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Module : Matériau
Chapitre1 :
Structure des métaux
1-1 Un cristal :
→3 vecteurs a, b, c selon Ox, Oy et Oz et →3 angles α, β, ϒ
a- Nombre de coordinence:
d- Compacité (C) :
Les 03 structures cristallines les plus fréquentes dans les métaux sont :
1- 4 - 1 Réseau cubique centré :
La maille du réseau est cubique. Les atomes sont disposés aux sommets d’un cube
avec en plus un atome au centre. C’est le cas du Fer α, Mn, Cr, potassium, sodium………
On peut tirer 04 informations de cette maille :
a) nombre de coordination.
b) Nombre réel des atomes dans cette maille.
c) Relation entre les dimensions de la maille et le rayon de l’atome.
d) Compacité.
a) Nombre de coordination :
On trouve que les 08 atomes de chaque sommet touchent l’atome qui se trouve
Au centre, donc le nombre de coordination égale à 8.
b) Nombre réel des atomes dans cette maille :
Le nombreexact des atomes c’est le nombre d’atomes dans la maille.
On trouve qu’on a un atome complet au centre de la maille, et que pour les atomes de
sommet la part de la maille est 1/8 de chacune d’elle.
Donc nombres d’atomes = 1 + 8 * 1/8 = 2
Nombre d’atomes = 2.
a) Nombre de coordination :
Si on examine la figure on trouve que l’atome qui se trouve au milieu de la face en
avant se touche avec :
- 4 atomes du sommet de la même face.
- 4 atomes de la face en avant.
- 4 atomes de la face en arrière.
donc le nombre de coordination égale à 12.
b) Nombre réel des atomes dans cette maille :
Le nombreexact des atomes c’est le nombre d’atomes dans la maille.
6 * 1/2 + 8 * 1/8 = 4
c) Relation entre les dimensions de la maille et le rayon de l’atome :
4R = a√2→ R = a√2/4
d) Compacité :
Volume d’atomes en propre / volume de la maille.
3
Volume de la maille =a3=(4R/√2)
Nombre d’atomes = 4.
Ces sites peuvent être occupés par des atomes plus petits
1- Définitions :
1- 1Composant :
SiO2, Fe3C
-T° de fusion fixe.
1- 2 Phase :
Une phase est une partie homogène d’un matériaucaractérisé par une structure et
un arrangement atomique identique dont les caractéristiques physiques et
chimiques sont uniformes.
Exemple 1 :
Un récipient contenant de l’eau et de la glace renferme deux phases séparés qui sont
physiquement dissemblables (l’une est solide et l’autre est liquide), mais chimiquement
identiques.
Exemple 2 :
L’eau et l’huile renferme deux phases séparés qui sont physiquement identiques
(les 02 sont liquides), mais chimiquement sont dissemblables, l’huile décante sur l’eau,
on peut les distincts.
Exemple 3 :
Sirop – sucre solide : on a deux phases.
Exemple 4 :
Si on mélange (café, lait, sucre, eau) on obtient une seule phase.
Café au lait c’est une seule phase même si elles contiennent plusieurs éléments (café,
sucre, lait, eau), mais elles sont mélangées entre eux pour former une seule phase appelé
café au lait.
1- 3 Constituant :
- La composition chimique est bien définie;
- Chacune des phases qui le constituent à une composition chimique et un arrangement
atomique différents;
Ex.: ferrite, austénite, eutectique, eutectoïde, etc.
1- 4 Solubilité :
Dans de nombreux alliages, il existe, à une température précise, une concentration
maximale d’atomes de soluté qui peuvent se dissoudre dans le solvant pour former une
solution solide, cette concentration maximale est appelée : limite de solubilité.
Exemple : prenons le système eau – sucre.
Au début, l’ajout de sucre { l’eau donne une solution sucre – eau ou un sirop, plus on
ajoute de sucre, plus la concentration de la solution augmente, jusqu'à ce que la limite de
solubilité soit atteinte et que la solution devienne saturée en sucre.
A partir de ce moment, la solution ne peut plus dissoudre de sucre, et tout sucre
supplémentaire se dépose simplement dans le fond du récipient.
Le système comprend alors, deux systèmes :
Une solution liquide de sirop et des cristaux solides de sucre non dissous.
