l’autorité est un pouvoir formel que l’entreprise lui accorde (selon le rôle qui lui est
attribué) alors que le leadership reste un pouvoir informel que son entourage lui accorde (peu
importe le rôle qu’il joue).
Autorité et leadership sont donc deux formes de pouvoir tout à fait différentes, que parfois
la relève a tendance à confondre entre elles! Ainsi pour un « releveur », être nommé patron
ne fait pas de soi un leader pour autant : le leadership se développe au quotidien, au fil des
gestes et paroles avec l’équipe en place.
2
CHAPITRE 1- Conception et rôle du leadership
En règle générale, un bon leader est un excellent manager. L'inverse n'est pas
toujours vrai.
3
.
5
Pourquoi le leadership attire-t-il les
talents ?
Tous les employés de l’entreprise le savent : dans votre équipe, on
partage motivation, confiance et ambition. Chaque collaborateur est
incité à développer ses compétences, chaque projet donne lieu à des
innovations et des explorations nouvelles. Sur le plan intellectuel
comme sur le plan humain, vous savez créer un environnement de
travail extrêmement stimulant dont la renommée dépasse le cadre de
l’entreprise. Il n’est donc pas étonnant que vous receviez autant de
candidatures : votre réputation vous permet de recruter les High
Potential et de poursuivre ce cycle de l’innovation et de l’amélioration
continue. En incitant vos nouvelles recrues à devenir de futurs leaders,
vous relevez le défi : entretenir le cercle vertueux du leadership.
I- Activités pratiques
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• Le leadership peut se définir comme la capacité à influencer le
comportement des personnes ou des groupes pour la
réalisation d’objectifs organisationnels (Rozario, P. et Pesqueux,
Y., 2018)
Avant toute chose, un bon leader partage sa vision de manière claire et précise.
Cette première caractéristique s’accompagne d'une capacité à se projeter au-delà de
la situation actuelle de son équipe et de son entreprise. Savoir anticiper les défis et
les opportunités du futur est une des clés de la performance des entreprises dans la
durée.
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Il inspire confiance
Le leader articule ses idées de la manière la plus fluide et cohérente possible. Il sait
partager ses réflexions aussi bien qu'écouter activement celles de ses collaborateurs
pour jauger leur motivation ou déceler d'éventuelles incompréhensions. Sa capacité
à communiquer lui est utile dans toutes les situations : négociation, processus de
gestion, résolution des conflits... Bien communiquer est une des clés de l'adhésion
des membres de son équipe.
Un bon leader est aussi tenu d’influencer et de motiver son groupe au moment de
communiquer les objectifs à atteindre et les mesures à prendre pour les faire
appliquer. Outre sa connaissance des talents et des atouts de chaque membre de
son équipe, un bon leader fait également preuve d’empathie. Il sait identifier les
ressources adaptées qui motivent et incitent ses collaborateurs à s’impliquer dans
les objectifs de l’entreprise. Le leader joue un rôle majeur dans la cohésion de
groupe.
Le leader connaît également les atouts ainsi que les faiblesses de chaque individu
membre de son équipe. Il contribue au développement de leur autonomie ainsi qu’à
la mise en valeur de leurs forces personnelles. À ces caractéristiques s’ajoute la
capacité à composer un groupe et à en gérer les différentes personnalités. Il offre
également son soutien et ses remarques constructives comme leviers pour
développer leur potentiel et leur talent.
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Il a de l'ambition, il voit grand tout en restant pragmatique
Un bon leader est ambitieux et ne se contente pas de résultats moyens. A l'aise avec
le changement, il cherche à développer ses compétences et à améliorer ses
process, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Il ne se repose pas sur
ses lauriers une fois ses objectifs atteints, mais s'attaque déjà aux étapes suivantes.
Conclusion :
9
positif pour tous. Le leader est le « tremplin » qui assurera le lien entre le
présent et le futur. Il aura tendance à se projeter dans le futur comme s’il était
dans son élément : c’est un visionnaire ou un futurologue.
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CHAPITRE 2- Les styles de leadership
Introduction :
Au sein des organisations, des rapports de force apparaissent, organisés ou
non. Ces rapports sont à analyser en tenant compte de quatre concepts
fondamentaux en matière d'organisation, et sur lesquels nous insisterons, à
savoir l'autorité, le pouvoir, l’influence et le leadership.
