Vous êtes sur la page 1sur 76

1

Prof . Chiheb CHAIEB © 1


SOMMAIRE

2.1. Concepts de base


TE, Entité, TA, Association, Attribut, Cardinalités, Occurrence,
2.2. Représentation graphique des schémas EA
2.3. Exemples de diagrammes EA
TA binaires, TA n-aires, TA réflexives
Représentation multiple : sur-type et sous-type
2.4. Description d'un schéma EA
2.5. Règles d'identification
2.6. Contraintes d’intégrité
Syntaxiques, Structurelles, Temporelles et Équationnelles
2.7. Conception d'un schéma EA
2.8. Vérification syntaxique d'un schéma EA
2.9. Exemple : Gestion d'un institut de formation 2

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – DÉFINITION

Le modèle entité-association (EA, appelé aussi entité-relation ou ER) est


un modèle de données de type conceptuel crée par Peter CHEN en 1976 [CHE-
76],
Comme tel, il est actuellement utilisé par plusieurs méthodes et outils
d'aide à la conception des bases de données (MERISE, IDA, Yourdon, ...).
Ce modèle est actuellement limité à la description statique : son but est
de permettre la description conceptuelle des structures de données d'une
application.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE
Entité : une entité est un objet discernable, isolable des autres
objets du monde réel elle peut être un objet concret ou abstrait et
disposant d'un identifiant intrinsèque : c'est un objet de mon SI ,
identifiable doté d'une existence propre et d'interrêt fondamental
pour mon système.
 Exemples :
M. Sadok Haouari, Mlle Asma Ben Ayed, la voiture Laguna 123TU171, la matière
BD, la Classe Info3, la Facture N°2544 , le livre Bases de Données G, Gardarin

Type D’Entité : représentation d'un ensemble d'entités perçues


comme similaires et ayant les mêmes caractéristiques. Une entité est
une instance (occurrence ) de Type Entité. Par Abus de langage on
confond entre Type d ’entité et Entité.
 Exemples : 4

Employé (représentation de l'ensemble des employés), Voiture, Personne, Client,


Facture…Article,
Prof . Chiheb CHAIEB Atelier
© de fabrication, Service, Salle, Devis, …
CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

 Règle de pertinence
La définition de l’entité type est un choix du concepteur en fonction de
l’intérêt qu’elle présente : elle doit être d’intérêt principal pour le SI.
Un Etudiant , un Enseignant , une Matière représentent des entités
pertinentes pour mon SI de gestion de scolarité d’un établissement
d’enseignement..
 Règle d’identification
L’entité type doit être dotée d’un identifiant. Cet identifiant est une
propriété telle que, à une valeur de l’identifiant corresponde une seule
occurrence de l’entité type.
le NCE est un identifiant de l’entité Etudiant; le N°Matricule identifie
un enseignant, la référence identifie un produit etc.
5
 Règle de distinguabilité
Les occurrences d’une entité type doivent être distinguables. Cette
Prof . Chiheb CHAIEB ©
CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE
 Règle de vérification
L’entité type est décrite par une liste de propriétés (attributs). A toute
occurrence
de l’entité type, il ne peut y avoir au plus qu’une valeur de la propriété. Un
étudiant
est décrit par : NCE, Nom, Prénom, DateNaiss, Adresse..
Pour un étudiant donné, chacune de ses propriétés aura une et une seule
valeur :
120-2014, Ben Othman, Ahmed, 24-03-1996, Rue Damas Monastir
 Règle de Construction
Une entité ne peut en contenir une autre. En particulier, une
entité ne peut contenir un attribut d’une autre entité.
 Règle d’homogénéité
Il est souhaitable que les propriétés rattachées à une entité type aient un
sens pour toutes les occurrences de celle-ci. Pays d’origine n’a un sens que
pour les étudiants étrangers. Cette propriété n’a pas un sens pour tous 6 les
étudiants.
Prof . Chiheb CHAIEB ©
CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE
Association : représentation d'un lien sémantique entre plusieurs
entités, lien où chaque entité liée joue un rôle bien déterminé. Ce lien a
une signification (sémantique) et apporte une information complète-
significative dans le SI. Enseigner est une association entre les deux
entités Enseignant et Classe. Ou encore entre Enseignant, Classe et
Matière, sinon l’information est incomplète. Une association
contrairement à une entité ne dispose pas d'un identifiant
intrinsèque, Inscrit est une association entre les deux Entités Classe
(Info3) et Etudiant (Ahmed Chaieb) . Une commande(C001) est lancée
par un client (X) donc lancer est une association entre les deux entités
Commande et Client. Un livre est édité par une maison d’édition, cette
dernière entité édite plusieurs livres.
Un employé est affecté à un service , un service lui est affecté plusieurs
employés. Donc affecter est une association entre Employé et Service.
Avoir une NoteDS et une NoteExamen est une association 7 entre
Etudiant et Matière.
Prof . Chiheb CHAIEB ©
CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

TYPE ASSOCIATION : représentation d'un ensemble d'associations ayant la

même sémantique et décrites par les mêmes caractéristiques.

 Exemples :
 le TA travailler lie le TE Employé au TE Service pour exprimer que tel employé

travaille dans tel service;

 le TA fabriquer lie le TE Atelier de fabrication au TE Article, chaque association

de ce TA exprimant le fait qu'un atelier donné fabrique un article donné;

 le TA est_marier_avec lie le TE Personne avec lui-même pour exprimer que

telle personne, l'époux, est mariée à telle autre personne, l'épouse.

