Réalisation D'un Purificateur D'air Par Effet Peltier

‫ﺍﻟــﺠــﻤـــﻬــﻮﺭﻳـــﺔ ﺍﻟﺠــﺰﺍﺋــﺮﻳــﺔ ﺍﻟﺪﻳﻤــﻘــﺮﺍﻁـﻴـــﺔ ﺍﻟـﺸــﻌــــــﺒـﻴﺔ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﺗـﻌﻠﻳﻡ ﺍﻟﻌﺎﻟﻲ ﻭﺍﻟﺑـﺣـﺙ ﺍﻟﻌــﻠـﻣﻲ‬

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫ﺟـــــﺎﻣـﻌــﺔ ﺣــﺳﻳــــﺑﺔ ﺑــﻥ ﺑــﻭﻋــــﻠﻲ – ﺍﻟﺷـــﻠـﻑ‬

Université Hassiba Benbouali de Chlef (U.H.B.C)
Faculté de Technologie
Département d’Electrotechnique
Projet de Fin d’Etudes en vue de l’obtention du diplôme de
MASTER
Domaine : Sciences & Technologies
Filière : Electrotechnique
Option : Commande et Machines électriques
Thème
Réalisation d’un purificateur d’air par effet Peltier
Présenté par :
- TAMAZOUZT Nihad
- RAHAL Sarah
Soutenu le 17/09/2020 devant le jury composé de :
President Mr. TAHRI.T Prof

Encadreur Dr. LATROCH.M MCB
Examinateur Mr. ARAB.M MCB
Examinateur Mr. ALI MOUSSA.M MAA
Promotion : 2019/2020
Remerciements
Avant tout, nos remerciements ALLAH de nous avoir donné la

force et le courage pour atteindre cette étape finale de thèse.
Nous tenons aussi à remercier vivement notre promoteur Dr.
LATROCHE.M, qui nous a soutenus durant notre travail par ses
efforts, ses informations, ses conseils et surtout ses
encouragements.
Il est judicieux de remercier les
Membres de jury pour avoir accepté de siéger notre soutenance.
Nos vifs remerciements à monsieur le chef de département Dr.
MOSTEFAOUI ainsi que tous les enseignants du département.
Nous adressons nos sincères remerciements à nos parents, qui ont
toujours été présents pour nous soutenir, nous orienter et nous
diriger, sans oublier nos amis.
A tous ceux qui furent à un moment ou à toute instante faisant
partie prenante de ce travail.
Nos plus chaleureux remerciements à tous ceux qui de prés et de
loin ont contribué à la réalisation de cette mémoire.
Je dédie ce travail à :
 Mes parents
 Ma très chère mère LARBI BOUAMRANE Souhila
Qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien, tous les sacrifices
consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie.
 Mon très cher père Mâamar
Qu’il puisse être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et
d’endurance pour pouvoir avancer et réussir dans la vie. Puisse ALLAH fasse en sorte
que ce travail aboutisse et récolte ses fruits ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation
et le soutien permanent émanant de toi.
 Mes chers grands parents

Qui m’ont toujours poussé et motivé vers le bon chemin et ma grande mère
puisse Allah le tout puissant lui accorder une place parmi les bons dans son vaste
paradis.
 Tous mes cousins et cousines surtout : Billel, Sarah, Raghda, Iness et Noor
 Mon adorable : Sousou.
 Mes oncles et mes tantes surtout Abdallah, Yassine,Merouane, Lalia et Razika.
 Toute la famille TAMAZOUZT et LARBI BOUAMRANE.
 Mes meilleurs amis :
• TIBRI Amina.
• BOUARA Ayyoub.
• FATAH Manel.
 Mon binôme : RAHAL Sarah.
 Tous mes amies, particulièrement : Amina, Abir, Wissem, souad et Fatima.
TAMAZOUZT NIHAD
Je dédie ce travail à :
 Ma mère SI AMER DAHBIA
Qui m’a encouragé durant toutes mes études, et qui sans elle, ma réussite
n’aura pas eu lieu. Qu’elle trouve ici mon amour et mon affection.
 Mon père Abdelkader
Qui est toujours disponible pour nous, et prêt à nous aider, je lui confirme
mon attachement et mon profond respect.
 Mes chers frères
Mohamed et Oussama
 Mes chères sœurs
Ikram, Malak, Ritage.
 Mes adorables tantes : Fatima, Nacira et Nabia.

 Mes amis : Meryem, layla, Souad,Inssaf et Abd el mohcine.
 Mon très meilleur ami : Bouhaik Islam.
 Mon binôme : TAMAZOUT Nihad.
 Et à tous ceux que j’ai connus durant mon cycle d’étude.
RAHAL SARAH
Résumé
:‫ﺗﻠﺨﻴﺺ‬
‫ﺍﻟﻬﺪﻑ ﻣﻦ ﻣﺸﺮﻭﻋﻨﺎ ﻫﻮ ﺗﺤﻘﻴﻖ ﻧﻈﺎﻡ ﺗﻨﻘﻴﺔ ﺑﺘﺄﺛﻴﺮ ﺑﻠﺘﻴﻴﺮ )ﺧﻴﺎﺭ ﺗﻜﻴﻴﻒ ﺍﻟﻬﻮﺍء ﻭﺍﻟﺘﺪﻓﺌﺔ( ﻭﺍﻟﺬﻱ ﻟﻪ ﺩﻭﺭ ﻓﻲ ﺍﻟﺤﺪ ﻣﻦ‬
‫ ﻳﻘﻮﻡ ﺑﺘﺼﻔﻴﺔ ﺍﻟﻬﻮﺍء ﻭﺍﻟﻘﻀﺎء ﻋﻠﻰ ﺑﻌﺾ ﺍﻟﻤﻠﻮﺛﺎﺕ ﻣﺜﻞ ﻋﺚ ﺍﻟﻐﺒﺎﺭ ﻭﺍﻟﻌﻔﻦ ﻭﻛﺬﻟﻚ ﺍﻟﺮﻭﺍﺋﺢ‬.‫ﺗﻠﻮﺙ ﺍﻟﻬﻮﺍء ﻭﻛﺬﻟﻚ ﺍﻟﺮﻁﻮﺑﺔ‬
‫ ﻟﺬﻟﻚ ﺗﺴﺘﺨﺪﻡ ﺃﺟﻬﺰﺓ ﺗﻨﻘﻴﺔ ﺍﻟﻬﻮﺍء ﺃﻳﻀًﺎ ﻟﺘﺤﺴﻴﻦ ﺍﻟﻨﻈﺎﻓﺔ ﻭﻧﻮﻋﻴﺔ ﺣﻴﺎﺓ ﺍﻹﻧﺴﺎﻥ ﻭﺗﻘﻠﻴﻞ ﻣﺨﺎﻁﺮ ﺍﻟﻌﺪﻭﻯ ﻭﺍﻷﻣﺮﺍﺽ‬.‫ﺍﻟﻜﺮﻳﻬﺔ‬.
.‫ ﺍﻟﻌﺪﻭﻯ‬، ‫ ﺍﻟﻨﻈﺎﻓﺔ‬، ‫ ﺍﻟﻌﻔﻦ‬، ‫ ﻋﺚ ﺍﻟﻐﺒﺎﺭ‬، ‫ ﺍﻟﺘﻠﻮﺙ‬، ‫ ﻭﺣﺪﺓ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺑﻠﺘﻴﻴﺮ‬، ‫ ﺍﻟﻤﻨﻘﻲ‬:‫ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‬
Résumé :
Le but de notre projet est de réaliser un système de purification par effet Peltier (option
de climatisation et chauffage) ce dernier a rôle pour réduire la pollution dans l’air ainsi que
l’humidité. Il filtre l’air et élimine certains polluants comme les acariens et les moisissures
ainsi que les mauvaises odeurs. Donc les purificateur d’air sont également utilisé pour
améliorer l’hygiène, la qualité de vie de l’être humain et diminuer les risques de contagion et
de maladie.
Les mots clés : Purificateur, effet Peltier, pollution, acariens, moisissures, l’hygiène,
contagion.
Abstract :
The goal of our project is to realize a purification system by Peltier effect (option of air
conditioning and heating) which has a role to reduce air pollution and humidity. It filters the
air and eliminates certain pollutants such as dust mites and moulds as well as bad smells. So
air purifiers are also used to improve hygiene, the quality of life of the human being and
reduce the risks of contagion and disease.
The key words : Purifier, Peltier effect module, pollution, mites, mould, hygiene, contagion.
i
Sommaire
Introduction générale 01
Chapitre I : les facteurs entravant la respiration de l’homme
I.1 Introduction 03
I.2 La pollution 03
I.3 L’humidité 04
I.4 L’allergie 04
I.4.1 Les acariens de poussières de maison 05
I.4.2 Les acariens de stockage 05
I.5 L’odorat 06
I.5.1 Les principales sources et origines des odeurs 06
I.5.1.a Les émissions industrielles 06
I.5.1.b Les déchets 06
I.5.1.c Les stations d’épuration 07
I.5.2 L’impact des odeurs sur la santé 07
I.6 La température 08
I.7 Conclusion 08
Chapitre II : Les éléments de construction d’un purificateur d’air.
II.1 Introduction 09
II.2 Le purificateur 09
II.2.1 Définition d’un purificateur 09

II.2.2 Construction 10
II.2.2.a Les filtres des purificateurs d’air 10
II.2.2.b Les ventilateurs (Ventirad) 13
II.2.3 Fonctionnement 14
II.2.4 Utilisation 15
II.2.5 les avantages d’un purificateur d’air 16
II.3 Le Peltier 17
II.3.1 Définition Peltier 17
II.3.2 Fonctionnement d’un module Peltier 19
I
Sommaire
II .4 Effet Peltier : 21
II.4.1 Définition de l'effet Peltier 21
II.4.2 Principe de l’effet Peltier 22
II.5 Cellule a effet Peltier 24
II.5.1 Présentation 24
II.6 Utilisations du module Peltier 25
II.7 Dissipateur thermique 26
II.7.1 Définition 26
II.7.2 Composition 27
II.7.2.a Le cuivre 27
II.7.2.b L’aluminium 27
II.7.3 Principe de transfert de chaleur 28
II.8 Moteur Pas à Pas 31
II.8.2 Historique 31
II.8.3 Fonctionnement d’un moteur pas à pas 4 phases 32
II.8.4 Principe de commande d’un moteur pas à pas 36
II.8.5 Les différents types d’un moteur pas à pas 36
II.8.5.a Le moteur à aimant permanent 37
II.8.5.b Le moteur à reluctance variable 39
II.8.5.c Le moteur hybride 40
II.9 Le pont H 42
II.9.2 Pont en H a transistor bipolaire 43
II.9.3 Principe de fonctionnement 44
II.9.4 Commande du pont 46
II.9.5 utilisations 47
II.10 Conclusion 47
Chapitre III : étude et réalisation d’un purificateur d’air
III.1 Introduction 48
III.2 Le but de projet 48
II
Sommaire
III.3 Description du projet 48

III.3.1 Système de contrôle de température et d’humidité 50
III.3.2 Action du système 50
III.3.3 Programme général de refroidissement et d’humidité contrôlé 51
III.4 Réalisation du projet 51

III.4.1 Bloc fonctionnel du système de contrôle de température et d’humidité 51
III.4.2 Le microcontrôleur Arduino 52

III.4.2.a Historique de la carte Arduino 52
III.4.2.b Présentation de la carte Arduino Méga 2560 53
III.4.2.c Caractéristique de la carte Arduino Méga 2560 54
III.4.2.d Entrées et sorties du Méga 2560 54
III.4.2.e Alimentation. 55
III.4.2.f Programmation 55
III.4.3 Circuit électrique 56
III.4.3.a Alimentation à découpage 56
III.4.3.b L’afficheur LCD 60
III.4.3.c Le potentiomètre 61
III.4.3.d Le régulateur 62
III.4.3.e Capacité céramique 63
III.4.3.f Capacité chimique 63
III.4.3.g Relais 64
III.4.3.h Moteur pas à pas 68
III.4.3.i Le driver en pont H L298N 70
III.5 Description des capteurs utilisés 73
III.5.1 Capteur DHT22 73
III.5.1.a Description du capteur 73
III.5.1.b Principales caractéristiques de DHT22 74
III.5.2 Capteur CO2 76
III.5.2.a Définition 76
III.5.2.b Principaux paramètre d’un capteur de gaz 76
III.5.2.c Définition MQ135 79
III.5.3 Capteur de niveau 83
III
Sommaire
III.5.3.a Présentation du capteur 83

III.5.3.b Définition 84
III.6. Le schéma final sous porteus 86
III.7 Logiciel EasyEDA 86
III.7.1 Description du logiciel 86
III.7.2 Fonctionnalités de logiciel 87
III.7.3 Simulateur de circuit 87
III.7.4 Dessin de schéma 88
III.8 Bloc fonctionnel de l’action du système 90
III.8.1 Les étapes de la réalisation de circuit imprimé 90
III.9 Réalisation final de projet 93
III.10 Conclusion. 93
Conclusion générale 94
Annexes 96
A. LCD 96
B. Relais 97
C. L298N 99
D. DHT22 105
E. MQ135 114
F. ST045 116
Références bibliographique 119
IV
Liste des abréviations et symboles
LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES

1. ABREVIATIONS
O.C.D.E Organisation de Coopération et de Développement Economique,

EN European Norm (Norme Européenne),
EPA Efficiency Particulate Air (Efficacité Particules Air),
HEPA Higt Efficiency Particulate Air (Air de particules à haute efficacité),
ULPA Ultra Low Penetrating Air (Air à très faible pénétration),
HPP High Potential Particles (Particules à haut potentiel),
CEP Cellules à Effet Peltier,
PWM (MLI) Pulse With Modulation (Modulation de Largeur d’Impulsion),
ICSP In Circuit Serial Programming (Programmation série en circuit),
EEPROM Electrically Erasable Programmable Read Only Memory (Mémoire
morte programmable effaçable électriquement),
SRAM Static Random Access Memory (Mémoire statique à accès aléatoire),
IDE Integrated Development Environment (Environnement de
développement intégré),
EMI ElectroMagnetic Interference (Interférences électromagnétiques),
USB Universal Serial Bus (Bus série universel),
AC Alternative Current (Courant alternatif),
DC Direct Current (Courant direct),
GND GROUND,
TTL Transistor-Transistor Logic (Logique des transistors),
ENA Entré A,
ENB Entré B,
CI Circuit Intégré,
CEN Comité Européen de Normalisation,
ISO International Organization for Standardization,
PPM Partie Par Million,
PPB Part Per Billion,
CAO Conception Assisté par Ordinateur,
EDA Electronic Design Automation,
PCB Printed Circuit Board,
V
2. SYMBOLES
- Chapitre I :
V (m3) Le Volume d’air humide,

T (C°) La Température,
M (Kg/m3) La masse d’air humide,
ma (Kg/m3) La masse d’air sec,
mv (kg/m3) La masse de la vapeur d’eau,
P (Bar) La pression totale,
pa (Bar) La pression partielle d’air sec,
pv (Bar) La pression de la vapeur d’eau,
(-) La grandeur de référence en humidité,
- Chapitre II :
Q (J) La Qualité de chaleur,

I (A) Le courant,
ΔT (C°) La différence entre la finale et la première température,
(-) le coefficient Peltier de la jonction,
(J) Energie de la bande de conduction,
Q (J) Heat source dissipating (Source de chaleur se dissipant),
(-) Le rapport,
(Kg) La masse,
, (J K−1) Capacité thermique à pression constante a l’entrée,
, (C°) Temperature of air input (La température d’air à l’entrée).

, (C°) Temperature of air output (La température d’air à la sortie).
(C°) Heat skin base temperature (Température base de la peau chauffé),
, (C°) Average air temperature (Température moyenne de l'air),
(W) Puissance dissipée au transistor,

(V) Tension résiduelle entre le collecter et l’émetteur du
transistor,
(A) Courant de charge,
(V) Tension maximum,
(A) Courant maximum,
VI
T (S) Duration Time (Durée de Temps),
t (S) Duty Cycle Time (Période d’impulsion).

ą (-) Rapport cyclique.
- Chapitre III :
V (V) La tension efficace aux bornes d'un enroulement,

B (SI) L'amplitude du champ magnétique variable,
S (m2) La section du circuit magnétique,
N (-) Le nombre de spire de l'enroulement,
F (Hz) La fréquence de la tension appliquée à l'enroulement,
P (-) Les paramètres,
X (-) La grandeur mesurée,
Rair (-) La réponse d’air,
VII
Liste des figures
Figure I.1 : Mécanisme de pollution atmosphérique. 03
Figure I.2 : vue microscopique d’un acarien de poussière de maison. 05
Figure I.3 : vue microscopique des acariens de stockage. 06

Figure I.4 : Les principales d’origines des odeurs. 07
Figure II.1 : un purificateur d’air. 10
Figure II.2 : ventilateur électronique 14
Figure II.3 : Schéma synoptique de système de déroulement d’air dans un 16

purificateur
Figure II.4 : Schéma synoptique du système de notre projet 17
Figure II.5 : Module Peltier. 18
Figure II.6 : construction d’un module Peltier. 18
Figure II.7 :l’application du courant sur un module Peltier (production de chaleur) 19
Figure II.8 : application du courant électrique sur un module Peltier (coté froid) 20
Figure II.9 : l’effet Peltier. 22
Figure II.10 : phénomène d’alternance de jonctions chaudes et froides. 22

Figure II.11 : courant I entre et sort de la jonction PN. 22
Figure II.12 : Bandes d'énergie pour un bloc élémentaire d'un module Peltier. 23
Figure II.13 : Cellules à effet Peltier. 25
Figure II.14 : Composition d’une cellule à effet Peltier. 25
Figure II.15 : Différents types de dissipateurs de chaleur. 27
Figure II.16 : Croquis d'un dissipateur de chaleur dans un conduit utilisé pour 29
calculer les équations de régulation de la conservation de l'énergie et la loi de
refroidissement de Newton.
Figure II.17 : flux induit de moteur pas à pas 32
Figure II.18 : position de moteur pas à pas 32
Figure II.19 : positon 1 33

Figure II.20 : position 2. 33
VIII
Liste des figures
Figure II.23 : chronogramme des étapes de moteur pas à pas. 34
Figure II.24 : principe d’un moteur pas à pas. 36

Figure II.25 : types du moteur pas à pas 37
Figure II.26 : Moteur a aiment permanant 37
Figure II.27 : Moteur pas à pas à aimant permanent. 38
Figure II.28 : composition du moteur à reluctance variable. 39

Figure II.29 : le rotor de moteur pas à pas hybride. 41
Figure II.30 : Moteur pas à pas hybride en fonctionnement 41

Figure II.31 : présentation des bornes de pont H 43
Figure II.32 : L’utilisation des transistors NPN et PNP. 44