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leadership se développe au quotidien, au fil des gestes et paroles avec
l’équipe en place.
I- L’Autorité
Le processus de maturation a beaucoup à voir avec la façon dont
nous nous assimilons et nous positionnons par rapport aux différents
types d'autorité. Idéalement, l'obéissance vient de la conviction et
non de l'imposition.
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a. L’autorité formelle
L’autorité formelle est l’un des types d’autorité les plus courants. Elle correspond
C’est la forme d’autorité la plus é lé mentaire. Elle est imposée et non pas choisie ou
nécessairement librement reconnu. C’est pré cisé ment pour cette raison que c’est
aussi l’un des types d’autorité pré sentant le plus grand risque de conflit. Tant qu’elle
C’est notamment le type d’autorité exercée par des actes criminels. Il s’agit
généralement d’une forme de contre-pouvoir. En d’autres termes, on impose des
rè gles qui sont contraires aux lois ou aux coutumes é tablies. C’est un exercice
pervers de l’autorité .
Fin de la seconde séance
c. L’autorité démocratique
C’est l’un des types d’autorité les plus sains et les plus appré cié s. Elle fait partie
d’une autorité formelle, mais elle est mise en œuvre de telle manière qu’elle devient
aussi une autorité morale. Dans cette façon d’exercer le pouvoir, ce qui est
fondamental, ce sont les rè gles et non les personnes qui les appliquent. Ces normes
Dans ce cas, l’autorité est partagé e collectivement. Pour des raisons é videntes, tout
le monde n’a pas le mê me degré d’influence, mais ils l’ont dans une certaine
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sans ignorer les intérêts de la minorité. Bien qu’elle ne soit jamais parfaite, c’est la
Nous sommes tous soumis, d’une maniè re ou d’une autre, à une certaine autorité . Ce
mé moire engendre un certain degré de frustration. Cependant, ces hié rarchies sont
constructive.
d. La morale, un des types d’autorité
Dans ce cas, le pouvoir de la personne ou de l’entité est reconnu, même si,
socialement ou collectivement, elle n’occupe pas une charge ou une position qui lui
et non pas exactement le prix ou la sanction. Le pouvoir est conféré à cette autorité
en fonction du respect qu’elle génère. La source de son influence se trouve dans ses
grand pouvoir d’attraction sur les autres. C’est pourquoi ils la suivent et lui
obé issent.
morales. Parfois, il s’agit simplement d’une compé tence sociale spé ciale ou d’une
II- Le pouvoir
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l’avoir expérimenté dans sa chair ou dans sa maîtrise. En réalité, chacun en a
une définition distincte. Pour certains, c’est l’usage de la force, mal acceptée
voire brutale. Pour d’autres, c’est une chose parfaitement légitime, neutre et
nécessaire, qui permet le fonctionnement cohérent des sociétés.
Le pouvoir, aimé ou méprisé, existe. Il permet la réalisation de grandes choses,
positives ou non. Tout comme il peut être légitime ou non. Il peut être utilisé
sagement ou de façon abusive. Ces différentes dimensions rendent la notion
complexe. Et notre jugement sur le pouvoir est souvent obscurci par les
émotions générées par le fait de subir le pouvoir. Ou par celles d’en jouir. Si
l’on se centre sur le pouvoir, et non sur ses abus, le concept peut sans doute
être défini comme un état de droit ou de fait, qui offre la force d’imposer son
point de vue. Si le pouvoir est légitime et utilisé de façon non abusive, le
ressenti sera faible ou nul. Si le pouvoir est non légitime mais utilisé à bon
escient, il peut en être de même. Ou pas.
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valeurs afférentes, à un projet que les forces combinées d’une équipe
permettent d’atteindre.
Troisièmement, le pouvoir donne des ordres et des instructions. Il ne prend pas
le temps de l’écoute, se prive partiellement de la créativité des autres, sauf
pour exécuter. À l’inverse, le leadership consulte, écoute et fonde son autorité
sur ce travail de synthèse. S’il donne des axes de travail ou des directives, la
liberté laissée aux uns et aux autres leur permet d’exprimer créativité, identité
propre et crée des apports personnels forts. Implicitement s’exprime un
respect de la valeur ajoutée de chacun, qui renforce l’adhésion, le sentiment
d’appartenance à un groupe. Une équipe paradoxalement variée mais unie.