(cas d’association cyclique ou réflexive)

NB : Par abus de langage on Confond entre les deux concepts Type Association
8 et

Association
Prof . Chiheb CHAIEB ©
CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

ATTRIBUT : représentation d'une propriété associée à un Type d’Entité (TE), ou


à un Type d’Association, ou participant à la composition d'un autre attribut.
Chaque attribut du modèle conceptuel est unique, il ne peut y apparaître plus
d’une fois à travers plusieurs entités du modèle.
 Exemples :
 matricule, nom, prénom, salaire, téléphone sont des attributs du TE Employé ;

 date_inscription est un attribut du TA S'inscrire ;

 quantité_en_fabrication est un attribut du TA Fabriquer ;

 qté_cdée et prix_vente sont des attributs du TA Détails_Commandes

 date_mariage est un attribut du TA Est-marié-avec ;

 code_postal, rue, ville sont des attributs composant un attribut adresse


9

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

 attribut simple : qui n'est pas décomposé en d'autres attributs: ses valeurs sont atomiques.
 Exemples : salaire, téléphone , nom , dateInscription, Ncin,

 attribut complexe : est décomposé en d'autres attributs : ses valeurs sont composées.
 Exemple : adresse (composé de : N°, Rue, Ville, Code postal)

 attribut monovalué : qui ne peut prendre qu'une seule valeur par occurrence.
 Exemples : nom, date_naissance , Ncin, note, RefPorduit,

 attribut multivalué : qui peut prendre plusieurs valeurs par occurrence.


 Exemples : prénoms, téléphones,

 attribut obligatoire : qui doit prendre une valeur au moins par occurrence.
 Exemples : matricule, nom_etudiant, date_facture , montantFacture,

 attribut facultatif : qui peut ne pas prendre de valeur dans une occurrence.
 Exemples : téléphone, nom_marital , email 10

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

 Types de données pour spécifier le domaine des attributs

Type Signification
 Integer Valeur numérique entière
 Real Valeur numérique réelle
 String Chaîne de caractères
 Date Date heure du calendrier
 Boolean Valeur Vrai ou Faux
 enum{} Liste de valeurs admissibles

11

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

Exemple : Schema Conceptuel – Modèle ER Formalisme Chen

12

Prof Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE
Exemple : Schéma Conceptuel – Formalisme Merise

13

Prof Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE


Exemple : Modèle Conceptuel Formalisme UML ( appelé diagramme de classes).

14

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

 Standard d’écriture (majuscule/minuscule, singulier/pluriel, pré/suffixes,…)

 Exemples : « matricule », « EMAIL », « qte_stock », « clt_nom », « nom_frs »,

 Synonymie : un même signifié ne peut pas être décrit par deux signifiants

 Exemple : « matricule_emp » et « numero_emp »

 Homonymie : deux attributs ne peuvent pas être décrits par un même identificateur

 Exemple : « nom » désigne le nom de l’employé ou le nom du fournisseur

 Polysémie : éviter les identificateurs ambigus ou imprécises

 Exemples : - l’abréviation « pdt » signifie : Président, Produit ou Pomme de terre,


- « date_livraison » : date souhaitée par le client ou date réellement effectuée
15

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

OCCURRENCE : toute entité (association) appartenant à l'ensemble décrit par le TE (TA)

OCCURRENCE de TE : ensemble de valeurs : une valeur pour chaque attribut du TE

 Exemple :

Occurrence du TE Article : CAFX32, Cafetière X32, 20 dinars, 15 unités…

OCCURRENCE de TA : ensemble de valeurs (éventuellement vide) et un ensemble

d'occurrences de TE

 Exemple :
Occurrence du TA Fabriquer : quantite_en_fabrication (500)

: Article (CAFX32, Cafetière X32, 20, 15, …)

: Atelier (A22, Atelier22, téléphone, …)


16

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTS DE BASE – TERMINOLOGIE

POPULATION : l’ensemble des occurrences d’une entité ou d’une association

DIMENSION : le nombre d’entités participant à une association

 Exemples :
 le TA Fabriquer est de dimension 2

 le TA enseigner est de dimension 3 (Classe, Enseignant et Matière)

 le TA Est_marié_avec est de dimension 2

COLLECTION : la liste des entités participant à une association

 Exemples :
 {Articles, Ateliers} : Collection du TA Fabriquer

 {Personne (époux), Personne (épouse)} : Collection du TA Est_marié_avec


17

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (1)

DIAGRAMME EA (Chen) : L’entité sera représenté dans un rectangle, l’association sera


représentée dans un losange et les attributs seront représentés dans des ellipses , comme c'est
illustré ci-après :

,…

DIAGRAMME UML : rectangles, traits simples (pleins/pointillés), losanges (plein/vide), …

18

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (1)

DIAGRAMME EA - MERISE : rectangles, ellipses, traits (pleins/pointillés/fléchés), …

Très répandu dans le monde francophone, remplace le formalisme EA précédent …

Schéma EA (formalisme MERISE)

TypeEntité 1 TypeEntité 2
Identifiant 1.1 Identifiant 2.1
Attribut 1.1 TypeAssociation Attribut 2.1
m,n m,n
Attribut 1.2 Attribut 2.2
… …
Cardinalités : min,max
Attribut 1.n Attribut 2.p
19

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (2)

CARDINALITES ASSOCIATION : expriment les règles de participation des


entités dans les associations
Les cardinalités possibles sont :
 Un à Un : Soit A et B deux entités, l’association entre A et B est de type
1-1 ssi à une occurrence de A correspond une seule occurrence de B et à une
occurrence de B correspond une seule occurrence de A.

Formalisme Merise : Sous cas : 1-1 , 0-1 , 0-1,0-1 ,


 0,1 - 1,1 : Salles non équipées par des imprimantes
20

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (2)

Exemple :

PROJETS 1;1 0,1 Employés


num_proj Superviser Mat_Manger
nom_proj nom_manager

Labo Serveur
 0,1 1;1
num_salle Equiper Id_Impr
marque_imp

21

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (2)

 Un à Plusiers : Soit A et B deux entités, l’association entre A et B est de type


1-N ssi à une occurrence de A correspond plusieurs occurrences de B et à une
occurrence de B correspond une seule occurrence de A.

Un client peut passer plusieurs commandes, une commande est passée par un seul client.
 Formalisme Merise : 0,1 - 0,n / 1,1 - 1,n / 1,1 - 1,n .Inversé par rapport EA CHEN.

