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ROYAUME DU MAROC

COMMUNE URBAINE DE CASABLANCA,


MOHAMMEDIA ET AIN HARROUDA
SOCIETE LYDEC

Gestion Déléguée des Services de Distribution d’Electricité, d’Eau


potable et du Service d’Assainissement Liquide à Casablanca

Appel d’Offre Ouvert


AOO N° 103-2022 E/F&T
LOT 2

Renouvellement des installations CCN au poste


source OULAD HADDOU 225 / 20 kV

PIECE N°2.2

Cahier Des Clauses Technique Particulières


(C.C.T.P)
TABLE DES MATIERES

I. DESCRIPTION DES CONDITIONS GENERALES........................................................ 4


I.1 CONTEXTE ET OBJECTIF ....................................................................................... 4
I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE -PS OULAD HADDOU ....................................... 4
I.3 VISITE DES LIEUX ................................................................................................... 5
I.4 DELAIS D’EXECUTION DES TRAVAUX .............................................................. 5
I.5 OBLIGATIONS ET ORGANISATION DU CHANTIER ......................................... 5
I.5.1 Interlocuteur Lydec : Chef de projet .................................................................... 5
I.5.2 Obligations du soumissionnaire ........................................................................... 5
I.5.3 Obligations de la Lydec........................................................................................ 7
I.6 RECOMMANDATIONS GENERALES .................................................................... 9
I.6.1 Câbles BT ............................................................................................................. 9
I.6.2 Repérage des matériels et équipements .............................................................. 10
I.6.3 Cheminement de câble ....................................................................................... 11
I.6.4 Les coffrets de type extérieur ............................................................................. 11
I.6.5 Principe général d’exploitation .......................................................................... 12
I.6.6 Protection contre la corrosion ............................................................................ 13
II. DESCRIPTION DES CONDITIONS SPECIFIQUES .................................................... 14
II.1 INSTALLATIONS EXISTANTES ........................................................................... 14
II.2 NORMES DE REFERENCE .................................................................................... 15
II.3 CONDITIONS CLIMATIQUES ............................................................................... 16
II.4 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES .................................................................. 16
II.4.1 Système de contrôle commande numérique ....................................................... 16
II.4.2 Fibre optique ...................................................................................................... 29
II.4.3 Switch Ethernet TCP/IP ..................................................................................... 29
II.4.4 Horloge satellite ................................................................................................. 30
II.4.5 Imprimante graphique ........................................................................................ 30
II.4.6 Calculateur de tranche ........................................................................................ 30
II.4.7 Poste opérateur et d’ingénierie ; ......................................................................... 31
II.4.8 Passerelles : ........................................................................................................ 32
II.4.9 Délestage HTA ................................................................................................... 33
II.4.10 Oscillio-perturbographie :............................................................................... 34
II.4.11 Régulateur de tension ..................................................................................... 35
II.4.12 Mise à niveau des tranches transformateur ..................................................... 36
II.4.13 Hébergement des équipement informatiques et télécoms : ............................ 37
III. DOCUMENTS TECHNIQUES ET LOGICIELS A FOURNIR ..................................... 42
IV. ESSAIS ET MISE EN SERVICE .................................................................................... 43
V. FORMATION .................................................................................................................. 43
VI. CONSISTANCE DES TRAVAUX : ............................................................................... 45
VII. LOT DE MAINTENANCE : ........................................................................................... 49
ANNEXE 1 .............................................................................................................................. 50
ANNEXE 2 .............................................................................................................................. 54
ANNEXE 3 .............................................................................................................................. 55
ANNEXE 4 .............................................................................................................................. 62
I. DESCRIPTION DES CONDITIONS GENERALES
I.1 CONTEXTE ET OBJECTIF
Le présent cahier des charges a pour objet de définir les prestations à réaliser dans le cadre de
mise à niveau des ouvrages primaire du poste source OULED HADDOU et ce par :
• La migration vers un nouveau système de contrôle commande numérique ;
• La numérisation des tranches lignes et transfert 225 kV ;
o Ligne 25-149 SIDI MESSOUD ;
o Ligne 25-87 MEDIOUNA ;
o Ligne 25-39 DAR BOUAZZA ;
o TRANSFERT 225KV.
• Le remplacement des câbles BT reliant l’ensemble des équipement HTB du poste à leurs
tranches correspondantes et câble inter tranches.

I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE -PS OULAD HADDOU


Le poste source OULED HADDOU 225/20KV se trouve à Bd EL HACHMI EL FILALI (ex
route TADDART)
I.3 VISITE DES LIEUX
Une visite des lieux Obligatoire sera organisée pour le compte des soumissionnaires afin
d’évaluer les prestations à réaliser pour ce marché.
Les soumissionnaires pourront obtenir tout éclaircissement concernant cet appel d’offre. Ils
peuvent effectuer une reconnaissance des lieux en appréciant l’environnement relatif à la
fourniture et la réalisation des différentes prestations objet de cet appel d’offre.

I.4 DELAIS D’EXECUTION DES TRAVAUX


Le délai prévisionnel de ce marché est de 12 (Douze) Mois compté à partir de la date prescrite par
ordre de service.
Les soumissionnaires sont appelés à fournir un planning détaillé.

I.5 OBLIGATIONS ET ORGANISATION DU CHANTIER


I.5.1 Interlocuteur Lydec : Chef de projet
Un chef de projet Lydec sera désigné dans le marché faisant suite au présent marché.

I.5.2 Obligations du soumissionnaire


I.5.2.1 Equipe projet
L’équipe d’encadrement du projet doit se conformer aux prescriptions du marché et devra être
composée au min de :
• Un directeur de Projet,
• Un chef de projet ;
• Un chef de chantier (présence permanente sur chantier obligatoire ;
• Un responsable de qualité &sécurité ;
• Un responsable de test et de mise en service ;

I.5.2.2 Nettoyage de la zone des travaux


Le soumissionnaire aura à sa charge le rangement et l’évacuation du matériel déposé et non utilisé
aux endroits précisés par la Lydec.
L’évacuation des décombres aux décharges publiques (Au fur et à mesure de l’avancée des
travaux) et fournira l’attestation de mise en décharge correspondante.
Les locaux souillés pendant les travaux seront nettoyés. Un constat des lieux sera au préalable
établi en présence de Lydec à l’ouverture de chantier.
I.5.2.3 Autocontrôle
Par l’acceptation de cette commande de travaux, le soumissionnaire s’engage à ne remettre à Lydec
que des installations terminées qu’il a préalablement contrôlées tant dans leur exécution que dans
leur fonctionnalité.
Le soumissionnaire effectue ses contrôles sous sa seule et entière responsabilité. Son attention est
attirée sur les conséquences graves pouvant en découler tant pour les personnes que pour les biens.
A la fin de son contrôle et pour chaque tranche ou installation, le soumissionnaire remet au Maître
d’Ouvrage un imprimé “ Déclaration de contrôle Entrepreneur ” dûment rempli et visé.

I.5.2.4 Mise à jour des plans


❖ Avant engagement des travaux :
L’entreprise transmettra à Lydec pour approbation, les plans de réalisation au fur et à mesure de
leur établissement.

❖ A la fin des travaux :


Pour ces travaux, le chef de chantier du soumissionnaire tiendra à jour (au fur et à mesure des
modifications) les jeux de plans du poste. Dans un délai d’un mois après la mise en service des
installations, le soumissionnaire enverra 5 exemplaires de plans mis à jour informatiquement au
chef de projet de l’affaire.
Après accord de Lydec concernant ces plans, le soumissionnaire les fournira dans un délai
de 21 jours : Pour les schémas non digitalisés, les calques originaux corrigés, ainsi que 5 tirages
des plans soigneusement rangés dans des classeurs A4 à l'Italienne. Pour les schémas digitalisés
(DWG), les CD créés sous Autocad version 2000.

❖ Propriété et Confidentialité
L’ensemble des plans fournis par Lydec ou conçus par le soumissionnaire pour la réalisation des
travaux de ce marché est confidentiel et reste propriété de Lydec. Le soumissionnaire s’engage à
ne pas les communiquer à tout autre organisme ou Entrepreneur autre que Lydec et à les restituer
à la fin du marché.

I.5.2.5 Accès aux ouvrages


Le soumissionnaire s’engage à :
• Exécuter les travaux conformément aux règles de l’art. L’entreprise devra notamment
accéder aux ouvrages dans les conditions prescrites par la norme UTE C18-510. Il s’engage
notamment à n’employer sur le chantier que du personnel habilité. S’il s’avère nécessaire
d’utiliser pour des travaux de génie civil du personnel non habilité du point de vue des risques
électriques.
• Le soumissionnaire mettra en place une surveillance permanente par du personnel habilité.
Il mettra également en œuvre les dispositions nécessaires pour éliminer les risques.
• Rédiger les consignes particulières fixant les modes opératoires et les surveillances par une
personne habilitée « H.V. » lorsqu’il s’agira d’accéder aux ouvrages au voisinage d’installations
non consignées. Ce document doit être reçu et approuvé par Lydec avant le début des travaux.
• Rédiger une instruction permanente de sécurité pour la circulation dans le poste et les accès
aux ouvrages, ce document doit être reçu et approuvé par Lydec avant le début des travaux.
• Réaliser les balisages de circulation définit par le plan de prévention. Il s’engage également
à les faire respecter.

I.5.2.6 Habilitation
L’entreprise devra fournir la liste du personnel habilité et la tenir à jour au cours du chantier. Le
chef de chantier doit être habilité H2VB2V et les personnes travaillant sur le chantier devront
obligatoirement posséder à titre personnel un exemplaire de la publication UTE C18-510 et être
habilitées.

I.5.2.7 Autorisation de travail


Le poste étant en exploitation, l’entreprise aura à sa charge :
• D’obtenir les autorisations de travail, d’accès et attestations de consignations. Ces
documents seront délivrés par les Chargés d’exploitation concernés.
• De formuler les demandes de consignation nécessaires.
Lydec sera destinataire des copies des consignes et des instructions de sécurité au fur et à mesure.

I.5.2.8 Responsabilité de l'entrepreneur pendant les travaux


Il est précisé que : - L'Entrepreneur est seul responsable de l'ensemble des ouvrages, depuis
l'ouverture du chantier jusqu'à la réception provisoire des travaux qui lui sont confiés.
- L'Entrepreneur devra établir un constat contradictoire des détériorations d'ouvrages
éventuellement commises par d'autres Entreprises intervenant sur le chantier au cours du programme
de travaux. Faute de quoi, il sera tenu personnellement responsable de ces détériorations et devra
exécuter à ses frais les remises en états nécessaires.

I.5.3 Obligations de la Lydec


I.5.3.1 La documentation technique
Lydec communiquera au soumissionnaire toutes les informations et les plans en sa possession
nécessaire à la réalisation de sa mission.

I.5.3.2 Consignations pour travaux


Lydec consignera les installations suivant ses contraintes d'exploitation et le planning des travaux.
Dans la mesure du possible, Lydec préviendra l’entreprise installatrice de tout report de travaux.

I.5.3.3 La mise en et hors exploitation des ouvrages


Lydec appliquera les procédures (voir annexe).

I.5.3.4 Suivi et Planification


Une réunion hebdomadaire de suivi organisée sur site et avec un compte-rendu de réunion
permettra de suivre la bonne évolution du chantier. Le soumissionnaire élaborera en collaboration
avec Lydec un planning des travaux, tenant compte des différentes contraintes liées à l’exploitation
des ouvrages.
Un planning prévisionnel pour travaux devra être envoyé par le maître d’œuvre avant le début des
travaux. Ce planning devra être commenté par tous les services concernés (Bureau central de
conduite Lydec, service maintenance et exploitation Lydec, exécutant des travaux…). À tout
moment, le planning pourra être modifié par suite des aléas d’exploitation.
➔ Les travaux ne devront en aucun cas perturber la qualité de service à la clientèle.
L'Entrepreneur établira des comptes-rendus hebdomadaires d'activité selon le canevas type en sa
possession. Les modalités de diffusion lui seront données par Lydec à la réunion d'ouverture de
chantier.

I.5.3.5 Contrôle, réception, mise en service


Le prestataire assure, après contrôle, la mise en service des installations en coordination avec
Lydec. Les essais de réception sont réalisés en présence de techniciens spécialisés Lydec ou
d’experts mandatés par elle et en présence du responsable du chantier de l'Entreprise.
Il est rappelé que la réception a notamment pour but de vérifier la conformité de l’installation aux
schémas de réalisation et que de ce fait les équipes de Lydec n’apporteront aucune modification
aux installations lors de son déroulement.
Les vérifications effectuées par Lydec ne dégageront en rien la responsabilité du prestataire lors
de la mise en service des installations.
Un procès-verbal de réception devra être signé par le prestataire et Lydec une fois les tests
effectués.

I.5.3.6 La sécurité
Lydec réalisera le plan général de coordination en concertation avec l’entreprise.
Tous les intervenants devront être sensibilisés aux différents risques énoncés dans ledit plan de
prévention.
Durant les différentes phases du chantier, Lydec vérifiera que l’entreprise applique les dispositions
de ce plan et mettra à disposition un surveillant de travaux. Lydec exigera de ses intervenants qu’ils
appliquent les règles de sécurité communes au chantier.
L’entreprise devra rédiger un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la santé (PPSPS) qui
sera transmis à Lydec sous 3 semaines après signature de l’ordre de service. Celui-ci sera affiché
sur le chantier. Tous les intervenants devront être sensibilisés aux différents risques.

I.5.3.7 Prescriptions particulières


Tout le matériel déposé et non employé restera propriété de Lydec, mais sous la garde du
prestataire, il est soigneusement stocké, rangé et repéré par ses soins.
L’évacuation des matériels déposés vers les lieux indiqués par Lydec est à la charge de
l’entrepreneur.
I.6 RECOMMANDATIONS GENERALES
I.6.1 Câbles BT
I.6.1.1 Câblage externe aux tranches
Les raccordements B.T de l'appareillage extérieur, les sous-tranches et les tableaux des services
auxiliaires seront réalisés en câbles multiconducteurs conformes à la norme HN33S34 (Classe 2
anti inductif).
• Section 4*10 mm² pour le circuit courant et tension et alimentation ;
• Section 14*1,5 mm² pour les signalisations ;
• Section 4*1,5 mm² pour les inter-verrouillages ;
• Section 7*2.5 mm² pour les commandes ;

I.6.1.2 Repérage et mise en œuvre de la filerie


❖ Repérage :
Chaque conducteur avant son point de connexion sera identifié avec le repère fonctionnel
d’aboutissement de sa liaison conformément au schéma. Il en sera de même pour chaque extrémité.
Le repérage de la filerie doit avoir une bonne tenue au vieillissement et à l’humidité.
Le système alphanumérique utilisé doit être en accord avec la norme CEI 60446.

