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Chapitre 1 : Océanographie

1- Océans et mers
Plus 71% du globe est couvert par les océans et les mers.

Ouest Est
Figure : Carte des océans
On distingue cinq océans : L'océan Pacifique, Atlantique,
Indien, Antarctique et Arctique.
Ces cinq océans forment un seul grand océan.

Les océans sont caractérisés par :


- L'importance de leur superficie (Superficie de l’océan Atlantique
106 millions km2)
- L'importance de leur profondeur moyenne (la profondeur moyenne des
océans est 3800 m)
- Leurs rivages appartiennent à des continents différents (L'océan Atlantique
est situé entre le continent américain et l'Afro-Eurasie)
Les mers sont :
- Moins vastes : La superficie de la mer méditerranée est 2,5 millions km2.
- Généralement moins profondes : La profondeur moyenne de la mer
méditerranée est 1339 m.

Figure : Carte des mers

On distinguer trois catégories :


- Les mers totalement fermées que l'on peut assimiler à de très grands lacs
salés (la Mer Caspienne, la Mer Morte)

Figure : Mer Caspienne : Mer totalement fermée


-

Figure : Mer Noire : Mer quasiment fermée communique avec la mer de


Marmara à travers de détroit de Bosphore.

Figure : Mer Marmara : Mer quasiment fermée communique avec la mer


Noire à travers de détroit de Bosphore et avec la mer Egée (Mer de la
méditerranée) à travers le détroit des Dardanelles.
- Les mers qui communiquent avec un océan par un détroit (la Mer
Méditerranée qui communiquent avec l’Océan Atlantique à travers le
détroit de Gibraltar).

Mer méditerranée : Mers qui communique avec l’océan atlantique par le


détroit de Gibraltar

- Les mers ouvertes sur un océan à travers une étendue plus importante, ces
étendues de mer appelées Golfes. (Golfe de Mexique dans l’océan
Atlantique, Golfe d’Aden)

Golfe de Mexique Golfe d’Aden


2-Fond Océanique
1-Les océans sont profonds : La profondeur moyenne par rapport au niveau marin
dépasse 3 800 mètres, alors que l'altitude moyenne des terres émergées est à
peine de 800 mètres.
2-Les dorsales océaniques : désignent des chaînes de montagnes sous-marines
existant dans tous les bassins océaniques et qui s’étendent sur près de 80 000 km.

Figure 3 : Les dorsales océaniques


3-Les Fosses océaniques : La fosse des Mariannes est la fosse océanique la plus est
l'endroit le plus profond de la croûte terrestre avec 11 000 mètres de profondeur.
Elle est située dans la partie nord-ouest de l'océan Pacifique.

Figure 4 : Fosse Océanique de Mariannes


3-Température
1-Température de surface des océans
En étudiant cette image, on constate que la variabilité de la température de surface
de l'océan est essentiellement liée à la latitude, la température diminue avec la
latitude.
La température surfacique varie entre -1 et 30 °C
La Température moyenne des océans est 3,5°C

Figure 5 : Température de surface des océans avril 2004


Remarque :
Un examen plus attentif permet cependant de repérer quelques anomalies, telles
que les eaux chaudes sur l'atlantique Nord-Est et des eaux plus froides sur les la
côte Nord-Ouest des Etats-Unis). (Courant thermohaline)
2-Forçage thermique du soleil
Cette distribution de température de surface des océans est due au forçage
thermique du soleil, les rayons solaires arrivent perpendiculairement aux zones
équatoriales et inclinés aux zones polaires.

Figure 6 : Forçage thermique du soleil


Pour la même quantité d’énergie solaire arrivant au sol, la surface réchauffée sera
plus petite à l’équateur qu’aux pôles.
La quantité d’énergie reçue par unité de surface au niveau du sol sera donc plus
grande à l'équateur qu’aux pôles.
D’autre part, plus on se rapproche des pôles, plus les rayons solaires doivent
parcourir une grande distance dans l'atmosphère où ils perdent de leur énergie.
Au final, la quantité d’énergie reçue est par exemple deux fois plus importante à
l’équateur qu’à 60° de latitude.

3-Thermocline (variation de la température en fonction de la profondeur)


D'une manière générale, la température des océans diminue de la surface vers le
fond de l'océan, mais cette décroissance n'est pas régulière, on distingue trois
zones :
- Zone surfacique : Les eaux surfacique (entre 0 et 200 m) subissent un forçage
thermique du soleil, la température est maximale et constante.
- Zone thermocline : Les eaux intermédiaires (entre 200 et 1000 m), la
température décroît très rapidement.
- Zone profonde : Les eaux profondes à partir de 1000 m la température est
minimale et constante.

