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COURS DE DROIT POUR

L’INGENIERIE

Par Brice AZONFACK


Introduction au droit

Le mot droit est une métaphore (une image). Il vient du thermes


directhum c’est un mot latin qui signifie : en ligne droite et qui implique au
figurer l’idée de ce qui est conforme à la règle. C’est un mot qui se retrouve
dans plusieurs langue (derecho en espagnol, lord ou right en anglais). Le droit
est partout, il régit la vie des hommes Les règles de droit sont destiné à régir les
rapports humains aussi, le droit surgit dans tous les rapports humains. Le droit
régit les rapports économiques, les rapports des individus avec l’état et même
les rapports des états entre eux. On dira donc que le droit est consubstantiel a
l’existence d’une société.
Le mot droit recouvre deux principaux sens :
Dans son premier sens il désigne l’ensemble des règles de conduites
qui gouvernent les rapports des hommes dans la société et dont le respect est
assuré par les autorités publiques. Dans ce sens il désigne le droit objectif
(c’est le droit dans son objet cad sans écart a son application dans des cas
particulier ex : droit des personnes.
Dans son second sens il désigne une prérogative reconnue par le
droit objectif a une personne en vertu de laquelle celle-ci peut user ou
disposer d’une chose ou exiger d’une autre personne une prestation ou une
abstraction. Sous cet aspect, on n’évoque plus le droit en général mais un ou
plusieurs droits reconnus. L’on se sert de l’expression droit subjectif pour
évoquer le titulaire de la prérogative juridique. Le droit subjectif puise dans le
droit objectif. (Article 1382 du code civil : tout fait quelconque de l’homme
entrainant a autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à
le réparer cette règle ne s’applique à personne en particulier mai elle est
susceptible de recevoir application dès qu’un dommage est causera autrui, on
est en présence d’une règle de droit objectif.
NB Ce double sens du mot droit ne doit pas masquer l’unité de la matière
car il y’a une interaction du droit objectif et du droit subjectif

01 Février 2021
Chapitre 1 : L’environnement de la règle
de droit

Nous définirons d’abord la règle de droit (Section 1) nous situerons


ensuite la règle de droit par rapport aux règles voisines. Nous allons ensuite
nous appesantir sur les caractères de la règle de droit
Exemple : la penalisation de toute les atteintes à la vie, l’assurance économique
- La sécurité des bien qui vise à assurer la protection des bien priver de la
personne et de ceux utiliser par tous
Exemple : la pénalisation du vol ou dégradation de la chose d’autrui, possibilité
de récupérer une chose détenue par autrui
- La stabilisé des situation juridique cad maintenir en état ce qui a été
établie et éviter de perpétuer les mises en cause
Exemple : l’article 2 de l’état civil prévoie que la loi n’a pas d’effets rétroactif
elle ne vaut que pour l’avenir
- Pour doter la vie économique des règles qui vont en permettre le
fonctionnement de
Exemple : le respect de la propriété individuel, respect de la liberté contractuel
- L’organisation politique pour doter la citer des règles de droit visant à
assurer le gouvernement des hommes
Exemple : Les élections et l’accès au fonctions électives (fonctions qu’on exerce
en vertu d’une élection, le respect des libertés publique et individuels, les
garanties contre l’arbitraire de l’état (exemples l’expropriation pour utiliser
publiques)
- L’organisation social cad fournir à la société des règles qui vont en
faciliter le fonctionnement et lutter contre certaines dérives considérer
comme socialement indésirables
Exemples : les règles relatives à l’égalité homme femme, les règles encadrants
les mariages le divorce et même la procréation.

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02 février 2021

B- LES CARRACTERES DE LA REGLE DE DROIT


Les caractères sont les éléments permettant de singulariser le droit
objectif, de le différentier des autre règles d’organisation de la vie social La
règle de droit cohabite avec les règles économique morale religieuse de bien
séance, etc. raison pour laquelle il est important de l caractériser
La règles de droit présente plusieurs caractères, elle est générale abstraite et
impersonnel (1), elle est modeste (2) et coercitive (3).

1- Caractère général Abstrait et Impersonnel

La règle de droit est GAI cela signifie qu’elle s’applique à toute les
individué d’une société donner sans distinction et de la même manière en
définitive elle ne vise pas les personnes elle-même mais les situations
juridiques dans les quelle elle se trouve Ex article 1591 du code civil : « Le prix
de vente doit être déterminer et designer par les parties » ce texte concerne
toutes les personnes lier par un contrat de vente. Le caractère général abstrait
et impersonnel ressort ici très clairement de la situation fréquente intéresse
toute la population

2- Caractère Modeste
La règle de droit est modeste en ce sens que c’est une simple règle de
conduite social elle a pour but uniquement d’organiser la vie en société et de
Régir les comportements humains par conséquent ce n’est ni une règle de
perfectionnement de l’individu ni une règle de salue. Ce caractère permet de
distinguer la règle de droit des règles morale et religieuse. Tandis que le droit
vise à organiser la société et les relations qui s’établissent entre les personnes
qui la compose, la morale et la religion concernent essentiellement l’individu.
La règle morale tant au perfectionnement de l’individu et a l’épanouissement
de sa conscience
Droit et morale entretiennent des rapports étroits par exemple la norme
qui interdit de tuer est à la fois juridique et moral (et même religieuse).
Toutefois, il convient de bien distinguer ces deux types de règles afin de
rechercher les critères du juridique. Diverses observations peuvent alors être
formuler : une première différence entre la règle de droit et la morale se situe
au niveau de leur source, la règle de droit puise sa source dans l’autorité qui
s’est vu reconnaitre le pouvoir de légiférer. La règle de morale quant à elle
résulte de la révélation divine ou de la conscience individuel ou collective. Le
2eme critère de différentiation du droit et de la morale se trouve au niveau du
contenu des règles, la règle de morale précise se qu’il convient de faire ou de
ne pas faire ceci en référence à une vise fondamental de l’homme. Elle définit
un idéal de conduite tant vis à vie d’autrui que de soit même
La règle de droit par contre est nettement moins exigeante elle assure l’ordre
et la paix et ne se soucie pas de la perfection
Enfin le troisième critère de différentiation du droit et de la morale se situe au
niveau des sanctions, la violation de la règle de la morale reçoit une sanction
intérieure celle de la conscience et celle de la règle de droit est externe et
infliger par l’autorité contraignante exercer par le pouvoir publique

3- Le caractère Coercitive ou contraignant


L’existence d’une sanction prévue et appliquer par la société peux être
considérer comme l’élément spécifique de la règle de droit. Certes les autres
règles de conduites sont également sanctionnées mais la sanction est d’une
toute autre nature exemple : les règles de morales sont sanctionnées par les
remord de la conscience individuelle, la mise en œuvre de la sanction en droit
exige que des poursuites judiciaires ou administratives soit déclenché par des
représentant de l’état ou des particulier victimes des agissements reprocher.
Un autre exemple de violation de la règle de droit est une action intenté(initier)
par la victime d’un dommage devant une juridiction civile.