❖ Code de repérage :
Les conducteurs seront munis d’embouts de couleurs suivant la nature des circuits :
• Rouge : circuit auxiliaire à courant continu, polarité positive ;
• Bleu : circuit auxiliaire à courant continu, polarité négative ;
• Vert/Jaune pour la terre ;
• Gris : circuit secondaire des transformateurs de tension ;
• Vert : circuit secondaire des transformateurs de courant ;
• Jaune : circuit auxiliaire à courant alternatif ;
• Noir : ouverture des organes de coupure ;
• Blanc : fermeture des organes de coupure.
Les circuits secondaires des transformateurs de courant auront les repérages suivants :
• I : pour les mesures ;
• J : pour les protections ;
Les circuits secondaires des transformateurs de tension seront repérés avec la lettre V.

❖ Mise en œuvre :
Ils emprunteront les caniveaux en extérieur, les trémies ou les goulottes dédiées en intérieur.
Tous les conducteurs des câbles et filerie recevront, à chaque extrémité, une cosse sertie et un
embout coloré assurant un repérage fonctionnel.
Pour l’ensemble des câbles BT, les écrans et les blindages seront relié aux circuits de masse
conformément aux spécifications de l’annexe « L’unicité des circuits de terre et des circuits des
masses dans les postes sources ; insertion des équipements de contrôle commande ».

I.6.1.3 Câblage interne aux tranches


Toutes les fileries seront réalisées en conducteur cuivre à isolation thermoplastique, noir, souple
(H 07 V- H). Les conducteurs seront disposés dans des goulottes en matière plastique.
En 4 mm² : Circuits de mesure ;
En 2,5 mm² : Circuits de commande ;
En 1,5 mm² : Circuits de signalisations
Caractéristiques des conducteurs souples :
• Conducteurs extra-souples Classe 5
• Tension de service 500 Volts
• Tension d’essai diélectrique 2000 Volts
• Isolement des conducteurs P.V.C.
Les conducteurs devront être installés avec suffisamment de longueur disponible pour déplacer
leurs connexions.
Les circuits de liaison entre deux tiroirs d’un même équipement
Si un équipement important nécessite l’utilisation de plusieurs racks, les liaisons électriques entre
ces tiroirs sont considérées comme des liaisons internes à l’équipement. Elles ne passent pas par
le répartiteur de filerie ou la logique de conduite. Ces liaisons sont réalisées à l’arrière des tiroirs
et utilisent des connecteurs distincts de ceux utilisés pour les circuits fonctionnels.

I.6.1.4 Borniers – Conducteurs


L’ensemble des conducteurs d’un câble devra être raccordé sur un bornier. Deux conducteurs au
plus peuvent être raccordés sur une même borne côté équipement et un seul côté câble.

I.6.2 Repérage des matériels et équipements


L’ensemble des matériels et équipements concernés par les travaux seront repérés par plaques
gravées, fixées par visseries nylon (repérage des appareils HTB, HTA, BT, etc..).
Sur chaque châssis ou armoire, une plaque montée à la partie supérieure identifie son appartenance
à une cellule ou à une fonction déterminée.
Chacun des coffrets ou éléments installés est repéré à l'aide d'une plaque fixée sur la face avant.
Les diverses plaques indicatrices doivent être parfaitement visibles lorsque les châssis ou armoires
sont équipés complètement. En particulier, la plaque supérieure doit être dégagée de toute saillie
d'appareil. Toutes les plaques doivent être réalisées en conformément aux exigences de Lydec,
lettres gravées lisible sur fond de couleur à définir pour l’ensemble des plaques.
I.6.3 Cheminement de câble
Leur cheminement sera défini en commun avec Lydec.
Les gaines, chemins de câble ou goulottes ne doivent pas excéder 80% de leur capacité.
Ils seront sécurisés et construits de manière qu’un échauffement ou une avarie de câble ne puisse
se propager aux autres liaisons ou aux autres ouvrages.
Les chemins de câbles devront être reliés à un circuit de terre sur l’ensemble du parcours.
Les chemins de câble HTA seront séparés des chemins de câbles BT.
Il ne sera pas admis de jonctions sur les câbles 630².
Les chemins de câbles doivent être conformes à la Norme NF C 15 100 et seront métalliques,
galvanisés à chaud ou zingués bichromatés du type perforé ou en fil.
Les éléments sont éclissés au moyen de raccords spéciaux, placés de préférence en dehors des
points d'appuis.
La continuité électrique des chemins de câbles devra être assurée, réalisant ainsi une liaison
équipotentielle supplémentaire. Leur mise à la terre sera effectuée au niveau des armoires et
coffrets divisionnaires.
✓ Courants forts :
Chemins de câbles galvanisés type Cablofil galvanisés largeur 50 à 300 mm, hauteur d’aile : 50
mm, en faux plafonds démontables.
✓ Courants faibles :
Chemins de câbles perforés en acier galvanisés largeur de 50 à 300 mm, hauteur d’aile 50 mm, en
faux plafonds démontables.

I.6.4 Les coffrets de type extérieur


Installés à proximité immédiate des équipement HTB, ils seront équipés de presse étoupe, de porte
fusible (SFEL), d’interface entre les câbles BT issus des équipements HTB et les câbles BT vers
la tranche correspondante.
Les coffrets sont réalisés avec des enveloppes métalliques assurant un blindage efficace contre les
parasites radio-électriques. L’armature étant elle-même raccordée à la prise de terre.
Les coffrets seront de degré de protection IP54.
Les formes sont étudiées pour qu'en aucun point il n'y ait stagnation de l'eau de pluie (couvercles
en pente).
Les armoires et coffrets réalisés en matériaux non inoxydables dans la masse, sont protégés par un
zingage à chaud.
Toutes les armoires et tous les coffrets, y compris ceux revêtus de zinc, reçoivent une peinture
primaire adaptée au matériau qu'elle recouvre et une peinture de protection.
Toutes les précautions sont prises pour que les métaux en contact ne donnent lieu à aucune corrosion
électrolytique.

Aucun outillage ne doit être nécessaire pour la fermeture ou l'ouverture des portes.
Les portes doivent pouvoir s'ouvrir à 120° au minimum, et être bloquées en position ouverte.
Les serrures sont prescrites. Le cadenassage est exigé pour les coffrets. La protection contre la
pluie et les éclaboussures est assurée par des chicanes, judicieusement disposées, sans utilisation
de garnitures d'étanchéité. Cependant, pour assurer une étanchéité satisfaisante dans les conditions
très particulières, le Maître d'œuvre ou de son représentant peut demander l'adjonction de
garnitures d'étanchéité.
Une ventilation efficace de l'intérieur des armoires et coffrets doit être assurée par des ouvertures
hautes et basses avec cadres et chicanes, convenablement grillagées (maille de 1 mm) et de surface
suffisante.

I.6.5 Principe général d’exploitation


Les installations basses tensions sont divisées en sections dénommées « Tranche ». Il existera une
tranche basse tension par travée.
Ces tranches sont destinées au traitement, au développement et à l’exécution des commandes et à
la remonté de l’information. Les nouvelles tranches seront donc à équipements numériques.
Elles devront assurer les fonctions suivantes :
✓ Conduite et la supervision de l’installation,
✓ Protection des installations électriques,
✓ Gestion des verrouillage et inter-verrouillage.
✓ Exploitation « sur tranche » de l’installation,
✓ Interfaçage avec les équipements HTA et/ou HTB existants,
✓ Interfaçage entre le système et les différents équipements de la tranche.

I.6.5.1 Principe d’exploitation


Il existe deux modes d’exploitation « Poste » et deux modes d’exploitations « Tranche ».

❖ Exploitation Poste
Ces modes sont gérés au niveau de la tranche générale Lydec. Un commutateur 2 positions assure
l’exploitation comme suit :
• Poste en Local : La conduite du poste s’effectue depuis les postes opérateur (PO).
• Poste en Télécommande : La conduite du poste s’effectue depuis le poste de conduite
distant (SCADA du BCC).
❖ Exploitation Tranche
Ces modes seront gérés au niveau de chacune des tranches. Un commutateur 2 positions assure
l’exploitation comme suit :
• Tranche en local : La conduite de la tranche s’effectue depuis les TPLs ou le calculateur
de tranche seulement. Les commandes depuis les postes opérateurs ou distant (SCADA-BCC) sont
désactivées.
• Tranche en Distant : La conduite de la tranche s’effectue depuis les postes opérateurs ou
distant (SCADA-BCC) selon le mode d’exploitation du poste. La conduite sur tranche est
désactivée.

I.6.6 Protection contre la corrosion


Les châssis supports, les charpentes, la serrurerie galvanisées, ferrures et tablettes supports de
câbles, cloisonnement des phases, coffrets et toutes les pièces en acier recevront une couche de
protection contre la corrosion par galvanisation à chaud (par immersion), conformément aux
normes CEI en vigueur.
L’ensemble des usinages (soudages, coupes, perçages, fabrications ...) est effectué avant
traitement.
Toute zone de galvanisation endommagée à l’arrivée sur chantier ou endommagée lors du montage
implique le changement ou renvoi de la pièce pour une nouvelle galvanisation à chaud.
Les éléments galvanisés devront avoir une garantie décennale (Certificat à fournir).
II. DESCRIPTION DES CONDITIONS SPECIFIQUES
II.1 INSTALLATIONS EXISTANTES
La supervision du poste source OULAD HADDOU est actuellement assurée par un automate de
type TSX, avec l’interface de supervision locale TopKAPI. Le consignateur d’état du poste est
assuré par un automate de type EC400.

Les tranches existantes sont :


• La tranche générale Lydec est de type électromécanique sur châssis classique.
• La tranche générale ONEE est de type électromécanique sur châssis classique.
• Les tranches transformateurs T1, T2 & T5 : les protections des transformateurs sont
assurées par 6 relais numérique communiquant de type SIPROTEC5 marque SIEMENS (Max I
HTA, point neutre HTA, point neutre HTB, Masse cuve, masse câble, terre résistante,
différentiel transformateur HTB/HTA, Max I HTB, Surcharge thermique, Surtension HTB).
• Les tranches lignes 225 kV (DAR BOUAZZA, MEDIOUNA & SIDI MESSOUD) : les
protections des lignes sont assurées par des relais numériques communiquant de type
SIPROTEC5 marque SIEMENS et des protections secours statiques châssis classique.
• La tranche transfert : la protection du transfert est assurée par un relais numérique
communiquant de type SIPROTEC5 marque SIEMENS installé sur châssis classique
• La tranche barres + sectionnement barre assure seulement le traitement, les commandes et les
verrouillages des sectionneurs inter-barres
• Les tranches HTA (1,2,3,4,5,6) assurent le traitement de :
a. Surveillance des polarités, développement et traitement des déclenchements des Départs
et Arrivés HTA de la RAME correspondante.
b. Régulation automatique & aiguillage des tensions des Arrivées HTA
c. Délestage fréquence-métrique
Schéma unifilaire 225/20 kV du poste source OULAD HADDOU :

II.2 NORMES DE REFERENCE


CEI 61850 Réseau et système de communication des postes.

Matériels et systèmes de téléconduite – partie 5-103 : Protocoles de


CEI 60 870-5-
transmission – Norme d’accompagnement pour l’interface de
103
communication d’information des équipements de protection

CEI 60 870-5- Matériels et système de téléconduite - partie 5 : Protocole de transmission


104 Norme pour les tâches élémentaires de téléconduite

Relais électriques -partie 5 : Coordination de l'isolement des relais de


CEI 60 255-5
mesure et des dispositifs de protection ; prescriptions et essais.
CEI 60 255 - 22 Relais électriques - première partie : Essais à l’onde oscillatoire amortie
-1 à 1MHZ

Relais électriques - partie 22 : Essais d’influence concernant les relais de


CEI 60 255 - 22
mesure et dispositifs de protection - section 2 : Essais de décharges
-2
électrostatique

CEI 801-2 Prescriptions relatives aux décharges électrostatiques

CEI 61000-4-
Compatibilité électromagnétique pour les matériels électriques de mesure
2 ; 4-3 ; 4-
et de commande dans les processus industriels.
4;4-8

CEI 62351 -
62433 Les normes internationales de la Cyber sécurité
NERC CIP 5

➔Les textes applicables sont ceux des éditions les plus récentes des normes précitées.

II.3 CONDITIONS CLIMATIQUES


Le matériel sera prévu pour fonctionner dans les conditions climatiques particulières au MAROC-
CASABLANCA. Les limites extrêmes sont les suivantes :
• Altitude : ne dépassant pas 1000 m
• Hiver (à l’ombre) : -8 et +25 °C
• Eté (à l’ombre) : +10 et +50 °C
• Température maximale au sol : + 80 °C
• Pression du vent : 133 daN/m²

II.4 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES


II.4.1 Système de contrôle commande numérique
II.4.1.1 L’architecture projetée de la solution
L’objectif de ce projet est de migrer vers une conduite par système contrôle-commande
numérique avec une architecture double étoile avec le Protocole PRP conforme à la norme CEI
62439-3.
* L’architecture projetée de la solution (donnée à titre indicatif et ne reflète pas les
quantités à installer)
II.4.1.2 Architecture générale
Le système objet de ce marché doit être conçu de telle sorte qu'un personnel de l’exploitation
sans connaissance particulière en technologie à microprocesseur puisse l'utiliser facilement.
La maintenance, les modifications ou extensions ne peuvent entraîner un arrêt de
fonctionnement partiel ou global du système de contrôle-commande du poste.
L'autosurveillance doit être incorporée afin d'accroître la disponibilité et la fiabilité du système
tout en réduisant les nécessités de maintenance.
Le synoptique sur écran du poste sera représenté par un schéma unifilaire général avec
indication de tous les organes électriques (jeux de barres, disjoncteurs, sectionneurs, leurs états
« ouverts / fermés ») ; la position des prises du régleur en charge etc... Les valeurs des courants,
des tensions, des puissances fournies ou reçues sont surveillées et affichées en temps réel
(plages définies par dialogue opérateur).
La constitution du schéma du poste devra être possible à partir d’une bibliothèque à partir de
laquelle l’utilisateur peut copier et réutiliser aussi souvent que nécessaire toutes les informations
électriques et graphiques.
Le choix des couleurs et des symboles de désignation des éléments constituant le schéma
unifilaire (jeux de barres, sectionneurs, disjoncteurs, transformateurs etc.…) sera défini en
commun accord avec Lydec.
Tout changement d’état devra être signalé pour attirer l’attention de l’opérateur, une alarme
sonore pourra éventuellement accompagné des évènements.
L’information à afficher sur l’écran de l’IHM doit être adaptée aux besoins de l’utilisateur. Les
fenêtres peuvent être appelées sur demande sans devoir quitter celles qui sont à l’écran.

