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UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE FÈS


DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE-GÉOLOGIE

Module 4 du S2
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À L’ENVIRONNEMENT

Enseignant responsable: Dr SLALI HAMID


hamidslali@gmail.com
Gsm: 00212661461302
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
Première partie : Ecologie
Chap. 1 : Introduction à l’écologie des écosystèmes
1) Des Ecologies mais pas de l’écologisme?
2) Concepts Environnement et Écosystèmes.
3) Facteurs écologiques, gradient écologiques et répartition des biomes.
Chap. 2: Principes et méthodes d’études des écosystèmes: la phytosociologie
1) Notions de l’association végétale et de la formation végétale
2) Approches phytosociologiques: Sigmatiste et synusiale
3) Techniques et principes de l’approche sigmatiste:
a)Notion de relevé phytosociologique
b)Etapes et méthodes d’études de l’approche sigmatique (Détermination de l’aire minimale,
étape d’échantillonnage, étape analytique, étape de synthèse)
Chap. 3 : Organisation et fonctionnement des écosystèmes
1) Les grands écosystèmes.
2) Organisation structurelle et fonctionnelle des écosystèmes.
3) Diversité et fonctionnement trophique des écosystèmes.
4) Transfert de matière et flux d'énergie dans les écosystèmes.
5) Les cycles biogéochimiques.

Chap. 4 : Pollutions et leur impact sur l’environnement


1) Pollutions atmosphériques (Effet de serre, amincissement de "couche" d'ozone, ozone troposphérique).
2) Pollutions des eaux et eutrophisation.
3) Pollutions des sols
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
Deuxième partie : Education Relative à l’Environnement(ERE)
Chap. 1 : Introduction à l’ERE :
1) Les grands traits historiques de l’émergence de l’ERE
2) Contexte socioculturel et principales tendances de l’ERE
dans la filière onusienne.
3) Problématiques de l’ERE
Chap. 2 : Fondements théoriques et pédagogiques de l’ERE
1) Définitions et perspectives de l’ERE.
2) Buts et objectifs de l’ERE
3) Principes directeurs de l’ERE.
4) Perspectives et catégories de l’ERE
ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE
Objectif global du Cours

Faire acquérir de façon intégrée aux étudiants des


connaissances fondamentales en écologie générale
et des fondements théoriques et pédagogiques de
l’éducation environnementale en vue de développer
chez eux des valeurs existentielles comme le sens de
la responsabilité, de la solidarité et de l’éthique
environnementale.
PREMIÈRE PARTIE: ÉCOLOGIE
Chap. 1 . Introduction à l’écologie des écosystèmes :
Ecologie?
Etymologie du terme écologie:
Crée par Haeckel (1866) à partir du mot grec oïkos (= habitat
ou maison), (logos = Discours).

Elle désigne à l'origine l'étude des habitats naturels des êtres vivants.

L’Ecologie est une science à part entière, qui fait partie de la


Biologie. Elle se préoccupe de L’étude:
❖des relations des organismes avec leur
environnement.
❖des interactions qui déterminent la distribution et
l’abondance des organismes.
❖des écosystèmes.
1. De l’Ecologie mais pas de l’écologisme!
L'écologie, une L'écologie politique et
science culturelle ou écologisme

Citation d'Antoine de St Exupéry Citation de Coluche


« Nous n’héritons pas la terre de « Pour qu'un écologiste soit élu
nos parents, nous l’empruntons président, il faudrait que les arbres
à nos enfants. » votent. »
DES ÉCOLOGIES LIÉES À DES NIVEAUX
D’INTÉGRATION DE LA VIE, MAIS DE L’ÉCOLOGISME!
Objets d'étude de l'écologie

Cellule

Individu

Population

Communauté

Ecosystème

Paysage

Biosphère
2. Concepts Environnement et
Écosystème.
Concept Environnement
patrimoine limité
pourvoyant à la
subsistance de
l’Homme.

Ressource
Problème:
Nature Pollution, pauvreté,
accumulation de
Environnement déchets …

milieu de vie Global


Communautaire

(Sauvé, 1997; Goffin, 2004)