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SECTION 2 : LES BRANCHES DU DROITS

La complexité croissante des rapports sociaux à entrainer un


développement des règles de droits. Pour rendre compte de cette diversité, il
convient de l’ordonner dans un cadre plus général qui combine deux distinction
classique à savoir celle du droit public et du droit priver(A) et celle du droit
national et international (B) et enfin celle des différent systèmes juridique(C)

A- Distinction Droit publique et droit privé


L’opposition droit publique droit priver repose sur des fondements et
présentent des intérêt (1) ce préalable exposer il sera possible d’étudier les
différentes branches du droit publique (2) et du droit privé (3)

1- Fondement et intérêt

a- Fondement
Cette distinction oppose ce qui relève du domaine priver et ce qui relève de la
vie publique, celle de la cité. Au 18eme siècle, MONTESQUIEU définissais le
droit publique comme « les lois dans le rapport qu’ont ceux qui gouvernent
avec ceux qui sont gouverné »et le droit priver comme « les lois dans le rapport
que tous les citoyents ont entre eux »

b- Intérêt
Il existe au moins deux intérêt a l’opposition entre le droit public et le
droit privé, d’abord les juridictions qui tranche les litiges ne sont pas les mêmes
les litiges entre personne privé sont tranchés par les juridiction judiciaires
exemple le tribunal de grande instance et de première instance en revanche, la
chambre administrative de la cour suprême, les litiges qui relèves du droit
public sont de la compétence des juridiction administrative exemple le tribunal
administratif. Enfin, il existe des mécanismes juridiques propre au droits
publique exemple réquisition expropriation
2- Droit public
Le droit public comprend l’ensemble des règles qui dans un état donner
ont pour objet l’organisation de l’états et des collectivités publiques, la gestion
des rapports de l’état avec les autres états et des rapports de l’état avec les
particuliers. Il se subdivise en plusieurs branches : dans l’ordre international il
comprend le droit le droit international public et les institutions
internationales. Le droit international public organise les rapports des états
entre eux en tant que puissance publique. Les institutions internationales
étudient les grandes organisations internationales.
Dans l’ordre interne, le droit public comprend les matières suivantes : Le
droit constitutionnel et le contentieux constitutionnel, les régimes politiques
(parlementaires, présidentiels) le droit administratif et le contentieux
administratif, le droit électorale, le droit fiscal, les finances publiques etc.
Le droit constitutionnel détermine les règles relatives à la forme de
l’états, a la constitution du gouvernement et des pouvoir publics, a la
dévolution des pouvoirs. Exemples les règles qui commande ou détermine
l’élection du président des députe ou sénateurs relève du droit constitutionnel
Le droit administratif règlemente l’organisation des collectivité publiques
(l’états lui-même, les régions, les département, arrondissement, les
communes). Exemple : droit de la fonction public, règlementation des services
public.
Le droit financier comprend les règles relatives au finances publics, on y
range les finances publiques et la fiscalité. Exemples : les règles relatives à
l’adoption du budget de l’état.
Le droit pénal institut et aménage le droit de punir tel qu’il appartient à
la société et tel qu’il est exercé en son noms par ses organes qualifier dans le
cadre de la procédure pénal a certains égards, le droit pénal a des liens avec le
droit priver car il protège les particuliers dans leurs vies, dans leurs honneurs et
leurs propriétés

3- Le droit privé
Le droit priver est constituer de l’ensembles des règles qui gouvernent
les rapports des particuliers entres eux ou avec l’état qui s’est mis en civil, les
rapports entre les collectivités priver entre elle et avec les particuliers.au
départ, le droit priver n’étais constituer que du droit civil. Sous l’influence des
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mutations social, des portions s’en sont détachés pour former d’autre discipline
du droit privé. Parmi ces nouvelles disciplines, on range le droit commercial, le
droit du travail, le droit de la consommation etc. Dans l’ordre international, les
matières du droit priver sont : le droit du commerce international, le droit
international privé, le droit international du travail.
Dans l’ordre interne, il est constitué du droit civil et des matières qui s’en
sont détaché
Le droit civil a pour objet la règlementation des rapports de droit priver
sur la base de la liberté et de l’égalité des parties. Parmi les disciplines du droit
civil ont cité : le droit des obligation le droit de la famille et du mariage, le droit
des personne le droit des biens, les successions (droit successoral) et libéralité.
Le droit commercial décrit et analyse le statut et les activités des
entreprises industriels et commercial. Exemple droits des actes de commerce
droit des sociétés.
Le droit du travail regroupe les règles relatives au rapport individuels et
collectif née à l’occasion de la relation de travail. Exemple : le droit du contrat
de travail, droit de la grève, droit de la durée de travail.

B- Distinction droit nationnal et droit


international
Cette distinction procède de la division du monde en état souverain. Le
droit nationnal ou interne règle les rapports sociaux qui se produisent à
l’intérieure d’un état déterminé sans qu’un élément relevant d’un autre état
intervienne. Mais il existe aussi des relations qui s’établissent soit entre les
états soit entre des ressortissants des différents états. Ces relations sont
soumises au droit international qui organise les rapports entre les états, entre
les états et les particuliers, ou les rapports des particuliers entre eux l’lorsqu’il y
a un élément d’extranéité
04 Février 2021
On distingue dans cet ordre d’idée : le droit international public du droit
international privé
1- Le droit international public
Il règlemente les rapports entre Etats, (ex Cameroun Maroc) ce droit est
essentiellement baser sur les traiter et accord internationaux. Le droit
international fixe également les règles relatives à l’existence, la compétence et
les pouvoir des organisation international (OMS, ONU etc.). En plus des traiter
internationaux, le droit international comporte d’autre source tels que la
coutume international, certain les principes généraux du droit reconnu par les
nations civiliser.