La manœuvre d’ouverture ou de fermeture devra être exécutée en deux phases ; phase de


sélection et phase d’exécution de l’ordre. Une fois un élément sélectionné et si dans un temps
approximatif de 15 secondes aucun ordre n’a été exécuté, la sélection devra être annulée
automatiquement.
D’une manière générale, toutes les dispositions devront être prises pour éviter la commande
intempestive des équipements.
Afin d’éviter toute commande intempestive ou information erronée, un contrôle de la chaîne de
commande doit être effectué (Séquence d’interverrouillage, mode d’exploitation du poste,
etc…).
Certaines fonctions ne sont accessibles qu’aux personnes possédant le niveau d’autorisation
requis.
Toutes les informations en provenance de l’installation sont traitées, horodatées et enregistrées.
Elles peuvent être affichées chronologiquement sur une page générale à l’écran. Cette page peut
être triée par date, par type d’alarme, ou autres critères ; une fonction de filtrage devra être
possible. L’envoi automatique et à la demande sur imprimantes devra être possible. Le libellé
devra être structuré par la date, l’heure à la ms, l’identification du signal, le texte correspondant
au signal, l’état du signal, etc...
Le système devra assurer les fonctions suivantes (liste non exhaustive) :
• Visualisation et surveillance de l’état générale du poste en temps réel ;
• Assistance automatique du système pour l’application des consignes d’exploitation en
affichant des messages explicites à l’opérateur ;
• Acquisition et contrôle de plausibilité de l'état des appareillages de coupure ;
• Commande des appareillages de coupure, des prises régleurs, des organes électriques,
etc… ;
• Paramétrage des différents équipements constituants le système d’une manière centralisée ;
• Affichage des valeurs mesurées en temps réels (U, I, P, Q, F) ;
• Affichage et archivage des événements horodatés à la source ;
• Affichage des alarmes horodatés à la source ;
• Possibilité d’affichage des tendances (tensions barres, comptage etc…) ;
• Affichage de la position des prises régleur en charge ;
• Rapatriement des fichiers de perturbographie ;
• Présentation de l’état de fonctionnement des équipements numériques des tranches (IED)
au niveau de l’IHM, le détail sera poussé jusqu’au fonctionnement des cartes constituant
les équipements ;
• Téléconduite à partir du SCADA BCC ;
• Hiérarchisation des droits d’accès ;
• Synchronisation horaire GPS via un serveur NTP ;
• Possibilité d’impression d'un rapport incluant une liste d’évènements ;
• Autosurveillance du système ;

II.4.1.3 Structure logiciel :


La structure du logiciel doit être conforme à l'architecture du système contrôle-commande
numérique décrite au II.4.1.1, et divisée de manière stricte en différents niveaux.
Il doit être possible de procéder aisément à une extension dans le poste.
La maintenance, les modifications ou extensions ne peuvent entraîner un arrêt de tout ou d'une
partie du système non concerné par l'adaptation.

II.4.1.3.1 Interface Homme-Machine (IHM) des postes opérateurs


L’interface homme machine sera installée sous forme d’application de supervision générale
localement au poste. Elle regroupera toutes les informations nécessaires à l’exploitation du
poste en temps réel mais aussi la consignation chronologique des signalisations et des alarmes
survenues au niveau du poste (horodatage à la source). Tous les paramètres configurés ou
configurable dans le système contrôle commande numérique pourront être interfacé dans les
postes opérateurs sous forme de vues ou schéma synoptique.
Les deux postes opérateurs doivent être similaires en adoptant la même configuration et
paramétrage.

II.4.1.3.1.1 Présentation de l’interface graphique de l’IHM


La IHM permet à l'opérateur d'accéder aux événements et aux alarmes présentées à l'écran. En
plus de ces listes à l'écran, ces événements et ces alarmes sont repris dans un registre
d'exploitation et il est possible de les imprimer dans un journal de bord.
➔ Les images standard suivantes sont accessibles à partir de la IHM :
• Schéma unifilaire indiquant la position des équipements et les valeurs mesurées
• Dialogues de commande
• Dialogues de mesure
• Dialogues de blocage
• Liste des alarmes, par travée/pour le poste
• Liste des événements, par travée/pour le poste
• Affichage de la régulation des prises en charge - Etat du système
• Contrôle des paramètres de réglage (en option)
➔ Le soumissionnaire doit développer les vues suivantes :
• Vue électrique générale du poste
• Vue générale HTB
• Vue générale HTA
• Vues travée ligne
• Vue travée transfert
• Vue travée barre
• Vues travée transformateur
• Vues rame HTA
• Vue tranche générale Lydec
• Vue tranche générale ONEE
• Vue tranche auxiliaire
• Vue système contrôle commande numérique (Architecture communication).
N.B : Le détail de différentes vues sera précisé lors des réunions de validation.

II.4.1.3.1.2 Principes régissant la IHM


Le principe de cohérence doit régir la IHM : Cela concerne les dénominations, les couleurs, les
dialogues et les polices de caractères. Toute sélection non valide est rejetée.
La position des objets doit être indiquée d'après un code de couleurs qui permet d’identifier :
• L'objet sélectionné pour la commande
• Information non rafraîchie, valeur obsolète, non en service ou non échantillonnée
• Une alarme ou état défectueux
• Une commande bloquée
• Un état normal.

II.4.1.3.2 Fonctions système contrôle-commande numérique

II.4.1.3.2.1 Les Commandes


L’appareillage HTB et HTA doit pouvoir être manœuvré depuis les postes opérateurs et le
SCADA BCC. La commande des sectionneurs HTB se fait seulement depuis les postes
opérateurs.
Les commandes précitées respectent les principes suivants :
• Le mode de commande : Sélection avant exécution avec un temps de sélection 15s
• Interdiction de la simultanéité des commandes
• Autorisation d’exécution des manœuvres dépend des conditions :
 Sectionneur : le verrouillage et inter-verrouillage
 Disjoncteur : le contrôle du synchronisme, BP SF6
• Surveillance de l’exécution de la manœuvre
• Remonté par message d’erreur (élément bloquant) en cas de blocage d’une manœuvre.
• Surveillance du nombre de manœuvre des disjoncteurs HTB.
• Commandes supplémentaires : commande en service/ hors service (Régulation, manque
tension, automatisme de reprise de service) et commande des prises régleur.

II.4.1.3.2.2 Surveillance du poste


La position de chaque équipement, à savoir : disjoncteurs, sectionneurs, sectionneurs de mise à
la terre, changeur de prises, etc., est à surveiller en permanence. Tout changement de position
doit être visible immédiatement à l'écran sur le schéma unifilaire du poste et doit être repris
dans la liste des événements. Des alarmes doivent être générées lorsque des changements de
position spontanés ont eu lieu.
Chaque position des appareillages doit être collectée à l'aide de deux contacts auxiliaires, l'un
en position normalement ouverte, l'autre en position normalement fermée. Une alarme doit être
générée si ces indications de position sont incohérentes ou si le temps de fonctionnement alloué
(surveillance des temps de fonctionnement) pour un changement de position est dépassé.

II.4.1.3.2.3 Verrouillage
Les fonctions de verrouillage sont normalement traitées en premier et permettent d'éviter des
fausses manœuvres. Il est impossible de piloter un objet à partir du système de contrôle-
commande lorsque le verrouillage est actif.
Les différents verrouillages et inter-verrouillages seront définis par des équations relatives à
chaque tranche et qui seront validés par Lydec.
Les équipements verrouillés seront identifiés par un « symbole de verrouillage » sur l’IHM.
II.4.1.3.2.4 Traitement des événements et des alarmes
Les événements et les alarmes sont générés par tous les équipements contrôle-commande. Ils
sont repris et sauvegardés dans une liste d'événements au niveau de l’IHM du poste. Les alarmes
sont sauvegardées dans une autre liste distincte et sont affichées à l'écran. Tous les événements
et alarmes ou seulement un groupe d'événements et d'alarmes (sélection possible) doivent
pouvoir être imprimés à l'aide de l'imprimante graphique. Les alarmes et les événements sont
horodatés à la source avec une résolution de temps de 1 ms.

II.4.1.3.2.5 Autorisations d'accès pour l'utilisateur


Les comptes utilisateurs configurés au niveau des postes opérateurs seront développés sur
plusieurs profils :
• Profil public : visualiser les différentes vues systèmes, consulter le journal d’alarme et le
journal d’évènements sans modification.
• Profil opérateur : en plus des autorisations du profil public, il peut faire des commandes,
des acquittements d’alarmes et impression des rapports.
• Profil administrateur : en plus des autorisations du profil opérateur, il peut configurer la
base de données de l’IHM, modifier les vues, ajouter ou supprimer des profils…

II.4.1.3.2.6 Processus d’exécution des commandes


Une procédure de commande, "sélection avant exécution", destinée à empêcher toute
manœuvre intempestive.
Après avoir procédé à la "sélection" d'un appareillage de coupure, l'opérateur doit pouvoir
reconnaître l'objet qu'il a sélectionné à l'écran et, en même temps, toutes les tentatives de
manœuvre sur d'autres objets doivent être verrouillées. Après "exécution" de la commande, le
symbole de l'appareillage manœuvré doit clignoter jusqu'à ce que l'appareillage de coupure ait
atteint sa nouvelle position finale.
L'opérateur ne peut exécuter une commande que si l'appareillage n'est pas verrouillé.
Après exécution de la commande, l'opérateur doit recevoir la confirmation que la nouvelle
position a été atteinte où être averti que la manœuvre a échoué ; dans ce dernier cas, il doit
pouvoir prendre connaissance des raisons de cet échec.

II.4.1.3.2.7 Autosurveillance du système


L'autosurveillance du système de contrôle-commande doit être complète et les pannes doivent
être immédiatement signalées à l'opérateur avant qu'elles n'entraînent l'apparition de situations
particulièrement dangereuses. Ces pannes sont enregistrées comme "Défaillance" sur l'image
de surveillance du système. L'écran avec l'image de surveillance doit reprendre l'état de tout le
poste y compris celui des appareillages de coupure, des IED, des moyens de communication,
etc....
Une vue détaillée devra être développé par le prestataire pour présenter l’état de fonctionnement
tous les équipements électroniques composant le système contrôle commande numérique.
II.4.1.3.2.8 Rapports
Les rapports doivent permettre le suivi des valeurs mesurées et des valeurs calculées en temps
réel. Les valeurs affichées doivent indiquer :
• Rapport des tendances (moyenne, crête) : Journalier, Hebdomadaire, Mensuel et Annuel.
• Rapport chronologique : Journalier, Hebdomadaire, Mensuel et Annuel.
Il doit être possible de sélectionner, en direct, des valeurs dans la banque de données pour les
afficher dans l'image du processus. Il doit être possible de faire défiler les jours. Les valeurs
incertaines doivent être signalées. Il doit être possible de sélectionner la durée pendant laquelle
les données sont conservées en mémoire.

II.4.1.3.2.9 Affichage des tendances (données historiques)


Une tendance est l'évolution de données du processus au cours du temps. Tous les types d'objets
du processus – informations d'entrée ou de sortie, valeurs binaires ou analogiques – doivent
pouvoir être illustrées en tendances. Les tendances doivent pouvoir être représentées
graphiquement sous forme de colonnes ou de courbes.
Il doit être possible, de changer le type des valeurs collectées (ponctuelle, moyenne, somme ou
différence), de changer en direct et à l'écran, les intervalles de rafraîchissement et de
sélectionner les seuils de fonctionnement pour les alarmes.

II.4.1.3.2.10 Liste des événements (Consignation d’état)


La liste des événements doit contenir toutes les signalisations et les changements d’état apparus
dans le poste.
À tout moment, l'opérateur doit avoir la possibilité d'appeler à l'écran la liste dans laquelle les
événements figurent par ordre chronologique et ce pour l'ensemble du poste ou seulement pour
une partie du poste. Il doit être possible de faire une copie écran sur papier.
Les événements doivent être enregistrés chronologiquement dans la liste des événements avec
l'indication du type d'événement et l'heure à laquelle l'événement est apparu. Il doit être possible
également de sauvegarder tous les événements sur ordinateur. Les informations doivent pouvoir
être obtenues aussi à partir du registre des événements.
La liste des événements par ordre chronologique doit contenir :
• Les changements de position des disjoncteurs, sectionneurs et sectionneurs de MALT
• Les indications de fonctionnement des dispositifs de protection
• Les messages d'erreur en provenance des appareillages de coupure
• Les dépassements de limites supérieures et inférieures des valeurs analogiques mesurées
• Les interruptions de communication.
Des filtres doivent permettre de sélectionner certains types ou groupes d'événements. Ils doivent
permettre d'afficher les événements en fonction de :
• La date & l'heure,
• La travée,
• L’appareil.

II.4.1.3.2.11 Liste des alarmes


Les pannes et les erreurs qui apparaissent dans le poste doivent être reprises dans la liste des
alarmes et transmises immédiatement au centre de commande. La liste des alarmes constitue
une substitution au tableau d'alarmes conventionnel et doit permettre d'évaluer toutes les
alarmes du poste. La liste des alarmes est subdivisée en deux listes : la liste des alarmes non
permanentes et la liste des alarmes permanentes. La date et l'heure d'apparition de chaque
alarme doivent être indiquées.
La liste des alarmes résume à l'écran l'état actuel des alarmes. Chaque alarme est représentée
par une ligne qui contient :
• La date et l'heure de l’apparition et la disparition de l'alarme
• La tranche concernée
• Le nom de l'objet correspondant
• Un texte descriptif
L'opérateur doit être en mesure d'accuser réception des alarmes, que celles-ci soient audibles
ou seulement présentées à l'écran. Toute alarme pour laquelle il y a eu un accusé de réception
doit être marquée spécialement à l'écran.
Les pannes qui apparaissent puis disparaissent sans qu'il y ait eu un accusé de réception doivent
être présentées spécialement dans une liste séparée (liste des alarmes fugitives). Comme pour
les événements, des filtres doivent permettre de sélectionner certains types ou groupes
d'alarmes.
➔ Des alarmes pourront être configurées avec une signalisation sonore au niveau du poste via
un KLAXON. L’acquittement de l’alarme sonore se fera au niveau du poste opérateur.

