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Rapport de stage

Effectué au sein de la Direction Provinciale des Impôts

Sous le thème :

Les droits d’enregistrement

Réalisé par : Hanane OUHADENIA

Encadré par : Mr. Elhassan MAGHFOUR

2018-2019
Tous les étudiants aiment bien dédier leur travail qu'ils viennent de réaliser aux
personnes qui sont plus proches d'eux.

De mon côté, je dédie ce travail :

À mes parents

À mes chers frères et mes chères sœurs

À mes formateurs

À mon encadrant en stage : Mr. MAGHFOUR ELHASSAN

À tous les fonctionnaires de la direction provinciale des impôts de Meknès.

À tous ceux qui m’aiment et spécialement à mes amis.

Finalement, je ne peux pas laisser l'occasion sans dédier ce travail à tous mes
camarades.
Je tiens d’abord à exprimer mes reconnaissances et mes remerciements à Mr.
MAGHFOUR ELHASSAN mon encadrant pour ses honorables efforts et son esprit de
sacrifice en vue de mener à bien mon stage, et Mr. ALAMI Mohammed notre formateur
au sein de ISTA avenue des FAR.

Ma vive et respectueuse reconnaissance à tout le cadre professionnel de la


direction provincial des impôts de Meknès ; cadres et fonctionnaires, qui m'ont présenté
leur soutien et leur aide sans cesse afin de passer ce stage dans les meilleures conditions
et spécialement Mme Kenza, ET Mr. Saïd, qui m’ont aidé beaucoup durant la période de
ce stage.

Mon profonde gratitude à ma famille, mes amis et tous ceux qui m’ont aidé, de
près ou de loin, à réaliser ce modeste travail.

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Introduction ........................................................................................................... 4
Chapitre I : Présentation de la Direction provinciale des impôts ........................ 5
I- Avantage du stage en entreprise .................................................................. 6
II- Présentation de la direction générale des impôts ......................................... 8
1. Missions de la DGI ...................................................................................... 8
2. Organisation de la DGI ................................................................................ 9
3. Orgranigramme de la DGI ......................................................................... 11
III- Présentation de la direction provinciale des Impôts de Meknès ................ 12
1. Présentation ................................................................................................ 12
2. Structure de la direction provinciale des Impôts de Meknès .................... 13
3. Organigramme de la direction provincial des impôts .............................. 14
4. système d’information de l’administration fiscale .................................... 15
Chapitre II : Droit d’enregistrement ................................................................. 17
I- Formalité de l’enregistrement .................................................................... 18
1. Définition ................................................................................................... 18
2. Effets de la formalité d’enregistrement .................................................... 18
3. Conventions imposables ............................................................................ 18
4. Exonération ................................................................................................ 20
5. Délais d’enregistrement ............................................................................. 21
6. Liquidation des droits ................................................................................ 21
7. Etude de cas ............................................................................................... 21
Chapitre III : déroulement du stage ................................................................... 25
2
I- Taches effectuées ....................................................................................... 26
II- Acquis ........................................................................................................ 27
III- Anomalies .................................................................................................. 27
Conclusion ........................................................................................................... 28

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Dans le cadre de ma formation en Technicien Spécialisé en Gestion des
Entreprises, je suis amenée à effectuer un stage de fin d’études au sein d’une entreprise.
Ce dernier constitue une complémentarité et une pratique du vécu théorique acquis le
long de la formation ; où l’étudiant exerce une activité pratique temporaire au sein d’un
établissement dans le but de s’initier et de s’intégrer dans le marché du travail.

Ce rapport retrace le déroulement de mon stage que j’ai effectué au sein de la


Direction Provinciale des Impôts Meknès (service d'enregistrement), c’était une
opportunité pour approfondir mes connaissances dans le domaine fiscal et un motif
pour faire des études supérieures dans le domaine du droit fiscal.

Le présent travail est subdivisé en trois chapitres, le premier sera consacré pour
la présentation de la direction générale des impôts (missions ; organisation ;
organigramme), puis le deuxième est élu à définir à et détailler les différents droits
d’enregistrement, et le dernier chapitre va comporter une description du déroulement
du stage.

