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• définir et identifier : acide fort/faible, base forte/faible ;
• prévoir l’existence d’une réaction favorable ou peu favorable (forte/faible
constante d’équilibre), calculer la constante d’équilibre d’une réaction acido-
basique ;
3 TIPE
3.1 Présentation de l’épreuve
L’épreuve commune de TIPE se positionnera uniquement sur la présentation du
travail de l’année. L’interrogation durera 30 minutes effectives décomposées en
15 minutes de présentation de son travail par le candidat et 15 minutes d’échange
avec un binôme d’examinateurs. L’activité de l’année 2019-2020 s’effectuera
dans le cadre du thème annuel : “océans”.
2
Le candidat devra rédiger une mise en cohérence des objectifs du TIPE
(MCOT) du domaine sur lequel portera son étude permettant de préciser la
problématique envisagée (voir structure ci-dessous). Celui-ci se présentera sous
la forme d’un texte d’au maximum 800 mots, accompagné de 5 mots-clefs en
français, 5 mots-clefs en anglais et 5 à 10 références bibliographiques princi-
pales. Ce document devra être déposé sous format numérique sur le serveur de
l’épreuve de TIPE au plus tard vers la mi-mars. En cas de travail en équipe,
chaque candidat doit avoir une vision d’ensemble du projet et de ses objectifs
et être capable d’expliquer clairement sa contribution.
Au plus tard une semaine avant le début de la session d’oral, chaque candidat
devra déposer sous format numérique sur le serveur de l’épreuve de TIPE, sa
présentation et un DOT (déroulé opérationnel du TIPE) de 1000 mots
au maximum accompagné d’un résumé en anglais (100 mots environ). Le jour
de l’épreuve, le candidat trouvera dans la salle d’interrogation un ordinateur
ou une tablette contenant cette présentation ainsi qu’un système de projection
(écran ou vidéoprojecteur) lui permettant de l’exposer aux examinateurs.
3
Rappels - Transformation de la matière - PC/PC*
La matière est naturellement présente de façon courante sous forme solide, liquide
ou gazeuse et ces états de la matière possèdent des propriétés physiques propres. La
matière subit des transformations de façon permanente, les transformations peuvent
être de nature physique (changement d’état physique), nucléaire (transformation
du noyau des atomes), ou chimique (modification de l’enchaînement des atomes au
sein des entités chimiques présentes).
1. L
1.1. Les trois états d’agrégation de la matière
. Toutes les espèces chimiques peuvent exister sous trois états d’agrégation (solide,
liquide ou gaz), même si les conditions d’observation (pression et température) ne
sont pas toujours facilement accessibles à l’expérience. Nous résumons ci-après les
noms des différents changements d’état d’agrégation de la matière.
état gazeux
vaporisation liquéfaction
(condensation liquide)
fusion solidification
état solide
1
Le gaz parfait est un modèle de gaz qui suppose que les molécules de gaz sont
sans interaction les unes avec les autres, plongées dans un milieu homogène et
isotrope. Dans le modèle du gaz parfait, il existe une relation, dite équation d’état
des gaz parfaits, liant pression p, volume V , température T et quantité de matière
ngaz du gaz :
pV = ngaz RT
avec R = 8, 314 J.K−1 .mol−1 (constante des gaz parfaits).
avec :
ngaz
i RT ngaz
pi = = xgaz gaz
i p et xi = i
.
V i=N
ngaz
i
i=1
2. L
2.1. Transformation physique. Diagramme d’état (p, T ).
Ainsi, tout changement de phase courant et très facilement observable type ébul-
lition, fusion ou sublimation est un exemple de transformation physique.
2
b) Diagramme de phases du corps pur : présentation
.
Définition : le diagramme de phases d’un corps pur est la représen-
tation graphique des conditions de température T et de pression p aux-
quelles les différentes phases sont thermodynamiquement stables.
Le plan est divisé en régions correspondant aux domaines d’existence de chaque
état. Un diagramme de phase laisse apparaître des frontières entre domaines. Ces
frontières indiquent les conditions de pression et de température pour lesquelles deux
phases coexistent (on dit que les deux phases sont en équilibre). Nous présentons
à la figure suivante la forme du diagramme d’état (p, T ) pour la plupart des corps
purs, à l’exception notable de l’eau.
p
liquide C
(F)
solide
(V)
T
(S) gaz
L’attribution des différentes zones délimitées par les frontières fournies aux do-
maines d’existence des phases solide, liquide ou gaz est facilement réalisée : à basse
pression et/ou forte température le corps pur est présent à l’état gazeux tandis qu’à
forte pression et/ou basse température le corps pur est présent à l’état solide. Tout
point situé sur une frontière identifie des conditions (p, T ) pour lesquelles il y a co-
existence entre deux phases. Il s’agit alors en fait d’une situation d’équilibre.
La frontière notée (V) est appelée courbe de vaporisation, la frontière notée
(S) est appelée courbe de sublimation, et la courbe notée (F) est appelée courbe
de fusion du corps pur. La courbe de vaporisation entre les domaines d’existence
du liquide et du gaz représente une fonction du type p(T ) pour laquelle on observe
la coexistence entre les phases liquide et gaz. Il s’agit de la pression de vapeur
saturante fonction de de la température.
3
se manifeste par l’émission par le noyau de particules α (noyaux d’atomes d’hélium
4 He se déplaçant à vitesse élevée), de particules β − (électrons) ou de particules β +
2
(positons, voir plus loin). L’émission de particules est souvent accompagnée de ra-
diation de haute énergie (rayons γ). La radioactivité est un phénomène aussi bien
naturel qu’artificiel : il est observé dans des noyaux rencontrés à l’état naturel (comme
l’uranium), et dans des noyaux instables issus de procédés nucléaires artificiels.
Exemples
116 116 0 0
49 In = 50 Sn + −1 e + 0 ν e.
38 38 0 0
19 K = 18 Ar + 1e + 0ν e.
4
Il est important de ne pas oublier qu’à l’occasion d’une transformation chimique,
les atomes ne sont ni détruits ni créés. Une équation dite équation chimique,
équation-bilan, ou plus simplement bilan traduit la réorganisation des atomes ob-
servée.
a) Bilan d’une transformation chimique, nombres stœchiométriques
. L’équation-bilan informe sur :
Exemple
Nous proposons le bilan :
5
b) Avancement de la réaction, existence d’un réactif limitant
. Pour traduire l’évolution d’un système chimique subissant une transformation
chimique, on introduit une grandeur notée ξ, appelée avancement de la réaction,
homogène à une quantité de matière. Le système avant évolution est préparé par
introduction des quantités de matière n0i en chacun des constituants Ai . La grandeur
:
ni − n0i
ξ=
νi
avec ni quantité de matière en constituant Ai observée lors de la mesure de l’avance-
ment ξ et ν i nombre stœchiométrique algébrique relatif au constituant Ai est
indépendante du constituant Ai participant au bilan étudié, et rend compte de la
progression de la réaction. Nous retiendrons la relation (équivalente) fournissant la
quantité de matière en constituant Ai en fonction de l’avancement sous la forme :
ni = n0i + ν i ξ.
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limitant (annulation de sa quantité de matière) est une réaction totale, dans le cas
contraire il s’agit d’une réaction limitée.
c) Rendement d’une réaction
. En envisageant le cas le plus fréquent d’une évolution avec augmentation de l’a-
vancement, le rendement η (pourcentage) d’une réaction est défini par :
ξ
η = 100 × max pour ξ > 0.
ξ
d) Coefficient de dissociation
. Dans le cas d’équations chimiques ne faisant intervenir qu’un seul réactif (et
éventuellement le solvant), le coefficient de dissociation α est utilisé en lieu et
place de l’avancement, afin de décrire la progression de la réaction chimique. Pour le
réactif Ai qui se dissocie en produits, le coefficient de dissociation α du réactif Ai
est défini par :
n0 − ni
α= i 0 .
ni
Exemple
Le système initial contient initialement la quantité de matière n0 en COBr2 . Le
tableau d’avancement faisant intervenir le coefficient de dissociation α de COBr2 est
représenté ci-dessous, avec :
n0 − n (COBr2 )
α=
n0
7
quantités de matière obtenues, d’effectuer la réaction (2). Ceci donne, en notant Eint
l’état intermédiaire obtenu après prise en compte de la réaction (1) :
8
L’activité ai d’un constituant physico-chimique Ai est une grandeur thermody-
namique sans dimension dont l’utilisation apparaîtra clairement dans la suite du
cours. Cette notion sera développée en deuxième année, mais nous accepterons à ce
stade de notre étude que l’activité est une grandeur dont l’expression dépend de
l’état physique du constituant. Ainsi, l’activité d’un corps pur Ai à l’état condensé
(solide ou liquide) est égale à :
ai = 1 .