Influence
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d’émettre des critiques constructives de manière personnelle quand quelque chose
ne va pas. On pourrait penser que les leaders autoritaires sont des personnes
désagréables, mais c’est une fausse idée.
J’ignore les collaborateurs qui ont des opinions contraires sur un projet dont j’assume la
responsabilité.
Cette autorité s’avère efficace quand il est nécessaire de prendre des mesures décisives.
Le leadership autocratique est efficace lorsque le dirigeant est le membre le plus compétent de
l’équipe.
Les leaders peuvent être perçus de manière négative, en tant qu’individus dominateurs ou
directifs.
Ces individus ont du mal à se départir de leurs habitudes et ne sont pas très enclins à tester
d’autres styles de management.
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Le leadership participatif ou démocratique accueille les opinions de chacun et
encourage la collaboration. Bien qu’ils puissent avoir le dernier mot, ces leaders
répartissent les responsabilités s’agissant de la prise de décision. Cela étant, il est
fréquent qu’ils aient le dernier mot.
Les leaders participatifs font partie intégrante de l’équipe. Ils consacrent du temps et
de l’énergie à leurs collègues pour leur permettre de s’épanouir professionnellement,
car ils sont conscients que le bien-être au travail est une condition essentielle à tout
individu pour atteindre ses objectifs finaux (et ceux de son équipe).
Plus nombreux nous sommes à travailler sur un projet, meilleur sera le résultat.
J’écoute les individus qui ont des opinions divergentes, le produit final n’en sera que meilleur.
Chacun dispose d’une vue d’ensemble de la situation et s’implique davantage dans l’atteinte
des objectifs finaux.
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Les inconvénients d’un leadership participatif :
Les équipes encadrées par un leader participatif ne se montrent pas aussi productives que
celles dirigées par des individus autoritaires.
Tous les membres de son équipe doivent se sentir impliqués pour que la collaboration
fonctionne.
En cas de désaccord au sein de l’entreprise, mes subordonnés peuvent prendre des décisions
sans que j’intervienne.
Je fournirai toutes les ressources nécessaires à mon équipe. En contrepartie, je veux que
chacun travaille en autonomie et que le groupe soit capable de déterminer la marche à suivre
pour mener à bien les projets.
Je suis disposé à laisser les individus qui ont des opinions divergentes tester leurs propres
méthodes.
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Les avantages d’un leadership délégatif :
La méthode du laissez-faire est bénéfique si tous les membres d’équipe sont des experts.
Les individus qui apprécient de pouvoir agir en toute autonomie seront pleinement satisfaits
de la liberté accordée.
Si le leader et son équipe cherchent à atteindre un objectif commun, alors ils ont toutes les
chances d’y parvenir. Il est possible de recourir à un logiciel de suivi des objectifs afin de
garder un œil sur la progression de ces derniers.
Ce style peut conduire les membres d’équipe à se blâmer les uns les autres et à ne prendre
aucune responsabilité.
Maintenant que les trois styles théorisés par Lewin vous sont plus familiers,
changeons d’approche et intéressons-nous à la définition du leadership
émotionnel. Ce dernier fait appel à l’intelligence émotionnelle sur laquelle
chaque leader doit s’appuyer pour prendre le pouls de son équipe et
communiquer des directives adaptées.
1. Le leadership visionnaire
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Adoptez ce style de management après un changement majeur survenu dans
l’entreprise ou lorsque les équipes ont besoin d’orientations claires. Le cas échéant,
les individus concernés souhaitent pouvoir compter sur le soutien d’un dirigeant en
qui ils ont confiance et prêt à les suivre dans leurs projets les plus ambitieux.
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En revanche, mieux vaut éviter d’y recourir lorsque l’équipe est constituée d’experts
avec des opinions ou des idées opposées à celles de leur dirigeant. Ces individus ne
suivront pas aveuglément un leader avec lequel ils sont en désaccord.
Les problèmes ponctuels ne découragent pas le leader, car il garde toujours à l’esprit l’objectif
final.
Les leaders visionnaires sont capables de créer des plans d’urgence pour faire face aux défis
posés par des facteurs externes (enjeux politiques ou grands événements mondiaux, par
exemple).
La vision poursuivie peut ne jamais se concrétiser si elle est trop liée à la personnalité du
leader.
Les leaders visionnaires peuvent parfois laisser de côté les idées de leurs collaborateurs.