Cette limite de solubilité de sucre dans l’eau dépend de la température de l’eau.
Quand la température augmente on parle plus de solubilité, on obtient un liquide
homogène.
1- 5 Solutions solides :
On appelle solution solide, lorsqu’un des composants garde son réseau cristallin,
alors que l’autre ne le garde pas, leurs atomes passent dans le réseau du premier
composant (solvant).
Il existe des solutions solides de substitution et des solutions solides d’insertion.
a) Solution solide de substitution :
Les atomes du composant dissous se substituent à une partie du réseau cristallin du
solvant.
Les atomes du composant dissous (soluté) peuvent remplacer les atomes du solvant
quels qu’ils soient.
b) Solution solide de d’insertion :
Lorsqu’il se forme une solution solide d’insertion, les atomes de soluté occupent les
interstices (vides) du solvant. Les atomes ne viennent pas prendre place dans un
interstice quelconque, mais seulement dans ceux qui présentent plus d’espace libre.
Leséléments qui se dissolvent le mieux en insertion sont l’azote, l’hydrogène, le
carbone. Les systèmes cristallins qui permettent le mieux cette insertion sont le système
CFC, HC.
1- 6 Combinaisons chimiques :
Les combinaisons de certains métaux avec d’autres métaux s’appellent composés
intermétalliques ou phases intermédiaires.
Exemple : Mg2Pb, MgS, CoAl, FeAl, Cu3Al, Cu5Sn………………………
Les combinaisons d’un métal avec un non métal (carbures, nitrures, hydrures, etc)
Exemples : VC, TIC, NbC, Mo2C, W2C, WC……….
2020- 2021
Spécialité : Construction Mécanique
Module : Matériau
Chapitre 3 :
1- Alliage A-B
Soit l’ensemble des alliages formés de deux métaux A et B et dont la composition
varie de façon continue de 0% de A et 100% de B à 100% de A et 0% de B.
L’ensemble des points L joints donne naissance { une courbe appelée LIQUIDUS.
Celle donnée par les points S s’appelle le SOLIDUS.
L’ensemble des liquidus et des solidus forme le DIAGRAMME DE SOLIDIFICATION
des alliages A et B.
Exemple : { partir du digramme d’équilibre des alliages Ag – Cu, tracer les courbes de
refroidissements des alliages à 0, 20, 28,1, 40, 60, 80, 100 de cuivre.
2020- 2021
Spécialité : Construction Mécanique
Module : Matériau
Chapitre 4 :
Mélanges et diagrammes d’équilibre
Les matériaux qu’utilisent les scientifiques sont rarement des corps purs, puisque les
caractéristiques de ces métaux purs ne sont pas convenables pour applications
pratiques, Donc un mélange des différents métaux ou mélange des métaux avec d’autres
composés non métalliques est utilisé pour donner les meilleurs caractéristiques
mécaniques tel que : la dureté, résilience, réfractairité, résistance { l’oxydation
etc……………
Un mélange de deux éléments est appelé alliage binaire :
Exemple : fer + carbone = acier
Cuivre + zinc = laiton.
Cuivre + étain = bronze.
Aluminium + silicium = alpax.
Figure1 : Diagramme d’équilibre binaire (Ni – Cu), les deux composants A et B sont
entièrement miscibles { l’état solide.
Règles d’utilisation :
a) Règle de l’horizontale (ligne de conjugaison) :
Pour un alliage en cours de solidification, elle permet de connaître les compositions
des phases solide et liquide en présence.
A une température TM, les compositions des phases solide et liquide sont données
respectivement par les abscisses des points d’intersection de l’horizontale à la
température TM avec le solidus et le liquidus.
b) Règle des segments inverses :
Pour un alliage en cours de solidification, dont le point figuratif est M, à la
température TM, le pourcentage de liquide est Mn / mnet celui de solide
Mm / mn.
Les points m et n étant les intersections de l’horizontale { la température TM avec le
liquidus et le solidus.
Exemple :
Solution :
a) 1350° C, b) 1280°C, c) 70°C, d) la phase liquide est de 53% de Cu.