Figure 7 : Courbe approximative de la thermocline


Remarque : La thermocline est observée aussi au niveau des lacs et des réservoirs,
(Stratification thermique).
4-Salinité
L'eau de mer contient en moyenne environ 35 grammes de sel par litre.
La salinité des océans change entre 30 et 37 (3 et 3,70 %)

Figure 8 : Carte de salinité des océans


Dans les régions où il y a des évaporations élevées, l'eau de la mer devient plus
salée, tandis que la salinité est moins forte dans les régions plus fraîches.
La répartition de la salinité est due aussi, aux précipitations et l'apport des grands
fleuves, la salinité est plus faible au voisinage de l’équateur, région alimentée par
des grands fleuves d’eau douce comme l’Amazonie.
Une particularité importante de l'océan Atlantique est le déversement de la
Méditerranée, très salée, au niveau du détroit de Gibraltar dans les eaux
océaniques.
Salinité

Océan Atlantique (salinité moyenne) 33,5 – 37,4

Mer Méditerranée (plus salée que l’Océan Atlantique) (mer qui communique
la salinité avec l’océan à travers un détroit, évaporations élevées et peu
précipitations et l'apports fluviaux) 38,4 – 41,2

Mer noire (très peu salée) (mer quasiment fermée, évaporation que pendant
l’été, beaucoup de précipitations et d’apports fluviaux) 18,3 – 22,2

Mer Morte (très salée) (mer fermée, évaporations élevées, précipitations


rares et pas d’apports fluviaux) 192,2 – 260
4-Le vent
1-Origine
Le vent est un déplacement horizontal d’air au niveau de la surface de la terre
entraîné par des différences de pression horizontale, elles-mêmes générées par des
différences de température horizontale crées par le forçage thermique appliqué
par soleil sur la terre.

2-Forçage thermique
Le soleil est le facteur responsable du réchauffement de la terre, les zones
équatoriales sont réchauffées plus que les zones polaires car la géométrie
sphérique de la terre fait que les rayons solaires arrivent perpendiculairement sur
les zones équatoriales et inclinés sur les zones polaires.

3-Dépression
L’air chauffé se dilate (Augmentation du volume → Diminution de densité) ce qui
génère un mouvement vertical vers le haut (c’est exactement ce qui fait qu’une
montgolfière décolle de la terre).
Le mouvement vertical va créer une zone dépression atmosphérique. (Mouvement
créant des dépressions)
Maintenant l’air qui entoure la dépression et qui se trouve en zone de forte
pression se déplace vers la zone de dépression pour former le vent. (C’est
exactement ce qui fait que l’air s’échappe d’un pneu crevé). (Gradient de pression
créant des mouvements horizontaux)
Exemple : Brise-mer et Brise-terre

4-Anticyclone
L’air froid est plus lourd et plus dense (plus de densité) se colle vers la terre est créé
une surpression appelé anticyclone.

5-Vent
Comme l'air sous pression qui s'échappe d'un pneu ou d'un ballon gonflé, l'air
s'écoule dans l'atmosphère des zones de haute pression (anticyclones) vers les
zones de basse pression (dépressions). C'est donc la variation horizontale de la
pression ou gradient horizontal de pression qui est à l'origine du vent, c'est-à-dire
le mouvement horizontal d’air.
Figure 9 : Carte des pressions atmosphériques
Les isobares (lignes d'égale pression) étant plus rapprochées autour d'une
dépression que d'un anticyclone, c'est autour de ces zones de basse pression que
les vents soufflent le plus fort. Plus les isobares sont resserrées, plus le vent va
souffler fort.
6-Effet de la force de Coriolis
La terre tourne autour de l’axe des pôles géographiques Nord et Sud, Une autre
force agit également sur l'air en mouvement c’est la force de Coriolis :
𝐹⃗𝐶 = −2𝑚𝜔 ⃗⃗𝑅
⃗⃗ 𝑇 ∧ 𝑉
𝜔⃗⃗ 𝑇 = 𝐿𝑒 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
⃗⃗𝑅 = 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑′𝑎𝑖𝑟
𝑚 𝑒𝑡 𝑉
Dans l'hémisphère nord, la force de Coriolis entraîne les masses d’air en
mouvement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Dans l'hémisphère sud, la force de Coriolis entraîne les masses d’air en mouvement
dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Mouvement Force de
de la masse Coriolis
d’air
Figure 10 : Effet de la force de coriolis sur les masses d’aire et les océans
Sous l'effet combiné des forces de pression et de la force de Coriolis, le vent ne
souffle pas directement des hautes vers les basses pressions mais il suit les
isobares.
Dans l'hémisphère nord, le vent tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une
montre autour d'une dépression et dans le sens aiguilles d'une montre autour d’un
anticyclone.

Figure 11 : Anticyclone hémisphère nord

Figure 12 : Dépression : hémisphère nord

Effet du frottement :
Sous l’effet du frottement avec terre la direction du vent est déviée 30 degrés vers
l’intérieur d’une dépression et 30 degrés vers l’extérieur d’un anticyclone.
Mesure du vent :
La vitesse du vent est mesurée dans les stations météorologiques par un
Anémomètre et sa direction par une girouette :

Girouette et Anémomètre

Courbe mesure de vitesse du vent et pression


La vitesse du vent est une fonction aléatoire dans le temps.
6-Les courants marins
Définition d’un courant :
Un courant marin est un mouvement d'eau de mer régulier, continu et cyclique. Du
point de vue quantitatif, un courant marin est caractérisé par sa vitesse, sa
direction et son débit, mais également par sa température et salinité.
Courants thermohalines dues à une différence de température ou de salinité