2- Le droit international priver


Le droit international privé s’applique au relation entre particulier qui
comporte un élément d’extranéité cad relation qui s’établissent entre
personne de nationalité différentes ou lorsque le fait générateur du rapport se
situe dans un pays étranger (le rapport entre l’auteur et la victime d’un
accident automobile causer par un camerounais au Gabon. Les principaux
domaines du droit international privé concernent :
- La détermination de la loi applicable à des personne qui entretiennent
des rapports alors qu’elles relèvent d’Etats différents. Exemple : mariage
mixte, Brice de nationalité Grecque et Julie française désirent se marier
en France mais en ne passant pas devant le maire, en effet, la lois
grecque admet la validité de la seule célébration religieuse du mariage,
en Revenge, le droit français exige le passage devant le maire : quel lois
faut-il applique à ces époux ? la loi du domicile commun des époux. Elle
stipule que si les futurs époux vivent en France il faudrait qu’il passe
devant le maire. Si les deux vivent en Grèce, la célébration religieuse
suffira.
- La détermination des tribunaux applicables à un conflit entre les
personnes étrangères.
- La détermination de la nationalité d’une personne et les règles juridiques
qui s’appliquent au étrangers.

3- Le droit communautaire
Par droit communautaire on désigne un corps de règles et de solution en
constante expansion, qui s’est développé à la faveur des regroupements des
Etats qui partagent un espace géographique commun ou qui se sont composé

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un espace juridique commun. La droite commune aire est née en Europe à la
faveur de la construction européenne et plus spécialement de la création du
marché commun européen commun par le traité de Rome

Chapitre 2 : Les sources du droit

Introduction

Le droit objectif regroupe l’ensemble des règles de droit qui gouvernent


les rapports des hommes entre eux. Ces sources désignent les lieux ou on
trouve la règle de droit ainsi on distingue les sources formel (section 1) des
sources non formel (section 2)

Section1 : les sources formelles du


droit
Les sources formelles du droit sont les lieux d’inscription des règles
élaborer par les corps pour pouvoir constituer de l’Etats (pouvoir législatif
exécutif et judiciaire) ces sources sont dites formel parce qu’elle se présentent
d’une certaine manière avec des exigeante imposé. Elles sont écrites en
respectant des règles dans la catégorie des sources formels, on range les textes
(sous-section 1) et la Jurisprudence (sous-section 2)
Sous-section 1 : les textes

Les textes sont les sources du droit produites par les corps conspuer de
l’état. Qui sont varier(A) et entre eux il existe une hiérarchie(B)

A- La variété des textes


Chaque pays a ses textes contenant du droit qu’on classe en deux blocs :
les textes supra législatifs (1) et les lois (2)

1- Les texte supra législatif


Ce sont ceux qui ont une autorité supérieures a celle des lois (ex
constitution, accord internationaux)

a- La constitution
Dans la catégorie des textes supra législatif, la constitution est le texte de
base de tout pays, elle contient l’ensemble des règles destine à assurer dans un
pays la dévolution et l’exercices des pouvoirs. Elle indique les différents qui
gouvernent le pays et les rapports entre ces pouvoirs. Elle contient des
principes d’orientation de toute la vie juridique du pays dans tous les domaines
c’est le guide de tous les textes applicables dans le pays. Elle doit être respect
par tous les pouvoir constituer dans le pays, chaque pays souverain a sa
constitution. La constitution camerounaise actuel au sommet de la hiérarchie
des normes interne a été promulgué le 18 janvier 1996.elle contient des
dispositions relatives à l’existence, a la structure et au fonctionnement des
pouvoirs publics. Son préambule proclame l’attachement du peuple
camerounais à des principes et valeurs universelles contenues dans les textes
protecteurs des droits de l’hommes comme la charte des nations unies, la
déclaration universelle des droits de l’hommes du 10 décembre 1948, la charte
africaine des droits de l’homme et des peuples. Toute les lois doivent respecter
la constitution et le conseil constitutionnel est garant du respect par la loi de la
constitution avant sont entré en vigueur (article 86 de la constitution du 18
janvier 1996).

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b- Les traité et accord internationaux
On désigne par trqiit2 et accord internationaux des textes négocié et
adoptés entre les Etats pour régler les questions qui les sont communes. Ces
conventions peuvent être multilatéral ou bilatéral. Les convention multilatéral
sont des textes négocier et adopter entre plusieurs Etats, la plupart des
conventions multilatéral viennes des nation unies et de leurs institutions
spécialisé (exemple DUDH du 10 décembre 1998, le pacte international relatif
au droit civil et politique du 16 décembre 1966, les conventions de l’OIT, le
pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturel du 16
décembre 1966) d’autre sont sous régional(exemple le traité fondateur de
l’OHADA en 1993 à l’ile Maurice, la charte africaine des droit de l’homme et des
peuples de 1981 en
Les convention Bilatéral quant à elles sont des accords conclus entre
deux états. Les traité et accord internationaux occupe une place intermédiaire
entre la constitution a laquelle il ne doivent pas être contraire et les lois interne
qui doivent leur être conformes il, faut signaler que la suprématie conférer au
engagement internationaux ne s’applique pas à l’ordre interne aux dispositions
ayant valeurs constitutionnels.
Les traités et accord internationaux qui concernent le domaine de la loi
ne prennent effet qu’après avoir été approuvé par une lois et ratifier par décret
présidentiel. S’il contienne une close contraire à la constitution, l’autorisation
de ratification ou d’approbation ne peux intervenir qu’après la révision de la
constitution : article 44 de la constitution.
Les traités ou accord internationaux régulièrement approuver et ratifiés
ont dès leur publication une autorité supérieur a celle des lois sous réserve
pour chaque accord ou traité de son application par chaque partie (principe de
la réciprocité). Une des applications du traité est le droit uniforme OHADA qui
résulte des acte uniforme adopté par les Etats membre de l’organisation pour
l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. Ces textes se substitue au
droits national et permettent au Etas membres d’avoir une législation
identique : ce qui élimine les conflits des lois dans les domaines harmonisés

2- Les lois
Au sens large, la loi désigne tous texte de portée général, impersonnel et
obligatoire émanent de l’autorité publique. Par autorité publique, il faut
entendre le parlement ou le gouvernement. Ce sens englobe la loi au sens
stricte(a) les ordonnances(b) et les règlements(c).