Écosystème, un concept majeur en Ecologie.
Écosystème, un concept majeur en Ecologie.
L’écosystème (Tansley, 1935) = Système écologique
comprenant l’ensemble des organismes vivants et
l’ensemble des facteurs physiques du milieu
Cependant, trois mots clés constituent l’ossature de ce
concept :
➢unité fonctionnelle,
➢interactions complexes
➢et autorégulation.
Il se caractérise par une structuration horizontale
(répartition spatiale des structures ou organismes), verticale
(stratification) et temporelle (phénophases saisonnières).
ECOSYSTEME = BIOTOPE + BIOCENOSE
Caractéristiques et propriétés des écosystèmes
Les écosystèmes sont caractérisés par un ensemble de propriétés:
➢Pl. Interaction avec un environnement (= milieu extérieur).
➢P2. Association étroite entre structure et fonction.
➢P3. « Finalité » vers un objectif lié à la structure. Cette
structure est « finalisée » pour l’auto-organisation : évoluer et
s'adapter.
➢P4. Autonomie de l'ensemble.
➢P5. Stabilité de l'ensemble. Le système est reconnaissable
au cours du temps mais non immuable. Le système évolue au
cours du temps et une quantité importante d'information est
héritée des temps précédents.
Principes généraux des écosystèmes
(S. Frontier, 1999)
• Dépendance interactive. Les éléments sont des unités
fonctionnelles du système. Aucun d'eux n'est isolable
car on le dénature.
• Emergence d'une entité globale. Le «tout» (le système)
se comporte comme une entité unique globale et
interactive avec son environnement.
• Principe d'un effet en retour du tout sur les parties.
Un élément ne présente pas le même comportement
dynamique s'il est isolé ou intégré dans le système. Les
interactions qu'il entretient avec les autres éléments le
brident.
3. Facteurs écologiques.
Notion de facteur écologique:
C’est un facteur susceptible d'agir sur les organismes vivants
en les éliminant, en modifiant leur densité, en les empêchant
de se reproduire, etc.
Facteurs écologiques = facteurs de contrôle

.
Facteurs abiotiques: Facteurs biotiques:
Facteurs relatifs au milieu Facteurs relatifs aux vivants.
physico-chimique.
(Température, eau, lumière,
vent et sol...) Intraspécifiques: Interspécifiques:
Relations entre les Relations entre
individus de la même individus d’espèces
espèce différentes.
Facteurs biotiques

= interactions entre organismes

• Relations trophiques: Consommation, prédation, ...

• Relations de concurrence ou compétition pour les


ressources: Intraspécifique et interspécifique

• Relations de transport: Pollinisation, zoochorie, ...

• Relations de communication: Comportementale,


chimique, ...
Amplitude écologique et notion de facteur limitant.
Espèces à faible
amplitude écologique
= Stenoèces

Espèces à large
amplitude écologique
= Euryèces
= capables de coloniser
de grands territoires
Activité (croissance)

L'amplitude écologique: Sthenotherme Sthenotherme

Chaque espèce ne peut vivre qu'entre eurytherme)


des limites qui correspondent à des
valeurs déterminées des différents
facteurs du milieu T (°c)
Quelques exemples des termes les plus utilisés pour
désigner les facteurs écologiques
Notion de facteur limitant.

❖Facteur limitant
➢Facteur conditionnant
l'existence et la répartition des
espèces
➢ Action prépondérante / autres
facteurs
Facteurs écologiques et aire de répartition des êtres vivants

Facteurs internes Facteurs externes


(Propres aux organismes) (Propres aux milieux)

• Exigences écologiques Historiques et actuels


• Capacité de propagation: Géographiques, climatiques,
reproduction et dissémination édaphiques, biotiques,
• Possibilités et potentiels évolutives: anthropiques
variation génétique et sélection
écologique

Aire potentielle de distribution Aire réelle de distribution


(< aire potentielle)
Grands facteurs écologiques, une combinaison de
facteurs élémentaires
Gradients écologiques, une variation des facteurs écologiques dans
l’espace et dans le temps se traduisant par une répartition des Biomes
Gradients écologiques, une variation des facteurs écologiques dans
l’espace et dans le temps
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
Première partie : Ecologie
Chap. 1 : Introduction à l’écologie des écosystèmes
1) Des Ecologies mais pas de l’écologisme?
2) Concepts Environnement et Écosystèmes.
3) Facteurs écologiques, gradient écologiques et répartition des biomes.
Chap. 2: Principes et méthodes d’études des écosystèmes: la phytosociologie
1) Notions de l’association végétale et de la formation végétale
2) Approches phytosociologiques: Sigmatiste et synusiale
3) Techniques et principes de l’approche sigmatiste:
a)Notion de relevé phytosociologique
b)Etapes et méthodes d’études de l’approche sigmatique (Détermination de l’aire minimale,
étape d’échantillonnage, étape analytique, étape de synthèse)
Chap. 3 : Organisation et fonctionnement des écosystèmes
1) Les grands écosystèmes.
2) Organisation structurelle et fonctionnelle des écosystèmes.
3) Diversité et fonctionnement trophique des écosystèmes.
4) Transfert de matière et flux d'énergie dans les écosystèmes.
5) Les cycles biogéochimiques.

Chap. 4 : Pollutions et leur impact sur l’environnement


1) Pollutions atmosphériques (Effet de serre, amincissement de "couche" d'ozone, ozone troposphérique).
2) Pollutions des eaux et eutrophisation.
3) Pollutions des sols
Chap. 2: Principes et méthodes
d’étude phytosociologique
Phytosociologie?

