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PIECE N°2.2
❖ Propriété et Confidentialité
L’ensemble des plans fournis par Lydec ou conçus par le soumissionnaire pour la réalisation des
travaux de ce marché est confidentiel et reste propriété de Lydec. Le soumissionnaire s’engage à
ne pas les communiquer à tout autre organisme ou Entrepreneur autre que Lydec et à les restituer
à la fin du marché.
I.5.2.6 Habilitation
L’entreprise devra fournir la liste du personnel habilité et la tenir à jour au cours du chantier. Le
chef de chantier doit être habilité H2VB2V et les personnes travaillant sur le chantier devront
obligatoirement posséder à titre personnel un exemplaire de la publication UTE C18-510 et être
habilitées.
I.5.3.6 La sécurité
Lydec réalisera le plan général de coordination en concertation avec l’entreprise.
Tous les intervenants devront être sensibilisés aux différents risques énoncés dans ledit plan de
prévention.
Durant les différentes phases du chantier, Lydec vérifiera que l’entreprise applique les dispositions
de ce plan et mettra à disposition un surveillant de travaux. Lydec exigera de ses intervenants qu’ils
appliquent les règles de sécurité communes au chantier.
L’entreprise devra rédiger un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la santé (PPSPS) qui
sera transmis à Lydec sous 3 semaines après signature de l’ordre de service. Celui-ci sera affiché
sur le chantier. Tous les intervenants devront être sensibilisés aux différents risques.
❖ Code de repérage :
Les conducteurs seront munis d’embouts de couleurs suivant la nature des circuits :
• Rouge : circuit auxiliaire à courant continu, polarité positive ;
• Bleu : circuit auxiliaire à courant continu, polarité négative ;
• Vert/Jaune pour la terre ;
• Gris : circuit secondaire des transformateurs de tension ;
• Vert : circuit secondaire des transformateurs de courant ;
• Jaune : circuit auxiliaire à courant alternatif ;
• Noir : ouverture des organes de coupure ;
• Blanc : fermeture des organes de coupure.
Les circuits secondaires des transformateurs de courant auront les repérages suivants :
• I : pour les mesures ;
• J : pour les protections ;
Les circuits secondaires des transformateurs de tension seront repérés avec la lettre V.
❖ Mise en œuvre :
Ils emprunteront les caniveaux en extérieur, les trémies ou les goulottes dédiées en intérieur.
Tous les conducteurs des câbles et filerie recevront, à chaque extrémité, une cosse sertie et un
embout coloré assurant un repérage fonctionnel.
Pour l’ensemble des câbles BT, les écrans et les blindages seront relié aux circuits de masse
conformément aux spécifications de l’annexe « L’unicité des circuits de terre et des circuits des
masses dans les postes sources ; insertion des équipements de contrôle commande ».
Aucun outillage ne doit être nécessaire pour la fermeture ou l'ouverture des portes.
Les portes doivent pouvoir s'ouvrir à 120° au minimum, et être bloquées en position ouverte.
Les serrures sont prescrites. Le cadenassage est exigé pour les coffrets. La protection contre la
pluie et les éclaboussures est assurée par des chicanes, judicieusement disposées, sans utilisation
de garnitures d'étanchéité. Cependant, pour assurer une étanchéité satisfaisante dans les conditions
très particulières, le Maître d'œuvre ou de son représentant peut demander l'adjonction de
garnitures d'étanchéité.
Une ventilation efficace de l'intérieur des armoires et coffrets doit être assurée par des ouvertures
hautes et basses avec cadres et chicanes, convenablement grillagées (maille de 1 mm) et de surface
suffisante.
❖ Exploitation Poste
Ces modes sont gérés au niveau de la tranche générale Lydec. Un commutateur 2 positions assure
l’exploitation comme suit :
• Poste en Local : La conduite du poste s’effectue depuis les postes opérateur (PO).
• Poste en Télécommande : La conduite du poste s’effectue depuis le poste de conduite
distant (SCADA du BCC).