La phase solide est de 35% de Cu.
c) 1453°C, f) 1083°C, g) % phase liquide = 40 – 35 / 53 – 35
% phase solide = 53 – 40 / 53 - 35
2- Diagramme d’équilibre d’un alliage binaire : Miscibilité
partielle { l’état solide
- à 183°C (réaction liquide du liquide restant) ce liquide subit cette réaction et donne
naissance au constituant eutectique formé de deux phases solides α { 18% Sn et β {
97,5% Sn.
- { 182°C, quand l’alliage est entièrement solide, on peut décrire sa morphologie, soit en
termes de phase, soit en termes de constituant.
Si l’on raisonne en termes de phases, l’alliage contient une phase α, ici en noir, et une
phase β ici en blanc. Et dont les fractions données par la règle de bras de levier sont
respectivement égale à 85% et 15% Sn.
Si l’on raisonne en termes de constituants, l’alliage est formée de dendrites de
phase α qui forme le constituant primaire ou pro-eutectique, et de grains de constituant
eutectique, ayant une composition CE = 62%Sn.
Pour calculer alors les fractions des constituants pro- eutectiques et eutectiques, on
applique la règle des bras de levier, on obtient ainsi une fraction de 73% de phase α
primaire ou pro- eutectique et fraction de 27% de constituant eutectique.
Schéma de la Solidification d’un alliage hypoutectique Pb-30% Sn
•Bâtonnets
•Globules
•Aciculaire (aiguilles)
2- 5 Transformation péritectique :
Chapitre 5 :
a) le fer α ou ferrite :
Est une solution solide de carbone dans le fer α, il existe jusqu'{ 910°C. Elle cristallise
dans le système cubique centré CC. Sa solubilité maximale en carbone vaut 0,02% (point
P).
Le paramètre de la maille vaut 2,898A.
Ductile et malléable : 10 à 15 HRC, Rm = 300 MPa et un allongement A% = 35%.
Ferrite granulaire
b) le fer Ү ou austénite :
Est une solution solide de carbone dans le fer Ү, il existe entre 910°C et 1400° C. Elle
cristallise dans le système cubique à faces centré CFC. Sa solubilité maximale en carbone
vaut 2,14% (point E).
Le paramètre de la maille vaut 3,680A.
Elle est très ductile entre 22 et 31 HRC.
Ce constituant n’existe pas à la température ambiante, il est stable qu’haute
température.
Il ne peut exister à la température ambiante que par un maintien hors équilibre à la
faveur d’éléments d’alliages dit gammagène(ex : Ni, Mn) c’est le cas
deqaciesausténitiques.
Microstructure de l’austénite
c) le fer б ou ferrite б :
Est une solution solide de carbone dans le fer б, il existe entre 1400°C et 1539° C.
Elle cristallise dans le système cubique centré CC. Sa solubilité maximale en carbone
vaut 0,1% (point H).
Le paramètre de la maille vaut 2,935A.
2) variétés du carbone :
Le carbone peut se présenter sous trois formes :
a) le graphite :
Le carbone peut former des solutions solides avec les 03 variétés de fer. De sont des
solutions solides d’insertion car le diamètre de l’atome de carbone (1,54A) est
nettement inférieur { celui de l’atome de fer (2,5A).
Il occupe les places disponibles (sites ou vides).
c) cémentite :
C’est une combinaison chimiquement définie, contenant 6,67% en masse de carbone.
Cette teneur correspond à la formule Fe3C.
D’un point de vue morphologique la cémentite se présente sous forme de lamelles ou de
globules dans la perlite ou d’aiguilles dans les fontes blanche hypereutectiques. On la
trouve sous trois formes : Primaire (au-dessus de 1147°C) secondaire (entre 1147°C et
723°C) et tertiaire (au-dessous de 723°C).
Ce constituant est très dur (HB=700) et très fragile.
3) Les deux types de diagrammes :
LC → AE + Fe3C
2 – points invariants :
Péritectique : (0,16%, 1499°C) : α0,09%c + liq0,53%c→ γ0,16%c
Eutectique : (4,3%, 1147°C) : liq4,3%c→ γ2,14%c + Fe3C6,67%
Eutectoide : (0,8%, 727°C) : γ0,8%c→ α0,02%c + Fe3C
b) précipitation de cémentite :
De P3 à Q3, l’austénite, dont la teneur en carbone décroît de 1,5% { 0,8%, laisse déposer
de la cémentite appelée : cémentite secondaire.
