il sera pro-
!TEXTE che de toi...
|« Quand les puissances sensibles de « Jusqu'à maintenant, tu es demeurée
l'âme sont recueillies, unies entre avec Dieu en grande confiance, et
elles dans l'intérieur de l'âme, elles même en présomption : aussi tu as
isont plus facilement investies par le besoin qu'on tourne la page. Autant
:soleil divin et son rayonnement. » il t'a semblé être avec lui en amour
et grâce, autant il te semblera lui
être en haine et en dégoût. Mais
va avec force et constance, car
c'est aux vainqueurs qu'on donne la
couronne. »
BARBE (Julien). BARBIER SAINT HILAIRE

(Philippe).
Originaire du diocèse du Mans Ancien élève de l'école poly-

où il est né le 23 février 1666. technique de Paris. Fut, de 1925
Admis dans la Congrégation de à 1950, le disciple, ensuite le
la Mission au séminaire (novi- collaborateur de Sri Aurobindo.
ciat) de Saint-Lazare de Paris, Il vit actuellement à l'Ashram
1674. Emet ses vœux, 1686. de Pondichéry.
Placé à Paris au séminaire
Saint-Firmin (collège des Bons- ŒUVRE
Enfants), il en reste le supé- Une lettre sur Sri Aurobindo. Cf. in
rieur érudit et zélé de 1695 à « Teilhard et Sri Aurobindo » de
1711. Il est apprécié du cardi- Monestier.
nal de Noailles. Député de la
Province de France à l'Assem- TEXTE
blée Générale de sa Congréga- «rituelle
Lavraie
tion, il en est élu secrétaire.
t le 19 mai 1711. : c'ereligion est la religdioenDspi
st une recherche ieu-,
fonde de lâ' me au Dieu immanent,roà-
u ne ouvertu re d e l
a vie la pl u s p
ŒUVRES l'omni-présent éternel. »
Prières touchantes et affectives (3
vol.).
Sermons et conférences.
TEXTE
«comLmaeprière est est
le travail lâ' mele soutien
du travail,
de
la prière. Les prières sont les repas
de notre âme, l'esprit de piété en est
la respiration. » (Prières touchantes.)
BARRY (Paul de). BARSANUPHE (Saint).
Né en 1587 à Leucate (Aude) Passe quelques années dans le

entre chez les Jésuites, à Avi monastère de Saint-Séridon, si-
gnon, en 1605. Prédicateur et tué près de Gaza en Palestine
supérieur religieux apprécié où vécurent en même temps
1625-1626 à Paray-le-Monial. Ra- que lui Jean le Prophète, le
mène à la foi bon nombre de bienheureux Dorothée et Saint
catholiques passés au Calvi- Dosithée. Par amour de la con-
nisme. Sur son initiative fut templation, en 540, se retire
fondé le monastère de la Visi- dans une cellule écartée. Au
tation. Préfet des études au col- sein de la solitude il écrit un
lège d'Aix. Recteur du noviciat traité contre les moines origé-
d'Avignon, du collège de Nîmes. nistes. Grande vénération chez
Provincial de Lyon. t en 1661 au des Grecs, son icône est à
collège d'Avignon. Ecrivain spi- Sainte-Sophie, à Constantino-
rituel abondant. Vulgarisateur. ple. Patron de Oria, près de Si-
ponto, en Italie, où se trouvent
ŒUVRES ses reliques.
Le Paradis ouvert à Philagie. ŒUVRE
Avis salutaires.
L'année Sainte. Livre spirituel.
La solitude de Philagie.
TEXTE
TEXTE « Comment peut-on prier sans cesse ?
« Celuy-Ià est bienheureux qui, après Réponse : Si l'on est seul, il faut
Jésus, n'a d'amour que pour Marie.. psalmodier
che et de et prierSià l'olanfois
cœur. est dedehors
bou-
Il est malaisé d'aimer Marie sans
aimer la sainteté. » avec d'autres, il n'est pas nécessaire
de prier de bouche, mais seulement
par l'esprit. Il faut se garder des
yeux à cause des distractions et des
pièges du démon. » (Livre spirituel.)
BARTH (Karl)*.
Né à Bâle, en 1886. Etudes théo- de tous et est étudiée de très