Courant Thermohaline : Gulf Stream


Thermohaline :
La Densité augmente avec la salinité et diminue avec la température.
Mécanismes :
Mouvement horizontal surfacique crée par une différence de température :
Le courant de surface est alimenté par les vents qui ont tendance à réguler le climat
en déplaçant les masses d’air chaudes vers les masses d’air froide et vice-versa.
La glace et le climat refroidit l’eau polaire, la banquise glaciale attire l’eau
équatoriale vers elle par un déplacement surfacique car le gradient de température
est non nul, les eaux polaires sont plus froides que les eaux tropicales, l’eau
tropicale se dirige vers les eaux polaires pour équilibrer la température.
(Mouvement crée par un gradient de température)
Enfoncement des eaux vers le bas à cause d’une différence de densité :
Règle d’or : Densité augmente avec la salinité et diminue avec la température.
Lorsque l’eau se rapproche de la glace elle devient plus froide donc plus dense, en
hiver, les eaux de surface des océans polaires évacuent le sel lorsqu’elles se
transforment en glace, ce qui rend ces eaux encor plus salées, donc très denses et
plus lourdes.
Ces eaux s’enfoncent vers le bas car elles deviennent très denses donc très lourdes.
Des dizaines de milliers de mètres cube s’enfoncent vers le bas des océans polaire
en formants des courant d’eau verticaux.
Mouvement horizontal profond due à la densité :
L’eau salée et froide continue de couler vers le fond en formant ce qu’on appelle
un courant océanique profond, l’écoulement est dû à la densité forte de l’eau, cette
eau lourde s’écoule toujours vers le fond en suivant les pentes à cause (écoulement
gravitationnel) jusqu’à ce qu’elle atteigne les fosses.
La largeur du courant est de l’ordre de centaines de kilomètre, sa vitesse est un peu
prés 0,1m/s. Le courant profond finit par la perte de sa vitesse et se mélange avec
les eaux tropicales puis remente à nouveau vers la surface.
La trajectoire de cette circulation thermocline est influencée par :
1-La rotation de la terre autour d’elle-même
2-La présence des continents
3-La changement de la profondeur du fond

Gulf-Stream
Une goutte d’eau à besoin de 2000 ans pour effectuer un cycle de courant.
1-Courants de surface dues au vent (forçage atmosphérique) :
Le vent souffle sur une grande partie de l’océan pour générer des vagues et des
courant surfacique qui voyage dans la direction du vent.
Les courants dues au vent, appelés aussi courant de dérive, sont alimentés par le
vent et ils sont des courant surfacique.
La force tangentielle du vent transmet directement de la quantité de mouvement
à la surface, c'est la circulation forcée par le vent.
Le sens du courant est celui du vent.
La largeur du courant dépend de la surface d’action du vent
La vitesse du courant dépend de la surface du vent et du temps d’action du vent et
de la vitesse du vent.
Les courants océaniques de surface provoqués par le vent, sont typiquement
orientés dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord et dans le
sens anti-horaire dans l'hémisphère sud, du fait de la répartition des vents.
La localisation des courants change notablement avec les saisons, ce phénomène
est particulièrement sensible pour les courants équatoriaux.
Les courants de surface concernent environ 10 % de l'eau des océans. Ils se limitent
généralement aux 400 premiers mètres de l'océan.

Carte des vents et courants de surface


Sur cette carte, les flèches bleues et rouges représentent les courants marins de
surface et les flèches blanches, quant à elles, représentent les vents.
Mer méditerranée

Bassins de la méditerranée
La mer Méditerranée, de superficie totale de 2,5 millions de km², est divisée en
deux bassins principaux par le seuil sous-marin qui relie la Tunisie à la Sicile :
1- A l'Ouest s'étend la Méditerranée occidentale ou latine (bassin Algéro-
provençal et mer Tyrrhénienne) d'environ 0,85 million de km².
2- A l'Est, s’étend la Méditerranée orientale ou grecque avec ses diverses
subdivisions (mer Ionienne, mer Adriatique, mer Egée) d'environ 1,65 million
de km².
Profondeur de la méditerranée
La mer Méditerranée a une profondeur moyenne de 1500 m et le point enregistré
le plus profond est de 5121 mètres en mer Ionienne au creux de la fosse de
Matapan (au large du Péloponnèse).
Le littoral se déroule sur 46 000 kilomètres.
Le volume de la Méditerranée est de 3,7 millions de km²
Profondeur de la méditerranée
La mer Méditerranée a une profondeur moyenne de 1500 m et le point enregistré
le plus profond est de 5121 mètres en mer Ionienne au creux de la fosse de
Matapan (au large du Péloponnèse).
Le littoral se déroule sur 46 000 kilomètres.
D'une manière générale, la Méditerranée est moins profonde que l'océan
Atlantique.
Température de la Méditerranée
A la surface, la température moyenne des eaux varie entre 25° et 28°
À partir de la profondeur de 360 mètres, la température varie entre +12°,7°C. C'est
que les eaux froides n'y peuvent pénétrer que par l'étroit passage de Gibraltar.
Bilan hydrique
En raison de la haute température, l'évaporation est intense et n'est pas
compensée par les apports fluviaux et la chute des pluies, On a calculé que, chaque
année :
- L'évaporation enlevait à la Méditerranée 6 millions de kilomètres cubes
d'eau. L'évaporation annuelle représente une tranche de 2 m.
- Tandis que la pluie et les fleuves ne lui en rendaient qu’un 1,5 de kilomètres
cubes d'eau. Les pluies et les fleuves représente une tranche de 0,75 m.
Si le détroit de Gibraltar est fermé, chaque année, le niveau d’eau en méditerranée
baissera de 1,25 m.
Courant apériodique en méditerranée

La différence de niveau entre la Méditerranée et l'océan Atlantique implique que


l'eau Atlantique qui se trouve juste à l'ouest de Gibraltar pénètre dans la
Méditerranée avec un débit d'environ 106 𝑚3 /𝑠.