a- La loi au sens stricte


La loi au sens stricte est un texte de porte général impersonnel et
obligatoire voté par le parlement dans les matières réservées par la
constitution au domaines de la lois (article 26). Le texte soumis au vote du
parlement et qui deviendra la loi peut émaner du parlement lui-même ou du
gouvernement (article 25 de la constitution du Cameroun). L’lorsqu’il émane du
parlement on parle de proposition de lois et l’ors qu’il émane du gouvernement
on parle de projet de lois il devient une lois l’lorsqu’il est voté par le parlement
et promulgué par le président de la république. La constitution du Cameroun
précise le domaine de la lois c’est-à-dire des matières qui ne peuvent être
organisé que par un texte de loi.il en est ainsi des garantie et obligation
fondamental du citoyen ( sauvegarde des liberté individuelles, le régime des
liberté publiques, le droit du travail, le droit syndical, les devoirs et obligation
du citoyen en fonction des impératifs de la défense national, le régime de la
protection social),les statues des personnes et des biens (la nationalité, état et
capacité des personnes , les régimes matrimoniaux, les successions et
libéralités), l’organisation politique, administrative et judiciaire( le régime de
l’élection a la présidence de la république, a l’assemble national , au sénat, et
au assemblé régional et local, et l’origine des consultations référendaire ;
l’origine des associations et parties politique, etc.
Cette liste est limitative et toute les matières qui ne relevé Pa du domaine de la
loi sont organisé par les règlements.

b- Les ordonnances
Les ordonnances sont des textes de portée générale, impersonnel et
obligatoire pris par le président de la république sur habilitation du parlement
dans les matières qui relèvent du domaine de la loi. Celle-ci entre en vigueur
dès leur publication par le président de la république. Elles sont déposées sur le
bureau de l’assemblé national et du sénat au fin de ratification dans un délai
fixe par la lois d’habilitation elle on valeurs de règlement tant qu’elles n’ont pas
été ratifiés et on valeur de lois une fois ratifiés. Elle demeure en en vigueur tant
que le parlement n’a pas refuser de la ratifié.

c- Les règlements

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C’est un texte de porte général impersonnel et obligatoire manant du
pouvoir exécutif c’est-à-dire du président de la république, du premier
ministre, des membres du gouvernement et des autorités administratives. Dans
cette catégorie, on range les décrets, les arrêtés et les circulaires.
Les décrets sont les textes les plus élevé dans la hiérarchie des
règlements ils sont de la compétence exclusive du président de la république et
du premier ministre (exemple la règle qui fixe le montant du SMIG).
Les arrêtés sont des textes hiérarchiquement inferieures au décrets. Les
arrêtes émanent aussi bien du président de la république, du premier ministre
des ministres des gouverneurs des présidents de conseils régionaux, préfet, des
sous-préfets, des Maires. Les arrêtés facilitent l’application des lois.
Les circulaires sont des textes par lesquels les autorités administratives
donnent des instructions a des fonctionnaires et agents de l’états pour le
fonctionnement du service. Entre ces diffèrent texte juridique il existe une
hiérarchie

B- La hiérarchie des textes


Les textes juridiques n’ont pas la même importance dans la vie d’un pays
entre celle-ci, il existe une hiérarchie qu’il faut présenter (1) avant de se
préoccuper des garanties ou techniques qui permettent d’en assurer le respect

1- Présentation de la hiérarchie des textes


juridique
Hans KELSEN est l’auteur du principe ou de la théorie de la hiérarchie des
textes juridiques. Dans son ouvrage intituler théorie pur du droit, Il affirme que
le droit d’un Etat est un système hiérarchisé dans lequel les normes inferieures
respectes les normes supérieures au sommet de la hiérarchie des normées
dans un Etat se trouve la constitution, les lois constitutionnelles et les lois
référendaire qui ont un objet constitutionnel.
La première question qui viens à l’esprit est celle de savoir comment se
situe les traiter internationaux par rapport à ces textes constitutionnels.
En ce qui concernent les traités internationaux stricto sensu (au sens
stricte) le principe est que leurs efficaces sont subordonné à leurs ratification
ou approbation et à leurs publications. Mais il faut noter que la ratification ou
approbation du traité est subordonner à la conformité é de celui-ci a la
constitution. Cela implique que la constitution peut être modifié en
considération de l’acte international, cela implique qu’aucune ratification n’est
possible tant que la révision n’est pas opérée en clair, le texte constitutionnel
contraire au traité s’oppose à la ratification de celui-ci et marque la
prééminence de la constitution sur les traités
Après ces textes viennent les lois qui sont supérieures aux ordonnances
non ratifié, elle-même supérieures au décret qui sont supérieure au décret, qui
sont supérieure aux arrêtes, eux-mêmes supérieures aux circulaires et autre
notes de servisses
Pour faire respecté la hiérarchie des textes juridiques, les systèmes
juridiques ont prévu des garanties ou techniques

2- Les garanties ou technique de respect de la


hiérarchie des textes juridiques

Le législateur a revu des techniques permettent d’assurer le respect de la


hiérarchie des normes juridiques.
Dans l’ordre international, les traités ne sont ratifiés que s’ils sont
conformes à la constitution, ou à la suite de la modification de la constitution.
Dans l’ordre interne, trois technique sont utilisé en fonction de la ^place
du texte dans la hiérarchie : le contrôle de la constitutionnalité des lois(a), le
contrôle de la conventionalité des lois(b) et le contrôle de la légalité(licéité) des
règlement(c)

a- Le contrôle de la constitutionnalité des lois


C’est le mécanisme juridique qui permet de s’assurer que les lois
respectent la constitution, ce mécanisme est prévu par la constitution, la
procédure de contrôle est essentiellement préventive au Cameroun et se fait
avant la promulgation de la loi, car une fois promulguer, la loi doit être
simplement appliqué. Par celle-ci, le président de la république, le président du
sénat, le président de l’assemble national un tiers des député ou un tiers des
sénateurs cessent le constitutionnel avant la promulgation de la loi pour qu’il
se prononcent sur sa conformité à la constitution. Dans le cas où le conseil
constitutionnel est saisi, la promulgation du texte est suspendue jusqu’à cette
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décision. Une fois qu’un tète de lois est promulgué le contrôle n’est plus
possible.