❖ Exploitation Tranche
Ces modes seront gérés au niveau de chacune des tranches. Un commutateur 2 positions assure
l’exploitation comme suit :
• Tranche en local : La conduite de la tranche s’effectue depuis les TPLs ou le calculateur
de tranche seulement. Les commandes depuis les postes opérateurs ou distant (SCADA-BCC) sont
désactivées.
• Tranche en Distant : La conduite de la tranche s’effectue depuis les postes opérateurs ou
distant (SCADA-BCC) selon le mode d’exploitation du poste. La conduite sur tranche est
désactivée.
CEI 61000-4-
Compatibilité électromagnétique pour les matériels électriques de mesure
2 ; 4-3 ; 4-
et de commande dans les processus industriels.
4;4-8
CEI 62351 -
62433 Les normes internationales de la Cyber sécurité
NERC CIP 5
➔Les textes applicables sont ceux des éditions les plus récentes des normes précitées.
II.4.1.3.2.3 Verrouillage
Les fonctions de verrouillage sont normalement traitées en premier et permettent d'éviter des
fausses manœuvres. Il est impossible de piloter un objet à partir du système de contrôle-
commande lorsque le verrouillage est actif.
Les différents verrouillages et inter-verrouillages seront définis par des équations relatives à
chaque tranche et qui seront validés par Lydec.
Les équipements verrouillés seront identifiés par un « symbole de verrouillage » sur l’IHM.
II.4.1.3.2.4 Traitement des événements et des alarmes
Les événements et les alarmes sont générés par tous les équipements contrôle-commande. Ils
sont repris et sauvegardés dans une liste d'événements au niveau de l’IHM du poste. Les alarmes
sont sauvegardées dans une autre liste distincte et sont affichées à l'écran. Tous les événements
et alarmes ou seulement un groupe d'événements et d'alarmes (sélection possible) doivent
pouvoir être imprimés à l'aide de l'imprimante graphique. Les alarmes et les événements sont
horodatés à la source avec une résolution de temps de 1 ms.
Disjoncteurs <2s
De l'émission d'un ordre jusqu'au
rafraîchissement à l'écran
Sectionneurs < 15 s
• Par défaut, les calculateurs, les passerelles, les postes opérateurs et le poste d’ingénierie ne
doivent pas contenir de comptes actifs, invités et de comptes anonymes.
• Tous les accès à distance aux comptes racines sur ces équipements doivent être désactivés.
• La liste de tous les comptes sur ces équipements doit être fournie.
• Les droits d’accès à ces équipements doivent autoriser des mots de passe pour chaque
utilisateur individuel.
• Les droits d’accès à ces équipements doivent proposer une grande complexité des mots de
passe, et verrouiller l'accès après plusieurs erreurs de mot de passe.
❖ Authentification de l’utilisateur
❖ Journal de sécurité
• Les calculateurs, les passerelles, les postes opérateurs et le poste d’ingénierie doivent
fournir une trace locale pour tous les événements de sécurité qui se produisent.
• Les fichiers journaux doivent être produits en fichier log.
• Les événements de sécurité doivent être enregistrés localement dans un journal dédié à la
sécurité.
• Les journaux de sécurité pourront être interfacées avec le système « QRADAR » pour la
lecture des fichier log.
➔ Le prestataire doit obligatoirement présenter toutes les certifications et les accréditations
laboratoire justifiants l’intégration et le bon fonctionnement du cyber sécurité dans son système
numérique de contrôle commande. Le prestataire doit obligatoirement fournir une procédure
d’essais afin d’assurer la bonne implémentation des fonctionnalités du cyber sécurité. La
procédure doit être validée par Lydec pendant la phase d’ingénierie et doit être implémenté
pendant la FAT et la SAT.
L’état des ports (Connexion /Déconnexion) + les informations hardware des switches
(Température, utilisation CPU …etc.) doit être remonté vers le système de contrôle
commande et vers le BCC.
Les rames N°1,2,3,4,5 et 6 seront équipées par des relais de protection intégrant le Modbus,
CEI 61850 et le protocole CEI 60870-103. Le prestataire s’engage à intégrer ces relais dans
le réseau du système sans aucune restriction. Les relais sont de la marque GENERAL
ELECTRIC de type P 14 D Agile.