L'eau atlantique peu salée pénètre en surface par le détroit de Gibraltar. Au cours
de son cheminement dans le bassin, elle est transformée en eau méditerranéenne
plus dense qui ressort à son tour par Gibraltar, avec un temps de renouvellement
qui en moyenne varie de 50 à 100 ans.
Il est estimé que 90% de l’eau Atlantique est transformée en eau méditerranéenne.
Tandis que 10% s'évapore.
3/4 des MW se forme dans le bassin oriental et 1/4 dans le bassin occidental.

Les courants de surface influencés par la météorologie et les saisons présentent


des variabilités temporelles allant de la journée à la saison et suivent des
trajectoires tortueuses (figure ci-dessous montrant la circulation en Méditerranée).
Ils peuvent former de grands tourbillons de quelques centaines de kilomètres, dont
la durée de vie varie de quelques mois à quelques années. Certaines de ces
structures sont bien connues à l'instar du tourbillon que l'on peut observer au sud-
est de la Crète.
A Gibraltar, les eaux de la Méditerranée et de l'Atlantique se croisent. Les eaux
atlantiques entrent en surface dans la Méditerranée et les eaux méditerranéennes,
plus denses, sortent dans l'Atlantique par le fond du détroit en formant une veine
d'eau méditerranéenne. Dans certaines conditions, cette veine donne naissance à
des tourbillons qui vont ensuite se propager à travers l'Atlantique. Ce sont les
Meddies -Méditerranéen Eddies, ou lentilles d'eau méditerranéenne. Le modèle
haute résolution de Mercator dans l'Atlantique est capable de simuler de tels
événements.
Les marées

Marée basse et marée haute


Chaque jour on observe deux marées hautes (le niveau d’eau est maximal) et deux
marées basses (le niveau d’eau est minimal).
La marée est due aux champs de gravitation exercé par les astres (surtout la lune
et le soleil) sur la terre et les eaux des océans.
La marée est le changement periodique du niveau d’eau des mers et océans qui se
produite chaque.
Influence de la marée sur le niveau de la mer
Le niveau de la mer qui est largement affecté par les marées.

Influence de la marée M2 sur le niveau de la mer


Forces astronomiques génératrices de la marée
L’attraction gravitationnelle de la Terre qui est orientée vers son centre de masse
répartit l’océan sur sa périphérie.
L’action gravitationnelle de la Lune et du Soleil ainsi que la force centrifuge du
système Soleil-Terre-Lune étire l’océan horizontalement et produit la marée en
différents points de la surface de la Terre.

Théorie statique de la marée


On considère, pour des raisons de simplification, que la terre est remplie d’eau et
que l’espace est formé seulement par la terre et la lune.

Les forces de marée


Les forces responsables de la marée sont :
1- La force d’attraction gravitationnelle entre la lune et la terre.
2- La force due au mouvement du système terre-lune autour de son centre de
gravité.
1-La force d’attraction gravitationnelle entre la lune et la terre :
Les corps s’attirent mutuellement l’un vers l’autre à cause de leurs masses :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑇 𝑀𝐿 𝑇𝐿
𝐹⃗𝐿/𝑇 = −𝐹⃗𝑇/𝐿 = 𝐺
𝑇𝐿2 𝑇𝐿
𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒
𝐿𝑢𝑛𝑒
T L

𝐺 : Constante d’attraction universelle, 𝑀𝑇 : Masse de la terre, 𝑀𝐿 : Masse de la


lune, 𝑇 : Centre de gravité de la terre et 𝐿 : Centre de gravité de la lune
Plus les coprs sont proches plus la force d’attraction est forte
Plus les corps sont lourds plus la force d’attraction est forte
Les astres qui influence le plus la marée sont la lune est le soleil, car la lune est
l’astre le plus proche de la terre mais elle est moin lourde que le soleil. Le soleil
l’astre lourd le plus proche à la terre.
La force de gravité exercée par la lune sur une particule d’eau M de masse m :
𝑚𝑀𝐿 𝑀𝐿⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹⃗𝐿/𝑀 = 𝐺
𝑀𝐿2 𝑀𝐿
La force de gravité exercé par la lune sur une particule d’eau 𝑀′ de masse m :

𝑚𝑀𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′𝐿
𝐹⃗𝐿/𝑀′ = 𝐺
𝑀 ′ 𝐿2 𝑀′ 𝐿
𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒
𝐿𝑢𝑛𝑒
𝑀
𝑀′ T L