b- Le contrôle de la conventionalité des lois


C’est un mécanisme juridique qui permet de s’assurer que les lois
respectent les conventions internationales ratifiés. C’est un contrôle
essentiellement juridictionnel, tout citoyen autour d’une instance judiciaire
peut demander au juge de faire respecter une convention internationale par
les lois. Si le juge se rend compte que la lois viole ou est contraire à la
convention il va l’appliquer plutôt que la loi.
c- Le contrôle de la légalité (licéité) des règlements
C’est un mécanisme juridique permettant d’assurer le respect des lois
par les règlements. Il vise à préserver la supériorité de la loi par rapport au
règlement. Il a été instituer par ce que tous les règlements se trouvent
subordonné à la loi. Les particuliers ont la charge de faire respecter cette
subordination. Ils disposent pour cela de deux moyens : le recours en
annulation pour excès de pouvoir dit control par voie d’action et l’exception
d’illégalité dit control par voie d’exception.
Le recours en annulation dit control par voie d’action tend à obtenir
l’annulation d’un décret ou d’un arrêtes qu’on estime contraire a une loi il est
ouvert à toute personne qui a un intérêt à agir. Ce recourt s’exerce devant les
juridictions administratives.si le juge administratif estime que le texte est
illégal, il prononce sa nullité. Le texte annulé est réputé n’avoir jamais existé, et
cela a l’égard de tous aussi bien pour celui qui a exercé le recourt que pour tous
les autres particuliers.
Le control par voie d’exception encore appeler exception d’illégalité
permet aux citoyens de se défendre individuellement contre l’application d’un
texte jugé contraire à la loi. Le particulier poursuivi a la base d’un décret ou
d’un arrêté qu’il estime illégal demande au juge de ne pas le lui appliqué. Cette
exception d’illégalité ne profite qu’a celui qui l’invoque, elle est utilisable tant
que le texte est illégal, elle peut être directement apprécié par le juge
administratif ou pénal, elle ne peut être directement apprécié par le juge civil
que si le règlement illégal porte atteinte à un droit fondamental de la personne
tel une liberté fondamentale ou la propriété.
En dehors de cette hypothèse, elle constitue une question pré judiciaire
(préalable à tout jugement) qui oblige le juge civil à sursoir à statuer en
attendant que la juridiction administrative se prononce sur la légalité du texte.
Dans tous les cas, l’illégalité constaté par le juge a pour effet non d’annuler le
jugement, mais simplement de le rendre inapplicable au justiciable concerné.

Sous-section 2 : La jurisprudence

La jurisprudence désigne l’ensemble des décisions rendu par les


juridictions sur les questions juridiques, c’est l’œuvre de production du droit
positif accomplie par les juges. L’lorsqu’on parle de jurisprudence, on vise
surtout les décisions des cours suprêmes. La jurisprudence revêt une
importance pratique considérable parce que c’est elle qui fixe le sens et la
portée de la règle de droit. Il existe une jurisprudence international produite
par les juridictions internationales comme la CIJ (cours international de justice),
la CPI (cours pénal international) et une jurisprudence interne propre à chaque
Etats.
Pour étudier la jurisprudence d’un pays, il faut connaitre son
organisation judiciaire.la jurisprudence assume trois fonction essentiel :
l’interprétation, l’adaptation, et la suppléance de la loi.
La fonction d’interprétation est la plus évidente : la jurisprudence assure
le passage de la règle abstraite aux cas concert en en définissant le dense et la
portée. Hors mis les cas où la loi est si clair et précise qu’il suffit de l’appliqué,
le juge doit le plus souvent se livre à un travail de définition des composantes
de la règle de droit. Ainsi par exemple, dans le cas de l’article 13 182 du code
civil, celons lequel « tout fait quelconque de l’homme entrainant à autrui un
dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer », il est
indispensable que le juge détermine quels faits peuvent être qualifié de faute,
quel lien il existe entre la faute et le dommage, quelle sorte de dommage
donne lieu à réparation.
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La fonction d’interprétation est nécessaire parce que la loi a
ordinairement recours à des notions générales, standard, notion cadres et
autres directives. Ce qui oblige le juge à ajouter à la loi des précisions
indispensable à son application.
La fonction d’adaptation ^permet à la jurisprudence de faire
correspondre les textes de lois à l’évolution de la sociétale problème ici n’est
pas le silence du législateur, mais le caractère sommaire ou dépassé de
l’expression de sa volonté. Le juge adapte alors la loi en considération des
besoins de la société et il peut, pour cela, aller en dehors voire contre les
textes. Exemple : la déduction d’un principe général de responsabilité du fait
des choses et plumard du fait d’autrui (article 1384 du code civil).
La fonction de suppléance est celle qui permet aux juges de trancher les
litiges en l’absences des textes ou de solution prévu par les textes. Elle découle
de l’article 4 du code civil qui dispose que « le juge qui refusera de jugé sous
prétexte du silence de l’obscurité ou de l’insuffisance de la loi sera poursuivi
comme coupable de déni de justice », ce texte impose au juges de trancher les
litiges en l’absence de texte, se faisant, il créait le droit.

SECTION 2 : LES SOURCES NON FORMELLES DU


DROIT
Par sources non formel du droit, il faut entendre les lieu d’inscription de
la règle de droit qui ne respecte aucun formalisme, qui ne se présente sous
aucune forme précise. Dans cette catégorie, on range la coutume (sous-section
1) la doctrine (sous-section 2) et les principes généraux du droit (sous-section
3)

Sous-section 1 : la coutume

La coutume est une pratique de la vie sociale qui présente un caractère


habituel et obligatoire pour une communauté et qui, de ce fait tan a ce posé en
règle de droit. Pour qu’une pratique devienne une coutume, il faut que soit
réuni deux éléments caractéristiques :
Un élément matériel qui consiste pour la pratique à être suivi de manière
habituel : ainsi, le fait pour la femme marié de porter le nom de son mari
suppose que l’usage est une ancienneté suffisante pour avoir permis sa mise en
œuvre
Un élément psychologique qui consiste pour les membres de la
communauté à considérer la pratique comme obligatoire. On entend par là que
l’usage doit être perçu comme un comportement obligatoire par l’opinion
commune, en d’autre termes il faut que soit constaté une croyance selon
lequel l’usage considérer est constitutif d’une règle de droit. Il résulte de cet
ensemble de considération que la coutume correspond à une conduite dont la
nécessité et les effets juridiques sont spontanément reconnu par les sujets de
droit sans le secours d’un texte obligatoire.
Pour qu’une pratique devienne une coutume, il auto qu’elle soit exprimé
sous forme général et impersonnel, quelle bénéficie d’une certaine notoriété et
qu’elle est un caractère obligatoire

A- Les fonctions de la coutume


La coutume seconde, supplée ou contredit la loi.
La coutume seconde la loi en ce sens qu’elle s’applique en vertu des
prescriptions de la loi. Ainsi, il est fait référence à la coutume pour compléter
ou interpréter les contrats et dans ce cas on parle de condonium legem.
Exemple : article 1134 du code civil demande que les contrats soient
interprétés en tenant compte des usages (coutumes).