II.4.1.3.2.12 Image d'objet


Lors de la sélection d'un objet dans le schéma unifilaire, un disjoncteur ou un sectionneur par
exemple, il faut d'abord que l'image correspondante de la travée apparaisse. L'image de l'objet
fournit les attributs ou renseignements suivants : Type de blocage, Autorisation d'accès,
Commande locale ou à distance, Erreurs, etc....

II.4.1.3.2.13 Image du régulateur de tension


Toutes les fonctions sont affichées à l'aide de la boîte de dialogue "Régulateur de tension".
Cette boîte de dialogue doit fournir les renseignements suivants :
• Mode de fonctionnement manuel ou automatique
• Affichage de la tension secondaire
• Affichage de la position des prises

II.4.1.3.3 Performance du système :


Dans les conditions de service normales les durées de rafraîchissement au niveau du poste
opérateur sont reprises ci-dessous.

Fonction Valeurs typiques

Changement à l'écran (première réaction) <1s

Présentation d'un changement binaire sur l'image du processus <1s

Présentation d'un changement analogique sur l'image du processus <1s

De l'émission d'un ordre jusqu'à la sortie vers le processus < 0.5 s

Disjoncteurs <2s
De l'émission d'un ordre jusqu'au
rafraîchissement à l'écran
Sectionneurs < 15 s

II.4.1.3.3.1 Fiabilité du système


Le système de contrôle-commande doit être conçu pour satisfaire aux exigences très sévères
concernant la disponibilité et la fiabilité
• Réalisation mécanique et électrique robuste
• Compatibilité électromagnétique (CEM) garantie
• Composants et cartes électroniques de grande qualité
• Matériel (hardware) modulaire et testé à fond
• Logiciel modulaire développé et testé - Autosurveillance et fonctions de diagnostic -
Service après-vente
• Sûreté de fonctionnement
• Expérience dans les exigences de sûreté
• Connaissances approfondies du processus
• Commande selon le principe de "Sélection avant exécution"
• Collecte des positions des appareillages de coupure à l'aide de doubles indications -
Solution distribuée
• Unités indépendantes raccordées au réseau informatique local
• Fonctions de réserve
• Conception des armoires adaptée aux conditions ambiantes et à l'environnement électrique
• Mise à la terre des armoires, immunisée contre l’élévation brutale du potentiel de terre

II.4.1.3.3.2 Surveillance du poste


Il est prévu que la surveillance ne s'applique pas seulement à certaines parties du poste mais
qu'elle doit être envisagée dans le cadre d'un système de surveillance complet du poste. Le
système de surveillance de poste fait ainsi partie intégrante du système de contrôle-commande
de poste. D'un point de vue économique il en résulte des avantages considérables puisqu'il
permet de mieux gérer à la fois les biens et les risques.
Un aspect important est la quantité d'informations disponibles au sein des dispositifs de
protection numériques : ces informations doivent être utilisées afin de mieux surveiller l'état
des disjoncteurs, des transformateurs, des prises en charge, etc... Dans le cadre d'une gestion
économique efficace.

II.4.1.3.3.3 Analyse des incidents


En présence d'un incident, l’opérateur fait appel à différentes sources d'information afin de
trouver l'origine du défaut. Néanmoins, il devient de plus en plus important de trouver l'origine
des incidents en un minimum de temps afin de pouvoir réagir efficacement en prenant les
mesures adéquates qui permettent de rétablir rapidement un fonctionnement normal dans le
réseau électrique.
Le système de surveillance de postes doit fournir toutes les informations permettant de trouver
l'origine des incidents, de procéder à une analyse détaillée et aux réparations nécessaires. Un
programme d'évaluation des défauts doit être intégré au système de CCN. Ce programme doit
être convivial et être capable de fournir des rapports succincts sur les défauts (impression
automatique avec indication d'éloignement du défaut et renseignements complets sur le défaut).
➔ L'opérateur peut utiliser le poste d'ingénierie afin de procéder à l'analyse des incidents sur
base des informations récoltées, indépendamment du centre de conduite.

II.4.1.3.3.4 Analyse des fichiers de perturbographie


Le système de surveillance de postes doit fournir toutes les informations permettant de
rechercher l'origine des incidents, de procéder à une analyse détaillée et aux réparations
nécessaires. Un programme d'évaluation des défauts doit être intégré au système de CCNet être
capable de fournir des rapports succincts sur les défauts (indication d'éloignement du défaut et
renseignements complets sur le défaut).

II.4.1.3.3.5 Rapatriement des fichiers à partir des Perturbographie


Le système de surveillance de postes doit automatiquement rapatrier les fichiers de
perturbographie qui sont présents dans les appareils de contrôle-commande et de protection ou
dans les perturbographes individuels. Tous les enregistrements de Perturbographie doivent être
transférés par l'intermédiaire des différents bus de communication.
Lorsque les fichiers de perturbographie sont rapatriés dans le Système contrôle-commande
numérique, ils sont sauvegardés et archivés sur le disque dur du poste d’ingénierie

II.4.1.3.4 Cyber sécurité


On désigne par Cybersécurité tout dispositif de sécurité des systèmes et des informations dans
les infrastructures informatiques et de télécommunications afin de répondre aux exigences de
Disponibilité, Intégrité, Confidentialité, contre toutes attaques.
Afin de réduire la surface d’attaque aux niveaux des postes sources, Lydec adopte une stratégie
de cyber sécurité sur les deux volets : La prévention & la détection.
Pour sécuriser l'accès aux données et à la gestion des calculateurs, des postes opérateurs et des
passerelles, ces derniers doivent impérativement être compatibles avec les recommandations de
la norme CEI 62351, NERC CIP 5 et CEI 62433. Ils doivent supporter la gestion et
l’administration des comptes utilisateur et le control d'accès pour une meilleure gestion des
identités et des accès, et offrir la possibilité de paramétrer les rôles.
Les connexions d'accès en local et en distant des équipements doit être assurée avec un lien
sécurisé type HTTPS, adresse IP et adresse MAC autorisé IPSEC, SSH protocole…

II.4.1.3.4.1 Durcissement du système contrôle commande numérique « Hardening »


L'entrepreneur doit élaborer une procédure de renforcement de la sécurité du système, par
l’implémentation du processus de durcissement du système contrôle commande numérique, ce
qui est appelé « Hardening» suivant la norme CEI 62443.
Le soumissionnaire doit démontrer d’une manière pratique la procédure de durcissement et la
méthodologie de déploiement pour ainsi :
• Désactiver les ports USB
• Désactiver l'exécution automatique
• Configurer les autorisations de fichier
• Stopper les services non-utilisés
• Configurer les mots de passes
• Désactiver les comptes d’utilisateur non-utilisés
• Désactiver des ports Ethernet non-utilisés
• Activer le MS Windows firewall
➔ Liste non exhaustive…
Le prestataire doit vérifier les paramètres de durcissement dans les systèmes et équipement
connecté au réseau PRP, qui sont généralement les suivants :
• Postes opérateurs
• Poste d'ingénierie.
• Passerelles
• Switch
• IED « Relais numériques »

II.4.1.3.4.2 Antivirus & White-listing


Le prestataire doit fournir et installer un logiciel « liste blanche » dans les postes opérateurs, le
poste ingénierie, qui bloque par défaut tous les packages, seuls les packages (logiciels,
applications, exécutables, …) autorisés seront exécutés. C’est ce qui appelé « Whitelisting ».
En plus, le prestataire doit fournir et installer dans le poste ingénierie un logiciel « Antivirus »
- - licence payante- pour scanner les USBs (En cas de besoin).
Le prestataire doit nous fournir la dernière version du logiciel avec sa licencepour la liste
noir « antivirus » et la liste blanche « whitelisting ».

II.4.1.3.4.3 Filtrage MAC


Une adresse MAC physique est une adresse unique, assignée à chaque carte réseau pour les
différents équipements, à savoir : Switch, Postes opérateurs, Poste d'ingénierie, Passerelles, IED «
Relais numériques », etc.
Le soumissionnaire doit prévoir la méthode de contrôle d'accès « filtrage par adresse MAC »
pour l’ensemble des équipements connectés au réseau sur les switchs, basée sur
l'adresse MAC physique de la carte connectée au réseau.

II.4.1.3.4.4 Authentification et gestion d’accès


Les calculateurs, les passerelles et les postes opérateurs doivent répondre aux normes CEI
62351 et à minima :
CEI 62351-8 : contrôle d'accès basé sur les rôles, Couvre le contrôle d'accès des utilisateurs
et des agents automatisés aux objets de données dans les systèmes d'alimentation à l'aide d'un
contrôle d'accès basé sur les rôles RBAC (RoleBased Access Control).
➔ Les différents comptes d’accès seront configurés et gérés localement sur le poste
d’ingénierie, une possibilité de centralisation via un serveur RADIUS devra être réalisable dans
l’avenir.

❖ Gestion des comptes d’accès

• Par défaut, les calculateurs, les passerelles, les postes opérateurs et le poste d’ingénierie ne
doivent pas contenir de comptes actifs, invités et de comptes anonymes.
• Tous les accès à distance aux comptes racines sur ces équipements doivent être désactivés.
• La liste de tous les comptes sur ces équipements doit être fournie.

❖ Gestion des mots de passe de sécurité

• Les droits d’accès à ces équipements doivent autoriser des mots de passe pour chaque
utilisateur individuel.
• Les droits d’accès à ces équipements doivent proposer une grande complexité des mots de
passe, et verrouiller l'accès après plusieurs erreurs de mot de passe.

❖ Authentification de l’utilisateur

• L’équipement doit authentifier les profils de communication sur l'interface de maintenance


locale.
• Il doit être possible de configurer l’équipement, pour qu’il bloque temporairement ou
définitivement les requêtes d’authentification d'un compte après un certain nombre de
tentatives de connexion infructueuses.
• Le nombre de tentatives de connexion infructueuses doit être configurable.

❖ Journal de sécurité

• Les calculateurs, les passerelles, les postes opérateurs et le poste d’ingénierie doivent
fournir une trace locale pour tous les événements de sécurité qui se produisent.
• Les fichiers journaux doivent être produits en fichier log.
• Les événements de sécurité doivent être enregistrés localement dans un journal dédié à la
sécurité.
• Les journaux de sécurité pourront être interfacées avec le système « QRADAR » pour la
lecture des fichier log.
➔ Le prestataire doit obligatoirement présenter toutes les certifications et les accréditations
laboratoire justifiants l’intégration et le bon fonctionnement du cyber sécurité dans son système
numérique de contrôle commande. Le prestataire doit obligatoirement fournir une procédure
d’essais afin d’assurer la bonne implémentation des fonctionnalités du cyber sécurité. La
procédure doit être validée par Lydec pendant la phase d’ingénierie et doit être implémenté
pendant la FAT et la SAT.

II.4.2 Fibre optique


La fibre optique doit répondre aux recommandations standard CEI 61850-90-4 : « multimode
62,5/125nm ».
Le standard connecteur est de type LC (selon la norme 61869-9 version 2016).
Le câble fibre doit être protégé et contient au minimum 4 bruns (2 utilisés, 2 réserves).
Le câble fibre devra disposer d’une protection « anti-rongeur », sans halogène et protection
mécanique ainsi qu’une résistance au feu (retardateur de la flamme et de l’incendie).
➔ Après l’installation de la fibre optique le soumissionnaire doit faire les tests nécessaires et
livrer un rapport de performance (test d’atténuation du signal + test de vitesse) et le schéma de
passage de la fibre optique.

II.4.3 Switch Ethernet TCP/IP


La communication au niveau du poste repose sur le réseau Ethernet TCP/IP. Les Switchs
doivent avoir les caractéristiques minimales suivantes :
• Avoir 2 alimentations redondés
• Avoir au minimum 24 ports avec 2 ports 1Gbps/s (avec 30% de réserve)
• Les Switchs du même LAN doivent être configurer en boucle RSTP ou MSTP
• Tous les ports des Switchs doivent être en SFP pour permettre la flexibilité en RJ45, fibre
optique multimode.
• Les Switchs proposés doivent être certifiés « KEMA CEI 61850 »
❖ Remarques importantes :
 Les Switchs doivent supporter le protocole de monitoring SNMP V2 ou plus récent

 L’état des ports (Connexion /Déconnexion) + les informations hardware des switches
(Température, utilisation CPU …etc.) doit être remonté vers le système de contrôle
commande et vers le BCC.

II.4.4 Horloge satellite


Une horloge satellite GPS avec interfaces de raccordement, antenne, câbles, serveur NTP doit
être fournie pour réaliser la synchronisation du temps.
Le système de synchronisation horaire doit être raccordée directement sur le réseau double
étoile PRP du poste. Toute erreur due au temps de propagation doit être automatiquement
corrigée.
Le protocole utilisé entre l’horloge externe et les équipements connectés au réseau du poste doit
être NTP, La résolution des temps doit être de 1 ms. La synchronisation des temps est réalisée
via deux bus optique raccordé au réseau double étoile du poste. L’écart de chronologie
maximum par rapport à la datation source est de 5 ms.

II.4.5 Imprimante graphique


Imprimante graphique est raccordée au réseau double étoile du poste via un convertisseur
Câble/Fibre optique conforme à la configuration PRP (Type MOXA REDBOX ou similaire).
Toute image (ou partie d'une image) présente à l'écran d'un poste de travail doit pouvoir alors
être imprimée facilement en utilisant les instructions prévues à cet effet.

II.4.6 Calculateur de tranche


Tous les nouveaux calculateurs de tranche devront être :
• Communicants en protocole CEI 61850 adapté au réseau double étoile (PRP).
• Connectés avec les équipements IED qui lui sont associés via le protocole CEI 60870-103
• Conforme aux exigences de la cyber sécurité définies au paragraphe ci-dessous.
Les calculateurs doivent intégrer un afficheur face avant qui permet une visualisation et
commande des organes de la tranche correspondante. Le calculateur doit permettre aussi la
consultation des évènements, des mesures ainsi que les signalisations des défauts internes. Un
fichier LOG système pourra être extrait du calculateur pour diagnostic de dysfonctionnement.