Pour un corps pur gazeux à la pression p (supposé gaz parfait) :
p
ai =
p◦
nϕ
xϕ
i =
i
nϕ
i
i
avec xϕ ϕ
i la fraction molaire du constituant Ai dans la phase ϕ, ni la quantité de
ϕ
matière du constituant Ai dans la phase ϕ et ni la quantité de matière totale de
i
la phase ϕ.
Le cas de la solution retient l’attention. Une solution est un système physico-
chimique dans lequel un constituant (le solvant) est en très net excès. Les constitu-
ants présents en faible quantité sont les solutés. La composition d’une solution en
soluté peut être indiquée en précisant la concentration (molaire) volumique c en
soluté, exprimée en mol.L−1 :
n
c=
V
avec n la quantité de matière en soluté et V le volume de la solution.
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c) Activité dans un mélange gazeux ou une solution diluée
. L’activité ai d’un composé gazeux Ai appartenant à un mélange parfait de gaz
parfaits est donnée par :
pi
ai = ◦
p
avec p◦ = 105 Pa = 1 bar, appelée pression standard. La pression pi est la
pression partielle du gaz Ai dans le mélange gazeux. Les pressions pi et p◦ sont
exprimées dans la même unité : ainsi l’activité du gaz parfait en mélange se confond
numériquement avec la pression partielle du gaz exprimée en bar.
Le cas de la solution diluée retient l’attention. Le solvant est un constituant
très proche de l’état de corps pur (il est en très net excès). Son activité est prise
égale à 1. Ceci signifie que les propriétés thermodynamiques du solvant sont très peu
modifiées par la présence des solutés. Nous négligeons ces modifications. L’activité
ai des solutés en solution diluée correspond au rapport de la concentration molaire
du soluté et d’une concentration de référence. Ainsi :
ci
a (solvant) = 1 et ai = ◦ avec i soluté.
c
avec c◦ = 1 mol.L−1 . Les concentrations ci et c◦ sont exprimées dans la même
unité : ainsi l’activité du soluté en solution diluée se confond numériquement avec la
concentration exprimée en mol.L−1 .
3. É , ’
10
avec aeq
Ai activité à l’équilibre du constituant Ai et ν i nombre stœchiométrique
algébrique relatif au constituant Ai (ν i > 0 pour un produit et ν i < 0 pour un
réactif).
La valeur numérique de K ◦ (T ) peut être issue de considérations thermochimiques
et de l’utilisation de grandeurs thermochimiques tabulées (voir cours de deuxième
année). Il est absolument indispensable d’intégrer que les activités qui interviennent
dans l’expression de la constante d’équilibre sont les activités à l’équilibre (lorsque
l’équilibre est établi, a priori en fin d’évolution d’un système physico-chimique).
Exemples
• Situation 1 : le nickel constitue une phase solide pure (activité égale à 1),
l’équilibre étudié correspond au bilan :
et :
peq (Ni(CO)4 ) /p◦
K1◦ (T ) = .
(peq (CO) /p◦ )4
Notons que les pressions partielles sont traditionnellement exprimées en bar
dans les constantes d’équilibre, de sorte que l’on omet souvent les grandeurs p◦
dans l’écriture des constantes d’équilibre.
et : eq eq
[CH3 COO− ] /c◦ [H3 O+ ] /c◦
K3◦ (T ) =
([CH3 COOH]eq /c◦ )
car l’activité de l’eau (solvant) est égale à 1.
11
La valeur numérique d’une constante d’équilibre peut parfois être interprétée.
Ainsi, une valeur élevée de K ◦ peut signifier qu’à l’équilibre les réactifs ont été large-
ment transformés en produits. Au contraire, une faible valeur de K ◦ peut signifier
qu’à l’équilibre peu de réactifs ont été transformés en produits. La valeur de K ◦
peut donner une idée de la position de l’équilibre (état final plutôt favorable aux
réactifs ou aux produits).
b) Opérations sur la constante d’équilibre
. Considérons le bilan (1) :
correspond à :
1
K1◦′ (T ) = .
K1◦ (T )
De la même façon, on montre que si un bilan (1) est la somme de deux bilans (2)
et (3) de constantes d’équilibre connues (K2◦ (T ) et K3◦ (T )), la constante d’équilibre
relative au bilan (1) correspond au produit des constantes d’équilibre :
Exemple
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a) Définition du quotient de réaction (quotient réactionnel)
. Le quotient de réaction Q relatif à une transformation chimique est défini pour une
réaction chimique et un système associé. Il prend la même forme mathématique
que la constante d’équilibre, mais fait intervenir des activités qui ne sont plus les
activités à l’équilibre, mais les activités dans le système associé (c’est-à-dire à un
stade quelconque de la réaction, souvent l’état initial). Tout comme une constante
d’équilibre K ◦ , un quotient de réaction Q est une grandeur sans dimension. Ainsi,
pour la transformation chimique traduite par le bilan :
13
évolution évolution
Q0 K° Q0
Q
A (S) = A (S ′ )
[A]eq
S ′ /c
◦ [A]eq
S′
K◦ = =
([A]eq
S /c ◦) [A]eq
S
avec [A]eq eq
S ′ et [A]S les concentrations en A à l’équilibre dans les solvants S et S. Cette
′
14
Soit VS le volume de solvant S et VS′ le volume du solvant d’extraction non
miscible à S, n0 est la quantité de matière initiale en A dans le solvant S et n1 est la
quantité de matière en A dans le solvant S après extraction. Calculons n1 à partir
du coefficient de partage :
n0 − n1
VS ′ 1
K◦ = n1 et donc n1 = n0 < n0 .
VS ′
VS 1 + K◦
VS
et après k extractions (k opérations identiques), il reste dans le solvant d’origine :
k
1
nk = n0
.
VS ′
1 + K◦
VS
V ′
On montre ainsi numériquement que k extractions par le volume S en solvant
k
d’extraction sont plus efficaces qu’une extraction unique par le volume VS′ de solvant
d’extraction.
3.5. Cas des systèmes hétérogènes, situation finale hors équilibre chim-
ique
. Dans un système hétérogène, plusieurs phases coexistent. On rencontre des sys-
tèmes hétérogènes pour lesquels l’état final n’est pas un état d’équilibre chimique
(état final hors équilibre chimique). En effet, la direction spontanée de l’évolution
est toujours orientée dans le sens de rapprochement de l’équilibre chimique
(le quotient de réaction tend vers la valeur de la constante d’équilibre) mais parfois
l’état d’équilibre chimique est hors d’atteinte compte tenu des conditions initiales.
Considérons désormais l’équation-bilan de sublimation du diiode :
I2 (s) = I2 (g).
peq (I2 )
K◦ = = 6, 3.10−2
p◦
15
qui permet de calculer peq (I2 ) = 6, 3.103 Pa. Comme :
16
CM-Rappels a/b
RAPPELS EQUILIBRES ACIDO-BASIQUES
I. Le solvant eau
L'eau est un solvant polaire protique associé par liaison hydrogène, caractérisé par un fort moment dipolaire
( = 1,85 D) et une constante diélectrique élevée (r ≈ 80). Une solution aqueuse est une solution obtenue en
dissolvant dans l'eau liquide (solvant) diverses substances chimiques (solutés) : il se forme de nouvelles interactions
solvant-soluté qui vont de la simple solvatation (interactions électrostatiques) à l'établissement de liaisons covalentes
lors de la formation d'aquacomplexes comme Fe(H2O)63+.
Dans toute la suite, les solutions seront supposées très diluées.