➢« Phytosociologie est l’ étude descriptive et causale


des associations végétales » ( Encyclopedia Universalis)

Objet d’étude = association végétale

•Analyse des associations végétales ainsi que leur


dynamique (succession de la végétation d’un
écosystème).
•Permet d’appréhender rapidement, par l’intermédiaire
des espèces végétales, les conditions du milieu.
Bref historique de la phytosociologie

➢XIX siècle: fut constaté que les espèces de


plantes ne se répartissent pas au hasard. Il ya une
relation entre elles et avec leur milieu (Sol,
climat).
➢Thurmann, 1849: Relation entre géologie et
flore.
➢Fin de XIXème siècle et début de XXème siècle:
Concept d’association végétale.
Notions de l’association végétale

➢Braun-Blanquet , 1915:
« l’association végétale est un groupement végétal plus ou moins
stable en équilibre avec le milieu, caractérisée par une composition
floristique dans laquelle certains éléments exclusifs révèlent une
écologie particulière et autonome »
➢Guinochet (1973):
« l’association végétale est une combinaison originale d’espèces dont
certaines dites caractéristiques lui sont particulièrement liés, les autres
qualifiés de compagne»

Ne pas confondre association végétale à la formation végétale (forêt ,


prairie…)!
Une formation végétale peut être constituée de plusieurs associations
végétales)
Deux approches phytosociologiques

Phytosociologie SIGMAtiste Phytosociologie synusiale


(association végétale) (Synusie)
( l’école S.I.G.M.A: Station Unité structurale = synusies
Internationale de Géobotanique végétales
Méditerranéenne et Alpine fondée à « Communautés très homogènes
Montpellier par J. Braun-Blanquet au en terme de leur structure
début du XXème siècle): (dynamique,
formelle et architecturale) et de
Unité structurale d’étude = leur fonctionnalité écologique » .
l’association végétale telle est défini
par Braun-Blaquet. Elles regroupent des espèces
qui vivent ensemble et ont des
= approche basée sur la comparaison stratégies de vie similaires
statistique des relevés réalisés à (exemples les strates).
l’échelle des phytocénoses ou (B. Foucault, F.Gillet, P. Julve).
communautés végétales.
Méthodes d’étude phytosociologique SIGMAtiste:
Relevé phytosociologique

=
Outil de description des associations végétales
dans des conditions homogènes

Comment faire ces relevés?


Choix du milieu: Conditions homogènes
•Structure de tapis végétal: physionomie végétal homogènes
•Conditions écologiques délimités ( ombrage, topographie)
Choix du milieu et de détermination de la surface minimale du relevé
Détermination l’aire minimale: technique du quadrillage
Détermination de l’aire minimale

Technique de détermination de l’aire Détermination de l’aire minimale dans la


minimale (FAURIE et al., 1998) RN de la Tourbière de Venec.
Phytosociologie sigmatiste
Individu de l’association végétale
Réalisation des relevés:
Choix du plan d’échantillonnage
Echantillonnage au hazard

Echantillonnage au hasard.
Echantillonnage systématique
.

Echantillonnage
systématique
Définir la taille des unités d’échantillonnage

Les différents modes de répartition spatiale des individus, a)


au hasard, b) régulière et c) contagieuse. Source : ELLIOTT,
1971 in FAGOT, 2000.
Grandeur
Tenir compte dedesl’échantillonnage
besoins pour l’analysepour l’analyse etdes
et l’interprétation l’interprétation
données des données
Le nombre d’échantillons doit être suffisamment élevé pour une analyse statistique pertinente
des résultats. Classiquement, le nombre d’échantillons minimum proposé est de 30, par
exemple pour des analyses factorielles . Cependant, les statistiques non paramétriques
permettent de travailler avec un nombre d’échantillons plus faible.

Figure n°22 : Utilisation de quadrats fixes placés dans des aires représentatives de deux communautés
végétales. Dans la figure 22(a) les limites entre deux communautés se déplacent dans une direction Nord-
Ouest. Tant qu’il n’y a pas de changement prononcé dans le quadrat de droite, il se peut que rien ne soit
détecté pendant plusieurs années.
Dans la figure 22(b) un quadrat supplémentaire, placé sur la limite originelle, peut fournir une indication de
ce changement. Le mieux, cependant, serait de mettre un transect (ou une ligne de petits quadrats) tout au
long de l’interface entre les deux communautés (figure 22c). De cette façon les changements mais aussi la
vitesse de changement peuvent être mesurés.
(Source : BIBBY et al., 1992).
Réalisation des relevés
Paramètres stationnels

1)Numéros de station,
2) Numéros de relevés
3)Date
4)Nom
5)coordonnées géographiques précises
6)Altitude
7)Topographie: Pente, relief (macro ou micro relief)
exposition de versants
8)Type de substrat, roche mère
9)Caractéristiques du sol
10) Facteurs biotiques ou anthropométriques
Exemple de relevé phytosociologique dans
une formation boisée
Exemple de fiche technique
Etape analytique:
Caractères analytiques
= Une estimation de l’abondance et de la distribution de
chaque plante dans le relevé:
• Abondance (importance de l’abondance a varié selon les
auteurs: Elle est essentielle pour Flahault, Nordhaguen, et
Du Rietz, alors qu’il est secondaire pour Braun Blanquet et
l’école Sigmatiste)
• Dominance
• Abondance-Dominance
• Fréquence
• Sociabilité
• Périodicité
Caractères analytiques:
Abondance-Dominance