4
Présentation de la
Direction provinciale des
impôts

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I. Avantages du stage en entreprise :
Le stage en entreprise permet à l’étudiant d’avoir une expérience enrichissante dans
le domaine d’activité de ladite entreprise et cela à travers la connaissance d’une manière
concrète du domaine professionnel, il aide à mettre en lumière les futures à toutes et
faiblesses de l’étudiants, et aussi à améliorer certains aspects de sa personnalité ou de
son profil professionnel.

Entant qu’étudiant, le stage en entreprise est une étape essentielle de notre parcours
de formation. Il nous permet de nous familiariser avec l’univers professionnel et d’y
mettre en application nos connaissance, réaliser une base de contacts pou constituer
notre réseau professionnel.

Dans le même sens, il faut mettre le doigt sur les points forts de réaliser un stage
dans une entreprise :

 Découvrir le monde des entreprises et savoir dans quel milieu professionnel nous
serons susceptibles de nous épanouir, chose qui nous aide à détecter notre choix
d’orientation,
 Acquérir une certaine expérience et cela vue la confrontation avec des
professionnelles qui nous apporte leurs expériences et leurs conseils,
 Consolider les compétences professionnelles tels que les compétences de
communication, l’esprit d’équipe etc. s’adapter à tous types de situation chose qui
aide à faciliter l’insertion professionnelle par la suite,
 Développer un réseau professionnel cela peut s’avérer très utile, à long terme,
lorsqu’on cherche un emploi après notre formation.
En d’autres termes, si un stage peut nous aider à nous améliorer en vue d’une future
carrière, il peut aussi nous apporter bien plus que cela. En effet, selon le type de stage
que nous faisons, on peut créer des liens (des relations) qui pourront toujours nous
aider pour notre intégration dans le marché d’emploi à la fin de nos études. Et pour les
plus chanceux, certains patrons peuvent même proposer au stagiaire un travail à la fin

6
de la formation. C’est pour cela qu’il ne faut pas prendre les stages à la légère et être
toujours sérieux.

Récemment, Les stages deviennent de plus en plus déterminants dans la recherche


d'un emploi. Sur un marché du travail tendu, les recruteurs apprécient ces expériences
professionnelles qui leur permettent d'évaluer une personnalité et un comportement
professionnel. Elles sont également le signe que le candidat est déjà adapté au monde de
l'entreprise et plus opérationnel.

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II. Présentation de la direction générale des impôts :

La direction générale des impôts (DGI) est une direction du Ministre de l’économie
et des finances. Sa principale mission consiste à assurer le recouvrement et la gestion
des recettes fiscales. A ce titre, elle détermine les bases sur lesquelles sont prélevés les
impôts d’Etat (TVA, IS, IR, DROITS D’ENREGISTREMENT), ainsi que certains impôts
locaux gérés pour le compte des collectivités locales (notamment taxe d’habitation, taxe
des services communaux, taxe professionnelle). Elle est chargé de lutter contre la fraude
fiscale, fournir au gouvernement une expertise fiscale, notamment dans le cadre de
l’élaboration des lois de finances et de la négociation des conventions fiscales avec les
Etats étrangers, et de représenter le Maroc au niveau des instances fiscales
internationales.

1. Missions de la DGI:

Asseoir les impôts d’Etat, les recouvrer, veiller à la bonne application de la loi et
gérer pour le compte de collectivités locales l’assiette de certains impôts locaux tels sont
les principales missions de la DGI :
1.1. Asseoir et recouvrer les impôts d’Etat:
La DGI détermine les bases sur lesquelles sont prélevés :
• Les impôts d’Etat (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu, taxe sur la valeur
ajoutée, droits d’enregistrement et timbre)

• Certains impôts locaux gérés pour le compte des collectivités locales (taxe
d’habitation, taxe des services communaux et taxe professionnelle)

Les recettes de l’administration fiscales se chargent de l’encaissement des recettes des


impôts, droits et taxes.
1.2. S’assurer du respect de la loi fiscale et lutter contre la
fraude fiscale:
Le système fiscal marocain est globalement déclaratif. La mission de contrôle
occupe donc une dimension très importante.