► Par définition, un électrolyte fort est totalement dissocié en solution aqueuse : il n'y a que des ions et des
molécules d'eau dans une solution d'électrolyte fort (ex : HCl se dissocie en H+,Cl–, NaCl en Na+,Cl–).
En revanche, une solution d'électrolyte faible contient les ions qui proviennent du soluté et les molécules du soluté
lui-même (ex : CH3COOH coexiste avec CH3COO– et H+).
► On montre que, pour une solution suffisamment diluée, la conductivité ionique est additive, tous les ions
interviennent dans le même sens, soit = i, somme de termes positifs (i > 0) :
0i,eq . zi .ci : avec les unités du SI, en S.m–1, ci en mol.m–3 et 0i ,eq en S.m2.mol–1. La grandeur
0i ,eq , aussi notée Ai , est la conductivité ionique molaire équivalente limite de l'ion Aizi+ ou Aizi–, elle est dite
0
zi
« équivalente » car ramenée à une mole de charge transportée, « limite » car extrapolée pour une dilution infinie. De
façon générale, retenons que : H3O+ > >> i,eq°(autres ions).
Quelques valeurs numériques de 0eq en mS.m2.mol–1 à 298 K :
0eq = 34,985 (H+) ; 5,011 (Na+) ; 6,192 (Ag+) ; 5,306 (1/2 Mg2+) ; 6,364 (1/2 Ba2+) ; 6,3 (1/3 Al3+)
0eq = 19,918 (HO–) ; 7,634 (Cl–) ; 7,144 (NO3–) ; 8 (1/2 SO42–)
►Exemple : pour c moles de chlorure de magnésium MgCl2 introduites dans un litre d'eau, on écrit :
2.eq, Mg 2 [Mg 2 ] Cl .[Cl ] H .[H ] HO .[HO ] 2c (eq, Mg 2 Cl )
En effet, les termes en H+ et HO– sont négligeables en milieu neutre.
Rq : il existe une autre convention pour les ions non monovalents, certains auteurs posent
= i.ci avec i zi i , eq , i désigne la conductivité ionique molaire limite de l'ion Aizi+ ou Aizi–.
Avec cette convention, on a par exempleSO42– = 16 mS.m2.mol–1 = 2. eq ,SO4 2 …
Rq : (1) Un conductimètre mesure la conductance G (en S) de la portion de solution comprise entre les deux
S
plaques de platine de la cellule conductimétrique : G = k.G, k est souvent appelée « constante de
S
cellule » (en m ). Souvent, l’appareil affiche directement la conductivité ce qui suppose un étalonnage préalable
–1
avec une solution aqueuse de chlorure de potassium K+, Cl– de concentration connue, à une température connue,
étalonnage qu’il garde en mémoire. En pratique, G et sont proportionnelles.
Surface S
distance l
1
CM-Rappels a/b
(2) la conductivité particulièrement élevée des ions oxonium H3O+ et hydroxyde HO– peut être interprétée
microscopiquement par un transfert de proton H+ entre ces ions et des molécules d'eau :
H H H H
O H O O H O
H H H H
E
O H O O H O
H H H H
►Constante d’acidité KA associée au couple acide-base HA/A– : par définition, c’est la constante
thermodynamique d’équilibre associée à l’équation-bilan (1) de la dissociation de HA en solution aqueuse,
(1) HA + H2O = A– + H3O+
h.[ A ]
KA avec h = [H3O+], [HA] et [A–] concentrations à l’équilibre exprimées en mol.L–1.
[ HA]
Pour une base faible A– (couple HA/A–), la constante d’équilibre KB associée à l'équation-bilan (2) traduisant son
action sur l’eau (2) A– + H2O = AH + HO– s’exprime en fonction de KA et Ke puisque (2) est la combinaison suivante :
Un acide AH est d’autant plus fort qu’il cède facilement son proton H+ ; plus l’équilibre de dissociation (1)
AH + H2O = A– + H3O+ est favorisé dans le sens 1
, plus KA est grand (et pKA petit) et plus l’acide AH est
fort. Une base A– est d’autant plus forte que l’équilibre (2) A– + H2O = AH + HO– est favorisé dans le sens
direct 1
ce qui a lieu quand la constante KB = Ke/KA est grande : une base est d’autant plus forte que KA est
petit (et pKA grand).
*Cas des couples acide-base de l’eau : l’ion oxonium H3O+ (souvent noté H+ pour simplifier) est l’acide le plus fort
existant dans l’eau, l’ion hydroxyde HO– est la base la plus forte existant dans l’eau.
Pour le couple H3O+/H2O, KA = 1, pKA = 0 ; pour le couple H2O/HO–, KA = Ke = 10–14 et pKA = 14.
2
CM-Rappels a/b
pKA
Acide/Base bases de +
- en + fortes
14 H2O/HO
9,2 NH4+/NH3
4,8 CH3COOH/CH3COO-
acides de +
0 H3O+/H2O en + forts
►Une échelle étendue de pKA, très utile en en chimie organique, est introduite de façon à estimer rapidement le
sens favorisé d'une réaction acido-basique, même en milieu non aqueux :
- pKA < 0 : acides forts dans l'eau, bases conjuguées inertes dans l'eau
- 0 < pKA < 14 : acides et bases faibles en solution aqueuse
- pKA > 14 : acides inertes dans l'eau, bases fortes dans l'eau.
3- Etude de l'ionisation en solution aqueuse d'un acide faible HA, cas d’un polyacide
► Résultat : les espèces conjuguées HA et A– ne coexistent en quantité notable qu'au voisinage de pH = pKA ce
qui est résumé par le diagramme de prédominance ci-dessous :
HA A-
pKA pH
[ A ]
Justification : elle repose sur l’expression issue de KA, pH pK A log , la frontière entre les espèces A– et HA
[ HA]
vérifie [A–] = [HA] c'est-à-dire pHfr = pKA.
Le domaine de prédominance de la base A– est défini par : [A–] > [HA] ce qui a lieu pour pH > pKA ; de même,
le domaine de prédominance de HA est tel que [A–] < [HA] ce qui correspond à pH < pKA. Parfois, on introduit la
[Y ] 1
convention qu’une espèce Y est négligeable devant une espèce X quand le quotient ; avec cette convention,
[ X ] 10
les espèces HA et A– ne coexistent en quantité notable que dans l'intervalle de pH : [pKA–1, pKA+1].
►Courbes de distribution en fonction du pH : elles sont souvent obtenues à partir d’un logiciel dédié, il s’agit des
représentations, pour une quantité totale ntot = nHA + nA-, des fractions en HA (resp. en A–) en fonction du pH :
HA = nHA/ntot (resp. A- = nA-/ntot) souvent exprimées en pourcentage [A titre d’exercice, retrouver les expressions
analytiques de HA et A- en fonction de h puis de pH].
3
CM-Rappels a/b
►Cas d’un polyacide HnA, il apparaît plusieurs constantes KA1, KA2… associées aux divers couples HnA/Hn-1A–, etc…
Dans le cas d’un triacide H3A auquel sont associées trois valeurs de pKA : les espèces H2A– et HA2– sont des
ampholytes, H3A est un acide faible, A3– une base faible.
Exemple de l’acide phosphorique H3PO4 :
- 3-
H3PO4 H2PO4 HPO42- PO4
pH
pKA1 = 2,1 pKA2 = 7,2 pKA3 = 12,4
►Application à la prévision graphique des réactions acide-base : quand les domaines de prédominance de deux
espèces sont disjoints, elles réagissent ensemble de façon quantitative : l’acide le plus fort des deux (celui qui a
le plus petit pKA) réagit avec la base la plus forte des deux (celle qui a le plus grand pKA).
Exemple : l’acide acétique HA et l’ammoniac NH3 ont leurs domaines de prédominance disjoints : ce sont des espèces
incompatibles, elles réagissent ensemble par une réaction favorisée pour conduire aux espèces compatibles A– et
NH4+ selon : (RP) HA + NH3 = NH4+ + A–, KRP = 10–4,8+9,2 = 104,4 >> 1.
pKA = 4,8 pH
HA A-
NH4+ pK = 9,2 NH3
A
Conséquence : la réaction (E) sera favorisée dans le sens direct si K > 1 c'est-à-dire si pKA2 > pKA1 ; dans le cas où
K >> 1, la réaction est considérée totale (ou quantitative).
