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Voix sur IP

Sommaire

Introduction
1. Vocabulaire
2. Les caractéristiques de la voix sur IP
2.1. Transport et accès
2.2. Comparaison avec la téléphonie traditionnelle
3. Les différents type de téléphonie sur IP
3.1. Téléphonie entre ordinateurs
3.2. Téléphonie entre micro-ordinateur et poste téléphonique
3.3. Téléphonie entre poste téléphonique
4. Les solutions envisageables pour entreprise multi-sites
4.1. La passerelle
4.2. Le tout IP
4.3. Solutions logicielles
4.4. Recommandations pour passer à une solution VoIP
5. Contraintes et impacts de la VoIP
5.1. Les contraintes
5.2. Les impacts
5.2.1 Les impacts réseaux
5.4. Les impacts sur l'administration/l'exploitation
Conclusion

Introduction

Objectifs

Le présent document, appelé « VoIP» a pour but de présenter, argumenter, analyser les spécifications
techniques relatives à la nouvelle technologie qu’est la voix sur IP.

Bien souvent, les entreprises sont en retard dans l’évolution de leurs réseaux ou de leur matériel
informatique.
Pour tirer profit du développement d’Internet pour le grand public, des sociétés ont développé des
logiciels de " téléphonie IP ". Avec ces programmes, il est possible de transporter de la voix entre
deux ordinateurs et ainsi de communiquer. Bien que cela puisse paraître révolutionnaire, cela est
devenu insuffisant. En effet, pour pouvoir être viable, un tel réseau de " téléphonie IP " doit être
interconnecté avec le réseau téléphonique commuté (RTC ), le réseau de téléphonie classique.
Aujourd’hui, des standards sont en train d’émerger et des entreprises commencent à satisfaire le
marché en fournissant des passerelles faisant le lien entre le monde IP et le monde RTC. Mais
interconnecter ces deux mondes n’est pas une chose facile, les gens des télécommunications et ceux
de l’informatique ne s’étant jamais mis d’accord en matière de protocoles par le passé. En effet, les
téléphonistes ont toujours eu un souci de la qualité de service alors que les informaticiens
recherchaient un débit maximal.
Le but de la téléphonie sur IP est de finaliser la convergence voix/données autour d’un protocole
unique, IP (et Ipv6 dans le futur). En effet, la téléphonie IP se base sur la même architecture que
l’Internet et utilise les mêmes infrastructures. De plus en plus d’entreprises sont équipées de réseaux
LAN (Local Area Network) et peuvent donc tirer profit de la voix sur IP à moindre coût. En intégrant
voix et données, la téléphonie IP simplifie l’administration du réseau car tout est centralisé dans un
unique réseau. Elle procure aussi des facilités pour le développement d’applications utilisant de la voix
et des données En téléphonie, tout est basé sur le matériel alors que la téléphonie IP tire avantage
d’une architecture basée sur du logiciel.
La technologie de la voix sur IP permettrait aux entreprises de réaliser des économies sur leur
factures Télécoms et encore plus pour les entreprises qui sont divisées en plasques un peu partout en
france. En effet, toutes les communications passeraient donc alors en communication au tarif local, et
ce, quelque soit l'endroit.
De plus, en reportant sur un réseau IP à facturation forfaitaire les télécommunications internes,
l'entrprise diminue les coûts de téléphonie analogique. Le volume des appels internes doit toutefois
être évalué afin de calculer le retour sur investissement d'une solution de VoIP.