Les rames N°1,2,3,4,5 et 6 seront équipées par des relais de protection intégrant le Modbus,
CEI 61850 et le protocole CEI 60870-103. Le prestataire s’engage à intégrer ces relais dans
le réseau du système sans aucune restriction. Les relais sont de la marque GENERAL
ELECTRIC de type P 14 D Agile.
Le nombre d’entrée/sortie existantes par calculateurs est défini dans le tableau ci-dessous :
Nombre d’entrée Nombre d’entrée Nombre de sortie
Tranches
analogique numérique numérique

Tranche Transformateur N°1 4x2 (8) 96 32

Tranche Transformateur N°2 4x2 (8) 96 32

Tranche Transformateur N°5 4x2 (8) 96 32

Tranche service auxiliaire 4x2 (8) 96 32

Tranche 25-48 MEDIOUNA 4x2 (8) 96 32

Tranche 25-149 SIDI MESSOUD 4x2 (8) 96 32

Tranche 25-39 DAR BOUAZZA 4x2 (8) 96 32

Transfert 225 KV 4x2 (8) 96 32

Tranche + Sectionnement barre 4x2 (8) 96 32

Tranche générale Lydec 4x2 (8) 96 32

Tranche générale ONEE 4x2 (8) 96 32

N.B : Le chien de garde ou bien ce qu’on appelle « WATCH DOG » des différents calculateurs
doit être relié à une sortie TOR au calculateur du « tranche générale Lydec ». Celui de la
« tranche générale Lydec » sera supervisé par « la tranche générale ONEE ».

II.4.7 Poste opérateur et d’ingénierie ;


II.4.7.1 Postes opérateurs
Le prestataire est amené à fournir, installer, paramétrer et mettre en service deux postes
opérateurs totalement similaire.
Chaque poste opérateur doit être de type industriel avec un écran graphique de haute
résolution. Le transfert de données entre le poste opérateur et les unités périphériques, doit être
effectué via le réseau double étoile du poste.
Le prestataire doit prévoir un ordinateur industriel dont les caractéristiques techniques
permettent l’exploitation du système de supervision local.

❖ Caractéristiques minimales :

• Processeur : Intel Core i7 (9èmegénérationou plus récent) (2.2GHZ ou plus)


• Disque Dur : 2x 1TB HDD & 2x 256 GB SSD (Chaque pair en RAID)
• Mémoire vive : min 32 GB
• Contrôleur graphique : INTEL Graphics
• Système d'exploitation : Windows 10 Entreprise (IOT) LTSC Version 2019
• Ecran LCD 32’’ HD
• Clavier AZERTY et souris laser

II.4.7.2 Poste d’ingénierie


Le prestataire est amené à fournir, installer, paramétrer et mettre en service un poste
d’ingénierie de type ordinateur industriel robuste dont les caractéristiques hardwares et
softwares peuvent supporter tous les logiciels de configurations et de supervision du système
numérique.
Le poste opérateurs et d’ingénierie devront être conforme aux exigences de la cyber sécurité
définies au paragraphe ci-dessous.

❖ Caractéristiques minimales :

• Processeur : Intel Core i7(9ème génération ou plus récente) (2.2GHZ au min)


• Disque Dur : 2x500GB SSD (En RAID)
• Mémoire vive : 8 Go
• Contrôleur graphique : INTEL Graphics
• Système d'exploitation : Windows 10 Entreprise (IOT) LTSC Version 2019
• Ecran LCD 32’’ HD
• Clavier AZERTY et souris laser

❖ Remarque importante :
Ces PCs doivent contenir Le nouveau système de CCN, la supervision, les logiciels de
paramétrages des équipements installés dans le poste à travers le réseau local de communication
à savoir (relais de protection, calculateurs, switchs…)

II.4.8 Passerelles :
Le prestataire doit fournir, installer, paramétrer et mettre en service deux (02) passerelles (de
marques différentes), qui joueront le rôle d’interface de communication entre système contrôle
commande et le SCADA BCC. Elles seront toujours actives et en écoute du système SCADA
Lydec.
Les passerelles de communication doivent être intelligentes et évoluées. Elles devront être
conforme aux exigences de la cyber sécurité définies au paragraphe ci-dessous.
Les passerelles souhaitées doivent répondre aux caractéristiques ci-dessous :
• Le système d’exploitation doit être de type LINUX
• Une CPU dernière génération 2.5 GHz au minimum
• Une capacité de stockage de 256GB SSD
• Une rame de 16GB DDR3
• Alimentation redondante auto-basculement sans interruption adapté aux tension 48 VDC
ou 127 VDC du poste
• Une capacité de 6 ports ETHERNET pour le raccordement au réseau CEI61850 (PRP) du
poste ainsi qu’aux deux liaisons (actif/actif) CEI 60870-104 avec le système SCADA du
BCC. Chaque port ETHERNET pourra être configuré sur un réseau LAN séparé.
• Les ports ETHERNET doivent être de type LC pour les connexions fibre et RJ45 pour les
connexions câblées.
• Une capacité de 3 ports série RS232 pour la communication en CEI 60870-101 ou DNP3.
Les ports seront actifs et opérationnels.
• Le système de refroidissement basé des radiateurs sans ventilateurs.
• L’environnement de fonctionnement : -30 à +70°C
NB :
 Le prestataire est obligé de livrer les outils nécessaires à la configuration (mode
ingénierie/administration) et au diagnostic de l’équipement : câbles de connexions,
programme de configuration et licence.
 Les passerelles seront hébergées dans l’armoire des postes opérateurs et postes d’ingénierie
 Liste des tests de conformité
 Le prestataire à l’obligation de paramétrer un port série dédié à la communication des
passerelles avec le SCADA ONEE.
 Les passerelles évoluant sous « WINDOWS » ne seront pas acceptées

II.4.9 Délestage HTA


Le délestage fréquence-métrique sur départ HTA sera géré par deux relais numériques
redondant, il sera traité au niveau de la tranche générale Lydec. Ces relais doivent assurer les
fonctions suivantes :
• Minimum / Maximum fréquence
• Minimum / Maximum tension
Le prestataire doit prévoir l’intégration de ces deux relais dans le système contrôle commande
numérique et aussi un commutateur de mise en service/ hors service de la fonction délestage.
En plus des affichages locaux, il est prévu une image spéciale pour chacune des zones de barres
au niveau 20 kV. Dans ces images spéciales, il est possible d'attribuer librement à chaque départ
un des quatre seuils de délestage prédéfinis ou le seuil 0 qui signifie que ce départ particulier
ne sera jamais déclenché dans le cadre de la politique de délestage.
L'image pour le délestage doit présenter les caractéristiques suivantes :
• Clef pour sauvegarder ou télécharger la "matrice de déclenchement" qui a été prédéfinie
• Clef pour assigner le seuil de délestage souhaité au départ concerné
II.4.10 Oscillio-perturbographie :
II.4.10.1 Généralités
L’oscilloperturbographe est destiné à enregistrer et à restituer sur le même tracé graphique des
signaux analogiques alternatifs à 50 Hz, des signaux continus provenant de convertisseurs ou
des signaux logiques qui lui sont envoyés sous forme de grandeurs électriques.
Il doit être construit à partir de composants matériels et logiciels performants et étudié pour
offrir les solutions adéquates aux besoins normaux ou spécifiques imposés par le contexte de
l’installation. Il doit répondre aux critères de la performance, de la souplesse, de la disponibilité
et de la maintenabilité et être conçu pour fonctionner dans les conditions électriques des postes
électriques 225-20KV.
Il doit fonctionner constamment en veille (stockage au fil de l'eau dans une mémoire tampon
interne des signaux analogiques et logiques), sur réception d'un ordre extérieur ou sur détection
d'une variation prédéterminée d'une grandeur électrique, il déclenche une séquence
d'enregistrement de durée programmée comprenant en général une séquence avant défaut, suivi
de l'enregistrement des grandeurs au moment du défaut, puis une séquence après l'élimination
du défaut.
L'analyse à postériori de ces enregistrements doit permettre d'apprécier le comportement du
réseau et le fonctionnement des protections du départ surveillé par l'enregistreur.

II.4.10.2 Principe de fonctionnement


L'enregistreur de perturbographie assure la surveillance des signaux d'entrée, qui après
échantillonnage et numérisation seront enregistrés dans une mémoire de pré déclenchement.
L'enregistrement est déclenché :
• Par l'apparition d'un ordre extérieur (+ 127 V ou + 48V éventuel) provenant des protections.
• Par le changement d'état d'une des entrées logiques.
• Par le dépassement de seuil d'une ou de plusieurs entrées analogiques.
• Par ordre manuel de l’utilisateur
• Par communication GOOSE depuis un autre équipement perturbographie
A ce moment, le contenu de la mémoire de pré-déclenchement est transféré dans une mémoire
tampon interne.
A la mise en route du perturbographe, l'enregistrement dans la mémoire tampon se poursuit
pour une durée fixée par l'utilisateur, ainsi les états des signaux d'entrée avant, pendant et après
la mise en route du perturbographe sont mémorisés.

❖ Acquisition :
Pour les entrées analogiques, chaque unité d'acquisition comporte 8 Voies configurables à
volonté en courant ou tension avec possibilité de générer au moyen de calcul interne les
grandeurs résiduelles. La précision doit être meilleure que 1% pour l'amplitude maximale du
signal. La fréquence d'échantillonnage comprise entre (12800HZ et 25600HZ), le filtre anti-
repliement doit être adapté à aux fréquences d'échantillonnage que l'utilisateur pourra choisir
dans la gamme des fréquences.
Pour les entrées logiques, 32 Voies par départ sont prévues, la résolution en temps de chaque
voie logique a la même fréquence d’échantillonnage que sur les grandeurs analogiques ou plus.
Elle doit répondre aux exigences suivantes :
• La mémorisation doit être assurée indéfiniment même si une coupure d'alimentation
survient sur l'appareil de Perturbographie.
• La possibilité de gérer plusieurs tranches par un seul équipement de Perturbographie
(8entrée TT et 8 entrées TC)
• Masse de stockage > 1GB

❖ Restitution :
L'unité de restitution, est reliée aux unités d’acquisition par liaisons optiques ou boucles de
courants. Les enregistrements reçus sont lus et mis à l'échelle et datés.
La restitution comporte un en-tête fournissant les informations minimales suivantes :
• Nom du poste et du départ, Date et heure de l'événement avec une précision de 10 ms
• Critère de démarrage, Valeurs maximales ou minimales des grandeurs enregistrées
• Echelles des enregistrements analogiques, Echelle des temps, durée d'enregistrement

II.4.11 Régulateur de tension


II.4.11.1 Exigences Générales :
Le choix du régulateur de tension sera soumis à l’approbation de Lydec. En Outre son rôle
central pour la commande du régleur, il assurera les fonctions suivantes :
• Baisse tension HTA 5%
• Contrôle de la tension HTA
Il sera équipé d’un circuit de compoundage actif.

Dans le cas d’une anomalie de la régulation, on doit pouvoir commander le régleur manuellement
soit à partir :
• De l’armoire de commande du régleur,
• Du synoptique local du poste,
• Du BCC.
Aussi le régulateur de tension doit répondre aux exigences suivantes :
• Disposer d'une structure à base de microprocesseur afin de mener à bien les processus tels
que le stockage, le traitement, l'organisation, l'automatisation et la communication des
données
• Être Basé sur une conception véritablement distribuée permettant à toute combinaison et
distribution flexibles dans la tranche transformateur du Poste source.
• Permettre une intégration flexible, évolutive et fiable du contrôle, de la surveillance ;
mesure, qualité de l'alimentation, enregistrement des erreurs et fonctions d'automatisation.

II.4.11.2 Spécifications Techniques :


Le régulateur de tension doit avoir au minimum :
• 5 Registre Haut
• 5 Registre bas
• 8 entrées
• 16 sorties
Le régulateur de tension doit pouvoir fonctionner en continu et sans dégradation des performances
dans des environnements avec :
 Des niveaux élevés d'énergie et de bruit électromagnétique.
 Une plage de température ambiante (de -10 à + 50 ° C) sans utiliser aucun moyen de
stabilisation de la température - ventilation forcée, appareils de chauffage, etc.
 Un environnement de configuration simple et convivial que l'utilisateur final peut utiliser
pour apporter des modifications au système à l'avenir.
 Des fonctionnalités de Cyber sécurité avancées conformes à la norme CEI 62351
 Une disponibilité fonctionnelle élevée : HTABF> 200 000 heures ; HTATR <10 min.
 Offrir des fonctionnalités de communication (Ethernet et série) et être capable
d'interfacer des réseaux de communication de type Ethernet CEI 61850 et CEI 60870-
103 et des interfaces frontales de communication. La redondance des communications
Ethernet doit être possible conformément à la norme CEI 62439 (PRP)

II.4.12 Mise à niveau des tranches transformateur


Le soumissionnaire s’engage à mettre au niveau les tranches transformateur afin qu’elles permettent
d’ajouter et de regrouper les fonctions suivantes :
• Le contrôle des polarités des tranches  HTA,
• Aiguillage des tensions HTA vers la régulation et les équipements du poste éventuels
(voltmètres, télémesures, etc …),
• Contrôle tension et fusion fusibles HTA des Tt des ½ rames
• Blocage régulation,
• Le découplage de ces signalisations vers le CCN et la téléconduite.
• Interfacer des TPLs de la commande de la tranche « en LOCAL »
II.4.13 Hébergement des équipement informatiques et télécoms :
II.4.13.1 Baie informatique
Le prestataire doit fournir, raccorder et mettre en service deux (2) armoires de type (Baie
informatique), de couleur gris clair (RAL7035).
Une armoire sera destinée à recevoir toutes les installations informatiques et de
télécommunication principales. La seconde armoire sera destinée à recevoir les installations de
redondance. Les armoires doivent avoir les caractéristiques suivantes :
• Porte avant avec verre trempé de sécurité et verrouillage de sécurité à levier,
• Parois latérales verrouillables amovibles aussi le panneau arrière amovible,
• 2 paires de rails 19 "coulissants,
• Connexions conductrices des pièces individuelles et mise à la terre,
• Ouvertures d'entrée de câbles en haut, en bas et dans le panneau arrière,
• Protection IP51
• Une capacité de charge 300 kg,
• Un guide câble confortable permettant d'accéder au haut, au bas et à l'arrière.

❖ Remarque :
Toutes les unités centrales des PC, les switches et la passerelle doivent être intégrés dans des
baies informatiques dédiées pour l’hébergementServeroffrant l’aération nécessaire pour
l’ensemble des équipements.L’armoire doit prévoir quatre orifices en haut avec une unité de
ventilation 4VE-02T ou 4VE-04T.