De façon générale, si l'on met en présence en solution aqueuse quatre espèces HA1, A1–, HA2 et A2–, la réaction
acide-base la plus favorisée, dite « réaction prépondérante (RP) », fait intervenir le meilleur acide introduit et
la meilleure base introduite.
4
CM-Rappels a/b
la RP, calcul de sa constante thermodynamique, comparaison de KRP à 1. On procède jusqu'à l'obtention d'une RP de
constante KRP < 1 qui est l'équilibre de contrôle : on est alors ramené au cas précédent : l'état d'équilibre final est
un système stable puisque les espèces finales mises en jeu sont compatibles (coexistent en équilibre).
Rq : les diverses solutions équivalentes ne sont pas isolables et n'ont pas de réalité chimique ; la méthode repose
simplement sur le fait que les diverses SE mises en jeu conduisent au même état d'équilibre final que le mélange
initial.
3- Quelques détermination de composition chimique dans l’état final : un composé (conc. c) dans l’eau
a) Acide fort
RP : HA + H 2O = A– + H3O+ totale
(mol/L) EI c 0 0
EF 0 c c
On en déduit que dans l’état final : [H3O+] = [A–] = c ; on en déduit : pH = – log [H3O+] = – log c.
b) Acide faible
RP : HA + H 2O = A– + H3O+ KA < 1
(mol/L) EI c 0 0
EF c–x x x
x2
La variable x désigne l’avancement en concentration. A l’équilibre, équation du 2ème degré (1) : K A soit
cx
x2
KA avec l’hypothèse x << c.
c
L’hypothèse revient à considérer la RP peu avancée, ce qui a lieu pour KA << 1 i.e. HA peu dissocié dans l’eau donc
prédominant par rapport à A– ; une vérification rapide se fait en comparant x à c.
La valeur du pH peut se déduire de celle de x car [H3O+] = x ; la cohérence de l’approximation « RP peu avancée » est
alors vérifiée en situant le pH calculé par rapport au domaine de prédominance de HA.
c) Base forte, base faible De façon symétrique, on raisonne à partir de la RP : A– + H2O = HA + HO–.
- Cas d’une base forte : la RP est totale donc dans l’EF d’équilibre, [HA] = [HO–] = c ; on déduit éventuellement le pH
de la constante d’équilibre Ke = [H3O+ ].[HO–].
- Cas d’une base faible : (RP) A– + H2O = HA + HO–, KRP = Ke/KA << 1, tableau d’avancement avec à l’équilibre, un
avancement x en concentrationécriture de la constante KRP en fonction des concentrations d’où une équation du 2ème
K x2
degré en x K RP e hypothèse x << c (…) détermination de :
KA c x
x = [HA] = [HO–] puis éventuellement de pH à l’aide de la constante Ke.
EXERCICE RESOLU Déterminer les concentrations des espèces présentes à l’équilibre dans une solution aqueuse
d’un ampholyte HA de concentration apportée c ; HA intervient dans deux couples H2A+/HA, pKA1 et HA/A–, pKA2 ;
en déduire le pH de la solution. AN : pKA1 = 6 et pKA2 = 10 ; c = 10–2 mol.L–1.
Corrigé
K A2
RP : 2 HA = H2A+ + A–, K RP = 10–4 << 1 ; soit x l'avancement en concentration de la RP
K A1
RP 2 HA = A– + H2A+
(mol/L) EI c 0 0
EF c – 2x x x
2 2
K A2 x x x K A2
K RP avec l’hypothèse 2.x << c d’où . On en déduit x = [A–] = [H2A+] puis pH
K A1 c 2 x c c K A1
[ A ]
≈ pKA2 + log [KA1 conduit au même résultat].
x
en utilisant KA2 par ex. : pH = pKA2 + log
[ HA] c
AN : x = [A ] = [H2A ] = 10 mol.L (on vérifie que 2x << c) ; [HA] c = 10–2 mol.L–1 ;
– + –4 –1
5
CM-Rappels a/b
4- Quelques déterminations de composition chimique dans l’état final : cas de mélanges
►Mélange d'un acide faible et de sa base conjuguée [IMPORTANT]
On étudie le mélange d'un acide faible HA de concentration apportée CA et de sa base conjuguée de concentration
apportée CB. On considére que la RP est : HA + A– = A– + HA, KRP = 1 ; elle ne modifie pas la composition du
C
système donc [HA] ≈ CA et [A–] ≈ CB d'où : pH pK A log B .
CA
►Mélange d'un acide et d'une base quelconque ou de plusieurs espèces acido-basiques
la méthode de la RP conduit le plus souvent rapidement au résultat cherché ; on fait intervenir plusieurs RP,
considérées quantitatives, successivement jusqu'à l'obtention d'un système chimique stable dans lequel la « dernière »
RP de constante < 1 (c'est-à-dire l'équilibre de contrôle) permet d'accéder à la composition dans l'état final d'équilibre.
n( B)ajouté n( A)initial
à l'équivalence de la RT : A A + B B =
B A
2- Titrages acide-base
a) Généralités L'étude d'un titrage acide-base comporte un certain nombre d'étapes incontournables :
écrire la réaction de titrage RT (confondue avec la RP ayant lieu entre titrant et titré) ; calculer sa constante
thermodynamique KRT et conclure quant à son caractère quantitatif ; écrire la relation à l’équivalence ; étudier
la grandeur considérée (pH, , i) en distinguant avant et après l’équivalence.
(ii) pH-métrie : on suit le logarithme de la concentration d'une espèce mise en jeu dans le titrage ce qui conduit à des
courbes logarithmiques ; une propriété intéressante de ces courbes est que pH varie fortement à l'équivalence et que
dpH
la dérivée présente un extremum d'autant plus prononcé que le saut de pH est important : si l'on dispose d'un
dv
logiciel permettant de tracer la dérivée première ou seconde de la grandeur pH = – log[H+], on pourra déterminer
précisément le point équivalent.
6
CM-Rappels a/b
Il faut savoir décrire l'appareillage nécessaire pour réaliser une mesure de pH (question fréquente dans les exercices et
problèmes) : l'électrode de travail est une électrode de verre indicatrice de pH (potentiel Everre = a + b.pH) ;
l'électrode de référence est le plus souvent une E.C.S. (potentiel Eréf = cste) ; elles sont reliées à un pH-mètre (=
voltmètre gradué en pH) préalablement étalonné à l'aide de deux solutions tampons ; la grandeur physique mesurée est
une différence de potentiel : u = E(verre) - E(réf), il s'agit d’une méthode dite potentiométrique puisque liée à la
mesure d’une différence de potentiel.
(iii) conductimétrie : le graphe G ou = f(v) conduit à des portions de droites sous réserve que la RT soit totale
et unique dans son domaine et que la dilution soit négligeable ; le volume équivalent est donné par l’abscisse de
l’intersection de deux portions de droite consécutives. Si la dilution n'est pas négligeable, on note vtotal,0 le volume total
initial et on trace la « conductance corrigée de la dilution » :
v vtotal,0 v vtotal,0
Gcorr G ou, ce qui revient au même, la « conductivité corrigée » corr .
vtotal,0 vtotal,0
(1) MODELISATION base forte Na+, HO– par un acide fort (acide nitrique H+ NO3– par exemple)
Tableau d’avancement avec des quantités de matière ; hypothèse : RT = réaction totale
H3O+
RT : + HO– = 2 H2O KRP = 1014 >> 1
EI cv c 0v 0
(mol) EF v < ve 0 c0v0–cv
v = ve
v > ve c(v–ve) 0
c v cv c(ve v) K e c (v v )
► 0 v < ve : HO– impose le pH : [ HO ] 0 0 donc pH 14 log e .
v v0 v v0 h v v 0
c(v ve ) c(v ve )
► v > ve : H3O+ en excès impose le pH : h soit pH log
v v0 v v0
Conductivité : ajout d’ions H+ et NO3– en excès, n(H+) et n(NO3–) augmentent.