1. Vocabulaire

ATM : Asynchronus Transfer Mode, technique de commutation rapide de paquet


H 323 : Recommandation H 245 (03/96) de l’ITU : Architecture de signalisation pour système de
téléphonie sur LAN à QoS non garantie
IAP : Internet Access Provider, Fournisseur d’accès à Internet
IP : Internet Protocol, protocole utilisé d’échange d’informations sur le réseau Internet
ISP : Internet Service Provider, fournisseur de services, (par exemple : opérateur et revendeur de
minutes de téléphonies)
LIA : Lien Inter-A
Autocommutateur
LAN : Local Area Network, réseau local
QoS : Quality of Services
RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Services
RTC : Réseau Téléphonique
T Commuté
Transfix : Service de liaisons numériques permanentes proposé par France Télécom
Transpac
Transpac : Société française filiale de France Télécom chargée de la commercialisation et la gestion
du réseau public à commutation de paquets
VoIP : Voice over IP = Voix sur IP
X25 : Protocole normalisé de transmission de données par paquets utilisé notamment par Transpac
WAN : Wide Area Network, réseau étendu
Gatekeeper : Logiciel généralement associé à une ou plusieurs passerelles, qui assure notamment la
conversion des adresses et vérifie les autorisations d’accès à un réseau.
DHCP : Dynamic
D Host Configuration Protocol.
P protocole d'attribution dynamique des adresses sur un
réseau IP, basé sur bootP, de façon à pouvoir avoir plus de terminaux que d'adresses.
RFC:
RFC Request For Comment. Document au contenu variable, sur l'Internet. Ce peut être de la
documentation générale, des standards, la description d'un protocole, etc.
CTI:
CTI Computer Telephony
T Integration, Association de l’installation téléphonique d’une entreprise à tout
ou partie de ses installations informatiques.

2. Les caractéristiques de la voix sur IP

2.1. Transport et accès

En termes de transport de la voix sur un réseau IP, il est important d’introduire les distinctions
suivantes :

• Transport

La voix codée peut être transportée sur un réseau IP public (principe de la " Voix sur Internet "), ce qui
implique en pratique qu’il ne s’agit pas d’un service implémenté sur un seul réseau, mais sur plusieurs
réseaux d’opérateurs IP. Cela se traduit par une qualité difficilement maîtrisable, et plutôt dégradée.
La voix codée peut être transportée sur un réseau IP privé (celui d’un seul opérateur IP) ; la situation
est alors différente : le flux peut être maîtrisé, et la qualité améliorée en conséquence. On parlera de "
Voix sur IP ".

• Accès

L’utilisateur final peut utiliser un poste téléphonique, auquel cas la traduction en flux IP est assurée
plus loin dans l’acheminement de l’appel (au niveau de l’opérateur par exemple).
L’utilisateur final peut utiliser un poste multimédia, qui codera la voix en IP soit via un logiciel, soit via
l’ajout de hardware.
A noter l’apparition également d’équipements hybrides du style Aplio qui réalisent les deux en un.

2.2. Comparaison avec la téléphonie traditionnelle

De manière générale, le principe de la téléphonie sur réseau de données par paquets consiste à partir
d'une numérisation de la voix (par exemple à 64 kbit/s comme en téléphonie numérique), à
compresser ensuite éventuellement le signal numérique correspondant (pour diminuer son débit, donc
la quantité d'informations à transmettre), à découper le signal obtenu en paquets de données, enfin à
transmettre ces paquets sur un réseau de données utilisant la même technologie.
A l'arrivée, les paquets transmis sont ré-assemblés, le signal de données ainsi obtenu est
décompressé puis converti en signal analogique pour restitution sonore à l'utilisateur.
En téléphonie numérique traditionnelle (c'est la technologie actuellement la plus répandue), les
opérations de numérisation de la voix au départ et de conversion en signal analogique à l'arrivée
existent déjà.
La technique de compression / décompression est également possible en téléphonie traditionnelle
mais n'a été utilisée jusqu'à présent que sur des circuits à très grande distance et non entre
"abonnés", c'est-à-dire entre utilisateurs finaux ; cependant l'essor de la téléphonie mobile a redonné
à ces techniques un développement spectaculaire de manière à permettre une économie maximale
sur la ressource rare que constituent les fréquences disponibles.
Quant au réseau, la technologie utilisée actuellement est essentiellement celle de la commutation de
circuits, c'est-à-dire de l'établissement d'une liaison permanente entre les deux abonnés pendant toute
la durée de la conversation.
Dans un système de téléphonie sur réseau de données par paquets, deux cas peuvent être distingués
:
Le premier consiste à utiliser un réseau de paquets à liaison permanente de type X25, ce qui permet
de garantir la transmission de bout en bout de l'intégralité des paquets et qui plus est dans l'ordre
d'émission ; des essais techniques ont été effectués sur le réseau Transpac mais n'ont jamais donné
lieu à ouverture d'un service ; la même technique a été imaginée sur réseau ATM avec les mêmes
caractéristiques.
Le deuxième consiste à utiliser un réseau de type Internet, basé sur le protocole IP, dans lequel les
paquets sont acheminés par les nœuds du réseau qui comportent des routeurs, c'est-à-dire des
équipements utilisant un algorithme pour transmettre le paquet vers un nœud supposé être dans la
bonne direction pour atteindre le lieu de l'abonné demandé ; les paquets arrivent alors à destination
dans un ordre pouvant être différent de celui de l'émission, donc avec des durées de transmission
variables, à charge pour l'équipement d'arrivée de reconstituer le signal numérique (c'est le principe
même de transmission des données par un réseau IP type Internet) ; il y a donc là une différence
fondamentale, pour des applications de type téléphonie, avec les réseaux à commutation de circuits
ou même avec des réseaux de type X25 ou ATM basés sur des liaisons permanentes.