Le nombre d’entrée/sortie existantes par calculateurs est défini dans le tableau ci-dessous :
Nombre d’entrée Nombre d’entrée Nombre de sortie
Tranches
analogique numérique numérique
N.B : Le chien de garde ou bien ce qu’on appelle « WATCH DOG » des différents calculateurs
doit être relié à une sortie TOR au calculateur du « tranche générale Lydec ». Celui de la
« tranche générale Lydec » sera supervisé par « la tranche générale ONEE ».
❖ Caractéristiques minimales :
❖ Caractéristiques minimales :
❖ Remarque importante :
Ces PCs doivent contenir Le nouveau système de CCN, la supervision, les logiciels de
paramétrages des équipements installés dans le poste à travers le réseau local de communication
à savoir (relais de protection, calculateurs, switchs…)
II.4.8 Passerelles :
Le prestataire doit fournir, installer, paramétrer et mettre en service deux (02) passerelles (de
marques différentes), qui joueront le rôle d’interface de communication entre système contrôle
commande et le SCADA BCC. Elles seront toujours actives et en écoute du système SCADA
Lydec.
Les passerelles de communication doivent être intelligentes et évoluées. Elles devront être
conforme aux exigences de la cyber sécurité définies au paragraphe ci-dessous.
Les passerelles souhaitées doivent répondre aux caractéristiques ci-dessous :
• Le système d’exploitation doit être de type LINUX
• Une CPU dernière génération 2.5 GHz au minimum
• Une capacité de stockage de 256GB SSD
• Une rame de 16GB DDR3
• Alimentation redondante auto-basculement sans interruption adapté aux tension 48 VDC
ou 127 VDC du poste
• Une capacité de 6 ports ETHERNET pour le raccordement au réseau CEI61850 (PRP) du
poste ainsi qu’aux deux liaisons (actif/actif) CEI 60870-104 avec le système SCADA du
BCC. Chaque port ETHERNET pourra être configuré sur un réseau LAN séparé.
• Les ports ETHERNET doivent être de type LC pour les connexions fibre et RJ45 pour les
connexions câblées.
• Une capacité de 3 ports série RS232 pour la communication en CEI 60870-101 ou DNP3.
Les ports seront actifs et opérationnels.
• Le système de refroidissement basé des radiateurs sans ventilateurs.
• L’environnement de fonctionnement : -30 à +70°C
NB :
Le prestataire est obligé de livrer les outils nécessaires à la configuration (mode
ingénierie/administration) et au diagnostic de l’équipement : câbles de connexions,
programme de configuration et licence.
Les passerelles seront hébergées dans l’armoire des postes opérateurs et postes d’ingénierie
Liste des tests de conformité
Le prestataire à l’obligation de paramétrer un port série dédié à la communication des
passerelles avec le SCADA ONEE.
Les passerelles évoluant sous « WINDOWS » ne seront pas acceptées
❖ Acquisition :
Pour les entrées analogiques, chaque unité d'acquisition comporte 8 Voies configurables à
volonté en courant ou tension avec possibilité de générer au moyen de calcul interne les
grandeurs résiduelles. La précision doit être meilleure que 1% pour l'amplitude maximale du
signal. La fréquence d'échantillonnage comprise entre (12800HZ et 25600HZ), le filtre anti-
repliement doit être adapté à aux fréquences d'échantillonnage que l'utilisateur pourra choisir
dans la gamme des fréquences.
Pour les entrées logiques, 32 Voies par départ sont prévues, la résolution en temps de chaque
voie logique a la même fréquence d’échantillonnage que sur les grandeurs analogiques ou plus.
Elle doit répondre aux exigences suivantes :
• La mémorisation doit être assurée indéfiniment même si une coupure d'alimentation
survient sur l'appareil de Perturbographie.