≈ H+.h + Na+[Na+] + NO3-[NO3–] (…) corrv0 = c0v0.(Na+ – H+) + cv.(H+ + NO3–)
donc corr est une fonction affine croissante de v ; pente proportionnelle à la somme (H+ + NO3–).
7
CM-Rappels a/b
- Exemple : titrage de 10 mL de soude Na+, HO– 0,1 mol.L–1 par l’acide nitrique H+NO3– 1 mol.L–1
pH et corr =f(v) [source : logiciel Simdose]
(2) MODELISATION acide faible HA (pKA = 4, HA/A–) par la soude Na+, HO– :
- Tableau d’avancement en quantités de matière ; hypothèse : RT réaction totale ; équivalence cve = c0v0
- Expressions conduisant aux graphes pH(v) et corr(v) ainsi qu’aux courbes de distribution i = f(v)
Résultat important : pH = pKA à la demi-équivalence (Rq : ce point particulier est point d’inflexion). Exemple :
10 mL de HA, pKA = 4, 0,1 mol.L–1 par Na+, HO– 1 mol.L–1 : pH, % et corr = f(v)
8
CM-Rappels a/b
(3) INTERPRETATION : courbes de titrage simulées, pH et i, de l'acide phosphorique H3PO4, concentration
c0 = 0,1mol.L–1, v0 = 10 mL) par Na+, HO–, concentration c = 1 mol.L–1, v en mL.
On observe deux sauts de pH alors qu’il s’agit d’un triacide, le calcul des constantes d’équilibre des trois RT
attendues ainsi que l’allure des graphes i(v) montre que la 3ème RT n’est pas quantitative.
► A l'équivalence de la RT1, n(HO–)ajouté = n(H3PO4)initial donc ve,1 = 1 mL ; de même, ve2 = 2 mL en accord avec les
valeurs lues.
Eléments de réponse : la solution à titrer décrite contient des espèces incompatibles : HO– et HA ; la solution
équivalente contenant HO– et A– compatibles se déduit de l'écriture de la RP.
9
CM-Rappels a/b
RP : HA + HO– = A– + H2O, KRP = KA/Ke = 1014-4,8 = 109,2 >> 1.
Ce titrage se ramène à l'étude du titrage par H+,Cl– c = 1 mol.L–1 de v0 = 20 mL d'une solution contenant HO– à
la concentration c1 = 2,5.10–2 mol.L–1 et la base faible A– à la concentration c2 = 2,5.10–2 mol.L–1. Vérifier
l’adéquation de ces prévisions avec les courbes simulées ci-dessous.
10
Feuille d’exercices n◦1- PC/PC* - Transformation de la
matière (révisions)
7. Identifier une situation (plus délicate) pour laquelle l’état d’équilibre n’est pas acces-
sible pour le système en évolution vers l’équilibre.
Le système initial est constitué d’un mélange équimolaire de NOBr gazeux et de dibrome
gazeux. Établir le tableau d’avancement en faisant intervenir la quantité de matière initiale
en NOBr notée n0 et :
1
• puis le coefficient de dissociation α de NOBr.
2. Déduire les valeurs numériques des constantes d’équilibre à 298 K pour les réactions
suivantes, sachant que les constantes d’équilibres associées aux équilibres (1), (2), (3) et
(4) précédents sont données à 298 K par : K1◦ = 1012 ; K2◦ = 1021 ; K3◦ = 10−27 .
2
1. Les gaz sont supposés parfaits, déterminer les pressions partielles de chacun des
constituants à l’équilibre.
2. Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K ◦ associée à l’équilibre étudié à la
température de l’expérience.
3. On suppose l’équilibre établi à la température T à partir des conditions initiales
précédentes. On augmente la pression de travail. Déterminer le sens dans lequel la réaction
a lieu.
3
Données : K ◦ (1500 K) = 5, 6.1011 et K ◦ (3000 K) = 116.
Exercices, problèmes
CH4 + H2 O = CO + 3 H2 .
La réaction se déroule sous une pression totale constante p tot = 10, 0 bar. La température
du système demeure constante et telle que la constante d’équilibre K ◦ est égale à 15. Ini-
tialement le système contient 10, 0 mol de méthane, 30, 0 mol d’eau, 5, 0 mol de monoxyde
de carbone et 15, 0 mol de dihydrogène.
4
1. Exprimer la constante d’équilibre en fonction des pressions partielles des constituants
et de p◦ = 1 bar.
2. Exprimer le quotient de réaction Q en fonction de la quantité de matière de chacun
des constituants, de la pression totale p tot et de p◦ = 1 bar. Calculer la valeur de Q dans
l’état initial.
3. Le système est-il à l’équilibre thermodynamique ? Justifier la réponse.
4. Si le système n’est pas à l’équilibre, dans quel sens se produira l’évolution ?
Dans un nouvel état initial, le système ne contient que 10, 0 mol de méthane et 10, 0
mol d’eau.
5. Déterminer la composition du système à l’équilibre, en partant de ce nouvel état
initial. La pression totale reste égale à 10, 0 bar.
6. Au système dans l’état d’équilibre précédemment obtenu, on ajoute de façon
isotherme et isobare (température et pressions constantes), une mole de monoxyde de
carbone. Dans quel sens se produira l’évolution ultérieure du système ? Justifier.
À 250◦ C, sous une pression de p T = 1, 0 bar, la densité du mélange gazeux obtenu par
chauffage du pentachlorure de phosphore pur est d = 3, 90.
1. Calculer la valeur de α, coefficient de dissociation de PCl5 .
2. En déduire la valeur de la constante d’équilibre K ◦ à la température d’étude.
3. Quelle est la composition du mélange obtenu à l’équilibre, dans les mêmes conditions,
sous la pression p T = 4, 0 bar (composition exprimée en pourcentage molaire de chacun
des gaz dans le mélange gazeux).
5
Données :
Masses molaires (en g.mol−1 ) : 35, 5 (Cl) ; 31(P).
Le monoxyde de carbone formé et l’eau présente dans le réacteur réagissent pour donner
du dioxyde de carbone et du dihydrogène selon l’équation-bilan :
Les constantes d’équilibre à 1100 K sont respectivement données par K1◦ = 315 et K2◦ =
0, 990.
6
On introduit dans un réacteur isotherme (T1 = 1100 K) et isobare (p = 5, 00 bar) 1, 00
mol de méthane et 3, 00 mole de vapeur d’eau.
1. Exprimer les quantités de matière n(CH4 , n (H2 O ), n (CO) , n(H2 ), n(CO2 ) ainsi
que la quantité de matière totale gazeuse ngtot à la sortie du réacteur en fonction des
avancements ξ 1 et ξ 2 des réactions (1) et (2).
2. Pour ξ 1 = 0, 965 mol et ξ 2 = 0, 300 mol, calculer les quotients de réaction Q1 et
Q2 des réactions (1) et (2). Comparer ces quotients de réaction obtenus aux constantes
d’équilibre et commenter les résultats obtenus (sens d’évolution naturel).
7
Feuille d’exercices n◦2- PC/PC* - Chimie des solutions
(révisions) : acido-basicité
4. Classer les acides/bases sur une échelle de pKA pour identifier les acides/bases les
plus fort(es) en présence.
10. Définir l’équivalence d’un titrage. Écrire une relation à l’équivalence très simplement
(deux lignes de calcul maximum et pas de tableau d’avancement).
1
Exercice 1 : diagramme de prédominances
Considérons une solution d’acide phosphorique H3 PO4 à la concentration initiale c0 =
1, 0.10−2 mol.L−1 . Nous rappellons que l’acide phosphorique H3 PO4 est un triacide de
pKA successifs 2,1 ; 7,2 et 12,1.
1. Tracer le diagramme de prédominance des espèces phosphorées.
2. Lorsque pH = 2, 5, calculer la concentration des espèces phosphorées présentes en
quantité non négligeable (concentration supérieure à 10−4 mol.L−1 ).
2
On étudié à 25◦ C une solution préparée en dissolvant de l’ammoniac NH3 dans l’eau.