PROJETS 1,n 0,1 Employés


num_proj Affecter Mat_Emp
nom_proj nom_Emp
22

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (2)

 Plusieurs à Plusieurs : Soit A et B deux entités, l’association entre A et B


est de type N-N ssi à une occurrence de A correspond plusieurs occurrences de
B et à une occurrence de B correspond plusieurs occurrences de A.

 Formalisme Merise : 0,n - 0,n / 1,n - 1,n / 1,n - 0,n . Inversé par rapport EA.

PROJETS 1,n 0,n Equipement


num_proj Exploiter refEquip
nom_proj nomEquip
23

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (2)

Association Porteuse des Données : Qte coammandée d'un article dans une
commande
Produit Commande

num_prod Commander numComande
• 0,n 1,n dateCommande
nom_prod Qte

Remarque : Une association de type N-N peut être porteuse de données, elle est
porteuse de données si l’association de deux entités permet de déduire de nouvelles
données, par exemple l’association Commander entre produit et Commande peut
porter une donnée concernant la quantité commandée et le prix de vente qui change
d'une commande à une autre

24

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – DESCRIPTION D'UN SCHEMA
EA (1)

Exemple
Un client caractérisé par un code, un nom et un numéro de téléphone
commande des livres auprès d’une librairie , chaque livre est identifié par un
isbn, et caractérisé par un nom, un auteur, un prix et un nombre d’exemplaire.
Chaque commande caractérisée par une date , une adresse de livraison fait
l’objet d’un ou plusieurs exemplaires des livres commandés et un montant total
sur lequel on applique une remise.
La livraison s’effectue par commande à une date donnée et réalisée par un
livreur donné et des frais de livraison payés à sa réception.
Elaborer le modèle conceptuel de ce système

25

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – DESCRIPTION D'UN SCHEMA
EA (1)

DESCRIPTION D’UNE ENTITE


 le nom du type d’entité ;
 le nom de l’entité sur-type, s’il en existe ;
 une définition libre (commentaire) précisant la population exacte du TE ;
 la description des attributs du TE ;
 la composition des identifiants du TE, s'il en existe.

 Exemple : description du TE "Employé" de la base de données hypermarché


- nom : Employé ;
- définition : "toute personne salariée par l'entreprise en ce moment" ;
- attributs : matricule, nom, prénom, téléphone, salaire (avec leur description) ;
- identifiant : matricule.
26

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – DESCRIPTION D'UN SCHEMA
EA (2)
DESCRIPTION D’UN TYPE ASSOCIATION (TA)
 le nom du type d’association ;
 une définition libre (commentaire) précisant la population exacte du TA ;
 la dimension du TA et les noms des TE participants au TA ;
 les règles de participation (cardinalités) des entités dans les associations ;
 la description des attributs du TA, s’il en existe ;
 la composition des identifiants du TA, s’il en existe.

 Exemple : description du TA "Travailler" de la base de données hypermarché


- nom : Travailler
- définition : "lie un employé au rayon dans lequel cet employé travaille aujourd'hui"
- TE participants : Employé, Rayon
- cardinalités : Employé [min=0, max=1] & Rayon [min=0, max=n]
- identifiant : (Employé•matricule + Rayon•nomR) 27

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – DESCRIPTION D'UN SCHEMA
EA (3)

DESCRIPTION D’UN ATTRIBUT


 le nom de l’attribut ;

 une définition libre (nom en clair) ;


 le domaine de valeurs associe (cas d’un attribut simple) ;
 la description des attributs composants (cas d’un attribut composé/complexe) ;
 la nature de l’attribut :
- Monovalué (exemples : nom, date_naissance, ISBN, CIN)
- Multivalué (exemples : telephones (3), prenoms (2))
- Obligatoire (exemples : nom, prénom, raison_sociale, matricule)
- Facultatif (exemples : telephone, fax, email)
28

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – REGLE D'IDENTIFICATION (1)

IDENTIFIANT D’UN TE
 Définition : permet de faire référence distinctement à chaque occurrence du TE
 Choix d’un identifiant :
 un attribut « naturel »  exp : TE PAYS (NomPays, langue, monnaie, … )
 un attribut « artificiel »  exp : TE CLIENTS (codeClient, societe, adresse, ….)
 un attribut « composé ! »  exp : TE Users (Login, Password, nomUser, ,,)

IDENTIFIANT D’UN TA
 Un TA n’as pas d’identifiant propre ;
 L’occurrence d’un TA est déterminée par les occurrences des TE de sa collection.
 exp 1 : Identifiant du TA HABITER = CIN (PERSONNES) + num_log (LOGEMENTS)
 exp 2 : Identifiant du TA DetailCommande = idArticle (Article) + numC (Commande)
29

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – REGLE D'IDENTIFICATION (2)

CARACTÉRISTIQUES D’UN IDENTIFIANT

La même même valeur d’un identifiant ne sera jamais dupliquée. Une


Monovalué occurrence de l’entité est toujours associée à une seule valeur de cet
identifiant  exp : un livre ne possède en effet qu’un seul ISBN
Une valeur de l’identifiant identifie une et une seule instance de l’entité,
Discriminant jamais deux instances de la même entité auront la même valeur pour
l’identifiant, exp : un ISBN ne peut être attribué à deux livres distincts
la première valeur attribuée à l’idenditifiant ne peut pas être ultérieurement
Stable modifiée contrairement aux autres attributs de l’entité.
 exp : ISBN, CIN, matriculeCNSS, idCNr
s’il est composé, la suppression d’un de ses composants lui fait perdre son
Minimal caractère discriminant.
 exp : ISBN_liv + titre_liv n’est pas un identifiant car ISBN_liv l’est déjà

Remarque : tout attribut possédant les qualités d’identifiant est qualifié d’identifiant alternatif
30
CIN pour l’entité Etudiant

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – REGLE D'IDENTIFICATION (3)

 IDENTIFIANT RELATIF D’UNE ENTITE


 un attribut stable de TE « faible » (qui n’a pas un identifiant absolu)
 une association binaire de cardinalité (1,1)

Identification relative : (R) et 1,1 ou bien (1,1)

PROJETS TRANCHES
1,n 1,1 Identifiant
num_proj COMPORTER (R) num_tr relatif
nom_proj designation_tr
duree_tr … TE faible

L’entité Tranche est dite entité faible , contrairement à projets qui est
une entité forte.