• La possibilité de gérer plusieurs tranches par un seul équipement de Perturbographie
(8entrée TT et 8 entrées TC)
• Masse de stockage > 1GB
❖ Restitution :
L'unité de restitution, est reliée aux unités d’acquisition par liaisons optiques ou boucles de
courants. Les enregistrements reçus sont lus et mis à l'échelle et datés.
La restitution comporte un en-tête fournissant les informations minimales suivantes :
• Nom du poste et du départ, Date et heure de l'événement avec une précision de 10 ms
• Critère de démarrage, Valeurs maximales ou minimales des grandeurs enregistrées
• Echelles des enregistrements analogiques, Echelle des temps, durée d'enregistrement
Dans le cas d’une anomalie de la régulation, on doit pouvoir commander le régleur manuellement
soit à partir :
• De l’armoire de commande du régleur,
• Du synoptique local du poste,
• Du BCC.
Aussi le régulateur de tension doit répondre aux exigences suivantes :
• Disposer d'une structure à base de microprocesseur afin de mener à bien les processus tels
que le stockage, le traitement, l'organisation, l'automatisation et la communication des
données
• Être Basé sur une conception véritablement distribuée permettant à toute combinaison et
distribution flexibles dans la tranche transformateur du Poste source.
• Permettre une intégration flexible, évolutive et fiable du contrôle, de la surveillance ;
mesure, qualité de l'alimentation, enregistrement des erreurs et fonctions d'automatisation.
❖ Remarque :
Toutes les unités centrales des PC, les switches et la passerelle doivent être intégrés dans des
baies informatiques dédiées pour l’hébergementServeroffrant l’aération nécessaire pour
l’ensemble des équipements.L’armoire doit prévoir quatre orifices en haut avec une unité de
ventilation 4VE-02T ou 4VE-04T.
❖ Remarque importante :
Le prestataire doit fournir en plus toute étude /document jugé nécessaire pour la réalisation des
travaux.
Le prestataire doit fournir aussi toutes les licences et les logiciels nécessaires en CD et clé USB
avec toute la documentation d’utilisation et d’installation en langue française.
IV. ESSAIS ET MISE EN SERVICE
Chaque tranche BT avec ses équipements CCN, sera entièrement testée en usine et des rapports
d’essais conformes seront fournis par le contractant à la fin des essais usine.
Les essais comprendront au moins (mais pas de façon limitative) :
• Essais du matériel informatique
• Les essais du logiciel
• Les essais de l’interface entre le CCN et tous les équipements de la tranche BT, afin de
vérifier l’interopérabilité du système.
On notera que le contractant fournira une liste détaillée des essais de réception en usine et sur
site pendant les études.
Les essais de réception sur site comprendront les essais en local et à distance pour toutes les
télé-informations (signaux, télémesures, contrôles, commandes, etc…).
A la fin des travaux, le prestataire procédera aux essais (en local et à distance) et la mise en
service de l’ensemble du système de contrôle commande numérique, il doit ainsi :
• Fournir un dossier de test et de validation de tous les PTI point à point (TC, TS, et TM) ;
• Fournir un dossier de contrôle par armoire (contrôle filaire & fonctionnel) ;
NB : Les personnes qui interviennent sur le système doivent avoir une attestation d’habilitation
fournie par le fournisseur du système.
V. FORMATION
Le soumissionnaire s’engage à assurer une session de formation en faveur d’un groupe agent
Lydec dans les locaux de l’entreprise et ce pour l'ensemble du marché. La formation doit être
réalisée avant d'entamer les opérations d'étalonnage, de réglage, d'essais des équipements de
protections et de contrôle commande et de la mise en service du poste. La formation doit être
en langue française.
La formation doit comporter principalement des modules théoriques et pratiques sur les thèmes
suivants :
• Une présentation globale et détaillée sur le système contrôle commande numérique.
• Présentation générale des produits (calculateurs de tranche, Protocoles de communication
CEI 60 870-5-103/104 et CEI 61 850, logiciels de configuration des calculateurs)
• La partie théorique de chaque équipement installé.
• Le concept et l’architecture technique de la nouvelle plate-forme.