Figure II.33 : Le Chemin de courant 45
Figure II.34 : Le fonctionnement du moteur relié avec deux interrupteurs. 45
Figure II.35 : Rapport cyclique 46
Figure II.36 : Schéma interne du pont H 46
Figure III.1 : Schéma du chemin d’air dans un purificateur d’air. 49
Figure III.2 : Système de contrôle de température, d’humidité et du gaz. 52
Figure III.3 : La Carte Arduino Méga 2560 54
Figure III.4 : Logiciel de programmation Arduino (IDE) 56
Figure III.5 : schéma de fonctionnement de régulateur 57
Figure III.6 : La structure d'une alimentation à découpage 58
Figure III.7 : une alimentation à découpage 12v -30 A. 58
Figure III.8 : chronogramme de découpage. 60
Figure III.9 : Afficheur LCD 61
Figure III.10 : Un potentiomètre 62
Figure III.11 : régulateur de tension. 62
Figure III.12 : Capacité céramique. 63
Figure III.13 : capacité chimique 64
IX
Liste des figures
Figure III.14 : Symboles du relais 65

Figure III.15 : relais électromécanique 66
Figure III.16 : relais 8 canaux 67
Figure III.17 : relais de 4 canaux associé avec 4 Peltiers sous proteus. 68
Figure III.18 : Brochage de relais avec arduino. 68

Figure III.19 : Moteur pas à pas 69
Figure III.20 schéma du Moteur pas à pas 69
Figure III.21 : pont H L298 N 70
Figure III.22 : Circuit du pont en H L298N 72
Figure III.23 : Le brochage d’un pont en H L298n avec un arduino. 73
Figure III.24 : Le DHT22. 74
Figure III.25 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur dht sous Proteus. 75
Figure III.26 : Le brochage d’un capteur dht 22 avec un arduino et un afficheur LCD. 75
Figure III.27 Schéma représentatif des temps de réponse et de recouvrement d’un 78

capteur de gaz à base de semi-conducteur.
Figure III.28 : capteur de gaz MQ135. 79
Figure III.29 : Les caractéristiques de sensibilité typique du MQ135 pour le gaz 80

serval.
Figure III.30 : La dépendance typique du MQ135 à la température et à l’humidité 81
Figure III.31 : Circuit typique d’un capteur de gaz. 81
Figure III.32 : Schéma électrique des capteurs MQx utilisés. 82
Figure III.33 : représente le montage de capteur de gaz associé avec un arduino. 82
Figure III.34 : le montage de capteur de gaz associé avec un arduino. 83
Figure III.35 : le capteur de niveau. 83
Figure III.36 : capteur du niveau sous Proteus. 85
Figure III.37 : brochage de capteur du niveau avec arduino. 85
Figure III.38 : schéma globale du projet sous Isis. 86
Figure III.39 logiciel EasyEDA. 87
Figure III.40 : Simulation de circuits. 87
Figure III.41 : Dessin du schéma due notre projet. 88
X
Liste des figures
Figure III.42 : lancement du la création du circuit imprimé. 89
Figure III.43: reliage des composants. 89
Figure III.44 : LCD sous EasyEDA. 90
Figure III.45 : Bloc fonctionnel d’Action du système. 90
Figure III.46 : circuit imprimé étape1 façade 1. 91
Figure III.47 : circuit imprimé étape 1 façade 2. 91
Figure III.48 : Circuit imprimé étape 2 façade1. 92
Figure III.49 : Circuit imprimé étape 2 façade 2. 92
Figure III.50 : Les composants électroniques du système de contrôle de température 92

et d’humidité : A) Arduino Méga 2560, C) Pont H L298N, B) Relais électrique 8
canaux, D) Alimentation électrique 12V 30A DC, E) Afficheur LCD, G) Capteur de
niveau, H) Capteur dht22, I) MQ135.
Figure III.51 : La réalisation finale du purificateur d’air sur le 3D max : A) Entrée du 93
air pollué ; B) un Afficheur + le bouton ON/OFF ; C) le tuilot d’évacuation d’eau
(capture d’humidité); D) Sortie du Air purifié.
XI
Liste des tableaux
Tableau II.1 : Table de vérité des étapes de moteur pas à pas. 34
Tableau II.2 : Table de vérité de bobinage d’un moteur pas à pas. 35
Tableau II.3 : Caractéristiques du pont H 44
Tableau II.4 : Le fonctionnement du moteur pas à pas 45
Tableau III.1 : Brochage d’un afficheur LCD 61
Tableau III. 2 Fiche technique du driver L298N. 70
XII
Introduction
Générale
Introduction Générale
Le rythme accéléré du processus d’industrialisation en Algérie n’a pas permis de prendre

en compte les aspects environnementaux des projets industriels. Faute d’études d’impact, la
plupart des usines ont été mal implantées et posent actuellement des problèmes graves de santé
publique. De nombreuses unités industrielles ont été ainsi implantées sur les terres les plus
fertiles du pays, dans des zones vulnérables à la pollution ou aménagées sur des nappes d’eau
souterraines très sensibles à la pollution. En conséquence, des complexes industriels qui
émettent des polluants très dangereux pour la santé publique réalisés en zone périphérique
urbaine se trouvent actuellement après l’extension des villes, en plein centre urbain et leurs
rejets dans l’air constituent une des pollutions les plus accablantes de l’atmosphère.
Au cours des dernières années, l'évaluation de la pollution atmosphérique et précisément

le domaine de la pollution par les poussières est considéré comme une véritable révolution ayant
un impact direct sur les êtres humains. Ils passent la plupart de leurs temps dans des espaces
fermés dans lesquels ils respirent des litres d’air impure par jour. Cet air qu’ils le respirent est
5 fois plus pollué que l’air extérieur, il contient des particules de poussières, des acariens (larves
et déjections), les moisissures, le pollen et les résidus animaux (poils, peau, salive, urine), qui
à terme ont des effets allergènes de gravité variable. Il y a longtemps que la présence dans
l’atmosphère de fumées, de cendres, de gaz sulfureux est reconnue coûteuse et dangereuse.
Et donc quelles techniques pratiques peuvent être employées pour que l’être humain peut
respirer un air plus propre avec peu d’humidité et une bonne odeur et surtout une température
ambiante ?
Dans ce cas l’homme devrait pouvoir respirer un air sain. Mais les purificateurs d’air
classiques, encombrants et bruyants, dont on doit remplacer régulièrement les filtres, car on ne
profite vraiment qu’à quelques-uns. Et purifier l’air ne doit pas se faire au détriment de la
planète mais dans le respect des gens et de l’environnement. Force de cette conviction, Pierre
Guitton a décidé d’utiliser l’invention de Jacques Breton pour développer des ioniseurs
d’air faciles d’utilisation, sans polluants et éco-responsables.
En 2014, une marque chinoise installée en France s’est donnée une mission : pour
améliorer le confort et l’accès de tous à un air sain, dans le respect de l’environnement. Deux
ans plus tard, ils ont lancé leur première gamme des ioniseurs d’air. Mais cette invention n’est
pas vraiment parfaite elle contient donc des inconvénients qui sont :
UHBC Page 1
Introduction Générale
• Le processus d’un purificateur d’air par combustion est long et n'est efficace que
dans des espaces relativement réduits.
• Le purificateur d’air par plasma, l’inconvénient principal de cette technologie est
son coût d'acquisition.
• Le purificateur classique n'a pas d'action sur les polluants chimiques (détergent
ménager, pollution atmosphérique, En usage domestique, il n'est pas assez fin
pour avoir d'action sur les virus.
Ce travail de recherche qui essaye de montrer le caractère de plus en plus inquiétant de la

dégradation environnementale et de l’intensification de la pollution de l’air nous a conduit à
formuler notre hypothèse suivante :
Nous avons pensé pour une amélioration des purificateurs d’air en ajoutant des filtres de
haute qualité pour réduire les virus ainsi que les particules de poussières et d’un autre coté on a
pensé pour ajouter un système de parfumerie pour l’amélioration de l’odeur de l’air, et un autre
système de climatisation et chauffage avec un élément thermoélectrique.
Le présent travail a pour but d’essayer d’abord de minimiser l’humidité et améliorer la

température de l’air et éliminer les mauvaises odeurs donc réaliser un appareil qui a rôle de
filtrage d’air et avoir un air sec parfumé avec une température ambiante.
Tant une partie d’un projet de filtrage d’air, notre travail se consacre à l’exploitation de
l’effet Peltier, il consiste à utiliser la partie chaude pour le chauffage de l’air ainsi que la partie
froide pour le refroidissement d’air. Ces données peuvent être affichées et exploitées dans le
projet global pour gérer un purificateur d’air.
Trois chapitres composent notre travail :

D’une introduction générale, puis un premier chapitre dans lequel sont présentés
les facteurs affectant la respiration humaine.
Le second chapitre se consacre à une étude détaillée sur les éléments essentiels pour un
filtrage d’air efficace ainsi que sa climatisation et son chauffage alors que le troisième chapitre
met en exergue l’expérimentation ainsi que la réalisation pratique de la carte de commande d’un
purificateur d’air.
Enfin une conclusion générale.
UHBC Page 2
Chapitre I : Les
facteurs entravant la
respiration de l’homme
Chapitre I : Les facteurs entravant la respiration de l’homme
I.1 Introduction :
Dans cette dernière époque on a remarqué une très grande augmentation de pollution
qui a causé un pic de température ainsi que les odeurs gênantes. En revanche, il se produit une
expulsion entre l’humidité et l’allergie.
En raison ce qui précède nous nous efforçons de trouver une solution qui satisfasse et on
lui mettre toutes les chances pour respirer un air le plus pur possible à la maison.
I.2 La pollution :
De manière générale la pollution atmosphérique se définit comme étant toute

modification de l'atmosphère ambiante apparaissant sous trois formes, par la présence de gaz
nouveau ou par l'augmentation de concentration de certains gaz, soit solide par la présence de
poussières en suspension de taille plus ou moins grande, soit plus rarement liquide causé par
les aérosols ou le brouillard. [1]
L'Organisation de Coopération et de Développement Economique (O.C.D.E) définit la

pollution atmosphérique comme {l'introduction par l'homme directe ou indirecte de
substances ou d'énergie dans l’atmosphère qui entraîne des conséquences préjudiciables de
nature à mettre en danger la santé humaine, ressources biologiques écologique, à porter
atteinte aux agréments ou à gêner les autres utilisations légitimes de l'environnement}.[1]
La figure I.1 illustre les différentes causes de la pollution.
Figure I.1 : Mécanisme de pollution atmosphérique.
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I.3 L’humidité :
L'humidité exprime la présence d'un mélange d'air sec et de vapeur d'eau dans l'air
ambiant. En général, quand on parle de mesure d'humidité, on fait allusion au taux d'humidité
exprimé en (%) qui est en fait l'humidité relative. La détermination de cette mesure est
complexe, car elle est étroitement liée à d'autres grandeurs physiques telles que la température
et la pression [2].
Considérant un volume V d’air humide à la température T. La masse m d’air humide

contenu dans ce volume est la somme de la masse d’air sec et celle de la vapeur d’eau
= + (I-1)
La pression totale p ou pression barométrique, est la somme des pressions partielles

de l’air sec et celle de la vapeur d’eau
= + (I-2)
Le rapport de mélange r est :

Le rapport de la masse de vapeur d’eau à la masse d’air sec à laquelle cette
vapeur d’eau est mélangée.
La grandeur de référence en humidité absolue est :
= (I.3)
1.4 Les allergènes :
Selon l’Organisation mondiale de la santé, les allergies se situent au quatrième rang des
maladies dans le monde. Plus d’un enfant sur cinq est allergique [3].
Allergie C’est une réaction anormale, inadaptée, exagérée ou même excessive du

système immunitaire, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l’organisme
(l’allergène) avec laquelle il a été une première fois en contact. Il s’agit de substances qui sont
habituellement bien tolérées, mais considérées à tort comme dangereuses par nos cellules.
Ainsi, une substance tout à fait inoffensive pour certains peut provoquer une réaction
allergique chez une personne sensibilisée [4].
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La réaction allergique est déclenchée par les allergènes trouvés dans l’environnement
comme le pollen ou les poussières des maisons composées de squames animales poils de
chats et de chiens et surtout d’acariens. L’allergie aux acariens de poussières de maison se
manifeste sous forme d’asthme, de rhinite, d’urticaire, d’œdèmes ou encore de conjonctivite.
Plus de 85% d’asthmatique dans le monde sont allergique aux acariens de poussière de
maison [3].
Les acariens sont ubiquitaires. Ils ont une taille microscopique de170 à 500 µm selon
leur source [3], on distingue deux catégories :
I.4.1 Les acariens de poussières de maison
Trouver surtout dans la literie, le matelas, les tapis, les moquettes et les meubles si
dessous en se nourrissant principalement de débris organiques et de squames cutanées [3].
La figure I.2 présente une vue microscopique d’un acarien de poussière de maison.
Figure I.2 : vue microscopique d’un acarien de poussière de maison.
I.4.2 Les acariens de stockage
Ils peuvent aussi appelée des acariens alimentaires trouver essentiellement dans les
entrepôts de stockage des denrées alimentaire (grain, graminées, farine, paille, fois) [3]. La
figure I.3 montre une vue microscopique d’un acarien de stockage.
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Figure I.3: vue microscopique des acariens de stockage.
I.5 L’odorat
Riverain d’une industrie, d’une station d’épuration, d’un centre de compostage et même
si dans les maisons et surtout la cuisine, on peut être gêné par des odeurs. Les zones de gêne
olfactives sont recensées par la surveillance régionale des odeurs et localisées sur des cartes
[5].
I.5.1 Les principales sources et origines des odeurs

Trois grandes catégories d’activités peuvent générer des odeurs [6].
I.5.1.a Les émissions industrielles

• Activités liées à l'énergie (pétrochimie, combustion de gaz, de charbon, de pétrole)
• Activités chimiques (chimie minérale, organique ou inorganique)
• Activités de l'industrie du bois, du papier et de la viscose
• Activités des industries de l'agroalimentaire (préparation d'aliments : sucres, levures
alimentaires…) [6].
I.5.1.b Les déchets

Tous les types de déchets sont à l’origine d’odeurs [6] :
• Compostage.
• Déchets ménagers.
• Déchets industriels.
• Carcasses d'animaux.
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• Déchets de poissons.
• Déjections d'animaux.
I.5.1.c Les stations d’épuration
La collecte et le traitement des eaux sont à l’origine d’odeurs. Sont concernés les
réseaux d'assainissement, les stations d'épuration urbaines et industrielles [6].
La figure I.4 regroupe les principales sources d’odeurs.
Figure I.4 : Les principales d’origines des odeurs.
I.5.2 L’impact des odeurs sur la santé
Les odeurs constituent une atteinte au bien-être parfois importante, même si elles
n’entraînent pas toujours d’effets sur la santé. Les mauvaises odeurs ne sont pas un critère de
toxicité. Ainsi, certains composés peuvent être complètement inodores et pourtant dangereux
pour la santé, comme le monoxyde de carbone [5].
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I.6 La température
En physique, la température, dite thermodynamique, d’un gaz est une mesure de

l’agitation des atomes et des molécules qui le composent. Elle est directement proportionnelle
à l’énergie cinétique moyenne de l’ensemble de ces éléments microscopiques, c’est-à-dire à
leur masse et au carré de leur vitesse. Quand le gaz reçoit de l’énergie, les particules se
déplacent plus rapidement et la température augmente. La température est une grandeur de
nature statistique qui n'a donc de sens que pour un système macroscopique comportant un
grand nombre de particules. Elle est une donnée fondamentale en météorologie car, avec la
pression et l’humidité, elle permet de déterminer les principales caractéristiques de l’état
physique de l’atmosphère [7].
I.7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté d’une manière générale, les facteurs qui affectent
la respiration de l’homme.
Le concept de pollution et d’humidité dans l’air dans sa globalité engendre la
problématique de respiration. Ceci renvoi a une réflexion sérieuse et alarmante sur la manière
de mieux respiré, Et fournir de l'air frais sans humidité à température modérée.
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Chapitre II : Les
éléments
De construction d’un
purificateur d’air
Chapitre II : Les éléments de construction d’un purificateur d’air
II.1 Introduction
Nous passons entre 70 et 90 % de notre temps dans des espaces clos, dans lesquels nous
respirons des litres d'air impure par jour. La pollution intérieure est une menace importante
pour notre santé.
Cet air que nous respirons dans ces endroits clos est 5 fois plus pollué que l’air
extérieur, il contient des particules de poussières, des acariens (larves et déjections), les
moisissures, le pollen et les résidus animaux (poils, peau, salive, urine), qui à terme ont des
effets allergènes de gravité variable.
Pour les traitements de la pollution domestique mais aussi industrielle, on distingue

donc une bonne solution c’est bien le purificateur d’air.
Cet appareil est devenu très importante dans la vie quotidienne et cela a augmenté sa
demande dans le marché.
II.2 Le purificateur
II.2.1 Définition d’un purificateur
Le purificateur d’air (air purifier) ou épurateur d’air, est un appareil d’intérieur destiné à
la filtration de l’air domestique ou industriel servant avant tout à supprimer la
pollution, à améliorer la qualité de l’air et à purifier l’air. L’objectif de cet appareil est
de limiter la propagation de résidus nocifs ou d’éléments allergiques et de prévenir les
problèmes d’asthme ou d’allergies liés à la qualité de l’air chez les personnes à risque
(enfants, personnes âgées, personnes sensibles…). Ces appareils peuvent aussi être utilisés de
manière préventive par des personnes n’ayant pas de problématiques particulières mais
souhaitant protéger leur santé et celle de leur entourage. Le purificateur d’air est donc avant
tout un appareil dédié à la lutte contre la pollution ambiante et à l’amélioration quotidienne de
la qualité de l’air intérieur [8]. Comme il est montré dans la figure II. 1 ci-dessous.
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Figure II.1 : un purificateur d’air.
II.2.2 Construction
Afin de purifier l'air, ces appareils utilisent des filtres et des ventilateurs pour éliminer
les particules et faire circuler l'air purifié dans la pièce. Ils peuvent améliorer la qualité de l'air
et vous aider à respirer plus facilement [9].
Donc ces appareils sont construits essentiel de deux grandes parties sont les filtres et les
ventilateurs, dans la partie suivante nous allons vous présentez en détail ces deux grandes
grandeurs ;
II.2.2.a les filtres des purificateurs d’air
Le filtre est un élément très essentiel dans notre projet. Il minimise la poussière dans l’air.
On distingue plusieurs types de filtres se sont :
A. Le pré-filtre
Les pré-filtres sont les premiers filtres visibles sur un purificateur d’air, ceux qui sont le
plus à l’extérieur. Ils sont généralement fabriqués avec du tissu dont la maille est plus ou
moins serrée ou alors ressemblent à une fine grille métallique. Ils permettent d’attraper les
grosses poussières en suspension dans l’air, ainsi que les poils d’animaux et les cheveux [10].
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B. Le filtre à particules
À l’intérieur du purificateur d’air, se trouve son filtre principal : le filtre à particules.