 Différence de fonctionnalités entre ces deux modes


:

Dans une communication téléphonique, le problème du transport de la voix est une chose,
l'établissement (et la rupture) de la communication en est une autre : il faut que l'utilisateur appelant
puisse indiquer les coordonnées du correspondant qu'il veut joindre (en téléphonie traditionnelle : il
décroche et compose le numéro de ce correspondant), que ce dernier soit prévenu de l'appel (son
poste téléphonique sonne), qu'il accepte l'appel (il décroche son combiné téléphonique), que les
lignes des deux correspondants soient considérées comme occupées pendant toute la durée de la
communication (tout tiers cherchant à appeler l'un des deux correspondants est prévenu par la
tonalité d'occupation), enfin que les lignes des deux correspondants soient à nouveau réputées libres
lorsque les correspondants mettent fin à la communication (ils raccrochent).
Toutes ces opérations sont rendues possibles en téléphonie traditionnelle par le biais des "signaux de
service" que s'échangent les postes téléphoniques et les différents centraux téléphoniques traversés
par la communication : c'est ce que l'on appelle la "signalisation", qui est acheminée par le réseau en
plus de la conversation.
En téléphonie sur IP, le problème est différent selon que l'utilisateur met en œuvre son micro-
ordinateur (avec microphone et haut-parleurs) ou son poste téléphonique classique et, dans ce
dernier cas, selon que le poste téléphonique est lui-même raccordé uniquement au réseau
téléphonique ou raccordé également au réseau IP par l'intermédiaire d'un boîtier.

3. Les différents types de téléphonie sur IP

3.1. Téléphonie entre ordinateurs

Les deux correspondants utilisent leurs micro-ordinateurs, avec des haut-parleurs et des microphones
(voir Fig. 1). Ce mode de fonctionnement nécessite actuellement que les correspondants se fixent un
rendez-vous préalable sur Internet ou soient connectés en permanence et, bien sûr, qu'ils utilisent des
logiciels de voix sur IP compatibles. De plus, les adresses IP changeant à chaque connexion, les
correspondants doivent se mettre d'accord sur la consultation d'un annuaire ("dynamique", car mis à
jour à chaque connexion par chaque correspondant potentiel qui doit s'y enregistrer) pour permettre à
l'appelant de connaître l'adresse de l'appelé (cette procédure est grandement facilitée pour des
utilisateurs connectés en permanence à Internet.

micro--ordinateur à micro
Fig. 1 : Communication de micro micro--ordinateur (PC à PC)

Dans un contexte d’entreprise, on peut passer par un Intranet (réseau local), par Internet.
3.2. Téléphonie entre micro-
micro-ordinateur et poste téléphonique

L'un des correspondants est sur son micro-ordinateur ; s'il désire appeler un correspondant sur le
poste téléphonique de celui-ci, il doit se connecter sur un service spécial sur Internet, offert par un
fournisseur de service (un ISP) ou par son fournisseur d'accès à Internet (son IAP), mais qui doit
mettre en œuvre une gateway (passerelle) avec le réseau téléphonique. C'est cette passerelle qui se
chargera de l'appel du correspondant et de l'ensemble de la "signalisation" relative à la
communication téléphonique, du côté du correspondant demandé (voir Fig. 2).

micro--ordinateur à poste téléphonique


Fig. 2 : Communication de micro

Si le correspondant qui appelle est sur son poste téléphonique et qu'il veut joindre un correspondant
sur Internet, il devra appeler le numéro spécial d'une passerelle qui gérera l'établissement de la
communication avec le réseau Internet et le correspondant sur ce réseau pourvu, là aussi, qu'il soit au
rendez-vous (à moins qu'il ne soit connecté en permanence).