N N = nombre totale des individus par relevé


A= S = unité de surface du relevé (m)
S A = Abondance (l’équivalent de la densité)

NB:
Caractères analytiques:
Relation Abondance-Dominance

-50
Relation Abondance-Dominance
Echelle Braun-Blanquette
Caractères analytiques:
Fréquence

Le nombre de fois où l’espèce est présente dans les n relevés


de surface minimale, effectués est rapporté à 100
n n = nombre de relevé où l’espèce est présent
F= x100 N = nombre total de relevés effectués
N F = fréquence

Tableau des classes de fréquence


0 à 20% Classe 1 Espèce très rare
20 à 40% Classe 2 Espèce rare
40 à 60% Classe 3 Espèce fréquente
60 à 80% Classe 4 Espèce abondante

80 % à 100% Classe 5 Espèce constante


Indice de présence d’une espèce
Caractères analytiques:
Coefficient de sociabilité
La sociabilité exprime le comportement social d’une
espèce, donc la manière dont les individus de cette
espèce sont groupés.

Indice 1 : individus isolés


Indice 2 : individus en petits groupes
Indice 3 : individus en groupes plus compacts
Indice 4 : individus en colonies plus au mois denses
Indice 5 : individus en peuplement compacts
Caractères analytiques:
Vitalité

Vitalité = le degré de développement de l'espèce au


moment du relevé:
Pl : Plantule
Fl : La plante porte des fleurs
Fr : La plante porte des fruits
Juv : Présence des individus jeunes
Ad. : Les individus sont adultes mais ne portent ni
fruits, ni fleurs
V : Les individus sont vieux et tendent vers la mort.
Caractères analytiques:
Périodicité
Périodicité = rythme particulier de l’activité vitale
d’une plante au cours de l’année.

Phénologie de l’espèce (étude de ce qui est visible).


= indicateur intéressant:
▪ Espèces bulbeuses;
▪ espèces annuelles/ bisannuelles
▪ Espèces vivaces à rhizomes;
Taxonomie phytosociologique

Taxons de rangs
Les associations végétales, unités de Groupe de classe

supérieurs
base de la phytosociologie sont Cercle de végétation

subdivisées en unités inférieures ou classe


ordre
groupées en unités supérieures.
Alliance
Braun BLANQUET distingue les Association
variations suivantes : Sous associations

Taxons de rangs
Variantes
Taxons de rangs inférieurs :

inférieurs
Sous-variantes
sous-associations, variantes et sous-variantes,
Races d’association
races d'associations, faciès, phases.
Faciès
Taxons de rangs supérieurs : phases
Alliance, ordre, classe, cercle de végétation,
groupe de classe.
Taxonomie phytosociologique
Les noms des taxons du rangs supérieurs sont formés en
mettant le nom spécifique au génitif et en ajoutant au radical
le nom générique de l'espèce la plus importante, les suffixes
suivants :
Rang taxonomie Suffixe ajouté au Exemple : Quercus suber = espèce
phytosociologique nom du genre caractéristique de l’association végétale

5. Classe. Etea Quercetea


3. Ordre Etalia Quercetalia
4. Alliance Ion Quercion
1. Association Etum Quercetum suber
2. Sous - Esum Quercesum
association
Taxonomie phytosociologique
Pour être parlante, la dénomination de l’association se rapporte à l’espèce
qui, sans être exclusive, doit être une caractéristique physionomique
dominante

Pour désigner l’association, on ajoute le suffixe étum au nom du genre (en


latin) de cette espèce et en mettant au génitif le nom de l’espèce. On parlera
ainsi Phragmitectum australis

Les associations sont réunis en unités supérieurs selon un ordre systématique


qui suit l’ordre taxonomique :
Au dessus de l’association, on distingue l’alliance désignée par le suffixe
« ion » suivi du genre de l’espèce. Ex: le Phragmition rassemble toutes les
associations voisines où le phragmite est particulièrement abondant.
Les alliances ayant elles mêmes une parenté floristique sont réunies en ordre
désigné par le suffixe alia. Ex: le Phragmitetalia correspond aux formations à
phragmites médio-européennes.
Ainsi l’association végétale constitue une entité systématique et représente, au
regard de la phytocénose, ce que l’espèce est à l’individu
Etape synthétique:
les tableaux de relevés (ou fiche de relevés)
Deux types de tableaux

Tableaux détaillés bruts:

Tableau détaillé ordonné: Tableaux synthétiques

Tableau détaillé définitif:


Exemple de relevé phytosociologique dans
une formation boisée
Tableau brut
n° N° du relevé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 A