• Facile { usiner
• Offre une assez bonne résistance aux efforts statiques
• Assez résistante { l'usure par frottements.
2020- 2021
Spécialité : Construction mécanique
Module : Matériau
Chapitre 6 :
Domaine des Fontes
Constituants d’équilibre des Fontes
1- fontes blanches et fontes grises :
1- 1 Distinction :
Les fontes sont des alliages ternaires Fe + C (2 - 4%) + Si (0.4 - 3%).
• C > 2% →réaction eutectique au refroidissement.
• Obtenus Uniquement par fonderie→pas de mise en forme pardéformation plastique.
• Tf < Tf (aciers) entre 1150 et 1300°C.
•Très économiques Faciles à mettre en forme.
La résistance et la dureté de la ferrite sont plus importantes dans les fontes que dans
l'acier grâce à l'effet durcissant du silicium.
Cependant, la résistance à la traction dépend de l'hétérogénéité des fontes. Celle-ci
varie en fonction de la proportion de ferrite, de perlite, de carbures et surtout de
graphite car celui-ci ne possède qu'une faible résistance à la traction et forme des cavités
dans le métal.
Chapitre 7 :
Diagrammes d’équilibre Ternaires
Module : Matériau
Chapitre 8 :
Traitements Thermiques
Des Alliages Ferreux
Nuance de l’acier : pour les aciers au carbone la conductibilité thermique est plus élevée que
celle des aciers alliés, par conséquent les aciers au carbone peuvent être chauffés plus
rapidement que les aciers alliés. Ainsi pour les aciers alliés un échauffement rapide est
dangereux : la surface de la pièce s’échauffera rapidement alors que le centre restera froid. La
variation du volume de la couche superficielle chauffée va provoquer l’apparition de
contraintes internes. Ces contraintes peuvent dépasser la limite d’élasticité ou même la
rupture et on aura soit la déformation de la pièce soit sa cassure.
Forme de la pièce : les pièces de forme simple peuvent être chauffées rapidement, alors que si
la forme est complexe, la section varie et les parties minces vont s’échauffer plus rapidement
que les grandes sections. La différence de température dans les différentes sections va
provoquer l’apparition de contraintes internes et par conséquent la déformation de la pièce ou
sa rupture.
La première précaution recommandée est donc le chauffage progressif des pièces. Toutes
les fois que cela sera possible, on placera les pièces dans un four froid, de manière à ce que leur
température monte progressivement en même temps que celle du four, ou lorsque ne sera pas
possible on dégourdira.
Pour les différents chauffages, on peut choisir les vitesses suivantes :
- chauffage lent : 3 à 10°C/min.
- chauffage rapide : > 50°C/s
Étape 2 : température et temps de maintien.
On effectue le maintien à une température constante pour égaliser la température dans les
différentes sections de la pièce pour assurer les transformations nécessaires ou bien la
pénétration des éléments pendant le traitement thermochimique.
Module : Matériau
Chapitre 9 :
Durcir (traitement de trempe)
1- Définition :
La possibilité de faire subir à un acier un durcissement par trempe est soumise à
deux conditions obligatoires : métallurgique et thermique.
Condition métallurgique :
- Existence d’un domaine austénitique (γ) sur le diagramme d’équilibre, de manière à pouvoir
austénitiser l’acier en le portant à une température convenable ;
- Existence de la transformation (γ ⇆ α) sur le diagramme d’équilibre.
Ces deux conditions métallurgiques ne sont pas évidentes pour tous les aciers
notamment ceux qui sont fortement alliés. Car une teneur élevé en éléments d’alliages
alpha-gène ou gamma-gène peut, dans certains cas faire disparaitre le domaine austénitique ou
d’empêcher la transformation (γ⇆α) d’avoir lieu.
A titre d’exemple, Les aciers constamment ferritiques (X6Cr17) ou constamment
austénitiques (X5CrNi18-10) ne peuvent pas subir le durcissement par trempe. Les
Premiers parce qu’ils ne sont pas austénitisables, les seconds parce que la phase CFC est stable à
la température ambiante.