𝐹⃗𝐿/𝑀 > 𝐹⃗𝐿/𝑀′ 𝐶𝑎𝑟 𝑀𝐿 < 𝑀′ 𝐿

Avec cette seulle force on va observer une seule marée haute et une seule marée
basse par jour. La réalité est differente car le système terre-lune est en mouvement
de rotation autour de leur centre de gravité C qui se déplace selon un mouvement
rectiligne uniforme, ce mouvement donne naissance à une force centrifuge.
Exemple :
Deux ballons reliés par un fil élastique en équilibre.
2- Force centrifuge due au mouvement de rotation du système terre-lune autour
de leur centre de gravité C.
La lune ne tombe par sur la terre et vise versa car le système terre-lune est en
mouvement de rotation autour de leur centre de gravité C qui se déplace selon un
mouvement rectiligne uniforme :

Le barycentre du système Terre/Lune se trouve à un point situé environ à 1 700


km sous la surface de la Terre, côté Lune. La force centrifuge due à la rotation du
système terre-lune autour de C equilibre la force de gravité et garde le systéme en
⃗⃗𝑇 = 𝑀𝑇 𝛾⃗𝑇
equilibre par une acceleration centrifuge de de la terre : 𝑇
Le systéme est en équilibre donc la somme des forces exercés sur la terre ou la lune
est nules : 𝐹⃗𝐿/𝑇 + 𝑇
⃗⃗𝑇 = 0 𝑜𝑢 𝑇 ⃗⃗𝑇 = −𝐹⃗𝐿/𝑇

𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒

𝐹⃗𝐿/𝑇 𝐿𝑢𝑛𝑒
𝐹⃗𝐶 T
L

⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑇 𝑀𝐿 𝑇𝐿
⃗⃗𝑇 = −𝐹⃗𝐿/𝑇 = 𝑀𝑇 𝛾⃗𝑇 = −𝐺
𝑇
𝑇𝐿2 𝑇𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀𝐿 𝐿𝑇
𝛾⃗𝑇 =
𝑇𝐿2 𝑇𝐿
La particule d’eau M de masse m subit une acceleration centrifuge :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑀𝐿 𝐿𝑇
𝐹⃗𝐶 ∶ 𝑀 = 𝑚𝛾⃗𝑀 = 𝐺
𝑇𝐿2 𝑇𝐿
La particule d’eau M de masse m subit une acceleration centrifuge :
𝑚𝑀𝐿 𝐿𝑇⃗⃗⃗⃗⃗

𝐹𝐶 ∶ 𝑀′ = 𝑚𝛾⃗𝑀′ = 𝐺
𝑇𝐿2 𝑇𝐿
𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒

𝐿𝑢𝑛𝑒
𝑀
𝑀′ T L

La force centrifuge est constante en tous les points du globe, et dirigée dans le
sens opposé à l'astre attracteur.
La force de marée exercé par la lune sur une particule d’eau M de masse m est la
somme de la force d’attraction gravitationnelle et la force centrifuge du
mouvement du système terre-lune:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑀𝐿 𝑀𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑀𝐿 𝐿𝑇 1 1 𝑀𝐿⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹⃗𝐿/𝑀 + 𝐹⃗𝐶 ∶ 𝑀 = 𝐺 + 𝐺 = 𝐺𝑚𝑀𝐿 ( − )
𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑀𝐿2 𝑀𝐿 𝑇𝐿2 𝑇𝐿 𝑀𝐿2 𝑇𝐿2 𝑀𝐿

𝐿𝑢𝑛𝑒
𝑀
𝑀′ T L
Conclusion

La Force génératrice de la marée marées est la résultante de l’addition de ces deux


forces (attraction et centrifuge)
L’effet de marée est un terme différentiel (différence entre deux forces) ce terme
est nul au centre de la terre et extrêmement faible à la surface de la terre
Sous l’effet de la force de marée la surface des océans prend la forme d’un ballon
de Rugby.
Les forces de marée produisent des marées océaniques, atmosphériques et
terrestres.
La rotation de la terre autour d’elle-même fait qu’on observe deux marées hautes
et de marées basses en en 24h.
Variation journalière du niveau d’eau

Pendant 24 h la terre effectue un tour autour d’elle-même, on observe alors :


Marée haute : niveau d’eau maximal (2 fois par jour)
Marée basse : niveau d’eau minimal (2 fois par jour)
Marnage : différence entre niveau d’eau maximal et minimal
La marée génère des courants (flux) de marée :
Flot (Montant) : Courants associées à la marée montante
Jusant (Perdant) : Courants associées à la marée descendante
Etale : Période ou le niveau d'eau est constant
Horaires de marée lunaire
Lorsque la Terre a fait un tour sur elle-même, la Lune a un peu bougé dans le ciel
(de 1/28 tour), il faut donc 1+1/28 jour pour boucler deux cycles. En réalité nous
savons que la marée se décale de jour en jour car la période, n’est pas exactement
12h mais 12h24, La marée se décale tous les jours de 50 minutes et sa période est
de 12h25.

Effet de la Variation de la distance terre-lune sur la marée lunaire

La Lune décrirait, par rapport à la Terre, une ellipse. La Distance Terre-Lune :


minimale : 356 410 km ; moyenne : 384 400 km ; maximale : 406 740 km

La marée de Périgée est plus haute que la marée de l’apogée.


Effet de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre autour d’elle-même par rapport
au plan de l’orbite lunaire.

Les marées sont plus forte lorsque le plan de l’équateur céleste est confondu avec
le plan de l’orbite lunaire.