Nbre d'espèces 34 21 22 19 19 18 12 15 18 16 18

Recouvrement (en %) 100 100 100 100 100 100 70 100 100 90 80

01 Pteridium aquilinum 55 54 34 55 55 33 33 55 5 5 4 4 4 5 11

02 Crassocephalum 11 +1 +1 +1 +1 11 +1 +1 1 1 + 1 10
vitellinum
03 Harungana +1 1
madagascariensis

04 Microglossa pyrifolia 12 +1 +1 +1 +1 +1 +1 7

05 Setaria megaphylla +2 1

06 Rubus rwenzoriensis 12 +1 +2 +1 4

A: Nombre de relevés à l’intérieur desquels l’espèce cité est représentée


les 2 chiffres présents dans chacune des cellules ci-dessus représentent respectivement
l'abondance - dominance et la sociabilité des espèces concernées.
Nous remarquons que seul Pteridium aquilinum pousse en peuplement dense (coefficient de
sociabilité 5) et couvre plus de 75 % de surface dans la plupart des relevés effectués.
07 Maesa lanceolata +1 +1 +1 +1 11 +1 +1 +1 8

08 Digitaria sp +2 33 12 +1 22 12 + 1 2 2 + 1 + 2 10
09 Commelina diffusa +1 +2 +1 3

10 Crassocephalum +1 +1 +1 +1 +1 11 6
montuosum

11 Vernonia auriculifera +1 +1 +1 +1 +1 5

12 Pueraria sp +1 11 +1 +1 +1 5
13 Triumfetta cordifolia +1 +1 11 +1 4

14 Tristemma mauritianum + 1 +1 +1 11 +1 +1 6

15 Trema orientalis +1 +1 2

16 Mikania cordata +1 +1 +1 +1 +1 5

.. ……………………………. .
Tableau détaillé définitif
(Exemple: Phillyreo latifolia-Quercetum ilicis ass.
Etape synthétique:
Tableau synthétique (exemple)
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
Première partie : Ecologie
Chap. 1 : Introduction à l’écologie des écosystèmes
1) Des Ecologies mais pas de l’écologisme?
2) Concepts Environnement et Écosystèmes.
3) Facteurs écologiques, gradient écologiques et répartition des biomes.
Chap. 2: Principes et méthodes d’études des écosystèmes: la phytosociologie
1) Notions de l’association végétale et de la formation végétale
2) Approches phytosociologiques: Sigmatiste et synusiale
3) Techniques et principes de l’approche sigmatiste:
a)Notion de relevé phytosociologique
b)Etapes et méthodes d’études de l’approche sigmatique (Détermination de l’aire minimale,
étape d’échantillonnage, étape analytique, étape de synthèse)
Chap. 3 : Organisation et fonctionnement des écosystèmes
1) Les grands écosystèmes: les biomes.
2) Organisation structurelle et fonctionnelle des écosystèmes.
3) Diversité et fonctionnement trophique des écosystèmes.
4) Transfert de matière et flux d'énergie dans les écosystèmes.
5) Les cycles biogéochimiques.

Chap. 4 : Pollutions et leur impact sur l’environnement


1) Pollutions atmosphériques (Effet de serre, amincissement de "couche" d'ozone, ozone troposphérique).
2) Pollutions des eaux et eutrophisation.
3) Pollutions des sols
Les biomes, de très vastes écosystèmes
à l’échelle de la biosphère
❖Grandes types de formations végétales associés
aux grandes zones climatiques
❖ Phytocénoses, avec une faune associé = Biomes
❖Distingué selon les formes végétales dominantes
susceptible d’occuper de grandes surfaces

Type de Biome et son étendue


=
Conjoncture de deux facteurs écologiques
fondamentaux: Température et pluviométrie
Répartitions des Biomes dans la biosphère
Climats et formations végétales dominantes du globe
Répartitions des Biomes en fonction des variation de la températures
et des précipitation
Distribution latitudinale et altitudinale des Biomes.
Forêt des conifères Toundra
La toundra se caractérise par un sol
perpétuellement gelé en profondeur
(permafrost). Elle couvre l'extrême nord de
l'hémisphère Nord

Forêt mixte des feuillés


et des conifères Steppes
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
Première partie : Ecologie
Chap. 1 : Introduction à l’écologie des écosystèmes
1) Des Ecologies mais pas de l’écologisme?
2) Concepts Environnement et Écosystèmes.
3) Facteurs écologiques, gradient écologiques et répartition des biomes.
Chap. 2: Principes et méthodes d’études des écosystèmes: la phytosociologie
1) Notions de l’association végétale et de la formation végétale
2) Approches phytosociologiques: Sigmatiste et synusiale
3) Techniques et principes de l’approche sigmatiste:
a)Notion de relevé phytosociologique
b)Etapes et méthodes d’études de l’approche sigmatique (Détermination de l’aire minimale,
étape d’échantillonnage, étape analytique, étape de synthèse)
Chap. 3 : Organisation et fonctionnement des écosystèmes
1) Les grands écosystèmes.
2) Organisation structurelle et fonctionnelle des écosystèmes.
3) Diversité et fonctionnement trophique des écosystèmes.
4) Transfert de matière et flux d'énergie dans les écosystèmes.
5) Les cycles biogéochimiques.