31

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Exemple Identifiant (R)

32
REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (3)

Exemple d’un diagramme Conceptuel (Gestion d’un hypermarché)

Association cyclique
(réflexive)

Association Ternaire
porteuse de données

Association binaire

33

Prof . Chiheb CHAIEB ©


REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES SCHEMAS EA (4)

diagramme EA ( Formalisme Standard)

34

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION BINAIRE (1)

Association binaire (*,n)- (*,n)

LIVRES AUTEURS
ISBN_liv code_au
titre_liv ECRIRE nom_au
1,n 1,n
prix_liv telephone_au
… …

Un livre est écrit au minimum par un auteur et un auteur écrit au moins un livre.

Association binaire (0,n)-(1,1) ou (1,n)-(1,1)

LIVRES EDITEURS
ISBN_liv code_ed
EDITER
titre_liv 1,1 1,n societe_ed
prix_liv adresse_ed
… …

A chaque occurrence d’un livre correspond une et une seule occurrence d’un éditeur. C’est une
35
dépendance binaire fonctionnelle représentée par une patte flechée.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION BINAIRE (2)

Association binaire porteuse de données (*,n)-(*,n)

COMMANDES ARTICLES
DETAILS
num_cde 0,n ref_art
1,n prix_vente
date_cde designation
tx_remise
date_liv qte_cde stock_art
… prix_unit …
Une commande contient au moins un article et un article peut figurer dans plusieurs commandes. Ici, les propriétés de
l’association DETAILS n’ont pas de sens qu’avec la présence de l’ensemble des entités COMMANDES et ARTICLES

Association binaire porteuse de données (*,n)-(*,n)

COMMANDES ARTICLES
num_cde DETAILS ref_art
date_cde 1,n prix_vente 0,n designation
date_liv qte_cde stock_art
tx_remise … prix_unit …
36
Dans ce cas, tx_remise est une propriété de l’entité COMMANDES. Le taux de remise ne dépend pas de l’article.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION BINAIRE (2)
Association binaire (0,n)-(0,1) ou (1,n)-(0,1)

PERSONNES VOITURES
CIN_per num_voi
nom_per 0,n marque_voi
POSSEDER 0,1
prenom_per carburant_voi
date_acquisition
adresse_per …

On ne conserve pas l’historique des personnes qui ont possédé la même voiture. On conserve uniquement la personne actuelle,
si elle existe. La date d’acquisition dépend de la personne et de la voiture.

Association binaire (0,1)-(1,1)

EMPRUNTS PUNITIONS

num_emp num_pun
date_emp 0,1 1,1 date_pun
CORRESPONDRE obs_pun
date_retour
… …
Un emprunt peut ne pas correspondre à une punition, sinon une au plus et une punition correspond obligatoirement37à un et un
seul emprunt.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION Binaire

Un vol donné réalisé à une date et une heure donnée est


piloté par un pilote sur un avion et ayant un trajet
38
DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION N-AIRES

Association ternaire Association quaternaire

BATIMENTS ENTREPRISES ENGINS CHANTIERS


num_bat num_ent num_eng num_cha
coordonnees nom_ent design_eng design_cha
surface … adresse_ent … … …
0,n 0,n 0,n 0,n
REALISER
Entité REALISER
date_debut temporelle quantite
date_fin
montant 0,n 0,n
0,n ACTIVITES
JOURNEES
TRAVAUX code_act
date
code_trav design_act
designation_trav … descript_act

Exemple d’occurrence : l’entreprise n°E16 a Exemple d’occurrence : le 26 septembre 2013, le


reçu 10000 dinars pour la réalisation d’un travail bulldozer n° 737B a réalisé sur le chantier n° 407 du
de peinture sur le bâtiment n° B12, et ceci entre pont de Béja, un travail de déneigement de 200m3
39
le 1/9/2013 et 25/9/2013.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – ASSOCIATION RÉFLEXIVE

Une association peut exister entre les occurrences d’une même entité : association réflexive. Il faut indiquer le rôle de chaque
occurrence dans l’association.

Association réflexive (0,n)-(0,1) Association réflexive (0,1)-(0,1)


Est sous-famille de Rôle époux
FAMILLES PERSONNES
0,1 0,1
code_fam CIN MARIAGE
nom_fam nom date
COMPOSER prenom 0,1
descript_fam
etat_civil … épouse
… 0,n
0,1- 0,1 : mariages en cours
Est composée de 0,n- 0,n : tous les mariages (en cours + passés)

Association réflexive/ternaire (*,n)-(*,n)

Propriétaire
PERSONNES LOGEMENTS
0,n LOUER
CIN num_log
nom date_debut adresse
prenom
date_fin 0,n type
montant
etat_civil 0,n etage
40
… …
Locataire

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CPNCEPTUEL – CONTRAINTES D'INTEGRITE
(1)

DÉFINITIONS
 règles que toutes les valeurs saisies respectent avant d’être enregistrées
 BD cohérente : les données enregistrées dans la base satisfont les contraintes d’intégrité
 Schéma conceptuel EA = ({Entités}, {Associations}, {Cardinalités}, {Contraintes d’intégrité})

 Typologie de contraintes d'intégrité :

Syntaxiques concernent le format de données (domaine de définition)

Structurelles permettent d'exprimer explicitement certains attributs

précisent des règles d'évolution des valeurs de certains attributs en


Temporelles
fonction du temps

permettent de comparer deux expressions arithmétiques calculées à


Équationnelles
partir de données de la base 41

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – CONTRAINTES D'INTEGRITE
(2)