logiques à Berne, Berlin, Tubin- près par les théologiens catholi-
gen et Marburg. 1909, Pasteur ques.
de Paroisse. 1921, Professeur
de Théologie Réformée à Gôt- ŒUVRES
tingen. 1933, avènement du ra- Commentaire de l'Epitre aux Romains
cisme et du nazisme en Allema- (1919).
gne, Barth en dénonce l'erreur. Fonde la revue : « Lutte des Temps »
1935, expulsion. 1948, voyages (1922).
et contacts avec l'Est. Séjour à La Dogmatique, déjà 8.000 pages (en
Bâle depuis 1935, continue son chantier).
œuvre théologique. A édifié TEXTE
pendant toute sa vie une œu-
vre énorme dont une « Dogma- (Le contenu de la Parole) « c'est
tique » encore inachevée, mais Jésus-Christ tel qu'il s'est concrète-
ment révélé comme vrai Dieu et
qui totalise déjà plus de 8.000 comme vrai homme. »
pages. Considéré comme le « La théologie est impuissante à
plus grand théologien de la Ré- créer la participation de l'homme à
la grâce — et c'est pourquoi elle
forme depuis Calvin. Il exalte doit être une prière, et non seule-
la majesté inaccessible de Dieu ment un discours —, mais elle peut
mais corrige la vision calvi- y aider, et c'est vers ce service
qu'elle doit tendre. - (L'humanité de
nienne sur le rôle rédempteur Dieu.)
du Christ (nous ne prenons
conscience de notre faute qu'à
travers la Passion du Christ et
par conséquent au moment mê-
me où nous sommes rachetés).
Ce théologien austère, mais non
dénué d'humour, se veut aussi
un chrétien engagé. Son œuvre
théologique suscite l'admiration
BASILE (Saint) *. BASILE DA

' NCYRE (Saint).
Docteur et Père de l'Eglise grec- Basile était prêtre de l'église

que, 329-379. Il appartient à une d'Ancyre, puis en 336 il fut le
famille exemplaire au service successeur de l'évêque Marcel.
de Dieu ; un à un ses frères et Pendant que Julien l'Apostat tra-
un oncle maternel furent aussi vaillait à rétablir l'idolâtrie, Ba-
Evêques. Il vient à Athènes pour sile courait par toute la ville
compléter ses études supérieu- pour la cause de Dieu. Il fut
res ; condisciple et ami de martyrisé sur l'ordre de Julien
Saint Grégoire de Nazianze. Elu l'Apostat, couché sur le ventre
en 370 Evêque de Césarée de on lui enfonçait dans le dos des
Cappadoce. Basile multiplia pointes de feu toutes rouges.
œuvres et initiatives pour la dé- t en 362.
fense de la foi, l'intégrité de la
doctrine, l'épanouissement de ŒUVRES
la profession monastique, l'a- Mémoire théologique.
postolat de la charité. De la Virginité.
ŒUVRES TEXTE
Pastorales. « Si celui qui s'attache à une cour-
Commentaires sur l'Ecriture Sainte. tisane devient un même corps avec
365 Lettres. elle, celui qui s'attache au Christ de-
Œuvres apologétiques et ascétiques. vient avec lui un même esprit : son
(II fait l'énumération des heures ca- corps est purifié de ses passions et
noniales et en montre l'excellence :) son âme reçoit l'empreinte de la
« par celle de prime, nous consa- beauté même du Christ. » (De la
crons à Dieu les prémices de nos Virginité.)
pensées, nous remplissons nos cœurs
de pieux sentiments, et de cette joie
salutaire qu'excite en nous la pensée
de
tore.)Dieu. » (Regulae fusius explica-
BARTHELEMY CAMBI BARTHELEMY (Jean).