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Le contrôle fiscal s’opère dans le cadre d’une procédure stricte observant les
garanties offertes aux assujettis. Il a un rôle dissuasif et pédagogique. Il est exercé :
• Sur pièces, dans les locaux des services fiscaux, par les gestionnaires des dossiers
des contribuables qui procèdent à l’examen des déclarations déposées, à travers
le recours aux renseignements et documents qu’ils détiennent.

• Sur place, par les inspecteurs-vérificateurs qui se rendent auprès des


contribuables pour vérifier la sincérité des éléments déclarés, en les rapprochant
des écritures et documents comptables.

 La DGI est ainsi chargée d’étudier et d’élaborer les projets de textes législatifs et
réglementaires à caractère fiscal.
 Elle élabore également, en concertation avec les différents opérateurs avec les
différents opérateurs économiques, les circulaires d’application relatives aux
textes fiscaux.
 L’administration fiscale étudie en outre les questions d’interprétation des
dispositions fiscales et informe sur les réponses apportées.
2. Organisation de la DGI :

La Direction Générale des Impôts est dirigée par un directeur Général nommé par
décret pris en Conseil des ministres. Il a rang de Directeur Général d'Administration
centrale. Le Directeur Général est assisté de deux directeurs Généraux Adjoints nommés
par décret pris en conseil des Ministres. Ils ont rang de Directeurs Généraux adjoints
d'administration Centrale. La Direction Générale des Impôts comprend :

 Service de la Police spéciale des impôts ;


 L'Inspection générale des Services fiscaux ;
 La Direction de la Législation, du Contentieux et de la
Documentation ;
 La Direction des Ressources humaines et des Moyens
généraux ;

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 La Direction de la Planification, des Etudes et des
Statistiques fiscales ;
 La Direction de l'Informatique ;
 La Direction des grandes Entreprises ;
 La Direction des Opérations d'Assiettes ;
 La Direction des Enquêtes et des Vérifications fiscales;
 La Direction du Recouvrement ;
 La Direction du Cadastre ;
 La Direction de la Communication et de la Qualité ;
 Les Services extérieurs ;
 La Direction du Domaine, de la Conservation Foncière,
de l'Enregistrement et du Timbre.

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3. Organigramme de la DGI :

Figure I-1 : Organigramme de la direction général des impôts.

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III. Présentation de la direction provinciale des Impôts de
Meknès:
1. Présentation :

La direction provinciale subit à une autorité permanente et facilite son


fonctionnement par la répartition de ses services en deux assiettes répartis
eux-mêmes sous forme de subdivisions comportant les personnes physiques
professionnelles et particulières à côté d’un service de la vérification, un
autre de l’inspection et un de rnier des ressources humaines et de la
formation des affaires générales.
Dans cette mesure, la direction des impôts constitue un lieu vers lequel
les personnes physiques ou morales peuvent se diriger pour le règlement de
leur situation fiscale en vertu des différentes activités exercées ou biens
possédés, c’est pour ce fait que le rôle de la direction des impôts doit être
déterminé dans la bonne gestion des dossiers des contribuables crées
manuellement et systématiquement .
La direction provinciale des impôts de Meknès est l’une des directions
marocaines réparties au niveau du Royaume, elle comme toute autre
direction participe à la réalisation de l’objectif général de la direction
centrale et veille à la bonne application de la loi, elle attribue plusie urs
services et considère le contribuable au centre de ses préoccupations.

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2. Structure de la direction provinciale des Impôts de Meknès :

La direction provinciale des impôts de Meknès est structurée selon des


services, on y trouve :

 Un bureau d’accueil ;
 Un bureau de contrôle et d’enregistrement ;
 Des subdivisions de la fiscalité immobilière (pour les particuliers)
traitant les dossiers d’EL MENZEH et de l’ISMAILIA ;
 Une subdivision de la fiscalité des professionnels (pour les
professionnels personnes physiques) traitant les dossiers d’EL
MENZEH et de l’ISMAILIA ;
 Une subdivision des personnes morales pour EL MENZEH et
ISMAILIA ;
 Un service des ressources humaines de la formation et des affaires
générales ;
 Un service du contentieux judiciaires ;
 Un service régional de la vérification.

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3. Organigramme de la direction provincial des impôts :

Figure I-2 : Organigramme de la direction provinciale des impôts-Meknès.