La coutume supplée la loi en cas de silence du législateur auquel cas, on parle


de praeter legem.

La coutume peut contredire la loi on parle de contra legem. Il en est ainsi


l’lorsqu’une pratique résiste à la loi. A titre d’exemple, le mariage polygamique
a résisté a tous les textes coloniaux ainsi que la dote.

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B- Le rayonnement de la coutume

L’importance de la coutume varie celons les branches du droit, en droit


international public, elle est source de droit et d’obligation pour les Etats, sont
importance est expressément consacré à l’article 38-2 du statut de
l’international de justice.

Sous-section 2 : la doctrine

La doctrine désigne les opinions émissent par les auteurs dans les travaux
juridiques au cour des quel il propose des solutions au problèmes juridique
rencontré dans la société c’est l’œuvre de la production du droit par les
auteurs.

La doctrine explique, interprète le droit objectif et propose des solutions


nouvelles ou suggères des améliorations. La doctrine a aussi un rôle prospectif
car elle met en lumières la défaillance de l’ordre juridique et propose des voies
et moyens pour y remédié.

Elle se manifeste par des œuvres qui ont une nature et des formes
variables sa peut être les traité, les ouvrages généraux, les ouvrages spécialisés,
les manuel, les articles, les notes chroniques.

Plusieurs solutions juridiques ont été proposé par les auteur avant d’être
utilisé par la jurisprudence. Exemple : Georges Ripert a construit la théorie de
l’abus du droit.

Sous-section 3 : les principes généraux du droit


Les principes généraux du droit ne sont pas des principes naturel ou
surnaturels extérieure à l’ordre juridiques positif (droit positif). Il en fonts
partie intégrante, se sont des règles de droits objectif exprimé ou non dans les
textes, mais qui font partie du patrimoine juridique commun et que la
jurisprudence applique régulièrement. Ils sont apparus en droit international
publique dans le statue de la cour internationale de justice annexé a la charte
des nations unis.

Chapitre 3 : La mIsE EN œuvRE du dRoIt


objectif
Appliquer le droit, c’est l’utiliser pour résoudre les problèmes de la
société. Le droit s’applique l’lorsqu’il entre en vigueur. Nous allons considérer
son entrer en vigueur (section 1) avant les modalités de son application
(section 2).

Section 1 : entré en vigueur de la règle de


droit
L’orsqu’une règle de droit est élaboré, elle devient obligatoire à partir de
son entré en vigueur. Les modalités d’entré en vigueur de la règle de droit
dépendent de ses sources.

Les règles posées par la jurisprudence entre en vigueur au moment où la


décision est rendue c’est à dire que la règle crée par le juge s’applique
immédiatement au cas qu’il est entrain de trancher ou qui l’a obligé a créé la
règle. On dit que la jurisprudence est d’application immédiate et qu’elle est
rétroactive par nature.

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Par contre, les conditions d’entré en vigueur des textes varient celons
qu’il s’agit d’un texte international ou d’un texte interne.

Les textes internationaux entre en vigueur dans un pays à partir de la


date de leur ratification.

Dans l’ordre interne, l’entré en vigueur d’un texte varie celons qu’il s’agit
d’un règlement ou d’une loi au sens stricte. Les règlements qui sont l’œuvre du
pouvoir exécutif entres en vigueur dès l’instant de leur publication et sont
exécutoire par nature.

Par contre, les lois n’entrent pas en vigueur du seul fait qu’elles ont été
voté par le parlement elles doivent respect » des conditions d’entré en vigueur
(sous-section 1), dès qu’elle entre en vigueur, elle acquiert une force
obligatoire (sous-section 2).

Sous-section : LEs coNdItIoNs d’ENtRé EN

Vigueurs de la loi

La loi est un texte de portée général, impersonnel et obligatoire voté par


le parlement contrairement au règlement qui entre en vigueur dès leur
publication, les lois entre en vigueur à deux conditions : la promulgation et la
publication.

La promulgation est l’acte par lequel le président de la république


permet à une loi votée par le parlement d’accédé a la vie juridique. L’opération
de promulgation consiste en l’attribution d’un numéro et d’une date a la loi. Le
pouvoir de promulgué les lois appartient celons l’article 8 alinéa 5 de la
constitution au président de la république. Et d’après l’article 31 de la
constitution, il doit le faire dans un délai de 15 jours a compté de leurs
transitions par le parlement.il peut demander une seconde lecture de la loi ou
saisir le conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur sa constitutionalité.

Si le président de la république ne promulgue Pa la loi dans ce délai de 15 jours,


et ne formule pas de demande de seconde lecture, ou ne saisit le conseil
constitutionnel, le président du sénat, après avoir constaté cette carence, peut
promulguer la loi en ces lieu et places.

La promulgation se fait par un décret dit de promulgation au terme


duquel le président de la république ordonne l’exécution de la loi. Ce décret,
outre l’authentification de la loi, précise sa localisation dans le temps. En effet,
la loi est datée du jour du décret et porte en outre un numéros d’ordre qui est
fixé par celui-ci. Exemple : lois n° 2004/004 portant organisation et
fonctionement du conseil constitutionnel.

Mais la date de promulgation de la loi ne fixe pas le moment de son


entré en vigueur. L’entrée en vigueur est subordonnée à une autre formaliste à
savoir la publication, opération par laquelle la loi est porté à la connaissance
des citoyens. Au Cameroun elle se fait au journal officiel en français et en
anglais (article 31 alinéa 3 de la constitution). Cette publication permet aux
citoyens d’être informé de l’existence et du contenu de lois qui est appelé à
régir leur comportement.