Chap. 4 : Pollutions et leur impact sur l’environnement


1) Pollutions atmosphériques (Effet de serre, amincissement de "couche" d'ozone, ozone troposphérique).
2) Pollutions des eaux et eutrophisation.
3) Pollutions des sols
Organisation structurale et fonctionnelle des écosystèmes.
L’écosystème (Tansley, 1935)
= Système écologique comprenant l’ensemble des
organismes vivants et l’ensemble des facteurs
physiques du milieu

Ecosystème = Biocénose + Biotope

Transferts de matière et d'énergie

Système organisé et fonctionnel

Taille variable
Organisation fonctionnelle des écosystèmes.
Organisation fonctionnelle des écosystèmes.
ÉCOLOGIE ET ÉDUCATION RELATIVE À
L’ENVIRONNEMENT
(PLAN)
Première partie : Ecologie
Chap. 1 : Introduction à l’écologie des écosystèmes :
1) Des Ecologies mais pas de l’écologisme?
2) Concepts Environnement et Écosystèmes.
3) Notion de facteurs écologiques.
4) Techniques et méthodes d’études des écosystèmes.

Chap. 2 : Organisation et fonctionnement des écosystèmes


1) Les grands écosystèmes.
2) Organisation structurale et fonctionnelle des écosystèmes.
3) Fonctionnement trophique des écosystèmes.
4) Transfert de matière et flux d'énergie dans les écosystèmes.
5) Les cycles biogéochimiques.

Chap. 3 : Pollutions et leur impact sur l’environnement


1) Pollutions atmosphériques (Effet de serre, amincissement de "couche" d'ozone,
ozone troposphérique).
2) Pollutions des eaux et eutrophisation.
3) Pollutions des sols
Fonctionnement des écosystèmes.
Les réseaux alimentaires (trophiques)

Niveau alim Producteurs Consommateurs I Consommateurs II, III …

Régime alim. Autotrophe pour C Herbivores Carnivores ou Omnivores


Fonctionnement des écosystèmes.
Relations entre les organismes ou facteurs écologiques biotiques

Relations • Facteurs physico-chimiques


homotypiques d'origine biotique
ou • Facteurs trophiques de
intraspécifiques nature biotique

Relations
hétérotypiques • L’indifférence
ou • L’antagonisme
intrespécifiques:
Relations homotypiques ou intraspécifiques
Effet du groupe
❖Définition de l’effet de groupe : ensemble des
modifications physiologiques, morphologiques
et du comportement qui apparaissent lorsque
plusieurs individus de la même espèce vivent
ensemble dans un espace raisonnable et avec
une quantité de nourriture suffisante. Il a des
effets bénéfiques pour la population.

❖Effets bénéfiques de L'effet de groupe :


➢Augmente la vitesse de croissance et le
taux de la fécondité et de reproduction;
Exemples: le cas de l’Eléphant: gpe  25 ind.; le
cas des de rennes: effectif minimal d’un
troupeau se situe vers 300 à 400 ind. Pour les
Cormoran de Bougainvillée d’Amérique du Sud,
il ne subsiste que si ces colonies dépassent les
10000 ind.); ➢Permet la recherche de la nourriture et en
➢ peut entraîner des modifications particulier de limiter l'effet des prédateurs. Un
morphologiques et physiologiques exemple classique de ces effets favorables celui de la
spectaculaires chez certaines espèces: constitution des bandes hivernales d’oiseaux comme
Cas du criquet pèlerin: lorsque la densité atteint les mésanges.
500 ind/m2 l’effet du groupe se fait sentir. ➢ aide à la prédation et permet une coopération
intraspécifique; exemples: chasse des coyotes.
Relations homotypiques ou intraspécifiques
Effet de masse et compétition intraspécifique

L’effet de masse : lorsqu’une population donnée se développe au point que le milieu


ne peut plus nourrir tout le monde, les individus qui la composent entrent en
compétition intraspécifique sans foi ni loi : on consacre tout son temps à la bagarre.
Fécondité et natalité s’en font vite ressentir, la mortalité explose et la santé
psychique se détraque. Les dominants finissent par devenir insupportables aux
dominés qui s’affaiblissent.
La surpopulation de vertébrés aquatiques est rapidement régulée par sécrétion dans
l’eau de substances auto-inhibitrices (contre soi-même) de la reproduction (terpènes,
phénols…). Pour exemples, Chlorella vulgaris produit la chlorine, Scenedesmus
Relations homotypiques ou intraspécifiques
Effet de groupe et effet de masse

