Résumé
1 L’atome 1
1.1 Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Le noyau atomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Les nombres A et Z . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Les isotopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 La masse d’un atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Les éléments 5
3 Les électrons 6
3.1 Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Répartition des électrons dans un atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Les règles de remplissage des couches électroniques . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3.1 Pour ceux qui veulent aller plus loin ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4 Les électrons et la stabilité dans un atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4 La classification périodique 11
4.1 Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 La classification moderne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Utilisation de la classification périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.4 Les ions monoatomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1. L’atome
• les éléments formeraient une masse continue, ce qui exclut l’existence du vide.
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• conteste l’existence des atomos et son prestige est tel qu’il faut attendre le début du
XIXème siècle pour que la théorie atomistique reprenne vie.
• L’atome est composé d’électrons (-) et d’un noyau (+). La charge d’un électron est
notée e. On peut considérer que le noyau a un rayon de l’ordre de 10−15 m , c’est-à-dire
de l’ordre d’un femtomètre (fm).
• Le noyau est constitué de particules nommées Nucléons. Il existe deux sortes de nucléons
: les protons et les neutrons.
• Le proton est positivement chargé, avec une charge égale à celle de l’électron.
• La masse du proton, qui est égale (à peu près) à celle du neutron, est 2000 fois plus
grande que celle de l’électron. Donc la masse d’un atome est concentrée dans le
noyau.
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• Z , qui s’appelle le numéro atomique (=atomic number) (ou souvent numéro de charge),
est le nombre de protons contenus dans le noyau
On représente le noyau de l’atome de façon symbolique, en utilisant son symbole chimique (que
l’on note X pour le cas général). En haut à gauche du symbole, on fait figurer le nombre de
nucléons A et en bas à gauche le numéro atomique Z :
. Exercice 1.
1
1. Hydrogène : 1 proton −→ 1H
24
2. Magnésium : 12 proton et 12 neutrons −→ 12 H
5. Uranium : −→
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On a appris (en 3ème) que les atomes sont électriquement neutres (=electrically neutral),
sachant que les protons et les électrons ont la même charge électrique (mais leurs signes sont
opposés). Donc Z donne le nombre d’électrons ainsi que de protons.
. Exercice 5. Est-il possible d’avoir le même atome avec un nombre A différent (et par
conséquent un N différent)?
Définition : Isotope
• Deux noyaux sont isotopes (l’un de l’autre) s’ils ont le même numéro atomique mais
pas le même nombre de nucléons. Exemple : L’élément Hydrogène a trois isotopes :
1 2 3
1 H– Hydrogène ; 1 H– Deutérium ; 1 H– Tritium
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L’« Eau lourde », utilisée dans les centrales nucléaires, est une molécule d’eau qui contient des
atomes de Deutérium (ou de Tritium) à la place des atomes d’Hydrogène
Un exemple important est l’élément Uranium. Le numéro atomique de cet élément est Z = 92
, mais on peut avoir des nombres de nucléons différents. Les différents types d’uranium sont
Uranium-235, U-237 , et U-238. On dit qu’il existe plusieurs isotopes d’Uranium.
2. Les éléments
• Dans les quatre cas, l’atome ou l’ion contient 29 protons dans le noyau, donc ils
sont tous différents aspects du même élément.
. Exercice 8. L’alchimie est une discipline dont l’objet est l’étude de la matière et de ses
transformations. L’un des objectifs de l’alchimie est la grande œuvre, c’est-à-dire la réalisation
de la pierre philosophale (oui comme celle de Nicolas Flamel dans Harry Potter), qui permet
la transmutation des métaux comme le plomb en or.
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En vue de ce que l’on a appris dans ce chapitre, une telle transmutation est-elle possible ?
Pourquoi ? Comment ?
3. Les électrons
– L’électron ne rayonne aucune énergie lorsqu’il se trouve sur une orbite stable (ou
orbite stationnaire). Ces orbites stables sont différenciées, quantifiées. Ce sont les
seules orbites sur lesquelles l’ électron peut tourner.
– L’électron ne rayonne ou n’absorbe de l’énergie que lors d’un changement d’orbite
– Pour commodité de lecture, les orbites possibles de l’électron sont représentées dans
la littérature comme des cercles de diamètres quantifiés.
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présence. Cependant la représentation que l’on pouvait se faire d’un électron — une petite
bille ? — était dictée par les formes observées dans le monde macroscopique, transposées
sans preuves dans le monde microscopique.
Figure 3: Image simplifiée de l’arrachement d’un électron du nuage électronique dans le modèle
de Schrödinger. La notion de « trajectoire » n’est plus valable
Pour les éléments avec 1 ≤ Z ≤ 18 on représente chaque couche électronique par une lettre :
K, L, M ; la couche K étant la plus proche du noyau, et ainsi de suite.
Avec une meilleure compréhension de la structure des atomes, grâce à la théorie quantique nous
savons maintenant à l’intérieur de ces couche électronique, il y a ce que nous appelons
des sous-couches électronique. C’est comme dans chaque niveau énergétique ou se situent
les électrons il y a avait des sous-niveaux.