LES CONTRAINTES SYNTAXIQUES


 Définition d'un domaine de typage :
 Exemple : dans le TE ARTICLES, l'attribut reference est de type Chaine(5)
 Définition d'un domaine en plage de valeurs :
 Exemple : note  [0..20], qte_stock >= 0
 Définition d'un domaine en liste des valeurs :
 Exemple : etat_civil  {"célibataire", "marié(e)", "divorcé(e)", "veuf(ve)"}
 exp 2 : grade_enseignant (ass , Maitre Ass, maître Conf prof. )
 Définition d'un domaine par défaut :
 Exemple 1 : dans le TE ARTICLES, l'attribut qte_stock prend par défaut la valeur 0
 Exemple 2 : dans PERSONNES, l'attribut etat_civil prend par défaut la valeur "célibataire"
 Acceptation de la valeur nulle :
42
 Exemple : date_naissance, salaire, telephone, nom_marital ( nom patronymique), …

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – CONTRAINTES D'INTEGRITE
(3)

LES CONTRAINTES STRUCTURELLES

 Unicité de valeur pour un attribut (identifiant ou autre) :


 exp 1 : dans le TE EMPLOYES, l'attribut matricule est un identifiant (unique)
 exp 2 : dans le TE EMPLOYES, l'attribut CIN est un attribut unique (identifiant alternatif)

 Dépendances fonctionnelles : expriment l'existence d'une fonction permettant de


déterminer la valeur d'un groupe d'attributs à partir de celle d'un identifiant
 exp 1 : matricule_etudiant  nom, prénom, date_naissance, adresse, photo, groupe, …
 exp 2 : numero_cmde + reference_art  qte_cmdee, taux_remise, prix_vente

 Contraintes référentielles : imposent que tte donnée référencée soit présente dans la base
 exp 1 : tte occ de LIVRES fait référence à un numéro d’éditeur existant dans EDITEURS
 exp 2 :  <x,y>  HABITER  x  PERSONNES et y  LOGEMENTS
43

Prof . Chiheb CHAIEB ©


DIAGRAMME CONCEPTUEL – CONTRAINTES D'INTEGRITE
(4)

LES CONTRAINTES TEMPORELLES


 elles font intervenir le temps. Elles permettent de comparer l'ancienne
valeur d'un attribut à la nouvelle après mise à jour. Elles permettent de
comparer l'ancienne valeur d'un attribut à la nouvelle après mise à jour
 exp 1 : le salaire ne peut que croître (500, 550, 620, 700, …)
 Date deuxième mariage est > date mariage ancien,
LES CONTRAINTES D'INTÉGRITÉ GÉNÉRALES ("ÉQUATIONNELLES")
 Elles expriment des contraintes sur la prise de valeurs d'attributs en
fonction de valeurs déjà prises par d'autres attributs.
 exp 1 : les primes d'un salarié ne dépassent pas le quart de son salaire brut
 exp 2 : prix_vente ne peut être remisé à plus de 25% du prix unitaire de l'article
 exp 3 : DateLIvraisonest >= DateCommande de l'article
 exp 3 :  x  ARTICLES, qte_stock(x) =  qte_achetees(x) -  qte_vendues(x)
44

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTION D'UN SCHEMA EA

1- CONSTRUCTION PROGRESSIVE DU SCHÉMA EA


 Étude de l'existant et définition des besoins (Interviews et collecte d'informations)
 Élaboration du dictionnaire des données et règles de gestion ;
 Établissement de la liste des entités, associations et cardinalités (diagramme Conceptuel) ;
 Définition des règles d'intégrité.

2- VÉRIFICATION DU DIAGRAMME CONCEPTUEL


 Vérification "syntaxique" : respecter les règles du modèle EA
 Complétude par rapport aux traitements : vérifier que le diagramme contient toutes les
informations nécessaires à l'exécution des traitements prévus.
 Vérifier (par les utilisateurs) que les informations correspondent bien aux besoins spécifiés

3- DESCRIPTION DU DIAGRAMME CONCEPTUEL (SCHÉMA TEXTUEL


DÉTAILLÉ) 45

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Contraintes d’Intégrités Fonctionnelles : CIF

On ne peut pas toujours représenter, avec les cardinalités, les contraintes


d’intégrité fonctionnelle (CIF). C’est une constatation qui exprime une
dépendance fonctionnelle entre deux entités A -- cif----- B , ssi chaque
instance de A détermine une et une seule instance de B. les Cif simplifient
les associations.
Exemple :
 Des entreprises qui effectuent des travaux, avec la contrainte : chaque entreprise
n’effectue qu’un seul type de travail. À chaque unité d’emploi de temps, un professeur
ne fait cours que dans une seule salle (il n’est peut être présent que dans une seule
salle).

46

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTION D'UN SCHEMA EA

Construction du modèle E-A :


Une fois , on a rassemblé toutes les données qui concernent un domaine
particulier sous forme d’un dictionnaire de données on suit les étapes
suivantes :
 Regrouper les données sous forme d’entité type (étudiant, commande,
voiture…)
 Rechercher une référence pour chaque entité définie
 Définir les associations entre les entités
 Déterminer les types d’association
 Placer les données non regroupées dans des associations entre entité.

47

Prof . Chiheb CHAIEB ©


CONCEPTION D'UN SCHEMA EA

Vérification du modèle :
La vérification du modèle consiste à s’assurer :
 Pour chaque attribut est bien une caractéristique de l’entité type ou de
l’association type et qu’il a un sens pour toutes les occurrences de l’entité
type, l’attribut doit avoir une valeur pour chaque instance et il ne peut
prendre qu’une seule valeur.
 Considérer chaque association : pour chaque Occurrence des entités
qui participe à l’association , il doit correspondre une seule
occurrence de l'association.
Exemples : Inscription des étudiants avec historique ..