• Essais pratiques (Configuration logicielle et utilisation des outils de tests)
❖ N.B :
✓ Tous les équipements proposés par le soumissionnaire doivent être homologué par
ONEE-BE et validé par Lydec.
✓ L’année de fabrication de tous les équipements de protection est en 2021-2022.
VII. LOT DE MAINTENANCE :
Dans le cadre de cet appel d’offre, le prestataire fournira les pièces de rechanges suivant :
• Un Calculateur de tranche (identique au calculateur de tranche ligne)
• Un Régulateur de tension.
• 02 Switch Ethernet TCP/IP
• Un relais de chaque type utilisé :
o Relais de protection de distance ;
o Relais de protection différentielle
o Relais de protection Min tension ;
o Relais de protection défaillance disjoncteur ;
o Relais de délestage ;
• Enregistreur de perturbation ;
• Ordinateur portable.
Calculateur de tranche
Poste ingénierie
Poste opérateur
Passerelle n°1
Passerelle n°2
Armoire de relayage
Relais auxiliaires BT
Calculateur de tranche
Calculateur de
tranche
Enregistrement des tensions
Calculateur de tranche
Calculateur de
Synoptique de travée
tranche
Contrôle de synchronisme n01
Protection de surtension
Oscillo-
Enregistreur de perturbations
perturbographes
❖ Tranche Transfert 225KV :
Calculateur de tranche
Réenclencheur
Oscillo-
Enregistreur de perturbations
perturbographes
ANNEXE 2
Situation actuelle des différentes tranches du poste source OULAD HADDOU :
Type de tranche HTB Relais Marque Type Protection
Protection Distance
principale
SIPROTEC
7SA87
Protection
SIEMENS Numérique
directionnelle de terre a
temps inverse
Ligne 225 KV P1A206747
TADD1
Statique Défaillance disjoncteur
S23243
Protection Distance
principale
SIPROTEC
7SA87 Protection
SIEMENS Numérique directionnelle de terre a
Ligne 225 KV temps inverse
P1A206747
25-149
Perturbographie
SIDI MESSOUD
MICOM
Schneider Numérique Protection différentielle
P545
❖ La réception d’ouvrage
A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.
C’est la procédure qui garantit que l’ouvrage a été réalisé suivant les règles de l’art, qu’il est
conforme à la commande et qu’il peut être raccordé au réseau en sécurité. Elle est réalisée par
un représentant de LYDEC.
Elle est concrétisée par un transfert de l’ouvrage du « Maître d’œuvre » au « Maître d’ouvrage
» à l’aide d’un document ad hoc.
❖ La remise d’ouvrage
A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.
Le maître d’ouvrage transmet l’ouvrage à l’exploitant ou son délégué responsable des accès. Cette
remise d’ouvrage est concrétisée par un document ad hoc ou un écrit comportant le descriptif de
l’installation et complétée par la documentation technique correspondante.
❖ La mise en exploitation
Elle nécessite la mise hors conduite de l’ouvrage concerné Elle est nécessaire dans deux cas :
• La démolition de l’ouvrage ;
• La modification du schéma haute tension.
❖ La procédure
L’exploitant nomme un « Chargé d’exploitation provisoire » qui devient « Chargé
d’exploitation frontière » et lui transmet par écrit les instructions nécessaires à la mise hors
exploitation de l’ouvrage.
Le Chargé d’exploitation organise la mise hors exploitation par :
• La consignation de l‘ouvrage frontière Par la dépose des connexions.
• A ce moment l’ouvrage est déconnecté du réseau.
Le Chargé d’exploitation place l’ouvrage sous la responsabilité d’un maître d’ouvrage par le
document « Mise en et hors exploitation d’un ouvrage ».
• L’unicité des circuits de terre et des circuits des masses dans les
postes source. L’insertion des équipements de contrôle commande
❖ Avant-propos
Les postes source représentent des ouvrages complexes pour lesquels le degré de fiabilité de
chaque composant est généralement élevé indépendamment du palier technique utilisé.