3.3. Téléphonie entre postes téléphoniques


téléphoniques

Plusieurs méthodes existent pour faire dialoguer deux postes téléphoniques ordinaires via un réseau
IP, cependant nous ne nous concentrerons que sur celle qui est applicable en entreprise :

L'utilisation de passerelles analogues à ce que l'on vient de voir au paragraphe précédent. Cela
signifie qu'un "pseudo-opérateur" a mis en place des passerelles entre le réseau téléphonique et le
réseau IP (Internet ou Intranet) et que le correspondant appelle le numéro d'une passerelle et lui
communique le numéro du correspondant qu'il cherche à joindre.
Les deux passerelles dont "dépendent" les deux correspondants gèrent alors la communication, y
compris la signalisation avec le réseau téléphonique et les conversions à l'entrée et à la sortie du
réseau IP (parfois est adjoint un "Garde-barrière" - Gatekeeper - qui participe à la gestion de la
communication en prenant en charge les aspects facturation, la possibilité de services tels que le
transfert d'appel, etc.).
On voit que l'intérêt en termes de coûts, qui repose sur une utilisation des seuls réseaux
téléphoniques locaux aux deux bouts, n'a sa pleine mesure que si les pseudo-opérateurs installent un
nombre suffisant de passerelles, mais chaque pseudo-opérateur voudra alors se rémunérer pour
amortir ses passerelles et répercutera donc le coût sur le prix qu'il fera payer à l'utilisateur quand il se
connectera sur sa passerelle.

micro--ordinateur à poste téléphonique


Fig. 3: Communication de micro

multi--sites
4. Les solutions envisageables pour une entreprise multi

4.1. La passerelle

Cette solution matérielle nécessite des équipements supplémentaires intégrés au réseau traditionnel (
réseau informatique TCP/IP et téléphonique RTC ).

• Le routeur : Il permet d’aiguiller les données et le routage des paquets entre deux réseaux. Certains
routeurs (comme les Cisco 2600) permettent de simuler un gatekeeper grâce à l’ajout de cartes
spécialisées supportant les protocoles VOIP.

• Le Gatekeeper : Elle est la pièce maîtresse d’un réseau VOIP performant. C’est une sorte de routeur qui
permet de résoudre un numéro de téléphone au format E164 (numéro de téléphone traditionnel) en
numéro IP selon les identifications fournies par les DNS et autres serveurs d’adresses du gestionnaire de
réseau. Ce pseudo-commutateur peut aussi jouer le rôle de pare-feu. Il filtre les accès et contrôle la
bande passante.
• La passerelle : il s’agit d’une interface entre le réseau commuté et le Lan IP . La passerelle et le
gatekeeper sont tellement liés (ils jouent tous les deux un rôle complémentaire) que certains
équipements assurent les deux fonctions en un même boîtier.
• Le PABX : Il permet de faire le lien entre la passerelle(ou le routeur) et le réseau RTC. Une mise à jour
du PABX est aussi nécessaire.
• Le RTC : c’est le réseau téléphonique commuté traditionnel.
Coût de cette solution
Passerelle VOIP 2 ports coûte : 1 500 €
Passerelle VOIP 4 ports coûte : 3 000 €
Passerelle VOIP 8 ports coûte : 4000 €
Routeur Cisco 3640 coute : 5 600 €
Avantage de cette solution
Cette solution présente l'avantage de préserver l'existant et les postes analogiques.
Elle permet également de faire des économies sur les appels entre les différents sites de l'entreprise..
Il y a toujours le réseaux RTC en secours au cas où la bande passante est saturée.

4.2. Le tout IP

Les appels sont dirigés au plus près de la « cible » afin de payer une communication locale et non
nationale.

Exemple:
Exemple
Prenons par exemple une entreprise ayant un site à Cannes et la maison mère à Paris. Imaginons
qu'une personne située à Cannes appel un numéro en région parisienne. Le maillage du réseau de
l'entreprise sera alors utilisé afin que la communication passe, en donnée IP, entre le site de Cannes
vers le site de Paris. Ensuite le PBX du site parisien fera la communication en passant par le RTC
mais la communication sera alors facturée en local : PBX "parisien" vers N°, les deux étant sur Paris.
Avec la téléphonie sur IP, les soucis de déménagement disparaissent car les terminaux, dotés chacun
d'une adresse IP, peuvent être connectés instantanément à n'importe quel endroit du réseau.
Coût de cette solution
Les téléphones IP débutent à 150 euros pour les entrées de gamme, mais peuvent aller jusqu'à 350
ou 400 euros par terminal.
Un IPBX coûte environ 12 000 €
Avantage de cette solution
Cette solution permet proposer un réseau alternatif pour les communications locales, de façon à ne
pas payer les communications internes et pouvoir acheminer les appels au plus proche des
interlocuteurs externes (tarif local en lieu et place du tarif international ou national).