DE SALUTIO.
Barthélemy de Saluce, né à So- Religieux franciscain d'origine

cana, près de Rossina, en Tos- inconnue. Il est à Soissons vers
cane (Italie), le 3 avril 1558, re- 1446. A Rouen en 1450 où il
vêt d'habit franciscain en 1575. prêche le carême en présence
Brillantes études, nommé lec- de l'Archevêque Raoul Roussel.
teur des arts et de théologie. Ce dernier dénonce Jean Bar-
Ecrivain et orateur célèbre. Par- thelemy en 1451 à l'Université
court l'Italie. Passe les quinze de Paris. Jean Barthelemy s'ex-
dernières années de sa vie au plique devant la faculté de théo-
couvent de Saint-Pierre in Mon- logie et malgré les insistances
torio, à Rome. Adonné à la conde Roussel auprès du cardinal
templation et à la composition légat Guillaume d'Estouville,
d'ouvrages spirituels. t à Rome: Barthelemy est licencié et Maî-
le 15 août 1617. tre en Théologie.
ŒUVRES ŒUVRES
Paradiso de contemplativi. Le livret de la triple viduité.
Eden paradisus contemplativorum. Le livret de la crainte amoureuse.
Scuola de! divino amore. Le traité de la vanité des choses.
Alfabeto del divino amore. ms. Paris à la Bibliothèque Nationale.
Musa spirituale, etc...
TEXTE
TEXTE (A son avis, la dévotion au Saint Sa-
(Les ardeurs spirituelles peuvent s'ac- crement doit s'allier étroitement à
compagner de phénomènes physiolo- l'oraison : seul en effet le sacrement
giques :) « Il m'étreint le cœur, et de l'autel) « fait connaître par expé-
ne me laisse pas dire ce que je vou- rience la crainte révérentielle » (de
drais... Las!seje serre.
me sens Dieu).
mon cœur Las'languir et
ma vie
s'enfuit ! »
BARTHELEMY DES MARTYRS. BAUDRAND (Barthelemy).
Né à Verdela-lez-Lisbonne, en Né à Névache, dans le diocèse

mai 1514, fait profession dans d'Embrun en 1701. Entre au no-
l'ordre de Saint Dominique le viciat des Jésuites à Avignon,
20 septembre 1529. Enseigne la en 1721. Prêtre en 1733. 1736-
théologie à Lisbonne et à Ba- 1740, préfet des classes infé-
thala, précepteur de l'infant don rieures, collège de la Trinité, à
Luis, frère de Jean III. En 1559, Lyon. Prédicateur à Alès et à
Paul IV le nomme évêque de Aix-en-Provence pendant plus
Braga. Au Concile de Trente, de vingt ans. 1759, recteur du
part active dans la rédaction des collège d'Aix. 1764, dissolution
canons pour la réforme du de la Compagnie en France. Se
clergé. En 1580, renonce à son retire à Lyon puis à Vienne où
siège et se retire au couvent de il meurt le 3 juillet 1787.
Sainte-Croix, à Viana do Cas-
tello. t le 19 juillet 1590. ŒUVRES
ŒUVRES Pendant les vingt-trois dernières an-
C vnéesolumdees sa
: vie il écrit plus de vingt
boonm nep,en1di5u8m
2. spiritualis doctrinae. Lis- Lâ'm
Catéchismo da doutrina christa com m enets et
élevée à Dieu par les senti-
réflexions.
a1lg56u4m. as praticas espirituaîs. Braga, L â
'm e
toutes les actionspardelalaperfection
sanctifiée vie. de
Lâ'me pénitente, etc., etc...
TEXTE
« Celui qui s'est approché de cette TEXTE
di
unvinaemobscurité et y dedm
our très ardent anesurelaavveoc- « Ce n'est pas la méditation stérile
lonté, on dit qu'il se trouve dans des mystères de Jésus-Christ, mais
l'ultime disposition pour parvenir à
la' mour
sive deunitif et fruitif.
la' mour à cette»onction pas- nl'imitation
ous rend fidèle de»ses
chrétien. vertus
(Lâ'm qui
e élevée
à Dieu.)
BAUMANN (Emile). BEA (Cardinal Auguste).
Né à Lyon, le 26 août 1868, de Né en Allemagne, en 1881. Sa-