Marée lunaire diurne et semi-diurne

La Lune n'étant en général pas dans le plan équatorial, les deux bourrelets ne sont
pas symétriques. Le bourrelet situé au nadir est plus faible que celui au zénith. Les
pleines-mer sont alternativement forte et faible ce qui crée une composante diurne
à la marée.

Marée lunaire diurne et semi-diurne


Marée solaire

Le soleil est un astre qui influence la surface de l’eau de la même manière que la
lune. La lune forme deux bourrelets d’eau sur la terre, le soleil forme aussi deux
bourrelets de la surface des océans, le premier est dirigé vers l’astre, le deuxième
est dirigé vers le sens inverse.

La marée due au soleil est égale à 0,45 de la marée due à la lune.


Marée solaire

Le soleil est un astre qui influence la surface de l’eau de la même manière que la
lune. La lune forme deux bourrelets d’eau sur la terre, le soleil forme aussi deux
bourrelets de la surface des océans, le premier est dirigé vers l’astre, le deuxième
est dirigé vers le sens inverse. La marée due au soleil est égale à 0,45 de la marée
due à la lune. La période de la marée solaire est 12h.
Effet de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre autour d’elle-même par
rapport à l’écliptique. (Equinoxe et solstice)

Le solstice d'été (autour du 21 juin) correspond à la journée la plus longue de


l'année, et inversement le solstice d'hiver (autour du 21décembre) est la nuit la
plus longue de l'année, dans l'hémisphère nord.
Ceci vient de la position du soleil qui est à sa déclinaison maximale par rapport à la
terre : 23 degrés nord au solstice d'été et 23 degrés sud au solstice d'hiver.

Équinoxe vient du latin et signifie que la durée du jour est égale à celle de la nuit.
Pour que cela se produise il faut que le soleil soit situé dans le plan de l'équateur
terrestre, ce qui veut dire que la déclinaison solaire est nulle. C'est le cas deux fois
par an ; autour du 21 mars et du 23 septembre. La position solaire est alors
optimale pour amplifier les marées de type semi-diurne. Dès que la lune et le soleil
sont alignés en syzygie la grande marée d'équinoxe prend place.
Effet de la distance terre soleil (aphélie périhélie) Terre-Soleil (150 000 000 km)
Marée lunaire et solaire (Vive-eau et Morte-eau)

Les deux effets s’ajoutent ou se compensent selon l’alignement de la lune, la terre


et le soleil.
Pour les marées de vive-eau (Nouvelle lune et pleine lune), les forces s’additionnent
alors qu’elles sont perpendiculaires pour les marées de morte-eau (Première et
dernier quartier).
La révolution de la lune autour de la terre étant de 28 jours. On a des marées de
vive-eau tous les 14 jours et des marées de morte-eau tous les 14 jours

La rotation de la terre produit les forces de Coriolis qui dévient tous les
mouvements d'eau dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, dans
l'hémisphère nord et dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère
sud. Ainsi, l'onde de marée est-elle déviée dans l'Atlantique nord dans le sens
inverse des aiguilles d'une montre autour d'un point où la marée est nulle : le point
amphidromique. Dans l'océan Pacifique et Indien il existe plusieurs points
amphidromiques.

Point amphidromique : point où l’amplitude de la marée est quasi-nulle et où les


lignes cotidales se rejoignent.

Ligne cotidale : représente la position de la crête de chaque onde à un instant


donné. Courbe de pleine mer à la même heure.
La marée est influencée par plusieurs composantes, parmi ces composantes il y a :
1-La variation des distances Terre-Lune et Terre-Soleil,

Effets de la parallaxe (Lune et Soleil) : Par suite de l’orbite elliptique de la Lune


(figure 5.4), la distance Terre-Lune varie d’environ 50 000 km chaque mois et
l’attraction gravitationnelle qui est inversement proportionnelle au cube de la
distance Terre-Lune, conformément à loi de Newton, variera d’autant. Une fois par
mois, quand la Lune est plus proche de la Terre (périgée), les forces génératrices
de la marée seront plus élevées que d’habitude et les marées plus fortes qu’en
moyenne. Deux semaines plus tard, quand la Lune est à son apogée, la composante
lunaire sera plus faible et les marées inférieures à la moyenne. De même pour le
système Soleil-Terre, quand la Terre est plus proche du Soleil (périhélie – aux
environs du 2 janvier de chaque année), le marnage augmente tandis qu’il diminue
quand la Terre est plus loin du Soleil (aphélie – aux environs du 2 juillet de chaque
année).

2-L’angle formé par l’orbite de la Lune avec le plan de l’équateur, l’angle formé
par le Soleil avec le plan de l’orbite terrestre durant sa trajectoire annuelle et les
phases de la Lune.
Les caractéristiques réelles de la marée en n’importe quel point du globe diffèrent
de l’enveloppe théorique évoquée plus haut.

1-Tout d’abord, l’eau est un liquide visqueux qui ne réagit pas immédiatement à
la force génératrice des marées.

2-Plus significativement, la Terre n’est pas une sphère lisse uniformément


recouverte d’eau.