Condition thermique :
-La possibilité de refroidir l’acier de l’état austénitique avec une vitesse suffisamment élevée de
manière à provoquer la formation des constituants hors d’équilibres.
2- La trempe :
La trempe est un traitement thermique donnant { l’acier une grande dureté, et une
grande résistance { l’usure par transformation de l’austénite en martensite.
La trempe consiste au chauffage de l'acier à une température de 30 à 50°C au-dessus
de la ligne AC3, pour les aciers hypoeutectoïdes et à une température de 30 à 50°C au-
dessus de la ligne AC1, pour les aciers hypereutectoides.
Nature de la martensite : la martensite est une solution solide d’insertion du
carbone dansle fer α. Si { l’état d’équilibre la solubilité du carbone dans le fer α {
20°C ne dépasse pas 0,002%C, sa teneur dans la martensite peut être la même que
dans l’austénite initiale, c'est-à-dire elle peut être atteindre la limite 2,14%. Dans
le réseau du fer α (martensite), les atomes du carbone occupent les interstices et
produisent une forte distorsion du réseau.
Pourquoi durcir ?
Comment durcir ?
3. Paramètres d’austénitisation :
- { l’air : C’est le mode de trempe le moins énergique. On distinguera ainsi : air calme et
air soufflé. Il ne s’applique qu’{ des aciers trempant (aciers { trempabilité élevée)
comme pour les aciers fortement alliés.
Module : Matériau
Chapitre 10 :
Traitements Isothermes
Des Aciers
2 – Trempe isotherme :
Si un acier à structure austénitique obtenu par chauffage à une température
supérieure à Ac3 (un acier hypoeutectoide) ou à Ac1 (un acier hypereutectoide) est
surfusionné (brusquement refroidit jusqu'à une température inférieure à la
température A1, par exemple jusqu'à 700, 600, 500, 400, 300°C, etc..).
L’austénite devenu instable, va prendre un certain temps, pour ce décomposé en
phases stables prévus par le diagramme d’équilibre.
Pour étudier cette transformation de l’austénite instable, on construit le diagramme
TTT (courbes temps température transformation), caractéristiques des
transformations isothermes de l’austénite de cet acier, qui donne le taux de
transformation de l’austénite en fonction du temps.
2-1 Transformation isotherme de l’austénite des aciers eutectoide :
A la température où cette austénite a été trempée, l’instant de la trempe est pris
comme origine des temps porté en échelle logarithmique sur l’axe horizontale.
Le niveau de sa décomposition peut être déterminé par des méthodes variées
(micrographie, Magnétométrique, dilatométrique…..).
On distingue deux mécanismes de décomposition de l’austénite en condition isotherme, à savoir
les transformations avec diffusion et les transformations sans diffusion.
200 - - Martensite + 60
austénite
20 - - Martensite 66
+austénite
La question qui se pose est ce qu’on peut obtenir un mélange des trois constituants ?
C’est { dire un mélange de martensite et perlite par exemple ou un mélange de bainite et
martensite ou un mélange de bainite, martensite et perlite.
La réponse est oui. Le diagramme suivant illustre tout ça.
Dans ce diagramme existe une ligne de refroidissement abcdefg.
Si on suppose qu’on a 1 Kg de l’austénite.
1- au point b existe toujours 1 Kg de l’austénite instable non transformé.
2- au point c0,5 Kg c’est transformé en perlite, mais il existe toujours 0,5 Kg de
l’austénite instable non transformé.
3- il se produit un brusque refroidissement au point d. l’austénite résiduelle commence
à se transformer selon les conditions suivantes :
- l’austénite résiduelle est considérée comme il est refroidi brusquement de la
température au-dessus de la température eutectoide jusqu’au point e.
- il commence à se transformer à partir du point e pris comme origine des temps.
4- au point f la moitié l’austénite résiduelle se transforme en bainite, mais il reste
toujours 0,25 Kg de l’austénite instable.
5- au point g0,25 Kg de l’austénite résiduelle instable se transforme en martensite.
A la fin on aura 0,5 Kg de perlite, 0,25 Kg de bainite et 0,25 Kg de martensite.