famille rhénane. Etudes chez les vant exégète jésuite. Directeur
Pères Jésuites à Lyon, puis au de l'Institut Biblique à Rome.
lycée d'Alger. Longue carrière Confesseur de Pie XII. Cardinal
d'éducateur. Professeur à l'uni- en 1959 de la diaconie de Saint-
versité d'Alger, à La Roche-sur- Sabas, Président du Secrétariat
Yon, à Sens, au Mans. Prix Bal- pour l'Unité des Chrétiens, oc-
zac en 1924. Il voyage en Pales- cupe une place de premier plan
tine d'où il rapporte son « Saint dans l'oecuménisme. Accueilli
Paul ». Il épouse en secondes au Conseil oecuménique des
noces Elisabeth de Groux, se Eglises de Genève le 18 fé-
fixe à Vernègues, en Provence, vrier 1965.
puis à Monaco, puis à LaSeyne-
sur-Mer où il meurt en 1941. ŒUVRES
ŒUVRES Pour l'Unité des Chrétiens.
L
laefoi.
Concile et l'Unité à la lumière de
Trois Viles Saintes.
La Paix du Septième Jour. N ombreux radietc...
déclarations, o-messages, interview,
Saint Paul.
Les Chartreux, etc... TEXTE
TEXTE « Toute religion qui connaît la prière
« L'intimité des mystiques, des livres authentique
chercher en ensei
Dieug, ne
sonàCréateur,
lh' ommenonà
où nous trouvons leurs expériences seulement les biens matériels, mais
est pleine d'un tel attrait qu'ensuite surtout les biens les plus profonds,
les plus belles ivresses profanes sont essentiels pour lâ' me : l'intelligence
insipides. » (L'anneau d'or des grands et la sagesse qui l'aideront à bien
mystiques.) diriger la vie. C'est donc à Dieu que
ncile
ousàderéaliser
manderonentre
s l'équilibre
la' moursidediffi-
la
vérité et la charité. » (Pour l'unité
des chrétiens.)
Bé
BEAUDENOM (Léopold). BEATRICE DE NAZARETH.
Né à Tulle (Corrèze), le 23 no- Née à Tirlemont, vers l'an 1200.

vembre 1840. Etudes au petit A 7 ans, son père la place chez
séminaire de Servières, au les « béguines » de Léau, puis
grand séminaire de Tulle. Déjà la confie aux cisterciennes de
alors caractère méditatif. Prê- Bloemendael, préparée elle em-
tre en 1863. Préfet spirituel à brasse la vie religieuse à 17ans.
Servières. Santé atteinte par Elle fait connaissance et subit
ses mortifications secrètes. l'influence de Ide de Nivelles.
1865, Aumônier des Ursulines Elle accompagne avec ses deux
à Beaulieu. Pour devenir mis- sœurs et quelques moniales son
sionnaire entre chez les Maris- père et son frère Wibert au nou-
tes, doit en sortir pour raison veau monastère, fondation de
de santé. En 1881, aumônier des son père, à Maagdendael près
Sœurs aveugles de Saint-Paul. d'Oplinter, y demeure quatorze
En 1882, des Sœurs de Saint- ans. En 1236, elle suit son père
Joseph-de-Belley, à Paris. 1896, à une troisième fondation de
épuisé, se retire à Puteaux, y cisterciennes à Notre-Dame de
compose ses ouvrages, t le Nazareth, près de Lierre, dont
21 décembre 1916. elle devint prieure, t le 29 août
1268.
ŒUVRES ŒUVRES
Pratique de l'examen particulier.
Méthodes et formules pour bien en- Autobiographie en thiois (vieux fla-
tendre la messe. mand).
Orientation de l'âme vers la perfec- De la valeur du temps.
tion. Du triple exercice de nos affections
Lettres de Direction, etc... spirituelles.
Sur deux cellules dans le cœur.
Sur cinq miroirs du cœur.
TEXTE Sur le monastère spirituel.
(Ce qu'il veut :) « élever la piété en TEXTE
l'éclairant plus à fond et en lui mon-
trant la liaison de la vérité et de « Parfois..., sans aucun secours d'ac-
l'amour. » tivité humaine.., le cœur est si ten-
BEAUDUIN (Dom Lambert).
drement touché par l'amour et si Octave Beauduin, né le 5 août