Ces filtres spécifiques permettent de stopper les microparticules présentes dans l’air ambiant
comme : les acariens, les pollens, les spores de moisissure, les bactéries, les virus, les
particules fines. La présence d’un filtre à particules dans un purificateur d’air à filtration est
donc essentielle. Il en existe plusieurs sortes, qui doivent absolument répondre à la norme EN
1822 [10] :
• Les filtres EPA – E10 à E12
Ce sont des filtres à haute efficacité. Ils stoppent jusqu’à 99,5% des microparticules
dont le diamètre est supérieur ou égal à 0,3 microns [10].
• Les filtres HEPA – HEPA13 à HEPA14
Ce sont des filtres à très haute efficacité. Ils stoppent jusqu’à 99,995% des
microparticules dont le diamètre est supérieur ou égal à 0,3 microns. En règle générale, les
purificateurs d’air dits « domestiques » sont équipés d’un filtre HEPA13 et sont efficaces sur
les particules de 0,3 µm [10].
• Les filtres ULPA – ULPA15 à ULPA17
Ce sont des filtres à très faible pénétration. Ils stoppent jusqu’à 99,999995% des
microparticules dont le diamètre est supérieur ou égal à 0,3 microns. Ils sont utilisés dans le
domaine de l’industrie [10].
C. Le filtre au charbon actif
Un purificateur d’air constitue un très bon moyen pour supprimer les odeurs
indésirables et les gaz nocifs dans l’air intérieur de votre logement. Toutefois, les filtres à
particules standards ne sont pas adaptés pour stopper ces composés. Si vous souhaitez agir sur
les odeurs, il vous faudra opter pour un filtre à charbon actif [10].
Dans les filtres, le charbon actif est utilisé sous 3 aspects :
1. La mousse : Cela ressemble à une éponge noire assez fine. Ce type de filtres
est utilisé dans les hottes de cuisine.
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2. Les granulés : Ils sont toujours disposés dans des compartiments en forme de
nid d’abeille. Il est important de veiller à ce que le nid d’abeille soit
intégralement rempli de charbon actif car si l’on voit partiellement à travers, il
sera inefficace puisque l’air passera là où il n’y a pas de charbon.
3. La poudre : L’utilisation du charbon actif sous forme de poudre est assez
récente. Il est cassé en fines particules qui sont intégrées dans la matière
« intissée » du filtre afin que l’air puisse être le plus en contact possible avec le
charbon.
Ce sont les granulés et la poudre de charbon actif qui offrent les meilleurs résultats : ils
sont donc utilisés dans la fabrication des filtres des purificateurs d’air [10].
D. Le filtre HEPA + charbon actif
Certains filtres combinent l’efficacité des filtres à particules HEPA et la performance

des filtres à charbon actif. De cette manière, l’air est débarrassé des microparticules ainsi que
des odeurs. Cette combinaison permet une filtration de l’air très efficace, que cela soit pour
les particuliers, ou bien pour les professionnels [10].
E. Le filtre lavable
Parmi les filtres qui équipent les purificateurs d’air, il existe aussi des filtres lavables
[15] :
1. Le filtre HPP
Les purificateurs d’air à filtre HPP agissent sur les microparticules polluantes. Pour
cela, ils utilisent une technologie légèrement différente [10] :
 Un fil de tungstène permet de charger positivement les particules

 Celles-ci sont ensuite retenues par des plaques métalliques chargées négativement.
Le gros avantage de ce type de filtre est qu’il n’a pas à être changé aussi régulièrement
qu’un filtre particulaire : vous pouvez aisément le nettoyer et prolonger ainsi sa durée de vie.
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2. Les disques des laveurs d’air
Les laveurs d’air sont des appareils 2 en 1 qui permettent à la fois d’humidifier et de
purifier l’air. Pour cela, ils utilisent une technologie qui se rapproche de l’action de la pluie.
En effet, Les laveurs d’air ne possèdent pas de filtre jetable, mais des « disques » qui sont en
rotation perpétuelle dans l’eau. Ainsi, l’air pollué entre dans l’appareil, passe au travers de ces
disques qui le dirigent dans l’eau. De cette manière, il est débarrassé de ses polluants et
ressort de l’appareil chargé d’eau [10].
Les laveurs d’air n’ont pas une efficacité aussi importante que les purificateurs d’air.
Malgré tout, ils sont conseillés pour les personnes souffrant d’allergies respiratoires [10].
Leur avantage réside dans le fait que les disques sont lavables au lave-vaisselle, ce qui est
pratique et évite d’acheter des consommables [10].
F. L’ionisation négative
À l’heure actuelle, de plus en plus de purificateurs d’air proposent une fonction

« ionisation de l’air ». Cette dernière agit en quelque sorte comme un filtre supplémentaire
puisqu’elle permet d’avoir une action encore plus poussée sur les polluants de l’air [10].
Le principe est simple : des ions négatifs sont envoyés dans l’air et vont aller se
« coller » aux polluants, qui eux sont chargés positivement. Ainsi alourdies, ces particules
vont tomber au sol. De cette manière, elles seront plus facilement attrapées par le pré-filtre et
le filtre et limiteront l’encrassement en profondeur [10].
Certains purificateurs d’air possèdent même une « chambre d’ionisation » située avant
le filtre, et d’autres ionisent après la filtration pour bénéficier du flux d’air du ventilateur [10].
II.2.2.b Les ventilateurs (Ventirad)
Le ventilo est très essentiel dans notre projet son rôle est d’aspiré l’air du milieu
extérieur.
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A. Définition
Un ventilateur est attaché à un boîtier d'un appareil (purificateur par exemple) utilisé
pour le refroidissement actif , et peut désigner des ventilateurs qui aspirent de l'air plus frais
dans le boîtier de l'extérieur, expulsent l'air chaud de l'intérieur ou déplacent l'air à travers
un dissipateur de chaleur vers refroidir un composant particulier [11]. La figure II.2 montre un
ventilateur électrique.
Figure II.2 : ventilateur électrique.
II.2.3 Fonctionnement
Pour traiter efficacement les cas de pollution domestique, ce principe de fonctionnement

du purificateur d’air a été spécialement étudié pour garantir sa performance. L’air aspiré par
le purificateur d’air va y traverser une série de plusieurs filtres. Ces filtres ont chacun leur
propre rôle et ciblent des polluants en particulier. Tous ensembles en série permettent ainsi de
neutraliser efficacement de nombreux types de polluants, et l’air rejeté par le purificateur d’air
est ainsi globalement assaini. C’est pourquoi il est capital de faire très attention à la qualité de
filtres, car plus ils seront de bonne qualité, plus ils retiendront efficacement un grand nombre
de polluants [12].
Outre les purificateurs d’air à filtre, vous pouvez également trouver d’autres
technologies sur le marché, notamment les purificateurs d’air à ionisation, ou ioniseur. Ces
modèles quant à eux, fonctionnent en libérant des ions négatifs qui viennent se fixer aux
particules en suspension, pour ensuite les faire retomber au sol. Plus de pollution dans l’air, il
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ne vous reste plus qu’à ramasser ces particules microscopiques avec un aspirateur pendant le
ménage de votre logement [12].
II.2.4 Utilisation
Voici la liste des principaux polluants que l’on retrouve fréquemment dans les
logements : insectes et parasites ramenés par vos animaux domestiques ; acariens accumulés
dans vos matelas, tapis, et moquettes. Notre air intérieur est plus pollué que l’air extérieur,
même en ville [12].
Et pour cette raison on doit utiliser cet appareil dans les maisons et même dans les
espaces commerciaux pour respirer un air frais.
Ces appareils sont généralement utilisés de manière transitoire ; ils permettent

d’endiguer une contamination en apportant une aide efficace à l'assainissement des locaux
contaminés en attendant que des mesures soient prises pour désinfecter surfaces et documents
[13].
Ils peuvent être utilisés :
• En cas de contamination avérée pour assainir l'air avec une utilisation en continu,
en aide complémentaire des mesures d'usage (traitement d'air, nettoyage...).
• Lors des campagnes de dépoussiérage de documents poussiéreux afin d'éviter la
propagation d’éventuelles moisissures et spores dans l'air.
• En mesure préventive en cas d'augmentation importante de l'humidité relative
(infiltrations, arrêt de climatisation, inondation).
• En complément d’une filtration défaillante ou faiblement efficace des systèmes de
traitement d'air.
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II.2.5 les avantages d’un purificateur d’air
En installant un purificateur d’air à domicile ou dans importe quel endroit, vous

assainissez non seulement l’air intérieur, mais bénéficiez aussi de nombreux autres avantages
[14] :
• Un purificateur d’air supprime toute sorte de pollution : non seulement les allergènes,
comme la moisissure, les acariens et le pollen, mais aussi les virus et bactéries. Vous
tombez donc beaucoup moins souvent malade.
• De plus, les technologies ‘streamer’ et filtrantes des purificateurs d’air éliminent et
neutralisent toutes les sources de mauvaises odeurs dans votre maison.
• Les purificateurs d’air modernes sont extrêmement puissants et peuvent traiter
rapidement de grands volumes d’air.
• L’écran des purificateurs d’air fournit de nombreuses informations utiles concernant
l’état de l’air dans votre habitation.
• Les purificateurs d’air sont très faciles à utiliser.
Si la pollution de l’air extérieur est problématique, des études montrent que l’air dans
les espaces clos, comme la maison, le bureau ou les moyens de transport est aussi pollué. Pour
résoudre ce problème, de nombreux foyers optent pour le purificateur d’air. Et dont ce la nôtre
travail est basé sur l’amélioration des éléments de l’air comme : l’odorat, le gaz, l’humidité et
la température. Voici un schéma synoptique (voir la figure II.3) qui illustre le déroulement de
l’air pollué dans un purificateur d’air.
Air Air
pollué Filtre purifié
Relais Chambre
(ON/OFF) de face
Ventilateur froide
Circuit de
commande
Figure II.3 : Schéma synoptique de système de déroulement d’air dans un purificateur
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Dans ce moment nous allons présenter un synoptique (figure II.4) pour le système de notre
purificateur d’air en illustrant les éléments et les fonctions principale.
Figure II.4 : Schéma synoptique du système de notre projet.
Dans les maisons et les endroits fermés on doit garder la température interne constante.
Pendant la période de l’été on a besoin d’un air frais et propre et dans la saison d’hiver on
veut sentir un air chaud et propre.
Quand l’air du milieu extérieur traverse dans une chambre très froide il résulte un air
froid avec des gouttelettes d’eau sur le mur et le même cas quand t’il traverse dans une
chambre très chaude et avec les échanges thermiques l’air devient chaud.
Après les recherches et les études effectuées on a trouvé qu’´il existe un effet de la
physique qui peut rassembler tous ces caractères dans un seul composant qui est l´élément
Peltier.
II.3 Le Peltier
II.3.1 Définition Peltier
Un élément Peltier ou Seebeck comporte un premier et un deuxième élément

conducteur ayant des coefficients Seebeck différents. Pour diminuer la conduction thermique
d'une extrémité à l'autre de chacun des éléments conducteurs, la section transversale de la
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partie intermédiaire dans le sens de la longueur est plus petite que celle des deux parties
d'extrémité. Au lieu de la diminution de la section transversale, la forme de la section
transversale de la partie intermédiaire de chacun des éléments conducteurs peut être modifiée
en divisant la partie intermédiaire en morceaux, ou du silicium amorphe ou un matériau
similaire ayant une conductivité thermique inférieure à celle des matériaux des deux parties
d'extrémité peuvent être utilisé pour le matériau de la partie intermédiaire. De cette manière,
un élément Peltier/Seebeck à haute performance tel que la différence entre la température de
la partie chauffée de l'élément Peltier/Seebeck et la partie opposée peut être maintenue à une
différence de température prédéterminée pendant une longue période et son procédé de
fabrication sont prévus [15]. La figure II.5 présente un module Peltier (le 12706).
Figure II.5 : Module Peltier.
On résume ce qui précède les modules Peltier sont construits de façon à faire passer un
courant électrique continu dans une succession de semi-conducteurs ayant des propriétés du
type P ou N (bonne conductivité électrique ou mauvaise conduction de la chaleur). Il se crée
ainsi une différence de température entre les 2 faces du module [16].
Sur le schéma II.6, il y a une absorption de chaleur en A et libération de chaleur en B [16].
Figure II.6 : construction d’un module Peltier.
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II.3.2 Fonctionnement d’un module Peltier
Un module Peltier est donc un assemblage de plein de morceaux de semi-conducteur P

et N. Électriquement, ces éléments de semi-conducteurs sont placés en série. Thermiquement,
ils sont mis en parallèles. L’arrangement géométrique fait que toutes les jonctions PN sont
d’un côté et toutes les jonctions NP sont de l’autre [17].
Quand on fait circuler un courant dans le module, les trous du P sont tirés vers la borne
− et les électrons du N sont poussés vers la borne +. Ils quittent donc tous les deux une
jonction et se dirigent vers l’autre côté du module. Arrivés de l’autre côté, le trou se
recombine avec un électron et l’électron avec un autre trou. Ces recombinaisons sont
exothermiques : ils libèrent de la chaleur [17].
Sur l’autre côté (le froid), la tension appliquée va forcer certains électrons à sortir de
leur trou : on obtient alors un électron libre et un trou (qui vont alors migrer, etc.). Cette
création de paires électrons-trous est endothermique : elle requiert de la chaleur, qu’elle va
puiser dans le module et va donc le refroidir [17].
Pour résumer, à cause de l’arrangement des liaisons NP et PN, ainsi que de la nature des
semi-conducteurs N et P, l’application d’un courant va produire des paires électrons-trous
d’un côté et va le refroidir, et recombiner les électrons libres et les trous de l’autre, et ainsi
libérer de la chaleur et donc chauffer ce côté [17] comme il est montré dans la figure II.7 si
dessous :
Figure II.7 : l’application du courant sur un module Peltier (production de chaleur).
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Ici, le module est alimenté. Les électrons produits à gauche sont poussés en haut du
module, où ils vont faire remonter les trous de la partie droite. Leur recombinaison, en haut,
va libérer de la chaleur. La production de trous (sur la partie droite) va absorber de la chaleur
et donc produire du froid [17].
Quand le module est utilisé en générateur, c’est le contraire : on chauffe un côté, on

refroidit l’autre, et on observe l’apparition d’une tension aux bornes du module. Le
fonctionnement est inverse, mais au niveau moléculaire c’est toujours la même chose [17].
Le côté que l’on chauffe possède maintenant suffisamment d’énergie pour que certains
électrons sortent de leurs trous : on crée donc des électrons libres et des trous, les deux étant
des porteurs de charges. Ce côté, où l’on forme des porteurs de charges, devient une zone de
fort potentiel électrique. Le côté froid, maintenant, voit sa chaleur (son énergie) baisser : les
électrons libres sont forcés à regagner leur trou. On réduit donc la quantité de charges mobiles
(électrons libres et trous) : la face froide est donc privée de charges mobiles : c’est une zone
de potentiel électrique négatif [17].
Un côté du mobile est donc fortement chargée, l’autre très faiblement : vous savez donc
ce qui se passe : les électrons et les trous en surnombre d’un côté vont migrer de l’autre côté
pour s’équilibrer. Cette migration constitue un courant électrique [17].
Des paires électrons-trous continueront d’être formés d’un côté et recombinés d’un côté
tant qu’on appliquera une différence de température entre les faces et le courant circulera dans
tout le module pendant ce temps [17] la figure II.8 montre ce phénomène :
Figure II.8 : application du courant électrique sur un module Peltier (coté froid)
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Ici, la face du haut est chauffée. On y forme d’électrons libres (à gauche) et des trous
(positifs, à droite) qui vont être poussés dans le circuit, formant un courant électrique [17].
Pour être encore plus précis : que ce soit en mode générateur de courant ou générateur
de chaud/froid, la face qui forme les paires électrons-trous voit sont entropie augmenter. En
effet, on passe de 1 particules (un électron dans son trou) à deux porteurs de charges (un
électron d’un côté et un trou mobile de l’autre). On augmente donc le nombre d’éléments, Or
cette entropie ne sort pas de nulle part : elle s’accompagne d’une baisse de température [17].
Sur l’autre face, c’est l’inverse : on passe de deux porteurs de charges à un seul électron
dans son trou (fixe). On réduit donc l’entropie, ce qui est une réaction exothermique : cette
face chauffe [17].
Bien-sûr, le module dans son ensemble voit son entropie globale augmenter (il ne peut
en être autrement).
Il est intéressant de voir que dès que l’on coupe l’alimentation d’un module Peltier, les
porteurs de charges cessent de se déplacer, et donc de véhiculer de la chaleur. Les seuls
transferts de chaleurs qu’on observe est donc dû à la conductivité thermique et les
températures des deux faces du module Peltier se rééquilibrent (et de manière très rapide : une
seconde ou deux suffisent, même s’il y avait une différence de température de 30 °C) [17].
II.4 Effet Peltier :

II.4.1 Définition de l'effet Peltier :
Cet effet a été découvert par un physicien qui se nomme Jean-Charles PELTIER en
1834. C’était un physicien français, né en 1785 et mort en 1885. L’effet Peltier, qui peut aussi
être appelé effet thermoélectrique est un phénomène physique de déplacement de chaleur en
présence d’un courant électrique. L'effet se produit dans des matériaux conducteurs de natures
différentes liés par des jonctions [18].
Sur le schéma de la figure II.9, on voit que la jonction A refroidit, pendant que B se
réchauffe lorsque les conducteurs sont parcourus par un courant I [18].
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Figure II.9 : l’effet Peltier.

Maintenant, si l’on construit un fil avec une grande quantité de sections soudées entre
elles, on aura une alternance de jonctions chaudes et de jonctions froides [17] la figure II.10
illustre ce phénomène :
Figure II.10 : phénomène d’alternance de jonctions chaudes et froides.
II.4.2 Principe de l’effet Peltier :
Cet effet se manifeste dans les jonctions traversées par un courant électrique. Prenons
comme exemple la jonction de figure II.11 ci-dessous, associant deux semi-conducteurs dopés
N et P. Lorsque le courant circule du semi-conducteur N vers le P, la jonction refroidit. Si l'on
inverse le sens du courant, la jonction chauffe. La quantité de chaleur absorbée ou dégagée
Qpeltier est proportionnelle au courant injecté I, pour une température de jonction fixe et
uniforme (ΔT=0) [18]. La figure II.11 ci-dessous montre quand le courant I entre et sort de la
jonction PN.
Figure II.11 : courant I entre et sort de la jonction PN.