2-2 Transformations isothermes de l’austénite des aciers hypoeutectoide et
hypereutectoide
A la différence des aciers eutectoides, ces aciers présentent les particularités
suivantes.
L’intervalle de température supérieur donne lieu d’abord { la précipitation de la
ferrite en excès dans l’acier hypoeutectoide ou de la cémentite en excès dans l’acier
hypereutectoide.
La précipitation de la ferrite excédentaire (cémentite) se traduit sur le diagramme de
la décomposition isotherme par une courbe suplémentaire.
L’augmentation de la teneur en carbone d’une austénite augmente sa stabilité (les
courbes TTT se déplacent à droite).
La quantité d’austénite résiduelle, dépend de trois facteurs dans la plus part des
aciers.
a- La température d’austénitisation :
Nous indiquons sur la figure suivante l’influence de la température d’austénitisation
sur le taux d’austénite résiduelle de quelques aciers d’outillage { froid alliés.
L’élévation de cette température (température d’austénitisation) provoque un
fort abaissement du début de la transformation martensitique (Ms), dans ces
conditions, la quantité d’austénite résiduelle { la température ambiante augmente.
De plus, plus cette température (température d’austénitisation) augmente plus le
carbone et éléments d’alliages diffusent plus vite, plus la vitesse critique de trempe
est abaissée.
5 - Revenu
5-1 Définition :
La trempe martensitique attribué { l’acier une dureté élevée mais le rend fragile.
Le revenu c’est un traitement pratiqué directement après la trempe, et qui a pour but
de corriger les défauts causés par la trempe d’un acier (contraintes internes et
fragilités).
Le revenu est destiné { augmenter la très faible résilience de l’état martensitique
tout en diminuant la dureté.
Ainsi, { côté de la martensite, l’austénite résiduelle se transformera aussi.
Le revenu réalise donc un compromis entre deux exigences contradictoires :
diminution de la fragilité et haute dureté.
5- 2 Principe :
Un revenu comprend trois étapes :
-Réchauffage à une température comprise entre 180°C et AC1°C (la température de
revenu est d’autant plus élevée qu’on peut accepter une dureté moins grande).
- Maintien { cette température pendant 1heure + 1heure par 25 mm d’épaisseur.
- Refroidissement moyennement lent par immersion dans l’huile (la vitesse de
refroidissement n’a théoriquement pas d’influence, car il n’y a pratiquement pas de
transformation au-dessous de A1.
NB : le facteur essentiel de revenu est la température de revenu de manière à
conserver la dureté.
Il est préférable de contrôler la dureté plutôt par le choix de la température
que par la durée de revenu.
Figure 8: Transformations au cours du revenu.
ϒrési→ α + Fe3C
c- au dessus de 400°C : le carbure et la martensite se transforment en ferrite et
cémentite. Les caractéristiques mécaniques poursuivent leur évolution précédente.
Un chauffage jusqu'à la température AC1 détruirait les effets de la trempe par un
adoucissement excessif.
Suivant la température et la durée de revenu mises en œuvre, toutes les étapes ou
seulement une partie seront exécutées. Ces transformations expliquent donc l’évolution
des propriétés mécaniques au cours du revenu.
Module : Matériau
Chapitre 11 :
La Transformation Anisotherme
Des Aciers.
1. Introduction :
Les courbes TTT étudiées au chapitre précédent ont été établies en conditions
isothermes. En pratique, les traitements thermiques comportent, très fréquemment, un
refroidissement continu depuis la température d’austénitisation jusqu’{ la température ambiante
dans des milieux de refroidissement tels que l’eau, l’air et l’huile. Les débuts et fins de
transformations obtenues en refroidissement continu, ne coïncident pas avec ceux obtenus
en condition isotherme. Dans ces conditions et pour faire l’étude de la trempe des aciers, Il parait
utile de prendre, non pas les courbes TTT établies en conditions isothermes, mais les courbes TRC
(Trempe en Refroidissement Continu).
2. influence de la vitesse de refroidissement :
Lorsque le refroidissement d’un acier n’est plus lent, l’austénite ne se transforme
plus en perlite. De nouveaux constituants (hors d’équilibre) apparaissent. Leur
existence dépend de la vitesse de refroidissement. Ce sont :
- La troostite (refroidissement moyennement rapide).