fortement sous l'emprise de l'amour, 1873, à Rosoux-lès-Waremme,
et si aimablement embrassé en
l'amour, que l'âme est tout à fait d'un foyer typiquement terrien,
vaincue par l'amour. En quoi elle sent humanités petit séminaire de
une grande proximité de Dieu, et une Saint-Trond. Théologie au sémi-
clarté substantielle... Elle sent que naire de Liège. Prêtre le 25 avril
tous ses sens sont sanctifiés en 1897. Un an surveillant à Saint-
l'amour, et que son vouloir est de-
venu amour, et qu'elle est si profon-
dément abîmée et absorbée dans
Trond. Séjour chez les aumô-
l'abîme de l'amour, qu'elle est elle- niers du travail à Seraing. Pense
même devenue amour. » entrer chez les Dominicains, en-
tre chez les Bénédictins du
Mont-César, à Louvain, en 1906,
y lance le mouvement liturgique.
Pendant la guerre 1914-1918, fait
du contre-espionnage, passe en
Hollande dans une caisse de su-
crer Revient au Mont-César,
s'intéresse à l'Eglise d'Orient.
Ami du Cardinal Mercier, parti-
cipe par ses idées et rapports
aux Conversations de Malines
avec l'anglicanisme, à Saint-An-
selme, à Rome, en relation avec
le chef de l'église uniate de Po-
logne, Monseigneur Szeptichi.
Fonde Amay pour l'union des
églises. Difficulté avec Monsei-
gneur d'Herbigny de Pro Russia,
accusé à Rome, voyage d'étude
en Orient, exilé à l'abbaye de
En-Calcat, diverses aumôneries
dans la région parisienne, mi-
nistère auprès des prêtres, une
BEDARIDA (Henri).
certaine réhabilitation. Ses vues Né à Lyon, le 9 mars 1887. Il

commencent à se réaliser sous enseigne à Bologne, à Florence,
Jean XXIII, son ami. Revient à à Lyon, à Grenoble et enfin, dès
Chevetogne. t le 11 janvier
1960.
1935, à la Sorbonne, à Paris.
Agrégé d'italien. Président du
Centre Catholique des Intellec-
ŒUVRES tuels Français, t en 1957.
Articles dans « Questions liturgiques ŒUVRES
et paroissiales », dans « Irenikon »,
dans « Mélanges liturgiques ». Collaborations à la « Revue de Litté-
rature comparée », aux « Annales »
TEXTE de l'Université de Paris, à la « Revue
(L'oratio du moine) « Elle doit être des études italiennes ».
privée et silencieuse de façon à ne Traducteur d'œuvres italiennes.
contrarier personne ; prolongée ou
brève suivant l'élan de l'âme. Les TEXTE
Pères de l'Eglise et spécialement
Saint Augustin, font une grande place « Qu'est-ce qu'un Saint ? C'est le
à cette oraison dans la vie spirituelle chrétien qui vit la plénitude de sa
du moine. Saint Augustin décrit ces doctrine et de sa foi. Même à qui
fréquentes élévations de l'âme vers
Dieu qui sont brèves et silencieuses
vise seulement à la sainteté, à qui
et qui sont semblables à des flèches n'uyneaspire
d' que deneloin,
doctrine la possession
suffit pas. Elle
que l'âme lance vers le Seigneur, et
qu'il appelle à cause de cela oratio-
serait peu de
cette doctrine. chose, s'il ne la vivait,
nes jaculatoriae, oraisons lancées « L'amour est le fondement de toute
comme des javelots, selon les aspi- création et de toute liberté. La li-
rations de l'âme. » berté est subordonnée au bien, c'est-
-à-dire à l'amour : à l'amour du Dieu
de vérité,
est à l'de
constitué amour
tous dnos
u prochain qui
frères dans
le Christ. » (La liberté des enfants
de Dieu.)
BEDE LE VENERABLE (Sa:nt)*. BEIRNAERT (Louis).
Né à Jarrow, dans le Northum- Né à Ascq (Nord), le 2 avril