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On écrit la relation de Peltier :
= ∗Ι (II.1)
Où est le coefficient Peltier de la jonction.
Les porteurs de charge absorbent ou dégagent de la chaleur au moment où ils traversent

la jonction entre les deux matériaux. En effet, les énergies potentielles des porteurs sont
différentes de chaque côté de la jonction ; ceci s'explique par des différences dans les
mécanismes de dispersion qui gouvernent l'équilibre entre les porteurs et le réseau cristallin
[18].
En conséquence, quand un courant traverse la jonction, les porteurs doivent échanger de

l'énergie avec le milieu afin de respecter les lois de conservation de l'énergie et de la charge.
L'effet Peltier est amplement utilisé pour la réfrigération. Il est aussi de nature réversible [11].
Pour expliquer l'origine microscopique de l'effet Peltier, prenons une configuration

réelle, un contact semi-conducteur P-métal-semi-conducteur N, à l'image d'un bloc
élémentaire d'un module à effet Peltier. La figure II.12 montre le schéma de bandes d'énergie
simplifié d'un tel système pour les deux sens du courant [18].
Figure II.12: Bandes d'énergie pour un bloc élémentaire d'un module Peltier.
Dans un premier cas, le courant traverse du semi-conducteur N vers le P ; à la jonction

N- métal, les électrons doivent prendre au réseau une énergie de l'ordre de Ɛcn- Ɛf. La jonction
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refroidit. A la jonction métal-semi-conducteur P, pour assurer la continuité du flux d'électrons

au voisinage de la soudure, la bande de conduction du semi-conducteur se dépeuple, ses
électrons passent dans le métal. L'équilibre entre la densité de trous de la bande de valence et
la densité d'électrons dans la bande de conduction est donc rompu. Pour rétablir cet équilibre
il va y avoir création spontanée de paires électron-trou. Les électrons créés passent ainsi dans
le métal pour y assurer la conduction électronique, tandis que les trous créés se déplacent à
travers le semi-conducteur et y produisent le courant électrique [18].
La création d'une paire électron trou prélève au réseau une énergie de l'ordre de Ɛcp- Ɛvp
tandis que le passage d'un électron du bas de la bande de conduction du semi-conducteur P au
niveau de Fermi du métal entraîne la cession au réseau d'une énergie de l'ordre de Ɛcp- Ɛf. En
faisant le bilan énergétique, le réseau a dû céder une énergie de l'ordre de Ɛf- Ɛvp. La jonction
refroidit aussi [18].
Dans un second cas, quand le courant traverse du semi-conducteur P vers le N, les

électrons allant du semi-conducteur N au métal cèdent une énergie de l'ordre de Ɛcn- Ɛf. La
jonction chauffe. A la jonction métal-semi-conducteur P, les électrons arrivant du métal
passent dans la bande de conduction du semi-conducteur. Un déséquilibre est ainsi créé; il en
résulte une recombinaison entre ces électrons de la bande de conduction et les trous de la
bande de valence qui arrivent à la jonction du fait du courant. En faisant, comme dans le cas
qui précède, le bilan énergétique de l'opération, on s'aperçoit que le réseau reçoit une énergie
égale à Ɛf- Ɛvp. La jonction s'échauffe [18].
II.5 Cellule a effet Peltier

II.5.1 Présentation
Les cellules a effet Peltier (CEP) ou modules thermoélectriques sont constitués de paves
semi-conducteurs (principalement du tellure de bismuth) de type n et p, relies en série par un
matériau conducteur (souvent le cuivre) et des semelles d'échange thermique en céramique.
Nous pouvons remarquer que les jonctions sont de type P-N sur une face et N-P sur l’autre
[19]. La figure II.13 illustre une vue verticale de cellule a effet Peltier.
UHBC Page 24
Figure II.13: Cellules à effet Peltier.

Lorsqu’on fait circuler un courant électrique continu dans un tel circuit, il apparait une
face ≪ froide ≫ et une face ≪ chaude ≫. Si on inverse le sens du courant, la température des
deux faces change de cote [19]. La figure II.14 ci-dessous explique de quoi se compose une
cellule a effet Peltier.
Figure II.14: Composition d’une cellule à effet Peltier.
II.6 Utilisations du module Peltier
Le module Peltier, surtout utilisé pour produire du froid, a beaucoup d’avantages par
rapport à un système que l’on trouve dans un réfrigérateur : aucune partie mobile, pas de
bruit, grande précision, faible consommation électrique. Ils sont par contre moins puissants.
Dans la vie courante, leur application se limite donc à de petites productions de froid : frigo
USB, ou réfrigérateur de voyage, purificateur [17].
Dans les autres domaines (recherche, par exemple), on les retrouve dans les domaines
où la production de froid (ou de chaud) doit être très précise : en effet, en régulant la tension
appliquée au module, on régule aussi le taux de transfert de chaleur, et donc les températures
à obtenir. Pour obtenir des différences de température importantes, on fait des empilements de
modules Peltier. Il est ainsi possible d’obtenir des températures très basses [17].
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Dans l’espace, on utilise les modules Peltier dans l’autre sens : comme producteur de
courant à partir d’une source de chaleur. Dans le froid sidéral, il suffit d’une petite source de
chaleur et d’un module Peltier pour obtenir des courants exploitables. Les sondes spatiales
Voyager 1 et 2, la sonde Cassini, ou encore la sonde New Horizons embarquent ainsi
un générateur thermoélectrique à radio-isotopes : une source radioactive (du plutonium, par
exemple) qui émet spontanément de la chaleur durant des décennies. Ce bloc est entouré de
modules Peltier et produisent tout le courant nécessaire au fonctionnement de la sonde.
Ceci est utilisé quand les sondes sont emmenés à voyager trop loin du Soleil pour permettre
l’usage de panneaux solaires [17].
II.7 Dissipateur thermique
Dans notre projet le dissipateur est utilisé pour capter les gouttelettes d’eau ainsi que
refroidir le coté chaud du Peltier.
II.7.1 : Définition
Un dissipateur thermique (également un dissipateur de chaleur couramment

orthographié) est un échangeur de chaleur passif qui transfère la chaleur générée par un
dispositif électronique ou mécanique à un milieu fluide, souvent de l'air ou un liquide de
refroidissement liquide, où il est dissipé à l'écart du dispositif, Permettant ainsi la régulation
de la température de l'appareil à des niveaux optimaux [20].
Dans notre cas les dissipateurs thermiques sont utilisés pour refroidir le coté chaud d’un
élément Peltier. La figure II.15 suivante illustre de différents modèles des dissipateurs
thermiques.
UHBC Page 26
Figure II.15 : Différents type de dissipateurs de chaleur.
II.7.2 : Composition
Un dissipateur de chaleur est généralement composé de cuivre et / ou d'aluminium.
II.7.2.a Le cuivre
Est utilisé car il présente de nombreuses propriétés souhaitables pour les échangeurs de
chaleur thermiquement efficaces et durables. D'abord et avant tout, le cuivre est un excellent
conducteur de chaleur. Cela signifie que la haute conductivité thermique du cuivre permet à la
chaleur de passer rapidement [20].
II.7.2.b L'aluminium :
Est utilisé dans les applications où le poids est une grande préoccupation [20].
UHBC Page 27
II.7.3 : Principe de transfert de chaleur :
Un dissipateur de chaleur transfère l'énergie thermique d'un appareil à température plus

élevée à un fluide à température inférieure. Le milieu fluide est souvent de l'air, mais peut
également être de l'eau, des fluides frigorigènes ou de l'huile. Si le milieu fluide est de l'eau, le
dissipateur de chaleur est souvent appelé une plaque froide. Dans la thermodynamique, un
dissipateur de chaleur est un réservoir de chaleur qui peut absorber une quantité arbitraire de
chaleur sans changer de température de manière significative. Les dissipateurs de chaleur
pratiques pour les appareils électroniques doivent avoir une température supérieure à
l'environnement pour transférer la chaleur par convection, rayonnement et conduction. Les
alimentations électriques ne sont pas efficaces à 100%, ce qui entraîne une chaleur
supplémentaire qui peut nuire à la fonction de l'appareil. En tant que tel, un dissipateur de
chaleur est inclus dans la conception pour disperser la chaleur pour améliorer la
consommation d'énergie efficace. [20]
Pour comprendre le principe d'un dissipateur de chaleur, considérez la loi de Fourier sur
la conduite de la chaleur. La loi de Fourier sur la conduction de la chaleur, simplifiée à une
forme unidimensionnelle dans la direction x, montre que lorsqu'il y a un gradient de
température dans un corps, la chaleur sera transférée de la région de température plus élevée à
la région de température inférieure. La vitesse à laquelle la chaleur est transférée par
conduction est proportionnelle au produit du gradient de température et de la section
transversale à travers laquelle la chaleur est transférée [20].
=− II.2
Considérons un dissipateur de chaleur dans un conduit, où l'air circule dans le conduit. On

suppose que la base du dissipateur de chaleur est plus élevée que l'air. L'application de la
conservation de l'énergie comme il est montré dans la figure II.16, des conditions d'équilibre
et la loi de Newton sur le refroidissement aux nœuds de température indiqués dans le
diagramme donne l'ensemble des équations suivantes [20] :
= , ( , − , ) II.3
UHBC Page 28
! "#$,%&
= '
II.4
D’ou
"#$,#) * "#$,%+,
, ( = -
II.5
Figure II.16 : Croquis d'un dissipateur de chaleur dans un conduit utilisé pour calculer les équations de
régulation de la conservation de l'énergie et la loi de refroidissement de Newton.
L'utilisation de la température moyenne de l'air est une hypothèse qui est valable pour
les dissipateurs de chaleur relativement courts. Lorsque des échangeurs de chaleur compacts
sont calculés, la température moyenne logarithmique de l'air est utilisée. Est le débit massique
d'air en Kg/S [20] :
Les équations (II.3) (II.4) et (II.5) ci-dessus montrent que :

• Lorsque l'air coule à travers le dissipateur de chaleur diminue, cela entraîne une
augmentation de la température moyenne de l'air. Cela augmente la température de
base du dissipateur de chaleur. Et en outre, la résistance thermique du dissipateur de
chaleur augmentera également. Le résultat net est une température de fond de
dissipateur thermique plus élevée [20].
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• L'augmentation de la résistance thermique du dissipateur de chaleur avec une

diminution du débit [20].
• La température de l'air d'entrée se rapporte fortement à la température de base du
dissipateur de chaleur. Par exemple, s'il y a recirculation d'air dans un produit, la
température de l'air d'entrée n'est pas la température de l'air ambiant. La température
de l'air d'entrée du dissipateur de chaleur est donc plus élevée, ce qui entraîne
également une température de base de dissipateur thermique plus élevée [20].
• S'il n'y a pas de flux d'air autour du dissipateur de chaleur, l'énergie ne peut pas être
transférée.
• Un dissipateur de chaleur n'est pas un appareil doté de la « capacité magique
d'absorber la chaleur comme une éponge et de l'envoyer à un univers parallèle ». [21]
La convection naturelle nécessite une circulation d'air libre sur le dissipateur de chaleur.
Si les ailettes ne sont pas alignées verticalement, ou si les ailettes sont trop proches les unes
des autres pour permettre un débit d'air suffisant entre elles, l'efficacité du dissipateur de
chaleur diminuera [20].
Le module Peltier possède deux face une est chaude et l’autre est froide. On place deux
radiateurs chacun sur chaque face.
Donc il y aura deux radiateurs un qui produit la chaleur l’autre absorbe la chaleur qu’on
appel par abus source froide. Donc si l’air écoulé à l’intérieur de la chambre de notre projet
est dirigé vers la face chaude on aura en sortie de l’air chaud, donc la fonction chauffage est
réalisée. Et si l’air entrant à l’intérieur de la chambre est orienté vers la face froide. On aura
deux fonctions au même temps :
1. Air froid a la sortie (climatisation).

2. Capture de l’humidité contenue dans l’air entrant (extraction de l’humidité).
Maintenant si on désire avoir la fonction chauffage mais au même temps extraire

l’humidité de l’air, on doit superposer les deux fonctions au même temps. C’est à dire. Faire
écouler l’air vers la face froide pour extraire l’humidité puis reconduire cet air vers la face
chaude pour obtenir de l air chaude avant de quitter votre appareil vers l’extérieur.
UHBC Page 30
Toutes ses options de fonctionnement sont réalisées par un système d’orientation

commandé par le moteur pas à pas qui va ouvrir des chemins et bloquer des autres.
Ce principe d’orientation existe déjà dans la voiture.
II.8 Moteur Pas à Pas
Le moteur pas à pas est utilisé pour l’orientation de l’air ainsi que l’ouverture et la
fermeture des portes.
II.8.1 Définition
Le moteur pas à pas constitue un convertisseur électromécanique destiné à transformer

le signal électrique (impulsion où) en déplacement (angulaire ou linéaire) mécanique. Au
point de vue électrotechnique, le moteur classique ressemble à la machine synchrone, dont le
stator (le plus souvent à pôles saillants) porte les enroulements de pilotage et le rotor (presque
toujours à pôles saillants) est soit muni d’aimants permanents (structure dite polarisée ou
active), soit constitué par une pièce ferromagnétique dentée (structure dite réluctante ou
passive) [22].
II.8.2 Historique
Les premiers moteurs pas -à- pas à réluctances variable ont été utilisés par la marine de
guerre britannique dans les années 1920 pour déplacer les indicateurs de direction de lance -
torpilles et des canons. Dans les années 1930, l’ingénieur Marius Lavet a découvert un type
particulier de moteur pas à pas à aimant, connu maintenant sous le nom de moteur lavet, qui a
permis le développement de ce dispositif dans les domaines de l’hodologie grâce à sa
miniaturisation et à son faible cout. Il équipe aujourd’hui presque toutes les montres à
aiguilles. Le moteur pas à pas classique est apparu dans les années 1940, mais c’est
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l’avènement de l’électronique numérique dans les années 1960 qui a permis son
développement [22]
II.8.3 Fonctionnement d’un moteur pas à pas 4 phases
La circulation d'un courant électrique dans un bobinage entraine l'apparition d'un champ
magnétique, comme le détaille la figure de gauche dans le cas du solénoïde, et donc la
présence de pôles Nord et Sud (deux pôles de même nature se repoussent, deux pôles Nord et
Sud s'attirent) ; c'est sur ce principe de base que repose le fonctionnement de tout moteur
électrique, et, de manière plus générale, de bon nombre de dispositifs électromécaniques :
relais, compteurs, galvanomètres, certains hautparleurs ou microphones, gâches électriques de
porte [22]. Les figures II.17, II.18 une explique le flux d’induit de moteur pas à pas et l’autre
montre la position d’un moteur pas à pas.
Figure II.17 : flux induit de moteur pas à pas Figure II.18 position de moteur pas à pas
Le moteur pas à pas, représenté à droite, est constitué d'un rotor aimanté (en gris) avec
deux pôles, Nord et Sud, ainsi que d'un double-stator (une partie en bleu, l'autre en vert), à
chacune de ces deux parties, est associé un bobinage avec un point milieu et deux phases, en
alimentant l'une ou l'autre des phases, on peut ainsi inverser l'aimantation au niveau du stator
correspondant. La flèche noire représente l'aiguille d'une boussole qui serait disposée en place
et lieu du rotor, elle indique l'orientation du champ magnétique (elle pointe vers le nord, qui
attire donc le pôle Sud du rotor) et se décale alors d'un quart de tour à chaque étape [22] :
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Etape 1, position 1 :
• Premier bobinage (stator bleu) :
- Phase 1 (inter gauche) non alimentée.
- Phase 2 (inter droit) alimentée.
• Second bobinage (stator vert) :
- Phase 1 (inter gauche) alimentée.
- Phase 2 (inter droit) non alimentée.
Figure (II. 19) : positon 1
• Premier bobinage :
- Phase 1 alimentée.
- Phase 2 non alimentée.
• Second bobinage :
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La table de vérité ci-dessous résume les états successifs des différentes phases, l'état
logique indique si la phase est alimentée ("1") ou non ("0") [22].
Etape Etape Etape Etape Etape

1 2 3 4 1…
Bobinage 1, 0 1 1 0 0
phase 1
Bobinage 1, 1 0 0 1 1
phase 2
Bobinage 2, 1 1 0 0 1
phase 1
Bobinage 2, 0 0 1 1 0
phase 2
Tableau II.1 : table de vérité des étapes de moteur pas à pas.
Et le chronogramme correspondant [22] : B : Bobine, P : Phase.
Figure II.23 : chronogramme des étapes de moteur pas à pas.
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Le chronogramme laisse apparaître que pour le bobinage 1, les signaux de contrôle de la

phase 1 (B1, P1) et de la phase 2 (B1, P2) sont complémentaires ; il en va de même pour le
bobinage 2, concernant (B2, P1) et (B2, P2) ; comme nous le verrons dans l'étude du schéma
électrique, la génération des signaux de commande est une opération assez simple [22].
Il va de soi que les schémas présentés ont simplement pour but de faire comprendre le
principe de fonctionnement du moteur pas à pas à 4 phases ; dans la réalité, le moteur est
constitué d'une succession d'alternance de pôles : ainsi, l'axe du modèle dont nous disposons
fait un tour complet en 48 pas [22].
Un pas correspond
./0
= 7.5° (II.6)
12
Le moteur de notre schéma effectue une rotation en quatre pas, il se caractérise par un
fonctionnement dit "par pas" ; il existe également un mode de fonctionnement par "demi-pas":
il consiste à intercaler entre deux étapes, une période au cours de laquelle l'on coupe
l'alimentation du bobinage du stator dont l'aimantation s'apprête à changer de sens (elle passe
donc par zéro); durant cette nouvelle étape, le rotor tourne d'un demi-pas (45°) en s'alignant
sur le seul stator alimenté ; une rotation totale se produit alors au bout de huit demi-pas [22] :
Numéro de 1 2 3 4 5 6 7 8 1…
l’étape :
Bobinage 1, 0 0 1 1 1 0 0 0 0
phase 1
Bobinage 1, 1 0 0 0 0 0 1 1 1
phase 2
Bobinage 2, 1 1 1 0 0 0 0 0 1
phase 1
Bobinage 2, 0 0 0 0 1 1 1 0 0
phase 2
Tableau II.2 : table de vérité de bobinage d’un moteur pas à pas.
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Le mouvement s'effectue à la suite d'une inversion du champ magnétique en alimentant

l'une ou l'autre des phases d'un bobinage à point milieu ; seule une moitié du bobinage est
donc utilisée à un instant donné. Un autre type de moteur, dit moteur à deux phases, permet
d'obtenir un couple plus important ; son principe consiste à utiliser un bobinage sans point
milieu, et à faire circuler le courant dans un sens ou dans l'autre... Cela complique néanmoins
la partie "puissance" : une simple mise à la masse de l'une des phases ne suffit plus, il faut
alors prévoir, par exemple, une structure "en H", ou avoir recours à un circuit spécialisé qui
intègre cette fonction [22].
II.8.4 Principe de commande d’un moteur pas à pas
On constate que le système est beaucoup plus simple. A chaque impulsion du signal de
commande correspond au niveau du rotor un déplacement angulaire défini appelé « pas » ou «
incrément mécanique ». La vitesse de rotation est fonction de la fréquence des impulsions
[23]. La figure II.24 explique le principe d’un moteur pas à pas.
Figure II. 24 : principe d’un moteur pas à pas.
II.8.5 Les différents types d’un moteur pas à pas
La figure II.25 suivante illustre les types du moteur pas à pas [22].
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Figure II.25 : types du moteur pas à pas
II.8.5.a Le moteur à aimant permanent.
A. Composition
Les moteurs à aimants permanents sont constitués par le rotor qui possède des pôles
nord et sud. À cause des aimants permanents, le rotor reste freiné à sa dernière position
lorsque le bloc d’alimentation cesse de fournir des impulsions. Une façon simple de voir le
système, est de placer une boussole entre deux aimants. Suivant la bobine qui est alimentée et
le sens du courant, l’aimant va s’aligner avec le champ [23].
La figure II.26 qui est en dessous montre un moteur a aiment permanant.
Figure II. 26 : moteur a aiment permanant.
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B. Les types d’un moteur a aiment permanant
Moteur à aiment permanant bipolaire
Moteur à aiment permanant unipolaire
C. Fonctionnement
La figure II.27 suivante illustre un moteur pas a pas a aiment permanant
Figure II.27: Moteur pas à pas à aimant permanent.
Le nom de ce type de moteur pas à pas est lié à la conception de son stator : une tôle
magnétique découpée et emboutie.
Sur un diamètre intérieur, les tôles composent une série de dents qui symbolise les pôles
du stator tout en laissant un espace torique pour une bobine.
Chaque sous-ensemble représente une phase stator [22].
Le rotor est un barreau aimanté radialement ayant plusieurs paires de pôles N-S.
D. Avantages du moteur à aimant permanent