48

Prof . Chiheb CHAIEB ©


VERIFICATION SYNTAXIQUE D'UN SCHEMA EA (2)

Schéma incorrect

LIVRES
ISBN_liv
titre_liv
prix_liv
editeur_liv

Schéma correct

LIVRES EDITEURS
ISBN_liv code_ed
EDITER
titre_liv 1,1 1,n societe_ed
prix_liv adresse_ed
… …
49

Prof . Chiheb CHAIEB ©


VERIFICATION SYNTAXIQUE D'UN SCHEMA EA (3)

Schéma incorrect

COMMANDES CLIENTS
num_cde code_clt
date_liv 1,1 PASSER 1,n socitete_clt
… date_cde adresse_clt

Schéma correct

COMMANDES CLIENTS
num_cde code_clt
date_cde 1,1 1,n socitete_clt
PASSER
date_liv adresse_clt
… …
50

Prof . Chiheb CHAIEB ©


VERIFICATION SYNTAXIQUE D'UN SCHEMA EA (4)
C.I.F

Schéma déconseillé Schéma conseillé

BATIMENTS ENTREPRISES BATIMENTS ENTREPRISES


num_bat num_ent num_bat num_ent
coordonnees nom_ent coordonnees nom_ent
surface … adresse …
1,1 adresse …
surface …

0,n 0,n 0,n 0,n


1,1
TRAVAILLER
montant_annuel TRAVAILLER
montant_annuel
0,n
TRAVAUX
code CIF
designation … TRAVAUX
code 0,n
Hypothèse : un cif, exprime que chaque EFFECTUER (CIF)
designation
ENTREPRISE n'effectue qu'un seul type de
TRAVAUX. …
51

Prof . Chiheb CHAIEB ©


VERIFICATION SYNTAXIQUE D'UN SCHEMA EA (5)

Élimination des associations redondantes


ETUDIANTS COURS ENSEIGNANTS
num_CE code_cours matricule
nom_etud Intitule_cours nom_ens
prenom_etud Coefficient_cours prenom_ens
adresse_etud objectif_cours grade
… … …

1,n 1,n 1,1 1,n


1,n S'INSCRIRE ASSURER 1,n

ETRE ELEVE DE

Exemple : Nabil est élève de A.Einstein si Nabil est inscrit à un cours assuré par A.Einstein
 l'association "ETRE ELEVE DE" n'apporte aucune information supplémentaire et doit donc être supprimée
52

Prof . Chiheb CHAIEB ©


EXEMPLE : GESTION D'UN INSTITUT DE FORMATION (1)

Soit un institut de formation permanente qui veut gérer avec une base de données ses cours, ses

enseignants et ses étudiants, avec leurs inscriptions et leurs résultats.

 Les cours, identifiés par leur nom, sont répartis sur trois cycles (1, 2 et 3). Chaque cours peut avoir

plusieurs autres cours du même cycle ou des cycles précédents en pré-requis ;

 Un enseignant peut assurer un ou plusieurs cours ; mais un cours n’est assuré que par un seul

enseignant. L'institut mémorise, pour chaque enseignant, ses nom, prénom, adresse, numéro de

téléphone, statut (universitaire, professionnel...), et renseignements bancaires (Rib, Banque )

 Durant l’année universitaire les étudiants s'inscrivent à un ou plusieurs cours. Chaque cours a une

tarif à payer par l’étudiant et qui varie au profils des années, Lors de sa première inscription à l'institut,

l'étudiant reçoit un numéro qu'il conserve tout au long de sa formation. Chaque étudiant est décrit par

son nom, prénom, pièce identité (numéro, type) , adresse, ses études antérieures (diplômes obtenus

,année d’obtention, et établissement) date de naissance , genre;


53
 L'institut conserve, pour chaque étudiant, la liste des cours qu'il a obtenus, avec la note , la mention et

l'année. Prof . Chiheb CHAIEB ©


EXEMPLE : GESTION D'UN INSTITUT DE FORMATION (2)

DIPLOMES PERSONNES
code_dip CIN
intitule_dip nom
prenoms(2)
0,n adresse
ENSEIGNANTS
POSSEDER telephone
session statut
T
banque
agence
1,n RIB
ETUDIANTS INSCRIPTIONS
1,n
0,n
1,n
num_inscription
date_nais
0,n
0,n
COURS ASSURER
1,1
code_cours
RESULTATS intitule_cours
0,n cycle
note est un
description 0,n
annee
0,n
Prerequis
a pour

Schéma EA (Modèle Conceptuel des Données) - Digramme 54

CONCEPTUEL
Prof . Chiheb CHAIEB ©
EXEMPLE : GESTION D'UN INSTITUT DE FORMATION (3)

Description

 PERSONNES : tout étudiant et tout enseignant de l'institut ;

 ETUDIANTS : tout individu qui est actuellement inscrit à l'institut, ou qui a déjà

passé avec succès l'un des cours de l'institut.

 ENSEIGNANTS : tout individu assurant actuellement un ou plusieurs cours à l'institut.

 COURS : tout cours offert par l'institut.

 POSSEDER : tel étudiant possède tel(s) diplôme(s) telle(s) session(s).

 ASSURER : actuellement, tel enseignant assure tel cours.

 INSCRIPTIONS : actuellement, tel étudiant est inscrit à tel cours.

 RESULTATS : tel étudiant a réussi tel cours telle année et a obtenu telle note.

 PREREQUIS : tel cours est un pré-requis pour tel cours.