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4. Système d’information de l’administration fiscale :

Le système d’information de la Direction Générale des impôts a connu une refonte


globale depuis 2007. L’objectif ultime de cette refonte étant la maîtrise et le partage de
l’information, seule à même d’assurer une meilleure qualité de service aux
contribuables, une meilleure appréhension de la matière imposable et une plus grande
performance des ressources de la DGI.

Des progrès importants ont été réalisés sur le plan de l’accès à l’information par exemple le
lancement du projet SIT (système intégré de taxation) qui apporte les innovations et solutions
essentielles.

L’administration fiscale a besoin de collecter, de traiter et d’analyse une masse


importante d’informations et de données, provenant de différentes sources
d’informations concernant les contribuables. Ainsi, elle ne peut aspirer à assurer sa
mission de manière satisfaisante qu’en présence d’un système performant de gestion de
ces informations. Avant d’entamer cette tâche, une connaissance préalable du système a
été nécessaire pour saisir et mettre à jour les dossiers des contribuables. Dans ce sens, le
projet SIT (Système Intégré de Taxation) pour la gestion de la matière fiscale en interne,
a été érigé en un projet intégré couvrant l’ensemble des missions de la direction
générale des impôts. Par l’extension du périmètre couvert, l’enrichissement fonctionnel
et l’intégration applicative, ce projet apportera sûrement une optimisation accrue du
travail des agents fiscaux et une meilleure appréhension de la matière fiscale, le système
intégré de taxation est nouvellement assimilé au sein de la direction provinciale des
impôts de Meknès à titre d’observation a facilité la veille fiscale en matière des différents
impôts.

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Droit d’enregistrement

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I. Formalité de l’enregistrement:
1. Définition:

L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et conventions
Il donne lieu à la perception d’un impôt dit «droit d’enregistrement ».
Les droits d’enregistrement sont composés d’un droit fixe et de droits proportionnels.
2. Effets de la formalité d’enregistrement :

La formalité de l’enregistrement a pour effet de faire acquérir date certaine aux


conventions sous seing privé au moyen de leur inscription sur un registre dit «registre
des entrées» et d’assurer la conservation des actes.
Au regard du Trésor, l’enregistrement fait foi de l’existence de l’acte et de sa date.
L’enregistrement doit être réputé exact jusqu’à preuve du contraire en ce qui concerne
la désignation des parties et l’analyse des clauses de l’acte.
Les parties ne peuvent se prévaloir de la copie de l’enregistrement d’un acte pour
exiger son exécution. A l’égard des parties, l’enregistrement ne constitue ni une preuve
complète, ni même, à lui seul, un commencement de preuve par écrit.

3. Actes et Conventions imposables :

Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits d’enregistrement, alors


même qu’à raison du vice de leur forme ils seraient sans valeur :

A. Toutes conventions, écrites ou verbales et quelle que soit la forme de l’acte qui
les constate, sous seing privé ou authentique (notarié, adulaire, hébraïque,
judiciaire ou extrajudiciaire) portant :
 Mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, tels que vente, donation ou
échange : o d’immeubles, immatriculés ou non immatriculés, ou de droits
réels portant sur de tels immeubles ; de propriété, de nue propriété ou
d’usufruit de fonds de commerce ou de clientèles ; o cessions de parts
dans les groupements d’intérêt économique, de parts et d’actions des
sociétés non cotées en bourse262 et d’actions ou de parts dans les sociétés