- La bainite (refroidissement assez rapide).
- La martensite (refroidissement très rapide).
3. Courbes TRC :
Dans ce qui suit, on va présenter et étudier un exemple de diagramme TRC relatif à la nuance
d’acier 35Ni6 (figure 1).
Chaque diagramme TRC est valide pour une composition chimique donnée, des conditions
d’austénitisation fixées et une grosseur de grain donnée.Ces informations ainsi que la
désignation normalisée de l’acier, figurent habituellement en haut du diagramme.
Un diagramme TRC se compose d’un axe des ordonnées exprimées en échelle linéaire de
température en degré Celsius, un axe des abscisses exprimées en échelle logarithmique des temps,
des courbes de refroidissements partant toutes de la température d’austénitisation pour
atteindre finalement la température ambiante et un tableau qui donne une valeur approximative de
la dureté (HV et/ou HRC) après trempe.
5. Abaques de refroidissement :
Figure : refroidissement { (l’air – l’huile et l’eau) de barres d’aciers cylindriques de
différents diamètres depuis 850°C.
Chapitre 12 :
Comment adoucir ?
Qui sont de deux sortes :
1- les recuits : le recuit consiste en un chauffage des produits métallurgiques àtempérature
plus au moins élevée suivi d’un refroidissement lent.
1- les revenus : opération de réchauffage après un durcissement par trempe. Tempset
température ont un effet équivalent sur l’effet d’adoucissement par revenu, latempérature
étant facteur prépondérant. Les revenus s’exercent généralement entre150 et 700°C.
2- Recuit de Globulisation :
Ce recuit est également appelé recuit de sphéroïdisation ou de coalescence.
But du traitement :
Ce recuit consiste, après chauffage à une température légèrement inférieure à Ac1, à
maintenir l’acier { cette température pendant un temps plus ou moins long, puis { le
refroidir lentement, de façon qu’il soit dans un état aussi doux que possible et exempt de
contraintes. Il s’agit également d’un recuit permettant de faire évoluer la forme
géométrique des carbures, telles que les lamelles de cémentite, vers la forme
sphérique stable. Il sert également à améliorer la capacité de déformation à
froidainsi qu’il confèrel’usinabilité optimaledu matériau traité.
Champ d’application :
→Aciers à haute teneur en carbone;
→Acier hypereutectoïde; Aciers alliés.
Cycle thermique :
A B : Chauffage;
B C : Maintien pendant de 2 à 3 heures à une température comprise entre 700 °C et
730 °C, oscillant autour de Ac1;
C D : Refroidissement très lent dans le four(10°C/h).
L'adoucissement maximum est donné par une structure formée de composés
globulaires (cémentite ou carbures) de forme sphérique dans une matrice
ferritique.
La dureté d'un acier eutectoïde à perlite lamellaire est HB 228 et celle d'une perlite
globulaire HB 163, la charge de rupture est respectivement 82 et 63 Kgf/mm² et
l'allongement 15 à 20 %.
5- Le recuit d’adoucissement :
But du traitement :
Le recuit d’adoucissement s’effectue sur les pièces trempées dans le but de faire
disparaître les effets de la trempe. Il permet par la suite un usinage plus facile. Une
méthode particulière d’adoucissement consiste { utiliser un cycle thermique permettant
de « sphéroïdiser » ou « globulariser » la perlite, en chauffant l’acier et en le laissant
refroidir tout juste au-dessous et autour duquel on fait intervenir de faibles variations
de température pour faciliter la formation de petites sphérules de carbure de fer, dans
une matrice perlitique.
Champ d’application :
Aciers au carbone; Aciers alliés.
Cycle thermique :
A B : Chauffage;
B C : Maintien { une température ≥ Ac3, pendant une courte durée (minimum 15
minutes pour les petites pièces);
C D : Refroidissement très lent ({ l’air, au four ou dans une matière isolante : cendres,
sable, chaux).
Figure 7: Cycle thermiqie du recuit d'adoucissement.