55

Prof . Chiheb CHAIEB ©


EXEMPLE : GESTION D'UN INSTITUT DE FORMATION (4)

Contraintes d'intégrité

a) Un étudiant doit avoir au moins 18 ans :


 e  ETUDIANTS  (Date - e•date_nais) ≥ 18 ans

b) Le groupe de sous-types de PERSONNES forme une couverture (totalité) :


 p  PERSONNES  p  ETUDIANTS ou p  ENSEIGNANTS ou p  ETUDIANTS,ENSEIGNANTS

c) Les dates sont cohérentes :


 e  ETUDIANTS,  c  COURS, RESULTATS (e,c,note,annee)  annee > e•date_Ins

d) Un cours c1 n'est pas un pré-requis pour un cours c2 s'il  à un cycle postérieur à celui de c2 :
 c1  COURS,  c2  COURS, (c1 est un PREREQUIS pour c2)  c2•cycle ≥ c1•cycle

e) Un inscrit à un cours doit avoir obtenu tous les pré-requis de ce cours :


 e  ETUDIANTS,  c  COURS ,  r  COURS,
INSCRIPTIONS (e, c), r est un PREREQUIS pour c  RESULTATS (e, r, note, annee)
56

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Formalisme UML : Classe d’Association

57

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Héritage - Extension Modèle EA : Merise 2
Spécialisation
Permet de modéliser, dans l’ensemble des occurrences d’une entité, des
sous-ensembles d’occurrences présentant des spécificités .
 Ces spécificités peuvent porter sur des propriétés, des relations ou des
appellations
 l’identifiant de sous-type est égal à l’identifiant de surtype

Exemple : Un assuré peut être


une entreprise, un particulier

58

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Héritage - Extension Modèle EA : Merise 2

Généralisation

Dans la généralisation, ce sont les entités sous-types qui préexistent


avant le surtype et ayant leurs propres identifiants:
 les identifications des entités sous-types sont indépendantes de
l’identification de l’entité surtype.

Exemple

59

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Extension Modèle EA : Merise 2

60

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Héritage : Spécialisation / Généralisation

IDENTIFIANT D’UNE Entité SPÉCIFIQUE (SOUS-TYPE)


 Spécialisation : l’identifiant de sous-type est égal à l’identifiant de surtype
 Généralisation : le TE sous-type a son propre identifiant ( de celui du TE surtype)

PERSONNES Entité surtype DOCUMENTS

généralisation
mat_pers num_inv_doc
spécialisation

nom_pers titre_doc
Entité sous-type
… prix_doc …

ETUDIANTS ENSEIGNANTS MAGAZINES LIVRES


niveau_etud grade_ens code_mag ISBN_liv
… …
periodicite_mag annee_edit_liv
… …
61

Prof . Chiheb CHAIEB ©


LES CONTRAINTES SUR LES SPÉCIALISATIONS/GÉNÉRALISATIONS

EXCLUSION ou DISJONCTION (X) :


Les populations des Entités spécifiques (ES)
EG
n'ont aucune occurrence en commun. Une occurrence de EG ES1 ES2
est soit ES1 ou ES2 ou ni ES1 ni ES2 mais pas les deux,

TOTALITE ou COUVERTURE (T) : EG


ES1
Toute occurrence de l’Entité générique (EG) ES1 + ES2
ES2
participe au moins à l'un des Entité spécifiques.

EXCLUSION + TOTALITE ou PARTITION (XT) : EG


Toute occurrence de l’Entité générique doit ES1 ES2
participer à une et une seule Entité spécifique.
62

Prof . Chiheb CHAIEB ©


LES CONTRAINTES SUR LES SPÉCIALISATIONS/GÉNÉRALISATIONS

63

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Héritage : Spécialisation / Généralisation

Exemple d’une spécialisation (affinement de la représentation des articles)

LIVRER Entité générique


qte_livree (sur-type)
Attributs
hérités Entité spécifique
1,n
(spécialisée/sous-type)
ARTICLES
reference
VENDRE designation REPARER
1,1 prix_unitaire date_reparation
qte_stock

0,n
Attribut propre X 0,n TECHNICIENS
matricule_tech
nom_tech
prenom_tech

« À toute occurrence de l’entité spécifique correspond une occurrence de l’entité générique qui décrit le même objet »
« À toute occurrence de l’entité générique correspond zéro ou une occurrence par entité spécifique » 64
« Les articles d’hygiènes, de bricolage, de loisir,… sont uniquement représentés par le type Articles »

Prof . Chiheb CHAIEB ©


EXEMPLES

Exemples de Modélisation

Créer avec le formalisme entité-association un modèle conceptuel de données qui décrit


les exigences de données pour cette entreprise :
1) Une entreprise de location d’abris pour automobiles propose à ses clients des abris
modulaires. Le client signe un contrat pour la location d’un ou plusieurs modules de divers
types qui peuvent être combinés pour répondre à ses besoins spécifiques.
2) Tout client possède un numéro de client, un nom et un prénom. Un contrat peut comporter
des modules de types différents et un nombre indéterminé de modules du même type.
3) Chaque type de module possède un code et un prix de location propre. Il est constitué
de divers composants standards. Le même type de composant peut être présent en
plusieurs exemplaires dans un même module et dans plusieurs modules différents.
4) Le composant possède un code de composant et une description. Un composant pourrait
être un boulon de 2 cm par exemple.
5) L’entreprise se procure les composants auprès d’un certain nombre de fournisseurs attitrés.
Un fournisseur possède un numéro unique et un nom.

65

Prof . Chiheb CHAIEB ©


SOLUTION

66

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Exemples de Modélisation 2

On veut mettre en place une base de données afin de gérer le personnel


d’une entreprise. Chaque employé, identifié par un matricule, est
rattaché à une direction, occupe un bureau personnel et participe à un
ou plusieurs projets développés par cette entreprise. Pour chaque
employé, on désire conserver son nom, son prénom, son adresse et la
liste des salaires qu’il a touchés dans les différents postes qu’il a
occupés au fil du temps. Chaque direction, identifiée par son numéro,
est décrite par son nom et son budget et est dirigée par un directeur
faisant partie du personnel. Chaque bureau, identifié par son numéro et
caractérisé par une surface exprimée en mètres carrés, possède un
numéro de téléphone et appartient à une direction. Chaque projet,
identifié par son numéro, possède une désignation et un budget, il
emploie plusieurs personnes. Relativement à un projet, chaque employé
assure une fonction et effectue un certain nombre d’heures de travail.
67

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Correction Exemple2

68

Prof . Chiheb CHAIEB ©


EXERCICES
Exercices Modélisation EA

a) Décrivez, grâce au modèle EA, des appartements avec leurs propriétaires, leurs locataires et
leurs occupants.