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immobilières ou dans les sociétés à prépondérance immobilière visées,
respectivement, à l’article 3-3° et à l’article 61-II ci-dessus.
 bail à rente perpétuelle de biens immeubles, bail emphytéotique, bail à vie
et celui dont la durée est illimitée ;
 cession d’un droit au bail ou du bénéfice d’une promesse de bail portant
sur tout ou partie d’un immeuble, qu’elle soit qualifiée cession de pas de
porte, indemnité de départ ou autrement ;
 bail, cession de bail, sous-location d’immeubles, de droits immobiliers ou
de fonds de commerce.
B. Tous actes sous seing privé ou authentiques portant :
 Constitution ou mainlevée d’hypothèque, cession ou délégation de
créance hypothécaire. Ces mêmes actes, bien que passés dans un pays
étranger, sont également assujettis lorsqu’il en est fait usage par les
conservateurs de la propriété foncière et des hypothèques ;
 Constitution, augmentation de capital, prorogation ou dissolution de
sociétés ou de groupements d’intérêt économique, ainsi que tous actes
modificatifs du contrat ou des statuts ;
 Cession d’actions des sociétés cotées en bourse ; partage de biens
meubles ou immeubles ;
 antichrèse ou nantissement de biens immeubles et leurs cessions.
C. Les actes ci-après, constatant des opérations autres que celles visées aux A et B
ci-dessus :
 Les actes authentiques ou sous seing privé établis par les notaires ou
fonctionnaires chargés du notariat, ainsi que les actes sous seing privé
dont ces notaires ou fonctionnaires font usage dans leurs actes
authentiques, qu’ils annexent auxdits actes ou qu’ils reçoivent en dépôt;
 Les actes d’adoul et de notaires hébraïques portant : - titres constitutifs
de propriété ; - inventaires après décès ; - renonciations au droit de
chefaâ ou de retrait en cas de vente sefqa ; - mainlevées d’oppositions en
matière immobilière ; - ventes de meubles ou d’objets mobiliers

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quelconques ; - donations de meubles ; - obligations, reconnaissances de
dettes et cessions de créances ; procurations, quelle que soit la nature du
mandat ; - quittances pour achat d’immeubles ;
 Les décisions de justice, les actes judiciaires et extrajudiciaires des
greffiers, ainsi que les sentences arbitrales264 qui, par leur nature ou en
raison de leur contenu, sont passibles du droit proportionnel
d’enregistrement.
D. Ventes de produits forestiers, effectuées en vertu des articles 3 et suivants du
dahir du 20 hija 1335 (10 octobre 1917) sur la conservation et l’exploitation des
forêts et les ventes effectuées par les agents des domaines ou des douanes.
4. Exonération :
Sont exonérés des droits d’enregistrement (article 129 C.G.I)
 Actes présentant un intérêt public, dont principalement : Les acquisitions par les
Etats étrangers d’immeubles destinés. L’installation de leur représentation
diplomatique ou consulaire au Maroc ou à l’habitation du chef de poste, à
condition que la réciprocité soit accordée à l’Etat Marocain ; Les locations et
cessions de droits d’eau ; Les actes et écrits relatifs au recouvrement forcé des
créances publiques ; Les actes et écrits faits en exécution de la loi n 7-81 relative
à l’expropriation pour cause d’utilité publique.
 Actes concernant les collectivités publiques : Les acquisitions de l’Etat, les
échanges, les donations et conventions qui lui profitent, les constitutions des
biens Habous, les conventions de toute nature passées par les Habous avec l’Etat ;
Les acquisitions et échanges d’immeubles effectués par les collectivités locales et
destinés à l’enseignement public, à l’assistance et à l’hygiène sociale, ainsi qu’aux
travaux d’urbanisme et aux constructions d’intérêt communal.
 Actes présentant un intérêt social : Il s’agit essentiellement de : Les acquisitions
de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les échanges et les conventions qui lui
profitent.

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5. Délais d’enregistrement:

Sont assujettis à l’enregistrement et au paiement des droits dans le délai de trente (30)
jours :
- les actes et les conventions obligatoirement assujettis ;
- les procès-verbaux constatant les ventes de produits forestiers et les ventes effectuées
par les agents des domaines ou des douanes ;
- les procès-verbaux d’adjudication d’immeubles, de fonds de commerce ou d’autres
meubles ;
-à compter de la date de réception de la déclaration des parties, pour ce qui concerne les
actes établis par les adouls.
6. Liquidation des droits:

La liquidation des droits d’enregistrement nécessite, au préalable, de déterminer la


nature juridique des actes et conventions obligatoirement soumis à l’enregistrement et
le droit applicable à chacune de ces opérations selon les engagements et les obligations
qui en découlent. Lorsqu’un même acte comporte plusieurs dispositions, il est
nécessaire de faire la distinction entre celles qui sont dépendantes les unes des autres et
celles qui sont indépendantes.

Etude de cas : Partage,

En matière de partage, la base imposable est constituée par le montant de l’actif


net à partager, c’est-à-dire le montant brut des valeurs indivises comprises dans le
partage, sous déduction des charges de l’indivision et, le cas échéant, des soultes.

a-Biens imposables :

Le droit s’applique à tous les biens partagés, meuble ou immeubles et quelle que soit
leur situation.