Un leader « coach » est capable d’identifier les forces et faiblesses des autres
membres d’équipe et de leur donner des conseils pour qu’ils s’améliorent. Il sait
également faire le lien entre leurs compétences et les objectifs de l’entreprise. En
offrant à chacun la possibilité de contribuer, le leader agit enfin en faveur de
l’intelligence collective.
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essentiel pour le coach de savoir prendre du recul et d’accorder une certaine
autonomie à ses collaborateurs.
Les attentes sont claires et chacun est libre de développer ses compétences.
Le coaching ne fonctionne que si les membres de l’équipe sont disposés à recevoir des retours
constructifs de la part du leader.
Les leaders « coach » misent beaucoup sur le maintien de relations saines, ce qui peut s’avérer
difficile si l’entente n’est pas au beau fixe dans l’équipe.
Le leadership affiliatif est centré sur les relations. L’intention d’un leader affiliatif est
de créer une harmonie au sein de son équipe. Charismatique, il s’efforce d’établir et
d’encourager des relations saines pour favoriser un environnement de travail plus
positif et collaboratif.
Un leader affiliatif est utile lors de la création d’une nouvelle équipe ou en cas de
crise ; en effet, ces deux situations exigent de la confiance. En revanche, il peut
devenir nuisible lorsque le leader cherche un peu trop à devenir l’ami de ses
collègues : le cas échéant, la productivité est laissée de côté, tout comme les
objectifs de l’entreprise.
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Les avantages d’un leadership affiliatif :
Le moral de l’équipe est stimulé par l’obtention d’un feedback constructif et positif.
Un leadership affiliatif crée des équipes soudées et autonomes qui n’hésitent pas à s’entraider.
Les leaders affiliatifs s’interdisent les remarques et commentaires négatifs, ce qui n’aide pas
les autres à s’améliorer.
Les membres d’équipe ont un lien affectif fort avec leur leader. Si ce dernier devait quitter
l’équipe ou en changer, ses collègues seraient perdus.
4. Le leadership démocratique
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Les avantages d’un leadership démocratique :
La collaboration encourage la créativité et l’innovation.
Les objectifs définis en commun rendent les employés plus responsables et productifs.
Les membres d’équipe peuvent perdre confiance si leur leader prend une décision sans les
consulter.
Le leadership démocratique ne produira aucun effet si les membres d’équipe ne sont pas
compétents.
Se positionner en tant que chef de file est efficace lorsque le leader définit des
attentes claires et encourage ses collaborateurs à tenir leurs délais. Toutefois, cette
méthode ne porte pas ses fruits lorsque les membres d’équipe ne font plus confiance
à leur leader et se sentent davantage stressés, surmenés ou démotivés.
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Les rapports d’avancement de projet permettent d’identifier rapidement tout obstacle
éventuel.
Les membres d’équipe peuvent perdre confiance si le leader passe son temps à surveiller et
corriger leurs moindres faits et gestes.
L’accent est mis avant tout sur les résultats et le respect des délais, ce qui peut entraîner une
baisse de créativité.
6. Le leadership directif
Le leadership directif est plutôt réservé aux équipes dont les membres n’ont pas de
compétences spécialisées ou d’expertise dans un domaine particulier. Le cas
échéant, les membres ont besoin d’une structure pour bien comprendre comment
accomplir leurs tâches. Le leadership directif est également à privilégier dans les
situations d’urgence, lorsque la discussion est impossible par manque de temps.
Il s’avère utile en temps de crise, car les décisions peuvent être prises rapidement.
Le leadership directif est efficace dans les équipes dont les membres sont peu ou pas qualifiés
et expérimentés.
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Les leaders directifs détectent rapidement si un membre de l’équipe prend du retard.
Le moral de l’équipe peut chuter et les employés ne seront plus aussi motivés.
Il y a une forte dépendance vis-à-vis du leader, ce qui finit par créer des points de blocage.
1. Le leadership transformationnel
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Les membres de l’équipe sont considérés avant tout comme des individus à part entière : les
compétences uniques de chacun sont mises à profit efficacement.
Les équipes sont unies autour d’une cause commune, ce qui favorise la croissance de
l’entreprise.
L’implication constante d’un leader peut entraîner une certaine pression chez ses
collaborateurs et mener à l’épuisement professionnel.