La concentration apportée en ammoniac vaut c0 = 8, 00.10−4 mol.L-1 . On mesure dans la
solution la conductivité σ = 3, 04.10−3 S.m-1 .
1. L’ammoniac est une base faible, Calculer la constante de basicité KB du couple
NH+ 4 /NH3 (cette constante d’équilibre correspond à la constante d’équilibre de la réaction
d’action de l’ammoniac sur l’eau).
2. En déduire la valeur du pKA relatif au couple NH+ ◦
4 /NH3 à 25 C.
Données : pKe = 14, 0.
On donne les conductivités molaires (à dilution infinie) à 298 K :
Exercices, problèmes
HA + HCO−
3 = H2 CO3 + A− (1)
3
3. Indiquer intuitivement le sens de variation du pH dans le sang. Calculer ensuite les
concentrations à l’équilibre des espèces H2 CO3 , HCO− −
3 , HA et A et le pH du sang après
l’effort.
4. Question ouverte (résolution de problème) Proposer une méthode de titrage
du sang à l’issue de l’effort, qui permettrait d’accéder à la quantité d’acide lactique passée
dans le sang durant l’effort.
Données
Constantes d’acidité relatives aux couples faisant intervenir les espèces issues de CO2 (aq)
: pK A1 = 6,4 (H2 CO3 /HCO− −
3 ) et pK A2 = 10,4 (HCO3 /CO3 )
2−
4
3. Écrire l’équation de la réaction qui se produit lorsqu’on ajoute l’hydroxyde de
sodium. Calculer sa constante et conclure.
4. Exprimer les concentrations en H2 PO− 4 et HPO4
2−
en fonction des quantités de
−
matière n1 et n2 en H2 PO4 et NaOH respectivement introduites et du volume V . On
supposera que les ions hydroxyde sont apportés en défaut.
5. Exprimer le pH de la solution en fonction de n1 , n2 et de la (des) constante(s)
d’acidité concernée(s).
6. En déduire les valeurs de n2 puis de m2 à ajouter pour obtenir un pH égal à 6, 2.
Données
Constantes d’acidité à 298 K :
H3 PO4 /H2 PO− −
4 : pKA1 = 2, 1 ; H2 PO4 /HPO4
2−
: pKA2 = 7, 2 ; HPO2− 4 /PO4 :
3−
pKA3 = 12, 4.
Constante d’autoprotolyse de l’eau : Ke = 10−14 .
5
σ(Va+Vb)/Vb
Va/ mL
9,0
6
mol.L-1 ). On repère veq1 = 5, 0 mL et veq2 = 12, 0 mL, avec pHeq1 voisin de 8,4 et pHeq2
voisin de 4,2.
6. Solution titrée : mélange HO− (concentration apportée c7 ) - carbonate CO2−
3 (concentration
+ −2 -1
apportée c8 ). Solution titrante : H (concentration ca = 5, 0.10 mol.L ). On repère
veq1 = 15, 0 mL et veq2 = 20, 0 mL, avec pHeq1 voisin de 8,4 et pHeq2 voisin de 4,2.
7. Solution titrée : mélange Ar OH (concentration apportée c9 ) - HO− (concentration
apportée c10 ). Solution titrante : H+ (concentration ca = 5, 0.10−2 mol.L-1 ). On repère
veq1 = 1, 0 mL et veq2 = 1, 5 mL, avec pHeq1 voisin de 11,0 et pHeq2 voisin de 6,0.
Données
Acide sulfurique : première acidité forte.
Valeurs des pKA à 298 K : pK A1 = 6,4 (H2 CO3 /HCO− −
3 ) ; pK A2 = 10,4 (HCO3 /CO3 )
2−
; pK A3 = 2,0 (HSO− 2− − −
4 /SO4 ) ; pK A4 =2,2 (H2 SO3 /HSO3 ) ; pK A5 =7,6 (HSO3 /SO3 ) ;
2−
− − 2− −
pK A6 =4,2 (AH2 /AH ) ; pK A7 = 5,6 (AH /A ) ; pK A8 =7,0 (H2 S/HS ) ; pK A9 =13,0
(HS− /S2− ) ; pK A10 =9,9 (Ar OH/Ar O− ).
pKe = 14, 0.
7
et d’un acide faible AH (acide acétique CH3 COOH). La burette contient une solution
d’hydroxyde de sodium (soude) de concentration cb = 0, 20 mol.L−1 . Le titrage est suivi
à la fois par pHmétrie et par conductimétrie. Les courbes ci-dessous ont été obtenues, on
note V le volume de soude introduit.
pH σ
Unités arbitraires
12,0 30,0 V/ mL
8
exactement 50, 0 mL de limonade, les verser dans un erlenmeyer. Effectuer le dosage par
de la soude décimolaire.
1. À quoi sert le dégazage ?
2. Quel matériel faut-il utiliser pour prélever exactement 50, 0 mL de limonade ?
3. La simulation du dosage de 50, 0 mL d’acide citrique H3 A de concentration cH3 A =
5, 0.10−2 mol.L−1 par de la soude décimolaire est représentée ci-dessous. Les diagrammes
de distribution des différentes espèces (H3 A, H2 A− , HA2− et A3− ) y sont également
représentés.
9
TIPE 2018-2019
Attendus pédagogiques
Préambule
Différents jalons
Présentation
Abstract
Positionnement thématique
Préambule
À partir de la session 2016-2017 l’épreuve commune de TIPE a évolué. L’évaluation du
candidat porte maintenant uniquement sur son travail de TIPE. Dans le cadre de ce format, le
candidat veillera :
Différents jalons
Le candidat devra fournir et saisir en ligne sur le site SCEI plusieurs éléments au cours de
l’année scolaire. Cette dernière sera jalonnée en 4 phases détaillées ci-dessous.
PHASE 1 : TITRE
Du 10 décembre 2018 au 11 janvier 2019 à 17h :
Saisie du Titre
Saisie des motivations pour le choix du sujet.
Saisie de la justification de l’ancrage du sujet au thème de l’année (Thème TIPE 2018-
2019)
PHASE 2 : MCOT
Du 21 janvier 2019 au 7 février 2019 à 17h :
Saisie en ligne de la MCOT (Mise en Cohérence des Objectifs du TIPE)
En cas de travail en groupe, déclaration des différents membres via leur numéro
personnel de candidat
PHASE 3 : PRESENTATION
Du 02 avril 2019 au 11 juin 2019 à 17h :
Téléversement du support de la Présentation orale
Saisie en ligne du résumé en anglais (Abstract)
Saisie en ligne du DOT (Déroulé Opérationnel du TIPE)
Possibilité d’ajuster les positionnements thématiques et mots-clés
Possibilité d’ajout de références bibliographiques complémentaires
PHASE 4 : VALIDATION
Du 12 juin 2019 au 19 juin 2019 à 12h :
Validation des Livrables par le professeur référent TIPE
Phase 1 : Titre
Le titre (choisi avec soin et permettant de définir sans ambiguïté le travail effectué), l’ancrage au thème
de l’année (50 mots) et la motivation du choix de l’étude (50 mots) sont à renseigner au moment de
l’inscription SCEI, soit entre le 10 décembre 2018 et le 11 janvier 2019 à 17h.
Jusqu’à la date du 11 janvier 2019 à 17h, le candidat pourra modifier ces informations en se rendant
dans la rubrique 'scolarité actuelle/situation' de son dossier d'inscription SCEI.
Cependant, si nécessaire, le titre, et lui seul, pourra être modifié dans la rubrique concernée à la saisie
de la MCOT (Phase 2), disponible à partir du 21 janvier 2019. Les examinateurs auront connaissance
des deux titres TIPE. Dans ce cas, lors du passage à l’oral, le candidat devra éventuellement justifier la
raison de ce changement qui n'est en aucun cas pénalisant.
Phase 2
MCOT (Mise en Cohérence des Objectifs du TIPE)
La Mise en Cohérence des Objectifs du TIPE est décomposée en 5 parties successives, amenant le
candidat à formuler les objectifs de son travail en réponse à la problématique qu’il a retenue.