berland, Bède fut confié dès son 1906. Entré à la Compagnie de
jeune âge à Saint Benoît Biscop, Jésus en 1923. Professeur de
abbé de Wearmouth, il devint philosophie, puis de théologie
lui-même moine bénédictin. Il pendant plusieurs années, il est
fut l'un des hommes d'Eglise rédacteur aux Etudes depuis
les plus s a v a n t s du Ville s i è c l e . 1940. Areçu une formation com-
C'est un Docteur de l'Eglise. Il plète de psychanaliste. S'ef-
écrivit sur la philosophie, l'as- force de faire bénéficier l'an-
tronomie, l'arithmétique, le ca- thropologie chrétienne des don-
lendrier, la grammaire, l'Histoire nées de la psychologie contem-
ecclésiastique, mais surtout des poraine.
œuvres de piété. t le 27 mai
735. ŒUVRES
ŒUVRES Nombreux articles dans les « Etu-
des ».
Traité des six âges du monde. Expérience chrétienne et psychologie.
Lieux-Saints.
Son véritable martyrologe. TEXTE
P rologue sur les épîtres canoniques,
etc... « Quand on parle de se mettre à
l'écoute de Dieu, il s'agit de tout
TEXTE autre chose que d'attendre des paro-
les qui nous apporteront une satis-
« Il y a donc une théologie, une faction D
ciente. quelconque,
emander et fût-elle
écouter est Incons-
ici
contemplation de Dieu, une seule : tout un. C'est la demande même qui
elle
et sura tous
le paslessur toutes»les vertus
mérites. en s'articulant jusqu'à réaliser son
La vie contemplative.. désirer voir essence donne à entendre le vouloir
la face du Seigneur, avec les chœurs du Père, identique à notre propre
des anges, etdejouir avec ces vouloir en tant qu'autre. Ainsi, à la
bienheureux l'éternelle visioesprits
n de limite, le dialogue ici s'accomplit dans
le silence.carSilence
la gloire de Dieu. » Un Lucam III.) mutisme, tout sonquisens
n'estestpas le
d'être
pris entre une demande qui s'accom-
plit et une autre demande qui aura
BELLARMIN (Robert) (Saint)*.
à s'accomplir. Ce n'est pas le cri Né le 4 octobre 1542 à Monte-

ou la parole qui est refusée, c'est pulciano, dans l'ancien duché
ce qui, dans le cri ou la parole, est de Toscane. En 1560, entre chez
encore appel vers la satisfaction.
(Prière de demande à l'Autre. Lumen les Jésuites à Rome, étudie la
Vitae 1967.) philosophie au Collège romain.
Etudes théologiques à Padoue.
Professeur à l'Université de
Louvain 1569-1576, puis au Col-
lège romain 1576-1592, où il
compose ses fameuses « con-
troverses ». Cardinal en 1599,
Archevêque de Capoue de 1602
à 1604. Travaille à la réforme de
son diocèse. Retour à Rome,
écrit pour défendre l'Eglise et
le Pape. Ecrits spirituels à par-
tir de 1614. t à Rome le 18
septembre 1621.
ŒUVRES
l'Mont ée des
échelle de l'créatures.
âme vers Dieu par
L'Eternelle félicité des Saints.
Le gémissement de la Colombe (l'E-
glise).
Les sept paroles de N.S. en croix.
L'Art de bien mourir.
TEXTE
« Dieu est le bienheureux par excel-
lence, parce qu'il se voit sans cesse
tel qu'il est. Il jouit de lui-même, de
toute éternité et sans interruption ;
i
BELON (Nicolas).
il se perçoit en pleine lumière comme