Inconvénient de cette solution


Cette solution nécessite l’acquisition de postes IP, et d’un matériel tout IP (IPBX) qui représente un
lourd investissement.
Si la bande passante n’a pas été bien dimensionnée il risque d’y avoir des problèmes de saturation
avec une détérioration de la qualité de service.

4.3. Solutions logicielles

On peut aussi communiquer, par écran interposé, n'importe où dans le monde sans aucune
considération financière puisque le prix est toujours celui d'une communication locale (ou bien le prix
du fournisseur d’accès Internet). C'est évidemment cet aspect financier qui est à l'origine de la
téléphonie sur IP. Car c'est une révolution au niveau des tarifs qui s'annoncent démesurément bas.
Cependant les logiciels possèdent des performances bien inférieures aux solutions matérielles.
Coût de cette solution
Les logiciels dits "soft phones", qui transforment un PC multimédia en combiné téléphonique, valent à
peu près 150 euros par poste.
Système de licence pour plusieurs postes possible
Avantage de cette solution
Faible investissement
Inconvénient de cette solution
Faible qualité d’usage.
Solution envisagé pour des particuliers
Qualité et sécurité minimale

4.4. Recommandations pour passer à une solution VoIP

La migration vers IP doit se planifier lors d’une restructuration Lan ou Wan sans forcément être
implémenter tout de suite.
Cette migration entraînera une ré-organisation téléphonique au sein de l'entreprise.
Le choix de l’intégrateur se fera sur ses compétences en voix et en données.
Une des sloutions les plus avantageuse pour une entreprise multi-sites dont le matériel téléphonie
n'est pas en fn de vie est la solution d’ajout de passerelle ou de carte ip dans les pbx existant.
En effet cette solution permet de garder l’existant et est la seule qui permet à moindre frais de rentrer
dans la téléphonie sur IP.
Cette solution permettra de constituer un « maillage » qui pourra être utilisé pour les communications
internes a l'entreprise c’est à dire pour les appels entre les sites.
Il est important de noter toute fois qu’il faudra réaliser au préalable une étude du trafic inter-site. En
effet cette solution va permettre de réaliser des économies sur les appels qui sont fait entre les sites. Il
sera alors intéressant de voir sur combien ces économies vont se porter afin de calculer en combien
de temps se fera le retour sur investissement
Il faudra aussi réaliser une étude portant sur la bande passante. En effet sur celle-ci trafiquera des
données ainsi que des « données téléphone » qui vont augmenter la charge du réseaux. Il faudra
donc alors réajuster la bande passante en fonction de ces nouveaux besoins.
Il sera également important de réaliser une restructuration du réseau qui comprendra réseau
informatique et réseau téléphonique ainsi que de revoir la politique de sécurité du réseau.

5. Contraintes et impacts de la VoIP

5.1. Les contraintes

La VoIP oblige à avoir :

• Un faible niveau de transit afin de ne pas avoir ne conversation half-duplex .


• Une faible perte de paquets afin de ne pas avoir une conversation « hachée »

5.2. Les impacts

La VoIP va avoir des impacts au niveau réseaux ainsi qu’au niveau administration

5.2.1 Les impacts réseaux

Au niveau du câblage et de l’alimentation :

 Cablage banalisé jusqu’au poste de travail


 Longueur maximale de 100m
 Réorganisation des baies de brassage

Au niveau de la qualité de service sur le Lan :


 Commutation de bout en bout c’est à dire de l’Ethernet 10/100
commuté jusqu’au poste de travail donc plus de Hub.
 Avoir une gestion de la QoS sur les commutateurs :classification et
priorisation des paquets voix, permettre la diffusion de différents
type d’informations.