• Bon marché.
• Dimensions réduites
• Bon rendement
• Bon amortissement des oscillations.
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• Grand angle de pas (nombre de pas faible : 48) [22]
E. Inconvénients du moteur à aimant permanent :

• Puissance faible
• Paliers en bronze ou plastique (pas de roulement)
• Couple résiduel sans courant
• Vitesse faible [22]
II.8.5.b Le moteur à reluctance variable
A. Composition
Le moteur à réluctance variable possède un rotor en acier doux non magnétique. Ce

rotor est Constitué d’un nombre de pôles supérieurs à celui du stator. La figure II.28 montre la
composition du moteur à reluctance variable [23].
Figure II.28: composition du moteur à reluctance variable.
B. Le principe de fonctionnement
Ce type de moteur pas à pas est proche de celui du moteur hybride, avec une structure
dentée au rotor et au stator. Il n’y a pas d’aimant au rotor pour renforcer l’action du flux et
donc pas de couple résiduel sans courant. Ce type de moteur pas à pas n’est presque plus
utilisé ni fabriqué. [22]
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C. Inconvénients
• Aspect vibratoire (Le moteur qui fonctionne sur la variation de saillance inhérente à
l’anisotropie magnétique du rotor génère un couple dont les ondulations peuvent être
très importantes en particulier si l’alimentation des plots statorique est séquentielle).
• Aspect électrique (L’absence d’aimant est un avantage en coût et simplicité.
Cependant, la magnétisation du rotor nécessite un courant important qui passe par le
transit d’une puissance active, donc un facteur de puissance dégradé, et par
conséquent, un surdimensionnement de l’onduleur).
• Aspect rendement : Le courant nécessaire à la magnétisation du moteur est aussi une
source de pertes [24].
D. Avantages
• Simplicité de la structure avec économie de matériaux
• Moindres coûts de fabrication.
• Robustesse et sécurité de fonctionnement [24].
II.8.5.c Le moteur hybride
A. Définition
C’est un moteur reluctant polarisé.il superpose le principe de fonctionnement des

moteurs a aiment permanant et a reluctance variable et combine leurs avantages.
Le rotor est constitué de deux disques dentés décalés mécaniquement. Entre ces deux disques
est inséré un aimant permanent [22].
B. Composition
Le rotor présente plusieurs dents comme pour un moteur pas à pas à réluctance variable, mais
chaque dent est polarisée comme pour un moteur pas à pas à aimants permanents.
Physiquement le rotor est composé de deux éléments identiques à un rotor de moteur à
réluctance variable (rouge et bleu ici), reliés ensemble par un aimant permanent (noir), avec
un déphasage d’une 1/2 dent. [22].
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La Figure II.29 illustre le rotor de moteur pas à pas hybride.
Figure II.29: le rotor de moteur pas à pas hybride.
C. Fonctionnement
En mode pas entier, les bobines sont alimentées une par une alternativement, dans un
sens puis dans l’autre. On voit bien ici l’intérêt d’avoir un rotor polarisé : quand on coupe
l’alimentation de la bobine verte et qu’on alimente la bobine rose, en l’absence de polarisation
du rotor on n’aurait aucun contrôle sur le sens de rotation, les deux dents bleues et rouges
étant attirés de la même façon par la bobine. Avec un rotor polarisé, on peut choisir une de ces
deux dents en agissant sur le sens du courant dans la bobine [22].
La figure II.30 montre le fonctionnement d’un moteur pas à pas hybride.
Figure II.30 : Moteur pas à pas hybride en fonctionnement.
D. Avantages
• Couple important.
• Plus de puissance.
• Rendement assez bon.
• Courbe Start/stop assez élevée.
• Bon amortissement.
• Adapté au fonctionnement micro pas.
• Roulement à billes pour une meilleure charge radiale et plus longue durée de vie.
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• Petit angle de pas [22].
E. Inconvénients
• Inertie élevée.
• Couple résiduel sans courant.
• Plus couteux.
• Plus volumineux.
F. Applications
Le moteur pas à pas est utilisé de longue date en horlogerie. Les structures monophasées
utilisées dans ce domaine sont un peu particulières de façon générale, les moteurs pas à pas
sont particulièrement indiqués pour obtenir un positionnement précis : antenne satellite,
télescope, l’informatique fait largement appel aux moteurs pas à pas : imprimantes et scanner
[25].
Les distributions automatiques les lecteurs de cartes, les photocopieurs, emploient
également cette technologie. Quelques accessoires automobiles utilisent aussi des moteurs
pas-à-pas [25].
II.9 Le pont H
Le L298 son utilité pour notre projet est de commander le moteur pas à pas.
II.9.1 Définition
Le pont en H est une structure électronique servant à contrôler la polarité aux bornes
d'un récepteur. Il est composé de quatre éléments de commutation généralement disposés
schématiquement en une forme de H d'où le nom. Les commutateurs peuvent être des relais,
des transistors, ou autres éléments de commutation en fonction de l'application visée.
Il permet d’inverser le sens de rotation d’un moteur à courant continu [26].
La figure II.31 ci-dessous illustre un schéma des bornes du pont H [26].
UHBC Page 42
Figure II. 31 : présentation des bornes de pont H
• S1 et S4 actionnés seul, le moteur tourne dans un sens.

• S2 et S3 actionnés seul, le moteur tourne dans l’autre sens.
II.9.2 Pont en H a transistor bipolaire
On peut utiliser les transistors bipolaires comme interrupteur. On utilise généralement

des transistors PNP pour les interrupteurs du haut (1 et 2) et des transistors NPN pour les deux
interrupteurs du bas (3 et 4) [26].
Un des problèmes souvent rencontrés lors de l’utilisation de transistors bipolaires pour
les ponts en H, est la puissance dissipée par les transistors.
En effet, chaque transistor possède une chute de tension à ses bornes même lorsqu’il est saturé
(tension résiduelle entre le collecteur et l’émetteur du transistor en saturation : 89 : ).
Cette chute de tension multipliée par le courant passant dans la charge correspond à une
puissance dissipée au sein du transistor limitant le courant dans la charge mais aussi ne
permettant pas d’appliquer la pleine tension d’alimentation à la charge [26].
; = 89 : × =9 (II.7)
Avec :
; : Puissance dissipée au transistor.
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89 : : Tension résiduelle entre le collecter et l’émetteur du transistor.
=9 : Courant de charge.
La figure II.32 suivante présente l’utilisation de deux types transistors NPN et PNP :
Figure II.32 : L’utilisation des transistors NPN et PNP.
Le tableau qui est en dessous vous montre les caractéristiques des transistors
Commutation I moteur max = 8 [26].
Nom Type Umax Imax
BDX53 NPN 45V 8A
BDX54 PNP 45V 8A
Tableau II.3 : Caractéristiques du pont H

II.9.3 Principe de fonctionnement :
Dans son principe de base, le pont H est un assemblage de 4 transistors (T1 à T4)
montés de telle façon que le courant puisse circuler dans les deux sens au travers du moteur,
ce qui permettra de changer son sens de rotation.
La structure du pont permet de modifier le sens du courant dans le moteur en gérant
correctement l'ouverture et la fermeture des commutateurs (voir la figure II.33) [27] :
• Si T1 et T4 sont fermés alors que T2 et T3 sont ouverts, le courant circulera de
A vers B.
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• Si T2 et T3 sont fermés alors que T1 et T4 sont ouverts, le courant circulera de

B vers A. [27]. T : Transistor.
Figure II.33 : Le Chemin de courant
On alimente le moteur avec une mise en marche des deux interrupteurs ensembles
Figure II.34 le moteur tourne dans de différents sens comme il est montré dans le tableau II.4.
Figure II.34: Le fonctionnement du moteur relié avec deux interrupteurs.
T1 T2 T3 T4
1 0 0 1 Le moteur tourne à droite
0 1 1 0 Le moteur tourne _à gauche
0 0 0 0 Le moteur tourne librement
0 1 0 1 Le moteur freine
1 0 1 0 Le moteur freine
Tableau II.4 : Le fonctionnement du moteur
UHBC Page 45
II.9.4 Commande du pont :
La vitesse de rotation d'un moteur à courant continu étant proportionnelle à la valeur

moyenne de la tension présente entre ses bornes, sa variation se fera donc en commandant le
pont en H avec des signaux Modulés en Largeur d'Impulsion (MLI).
Le principe général d'une MLI consiste à appliquer un signal de commande logique et
périodique dont on fera varier le rapport cyclique Figure II.35, afin de modifier sa valeur
moyenne [27] :
Valeur moyenne :
?@ A = 12 × ( D ) (II.8)
t FH
Figure II.35 : Rapport cyclique : ą = T
Lorsqu’un tel signal est appliqué à un des commutateurs inférieurs tandis que le
commutateur supérieur opposé est en conduction, le pont devient un hacheur permettant de
faire varier la vitesse de rotation du moteur [27].
La figure II.36 montre un schéma d’un pont H
Figure II.36 : Schéma interne du pont H
UHBC Page 46
II.9.5 Utilisations
Les moteurs électriques ont besoin de courants importants par rapport à la sortie
maximale d'un microcontrôleur. Un moteur ne marcherait pas si on le branchait directement à
la sortie d'un microcontrôleur. La première fonction du pont en H est fournie de forts courants
aux moteurs en permettant leur contrôlé par le microcontrôleur. Une autre fonction est de
pouvoir inverser la tension aux bornes du moteur pour inverser le sens de rotation. Inverser le
sens d'un courant est une tache simple dans les circuits électriques, il suffit de bien placer
quelques interrupteurs. On utilise des transistors à la place d'interrupteurs parce qu'un
transistor peut aussi amplifier un courant et est plus facile à contrôler par des signaux
numériques ou analogiques [27].
II.10 Conclusion :
Dans ce chapitre on s’est consacré à la présentation du purificateur d’air au sens large.

Une étude détaillée a fait l’objet de la deuxième partie de ce chapitre qui concerne le
refroidissement et l’échauffement de l’air par un module thermoélectrique à effet Peltier avec
le rôle principal du dissipateur thermique. L’utilisation du moteur pas à pas commandé par un
pont H est aussi été présentés dans ce chapitre. Afin de pouvoir améliorer les éléments de l’air
(température, humidité, gaz, odeur).
UHBC Page 47
Chapitre III : Etude et
réalisation du
purificateur
D’air
Chapitre III : Etude et réalisation d’un purificateur d’air
III.1 Introduction :
Ce dernier chapitre sera consacré à l’étude et à la réalisation d’un système de

purification d’air par refroidisseur thermoélectrique à effet Peltier. Nous présentons une
investigation expérimentale sur l'application pratique de purification d'air ainsi que son
refroidissement et son chauffage.
III.2 Le but du projet :
Comme il est souvent connu que l'application de la technologie thermoélectrique pour

refroidir l’air ainsi que sa purification offre des avantages par rapport à d'autres technologies.
Cette technologie ne nécessite pas des fluides qui pourraient être remplacés électroniquement.
Par ailleurs, elle a un fonctionnement silencieux et les modules sont relativement petits en
taille et en poids.
Le but de ce projet est de construire toute un système de purification d’air avec son
refroidissement et son chauffage et aussi des points de plus comme la détection du gaz CO2 et
la parfumerie avec des composants simples et des systèmes moins compliqués.
III.3 Description du projet :
Le procédé de purification consiste principalement à nettoyer l’air pollué, le refroidir ou

le chauffer à travers le module thermoélectrique à effet Peltier.
Une source d’alimentation est appliquée sur une charge avec une puissance P.
L’option de refroidissement ou chauffage sont obtenu par le choix de la face du module

de Peltier choisie comme face active. Cela est obtenu grâce à un système d’orientation de l’air
entrant pour le faire écouler vers la face choisie voir schéma de la figure III.1. Cela nécessité
un moteur pas à pas qui ouvre un canal vers une face et bloque une autre.
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Figure III.1: Schéma du chemin d’air dans un purificateur d’air.
Un autre point de plus pour notre projet c’est une option de détection de gaz CO2 dans
le milieu et cela s’affichera sur l’écran de purificateur.
Ce système est principalement basé sur la purification, le refroidissement et

l’échauffement avec le module à effet Peltier montée avec un dissipateur de ces deux côtés.
Par conséquent, afin de réaliser un système de purification de l’air bien contrôlé, nous avons
utilisé un bloc fonctionnel spécifique composé principalement des éléments suivants :
• Système de contrôle de température et d’humidité.

• Action du système.
• Programme général du refroidissement et d’échauffement contrôlé.
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III.3.1 Système de contrôle de température et d’humidité :
La tension et le courant d'entrée du module thermoélectrique TEC-12706 varient de 0 à

15V et de 0 à 6A. La carte Arduino Méga2560 5V 40mA, offre les signaux de commandes au
module thermoélectrique a effet Peltier et le dissipateur. Un capteur de température ainsi que
d’humidité DHT22 (étendue mesure humidité : de 0% à 100% avec une précision à 2-5%,
étendue de mesure température : de -40°C à 150°C avec une précision ±0.5°C) est utilisé pour
mesurer les températures et le taux d’humidité du milieu extérieur, connecté avec la carte
Arduino.
Le système de contrôle d’humidité et de température thermoélectrique est basé sur une

carte électronique Arduino Méga2560. Les cartes électroniques Arduino disposent d'un
microcontrôleur programmable ainsi que de nombreuses entrées/sorties. Le microcontrôleur
est programmé en C++, en utilisant un logiciel libre de programmation fournit par Arduino.
Nous avons choisi de travailler avec l'Arduino Méga 2560 car il contient plusieurs
d'entrées/sorties en fonction de ce dont nous avons besoin dans notre système de purification,
refroidissement et l’échauffement ainsi que la parfumerie.
Un circuit de pilotage en puissance du module Peltier est nécessaire pour garantir une
variation de la tension d´alimentation et par conséquent le courant débité sur le module. Le
contact de ce système de contrôle de température et d’humidité avec L’air. La mesure de la
température et d’humidité pour la boucle de control est assurée grâce au capteur de
température et d’humidité DHT22. Dans notre système la température mesurée être varie
entre 25°C à 60°C. Lorsque le capteur entre en contact avec l’air (source de chaleur et
d’humidité), il prend saisira la valeur de température ainsi que l’humidité et puis il envoie
sous forme de signal électrique vers l'Arduino.
Le microcontrôleur Ce qui à son tour traitera cette valeur, comparé la valeur de la

température mesurée avec des valeurs données précédemment.et décidera la largeur de signal
PWM.
III.3.2 Action du système :
Nous voulons dire par l'action du système, le résultat ou la réaction du système lors de
la réception d'un signal du système de contrôle de la température et l’humidité. A partir des
données fournies depuis la console. Une autre partie du système traduit ces données comme
suit :
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Le Ventilateur est monté à l’entrée du purificateur. La chaleur dégagée dans le milieu

est transférée directement dans la chambre froide vers le dissipateur. A l'intervalle de
températures supérieures à 25°C jusqu'à 150°C le ventilateur reste fonctionné et le rendement
de module Peltier va augmenter jusqu'à 70⁒ au rendement total pour améliorer le système de
refroidissement et ainsi que l’absorbation du taux d’humidité.
A des températures inférieures à 25, le système fonctionne entièrement mais avec des
performances différentes. Le ventilateur fonctionne à pleine efficacité pour dissiper la chaleur
absorbée par le dissipateur de chaleur vers le milieu ambiant. Au même temps, le module
thermoélectrique à effet Peltier fonctionne avec 30⁒ de son rendement total.
D’un autre coté nous voulons utiliser un système de parfumerie à l’aide d’un moteur pas
à pas et un capteur de niveau pour la détection du niveau du liquide désodorisant.
III.3.3 Programme général de refroidissement et d’échauffement contrôlé :
Notre système de refroidissement et échauffement spécialement le système de contrôle

de température thermoélectrique est basé sur une carte électronique Arduino Méga 2560 est
programme en C++, en utilisant un logiciel libre de programmation fournit par Arduino. Le
programme joue un rôle actif dans le stockage et l'analyse des données, en plus, d'être associé
à l'Arduino.
Le programme sur lequel Arduino s'appuie est le moteur de toutes les opérations et
calculs effectués par l'ensemble du système.
III.4 Réalisation du projet :
Le système de refroidissement et d’échauffement thermoélectrique par module a effet