Entre les seuils de populations à partir desquels se manifestent les effets de groupe
et de masse, se situe l’optimum des populations.
L’effet de masse s’explique par le surpeuplement du milieu et la surdensité ce qui
provoque une compétition hypertrophiée aux conséquences néfastes sur les
individus. Il peut s’exprimer dans certain cas par le cannibalisme.
Relations hétérotypiques ou interspécifiques
La prédation/herbivorie

La prédation est à distinguer de l’herbivorie qui consiste à se nourrir de l’herbe (brouter) et de


la nécrophagie, qui consiste à se nourrir d'un animal déjà mort, ou du parasitisme, qui en
général ne requiert pas la mort de l'animal consommé.
Un prédateur est un organisme vivant qui met à mort des proies pour s'en nourrir ou pour
alimenter sa progéniture. La prédation est très courante dans la nature où les prédateurs
jouent un rôle essentiel dans le maintien des équilibres écologiques
Relations hétérotypiques
La prédation, un processus de contrôle des effectifs des populations
Contrôle Top –Down par la prédation
des niveaux supérieurs sur le s niveaux inférieurs

De point de vue fonctionnel, dans les réseaux trophiques on parle de la


cascade trophique et donc de l’organisation des peuplements:
La prédation favorise une biodiversité élevée en maintenant les
populations à un faible niveau et empêchant certaines espèces de
monopoliser les ressources du milieu à leur profit seul. Autrement dit,
Les prédateurs réduisent la densité des compétiteurs forts et
empêchent ainsi l’exclusion compétitive des compétiteurs faibles.
Expérience de Paine (1963)
Contrôle de l’exclusion compétitive
Mytilus californianus

Pisaster ochraceus

Les moules
surpassent la
concurrence
Expérience de Paine (1963)
(Espèce clé/ prévenir de l’exclusion compétitive)
Nombre d’espèces présents

Avec Pisaster (contrôle)

Sans Pisaster

1963 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73
Compétition interspécifique

La compétition existe lorsque :


➢des individus de la même espèce ou d’espèces différentes, recherchent et exploitent la
même ressource présente en quantité limitée
➢les ressources ne sont pas limitées mais que les organismes en concurrence se nuisent (un
abri, un site de nidification…)
Compétition interspécifique

➢Diminution de la croissance corporelle et de la survie


➢Augmentation de l’âge de reproduction
➢Affaiblissement du système immunitaire
➢Influence sur la répartition géographique
➢Influence sur la localisation dans les différents biotopes de la même localité.
➢Divergence de caractères;
➢L’évolution des biocénoses
Le parasitisme

Le parasitisme est une relation


écologique qui s’établit quand une
espèce dépend directement d’une
autre, sans rien lui offrir en retour.
Le parasite est physiologiquement
et métaboliquement dépond de
son hôte. Les hôtes hautement
infectés seront tués par le parasite.
L’amensalisme
Exemple d’amensalisme: Les feuilles du noyer
sécrètent une phytotoxine phénolique, la juglone.
Lessivée par la pluie, elle tombe sur le sol, empêchant
le développement de beaucoup de plantes herbacées.
En réduisant la compétition pour les ressources, cela
augmente les chances de développement de l’arbre.
La juglone a donné son nom botanique au noyer :
Juglans regia

L'amensalisme est une interaction biologique entre deux espèces différentes dans
laquelle une espèce inhibe le développement de l'autre, par son comportement ou
son métabolisme. C'est l’opposé du commensalisme. Il n’est pas suffisamment
significatif pour exclure totalement une espèce au profit d’une autre, et ne peut être
utilisé en lutte biologique.
Chez les végétaux, l’amensalisme est souvent lié à des phénomènes d’ allélopathie .
Allélopathie : Ensemble de plusieurs interactions biochimiques directes ou indirectes, positives
ou négatives, d’une plante sur une autre plante ou un micro-organisme, au moyen le plus
souvent de métabolites secondaires tels les acides phénoliques, les flavonoïdes, les
terpénoïdes et les alcaloïdes. Lorsque ces interactions sont négatives, on parle d'amensalisme.
Le commensalisme

Le commensalisme définit le cas où une espèce tire profit


d’une autre sans contrepartie pour cette dernière. Il ne s’agit
cependant pas de parasitisme, puisque l’espèce
opportuniste ne tire pas ses ressources en nourritures de la
seconde plante. C’est le cas du liseron, qui utilise le rosier
pour s’accrocher et profiter de la lumière.
La symbiose

La symbiose est une interaction biologique dans laquelle les deux


partenaires ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre.

Par exemple, les lichens sont une association antre une algue photosynthétique et
un champignon : le champignon fournit à l’algue un support, les sels minéraux et une
réserve d’humidité. En échange de quoi, l’algue fournit au champignon les
nutriments issus de la photosynthèse.
Le mutualisme ou coopération
Il a lieu quand deux espèces interagissent pour des bénéfices mutuels.