Les objectifs du leader et ceux de l’entreprise doivent coïncider. Dans le cas contraire, vous
vous exposez à davantage de risques.
Tous les membres de l’équipe doivent témoigner du respect à l’égard du leader et être en
accord avec son approche.
2. Leadership transactionnel
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La définition du leadership transactionnel a été posée pour la première fois par le
sociologue Max Weber. Il a ensuite été développé par Bernard M. Bass, en
opposition au leadership transformationnel.
Ce style de leadership peut être utile en cas de crise, car chacun dispose d’un rôle clair.
Les leaders transactionnels ne répondent pas aux besoins émotionnels de leurs collaborateurs.
À long terme, ce rôle de leader est voué à l’échec, car il se concentre trop sur des objectifs à
court terme.
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La théorie de Lewin classifie le leadership en trois groupes, la méthode participative
s’avérant la plus efficace. La théorie du leadership émotionnel se subdivise en six
styles que tout leader efficace appliquera en temps opportun et en fonction de la
situation. Bernard M. Bass propose quant à lui deux styles opposés : les leaderships
transformationnel et transactionnel. Le premier vise à motiver par la
responsabilisation et l’autonomie, l’autre recourt aux récompenses et réprimandes
pour booster les individus.
S’il n’y a pas un style en particulier à privilégier, il y en a sans doute un vers lequel
vous êtes naturellement attiré. Quel est celui dans lequel vous vous reconnaissez ?
Celui que vous adoptez automatiquement ? Si vous éprouvez actuellement des
difficultés à adopter un leadership conscient, n’hésitez pas à tester une nouvelle
approche.
[À lire] 39 citations sur le monde de l’entreprise pour encourager votre équipe à se dépasser
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situationnel : le leader modifie son comportement afin de s'adapter à la situation (Hersey et
Blanchard)
Objectif :
certains aspects ont été détecté constants chez les leaders mais ne sont pas suffisants pour
prédire la réussite dans une fonction de leadership :
- communiquer l'essentiel d'une conversation : synthétiser, bien parlé, utiliser des outils de
communication : reformulation, anecdotes, etc.
Faut-il que ces traits de personnalité s'accordent avec les cibles de l'influence ?
Elles mettent en avant la dimension personnelle de l'individu, son ascendant sur les autres
Mais actuellement les chercheurs pensent qu'un leader dans un groupe n’acquière pas du
leadership à cause de ces traits particuliers mais parce que face à une situation, la
configuration de ses caractéristiques personnelles corresponde aux besoins, aux
caractéristiques et aux projets des membres influencés (les autres membres du groupe).
« Les leaders qui incitent les suiveurs à se dépasser en immobiliser et en les encourageant à
transcender leurs intérêts personnels au profit de ceux du groupe ou de l'unité » Bass, 1998
2 notions :
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4 facteurs transformationnels :
l'influence idéalisée, parfois appelée charisme, le leader fait ce qui bien et non pas ce qui est
pratique pour lui, et il explique les motifs.
La motivation stimulante : le leader va exercer une stimulation pour les autres : ce qui va
augmenter la confiance en soi les suiveurs.
4 fonctions :
-rôle fonctionnel
-rôle exécutif
- porte-parole du groupe
-symbole du groupe
conclusion
Le management a évolué depuis de nombreuses années sous les fonctions de
commandement et de contrôle, cette situation est de plus en plus réévaluée dans les
entreprises, laissant place à une plus grande autonomie à tous les niveaux
organisationnels et pariant sur le développement des leaders dans la recherche
d’amélioration de la performance de l’entreprise.
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Dans beaucoup d’entreprises, les décisions sont prises par très peu de personnes,
ces quelques personnes assises sur leur « trône » et décident pour les autres de
l’avenir, non seulement d’elles-mêmes, mais de l’entreprise et de tous ceux qui y
travaillent. Heureusement, cette tendance s’estompe peu à peu au fur et à mesure
que la nécessité d’impliquer les gens à tous les niveaux dans les organisations est
devenue évidente.
Il y a certaines qualités et attributs qui font d’une personne un leader, les qualités
sont des caractéristiques de la personnalité qui sont difficiles à apprendre à l’école
ou au collège ; les attributs sont des capacités qui peuvent être acquises par ceux
qui veulent être des leaders et qui, dans une certaine mesure, sont plus nécessaires
que les qualités.
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