Peltier que nous sera réalisé se compose par trois blocs fonctionnels :
III.4.1 Bloc fonctionnel du système de contrôle de température et d’humidité :
Comme nous l'avons mentionné dans la patrie précédente, le système basé principalement sur
l'Arduino Méga2560, ce qui traduit les données captées par les capteurs utilisés et les
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transforme en signaux qui sont finalement traduits en une performance entre le ventilateur et
le module Peltier. Figure III.2 illustre un système de contrôle de température, d’humidité et du
gaz.
Figure III.2 : système de contrôle de température, d’humidité et du gaz.
III.4.2 Le microcontrôleur Arduino :
III.4.2.a Historique de la Carte Arduino :
Le projet Arduino est né en hiver 2005. Massimo Banzi enseigne dans une école de
design à Ivrea en Italie, et souvent ses étudiants se plaignent de ne pas avoir accès à des
solutions bas prix pour accomplir leurs projets de robotique. Banzi en discute avec David
Curatelles, un ingénieur Espagnol spécialisé sur les microcontrôleurs. Ils décident de créer
leur propre carte en embarquant dans leur histoire un des étudient de Banzi, David Mellis qui
sera chargé de créer le langage de programmation allant avec la carte. En deux jours David
écrira le code, trois jours de plus et la carte était créé. Tout le monde arrive à en faire quelque
chose très rapidement sans même avoir de connaissances particulières ni en électronique ni en
informatique : réponse à des capteurs, faire clignoter des leds, contrôler des moteurs … etc. ils
publient les schémas, investissent 3000 euros pour créer les premiers lots de cartes [28].
Les cartes Arduino sont conçues pour réaliser des prototypes et des maquettes des
cartes électroniques pour l’informatique embarquée. Ces cartes permettent un accès simple et
peu couteux à l’informatique embarquée. De plus, elles sont entièrement libres de droit, autant
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sur l’aspect du code source (Open Source) que sur l’aspect matériel (Open Hardware). Ainsi,
il est possible de refaire sa propre carte Arduino dans le but de l’améliorer ou d’enlever des
fonctionnalités inutiles au projet. Le langage Arduino se distingue des langages utilisés dans
l’industrie de l’informatique embarquée par sa simplicité. En effet, beaucoup de librairies et
de fonctionnalités de base occulte certains aspects de la programmation de logiciel embarquée
afin de gagner en simplicité. [28]
L’Arduino est une carte électronique en matériel libre pour la création artistique
interactive, elle peut servir : pour des dispositifs interactifs autonomes simple, comme
interface entre capteurs/actionneurs et ordinateur et comme programmateur de certains
microcontrôleurs. [28]
Une carte Arduino, comme toutes les cartes à microcontrôleur, permet de piloter un
système de manière interactive à partir du programme que l’on aura défini et mis dans sa
mémoire. Par exemple gérer automatiquement l’ouverture d’une porte de garage, envoyer un
SMS quand le jardin est trop sec et gérer le système d’arrosage à distance, piloter un robot. Il
faut pour cela associer à la carte Arduino des capteurs comme capteur de lumière, de
température et de position. Et des actionneurs comme moteurs et pompe, ainsi des organes de
sortie comme lampe et chauffage. On peut associer aussi des circuits de puissance, une
alimentation (piles, panneaux solaire), des interfaces de dialogue (boutons, leds, écran), des
interfaces de communication (réseau filaire, réseau sans fil) [28].
III.4.2.b Présentation de la Carte Arduino Méga 2560
Le choix de la carte Arduino 2560 est relatif à l’utilisation de plusieurs entrées et

sorties dû à la complexité du système original auquel on ajoute une valeur ajoutée. L’Arduino
2560 est un produit parmi tant d’autres du fabriquant (UNO, Nano, TDK,..), il offre les
fonctionnalités observées dans les autres versions en plus du nombre d’entrées et de sorties
plus importantes ainsi que plusieurs liaisons séries [28].
Il dispose de 54 broches numériques d’entrée / sortie (dont 15 peuvent être utilisés

comme sorties PWM), 16 entrées analogiques, 4UART (ports série matériels), un 16 MHz
oscillateur en cristal, une connexion USB, une prise d’alimentation, d’une embase ICSP, et un
bouton de réinitialisation [28].
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Il contient tout le nécessaire pour soutenir le microcontrôleur, il suffit de le brancher à

un ordinateur avec un câble USB ou de la puissance avec une batterie ou un adaptateur AC-
DC pour commencer. Le Méga est compatible avec la plupart des blindages conçus pour
l’Arduino Duemilanove ou Diecimila [28].
La figure III.3 suivante présente le modèle Méga 2560 utilisé dans notre réalisation.
Figure III.3 : La Carte Arduino Méga 2560.
III.4.2.c Caractéristiques de la Carte Arduino Méga 2560
La Mega2560 est basé sur le microcontrôleur ATmega2560 avec mémoire flash de

256 kB pour stocker le code dont :
• 8 ko est utilisé pour le chargeur de démarrage,

• 8 ko de SRAM,
• 4 ko de mémoire EEPROM (qui peut être lu et écrit avec la bibliothèque de EEPROM)
[28].
III.4.2.d Entrées et Sorties du Méga
Dispose de 54 broches numériques Chacune peut être utilisée comme une entrée ou
une sortie, en utilisant des fonctions comme pin Mode, digital write et digital read pour
initialiser les ports [28].
Chaque broche fonctionne sur 5 volts et peut fournir ou recevoir un maximum de 40

mA et a une résistance de rappel interne (déconnecté par défaut) de 20-50 kOhms. En outre,
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certaines broches ont des fonctions spécialisées et dispose de 16 entrées analogiques, chacune
fournit 10 bits de résolution (à savoir 1024) des valeurs différentes. Par défaut, ils mesurent 5
Volts par rapport à la masse [28].
III.4.2.e Alimentation
L’Arduino Méga peut être alimenté avec une alimentation externe ou bien via la
connexion USB et la source d’alimentation est automatiquement sélectionnée [28].
L’alimentation externe (Non-USB) peut provenir de la batterie ou d’un adaptateur

(AC-DC). L’adaptateur peut être connecté en branchant une prise 2.1 mm à partir d’une
batterie de 9V à l’aide d’un régulateur de tension et peuvent être insérés dans les en-têtes de
broches GND et Vin de l’Arduino et peut aussi fonctionner sur une alimentation externe de
6 à 12 Volts avec régulateur à 5volts (par exemple 7805). Par contre si on utilise plus de 12
Volts, le régulateur de tension peut surchauffer et endommager la carte, la plage
recommandée est de 7 à 12 Volts [28].
III.4.2.f Programmation
L’Arduino Méga peut être programmé avec le logiciel Arduino IDE avec l’aide du
protocole original STK500.
L’environnement de programmation Arduino est appelé IDE en version anglaise qui

est une application gratuite et source libre (open-source), développé en Java et qui a été
inspirée du langage Processing. La simplicité d’utilisation de l'IDE permet d’écrire et de
modifier un programme et de le convertir en une série d’instructions compréhensibles pour la
carte [28].
La figure (III.4) si dessous montre le logiciel avec lequel on écrit les lignes de
programmes qui sont ensuite téléversés en mémoire de la carte Arduino via un câble USB qui
le relie au PC.
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Figure III.4 : Logiciel de programmation Arduino (IDE)
III.4.3 Circuit Electrique :
Les composants électroniques que nous avons besoin pour réaliser ce système :
III.4.3.a Alimentation à découpage :
Les structures d’alimentation à découpage telles que nous les rencontrons actuellement
sont en fait directement dérivées de la structure des alimentations stabilisées, où l’on aurait
cherché à minimiser les deux inconvénients principaux des alimentations dites linéaires [29] :
• La taille et le poids du transformateur.

• Le mauvais rendement dû à la puissance dissipée dans le régulateur.
Sur un plan fonctionnel, le régulateur est un convertisseur continu (une source de tension
à valeur moyenne non nulle en entrée, une source de tension à valeur moyenne non nulle en
sortie), asservi en tension. La puissance dissipée par le régulateur est due au caractère linéaire
du fonctionnement du composant, à savoir qu’il présente simultanément une tension non nulle
à ses bornes, et un courant non nul le traversant. Il est possible d’obtenir la même fonction en
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utilisant un hacheur (série par exemple) associé à un filtre, le tout asservi en tension. Dans ce
cas, le transistor de puissance utilisé pour moduler la tension en sortie du montage fonctionne
en régime de commutation, et présente des pertes de fonctionnement beaucoup plus faibles (le
composant est soit bloqué, et le courant qui le traverse est nul, soit passant et la tension à ses
bornes est proche de zéro) [29]. La figure III.5 montre le schéma du fonctionnement d’un
régulateur.
Figure III.5 : schéma de fonctionnement de régulateur
L’utilisation d’une association hacheur + filtre + régulation permet donc d’améliorer

considérablement le rendement de notre alimentation, mais permet également, indirectement,
de réduire le volume et la taille du transformateur. En effet, la meilleure façon de réduire la
taille d’un circuit magnétique, notamment pour un transformateur, est d’augmenter sa
fréquence de fonctionnement. Si l’on étudie la formule dite «de Bouchereau » qui relie la
valeur efficace de la tension aux bornes d’un enroulement à la fréquence, à la surface du
circuit magnétique et à l’induction crête en régime sinusoïdal [29] :
= 4.44 . . . . III.1
4.44 : coefficient proportionnelle .

√
Il apparaît que pour diminuer la surface du circuit magnétique (et donc son poids et son
volume) à induction constante, sans modifier le nombre de spires (ce qui augmenterait le
volume du transformateur), il suffit d’augmenter la fréquence. Dans une alimentation
stabilisée classique, le transformateur est placé directement sur le réseau, et fonctionne donc à
50 Hz. Dans une alimentation à découpage, il est possible de placer le transformateur entre le
hacheur et le filtre. De cette façon, il est alimenté par une source de tension alternative (la
tension de sortie du hacheur), mais fonctionne à la fréquence du hacheur, généralement de
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l’ordre de quelques dizaines à quelques centaines de kilo-hertz [29]. La structure d'une

alimentation à découpage (voir figure III.6) basée sur l’utilisation d’un hacheur série peut
alors être représentée sous la forme suivante :
Figure III.6: La structure d'une alimentation à découpage
La figure III.7 suivante montre une alimentation à découpage
Figure III.7: une alimentation à découpage 12v -30 A.
A. Le procédé de découpage de tension :
Pour découper la tension, on n'utilise rien d'autre qu'un interrupteur qui va s'ouvrir et se
fermer très rapidement. Cet interrupteur électronique est un transistor (technologie bipolaire
ou MOSFET) que l'on pilotera tout simplement en ouverture et en fermeture (régime de
commutation). Le processus se fait à une fréquence de plus de 20 kHz pour être au-dessus des
fréquences audibles par l'homme. En général, on se trouve entre 32 et 100 kHz, mais ça peut
monter beaucoup plus haut vers le mégahertz suivant l'application. C'est d'ailleurs ce que
l'étage d'alimentation d'un processeur fait en découpant le 12 V à près de 500 kHz pour sortir
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une tension stabilisée entre 1 et 2 V avec un très fort courant, quelles que soient les conditions
[30].
Pour éviter les pertes inutiles, il suffit simplement de ne pas avoir la tension et le
courant en un même point au même instant. Ici, l'interrupteur n'a que 2 états, soit il laisse
passer le courant (état passant) soit il l'empêche de passer (état bloqué), donc théoriquement la
tension et le courant ne sont jamais présents en même temps. Quand le transistor est bloqué, le
courant qui le traverse est nul et quand il est passant, la tension à ses bornes est nulle (toujours
en théorie). En réalité, le transistor n'est pas parfait et occasionne des pertes à son ouverture et
sa fermeture car ce n'est pas instantané (pertes par commutation) et aussi lorsque le courant le
traverse car il a une résistance très faible mais pas nulle (pertes par conduction) [35].
Au final, les pertes occasionnées aux transistors en régime de commutation sont quand même
infiniment plus faibles qu'en régime linéaire pour le régulateur. Voici l'illustration du
phénomène décrit au-dessus :
Pour réduire les pertes au maximum, une alimentation à découpage utilisera donc des
éléments non dissipatifs (en théorie) du genre transformateur, inductance, interrupteurs
électroniques, condensateurs. Alors qu'un système linéaire permet un rendement de 25-50 %,
les meilleures alimentations à découpage (tous domaines confondus) permettent d'atteindre 70
à 95 % [30].
Le fait de découper à haute fréquence est important car plus on découpe vite, plus on
peut réagir vite face aux sollicitations extérieures, plus on manipule de petites quantités
d'énergie et plus on peut réduire la taille des composants. Pour un transformateur, sa taille est
inversement proportionnelle à sa fréquence d'utilisation. C'est pour cela qu'on trouve des
monstres (transformateurs toriques très lourds) dans les amplificateurs audios pour éviter le
découpage car ça implique de filtrer les nombreux parasites générés (ça coûte cher) et les
audiophiles n'aiment pas vraiment les parasites. On peut aussi réduire la valeur des
condensateurs et l'encombrement des autres éléments car on travaille sur de toutes petites
quantités en un temps donné. A 50 kHz, un tout petit transformateur suffit à fournir une
grosse puissance sans problème. Les alimentations à découpage permettent alors d'avoir des
puissances volumiques en W/Cm3 (rapport puissance/encombrement) très élevées car les
éléments ne prennent pas trop de place et on peut sortir des grosses puissances [30].
A priori, le découpage apparaît donc comme une solution idéale, mais il a des
inconvénients notables au niveau de la compatibilité électromagnétique notamment. Outre le
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fait que ce soit bien plus complexe et plus cher à faire qu'une alimentation linéaire, le
découpage engendre un tas de parasites et une ondulation qu'il est impératif de filtrer en sortie
(normes sévères là-dessus). Découper très vite génère des pics et des variations ultra rapides
de la tension et du courant, et qui dit variations rapides dit interférences et rayonnements
électromagnétiques. Ces parasites prennent la forme d'interférences électromagnétiques (EMI)
rayonnées ou réinjectées par conduction dans les fils vers le réseau. Il faut absolument les
contenir et les atténuer pour éviter de polluer l'environnement électrique proche [30].
Pour le premier type, le châssis en acier agit comme un blindage pour atténuer les
émissions radiofréquences qui peuvent perturber la réception de la TV ou de la radio par
exemple. Le deuxième type est plus compliqué à gérer car il faut mettre en place des filtres en
ligne pour les absorber. Ces filtres sont évidemment présents dans les bonnes alimentations et
souvent de manière incomplète dans les alimentations basses de gamme pour réduire les
coûts.
Ils protègent aussi bien l'alimentation du bruit électrique qui circule sur le réseau, que le
réseau des parasites hautes fréquences générées par le découpage, ça marche dans les 2 sens.
[35]. La figure III.8 représente un chronogramme de découpage.
Figure III.8 : chronogramme de découpage.
III.4.3.b L’afficheur LCD :
Les afficheurs à cristaux liquides, autrement appelés afficheurs LCD (Liquid Crystal
Display), sont des modules compacts intelligents et nécessitent peu de composants externes
pour un bon fonctionnement. Ils consomment relativement peu (de 1 à 5 mA), sont
relativement bons marchés et s'utilisent avec beaucoup de facilité. Plusieurs afficheurs sont
disponibles sur le marché et diffèrent les uns des autres, non seulement par leurs dimensions,
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(de 1 à 4 lignes de 6 à 80 caractères), mais aussi par leurs caractéristiques techniques et leur
tension de service [28]. La Figure III.9 ci-dessous présente un afficheur LCD.
Figure III.9 : Afficheur LCD

GND VSS
5V VDD
POTENTIOMETRE OU VEE
GND
PIN0 RS
GND R/W
PIN1 EN
/ D0
/ D1
/ D2
/ D3
PIN2 D4
PIN3 D5
PIN4 D6
PIN5 D7
5V 15
GND 16
Tableau III.1 : Brochage d’un afficheur LCD
III.4.3.c Le potentiomètre
On utilise ce composant pour l’éclairage du LCD.
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Ce sont des résistances que l’on peut faire varier manuellement (les potentiomètres de
tableau) ou avec un tournevis (les potentiomètres ajustables). Ils peuvent être aussi appelés
rhéostat ou résistance variable. Le symbole est aussi parfois utilisé pour exprimer que dans un
circuit, la valeur de la résistance est commandée [28].
Un potentiomètre est un élément résistif possédant trois bornes
• Deux correspondent aux extrémités du corps de la résistance
• La dernière correspond au curseur qui peut se déplacer sur le corps de la résistance.
La figure III.10 présente un de potentiomètre
Figure III.10 : Un potentiomètre
III.4.3.d Le régulateur
Le régulateur utilisé pour notre projet est le 7805 son utilité est d’abaissé la tension du
12 v à 5 v.
Un régulateur de tension (voir figure III.11), est un organe électrotechnique ou
un composant électronique qui maintient à sa sortie, dans certaines limites, une tension
constante, indépendamment de la charge et de la tension d'entrée [31].
Figure III.11 : régulateur de tension.
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III.4.3.e Capacité céramique :
Un condensateur en céramique (figure III.12) est une valeur fixe condensateur où le

matériau céramique agit en tant que diélectrique . Il est constitué de deux ou de plusieurs
couches alternées de céramique et d'un métal couche agissant comme des électrodes . La
composition du matériau céramique définit le comportement électrique et donc des
applications. Condensateurs céramiques sont divisés en deux classes d'application [32] :
• Classe 1 condensateurs en céramique offrent une grande stabilité et de faibles

pertes pour les applications de circuit de résonance.
• Classe 2 condensateurs céramiques offrent une haute efficacité volumétrique de
tampon, by-pass, et les applications de couplage.
Figure III.12: Capacité céramique.
III.4.3.f Capacité chimique
Le condensateur chimique est un composé électronique it passif [32].
La particularité d’un condensateur est sa capacité à stocker et à restituer de l’énergie :
• Par la tension appliquée à ses électrodes, le condensateur se charge.

• Les charges électriques accumulées se condensent par un phénomène d’attraction de
charge, opposée par un isolant.
De forme cylindrique, le condensateur chimique est utilisé en courant continu.
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Le Farad (F) est l’unité de mesure utilisée pour déterminer les capacités du condensateur. Les
farads peuvent éventuellement être divisés en unités plus petites, comme les microfarads
(10-6), les nanofarads (10-9) et les picofarads (10-12) [32].
A. Le principe de capacité chimique :
Le condensateur chimique (figure III.13) est polarisé et dispose d’une grande capacité
utile, ce qui signifie qu'il peut délivrer beaucoup de courant [33]
Le condensateur chimique est constitué de deux électrodes, la cathode et l’anode. Elles sont
plongées dans l’électrolyte, substance liquide conduisant le courant [33].
Au passage du courant entre les deux électrodes, de l’alumine est formée par l’électrolyse :
• Cette couche d’oxyde d’aluminium isolante constitue le diélectrique (isolant

électrique) du condensateur.
• Plus le courant est élevé, plus la couche d’alumine est épaisse.
Plongée dans l’électrolyte, la cathode sert de connexion [33].
Figure III.13 : capacité chimique.
III.4.3.g Relais
Le relais utilisé pour notre projet est un module relais de 8 canaux. 4 de ces derniers
sont utilisé pour le démarrage des éléments Peltier et 1 pour le démarrage du ventilateur.
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A. Présentation
Un relais est un appareil dans lequel un phénomène électrique (courant ou tension)

contrôle la commutation On / Off d'un élément mécanique (on se trouve alors en présence
d'un relais électromécanique) ou d'un élément électronique (on a alors affaire à un relais
statique). C'est en quelque sorte un interrupteur que l'on peut actionner à distance, et où la
fonction de coupure est dissociée de la fonction de commande. La tension et le courant de
commande (partie "Commande"), ainsi que le pouvoir de commutation (partie "Puissance")
dépendent du relais, il faut choisir ces paramètres en fonction de l'application désirée [34].
B. Relais électromécaniques
Un relais électromécanique est doté d'un bobinage en guise d'organe de commande. La

tension appliquée à ce bobinage va créer un courant, ce courant produisant un champ
électromagnétique à l'extrémité de la bobine (il ne s'agit ni plus ni moins que d'un
électroaimant). Ce champ magnétique va être capable de faire déplacer un élément mécanique
métallique monté sur un axe mobile, qui déplacera alors des contacts mécaniques [33].
La figure (III.14) représente les symboles du relais (circuit commande et puissance).
Commande (bobine) puissance (contact mécanique)
Figure III.14 : Symboles du relais.
La figure (III.15) représente un relais électromécanique.
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Figure III.15: relais électromécanique.
C. Avantages du relais électromécanique

• Capacité de commuter aussi bien des signaux continus qu'alternatifs sur une large
gamme de fréquences.
• Fonctionnement avec une dynamique considérable du signal commuté.
• Aucun ajout de bruit ou de distorsion.
• Résistance de contact fermé très faible (il est moins facile de trouver des valeurs aussi
faibles avec des composants électroniques).
• Résistance de contact ouvert très élevée (il est moins facile de trouver des valeurs
aussi élevées avec des composants électroniques).
• Très grande isolation entre circuit de commande (bobine) et circuit commuté
(contacts).
• Possibilité de résoudre des problèmes d'automatisme de façon parfois plus simple
qu'avec un circuit électronique [34].
D. Inconvénients du relais électromécanique