II.4.13.2 Armoires de relayage


Tous les équipements des tranches basses tensions objet d'une nouvelle installation seront mis
dans des armoires au standard 19" à cadre pivotant avec 1 ou 2 portes.
Ces armoires devront être dotés d’éclairage, thermostat température ambiante et porte en face
avant transparent etc. Elles seront soumises à la validation de Lydec.
Ces armoires seront entièrement câblées et équipées, le soumissionnaire doit valider les essais
à blanc des protections sur l’armoire avant expédition sur site, le protocole certifié et signé par
lui-même qui précise que :
• Le contrôle visuel des armoires et que le montage et raccordement des différents
équipements répondent aux exigences du matériel.
• La vérification et les essais mécaniques, électriques et diélectriques des armoires qui sont
complètement équipées et câblées ont été effectués par lui-même sur la base des normes
en vigueur dans ce domaine.
• Le résultat des essais devra faire l'objet d'un procès-verbal à fournir à Lydec suffisamment
à l'avance avant expédition sur site.
• Ces armoires seront installées dans des cabines de relayage.
Le prestataire doit fournir des armoires propres à chaque tranche afin de respecter la notion de
tranche indépendante.
L'aération de chaque armoire doit être étudiée et adaptée selon l'emplacement de cette armoire.
Les paramètres de mesure doivent pouvoir être aisément lus sur afficheurs des relais
numériques en face avant de l'armoire.
Les schémas et le plan d'équipement des armoires de toutes les tranches BT devra être présenté
à Lydec pour approbation avant d'entamer les travaux d'équipement.
La réalisation des tranches devra être conforme aux standard 19 pouces international et aux
standards actuels Lydec.
Chaque tanche sera équipée d’un mini-synoptique monté sur la face avant de la tranche. Le
mini synoptique représentera le schéma unifilaire simplifié de la travée, et sera équipé des
commandes pour les appareils HTB. Les disjoncteurs seront symbolisés par des carrés et les
sectionneurs par des ronds.
La lampe associée est allumée en cas de discordance avec l'état de la signalisation ou
télésignalisation transmise, elle est éteinte dans le cas contraire.
Aussi chaque tranche devra intégrer les accessoires tel que : TPL, court-circuiter, interrupteur
de consignation de tranche, boite d’essai courant, tension, etc.)
La commande de disjoncteur, TD Mono, TD Tri, Clé ES/HS ARS, etc…sont aussi à prévoir sur
chaque armoire.
L'armoire devra être adossée soit contre un mur, soit contre une autre armoire. Elle devra être
constituée d'un cadre pivotant équipé pour recevoir les tiroirs.
La rotation du cadre doit permettre l'accès aux éléments équipant le fond des tiroirs et aux câbles
de raccordement de ces tiroirs avec le reste de l'installation.
L'enveloppe est en principe de construction entièrement métallique et devra répondre au moins
au degré de protection IP 41 conformément à la norme IEC 60529.
Toutefois, des dérogations peuvent être admises pour des éléments remplissant des fonctions
mécaniques particulières. Dans ce cas, des précisions doivent être données dans le dossier
d'identification.
L'accès à l'arrière des équipements se fait par rotation du cadre. L'angle minimal de rotation à
respecter est de 115°.
L'emplacement de l'axe de rotation doit tenir compte des contraintes imposées par les présentes
spécifications.
Un système de blocage permet de verrouiller le cadre en position fermé et de le maintenir en
position ouverte, de façon à faciliter les manipulations à l'arrière des tiroirs
Des butées (avec amortisseur de chocs) limitent le déplacement du cadre
La face avant du cadre est en retrait de 5 cm par rapport à la face avant de la baie. Cette
disposition permet de protéger les composants installés sur le panneau avant des tiroirs.
Les enveloppes sont traitées sur les deux faces par un procédé anti-corrosion.
Tous les dispositifs de fixation ou de montage nécessaire à l'équipement doivent être prévus à
la construction, de manière qu'aucun perçage ne soit nécessaire après galvanisation ou
métallisation.
Quel que soit le procédé de protection utilisé, une attention particulière doit être accordée à la
protection des angles vifs.
La manœuvre des dispositifs d'ouverture et de fermeture ne doit provoquer aucun frottement
direct sur la dernière couche de protection.
La visserie, la boulonnerie et les accessoires de manœuvre d'ouverture et de fermeture doivent
être inoxydables par nature ou par protection.
Sur chaque châssis ou armoire, une plaque montée à la partie supérieure identifie son
appartenance à une cellule ou à une fonction déterminée.
Chacun des coffrets ou éléments installés est repéré à l'aide d'une plaque fixée sur la face avant.
Les diverses plaques indicatrices doivent être parfaitement visibles lorsque les châssis ou
armoires sont équipés complètement. En particulier, la plaque supérieure doit être dégagée de
toute saillie d'appareil. Toutes les plaques doivent être réalisées en matière plastique, lettres
gravées en blanc sur fond noir, leur mode de fixation doit permettre une parfaite
interchangeabilité.
Les coffrets ou armoires métalliques doivent comporter intérieurement et extérieurement une
borne de mise à la terre d’un diamètre de 6 mm minimum. Aucune pièce métallique (en
particulier le dispositif de fermeture) ne doit être électriquement isolée de la masse générale.
Tous les coffrets / armoires métalliques doivent être reliés à la terre.
Les commandes, les signalisations et les mesures des différentes tranches sont transmises, au
SCADA BCC et au poste de supervision local (PO) selon le principe des tableaux de traitement
des informations « Fiches de conduite ».
Des fiches de conduite seront fournies par Lydec à titre indicatif.
Le soumissionnaire devra tenir compte des mises à niveau des tranches pour actualiser et
compléter des fiches de conduite. Les versions définitives devront être soumises à Lydec pour
validation et approbation.

II.4.13.2.1 Tranche Départ 225kV :


Le soumissionnaire doit se référer aux schéma unifilaires BT pour réaliser les fonctionnalités
prévues au plan type (ANNEXE 3) en tenant compte :
• La protection de surtension doit être triphasée avec la fonction « ET » des trois tensions
simples et à deux seuils temporisés chacun.
• Réalisation de tous les asservissements et de toutes les fonctions de l'automatisme de
reprise de service ARS telles qu'ils sont indiqués dans le plan type (Réenclencheur,
automatisme manque tension, contrôle de synchronisme, Inversion de consigne, etc.).
• La fonction protection directionnelle de terre doit être à puissance homopolaire à temps
inverse (32N). La fonction minimum tension triphasée doit être triphasée avec la fonction
« ET » des trois tensions simples et à 2 seuils temporisés chacun,
• L'alimentation des circuits de téléactions des deux protections de distance doit être en 48
Vcc. Elles devront être câblées pour fonctionner chacune sur une voie de transmission
indépendante, avec le cas échéant, la possibilité de travailler sur une voie commune.
• La protection défaillance disjoncteur doit être avec contrôle et surveillance monophasée et
triphasée.
• Du matériel nécessaire pour réaliser les fonctions émission/réception du télédéclenchement
par protection défaillance disjoncteur.
• La supervision des circuits de déclenchement.
• De l'adjonction de la fonction de surcharge thermique.
• La fourniture, installation et raccordement de tout matériel nécessaire à la réalisation des
fonctions émission / réception du télédéclenchement triphasé avec mise En/Hors signalée
en local et à distance ainsi que les liaisons avec la salle TELECOM.
• Le contrôle de synchronisme doit être réalisé par deux synchrochecks indépendants (de
marque et de fonctionnalités identiques). Les deux synchrochecks fonctionneront en
parallèle.
• Le déclenchement du disjoncteur du départ par la réception de l'ordre de téléaction
provenant de la protection défaillance disjoncteur « 51BF » du poste opposé sera
conditionné par la mise en route directionnelle des protections de distances « F21 » du
départ concerné avec la fonction « OU ».
• Les protections de distance, de principe et constructeurs, différents avec localisateurs de
défauts, devront aussi permettre un réglage pour lignes longues et courtes, et être
insensibles aux surcharges (réglage R et Phi charge), et devront être équipées de systèmes
de téléactions standard, de systèmes de compensation de la mutuelle homopolaire pour
lignes parallèles.
• L'élaboration des ordres de délestage de la charge par minimum de tension 225kv en
s'inspirant du schéma (« ANNEXE 3 » délestage par minimum de tension). Deux seuils
doivent être prévus.

II.4.13.2.2 Tranche Transfert 225kV :


Le soumissionnaire doit appliquer le schéma unifilaire BT de protections pour réaliser les
fonctionnalités prévues au plan type (ANNEXE 4) en tenant compte :
• Réalisation de tous les asservissements et de toutes les fonctions de l'automatisme de
reprise de service ARS telles qu'ils sont indiqués dans le plan type (ANNEXE 3)
(Réenclencheur, automatisme manque tension, contrôle de synchronisme, Inversion de
consigne, etc.…).
• La fonction protection directionnelle de terre doit être à puissance homopolaire (32N) à
temps inverse.
• La protection de minimum tension doit être triphasée avec la fonction" ET' des trois
tensions simples et à 2 seuils temporisés chacun
• La protection de surtension doit être triphasée avec la fonction 'I ET" des trois tensions
simples et à 2 seuils temporisés chacun
• La protection défaillance disjoncteur doit être avec contrôle et surveillance monophasée et
triphasée.
• L'alimentation des circuits de téléactions de la protection doit être en 48 Vcc.
• La fourniture, installation et raccordement des équipements pour réaliser les fonctions
émission/réception du télédéclenchement triphasé avec mise En/Hors signalés en local et
à distance ainsi que les liaisons avec la salle TELECOM,
• Le contrôle de synchronisme doit être réalisé par deux synchrochecs indépendants (de
marque et de fonctionnalités identiques). Les deux synchrochecks fonctionneront en
parallèle
• Le déclenchement du disjoncteur du transfert par la réception de l'ordre de téléaction
provenant de la protection défaillance disjoncteur «51BF » du poste opposé sera
conditionné par la mise en route directionnelle de la protection de distance «21 »
• La protection de distance numérique multichaîne, devra aussi permettre un réglage pour
lignes longues et être insensible aux surcharges (réglage R et Phi charge souhaitables), et
devra être équipée de systèmes de tétéaction standard, de systèmes de compensation de la
mutuelle homopolaire pour lignes parallèles. Cette protection doit avoir au moins quatre
groupes de réglage.
• De l'adjonction de ta fonction de surcharge (F49).
• L'élaboration des ordres de délestage de la charge par minimum de tension 225 kV en
s'inspirant du schéma « ANNEXE 3 ». Deux seuils doivent être prévus.
• L'aiguillage des listes de réglages et les fonctions de téléprotections de chaque départ
225KV en cas de transfert doit se faire automatiquement par les positions des sectionneurs
et suivant le plan type ONEE-BE. Le matériel nécessaire à l'aiguillage des listes de réglage
de protections de distance et les fonctions de téléprotection de chaque départ 225kV pour
permettre leur exploitation en cas de transfert.
III. DOCUMENTS TECHNIQUES ET LOGICIELS A
FOURNIR
Les études et la documentation technique ainsi que les logiciels doivent comprendre au
minimum les éléments suivants :
• Dossier de conception et Rapport technique du logiciel utilisé pour le système de contrôle
commande,
• Dossier des vues d’écran (P.O, CDE) à jour,
• Schémas et plans au format PDF et AutoCAD à jour,
• Documentation constructeur (guide utilisateur, installation, maintenance, réglage, MES
etc.) et rapport d’essai usine selon normes en vigueur de tous les matériels BT.
• Logiciels de paramétrage et de configuration des différents équipements (passerelles,
postes opérateurs, calculateurs, relais, etc).
• Sauvegarde base de données,
• Fichier ICD (fichier de paramètres),
• Le plan de télé-information complet à jour,
• Liste des comptes administrateurs et utilisateurs,
• Architecture finale à jour du nouveau système numérique.
• Schéma unifilaire des inter-verrouillages des ouvrages HTB (seront validé par Lydec)
• Exemples de réglage et de configuration pour chaque calculateur de tranche.
• Certificat d’essais selon norme en vigueur (cyber-sécurité, fonctionnement général,
diélectriques et immunité électromagnétique, etc…) pour l’ensemble des équipements
fournis (calculateurs, relais, passerelles, etc…)
• Fournir un disque dur externe qui contient les images « Backup » complètes des PO.
• Fournir un dossier de recollement de l’ensemble du marché contenant les différentes
tranches, schéma unifilaire, architecture, etc… en 5 exemplaires papier et 5 exemplaires
numériques (Autocad et PDF).

❖ Remarque importante :
Le prestataire doit fournir en plus toute étude /document jugé nécessaire pour la réalisation des
travaux.
Le prestataire doit fournir aussi toutes les licences et les logiciels nécessaires en CD et clé USB
avec toute la documentation d’utilisation et d’installation en langue française.
IV. ESSAIS ET MISE EN SERVICE
Chaque tranche BT avec ses équipements CCN, sera entièrement testée en usine et des rapports
d’essais conformes seront fournis par le contractant à la fin des essais usine.
Les essais comprendront au moins (mais pas de façon limitative) :
• Essais du matériel informatique
• Les essais du logiciel
• Les essais de l’interface entre le CCN et tous les équipements de la tranche BT, afin de
vérifier l’interopérabilité du système.
On notera que le contractant fournira une liste détaillée des essais de réception en usine et sur
site pendant les études.
Les essais de réception sur site comprendront les essais en local et à distance pour toutes les
télé-informations (signaux, télémesures, contrôles, commandes, etc…).
A la fin des travaux, le prestataire procédera aux essais (en local et à distance) et la mise en
service de l’ensemble du système de contrôle commande numérique, il doit ainsi :
• Fournir un dossier de test et de validation de tous les PTI point à point (TC, TS, et TM) ;
• Fournir un dossier de contrôle par armoire (contrôle filaire & fonctionnel) ;
NB : Les personnes qui interviennent sur le système doivent avoir une attestation d’habilitation
fournie par le fournisseur du système.

V. FORMATION
Le soumissionnaire s’engage à assurer une session de formation en faveur d’un groupe agent
Lydec dans les locaux de l’entreprise et ce pour l'ensemble du marché. La formation doit être
réalisée avant d'entamer les opérations d'étalonnage, de réglage, d'essais des équipements de
protections et de contrôle commande et de la mise en service du poste. La formation doit être
en langue française.
La formation doit comporter principalement des modules théoriques et pratiques sur les thèmes
suivants :
• Une présentation globale et détaillée sur le système contrôle commande numérique.
• Présentation générale des produits (calculateurs de tranche, Protocoles de communication
CEI 60 870-5-103/104 et CEI 61 850, logiciels de configuration des calculateurs)
• La partie théorique de chaque équipement installé.
• Le concept et l’architecture technique de la nouvelle plate-forme.
• Essais pratiques (Configuration logicielle et utilisation des outils de tests)

Le prestataire doit prévoir 2 types ou modules de formation :

❖ Module opérateur : (4personnes / 2 jours)


 Navigation, Exploitation et télécommande
 Consultation et Reporting
 Collecte de l'ensemble des données nécessaires à l'analyse des incidents électriques
d'exploitation.