le bien souverain et brûle d'amour. Né à Lyon, en 1690. Entre chez
Il a voulu que toi aussi tu participes
les Jésuites en 1705. Il est d'a-
avec les saints anges à cette richesse bord prédicateur. En 1730, Su-
sans prix ; il t'a créé pour ces som- périeur de la Mission de Die,
mets. » puis Directeur de Séminaire en
Provence. Il vivait à Lyon en
1761. Il aurait quitté la Compa-
gnie en 1762.
ŒUVRES
Traduction partielle des Œuvres Spi-
rituelles de François Arias.
Le Directeur Spirituel.
Traité de la perfection de l'Etat Ecclé-
siastique.
TEXTE
« Je sais que la légèreté de notre
esprit nous distrait malgré nous ;
mais ne faire aucune violence pour
fixer cet esprit volage, qu'est-ce qui
peut nous
prière excuser ? Apporter
les impressions de ce qu' à iola
n
a vu, le souvenir de ce qu'on a fait,
l'idée de ce qu'on a dit ou entendu ;
s'occuper des actions qui ont pré-
cédé la prière, prévoir, projeter, dis-
poser celles qui doivent suivre, hé-
las ! quel mépris pour notre Dieu.
Est-ce donc qu'il ne mérite pas de
nous occuper? » (Traité de la per-
fection.)
BELORGEY (Dom Godefroid).
Dom Godefroid Bélorgey est né aspirent à laver leurs moindres infi-

à Pouilly-en-Auxois (Côte-d'Or), délités dans le sang du Christ ! Ils
le 12 novembre 1880 ; lieute- savent que la moindre chose — un
mouvement désordonné — peut leur
nant-vétérinaire, il entre à la faire perdre la présence de Dieu. Ils
Trappe N.-D. de Scourmont en savent quel silence Dieu leur de-
1910 ; prieur claustral et maî- mande quand pour les purifier, Il lie
tre des novices à Scourmont, il pour ainsi dire toutes leurs facultés.
Beaucoup d'âmes arriveraient à une
devint Supérieur auxiliaire de grande vie intérieure, si elles ne limi-
Citeaux, en 1932, et fut élevé à taient pas leur mortification et ne se
la dignité abbatiale avec le titre refusaient ainsi à Dieu. » (Sous le
de la Buissière, en 1933. t en regard de Dieu : Initiation à la vie
intérieure.)
1964.
ŒUVRES
Commentaire de la Règle de Saint
Benoît.
Sous le regard
à la vie de Dieu : initiation
intérieure.
La pratique de l'oraison mentale.
Oraisons ordinaires.
Oraisons mystiques.
L'humilité bénédictine.
Dieu nous aime.
TEXTE
« Il faut donc tout donner, si l'on veut
tout recevoir. Dieu est très exigeant
pour les âmes qu'il appelle à son
intimité. Les mystiques peuvent nous
dire ce que Dieu demande, car cette
action de Dieu que nous ne con-
naissons que par la foi, eux l'expé-
rimentent. Ils savent quelle soif de
pureté Dieu leur donne! Comme Ils
EXCLUSIVITE WEBER
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement
sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012
relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.
Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.
Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.
La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections

de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
*
La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.

9782307058427

Transféré par

Informations du document

Description :

Copyright

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Description :

Droits d'auteur :

9782307058427

Transféré par

Description :

Droits d'auteur :

Retrouver ce titre sur Numilog.

DICTIONNAIRE DES MYSTIQUES ET DES ECRIVAINS SPIRITUELS

Robert Morel éditeur

PAR JOSEPH DUCARME

@ 1968 ROBERT MOREL EDITEUR

LETTRE PRÉFACE DU PROFESSEUR NICOLAS ARSÉNIEV

Je me souviens d'un vieillard

Les Spirituels les plus importants

Né dans l'Orléanais vers le mi- t en 1192. Fait partie de ce Cen-

ADAM (Adolphe). ALAIN DE LILLE.

Adolphe Adam, né le le 19 mars Né à Lille vers 1115. Enseigne

Moine dominicain, théologien, Frère mineur Capucin de la pro-

ALCOCK (Jean). ALCUIN (Albinus-Flaccus)*.