Le candidat doit définir le(s) positionnement(s) thématique(s) de son TIPE en choisissant trois thèmes
(possiblement un ou deux) dans une liste proposée lors de la saisie. Les thèmes choisis seront
renseignés par ordre décroissant d’importance. Le thème 1 sera donc le plus représentatif de l’étude
effectuée. Ce positionnement, au travers des thèmes choisis, permettra de concilier le contenu
scientifique du TIPE avec les compétences des binômes d’examinateurs qui auront à évaluer le travail
du candidat. Le premier positionnement thématique doit se situer dans un des domaine de
rattachement disciplinaire de la filière (Physique ou Chimie en PC, Mathématiques, Physique ou
Informatique pour MP, etc.).
Le choix de 5 mots-clés en français et en anglais incite le candidat à isoler avec recul les éléments les
plus significatifs de son travail. Ils doivent être en cohérence avec la bibliographie, la problématique
et les objectifs choisis par le candidat. Les mots-clefs doivent être rangés dans un ordre décroissant
d'importance, et permettre, à eux 5, de bien cerner le périmètre des recherches. Leur traduction en
anglais est là pour encourager la recherche sur l'internet anglophone.
2. Bibliographie commentée
Toute démarche scientifique débute par une étude préalable de travaux antérieurs, « balisant » le
domaine choisi. Pour satisfaire efficacement aux critères d’évaluation de l’épreuve TIPE, cette étape
est indispensable et incite le candidat à mettre en cohérence son travail de TIPE vis-à-vis du contexte
scientifique de son sujet. Il rédige pour cela une synthèse qui décrit ce contexte scientifique, et en
analyse quelques travaux marquants. Le candidat citera en bonne place dans son texte, avec renvois
numérotés, des articles scientifiques référencés, des ouvrages, des périodiques, des pages WEB ou
tous documents jugés pertinents et significatifs que l'on retrouvera listés dans l'annexe
"bibliographie". Au-delà de la production d’un texte scientifique de synthèse, cette étape vise un
premier niveau d'appropriation par le candidat de son sujet : les principes généraux, les
expérimentations, les lois et concepts, voire certaines questions restant en suspens ou des sujets
controversés.
Une vision plus globale permet alors d’isoler plusieurs problématiques du domaine, dont celle qu’il
aura choisi de traiter (voir 3. Problématique retenue).
Dans le cas d’un travail de groupe, cette bibliographie devra être commune et issue d’un travail
collectif.
3. Problématique retenue
Dans cette partie, le candidat doit clairement dégager un questionnement scientifique (phénomène
à étudier, propriété à mesurer, à établir ou démontrer...). Cette problématique, qui trouve sa
justification dans la bibliographie commentée, offre une approche ou un regard personnels sur le
sujet, soit dans des domaines bien documentés, soit dans des domaines insuffisamment traités dans
la littérature consultée.
La formulation de la problématique est en relation avec l’appropriation du sujet par le candidat.
Dans le cas d’un travail de groupe, cette problématique pourra être commune et issue d’un choix
collectif.
4. Objectifs du TIPE
Ce champ comporte une liste de références bibliographiques débutant par un numéro d'ordre
[N°] correspondant à la numérotation utilisée dans la bibliographie commentée. Le candidat
devra se conformer aux règles suivantes d'édition de ces références :
[1] Auteur 1, Auteur 2… Titre de l'ouvrage Chapitre, Editeur, Année, DOI Pour un ouvrage
Nom de la conférence,
[4] Auteur 1, Auteur 2… Titre de la publication Pour une conférence
Année, Lieu
Ces références bibliographiques, dont le nombre maximal est limité à 10 (2 au minimum), doivent être
scientifiquement fiables et suffisamment précises pour être exploitables par les examinateurs de
l'épreuve. À ce niveau, il ne sera pas mentionné de contacts (rencontre, visite, courriers, etc…), ceux-
ci devront figurer dans le DOT.
Phase 3
Présentation
La Présentation TIPE est constituée d'une séquence de diapositives projetées en format paysage. Elle
sert de support à l'exposé oral qui dure 15 minutes. Elle doit illustrer le discours du candidat, et être
focalisée sur les aspects scientifiques du projet.
Ce document doit être enregistré en format PDF1et ne doit pas dépasser 5 Mo. Il ne pourra pas contenir
de vidéos, de fichiers audio, ni d'animations notamment du type Powerpoint. Il n'y a pas de nombre
limité de pages ni de mots. Toutefois il est conseillé de ne pas mettre trop de texte (au maximum 10
lignes par diapositive), de préférer les expressions aux phrases et d'y adjoindre autant que possible
une iconographie adaptée (graphiques, schémas, photographies, images) venant en complément du
texte et de l'exposé associé. Toute illustration extraite d’une source externe devra être référencée en
bonne et due forme afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur son origine. Le format des diapositives sera
4/3 paysage.
Il est fortement recommandé aux candidats de placer leur numéro d'inscription en première page,
et de numéroter toutes les diapositives, afin de faciliter l’entretien avec les examinateurs.
Cette présentation doit être téléversée sur le site SCEI rubrique MON DOSSIER / TIPE avant le 11 juin
2019 à 17h. L'absence de dépôt pourra conduire à l’attribution de la note zéro à l’épreuve.
Si des programmes informatiques ont été développés, le candidat devra apporter en double
exemplaire les listings correspondants en format papier. Ces listings seront inclus en documents
annexes à la présentation (en aval de la conclusion) et ne seront pas présentés formellement durant
l’exposé du candidat. Ils pourront faire l'objet de questions spécifiques lors de la phase d’échange
avec les examinateurs.
Abstract
L’Abstract est à saisir en ligne. Il doit être un résumé en Anglais du travail TIPE. Il peut être commun
pour partie aux différents membres d’un groupe, mais il doit comporter quelques éléments personnels
en lien avec le travail de chacun. Ils pourront faire l'objet de questions spécifiques.
1
Exemple : pour les utilisateurs de MS Office ou équivalents, il est possible dans le menu « imprimer » de choisir
comme destination un fichier au format pdf à la place d’une imprimante.
serait utile que certains éléments de ce DOT soient mis en rapport avec les objectifs annoncés dans la
MCOT.
Ce DOT est une séquence de 4 à 8 faits marquants (jalons) du déroulement du TIPE (y compris les
difficultés rencontrées, surmontées ou non) témoignant de sa progression. Chacune de ces E/S y est
décrite dans la limite de 50 mots et saisie en ligne via l’interface SCEI.
Le DOT ne doit pas être analogue à un plan, ni fournir des résultats ou des interprétations. Il doit, avant
tout, rester factuel et situer le jalon chronologiquement.
Le DOT peut être aussi l'occasion d'indiquer les éventuelles difficultés rencontrées, la manière dont
elles ont été surmontées ou non, les rebonds ou inflexions dans la démarche, soulignant ainsi la
progression effective du travail, permettant aux examinateurs d'avoir une meilleure lisibilité du
"cheminement" du candidat.
Exemples d’E/S :
[Début Mars : Rencontre avec un expert en vibration des machines tournantes. Cette discussion m’a
amené à lire les références [n] et [m], permettant l’identification des paramètres clés de l’étude]
[Novembre 2017 - Identification de notre méthode comme étant la théorie de De Bruijn, pour laquelle
des algorithmes de résolution existent et sont disponibles en libre accès]
[Décision fin mai - Suite à la lecture de l’article [k], d’étudier la sensibilité de manière théorique via le
conditionnement des matrices. Cela s’est avéré infructueux puisque les différents facteurs que nous
avions isolés n’étaient pas indépendants]
[Février 2018 - Réalisation d’une série d’expériences en faisant varier les deux paramètres a et b, ce qui
nous a amenés à conjecturer la loi empirique. Le résultat est satisfaisant, mais dans un domaine de
validité réduit]
[Fin décembre : Passage de la version récursive à la version itérative de l’algorithme, au prix d’une
augmentation peu significative du temps de calcul]
[Janvier 2018 - Échec de la synthèse d’un organomagnésien après les premières tentatives du début
d’année nous obligeant à revoir les conditions de l’expérience]
[Début Juin 2018 - Interprétation des résultats, estimation des incertitudes de mesure, production des
courbes pertinentes pour la présentation finale]
Phase 4
Validation des Livrables par le professeur encadrant
La validation des Livrables est faite entre le 12 juin et le 19 juin 2019 à 12h, par le professeur encadrant
dont le nom a été renseigné au préalable par le candidat sur le site SCEI. Le fait de valider signifie que
les livrables, saisis et téléversés par le candidat, correspondent bien à un travail personnel constaté.