3-Les marées sont affectées par les frictions avec le fond et avec les courants
océaniques, les conditions météorologiques

4-Les continents interrompent, limitent et réfléchissent les ondes de marée ;

5-Les formes et les volumes des bassins océaniques amplifient ou atténuent la


force génératrice des marées
Mer du vent et houle
Lorsqu'un vent se met à souffler sur une étendue d'eau initialement au
repos, on observe tout d'abord des rides uniformément réparties sur la
surface à peu près plane de la mer, et dont l'amplitude va aller en
croissant pour donner des vagues, de longueurs d'onde et de hauteurs
très variables et qui augmentent dans le sens du vent.
On a alors affaire à ce que l'on appelle une mer de vent, par opposition
à la houle qui, en toute rigueur, désigne l'état d'agitation de la mer en
l'absence du vent.

La Houle
Lorsque le vent s’arrête, ou lorsque les vagues sortent de la zone de
génération du vent ces perturbations continuent leurs propagations vers les côtes.
La gravité est la force de rappel responsable de cette propagation. (Onde
gravitationnelle)
Ces ondes manifestent une certaine régularité au niveau de leurs modes de
propagation, elles présentent aussi un caractère ondulatoire, propriété absente
dans la zone du vent qui possède un caractère aléatoire. Cette perturbation de
caractères ondulatoire ou ces ondes sont appelées la houle.
Déferlement de la houle aux côtes
Onde
Une onde est la propagation d’une perturbation dans l’espace.
Onde mécanique : Onde se propage dans un milieu matériel.
Onde électromagnétique : Onde se propager dans le vide.
Onde mécanique transversale :
La déformation du milieu est perpendiculaire à la direction de
propagation de l'onde.
Onde mécanique longitudinale :
La déformation du milieu et la direction de propagation de l'onde ont la
même direction.
Onde progressive : propagation de la perturbation s'effectue de proche
en proche.
Définition
La houle est une onde mécanique, surfacique, progressive, transversale,
gravitationnelle, générée par le vent.

Houle génerale naturelle

Longueur d’onde 2 à 100m


Période 3 à 30s
Amplitude Quelques mètres
(Max 35 m)
Célérité 0.5 à 35m/s
Cambrure <14%

Les ondes surfaciques


Onde Force de Force de Période
Perturbation Rappel

Houle Vent Gravité Quelques secondes

Marée Astronomique Astronomique 12h

Capillaire Vent Tension Inférieure à une


superficielle seconde

Tsunami Séismique Gravité Une Heure


Pour exemple, quelques valeurs pour les tsunamis au large :
Longueur d'onde : 200 km
Période : 1 heure
Hauteur des vagues : quelques dizaines de centimètres
Profondeur : 4000 m
Vitesse de propagation : de l'ordre de 800 km.h-1

A l'arrivée près des côtes, un tsunami devient dangereux : la hauteur des vagues
augmente de façon considérable. En se rapprochant des côtes, la longueur d'onde
diminue car la profondeur d diminue. En ce qui concerne la période des vagues,
elle reste constante : il y a conservation de l'énergie.
Génération et amplification des vagues par le vent
Actuellement l'explication la plus souvent admise repose sur le modèle
de la génération des rides par résonance, proposé par Phillips (1957),
complété par la théorie de l'écoulement cisaillé de Miles (1962).