❖ Module administrateur : (10 personnes / 10 jours)


 Protocoles, Ports et supports de communication ;
 Configuration et paramétrage des calculateurs de tranche
 Intervenir sur les protections et leur appliquer des paramétrages, configurations et des
réglages.
 Intégration de relais et des calculateurs
 Création et intégration des synoptique
 Rapatrier et exploiter les enregistrements de perturbographie, les listes de consignation
d'état et les réglages des protections et automates à l'aide des logiciels d'analyse
 Consulter les données rapatriées et les traces de communication
 Mise à jour des données sur des restructurations au niveau du poste ou modification des
schémas synoptiques à l’aide de l’applicatif du système via le « Mode d’ingénierie » ;
 Aspect système, BDD, archive, sauvegarde et mise à jour et installation du SOFT et
HARD, etc.
 Assurer là détection de panne, remplacement de sous-ensembles défectueux,
 Savoir analyser les résultats des différents autocontrôles disponibles
 Créer et mettre en Œuvre des logiques programmables internes
N.B :
✓ Tous les travaux pratiques doivent être effectués par les participants sur une plate-forme dédiée
et similaire à celle installée au poste.
✓ La remise des documents de formation (Catalogues, manuels d'utilisation, présentation et outils
de configuration des calculateurs) et des attestations nominatives sont obligatoires.
✓ Le programme et le planning de la session de formation détaillés devront être valider
mutuellement entre Lydec et le prestataire, et d’avant un mois de la réalisation de cette
session.
VI. CONSISTANCE DES TRAVAUX :
Le système numérique de contrôle commande devra être dimensionné pour permettre le
traitement de toutes les informations nécessaires à l’exploitation de l’ensemble du poste y
compris les travées de réserve. Une capacité supplémentaire de 30 % devra être prévue pour
les extensions futures. Toutes les fonctions logicielles et matérielles nécessaires à la conduite
en local et la téléconduite du poste doivent être prévues.
La conduite du poste sera effectuée par deux postes opérateurs redondants qui devront offrir
des fonctions parfaitement adaptées à l’exploitation et satisfaire les contraintes imposées par la
gestion en temps réel des installations électriques.
Le réseau de communication local du système doit être redondant et conçu de telle sorte que la
rupture ou dysfonctionnement de toute liaison n’entraîne aucune coupure.
Le réseau de communication doit être déterministe, sûr, fiable et performant.
En plus des performances techniques, le système devra être pour l’exploitant un élément d’aide
à la décision efficace en toutes circonstances grâce à la richesse et la précision des traitements
effectués sur les données, ainsi qu’aux qualités fournies par l’interface Homme-Machine. Il
devra en outre permettre à l’opérateur la conduite et la supervision de l’ensemble des
installations du poste. Le système doit être synchronisé en tout à l’aide d’une horloge satellite.
Le système respectera les normes CEI d’immunités aux parasites et aux champs
électromagnétiques.
Le système devra être de type industriel et construit à partir de composants matériels et logiciels
performants et étudié pour offrir les solutions adéquates aux besoins normaux ou spécifiques
imposés par le contexte de l’installation. Il devra répondre aux critères de la performance, de la
souplesse, de la disponibilité et de la maintenabilité.
Il doit être conçu pour fonctionner dans les conditions électriques en vigueur dans les postes
électriques à haute tension. Il doit utiliser les dernières connaissances en ingénierie, assurer une
compatibilité à long terme, garantir la pérennité de fourniture des équipements et la sécurité
indispensable aux exploitants du système.
Puisque les technologies numériques évoluent rapidement, la disponibilité future des pièces de
rechange et l’engagement par le soumissionnaire de maintenir de manière satisfaisante la
technologie proposée dans la durée, seront des facteurs déterminants. Le fabricant devra
clairement étayer l’offre technique avec la politique concernant la maintenance, la mise à niveau
et l’extension du système pour une espérance de vie minimale de 10 ans du CCN.
Les prestations suivantes intègrent la fourniture et mise en place des équipements nécessaires
pour la mise à la terre.
Le soumissionnaire aura à sa charge les prestations suivantes :
• Etude et établissement des plans d’exécution nécessaires à la réalisation des ouvrages ;
• Fourniture d’un dossier de essais, de validation et de mise en service ;
• Fourniture des rapports d’essai (selon les normes en vigueurs) des tous les équipements
fournit dans le cadre de ce marché ;
• Dépose de l’ancien pupitre (salle de contrôle), des anciennes tranches (au dos du tableau
synoptique du poste) y compris les câbles BT et leur évacuation vers les lieux indiqués par
Lydec ainsi que l’obturation par trappes des caniveaux / trémies restant accessibles.
• Fourniture d’un bureau pour l’installation des trois (03) écrans, claviers, souries et
imprimante, et de trois fauteuils ergonomiques.
• Fourniture et installation des deux baies informatiques.
• Fourniture et installation, configuration, essai et mise en service des deux postes
opérateurs.
• Fourniture et installation, configuration, essai et mise en service du poste ingénierie.
• Fourniture et installation, configuration, essai et mise en service des deux passerelles.
• Fourniture, installation et raccordement de Trois armoires de tranches lignes 225 kV (2
portes) équipées :
o D’un calculateur de tranche;
o D’un relais de protection distance principal ;
o D’un relais de protection de distance secondaire ou d’une paire de protection
différentielle ligne (pour la paire de protection différentielle, la première sera
installée sur la tranche fourni au poste et la deuxième sera installée sur la tranche à
l’autre bout de la ligne – voir ANNEXE 2) ;
o D’un relais minimum de tension ;
o D’un relais de défaillance disjoncteur ;
o D’un relais de délestage ;
o D’un enregistreur de perturbographie
o Compteur numérique avec accessoires ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire de tranche transfert 225kV (2
portes) équipée :
o D’un calculateur de tranche ;
o D’un relais de protection de distance ;
o D’un relais de défaillance disjoncteur ;
o D’un relais minimum tension ;
o D’un enregistreur de perturbographie ;
o Compteur numérique avec accessoires ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire de tranche barres 225 kV (1 porte)
équipée :
o D’un calculateur de tranche ;
o D’un relais minimum tension ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire de tranche services auxiliaires (1
porte) équipée :
o D’un calculateur de tranche ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire de tranche générale Lydec (1 porte)
équipée :
o D’un calculateur de tranche ;
o De deux relais de délestage ;
o De système d’horodatage ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire de tranche générale ONEE (1 porte)
équipée :
o D’un calculateur de tranche ;
• Fourniture, installation et raccordement d’une armoire 1 porte de tranche rames 20 kV (1
porte) équipée :
o De 12 switchs d’interface entre les différents relais de chaque rame et le système
central ;
• Fourniture installation de l’imprimante, afficheur horaire, antenne GPS, y compris tout
accessoires nécessaires au bon fonctionnement de ces équipements.
• Mise à niveau de chacune des trois tranches transformateurs existantes suivant CCTP, et
ce par la :
o Fourniture, installation, raccordement, paramétrage, configuration, essai et mise en
service d’un calculateur de tranche ;
o Fourniture, installation, raccordement, paramétrage, configuration, essai et mise en
service d’un régulateur de tension ;
o Fourniture, installation, raccordement, paramétrage, configuration, essai et mise
service d’un relais de défaillance disjoncteur ;
• Fourniture, installation, raccordement, essai et mise en service de l’architecture réseau
double étoile optique complète (protocole 61850 avec redondance automatique basé sur le
protocole PRP) y compris fibre optique, réseau local, switch, etc.
• Dépose et évacuation (vers les lieux indiqués par Lydec) des anciennes tranches classiques
(tranches lignes, tranche barres, tranche transfert, etc…) ;
• Dépose et évacuation (vers les lieux indiqués par Lydec) des anciens câble BT entre les
tranches lignes, tranche transfert, tranche barres, tranches transformateurs et les
équipements HT de leurs travée correspondante.
• Fourniture, tirage, raccordement et repérage des câbles BT reliant les équipements ci-
dessous avec les différentes tranches et les services auxiliaires & câbles BT inter tranches
(Câbles BT classe 2 type anti-inductif : HN33S34) y compris cheminement de câble ;
o Tous les équipements HTB de la travée départ Mediouna
o Tous les équipements HTB de la travée départ Sidi Messoud
o Tous les équipements HTB de la travée transfert 225 kV
o Les deux sectionneurs 25SS3-4 & 25SS5-1
o Les deux TT du jeu de barres 25S
o Tous les équipements HTB de la travée transformateur T1
o Tous les équipements HTB de la travée transformateur T2
o Tous les équipements HTB de la travée transformateur T5 sauf le disjoncteur 25T5
• La fourniture et le remplacement de tous les coffrets CRTT et CRTC des départs 225kV et
de transfert, y compris les SFEL& borniers, (circuit Tension mesure est indépendant du
circuit tension protection).
• Le remplacement des interlocks de positions actuel de tous les sectionneurs de transferts
25GZ.

❖ N.B :
✓ Tous les équipements proposés par le soumissionnaire doivent être homologué par
ONEE-BE et validé par Lydec.
✓ L’année de fabrication de tous les équipements de protection est en 2021-2022.
VII. LOT DE MAINTENANCE :
Dans le cadre de cet appel d’offre, le prestataire fournira les pièces de rechanges suivant :
• Un Calculateur de tranche (identique au calculateur de tranche ligne)
• Un Régulateur de tension.
• 02 Switch Ethernet TCP/IP
• Un relais de chaque type utilisé :
o Relais de protection de distance ;
o Relais de protection différentielle
o Relais de protection Min tension ;
o Relais de protection défaillance disjoncteur ;
o Relais de délestage ;
• Enregistreur de perturbation ;
• Ordinateur portable.

Le soumissionnaire fournira (1) Un ordinateur portable de configuration professionnel équipé


d’un port série qui devra avoir à minima les caractéristiques suivantes :
✓ Processeurs :IntelCore i7 (9ème génération ou plus récent) (2,4GHzou plus)
✓ Mémoire standard : 16 GB
✓ Disque interne : SSD 512
✓ Ecran: Full HD 15,6 pouces (1920x1080)
✓ Type de batterie : 6 cellules longue durée (55 W/h)
ANNEXE 1
Chaque soumissionnaire doit remplir ces tableaux et les mettre dans son offre technique :

❖ Equipement et système suivant architecture proposé :

Désignation Type Marque

Système supervision contrôle commande

Calculateur de tranche

Poste ingénierie

Poste opérateur

Passerelle n°1

Passerelle n°2

Imprimantes SCP graphique

Horloge synchronisée par GPS

Indicateur horaire raccordé sur horloge mère

❖ Equipement communs pour les tranches Lignes et Transfert 225KV :

Désignation Type Marque

Armoire de relayage

Compteur numérique + accessoires

Relais auxiliaires BT

Câbles BT classe 2 type anti-inductif : HN33S34


❖ Tranche barre + Sectionnement barre 225KV :

Boitier Désignation Type Marque

Calculateur de tranche
Calculateur de
tranche
Enregistrement des tensions

Relais N°01 Relais minimum de tension


❖ Tranche départ 225KV :

Boitier Désignation avec fonctions Type Marque

Calculateur de tranche
Calculateur de
Synoptique de travée
tranche
Contrôle de synchronisme n01

Protection de distance n01 avec Localisateur de défaut


et perturbographie intégré + Téléaction

Protection directionnelle homopolaire Po à temps


Relais N°01 inverse

Protection de surcharge thermique F49

La supervision des circuits de déclenchement BDI

Protection de distance n02 ou Protection différentielle


ligne avec Localisateur de défaut et perturbographie
Relais N°02 intégré + Téléaction

La supervision des circuits de déclenchement BD2

Protection de minimum tension à 2 seuils temporisés


chacun avec logique ET des trois tensions simples

Protection de surtension

Relais N°03 Protection de tension homopolaire

Automatisme Manque Tension « AMU » et


Automatisme de Reprise de Service « ARS »

Contrôle de synchronisme n02

Relais N°04 Fonction Défaillance Disjoncteur

Délestage par minimum tension 225kV à deux


Relais N°05
seuils

Oscillo-
Enregistreur de perturbations
perturbographes
❖ Tranche Transfert 225KV :

Boitier Désignation Type Marque

Calculateur de tranche

Calculateur de Synoptique de travée


tranche
Centrale de mesures

Contrôle de synchronisme n0l

Protection de distance n0l avec localisateur de défaut


(Quatre listes de réglages)

Relais N°01 Protection de surcharge thermique

Protection directionnelle homopolaire Po à temps inverse

La supervision des circuits de déclenchement

Relais N°02 Protection défaillance disjoncteur

Protection minimum tension à 2 seuils temporisés


chacun avec logique ET des trois tensions simples

Protection de surtension avec logique ET des trois


tensions simples

Protection et automatisme manque de tension


Relais N°03
Protection de tension homopolaire (contrôle TCT)

Réenclencheur

Contrôle synchronisme n02

La supervision des circuits de déclenchement

Oscillo-
Enregistreur de perturbations
perturbographes
ANNEXE 2
Situation actuelle des différentes tranches du poste source OULAD HADDOU :
Type de tranche HTB Relais Marque Type Protection

Protection Distance
principale
SIPROTEC
7SA87
Protection
SIEMENS Numérique
directionnelle de terre a
temps inverse
Ligne 225 KV P1A206747

25-87 MEDIOUNA Perturbographie

BBC Protection Distance


ABB Statique Secondaire
LZ92

TADD1
Statique Défaillance disjoncteur
S23243

Protection Distance
principale
SIPROTEC
7SA87 Protection
SIEMENS Numérique directionnelle de terre a
Ligne 225 KV temps inverse
P1A206747
25-149
Perturbographie
SIDI MESSOUD
MICOM
Schneider Numérique Protection différentielle
P545

TADD1 Défaillance disjoncteur


Statique
S23243

BBC Protection Distance


Ligne 225 KV ABB Statique
LZ92 Secondaire
25-39
DAR BOUAZZA TADD1 Défaillance disjoncteur
Statique
S23243
Protection Distance
SIPROTEC principale
7SA87 Protection
TRANSFERT 225 KV SIEMENS Numérique directionnelle de terre a
temps inverse
P1A206747
Perturbographie
ANNEXE 3
Fonction et principe deprotection des différentes tranches :un départ 225KV – ligne longue -
« un départ 225KV – ligne courte - »
« un transfert 225KV »
« Délestage par minimum tension 225kV»
ANNEXE 4

• Procédures de mises en et hors exploitation d’ouvrage électriques


Ces travaux nécessiteront une mise en et hors exploitation d’ouvrages. Il sera donc nécessaire
de respecter des règles communes.