Une zone de commentaire permet au professeur encadrant de porter à la connaissance du Directeur
de l’épreuve toute information qu’il jugera nécessaire de communiquer.
Il est de la responsabilité du candidat de s'assurer que les livrables téléversés sont lisibles ; pour cela il
devra les visualiser après téléversement.
Pour satisfaire à l’exigence de validation, le professeur encadrant doit se connecter à son propre
compte, sur le site web des Lycées (lycees.scei-concours.fr). Il aura alors accès (à condition que le
candidat ait correctement respecté toutes les Phases) aux documents suivants :
• La MCOT étendue (compilation de la MCOT et d’autres éléments saisis par le candidat),
• La Présentation.
Lorsque le travail est effectué en groupe, la validation par le professeur référent signifie que chaque
candidat fournit des livrables correspondant à sa contribution personnelle.
Positionnement thématique
Les trois positionnements thématiques sont à choisir parmi les 23 thèmes ci-dessous.
CHIMIE
Chimie Analytique
Spectroscopies, Chromatographies, Adsorption, Analyse élémentaire, Électrochimie…
Chimie Théorique – Générale
Atomistique, Chimie quantique, Dynamique Moléculaire, Modélisation, Réactions chimiques,
Cinétique, Thermodynamique, Thermochimie…
Chimie Organique
Mécanismes et Groupements réactionnels, Stéréochimie, Conformation, Configuration, Synthèse,
Purification, Biologie, Biochimie, Polymères…
Chimie Inorganique
Synthèse (métaux, alliages, céramiques, verres, semi-conducteurs, composites, polymères), Chimie
en solution (oxydo-réduction, pH-métrie, précipitation, complexation, cinétique), Liaisons
chimiques (covalentes, ioniques, métalliques, semi-conducteurs, Van der Waals, hydrogène),
Structures (cristallographie, agrégation, démixtion, ordre-désordre) …
Génie Chimique
Opérations unitaires, Mécanique des fluides, Production industrielle, Changements d’échelle…
INFORMATIQUE
Informatique Pratique
Programmation (impérative, fonctionnelle, objet ...) Intelligence artificielle (systèmes multi-agents,
...) Réseaux de neurones. Heuristiques. Méta-heuristiques (algorithmes génétiques, recuit simulé,
colonies de fourmis, essaims particulaires ...) Modélisation informatique (UML ...) Simulation
informatique. Traitement d’image. Infographie. Géométrie algorithmique (enveloppes convexes …)
Méthodes stochastiques (Monte Carlo, ...) Bases de données. Big data. Réseaux. Systèmes
distribués (cloud computing, peer to peer ...) Systèmes d’exploitation…
Informatique Théorique
Algorithmique. Structures de données. Complexité (temporelle, spatiale) Théorie des langages
(grammaires, compilation...) Machines formelles (automates, machines de Turing, ...) Calcul
formel. Cryptographie (RSA, ...) Codage (codes correcteurs d’erreur, UTF-8, ...) Algorithmique
distribuée. Parallélisme. Apprentissage automatique (machine learning)…
Technologies informatiques
Capteurs. Architecture des ordinateurs. Périphériques (entrées-sorties, supports mémoire, ...)
Processeurs. Systèmes embarqués. Robotique…
SCIENCES INDUSTRIELLES
Traitement du Signal
Traitement d’image, Analyse spectrale, Échantillonnage temporel ou spatial…
Génie Électrique
Électrotechnique, Télécommunications, Génie électronique, Électronique de puissance …
Génie Mécanique
Mécanique, Conception de produit, Mécanique appliquée au bâtiment, Génie civil, Automatisation,
Métrologie, Production, CAO, Maintenance, Recyclage, RDM, Métallurgie…
Génie Énergétique
Production, Transport, Conversion et utilisation de l’énergie, Énergies renouvelables…
Automatique
Asservissement, Identification, Régulation, Estimation, Observation…
Électronique
Électronique analogique (Instrumentation, Électroacoustique…) Électronique numérique
(Informatique industrielle, Systèmes embarqués, Architecture des ordinateurs…)
MATHÉMATIQUES
Géométrie
Géométrie classique (euclidienne, projective), géométries non-euclidiennes, géométrie convexe,
géométries finies. Géométrie différentielle (surfaces dans R3, Variétés), Géométrie algébrique.
Applications : pavages, polyèdres dans Rn….
Algèbre
Arithmétique, Combinatoire, Théorie des nombres. Structures algébriques (Théorie des groupes,
des anneaux, des corps). Algèbre linéaire (valeurs propres et leur interprétation physique, calcul
matriciel, etc…) Applications : codages par corps finis, courbes elliptiques, etc…
Analyse
Analyse de Fourier, (séries, transformée…). Équations différentielles (EDO), Équations aux Dérivées
Partielles (EDP), Fonctions de la variable complexe, Fonctions spéciales. Topologie. Analyse
fonctionnelle. Applications : systèmes dynamiques, polynômes orthogonaux, développements
divers (séries, fractions continues, …).
Autres domaines
Analyse numérique classique (interpolation, approximation, recherche de racines, calcul
d’intégrales…) avec études de sensibilité, … (conditionnement…), éléments finis… Mathématiques
discrètes (graphes…), Probabilités, Statistiques, modélisations stochastiques (chaînes de Markov,
files d’attente). Mathématiques de l’optimisation, Domaines spécifiques : mathématiques de la
commande, biomathématiques…. Logiques classiques et non-classiques …
PHYSIQUE
Physique Théorique
Physique quantique, Physique des particules (accélérateurs, électrodynamique quantique, modèle
standard, particules élémentaires, théorie quantique des champs), Relativité (expérience de
Michelson-Morley, espace-temps, ondes gravitationnelles, principe d'équivalence, relativités
générale & restreinte, vitesse de la lumière), Unification (électromagnétisme, gravitation,
interactions supersymétrie), Physique statistique (extensivité - intensivité, Boltzmann, mouvement
brownien, physique statistique hors d'équilibre, statistiques)…
Mécanique
Mécanique newtonienne (cinématique, dynamique, énergie mécanique, moment, torseurs,
mécanique du point et du solide, oscillateur) Mécanique des fluides (couche limite, dynamique,
écoulements, effet Venturi, équations de Navier-Stokes, hydrostatique, hydrodynamique,
rhéologie)…
Physique de la Matière
Physique des matériaux (cristallographie, déformation, contraintes, ferroélectricité,
ferromagnétisme, piézoélectricité, semi-conducteur, supraconducteur, tribologie,
thermoélectricité, thermochromie), Thermodynamique (thermique, cycles, fonctions d'état,
principes, thermodynamique statistique, diagrammes de phases, énergie de surface, potentiel
chimique, diffusion chimique, changements de phases, surfusion, osmose), Physique atomique
(atome, configuration électronique, raies spectrales), Physique nucléaire (noyau, radioactivité,
protection, réaction nucléaire), Plasmas…
Physique Ondulatoire
Optique (diffraction, diffusion, dualité onde-corpuscule, interférence, laser, optique géométrique),
Électromagnétisme (magnétostatique, électrostatique, équations de Maxwell, induction, photon),
Acoustique (son, spectre harmonique, phonons, diffusion, musique)
Physique Interdisciplinaire
Astrophysique (évolution des étoiles, lentilles gravitationnelles, étoiles, nucléosynthèse,
exoplanètes), Biophysique (biomimétisme, biophotonique), Géophysique (sismologie, champ
magnétique terrestre, océanographie), Chimie physique (théorie cinétique des gaz, cinétique
chimique, électrochimie, résonance magnétique nucléaire, spectroscopie, thermochimie), Nano- et
Micro-technologies (optoélectronique, électronique, optique, fibre optique, photodiodes,
photovoltaïque), Électronique (filtres, amplificateurs, électronique analogique, micro-électronique,
électronique numérique)…