Cependant certaines pratiques de mise en œuvre peuvent fragiliser l’ouvrage et réduire sa
contribution à l’atteinte des objectifs de qualité et de sécurité.
Dans un poste source, la coexistence des courants forts et des courants faibles est permanente.
Affectant directement ou indirectement l’ensemble des installations, elle est susceptible de
provoquer des avaries ou des dysfonctionnements sur les matériels de protection et de contrôle
commande.
La prise en compte de la Compatibilité Electromagnétique est donc nécessaire pour la
fiabilité des processus. Le résultat est obtenu par la réalisation soignée des équipements et
d’autre part par une insertion faisant appel aux règles de l’art.
❖ Généralités
Les sous-ensembles constitués par les différents équipements de contrôle commande sont
intégrés dans des ensembles connectés entre eux. Les accès aux équipements sont multiples.
Le soin dans la réalisation du câblage et de l’interconnexion des masses est déterminant pour
l’obtention d’une bonne C.E.M.
❖ Le câblage :
Dans les postes source, tous les câbles doivent être blindés
Les perturbations électromagnétiques ont pour origine le couplage entre une source
perturbatrice et un récepteur. Les câbles, comme les équipements auxquels ils sont raccordés,
doivent offrir une résistance au passage de la perturbation.
➔Le câblage est un bon capteur de champ rayonné
Le blindage est très difficile à réaliser pour les basses fréquences. Le champ magnétique
pénétrant dans le câble est susceptible de créer des perturbations en mode commun et en mode
différentiel.
Dans un poste source, les signaux électriques analogiques et numériques sont transmis en mode
différentiel.
Les perturbations rayonnées étant transmises aux conducteurs en mode commun, il y a peu de
risque de perturber les signaux utiles. Néanmoins, les circuits électriques n’étant pas
parfaitement symétriques, une partie du signal perturbateur est reconvertie en mode différentiel.
On voit donc l’importance du choix des câbles pour la réduction du coefficient de conversion
sachant que les appareils auxquels ils sont raccordés doivent être normalement protégés par une
réjection en mode commun. La mise à la masse des écrans complétera efficacement le dispositif
sous réserve qu’elle soit réalisée au plus court (10 cm max). Les connexions aux masses seront
réalisées par soudure, presse étoupe ou collier.
Le choix des câbles doit contribuer à la protection du système contre les couplages de types :
Diaphonie capacitive,
Diaphonie inductive,
Radioélectrique (effet d’antenne),
Électromagnétique (effet de boucle)
❖ Pour conclure :
Lorsque l’on construit un poste source, il est essentiel de veiller à l’unicité des circuits de terre
et des circuits de masse.
On ne doit pas oublier que lorsque l’on règle un problème de tension, on crée un problème de
courant.
• La réalisation du réseau maillé est souvent défaillante. On raccorde les masses des
équipements à la ceinture de terre du local, la longueur des liens au collecteur des masses
est excessive.
• Les masses des armoires proches l’une de l’autre ne sont pas reliées par une connexion
assurant l’équipotentialité des masses.
• Le faux plancher est utilisé comme un cache misère où se côtoient circuit de terre, courant
fort et câbles de contrôle commande. Ceux-ci sont d’une longueur excessive. L’excédent
est alors lové sous le faux plancher aggravant ainsi l’effet de boucle.
• La mise à la masse des écrans des câbles BT est réalisée à l’aide de cosses serties (cosses
Faston par exemple).
• Afin de refroidir les équipements, l’armoire est très souvent ouverte. Les câbles y pénètrent
en toron sans être plaqués aux parois. Le passage de ce toron est assuré par une large
ouverture pratiquée dans le socle.
• Une pièce du bâtiment équipée d’une climatisation est fréquemment dédiée aux
calculateurs de postes. La longueur des câbles de liaison au répartiteur est parfois excessive
alors que l’unicité du réseau de masse n’est pas forcément réalisée.
• Les ateliers d’énergie sont installés dans le local contrôle commande. Un dégagement de
vapeur acide provoqué par un court-circuit sur un élément de batterie endommagera
probablement le contrôle commande