Une difficulté peut naitre de ce que le texte publié par le journal officiel
ce trouve entaché d’inexactitude auquel cas la pratique prévoit de faire
paraitre un rectificatif dit Erratum (Errata au pluriel). Un rectificatif corrigeant
l’erreur ou l’omission qui affectait le texte publié.

Pour ce qui est de la date d’entrée en vigueur de la lois, il faut noter que
si la publication est une condition d’efficacité des textes soumis à cette
23
formalité, cela ne signifie pas que la date de leur entre en vigueurs coïncide
nécessairement avec celle-ci.il en vas autrement en principes, c’est que la
finalité de la publication (permettre aux citoyens de prendre connaissance du
nouveau texte) impose qu’un certain temps s’écoule entre la date ou elle
intervient et celle d’entrer en vigueur de la lois nouvelle.

La difficulté est régler l’orque le texte fixe lui-même la date de son entré
en vigueur qui doit nécessairement être postérieur a celle de la publication.
Exemple : le code de procédure pénal a prévu un délai assez long qui a par la
suite été repoussé pour son entre en vigueur afin de permettre à chacun et en
particulier au juriste qui aurons à l’appliquer le comprendre et d’en prendre la
mesure exacte.

A défaut de disposition particulière, les solutions camerounaises


prévoient que le texte entre en vigueur un jour franc après sa publication a la
capitale (c’est à dire le surlendemain à 00 heure du jour de la publication) et en
région un jour franc après l’arrivé du journal officiel au chef-lieu de région.

Pour les texte ou les dispositions textuels nécessitant des mesures


d’application, l’ester en vigueur est reporté jusqu’à l’adoption de ces mesures.
Il faut faire observer en cas d’urgence les tests nouveaux entre en vigueur dès
leur publication l’orque le décret de promulgation le prescrit par la lois ou
l’orque le gouvernement l’ordonne par une disposition spéciale pour les autres
actes (radio, télévision etc.).

Une fois la loi publiée, elle a une force obligatoire.

Sous-section 2 : la force obligatoire de la loi

Des lors que la loi est promulguée et publiée, elle devient obligatoire. Elle
s’impose à tous ceux qui sont sur le territoire. Ce caractère obligatoire de la loi
est souligné par la maxime « nul n’est censé oublier la loi » elle signifie que des
lors qu’une loi a été promulgué et publié, une personne se trouvant se trouvant
sue le territoire de l’Etat ne peut invoquer l’ignorance de celle-ci pour se
soustraire à son application cette maxime exprime une présomption de
connaissance de la règle de droit qui pesé sur tous les sujets de droit. Elle vise à
assurer l’application effective de la règle de droit par tous ce qu’elle concerne.
La présomption a pour résultat que nul ne peut échapper à l’application de la
loi sous prétexte de son ignorance de celle-ci. Ainsi entendu, la présomption
est générale : elle vaut pour toute les règles de droit quel que soit leurs
supports formels : lois ou règlements.

Le principe nul n’est censé ignorer la loi qui vise à imposer l’application
effective du relai de droit se situe dans la logique même de l’idée de droit.
Celui-ci ayant pour finalité d’organiser la vie en société. De ce point de vus,
cette fin serait manquée ou au moins compromise si chacun pouvait en ce qui
le concerne privé la lois d’effets en établissant qu’il n’en à Pa eu connaissance.
C’est une exigeante de sécurité publique de prévisibilité et de certitude des
situations juridiques de sur quoi il garantie l’égalité des citoyens devant la loi.
Cette présomption importante apparait finalement comme une règle qui
ne s’applique pas sur des donné réelles car la connaissance de la loi pour
certaines personnes demeure une véritable illusion du fait que très peu de
personne sont au courant de l’existence d’un journal officiels et de manière
général des lois publié. De même la multiplication, la technicité et parfois la
mauvaise rédaction des lois ne les rend pas toujours accessible aux citoyens.
Seul les spécialistes par une étude approfondie des lois, domaines par
domaines accèdent à la connaissance de la loi et des règles de droit en général.
Pour la plupart des citoyens, la présomption de connaissance de la loi est une
véritable fiction.

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Le principe de la force obligatoire de la loi entré en vigueur souligner par
la règle « nul n’est censé ignorer la loi ne vas pas sans nuance comme le
montre la distinction loi imperative et loi supplétive.

Les lois impératives encore dites prohibitives sont celle qui ne peuvent
en aucune façon être écarté par les sujets de droit. Il en est ainsi des lois qui
organise le mariage, le divorce, le repos hebdomadaire, les congés payé en
droit du travail. Les lois impératives sont celle qui sont porteurs des intérêts
essentiels de la société elles sont d’ordre publics c’est-à-dire des conventions
auquel on ne peut déroger. Et si tel est le cas c’est parce qu’elles englobent les
principes et toutes les règles que le législateur juge essentielle pour le bon
ordre de la société et qui de ce fait s’impose au respect de tous.

Les lois supplétives encore appelé lois interprétative ou diapositives sont


celle dont les particuliers qui s’y trouve soumis peuvent aménager l’application
à leurs guises et même éluder l’application. Simples mode d’organisation
commode, elle ne protège que des intérêts privés ainsi par exemple, l’article
16151 du code civil dispose que « s’il n’as rien été réglé à cet égard, l’acheteur
doit payer au lieu et dans le temps ou doit se faire la délivrance » il résulte de
la que si en principes l’acheteur doit payer le prix au moment de la livraison, les
parties reste libre de convenir d’autre modalités de payements. La force
obligatoire de la loi n’est pas supprimé, elle est atténuée.

Malgré l’entré en vigueur, l’application de la loi ne se fait pas


automatiquement, elle est soumise à des modalité d’applications
Section 2 : LEs modaLItés d’appLIcatIoN dE La
règle de droit

L’application de la règle de droit promulgué ou publié tient compte de


l’espace et du temps. Dans l’espace, les lois et règlements, la jurisprudence et
la coutume ne s’applique que dans un territoire bien délimité ou dans un
espace bien définit l’espace peut être un pays u un groupe de pays a l’instar
des pays membre de la CEMAC. L’application des lois dans l’espace relevé du
droit international priver ou du droit international public.

Par contre, les relations entre le droit et le temps sont complexe. On


peut d’abord noter que le phénomène juridique se déroule dans le temps ce
qui contribue à en discerner les caractères par rapport au passe et à l’avenir. Il
arrive aussi que le droit s’efforce d’aménager me temps en appréhendant ces
dimension fondamental (le futur par anticipation et le passer par la
rétroactivité, le présent), en établissant des mesures (en fixant des délais ou en
tenant compte de l’urgence par exemple).