6- RECUIT COMPLET:
But du traitement :
Le recuit complet est un traitement qui annule tous les traitements précédents. Bien
que semblable au recuit de normalisation, le refroidissement se fait toutefois de manière
contrôlée au four car selon la nuance d’acier traitée et l’épaisseur, il se peut que le
refroidissement { l’air calme suffise { tremper la pièce ou { donner une structure qui
rend l’acier non apte { l’usinage. Les températures et les temps de traitement sont
sensiblement les mêmes que pour le recuit de normalisation avec un maintien d’une
minute par millimètre d’épaisseur de la pièce. Ce recuit permet de détruire
partiellement ou totalement l’effet d’écrouissage que le métal a subi préalablement.
Champ d’application :
Aciers à haute teneur en carbone;
Acier hypereutectoïde; pièces forgées.
Cycle thermique :
A B : Chauffage;
B C : Le cycle thermique est semblable à celui du recuit de régénération sauf que la
température de chauffage est un peu plus élevée;
C D : Refroidissement très lent dans le four.
Chapitre 13:
Durcissement Structural
Ou
Durcissement par Précipitation.
Principe : formation des précipités qui vont gêner le mouvement des dislocations.
1- Traitements Thermiques :
Le durcissement structural résulte de la précipitation d’une nouvelle
phase.C’est pourquoi nous nous servirons d’un diagramme d’équilibre pour l’expliquer.
Etudions les différentes étapes du traitement de durcissement structural, en
prenant l’exemple d’un alliage d’aluminium contenant 4% de cuivre.
D’après le diagramme d’équilibre, cet alliage contient { la température ambiante les
deux phases d’équilibres :
- soit la phase α contenant 0,1% de cuivre qui est une solution solide de substitution; le
cuivre est dissout dans l’aluminium.
- et la phase θ qui est le composé intermétallique AL2Cu contenant 53% de cuivre.
1-3 vieillissement :
La dernière étape du traitement de durcissement structural consiste à faire
vieillirl’alliage brut de trempe à une température relativement basse, généralement
entre 100 et 300°C, pour lui imposer un retour progressif partiel vers l’état
d’équilibre.
Il provoque l’expulsion du cuivre en excès dans la solution solide α selon plusieurs
étapes dépendant de la température de revenu.
Suivons l’évolution des propriétés mécaniques de l’alliage au cours d’un tel
vieillissement :
- au début devieillissement, l’alliage qui est une solution d’aluminium sursaturé en
cuivre { une limite d’élasticité et une ductilité initiale.
Quand la durée augmente, les atomes de cuivre dispersé aléatoirement dans la
matrice commencent à se regrouper pour former de très petits amas (diamètre =
5nm) appelés : des amas de Guinier – Preston.
Très nombreux par unité de volume, ces atomes vont gêner le mouvement des
dislocations, donc Re commence à croître alors que A% diminue.
- Avec le temps, les atomes de cuivre migrent par diffusion, et les amas deGuinier–
Preston se transforment progressivement en précipités cohérents θ", qui n’ont toujours
pas la composition chimique de la phase θ d’équilibre.
Ceci entraîne une augmentation de Re et diminution de A%.
- Arrive un temps optimal où les atomes de cuivre ont formé des précipités semi
cohérents θ' dont la taille et l’équidistance sont –elles que le durcissement par
précipitation est maximale dans l’alliage (diamètre = 10nm, distance entre précipités =
20nm). Donc Re atteint une valeur maximale, et A% est minimale.
- Si le traitement de vieillissement est poursuivi trop longtemps, les précipités de
la phase θ d’équilibre commencent { apparaître, toute fois leurs tailles est élevée
et la distance entre eux très grande. Ils ont un effet de durcissement moindre, par
conséquent Re diminue alors que A% s’améliore légèrement.
- Si la température de vieillissement choisi est plus élevée, ces différentes étapes se
produisent plus rapidement car le phénomène de diffusion est accéléré.
Le degré de durcissement par précipitation dépend de la cohérence des précipités,
de leur taille et de leur distribution (distance moyenne entre précipités et nombre de
précipités par unité de volume.
Etapes d’unTraitement Thermique
2- Alliages susceptibles de durcissement :
Aluminium - Magnésium-
Silicium
A - GS Mg2Si
A – SG
Aluminium -Zinc-
Magnésium
A – Z5G
A – Z3G2 MgZn2
A - Z4GU
A – Z8GU
Cuivre - Béryllium Cu - Be