Exemple 1: Les abeilles se Exemple 2: mutualisme entre fourmis et cochenilles:


nourrissent par exemple du nectar ces derniers sucent de la sève et excréter toute l’eau
et d’une partie du pollen des et le sucre qui leur est inutile, afin de concentrer les
fleurs; en contrepartie, elles acides aminés. Les fourmis profitent du sucre. En
échange, elles vont jouer les gardes du corps des
assurent la pollinisation.
cochenilles des prédateurs et des envahisseurs.
Synthèse des Relations interspécifiques

Durabilité Espèce A Espèce B


Mutualisme, Durable + +
symbiose ,
coopération Temporaire/ court

Commensalisme Durable + 0
Temporaire/ court

Prédation Temporaire + -
Parasitisme Durable + -
Compétition Durable - -
Amensalisme Durable - 0
Notion de niche écologique
Notion plus difficile à assimiler:

▪un concept purement théorique pour ▪Doit tenir compte de divers


lequel on essaye de décrire la position éléments paramétriques (physiques,
spatio-temporelle des individus dans cet chimiques et biologiques)
écosystème, et de lister l’ensemble des caractéristiques du milieu, qui
conditions vitales (nourriture…) pour les évoluent dans le temps, et intégrer
organismes étudiés. C’est ainsi qu’on l’ensemble des relations qui existent
définit l’enveloppe écologique d’un entre les différents protagonistes en
individu. présence dans l’écosystème.

Pour faire simple, nous représenterons la niche écologique comme étant à la fois
l’adresse (habitat) et la profession (spécialisation) d’une espèce : la niche
écologique traduit la relation fonctionnelle qui lie un organisme à son
écosystème.
Notion de niche écologique
Exemple de Tetras-lyre
La notion de niche écologique
« Chaque espèce s’insère dans les mécanismes d’un écosystème, comme
un minuscule rouage dans la machinerie d’une horloge »
Bernard fischesser / Marie-France

❖L’habitat seul ne suffit pas à définir la niche écologique d’une espèce;


❖Sa place dans le réseau de la chaine alimentaire;
❖ conditions nécessaires à sa reproduction;
❖Sa profession dans la communauté …

Niche écologique traduit la relation fonctionnelle


qui lie un organisme à son écosystème
96
97
La notion de niche écologique

La niche écologique est un des concepts


théoriques de l'écologie. Il traduit à la fois :
• la « position » occupée par un organisme,
une population ou plus généralement une
espèce dans un écosystème,
• la somme des conditions nécessaires à une
population viable de cet organisme.

98
Notion de niche écologique: cas des poisons
Coexistence de quatre espèces de punaises aquatiques occupant des niches
écologiques différentes dans un petit écosystème aquatique.

Les trois carnivores ne se gênent pas car ils développent des stratégies différentes, donc ont des niches qui
diffèrent, bien que situées en un endroit très restreint dans la mare ou l’étang.
La nèpe cendrée (scorpion d’eau) vit près des rives des plans d’eau, à faible profondeur et dans la vase qu’elle
exploite pour se nourrir de proies, qu’elle saisit avec ses deux pattes antérieures, à la fois préhensiles et
ravisseuses (insectes aquatiques, larves diverses et, à l’occasion, petits têtards et alevins).
Le notonecte glauque chasse entre deux eaux, navigant rapidement de haut en bas, à l’aide de ses pattes qui lui
servent de rames ; il s’attaque aux insectes tombés à l’eau, averti par leur débattement désespéré.
Le gerris glisse sur la surface de l’eau comme un hydroglisseur et y capture des proies flottantes, pour leur sucer le
sang et les humeurs à l’aide de son rostre.
La quatrième punaise, la corise ponctuée, est enveloppée d’une gangue remplie d’air qui lui sert à respirer sous
l’eau. Naviguant entre deux eaux elle aussi, elle ne se nourrit que de débris végétaux et d’algues.
En forêt, les oiseaux se répartissent l’espace selon leur propres exigences, en exploitant les
strates auxquelles ils sont le mieux adaptés pour se nourrir, nidifier et limiter leur territoire.
La communauté des araignées prédatrices s’organise selon différentes niveaux à
l’intérieur du milieu prairial.
Autre exemple de diversification de niches écologiques permettant à différentes
espèces d’oiseaux d’exploiter au maximum un milieu et ses ressources alimentaires

Huitrier Maubèche Pluvier


Chevalier
argenté

Tourne
pierre

Echassiers
Biomasse et productivité de l’écosystème
Production primaire et secondaire

106
les pyramides écologiques

107
Pyramide écologique de biomasse

108
Pyramide écologique d’énergie

109
Pyramide écologique de nombre

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111
Bioconcentration des polluants dans les chaines
trophiques

La concentration de DDT
(Dichlorodiphényltrichlor
oéthane) est multiplié
par 10 millions
1ppm= une partie par
million
1ppm= 1mg/l d’eau de
mer

112
Transfert de matière et d’énergie dans un
individu et dissipation de l’énergie lors du
transfert

113
Transfert d’énergie dans un individu et
rendement écologique

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115

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