❖ La mise en exploitation d’un ouvrage


Dès qu’un ouvrage est raccordable au réseau, il doit faire l’objet d’une mise en exploitation La
procédure comporte trois phases :
• La réception d’ouvrage
• La remise d’ouvrage
• La mise en exploitation

❖ La réception d’ouvrage
A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.
C’est la procédure qui garantit que l’ouvrage a été réalisé suivant les règles de l’art, qu’il est
conforme à la commande et qu’il peut être raccordé au réseau en sécurité. Elle est réalisée par
un représentant de LYDEC.
Elle est concrétisée par un transfert de l’ouvrage du « Maître d’œuvre » au « Maître d’ouvrage
» à l’aide d’un document ad hoc.

❖ La remise d’ouvrage
A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.
Le maître d’ouvrage transmet l’ouvrage à l’exploitant ou son délégué responsable des accès. Cette
remise d’ouvrage est concrétisée par un document ad hoc ou un écrit comportant le descriptif de
l’installation et complétée par la documentation technique correspondante.

❖ La mise en exploitation

A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.


L’exploitant définit les modalités de contrôles des équipements composant l’ouvrage afin de
s’assurer de sa conformité. Il désigne le ou les Chargés d’exploitation provisoires qui seront
chargés de contrôler les accès durant les essais et le raccordement au réseau.
Dès lors les procédures d’accès sont appliquées dans leur intégralité.
Les essais ou mesurages éventuels sont exécutés conformément aux règles de l’UTE C18-510.
Le raccordement nécessite la désignation du « Chargé d’exploitation provisoire » comme «
Chargé d’exploitation frontière » de l’ouvrage neuf et du réseau connexe.

A ce moment l’ouvrage est connecté au réseau.


« Le Chargé d’exploitation provisoire » remet l’ouvrage sous l’autorité de l’exploitant qui
désigne alors les « Chargés d’exploitation ». Il précise les spécificités de ce nouvel ouvrage
ainsi que la procédure de mise en exploitation et remet au(x) service(s) compétent(s) un
exemplaire de la documentation technique de l’ouvrage.
L’ensemble est formalisé par le document « Mise en et hors exploitation d’un ouvrage »

❖ La mise hors exploitation d’un ouvrage

Elle nécessite la mise hors conduite de l’ouvrage concerné Elle est nécessaire dans deux cas :
• La démolition de l’ouvrage ;
• La modification du schéma haute tension.

❖ La procédure
L’exploitant nomme un « Chargé d’exploitation provisoire » qui devient « Chargé
d’exploitation frontière » et lui transmet par écrit les instructions nécessaires à la mise hors
exploitation de l’ouvrage.
Le Chargé d’exploitation organise la mise hors exploitation par :
• La consignation de l‘ouvrage frontière Par la dépose des connexions.
• A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.

❖ La mise hors exploitation

Le Chargé d’exploitation place l’ouvrage sous la responsabilité d’un maître d’ouvrage par le
document « Mise en et hors exploitation d’un ouvrage ».
• L’unicité des circuits de terre et des circuits des masses dans les
postes source. L’insertion des équipements de contrôle commande
❖ Avant-propos
Les postes source représentent des ouvrages complexes pour lesquels le degré de fiabilité de
chaque composant est généralement élevé indépendamment du palier technique utilisé.
Cependant certaines pratiques de mise en œuvre peuvent fragiliser l’ouvrage et réduire sa
contribution à l’atteinte des objectifs de qualité et de sécurité.
Dans un poste source, la coexistence des courants forts et des courants faibles est permanente.
Affectant directement ou indirectement l’ensemble des installations, elle est susceptible de
provoquer des avaries ou des dysfonctionnements sur les matériels de protection et de contrôle
commande.
La prise en compte de la Compatibilité Electromagnétique est donc nécessaire pour la
fiabilité des processus. Le résultat est obtenu par la réalisation soignée des équipements et
d’autre part par une insertion faisant appel aux règles de l’art.

❖ La compatibilité électromagnétique (C.E.M.)


« C’est la capacité d’un dispositif, équipement ou système, à fonctionner de manière
satisfaisante dans un environnement électromagnétique sans introduire de perturbations
intolérables pour quoique ce soit dans cet environnement. »
La CEM couvre trois aspects complémentaires :
• La limitation des perturbations induites par conduction ou rayonnement,
• L’immunité des appareils à des perturbations extérieures, conduites ou rayonnées,
• La mise en œuvre de ces équipements dans un environnement perturbé.
C’est une préoccupation permanente et coûteuse pour les concepteurs et les exploitants. En
effet, tout appareil électrique génère des perturbations électromagnétiques.
Dans un poste source, on rencontrera principalement des perturbations ayant pour origine :
• En BF, le courant 50Hz et ses harmoniques,
• En HF, la foudre et les manœuvres sur les réseaux d’énergie,
• Les ondes radioélectriques, les téléphones portables, talkie-walkie etc.
Les perturbations électromagnétiques peuvent engendrer des « plantages » de matériels
informatiques, des destructions d’équipements par surtension et des déclenchements
intempestifs de disjoncteurs HTA ou (et) HTB par un fonctionnement non justifié des
protections. Afin d’éviter ce genre de désagrément, il est nécessaire d’appliquer quelques
règles.
• Les règles de l’art

❖ Généralités
Les sous-ensembles constitués par les différents équipements de contrôle commande sont
intégrés dans des ensembles connectés entre eux. Les accès aux équipements sont multiples.
Le soin dans la réalisation du câblage et de l’interconnexion des masses est déterminant pour
l’obtention d’une bonne C.E.M.

❖ Les circuits de terres et l’interconnexion des masses


Dans un poste source, ils sont confondus dans un réseau général des terres.
Celui-ci est principalement constitué d’une infrastructure comportant un réseau maillé implanté
à 80 cm de profondeur.
Un réseau des masses constitué par les équipements de contrôle commande et par les rames
HTA est raccordé au réseau général des terres du poste.
Ce raccordement doit être réalisé par un câble 75² en fond de fouille des fondations du bâtiment.
L'ensemble est raccordé au réseau extérieur par quatre liaisons en 95².
Compte tenu des distances, cette disposition, ne permet pas d’obtenir l’unicité HF du réseau
des terres et des masses. Un transitoire rapide transmis aux installations HTA ou BT sera
susceptible de provoquer des avaries ou des dysfonctionnements sur certains équipements par
la différence de potentiel appliquée aux différents accès.

❖ Rôle du circuit de terre du poste source


Il assure :
 La protection des personnes
 Le lien entre la terre et le circuit des masses du poste.
 L’écoulement des courants 50 Hz ou de foudre et des perturbations induites.
 L’équipotentialité des masses métalliques en basse fréquence.
La mise à la terre de la masse d’un équipement ou d’un ouvrage répond en priorité, dans le cas
de réseau d’énergie, à des impératifs de sécurité. Dans le cas du contrôle commande, elle est la
référence de potentiel. Le circuit des masses est un élément actif de la protection CEM.
On définit l’unicité comme étant la propriété d’un réseau général des terres et des masses de
présenter le même potentiel, pour tous ses constituants et quel que soit la fréquence du signal
d’excitation.
Si l’unicité souhaitée pour l’interconnexion des masses et des circuits de terre est réalisable en
BF, il en est tout autrement en H.F. On peut considérer, en effet qu'il y a autant de terre dans un
réseau qu’il y a des matériels raccordés à ce dernier.

❖ Règles de l’art pour l’interconnexion des masses :


La réalisation du circuit des masses devra prendre en compte la nécessité de réduire les
conséquences des perturbations H.F. en mode commun.
Chaque portion de ce circuit est assimilable en H.F. à une réactance dont l’impédance dépend
du spectre de fréquence du phénomène initiateur.
Afin de limiter les différences de potentiels H.F. entre les points du réseau maillé, Il est
nécessaire de diminuer les distances entre les différents points de connexion. Pour cela, on
réduira la surface des mailles et les boucles de masse.
Les connexions aux équipements doivent être réalisées en un seul point et doivent être les plus
courts possibles. On raccordera impérativement la masse d’un appareil du contrôle commande
à un nœud du réseau maillé des masses.
Les masses des armoires sont reliées entre elles (par boulons ou par tresses).
L’architecture du circuit de masse et du circuit est déterminée à partir de l’implantation des
équipements.
Afin de réduire les effets de boucle la distance au plan de masse (d) sera la plus faible possible.
Il est nécessaire que le circuit de masse soit réalisé dans la partie haute du sous-sol ou du faux
plancher. La connexion des équipements au réseau de masses ne doit pas excéder 50 cm. Les
conducteurs de liaison au réseau de masses devront être de section au moins égale à 35mm².
Les écrans des câbles doivent être raccordés au plus près de chacune des extrémités afin de
protéger les conducteurs de toute perturbation. De préférence, le raccordement à la masse de
l’écran du câble coté armoire, cellule ou calculateur, sera réalisé en limite d’accès par collier
ou presse étoupe. La mise à la masse par tresse sera réalisée au plus court afin de réduire le
phénomène d’antenne.
Après les circuits de terre ou de masse, ce sont les courants en mode commun circulant sur les
câbles qui sont les principales sources de dysfonctionnement.
Le choix des câbles, le routage, la mise à la terre des écrans et le découplage des accès
permettent de réduire le niveau de perturbation.

❖ Le câblage :
Dans les postes source, tous les câbles doivent être blindés
Les perturbations électromagnétiques ont pour origine le couplage entre une source
perturbatrice et un récepteur. Les câbles, comme les équipements auxquels ils sont raccordés,
doivent offrir une résistance au passage de la perturbation.
➔Le câblage est un bon capteur de champ rayonné
Le blindage est très difficile à réaliser pour les basses fréquences. Le champ magnétique
pénétrant dans le câble est susceptible de créer des perturbations en mode commun et en mode
différentiel.
Dans un poste source, les signaux électriques analogiques et numériques sont transmis en mode
différentiel.
Les perturbations rayonnées étant transmises aux conducteurs en mode commun, il y a peu de
risque de perturber les signaux utiles. Néanmoins, les circuits électriques n’étant pas
parfaitement symétriques, une partie du signal perturbateur est reconvertie en mode différentiel.
On voit donc l’importance du choix des câbles pour la réduction du coefficient de conversion
sachant que les appareils auxquels ils sont raccordés doivent être normalement protégés par une
réjection en mode commun. La mise à la masse des écrans complétera efficacement le dispositif
sous réserve qu’elle soit réalisée au plus court (10 cm max). Les connexions aux masses seront
réalisées par soudure, presse étoupe ou collier.
Le choix des câbles doit contribuer à la protection du système contre les couplages de types :
 Diaphonie capacitive,
 Diaphonie inductive,
 Radioélectrique (effet d’antenne),
 Électromagnétique (effet de boucle)

❖ Les câbles de contrôle commande :


Ils relient les différents équipements du contrôle commande et constituent les circuits primaires
de mesure et de protection des postes source.
Ils sont dimensionnés en fonction des intensités transitant dans les circuits.
Référence :
• Normes EDF :HN 33.S.34
• Normes internationales :HD 604-S1 &CEI 60228

❖ Les chemins de câble :


Le câblage participe à la propagation des perturbations par conduction.
Au-delà de 1 Mhz, l’impédance des câbles limite le niveau des perturbations. Ce sont donc les
perturbations harmoniques du 50 Hz et des ondes de manœuvres qui seront principalement
conduites par les câbles.
La réponse à ces deux types de problème (rayonnement et conduction) passe par l’éloignement
des câbles courants faibles des câbles courant forts et des conducteurs de terre.
L’utilisation des chemins de câbles métalliques permet d’améliorer également la C.E.M du
système de contrôle commande.
En effet, un chemin de câbles métallique raccordé au circuit des masses permet de réduire l’effet
de boucle et l’efficacité d’antenne des câbles.
Il est également nécessaire de disposer les câbles proprement plaqués contre les parois
métalliques. Une telle disposition supprime les grandes boucles.
On pourra améliorer la C.E.M en raccordant l’écran extérieur à la masse du chemin de câble.
Pour cela, on dénudera proprement les câbles sur 2 cm afin d’interconnecter les écrans avec le
chemin de câble.
On séparera les câbles « courant fort » des câbles « courant faible » en spécialisant ces chemins
de câbles.
Les chemins de câbles participent au maillage du réseau des masses. L'ensemble est couvert par
un faux plancher. Si le plancher est de type informatique, les silentblocs, supportant les
équipements, devront être shuntés.
Il reste maintenant à régler les problèmes d’insertion qui se poseront forcément au concepteur.

❖ Pour conclure :
Lorsque l’on construit un poste source, il est essentiel de veiller à l’unicité des circuits de terre
et des circuits de masse.
On ne doit pas oublier que lorsque l’on règle un problème de tension, on crée un problème de
courant.

❖ Anomalies le plus souvent rencontrées :

• La réalisation du réseau maillé est souvent défaillante. On raccorde les masses des
équipements à la ceinture de terre du local, la longueur des liens au collecteur des masses
est excessive.
• Les masses des armoires proches l’une de l’autre ne sont pas reliées par une connexion
assurant l’équipotentialité des masses.
• Le faux plancher est utilisé comme un cache misère où se côtoient circuit de terre, courant
fort et câbles de contrôle commande. Ceux-ci sont d’une longueur excessive. L’excédent
est alors lové sous le faux plancher aggravant ainsi l’effet de boucle.
• La mise à la masse des écrans des câbles BT est réalisée à l’aide de cosses serties (cosses
Faston par exemple).
• Afin de refroidir les équipements, l’armoire est très souvent ouverte. Les câbles y pénètrent
en toron sans être plaqués aux parois. Le passage de ce toron est assuré par une large
ouverture pratiquée dans le socle.
• Une pièce du bâtiment équipée d’une climatisation est fréquemment dédiée aux
calculateurs de postes. La longueur des câbles de liaison au répartiteur est parfois excessive
alors que l’unicité du réseau de masse n’est pas forcément réalisée.
• Les ateliers d’énergie sont installés dans le local contrôle commande. Un dégagement de
vapeur acide provoqué par un court-circuit sur un élément de batterie endommagera
probablement le contrôle commande

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