• Elément de commande possédant une composante inductive non négligeable (c'est une
bobine, après tout), provoquant une surtension importante lorsque le courant circulant
dans la bobine est interrompu (loi de Lenz). Ce qui impose l'emploi de moins un
composant de protection (une diode par exemple) pour protéger le circuit de
commande si ce dernier est de type électronique.
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• Présence de rebonds lors des commutations, le passage de l'état ON à l'état OFF (ou
inversement) n'est pas "net" (même phénomène de rebonds mécaniques que l'on
observe dans les interrupteurs). Il est intéressant de savoir que le nombre de rebonds,
et donc la rapidité de la mise en contact franc, dépend du courant de commande
circulant dans la bobine. Le nombre de rebonds est en effet plus important quand ce
courant de commande est bien inférieur ou bien supérieur à la valeur de courant
nominal spécifiée par le fabricant (appliquer une tension de commande de 8 V à un
relais dont la tension nominale est de 12 V, peut le faire coller, mais de façon moins
franche et avec plus de rebonds).
• Compatibilité pas toujours assurée avec les circuits numériques, notamment pour les
relais de forte puissance, qui peuvent nécessiter un circuit d'interface spécifique.
• Couplage capacitif entre les contacts pour les modèles multipolaires (à plusieurs
pôles).
• Diminution de l'isolation à l'état ouvert à cause du couplage capacitif (d'autant plus
embêtant que les signaux commutés montent haut en fréquence).
• Durée de vie "faible" si nombre important de commutation.
• Encombrement mécanique plus important pour les relais de moyenne et forte
puissance.
• Brochage pas vraiment normalisé [34].
Dans notre projet on a utilisé un relais de 8 canaux chaqu’un a une tache à faire, comme
il est montré dans la figure III.16 suivante :
Figure III.16 : relais 8 canaux
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Montage du relais avec composant de deux pins concédèrent comme Peltier avec
arduino sous Proteus :
Figure III.17 : relais de 4 canaux associé avec 4 peltiers sous proteus.
La figure III.18 représente le Brochage de relais avec arduino :
Figure III.18 : Brochage de relais avec arduino.
III.4.3.h Moteurs pas à pas
A. Description du moteur
Dans le but de l’ouverture et la fermeture des portes des chambres et la sortie ; un

moteur pas à pas représentant un actionneur principal pour les actions des portes.
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Les moteurs pas à pas sont un type de moteur assez particulier. Comme leur nom
l’indique, ils ne peuvent tourner qu’en effectuant un petit pas autour de leur axe de rotation.
C’est pourquoi ils portent ce nom de moteur pas à pas [35].
Les figures III.19 et III.20 représentent le moteur pas à pas utilisée dans notre travail.
Figure III.19 : Moteur pas à pas
Figure III.20 : schéma du Moteur pas à pas
Pour faire simple, l’axe de rotation du moteur pas à pas contient un aimant. Il est
entouré d’une série de bobines dont les champs magnétiques peuvent être modifiés selon
l’utilisation. Cette modification des champs entraine alors l’aimant qui à son tour entraine
l’axe de rotation. Cet avancement peut être contrôlé avec une grande précision, permettant de
l’axe dans l’espace comme il peut aussi permettre de maintenir la position du moteur. On peut
retrouver ces moteurs dans un des objets quotidiens très utilisés de nos jours, le scanner
informatique. La position du moteur et l’acquisition de l’image permettent alors aux drivers
de scanner de reconstituer des images fidèles. Comme pour les servomoteurs, les moteurs pas
à pas disposent d’une bibliothèque prête à l’emploi, la bibliothèque Stepper, dans
l’environnement de développement Arduino [35].
UHBC Page 69
III.4.3.i Le Driver en pont H L298N :
La figure III.21 suivante présente le driver en pont H L298N utilisé dans notre
réalisation.
Figure III.21 : pont H L298 N.
Ce circuit est un Double Pont-H destiné au contrôle de moteur continu. Il est basé sur le
composant L298N qui est un double Pont-H conçu spécifiquement pour ce cas d'utilisation.
C'est un module extrêmement utile pour le contrôler de robots et ensembles mécanisés. Il peut
contrôler deux moteur courant continu ou un moteur pas-à-pas 4 fils 2 phases. Il est conçu
pour supporter des tensions plus élevées, des courants importants tout en proposant une
commande logique TTL (basse tension, courant faibles, idéal donc pour un microcontrôleur).
Il peut piloter des charges inductives comme des relais, solénoïdes, moteurs continus et
moteurs pas-à-pas. Les deux types de moteurs peuvent être contrôlés aussi bien en vitesse
(PWM) qu'en direction. Toutes les sorties en puissance sont déjà protégées par des diodes
anti-retours. Il s'agit d'un module prêt à l'emploi [36]
A. Détaille technique du pont H
Le tableau suivant regroupe tous les détails sur le pont H [35] :
Nom du Direction Description Utilisation

connecteur
VAS GND / Connecté à l’alimentation ENA(ENB)
extérieure (6V ~ 35V)
UHBC Page 70
ENA Entrée Compatible TTL, peut donc raccordés à un niveau

être utilisé directement avec haut (HIGH)
Arduino. activera, MOTOR A
Entré « Enable » : un (MOTOR B)
niveau bs LOW désactivé le tournera dans le sens
pont A. horlogique.
IN1 Entrée Compatible TTL. Entrée de IN1 (IN3) raccordés
commande de sens du pont à GND et IN2(IN4) à
A.
5V, MOTOR A
IN2 Entrée Compatible TTL. Entrée de
(MOTOR B)
commande de sens du pont
tournera dans le sens
A.
Anti-horlogique.
ENB Entrée Compatible TTL. Entrée
Si vous voulez
« Enable » : un niveau bas
controler la vitesse,
LOW désactive le pont B.
vous pouvez
connecter
ENA(ENB) sur une
B.
sortie PWM.
B.
MOTOR A Sortie Sortie du pont A.
Commande en puissance du
Moteur A
MOTOR B Sortie Sortie du pont A.

Commande en puissance du
Moteur B
CSA(CSB) / Broches « current sensor »

pour le pont A et B.
est utilisé pour tester le
courant électrique qui
traverse le pont A (pont B)
UHBC Page 71
UR1 UR2 / Résistance pull-up

UR3 UR4
5V +5V / Sortie 5V
Jumper / 5V Chip Enable jumper. Le

activant le régulateur 5 V est activé sur
régulateur 5v le jumper est connecté.
Tableau III.2: fiche technique du driver L298N.
B. Configuration du brochage
Le brochage de la puce est indiqué dans le tableau suivant :

Le tableau ci-dessus décrit la fonctionnalité des broches du CI du pilote de moteur
L298. Découvrons chaque pont du CI et ses broches plus en détail [35]. Afin de comprendre
le fonctionnement de chaque pont du CI, considérez le circuit dans la figure III.22 suivant :
Figure III.22 : Circuit du pont en H L298N.
Le circuit de la figure ci-dessus est appelé circuit en pont H, il est utilisé pour contrôler le sens
de rotation du moteur. Chaque entrée du pont permet au moteur de tourner dans le sens
horaire ou anti-horaire [35].
UHBC Page 72
La broche d’activation de l’IC du pilote de moteur qui est l’ENA et l’ENB active le pont à
l’intérieur de l’IC [35].
La figure III.23 suivante représente le montage de pont en H L298N avec arduino.
Figure III.23 : le brochage d’un pont en H L298n avec un arduino.
III.5 Description des capteurs utilisés

III.5.1 Capteur DHT22
Capteur de Température et d'Humidité (DHT22) utilisé pour la mesure de température et

d’humidité.
III.5.1.a Description du capteur
Le DHT22 est un capteur de température et d'humidité numérique basique à faible coût.

Il utilise un capteur d'humidité capacitif et une thermistance pour mesurer l'air environnant et
émet un signal numérique sur la broche de données (aucune broche d'entrée analogique n'est
requise). Il est assez simple à utiliser (voir figure III.24), mais nécessite un temps minutieux
pour saisir les données. Le seul inconvénient réel de ce capteur est que vous ne pouvez obtenir
de nouvelles données qu'une fois toutes les 2 secondes, alors lorsqu’on déclare la bibliothèque
de ce capteur dans le programme, la lecture de ce capteur peut durer jusqu'à 2 secondes [37].
La figure III.24 représente le capteur dht 22 utilisé dans notre travail.
UHBC Page 73
Figure III.24 : Le DHT22.
Il suffit de connecter la première broche à gauche à l’alimentation de 3 à 5 V, la

deuxième broche doit brancher à la carte Arduino, La troisième broche est montée à la masse
GND [37].
III.5.1.b Principales caractéristiques de DHT22

• À bas prix.
• Puissance et E / S de 3 à 5 V.
• 2.5 mA max courant d'utilisation pendant la conversion (lors de la demande de
données).
• Bon pour 0-100% de lectures d'humidité avec 2-5% de précision.
• Bon pour les lectures de température de -40 à 80 ° ± Précision ± 0,5 ° C.
Pas plus de 0,5 Hz de fréquence d'échantillonnage (une fois toutes les 2 secondes).
• Taille du corps 27 mm × 59 mm × 13.5 mm (1.05 "× 2.32" × 0.53 ").
• Poids (juste le DHT22) : 2,4g [37].
La Figure III.25 représente le schéma de capteur du dht22 sous Proteus. On a effectué une
simulation sous Proteus pour mesurer la température et humidité.
UHBC Page 74
La Figure III.25 : Schéma électrique de l’acquisition avec le capteur dht sous Proteus.
La figure (III.26) représente le brochage de capteur dht avec la carte d’Arduino et un

afficheur LCD.
Figure III.26 : le brochage d’un capteur dht 22 avec un arduino et un afficheur LCD.
UHBC Page 75
III.5.2 Capteur CO2

III.5.2.a Définition
Le détecteur de gaz est un appareil fait pour donner une alarme lorsque l’atmosphère
devient explosible (présence d’un gaz combustible) ou toxique (présence d’un gaz dangereux
pour la santé, ou absence d’oxygène) [35].
Pour définir un seuil de danger avec précision, l’appareil doit réaliser une mesure : il
mesure la concentration du gaz présent, ou la plupart du temps sa pression partielle. Ce type
d’appareil est donc utilisé en surveillance de l’atmosphère, et non en contrôle de processus, ce
qui le différencie des analyseurs qui sont plus précis et donc plus coûteux. Son usage est le
plus souvent de nature industrielle ; des tentatives existent cependant pour le faire entrer dans
les usages domestiques (détecteur de fuites de méthane) [35].
L’utilisation des microprocesseurs permet d’élargir son domaine à l’hygiène industrielle

et même au contrôle de pollution ; il devient possible de mémoriser les mesures, de calculer
des moyennes dans le temps... Cependant ces mesures, bien souvent réglementaires, exigent
des précisions ou des règles spécifiques de mesurage qui ne peuvent pas toujours être
obtenues ou utilisées avec ce type d’appareil. Méthodes et spécifications sont en cours
d’élaboration au niveau des Communautés européenne et internationale (travaux du CEN –
Comité européen de normalisation – et de l’ISO – Organisation internationale de
normalisation). Il convient donc d’être prudent dans le choix de tels appareils pour des
mesures autres que de simples indications de présence ou d’absence de gaz [35].
III.5.2.b Principaux paramètres d’un capteur de gaz
Parmi les grandeurs caractéristiques qui décrivent les performances d’un capteur, la
sensibilité, la sélectivité et le temps de réponse sont des paramètres essentiels [35].
A. La sensibilité
Correspond à la variation de la grandeur mesurée, engendrée par une variation de la

concentration en gaz. Elle se définit par la relation suivante [35].
∆
é( ) = ∆
III.2
UHBC Page 76
Avec X la grandeur mesurée (par exemple, R pour une résistance, U pour une tension, I
pour une intensité électrique ou ϕ pour une intensité lumineuse). C la concentration du gaz,
pour un jeu de paramètres p (températures, pression, humidité).
B. La réponse relative :
Est la grandeur la plus souvent employée dans la littérature, qui correspond au rapport
entre les grandeurs mesurées dans l’air ( , ) et en présence du gaz ( , ). Elle
s’exprime, dans le cas d’un gaz oxydant, par [35].
()*+ ()*+ /(*,-

é"# $% & '$ = #. é"# $% & '$ = III.3
(*,- ()*+
Et dans le cas d’un gaz réducteur, par :
( (*,- /()*+
é"# $% & '$ = ( *,- #. é"# $% & '$ = (*,-
III.4
)*+
Un capteur est d’autant plus sensible qu’une faible variation de concentration du gaz
entraînera une variation importante de la résistance mesurée. La sensibilité (ou la réponse
relative) est un des points forts des capteurs à base d’oxydes métalliques dont la variation de
la résistance peut être mesurée pour des concentrations de l’ordre de PPM (partie par million)
voir de la centaine PPB (partie par milliard) [35].
C. La sélectivité
D’un capteur est également un paramètre déterminant. Cette sélectivité va permettre de

discriminer un gaz cible au sein d’un mélange de gaz. Elle se définit comme le rapport des
sensibilités (ou des réponses relatives) entre deux gaz pour une même concentration en gaz
sélectivité [35].
UHBC Page 77
(é 456$-78*9,:7()*+ ;)
é 0 1 é 2
3
= (é 456$-78*9,:7()*+ <)
III.5
Contrairement à la sensibilité, la sélectivité des capteurs conçus à base d’oxydes métalliques

apparaît comme leur point faible. En effet, ceux-ci apparaissent peu sélectifs vis-à-vis d’un
gaz en particulier à moins de recourir à des traitements de dopage du semi-conducteur [35].
La Figure III.27 illustre un diagramme des temps de réponse et de recouvrement d’un capteur
de gaz à base de semi-conducteur.
Figure III.27 Schéma représentatif des temps de réponse et de recouvrement d’un capteur de gaz à
base de semi-conducteur.
D. Temps de réponse
Qui correspond au temps mis par le capteur pour réagir suite à la mise en présence d’un
gaz [35].
E. Temps de recouvrement
En pratique ces temps caractéristiques sont pondérés d’un facteur 0,9 puisqu’au-delà de
90%, le temps de réaction n’évolue plus linéairement, ceci est valable aussi bien pour la mise
en présence que pour le retrait du gaz [35].
UHBC Page 78
Il existe plusieurs types de capteur MQ notre projet se base sur le MQ135.
III.5.2.c Définition du MQ135 :
Le MQ135 est un capteur qui permet de mesurer la qualité de l’air. Le MQ135 est
sensible à aux principaux polluants présents dans l’atmosphère de la maison. Ce capteur est
sensible au CO2, à l’alcool, au Benzène, à l’oxyde d’azote (NOx) et à l’ammoniac (NH3)
[38].
A. Présentation du capteur MQ-135 :
Ce capteur utilise le dioxyde d’étain (SnO2) dont la conductivité électrique varie en

fonction de la présence de polluant. Il faudra procéder à une calibration dans une atmosphère
de référence pour mesurer la présence d’un polluant en particulier [38].
La figure III.28 représente le modèle d’un capteur de gaz MQ135 utilisé dans notre projet.
Figure III.28 : capteur de gaz MQ135.
B. Les caractéristiques de sensibilité typiques du MQ135 pour les gaz serval
• A l’intérim : 20.
• Humidité 65%.
• O2 : concentration 21
• RL : 20 k ohm
UHBC Page 79
• Ro : résistance des capteurs à 100 ppm de NH3 dans l’air pur

• Rs : résistance du capteur à divers concentrés de gaz [38].
La figure III.29 suivante montre les caractéristiques de sensibilité typiques du MQ135 pour
les gaz serval [38].
Figure III.29 : Les caractéristiques de sensibilité typiques du MQ135 pour les gaz serval.
Pour encore plus de précision, il est également conseillé de procéder à une correction de la
mesure en fonction de la température et de l’humidité. Cette opération peut être utilisée en
utilisant un DHT11/DHT22 [38].
C. Les caractéristique de MQ135 par sa dépendance typique é la température et

l’humidité :
• Ro : résistance du capteur à 100 ppm de NH3dans l’air à 33% Rh et 20 degrés.

• Rs : résistance du captur à 100 ppm de NH3 à différentes températures et humidités
[38].
UHBC Page 80
La figure III.30 ci-dessus montre la dépendance typique du mq135 à la température et à

l'humidité
Figure III.30 : La dépendance typique du mq135 à la température et à l'humidité.
On passe a une petite représentation du capteur de MQ135 figure III.30 represente le

circuit typique d’un capteur de gaz MQ135. Et la figure III.31 représente le Schéma électrique
du capteur MQ [35].
Figure III.31 : Circuit typique d’un capteur de gaz.
La figure III.32 ci-dessous illustre un schéma de n’importe quel capteur de gaz [35].
UHBC Page 81
Figure III.32 : Schéma électrique des capteurs MQx utilisés.

La figure III.33 représente le schéma du capteur de gaz sous Proteus. On a effectué une
simulation sous Proteus pour mesurer le taux de gaz. Cette simulation montre la sensibilité de
ce capteur pour mesurer le taux de gaz.
Figure III.33 : le montage de capteur de gaz associé avec un arduino.
On applique La simulation précédente sur une réalisation réel figure III.34
UHBC Page 82
Figure III.34 : le montage de capteur de gaz associé avec un arduino.
III.5.3 Capteur de niveau :
III.5.3.a présentation du capteur :
Dans notre projet on utilise ce capteur pour détecter le niveau du produit désodorisant.
Il s'agit d'un simple et petit portable niveau d'eau / gouttelettes d'eau d'identification,
l'eau capteur de détection qui ont une performance de coût élevé. L’eau complète est le
rendement et la conversion analogique, la valeur de sortie s’applique à votre fonction
personnalisée. Il est faible consommation d'énergie et de haute sensibilité. Il peut faire de
meilleures performances avec Arduino 328 contrôleur et le blindage relais de capteur [39].
La figure III.35 représente le capteur de niveau utilisé dans notre travail.
Figure III.35 : le capteur de niveau.
UHBC Page 83
III.5.3.b définition
Le capteur de niveau d'eau Water Sensor est un capteur de reconnaissance de haut

niveau/goutte facile à utiliser et économique, qui est obtenu en exposant une série de fils
parallèles à des traces mesurées gouttelettes/volume d'eau afin de déterminer le niveau de
l'eau. La conversion de l'eau en signal analogique est facile à réaliser et les valeurs
analogiques de sortie peuvent être directement lues par la carte de développement Arduino
pour obtenir l'effet d'alarme de niveau [39].
A. Spécifications
• Tension de fonctionnement : DC 3-5V

• Courant de travail : <20mA
• Type de capteur : Simulation
• Zone de détection : 40 mm x 16 mm
• Processus de fabrication : FR4 double boîte de pulvérisation
• Taille du trou fixe : 3,2 mm
• Conception humanisée : Traitement antidérapant de l'affaissement de la demi-lune
• Température de fonctionnement : 10 °C à 30 °C
• Humidité au travail : 10 à 90% sans condensation
• Taille : 65 mm x 20 mm x 8 mm [39].
Pour ce composant il ne trouve pas sur isis et pour cela nous allons le remplacer par un
composant de 3 pins.
La figure III.36 représente le schéma de capteur du niveau sous Proteus.
UHBC Page 84
Figure III.36 : capteur du niveau sous Proteus.
On applique cette simulation sur une réalisation réel figure III.37
Figure III.37 : brochage de capteur du niveau avec arduino.
UHBC Page 85
III.6 Le schéma final pour notre système sous proteus :
Et comme si y a des composant qui ne touvent pas sur isis nous avaon les replacé avec
des composants qui ont le meme nombre de pins.
La figure III.38 suivante montre le schéma globale pour notre système :
Figure III.38 : schéma globale du projet sous Isis.
Le schéma sous proteus est fini mais la simulation ne marche pas car y’en a des
composant qui se trouve pas sur ce logiciel est pour cela nous avon pensé à un autre
programme de simulation.
III.7 Logiciel EasyEDA
III.7.1 Desecreption du logiciel
EasyEDA est un outil de CAO pour l’électronique (EDA= Electronic design

automation) gratuit pour les particuliers et fonctionnant dans un navigateur web, donc sans
installation [40].
UHBC Page 86
Il a été conçu pour permettre aux amateurs d’électronique, aux ingénieurs, aux
professeurs, aux élèves ingénieurs d’accéder facilement et gratuitement à la CAO
électronique. Avec EasyEDA la conception, la simulation de fonctionnement et la création du
circuit imprimé (PCB) se font dans votre navigateur [40].
III.7.2 Fonctionnalités de logiciel
Voici dans la figure III.39 comment EasyEDA présente son application de création de
circuit imprimé en ligne [40].
Saisie simple de schémas
Figure III.39 logiciel EasyEDA.
III.7.3 Simulateur de circuits
La figure III.40 suivante montre le simulateur du circuit sur le EaseyEDA :
Figure III.40 : Simulation de circuits.
UHBC Page 87
III.7.4 Dessin du schéma
Le dessin du schéma passe par plusieurs étapes se sont [40].
1. On sélectionne un composant dans la colonne de gauche en cliquant dessus.