Dans les rapports des droits et du temps, la question du changement du


droit dans le temps apparait centrale et pose des difficultés qu’il convient de
résoudre. Concrètement, le problème se pose de la manière suivante : l’ors
qu’une norme (lois règlement) est remplacé(abrégé) par une nouvelle, il fait
déterminer le domaine d’application de chacune des deux normes (quels faits,
quel acte seront régit respectivement par la loi ancienne et par la lois nouvelle).

Exemple : avant la publication de l’ordonnance du 29 juin 1981


organisant l’état civil et le mariage au Cameroun, la reconnaissance des

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enfants adultérins étaient interdites. Depuis ce texte, elle est possible et la
question est de savoir si ce texte s’applique au enfant née à partir de 1981 ou si
ceux née avant 1981 pourrait se voir appliquer le nouveau texte.

Autre exemple : deux personnes concluent en 2020 un contrat de prêt de


5 ans moyennant le payement d’intérêt a 15% conformément à la loi en
vigueur à cette date. Une loi du 10 novembre 2022 viens fixer à 10% le plafond
au-dessus duquel les taux d’intérêt sont considérés et sanctionner comme
étant usuraires. Cette loi, bien que postérieur a la convention des parties peut-
elle permettre une sanction du taux d’intérêt de 15% convenu avant son entré
en vigueur ?

Il convient dans chaque cas de savoir quel est l’entendu exacte de


l’application de la loi nouvelle et de rechercher si la loi extérieure ne concerne
pas un certains empires qu’il est nécessaire de déterminer précisément c’est le
problème du conflit de lois dans le temps en d’autres termes du droit
transitoire.

Parfois le législateur insère lui-même dans la nouvelle lois des disposition


transitoire dont l’objet est justement de déterminer dans quel conditions vas
s’opérer le passage ( la transition) du régime antérieure au nouveau régime et
donc de préciser le champ d’application de la lois nouvelle par rapport à la loi
ancienne mais il arrive que toute les lois ne porte pas de telle indications et
même l’lorsqu’elle existent elle ne résolvent pas toute les difficultés , il apparait
dont nécessaire selon quels règles doivent être résolus en général les conflits
de loi dans le temps. Le législateur à régler la difficulté en posant un principe :
celui de la non rétroactivité des lois (sous-section 1) assorti de nombreuse
exception (sous-section 2)
Sous-section 1 : le principe de non rétroactivité
des lois

Il est posé par l’article 2 du code civil qui dispose la loi ne dispose que
pour l’avenir, elle n’a point d’effet rétroactif » d’après ces faits, la loi ne
s’applique qu’à des faits commis après son entré en vigueur. Ce texte pose un
principe général de non rétroactivité des lois qui empêche qu’une nouvelle loi
s’applique à des faits commis avant sont entré en vigueur. La doctrine justifie
ces principes par un souci de sécurité juridique et de préservation de l’ordre.

On estime en effet que remettre en cause les actes accomplies avant la


loi nouvelle est source d’insécurité et de désordre. Ce principe assure l’ordre
dans ce sens que, si on permettait la contestation d’actes accomplis
conformément au droit en vigueur, ce serait affaiblir de façon général le
respect des règles légales. La remise en cause du passé n’est pas toujours
possible et même si elle l’était, elle est socialement inopportune par les
réactions en chaine imprévisibles qu’elle peut entrainer et l’hostilité a la
reforme qu’elle risque de durcir.

Cet important principe n’a cependant de valeur constitutionnel qu’en


droit pénal.

Enoncé dans une lois ordinaire (article 2 du code civil), il ne s’impose pas
au législateur qui a toujours la faculté d’y déroger.

En revanche, le principe s’impose au juges a titre de principes


d’interprétation. Dans un Viel arrêt du 7 juin 1901 la chambre civil de la cour de
cassation a posé : « le législateur peut … déroger a la règle ordinaire de la non
rétroactivité en vue d’un intérêt supérieur d’ordre public : mais s’il n’as pas
manifesté nettement sa volonté en ce sens dans la nouvelle lois celle-ci doit

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être appliqué par le juge conformément a l’article 2 du code civil » la
jurisprudence a admis qu’il s’agissait d’une règle d’ordre publics qui peut être
invoqué a tout état de la procédure et que les tribunaux doivent appliqué
d’office même si aucun plaideur ne s’en est prévalu. Le moyen tiré de sa
violation peut être soulevé pour la première fois devant la cour suprême qui
peut même le relever d’office.

Le principe de la non rétroactivité s’impose également au autorités qui


exerce le pouvoir règlementaire. Un règlement rétroactif est donc entaché
d’illégalité et sujet a annulation.

Malgré son incontestable autorité, le principe de non rétroactivité

Des lois admet néanmoins des exceptions.

Sous-section 2 : les exceptions au principe de


non rétroactivité des lois

Les exceptions au principe de non rétroactivité des lois sont constitué


des lois rétroactives et de l’application immédiates de la loi nouvelles au
situations contractuels.

A- Les lois rétroactives

Ce sont celle qui s’applique au fait commis avant leur entré en vigueur.
On les retrouve tout d’abord en droit pénal. Le principe en cette matière est
que les lois pénales plus douces ont un effet rétractiles lois pénal plus douces
sont celle qui supprime une infraction ou diminue une sanction, elles sont
d’application immédiates. Cette exception se fonde sur une double
considération : d’une ^part l’orque le législateur estime inutile de maintenir
une sanction sévère pour un comportement délictueux déterminé, il n’y a
aucune raison de l’appliquer a des faits antérieurs a la loi nouvelle ; d’autre
part, ce principe vise essentiellement la protection des libertés.

B- L’appLIcatIoN immédiate de la loi nouvelle


au situation contractuelle

Une exception au principe de la non rétroactivité des lois est


L’application immédiate de la loi nouvelle au effets à venir des situations
contractuelles antérieurement constituer, cette solution doit être distinguer de
celle de la rétroactivité. Certes la situation contractuel mise en place avant la
nouvelle loi se trouve modifié mais elle ne l’est que pour l’avenir c’est-à-dire
seulement a compté de la date d’entrée en vigueur de la lois.au contraire tous
les effets qui se sont produits avant ce moment restent intangibles.

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