b) un patient est hospitalisé dans un service pour une durée (Dentrée, Ds) sous l’ordre d’un
médecin permanent(Spécialité, Date Affect. Les médecins stagiaires ont un encadrant
(médecin permanent) et une durée de stage dans les différents services. Le patient cotise à
une mutuelle (CodeMut, nom) .

c) Dans une usine on dispose des machines installées dans des ateliers. Chaque atelier est géré
par le chef. On note la production journalière de chaque machine pour des pièces données.
Les productions réalisées alimentent les stocks des pièces stockées dans armoires
spécifiques. Chaque pièce est codée, nommée et a une référence d’usine et date de
fabrication. Les opérateurs affectés dans les ateliers signent leurs de présences en
mentionnant l’heure de début et l’heure de fin de travail. Journalier.
69

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Travaux Dirigés 1

On veut représenter l’activité d’une entreprise structurée en départements, chaque département est
identifié par un numéro unique, il est dirigé par un chef de département et chaque année on lui
alloue un budget propre. A chaque département, on affecte un ensemble de bureaux, un même
bureau est affecté à un seul département à un temps donné, cependant un bureau peut être réaffecté
vers des nouveaux départements. Chaque bureau dispose d’un ou plusieurs postes téléphoniques, un
poste téléphonique a un seul numéro d’appel.
Un département fait travailler un ensemble des employés de l’entreprise sur un nombre limité de
projet dont il a la responsabilité, chaque projet est identifié par un numéro qui est unique dans
l’entreprise et on lui alloue un budget de fonctionnement propre.
Tout employé est repéré par un numéro matricule, les numéros matricules ne sont jamais réaffectés
même lorsque l’employé quitte l’entreprise. Chaque employé a un nom, une adresse, il est affecté
sur un seul projet, il dispose d’un seul bureau et il est accessible par un numéro déterminé de poste
téléphonique. Plusieurs employés d’un même bureau utilisent et peuvent être appelés sur le même
poste téléphonique.
Pendant sa vie professionnelle l’employé peut exercer plusieurs fonction, une fonction est identifiée
par un id, elle est caractérisée par un salaire plancher et un salaire plafond.
Le service du personnel gère les emplois et l’affectation du personnel aux emplois, il souhaite
mémoriser l’historique des emplois de chaque personne avec la date d’entrée dans la fonction 70
et le
salaire initial qui a été attribué.

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Travaux Dirigés 2

Créer avec le formalisme entité-association un modèle conceptuel de données qui décrit


les exigences de données pour cette société :
Une société de location de cassettes vidéo compte plusieurs magasins dans tout le pays.
Chaque magasin possède une adresse constituée du numéro civique, de la rue, de la
ville, du code postal et d’un numéro de téléphone. Le magasin reçoit un numéro d’agence,
unique pour l’ensemble de la société.
 Chaque magasin embauche son propre personnel, dont un est le gérant. Les données qui
concernent un employé sont son nom, son prénom, son poste et son salaire. Chaque
employé reçoit un numéro unique pour l’ensemble de la société.
 Chaque magasin possède un stock de cassettes vidéo. Les données mémorisées à propos
d’une cassette sont le numéro de la cassette, le numéro de catalogue du film, le titre du
film, sa catégorie, le montant de location quotidien, le prix d’achat de la cassette, l’état
(loué ou non), les noms des principaux acteurs et du réalisateur du film. Le numéro de
catalogue identifie chaque film, mais puisqu’il existe plusieurs copies du même film, le
numéro de la cassette est unique à chaque cassette.
 Le film fait partie d’une catégorie parmi les suivantes : action, famille, drame, comédie,
horreur, fantastique, science-fiction ou adulte. L’état indique si la cassette est disponible
en location. 71

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Travaux Dirigés 2 - Suite

Avant de pouvoir louer une cassette dans un magasin de location, un client doit s’inscrire
comme membre auprès d’un magasin de location. Les données mémorisées concernant le
client sont son nom et son prénom, son adresse et la date d’inscription du membre.
Chaque membre reçoit un numéro de membre unique parmi tous les magasins de
location de la société.
Les données sur chaque cassette louée sont un numéro de location, le nom du membre, le
numéro de la cassette, le titre du film, les dates de location et de restitution. Le numéro de
location est unique pour l’ensemble de la société.
 Le modèle montre deux associations entre Magasin et Employé, une première
permettant de rattacher l’employé à un magasin et une deuxième permettant d’établir quel
employé agit comme gérant d’un magasin. Poste est un concept qui a son existence
propre, ce qui justifie d’en faire une entité de plein droit même si elle ne possède qu’un
seul attribut.
Cassette et Film sont nettement deux entités, d’autant qu’un film pourrait être
enregistré sur plusieurs cassettes. Une location existe dans le contexte de l’emprunt
d’une cassette par un membre, ses attributs dépendent à la fois de Membre et de
Cassette.
72

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Travaux Dirigés 2 - Correction

73

Prof . Chiheb CHAIEB ©


Travaux Dirigés 2 - Correction Suite

Le modélisateur aurait pu tomber dans le piège faisant de Location une entité d’association sur la
simple base que Date location ou Date restitution dépendent à la fois de No membre et No
cassette. Mais il ne s’agit pas d’une dépendance fonctionnelle.
En effet un numéro de membre combiné à un numéro de cassette peut mener à plusieurs dates de
location puisqu’un membre pourrait théoriquement louer la même cassette plus d’une fois. Location
est une entité forte, elle possède son propre identifiant : No location.
L’utilisation d’une entité d’association telle qu’illustrée ci-après est doublement injustifiée pour lier
Membre à Cassette. Le modélisateur doit éviter ce piège.

74

Prof . Chiheb CHAIEB ©


https://laurent-audibert.developpez.com/Cours-BD/?page=conception-des-bases-de-donnees-modele-a

https://stph.scenari-community.org/bdd/0/co/eaUL018.html

https://www.labri.fr/perso/zemmari/sgbd/c2.pdf

75

Prof . Chiheb CHAIEB ©


76

Prof . Chiheb CHAIEB ©

Vous aimerez peut-être aussi