Après une période de temps calme, un vent commence à souffler, pour


atteindre rapidement une vitesse constante qu’il conserve pendant une
période de temps.
1-Initiation des vagues (Transfert d’énergie entre l’air et l’eau par
pression)
Le vent au-dessus de la surface libre de la mer étant, par nature,
fortement turbulent, La surface libre est située au niveau de la couche
limite turbulente du vent est caractérisée par des fluctuations de
pression (ondes de pression) qui se propagent à la vitesse du vent.
Ces ondes de pression vont engendrer des vagues de petites longueurs
d'onde. (Échange d’énergie par pression)
2- Amplification des rides par résonance (Transfert d’énergie entre l’air
et l’eau par pression)
Lorsque les fluctuations de pression qui se propagent dans la direction
du vent avec des longueurs d'ondes, se superposent avec des vaguettes
de mêmes longueurs d'onde que les fluctuations de pression, les
vaguettes s’amplifient pour devenir des vagues, l'amplification ne
pouvant se faire que si la condition de résonance est satisfaite, c'est à
dire si la longueur d'onde λ de ces vagues est égale à la longueur d’onde
des fluctuations de pression L.
3-Amplification des vagues par l'écoulement d'air moyen à travers les
forces de frottement.
Une fois les premières vagues formées, leur croissance est assurée par
l'interaction entre l'écoulement moyen de l'air et les ondulations de la
surface libre à travers le mécanisme suivant :
Le profil de vitesse initial du vent au-dessus de la surface libre est
déformé par les ondulations, la vitesse tangentielle ayant tendance à
être plus faible dans les creux et plus forte dans les crêtes. Le cisaillement
dû à la viscosité de l'air accompagne alors les particules dans leur
mouvement orbital et tend ainsi à augmenter les vitesses orbitales en
surface.
Ces interactions engendrent des phénomènes fortement non linéaires
qui conduisent, pour une période donnée, à un accroissement qui varie
exponentiellement avec le temps.
Transfert d'énergie par déferlement
Les transferts d'énergie dus aux différents mécanismes tendent, pour
chaque période, à augmenter l'amplitude des vagues jusqu'à ce qu'elles :
1-Sortent de la zone d'action du vent (limitation par le FETCH).
2-Ou que le vent tombe (limitation par la durée d’action du vent).
3-Ou qu'elles atteignent la cambrure limite ce qui entraîne leurs
déferlements (limitation par déferlement) (cambrure limite = rapport
entre la hauteur crête à creux et la longueur d’onde d’environ 14% en
eau profonde). Non seulement cette limitation de la cambrure
empêche les vagues d'atteindre des hauteurs infinies, mais elle
contribue également, par transfert d'énergie des houles de petites
périodes vers les houles de plus grandes périodes, à l'augmentation des
amplitudes des lames non encore concernées par le déferlement.
Histoire des vagues générer par le vent
Il est clair depuis longtemps que les vagues tirent leur énergie du vent et
la perdent, en grande partie, en la donnant à la turbulence océanique,
essentiellement par déferlement.
Abaque de la hauteur des vagues
Une simple observation de l’océan permet de se rendre compte assez
facilement que plus le vent souffle fort, plus la hauteur H et la longueur
d’onde L des vagues sont importantes et plus le vent souffle longtemps
plus la hauteur H et la longueur d’onde L des vagues sont importantes
On observe aussi assez vite que la longueur d’onde L et la hauteur H
augmentent avec la taille du plan d’eau considère (fetch) : Un grand lac
peut avoir des vagues plus grandes qu’une mare, et dans l’océan on peut
observer des vagues jusqu’`a environ 40 m de haut et de longueurs
d’onde supérieure à 600 m.
La vitesse, la durée et le fetch du vent qui conduisent à un accroissement
de la hauteur et la longueur d’onde des vagues qui varie
exponentiellement avec le temps jusqu'à ce qu'elles :
1-Sortent de la zone d'action du vent (limitation par le FETCH).
2-Ou que le vent tombe (limitation par la durée d’action du vent).
3-Ou qu'elles atteignent la cambrure limite ce qui entraîne leurs
déferlements (limitation par déferlement) (cambrure limite = rapport
entre la hauteur crête à creux et la longueur d’onde d’environ 14% en
eau profonde). Non seulement cette limitation de la cambrure empêche
les vagues d'atteindre des hauteurs infinies, mais elle contribue
également, par transfert d'énergie des houles de petites périodes vers
les houles de plus grandes périodes, à l'augmentation des amplitudes
des lames non encore concernées par le déferlement.
Trois facteurs principaux agissent la hauteur des vagues
Le fetch : c’est la distance de zone d’action du vent dans direction du
vent.
Le temps d’action du vent : le temps pendant lequel le vent souffle.
La vitesse du vent : La rapidité du vent.

1-Si le vent ne souffle pas assez longtemps, les vagues atteignent leurs
hauteurs maximales avant la fin du fetch. (Limitation par le temps)
2-Si le vent souffle assez longtemps et que la hauteur des vagues
n'atteint pas son maximum à la fin du fetch, (Limitation par le fetch)
3-Si la croissance des vagues n'est ni limitée par la durée d'action, ni par
la longueur du fetch mais par la vitesse du vent alors on a une "mer
complétement levée (limitation par la vitesse du vent)
Le terme "mer du vent ou mer en formation" désigne le système, assez
confus, de vagues forcées que le vent fait naître, à la surface de la mer.
Le terme "mer complètement formée" ou la houle désigne aussi le
système, relativement organisé, d'oscillations libres que les lames
précédentes finissent par constituer lorsqu'il n'y a plus de vent ou
lorsqu'elles sont sorties de la zone d'influence du vent.
Traitement statistique de la houle
La nature chaotique de la surface de l'océan rend impossible la prédiction
déterministe des vagues individuellement.
Des appareils de mesure de la hauteur de l’eau (analogiques et numériques)
permettent d’obtenir des séries temporelles en un point donné, comme dans
l’exemple de la figure 2.1. L’étude statistique de ces enregistrements permet de
décrire de manière concise et pertinente l’état de la mer.

Plusieurs caractéristiques sont généralement utilisées pour décrire une série


temporelle :
– Les points à zéro ascendant (PZA) sont les points où la courbe passe au niveau
zéro en montant, numérotés de 1 à N +1.
– Les vagues correspondent aux intervalles entre deux PZA, numérotées de 1 à N.
– La hauteur Hi est le dénivelé entre la crête et le creux, i.e. entre les surélévations
maximales et minimales, observés entre les deux PZA de la vague i.
– La période Ti est l’intervalle de temps entre les deux PZA de la vague i.
Ces caractéristiques sont illustrées par la figure 2.2.
Définition de la houle

Une onde est la propagation d’une perturbation dans l’espace.


Onde mécanique : Onde se propage dans un milieu matériel.
Onde électromagnétique : Onde se propager dans le vide.
Onde mécanique transversale :
La déformation du milieu est perpendiculaire à la direction de
propagation de l'onde.
Onde mécanique longitudinale :
La déformation du milieu et la direction de propagation de l'onde ont la
même direction.
Onde progressive : propagation de la perturbation s'effectue de proche
en proche.
La houle de stokes du premier ordre : l’onde se propageant sans
transfère de masse.

Définition
La houle est une onde mécanique, surfacique, progressive, transversale,
gravitationnelle, générée par le vent.

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