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Comme pour les couches électronique il y a nombre maximal d’électron possible dans
chaque sous-couche. Les sous-couches s’appellent : s et p (et pour les atomes au-delà de
Z = 18 il y a aussi une sous-couche d, mais cela ne nous concerne pas). Dans le premier niveau
il n’y a qu’une seule sous-couche possible, une sous-couche s. A partir du deuxième niveau il
y a d’abord une sous-couche s et puis une sous-couche p. Voici un tableau pour montrer le
nombre maximal d’électrons dans chaque niveau énergétique d’un atome :
(En fait chaque sous-couche, s ou p par exemple ne peut contenir que 2 électrons, mais dans
chaque niveau énergétique il y un seul type de s et trois types de sous-couches p, d’où le nombre
maximal de 2 et 6 respectifs pour les deux types de sous-couches.
En chimie, les électrons les plus importants, ceux qui déterminent la construction des édi-
fices chimiques, sont les électrons périphériques, ou électrons de valence((= valence
electrons)), qui appartiennent à la couche externe (appelée souvent la couche de valence((=
valence shell)) de l’atome.
• Il faut toujours commencer par le niveau énergétique le plus bas possible qui a de la place
pour accueillir des électrons.
• Les électrons remplissent les couches d’une manière progressive; c’est-à-dire les électrons
se placent d’abord dans la couche 1 − K ; puis, lorsque celle-ci est saturée((= saturated))
(atteint le nombre maximal permit) les électrons commence le remplissage de la couche
2 − L, et ainsi de suite.
• A l’intérieur d’une couche, c’est la sous-couche s qui est d’abord rempli avant de com-
mencer à remplir la sous-couche p.
• Hydrogène H (Z = 1) : 1s1
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2. ion de Soufre (S −2 ) :
3. Atome de Sodium (N a) Z = 11 :
4. ion de Sodium (N a+ ) :
5. Atome d’Azote (N ) Z = 7 :
En fait, d’après la théorie quantique chaque électron dans un atome est caractérisé par 4
nombres quantiques :
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1. Les atomes sont, a priori, électriquement neutres, et donc ont le même nombre
d’électrons et de protons. Mais ils peuvent perdre ou gagner des électrons, et par
conséquent obtenir une charge électrique non-nulle.
2. La forme chargée d’un atome s’appelle un Ion. Les ions positifs s’appellent cations, et
les ions négatifs s’appellent anions.
3. Un cation est déficitaire en électrons (d’où la charge positive), alors qu’un anion est
excédentaire en électrons (d’où la charge négative).
. Exercice 10. Y a-t-il quelque chose en commun entre les différentes formes ioniques ?
Si l’on considère la configuration électronique, on voit que les formes ioniques ont tous une
couche de valence saturée. On dit que c’est la configuration la plus stable.
De plus, on constate que les formes ioniques (stables) correspondent exactement à la configu-
ration électronique de certains éléments (Z = 2 ;Z = 10 ;Z = 18).
En fait, les trois gaz (Hélium, Néon, et Argon) font partie d’une catégorie des éléments qui
s’appellent les Gaz Nobles, (ou souvent les Gaz Rares). On dit qu’ils sont chimiquement
inertes, ou stable, car ils ne participent que rarement à des réactions chimiques. Ils existent
naturellement sous forme d’atomes isolés et on ne les rencontre ni sous la forme d’un ion ni
dans des molécules. (Afin de comprendre cette notion de stabilité il faut comprendre que les
atomes « cherchent » l’état le plus stable. Une espèce chimique qui est déjà stable, n’a donc
pas besoin de participer dans les réactions chimiques). En chimie, le « bonheur » pour un
atome est d’avoir la couche externe saturée, et donc la recherche du « bonheur » les amène
vers les réactions chimiques qui produisent une configuration électronique comme celle des gaz
nobles :
Dans une entité chimique stable, les éléments adoptent la même structure électronique que
celle du gaz noble de numéro atomique le plus proche.
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Cela explique pourquoi, par exemple la forme ionique d’oxygène est O−2 , et non O−1 : car la
première forme donne la même configuration que l’atome de néon (1s2 2s2 2p6 ). A l’exception
des gaz nobles, les éléments n’existent pas naturellement sous forme d’atomes isolés, car sous
cette forme ils ne sont pas stables.
4. La classification périodique
• Chaque période signifie une couche électronique ; donc dans une ligne (période) les atomes
ont la même couche externe, ainsi que le remplissage d’une période correspond au rem-
plissage d’une couche électronique. Le passage à la période suivante se produit lorsque la
couche est saturée.
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• Les éléments dans la première colonne constitue des alcalins. Noter que H ne fait pas
partie de cette famille.
• Les éléments dans la 7ème (17ème ) colonne constituent la famille des halogènes (F, Cl, Br, I).
• Les éléments dans la 8ème (18ème ) colonne constituent la famille des gaz rares ou les gaz
nobles. Ils sont caractérises par une couche externe saturée
Exemple: Les éléments Li, N a, K, Rb, Cs, F r on un seul électron périphérique. Ils réagissent
d’une manière similaire et violente avec H2 O.
• Les alcalins et les éléments de la deuxième et la troisième colonne perdent des élec-
trons afin d’obtenir une couche externe saturée. Ils forment alors des cations comme :
N a+ , M g 2+ , Al3+
• Les atomes des colonnes 5 à 7 vont gagner des électrons afin d saturer leurs couches
externes. Ils forment alors des anions comme : F − , S 2− , P 3− .
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