Né à Beverley (Yorkshire), en Né en Angleterre, vers 735. Il

ALEXANDRIN DE LA CIOTAT. ALDHEM ou ADHELM (Saint).

Frère mineur Capucin de la pro- Né parmi les Saxons occiden-

Né à Tus (Perse), en 1058, il esprit de vérité qui est le siège de

Capucin français de la province Né à Naples, le 27 septembre

ALFONSO DE MADRID (Fray). ALPHONSE DE OROZCO

Franciscain de la province de Né le 17 octobre 1500, à Oro-

ALPHONSE RODRIGUEZ ALVAREZ (Barthazar).

Né à Valladolid, en 1526. A Né en 1533, à Cervera, en Es-

ALVAREZ DE PAZ*. ALZON (Emmanuel d')*.

Né à Tolède en 1560, entre dans Né à Le Vigan (Gard), le 30

subjuguée par Dieu et purifiée par Né à Trèves, en 330, d'un père

AMBROISE (Le Starets). AMBROISE DE LOMBEZ.

Né en 1812, aux environs de Antoine La Peyrie naquit à Lom-

AMEDEE DE LAUSANNE. AMELOTE (Denis).

Moine de Clairvaux, dont la car- Prêtre de l'Oratoire, né à Sain-

AMELINE (Claude). AMIOT

Prêtre de l'Oratoire. Né à Paris, Né à Cellettes (Loir-et-Cher),

Né en 286, en Egypte, de famille Né à Lyon, en 1898. Supérieur

ANCELET - HUSTACHE ANDRADA (Thomas d').

Née à Toul, en 1891. Agrégée Né à Coïmbre, au Portugal, vers

ANGELE DE FOLIGNO ANGELOME DE LUXEUIL.

Née à Foligno, vers 1248. Les Moine de Luxeuil et Diacre, vé-

Jeanne Dunand, née à Genève, soi-même et non les autres. C'est

ANSELME (Saint)*. ANTOINE (Abbé) (Saint)*.

Né dans la cité d'Aoste, en Pié- Né en 251, à Come, près d'He-

ANTOINE DU SAINT-ESPRIT. ANTOINETTE DE JESUS.

Carme du XVIe siècle, né à Née à Compiègne de parents

Né à Florence, en 1389, il entre Surnommé le « Sage de la

APPELMANS (ou APPELMAN) AQUAVIVA (Claude d').

Ermite dont seul le nom, qui est Né à Naples, le 15 septembre

Né à Orléans, le 8 avril 1883. d'insécurité ; elle sait que le salut

ARCHANGE RIPAUT. ARCHANGE DE VALOGNES

Frère Mineur Capucin de la Pro- Frère mineur capucin de la Pro-

ARMELLE ARNOBE LA ' NCIEN

Née en 1606, à Campénéac, pa- Arnobe fut longtemps rhéteur

ARNOUL DE BOHERIES. ARGENTAN (Louis-François d').

On a fait du moine Arnoul un XVIIe siècle. Prédicateur et Dé-

ARGENTRE ARNAUD (Agnès).

1673-1740. Evêque de Tulle en Connue sous le nom de Mère

ARNAULD (Antoine)*. ARSENE (Saint).

Le dernier des vingt enfants Né en 355. L'Empereur Théo-

Né à Stockholm, en 1888, de pa- La Vie surabondante, 1966.

ARTUS (Louis). ARRUPE (Pierre).

Né à Paris, le 10 juillet 1870. Né à Bilbao, le 14 novembre

Commentaire des Exercices Spiri-

dans ce livre. Et que ce ne soit pas Patriarche oecuménique de

Joseph Attout est né à Bruxel- Né à Bruxelles, en 1914. Profes-

AUCLAIR (Marcelle). AUGER (Alfred).

Née à Montluçon (Allier), a été Né à Arc-Ainières (Belgique),

Augustinus Aurilius, né en 354 vous seriez des hommes inertes et

ALVAREZ DE PAZ. ALZON (Emmanuel d').

ANSELME (Saint). ANTOINE (Abbé) (Saint).