Au niveau de la qualité de service sur la Wan :

 Dimensionnement des liens et prévoir le débordement sur RTC si la qualité


de la bande passante est insuffisante.
 Avoir une gestion de la QoS sur les routeurs : classification et priorisation
des paquets voix, permettre la diffusion de différents type d’informations.
 Gérer la QoS entre les site distants (entre routeurs d’extrémité)

Au niveau de la disponibilité :

 Rendre le réseau téléphonie IP aussi disponible que le réseau actuel

Au niveau de l’adressage IP :

 Créer un sous réseau IP dédié à la téléphonie IP


 Utiliser un plan d’adressage conforme à la RFC 1918
 Utiliser des Vlan
 Utiliser DHCP pour l’attribution des adresses IP des téléphones

Au niveau de la sécurité :

 Nécessiter de mener une étude de sécurité


 Prévenir les malveillances comme les interceptions de conversation, les intrusions.

5.2.2 Les impacts sur l’administration/l’exploitation

La VoIP contraint une réorganisation de l’administration et de l’explotation.


Elle nécessite une nouvelle réflexion sur l’organisation des services téléphoniques et informatique
Elle nécessite également une formation au niveau des exploitant :

 Nouveaux matériels, logiciels


 Nouvelles procédure d’exploitation
 L’exploitation et la maintenance deviennent différentes

Conclusion
Actuellement, il est évident que la téléphonie IP va continuer de se développer dans les prochaines
années. Le marché de la téléphonie IP est très jeune mais se développe à une vitesse fulgurante.
C’est aujourd’hui que les entreprises doivent investir dans la téléphonie IP si elles veulent y jouer un
rôle majeur.
Le fait est que IP est maintenant un protocole très connu et qui a fait ses preuves et que beaucoup
d’entreprises disposent ou vont disposer d’un LAN. Ceci est le grand avantage de la téléphonie IP car
elle demande un investissement relativement faible pour son déploiement. La téléphonie IP ouvre la
voie de la convergence voix/données et celle de l’explosion de nouveaux services tels que les CTI.
Maintenant que la normalisation a atteint une certaine maturité, il n’est plus dangereux de miser sur le
standard H323 qui a été accepté par l’ensemble de la communauté.
La téléphonie IP est une bonne solution en matière d’intégration, de fiabilité, d’évolutivité et de coût.
Elle fera partie intégrante des Intranets d’entreprises dans les années à venir et apparaîtra aussi dans
la téléphonie publique pour permettre des communications à bas coût.
Faire basculer différents types de données sur un même réseau permet avant tout de simplifier son
administration. En particulier, le principe de la VoIP doit permettre de faciliter le développement
d'applications utilisant la voix et d'autres types de données. Le principal domaine concerné est le
collaboratif : vidéo conférence, messagerie unifiée...
Comme toute innovation technologique qui se respecte, la VoIP doit non seulement simplifier le travail
et faire économiser de l'argent. Le groupe Lucien Barrière dépense énormément en communications
téléphoniques, or le prix des communications sur Internet est dérisoire en comparaison. En particulier,
plus les interlocuteurs sont éloignés, plus la différence de prix est intéressante. De plus, la téléphonie
sur IP utilise jusqu'à dix fois moins de bande passante que la téléphonie traditionnelle.
Cependant des problèmes existent toujours :
Le problème le plus important est la qualité de la retransmission, qui n'est pas encore optimale. Outre
la qualité de la reproduction de la voix du correspondant, des désagréments - tel que le délai entre le
moment où l'un des interlocuteurs parle et le moment où l'autre entend - , peuvent être extrêmement
problématiques dans le milieu professionnel.
Plus grave encore, il se peut que des morceaux de la conversation manquent. Il s'agit en fait de
paquets qui sont perdus pendant le transfert. Il n'y a pas de remontée d'erreur, donc on ne peut pas
savoir si des paquets ont été perdus, et si oui à quel moment.

Investir dans la Voip peut-être intéressant pour une entreprise multi-sites à partir du moment où elle
peut réutiliser son matériel existant si son parc téléphonie n'est pas vieux (la durée de vie d'un PBX
est de 10 à 15 ans).
En effet,si les PBX de l'entreprise ne sont pas en fin de vie, opter pour la solution du tout Ip entraînerai
des dépenses énormes.
La solution d’adjoindre aux différents PBX des passerelles spécifiques sera alors dans un premeir
temps la plus techniquement et économiquement intéressante.

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