2. On déplace la souris dans la fenêtre de saisie.
3. On Clique et on dépose un composant.
4. On clique encore une autre fois et on dépose un autre.
5. La barre espace et la touche R permettent de faire tourner les composants.
6. Les numéros s’incrémentent automatiquement.
Voici ci-dessous le schéma qu’on a réalisé dans la figure III.41.
Figure III.41 : Dessin du schéma due notre projet.
UHBC Page 88
Une fois le fonctionnement vérifié, en cliquant sur l’icône de la carte de circuit imprimé
et on lance la création du circuit imprimé voir figure III.42 [40].
Figure III.42: lancement du la création du circuit imprimé.
La première étape est la génération du chevelu où les composants sont reliés par des fils
directs.
En déplaçant les composants sur la carte en fonction de nos contraintes de placement,

on obtient le schéma de la figure III.43 :
Figure III.43: reliage des composent.
La figure III.44 si dessous montre un schéma Pcb du LCD :
UHBC Page 89
Figure III.44 : LCD sous EasyEDA.
III.8 Bloc fonctionnel de l’Action du système :
Ce système généralement constitué par l'assemblage Ventirad avec un module

thermoélectrique a effet Peltier. En plus, d'un dissipateur de chaleur avec un ventilateur. Ce
système en général est un résultat pratique du système de contrôle de température et
d’humidité (voir la figure III.45).
Figure III.45: Bloc fonctionnel d’Action du système.
Après avoir terminé le travail de simulation on passe à une partie du pratique. La partie
pratique introduire par une impression du circuit imprimé.
III.8.1 Les étapes de la réalisation du circuit imprimé :
1. On Réalise le cuivre et son master en utilisant le programme EaseyEda.

2. On Imprime l’image du master sur le support.
UHBC Page 90
3. On découpe le support.
4. On nettoie saignement le cuivre du circuit avec de l’alcool.
5. On appuie sur le papier de façon à ce que le toner soit en contact avec le cuivre du
circuit.
6. On passe le fer à repasser sur la face lisse du support de façon à transférer le toner sur
le circuit.
7. On laisse le refroidir et on le détache de la face cuivrée du circuit. Les résultats sont
montrés dans les figures suivantes :
Figure III.46 : circuit imprimé étape1 façade 1. Figure III.47 : circuit imprimé étape 1 façade 2.
8. L’immersion du circuit ainsi préparé dans une solution acide « dissoudre » le cuivre en
excès comme le chlorure de fer.
9. Après cette « dissolution », on obtient un circuit sur lequel est gravé le tracé désiré des
pistes.
10. On nettoie maintenant le circuit imprimé avec diluant nitré de façon à faire disparaitre
la couche.
11. On vérifie que la « dissolution » du cuivre a bien été correcte pour éviter les courts
circuits. Voici le résultat obtenu est montré dans les figures III.48 et III.49 :
UHBC Page 91
Figure III.48 : Circuit imprimé étape 2 façade1. Figure III.49: Circuit imprimé étape 2 façade 2.
Notre carte est prête pour démarrer la soudure des éléments essentiel pour notre projet
donc on a commencé pas le branchement du cœur du projet le microcontrôleur Arduino méga
2560 puis on a associé les autres composants un par un comme il est montre dans la figure
suivante :
Figure III.50 : Les composants électroniques du système de contrôle de température et d’humidité : A)

Arduino Méga 2560, B) Relais électrique 8 canaux, C) Pont H L298N, D) Alimentation électrique
12V 30A DC, E) Afficheur LCD, G) Capteur de niveau, H) Capteur dht22, I) MQ135.
UHBC Page 92
III.9 Réalisation final du projet
Le projet que nous avons réalisé est montré sur la figure III.51 suivante sous logiciel 3D
max.
Figure III.51 : La réalisation finale du purificateur d’air sur le 3D max : A) Entrée de l’air pollué, N)
un Afficheur + le bouton ON/OFF, C) le tuyau d’évacuation d’eau (capture d’humidité), D) Sortie de
l’Air purifié.
III.10 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons contribué à la création d'un nouveau rare et efficace
projet à la fois, Ce dernier cherche à offrir une vie de luxe et de confort à l'utilisateur et ce en
apportant de l'air frais en été froid et en hiver chaud en plus d'éliminer les odeurs désagréables
ainsi que la signalisation si le taux du gaz est augmenté plus que normal et ce en utilisant des
éléments électriques efficace.
UHBC Page 93
Conclusion
Générale
Conclusion Générale
Le travail présenté dans ce mémoire est consacré à la conception et à la réalisation d’un

système de purification d’air par un module à effet Peltier. Il est à noter qu’au niveau de notre
département, des techniques expérimentales sont mises en place avec, comme objectif,
l’exploitation de l’effet Peltier. Ce travail consiste à acquérir des données d’humidité et de
température avec le réglage de la température du milieu extérieur, de filtrage d’air et la
signalisation du taux du co2 dans l’air.
Dans un premier temps, nous avons présenté une généralité sur la pollution, l’humidité,
les allergènes, ainsi que les odeurs et la température à régler avec les milieux extérieurs afin
de fournir une commodité au consommateur dans les lieux extérieurs.
Dans un deuxième temps, nous avons proposé une étude globale sur le purificateur et
ses différents types et, par conséquent, le composant le plus important qui est le Peltier. Nos
recherches menées de manière approfondie se sont basées sur les principes de l’effet Peltier et
leurs applications, il s’agit d’une étude détaillée sur le fonctionnement. Par la suite, notre
étude s’est orientée sur le principe de moteur pas à pas et le driver pont H L298N et son
application dans notre projet.
La troisième partie de ce travail a été consacrée à la présentation des éléments essentiels

pour une fabrication d’un purificateur d’air. Deux valeurs sont captées : la première est
l’humidité et la deuxième est la température du milieu extérieur. Le capteur de niveaux
détecte la valeur de liquide (parfum) et le capteur de gaz donne la valeur du taux de gaz Co2
dans l’air. Le microcontrôleur Arduino utilisé pour le traitement des données et leurs
visualisations a été mis en exergue dans cette partie ainsi que les organes constitutifs de la
carte d’acquisition tels que le capteur DHT22, le capteur de gaz et le Peltier. De plus, nous
avons élaboré une simulation de la carte d’acquisition proposée dans proteus.
Les résultats obtenus sont réels et extrêmement utiles, ils peuvent donc être utilisés pour
la continuité du projet en cours. A travers ce travail, notre intérêt s’est porté sur une étude
expérimentale concernant le couplage d'un module Peltier. L’étude a été réalisée par la
conception d'un système de contrôle la température et l’humidité par une carte électronique
Arduino Mega 2560. Le système, que nous avons réalisé, permet de vivre dans un
environnement propre avec un ajustement de la température dans l'environnement
d'exploitation.
Ce travail nous a permis d’acquérir des connaissances dans le domaine de la

programmation et la familiarisation avec les circuits électroniques ainsi que les composants et,
UHBC Page 94
Conclusion Générale
plus particulièrement, le microcontrôleur Arduino. Ce dernier peut être utilisé dans un grand
nombre d’applications, qu’elles soient embarquées ou locales, grâce à sa flexibilité, ses ports
I/O multiples analogiques et numériques et ses fonctions telles que les sorties PWM.
UHBC Page 95
Annexes LCD
Annexe (A)
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Annexes Relais
Annexe (B)
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Annexes Relais
UHBC Page 98
Annexes L298N
Annexe (C)
UHBC Page 99
Annexes L298N
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Annexes L298N
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Annexes L298N
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Annexes L298N
UHBC Page 103

Annexes L298N
UHBC Page 104

Annexes DHT22
Annexe (D)
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Annexes DHT22
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Annexes DHT22
UHBC Page 107

Annexes DHT22
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Annexes DHT22
UHBC Page 109

Annexes DHT22
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Annexes DHT22
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Annexes DHT22
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Annexes DHT22
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Annexes MQ135
Annexe (E)
UHBC Page 114

Annexes MQ135
UHBC Page 115

Annexes ST045
Annexe (F)
UHBC Page 116

Annexes ST045
UHBC Page 117

Annexes ST045
UHBC Page 118

Références Bibliographique
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and modern methods of air purification » Thermal Engineering Jornal, Vol 5, P 22-28, 2019.
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Master, Université MOHAMED BOUDIAF de M’SILA, 2016.
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doctorat, Université Mhamed Bougara de Boumerdes, 2013.
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Doctorat, 2013.
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[10]https://www.airandme.fr/blog/analyse-et-purification-de-lair/purificateur-dair-les-
differents-filtres/. Date de consultation (08/06/2020).
[11] https://en.wikipedia.org/wiki/computer_fan?oldid=563679545. Date de consultation

(08/06/2020).
[12] https://purificateurdair.pro/fonctionnement-purificateur air/. Date de consultation

(08/06/2020).
UHBC Page 119

[13] C. LAFFONT, V.ROTTIER, S.DRAGO, « Les épurateurs d’air fonctionnant par

filtration particulaire et moléculaire », Support tracé, vol 18, P 159-166, 2018.
[14]https://www.daikin.be/fr_be/pompesachaleur/solutions/purificationdairventilation/purifica
teurdair.html/. Date de consultation (08/06/2020).
[15] K. YOSHIOMI, L.NAOTAKA, « structure de l’élément peltier ou l’élément seebeck et

sa méthode de fabrication », thèse d’ingéniera, Université d’Etas Unis, 2009.
[16] L.CELDRAN, J.COLLIER, M.MINI, M.OGIER, « EFFET PELTIER », Test de

régulation, lycée France, 2018.
[17] https://couleur-science.eu/?d=8d149a--produire-du-froid-avec-lelectronique-comment-
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[20] M. BOUCHELAGHEM, « Etude thermique du refroidisseur d’une composante

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[21] T. KORDYBAN, « Hot air rises and heat sinks – Everything you know about cooling
electronics is wrong », Editions ASME Press, New York, 1998.
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[22] B. DJEDOUANI, M. OULD AHMED HAIBALLA, « Développement d’un Banc d’essai

por l’étude est le diagnostic des moteurs à pas Hybrides », Mémoire de Master, Université de
Tébessa, 2016.
[23] Y. KHARCHOUFA, « Commande d’un moteur pas-à-pas par un microcontrôleur »,

Mémoire de Licence, Université SIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH Maroc, 2017.
[24] F. GUIDOUM, H. DIDI, « Modélisation d’une machine à réluctance variable de type «

6/4 » par la méthode numérique des éléments finis », Mémoire de Mster, Université Larbi Ben
M’hidi Oum EL Bouaghi, 2009.
[25] M. PIERRE, « Moteurs électriques pour la robotique », Editions de savoir Dunod, Paris,
2016.
[26] J. PREVERT, « DISTRIBUER L’ENERGIE INVERSION DE SENS DU ROTATION

PONT EN H », Rapport, Pont-Audemer, 2016.
[27] http://pignol.univ-tln.fr/DUT_GEII/E&R_S2/Pont%20H/FS_PontEnH.pdf. Date de

consultation (10/07/2020).
[28] N. TAMAZOUZT, S. RAHAL, A. TIBRI, « étude et réalisation d’une interface

d’acquisition arduino_photovoltaique », Mémoire de Licence, Université Hassiba
BENBOUALI Chlef, 2018.
[29] J. YVES, « Etude, choix et dimensionnement des alimentations à découpage Usuelles »,

Rapport, lycée Louis ARMAND Strasbourg, 2017.
[30] https://www.cours-gratuit.com/cours-electronique-de-puissance/cours-alimentation-a-
decoupage-principe-de-fonctionnement-pdf. Date de consultation (10/07/2020).
[31] https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gulateur_de_tension. Date de consultation

(30/08/2020).
[32] https://fr.wikipedia.org/wiki/Condensateur. Date de consultation (30/08/2020).
UHBC Page 121

[33] https://installation-electrique.ooreka.fr/astuce/voir/532471/condensateur-chimique. Date

de vérification (30/08/2020).
[34] https://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_relais.html. Date de consultation

(10/07/2020).
[35] I.BOUDJEDIR, « UN SYSTEME EMBARQUE POUR LA DETECTION DES GAZ

DANGEREUX », Mémoire de Master, UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI D’OUM EL
BOUAGUI, 2017.
[36] M.BEDADI. « ETUDE ET REALISATION D’UN VEHICULE AUTONOME »,

Mémoire de Master, Université BADJI MOKHTAR ANNABA, 2019.
[37] I. REGUIG BERRA, Y.ALLAM, « Etude et réalisation d’une station météo connectée
par wifi », Mémoire de Master, UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2017.
[38]https://projetsdiy.fr/mesure-humidite-temperature-capteur-dht11-dht22-arduino-
raspberry/. Date de consultation (17/07/2020).
[39]https://www.hotmcu.com/water-level-sensor-liquid-water-droplet-depth-detection-p-
113.html. Date de consultation (26/08/ 2020).
[40] M. FRANçOIS , « EasyEDA : Dessinez vos circuits imprimés en ligne », En ligne, P 1-

10, 2016.
UHBC Page 122

Réalisation D'un Purificateur D'air Par Effet Peltier

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‫ﺍﻟــﺠــﻤـــﻬــﻮﺭﻳـــﺔ ﺍﻟﺠــﺰﺍﺋــﺮﻳــﺔ ﺍﻟﺪﻳﻤــﻘــﺮﺍﻁـﻴـــﺔ ﺍﻟـﺸــﻌــــــﺒـﻴﺔ‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﺗـﻌﻠﻳﻡ ﺍﻟﻌﺎﻟﻲ ﻭﺍﻟﺑـﺣـﺙ ﺍﻟﻌــﻠـﻣﻲ‬

‫ﺟـــــﺎﻣـﻌــﺔ ﺣــﺳﻳــــﺑﺔ ﺑــﻥ ﺑــﻭﻋــــﻠﻲ – ﺍﻟﺷـــﻠـﻑ‬

Projet de Fin d’Etudes en vue de l’obtention du diplôme de

Soutenu le 17/09/2020 devant le jury composé de :

President Mr. TAHRI.T Prof

Avant tout, nos remerciements ALLAH de nous avoir donné la

 Ma très chère mère LARBI BOUAMRANE Souhila

 Mes chers grands parents

 Ma mère SI AMER DAHBIA

Ikram, Malak, Ritage.

 Mes adorables tantes : Fatima, Nacira et Nabia.

Chapitre I : les facteurs entravant la respiration de l’homme

Chapitre II : Les éléments de construction d’un purificateur d’air.

II.2.1 Définition d’un purificateur 09

II.3.1 Définition Peltier 17

II.3.2 Fonctionnement d’un module Peltier 19

Chapitre III : étude et réalisation d’un purificateur d’air

III.3 Description du projet 48

III.4 Réalisation du projet 51

III.4.2 Le microcontrôleur Arduino 52

III.5.3.a Présentation du capteur 83

LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES

O.C.D.E Organisation de Coopération et de Développement Economique,

V (m3) Le Volume d’air humide,

Q (J) La Qualité de chaleur,

, (C°) Temperature of air input (La température d’air à l’entrée).

, (C°) Average air temperature (Température moyenne de l'air),

(W) Puissance dissipée au transistor,

(A) Courant maximum,

T (S) Duration Time (Durée de Temps),

t (S) Duty Cycle Time (Période d’impulsion).

V (V) La tension efficace aux bornes d'un enroulement,

Figure I.1 : Mécanisme de pollution atmosphérique. 03

Figure I.2 : vue microscopique d’un acarien de poussière de maison. 05

Figure I.3 : vue microscopique des acariens de stockage. 06

Figure II.1 : un purificateur d’air. 10

Figure II.2 : ventilateur électronique 14

Figure II.3 : Schéma synoptique de système de déroulement d’air dans un 16

Figure II.5 : Module Peltier. 18

Figure II.6 : construction d’un module Peltier. 18

Figure II.7 :l’application du courant sur un module Peltier (production de chaleur) 19

Figure II.10 : phénomène d’alternance de jonctions chaudes et froides. 22

Figure II.19 : positon 1 33

Figure II.23 : chronogramme des étapes de moteur pas à pas. 34

Figure II.24 : principe d’un moteur pas à pas. 36

Figure II.28 : composition du moteur à reluctance variable. 39

Figure II.30 : Moteur pas à pas hybride en fonctionnement 41

Figure II.32 : L’utilisation des transistors NPN et PNP. 44

Figure II.35 : Rapport cyclique 46

Figure II.36 : Schéma interne du pont H 46

Figure III.1 : Schéma du chemin d’air dans un purificateur d’air. 49

Figure III.2 : Système de contrôle de température, d’humidité et du gaz. 52

Figure III.3 : La Carte Arduino Méga 2560 54

Figure III.4 : Logiciel de programmation Arduino (IDE) 56

Figure III.5 : schéma de fonctionnement de régulateur 57

Figure III.6 : La structure d'une alimentation à découpage 58

Figure III.7 : une alimentation à découpage 12v -30 A. 58

Figure III.8 : chronogramme de découpage. 60

Figure III.9 : Afficheur LCD 61

Figure III.10 : Un potentiomètre 62

Figure III.11 : régulateur de tension. 62