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Le droit est du également sur les biens que les parties déclarent avoir partagés à
l’amiable antérieurement et sans qu’il ait été dressé d’acte enregistré.

b-valeur imposable :

La valeur imposable est celle donnée par les parties aux biens concernés à la date du
partage.

Toutefois, s’il a été procédé par u acte, à un partage de jouissance antérieurement au


partage en propriété, la base imposable est la valeur des biens partages à la date de
l’attribution de la jouissance.

Exemple :

A, B et C sont copropriétaires dans l’indivision de plusieurs biens, acquis par héritage, à


raison de :

40% chacun pour A et B

20% pour C

Les biens composant la masse à partager, estimés, à cette date, à 2500000dhs.

Le partage en propriété est effectué entre les trois Co-indivisaires conformèrent à leur à
leur quote-part dans l’indivision, sans soulte, ni plus-value.

Liquidation de droits

Le doit d’enregistrement est liquidé sur la valeur des biens à la date du partage de
jouissance, soit :

2500000*1.5%=37500

Déduction à opérer sur l’actif brut

Pour la détermination de l’actif net, il y a lieu de déduire toutes les dettes et charges qui
grèvent l’actif brut.

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Parmi les éléments à déduire de l’actif brut, on peut citer le passif affectant les biens à
partager, les frais de partage, les dettes du défunt dans un partage de succession, y
compris ses dettes envers des héritiers et les legs particuliers. Il y a lieu de signaler que
le passif d’une succession n’pas à être justifié pour la liquidation des droits.

Lorsque le partage comporte des soultes ou des plus-values, il convient également de


déduire de l’actif brut le montant de ces soultes ou plus-values pour le calcul du droit du
au titre du partage.

En effets, le montant de la soulte ou de la plus-value relève du droit d’enregistrement


applicable aux mutations à titre onéreux.

Cependant quand la soulte provient d’une inégale répartition du passif, ce qui aboutirait
à un double emploi :il y a lieu de retrancher seulement le passif.

1) partage avec soulte

A , B et C sont copropriétaires dans l’indivision de plusieurs biens acquis par héritage, à


raison de 40% chacun pour A et B et 20% pour C.

Les biens composant la masse à partager sont évalués à 3600000dhs.

La part revenant à A et B est de 1440000dhs pour chacun.

La part revenant C est de 720000dhs.

A reçoit un terrain d’une valeur de 1440000dhs.

B reçoit un immeuble construit d’une valeur de 1600000dhs et s’engage à verser à C une


soulte de 160000dhs.

C reçoit un appartement d’une valeur de 560000dhs et une soulte qui lui est versée B
pour un montant de 160000dhs.

Liquidation des droits :

-Au titre du partage ;

3600000-160000=3440000*1.5%=51600

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-au titre de la soulte versée par B à C et qui s’impute sur l’immeuble construit :
160000*4%=6400

Total=51600+6400=58000

NB : le droit est du sur la soulte au taux correspondant à la vente du bien sur lequel est
imputée cette soulte, soit dans le cas ci-dessus, au taux de 4%.

2) partage avec plus-value

A et B sont propriétaire à raison de 50% chacun des biens suivants :

-un terrain estimé à 100000dhs ;

-un immeuble construit estimé à 130000dhs.

Ils procèdent au partage e ces biens de la manière suivante :

A reçoit le terrain ;

B reçoit l’immeuble construit.

Bien que l’immeuble construit présente une plus-value de 30000dhs par rapport au
terrain, le partage ne donne lieu au versement d’aucune soulte.

Toutefois, comme pour la soulte, cette plus-value est passible du droit d’enregistrement
prévu pour la vente.

Liquidation des droites :

-Au titre du partage :

230.000-30000=200.000*1.5%=3000

-au titre de la plus-value :

30.000*4%=1200

Total des doits=3000+1200=4200

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Déroulement de stage

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Durant la période de stage effectué au sein de la Direction Provinciale Des Impôts.
J’avais l'occasion de travailler au Bureau d’enregistrement et de timbre. Ce service se
charge notamment de l’enregistrement des différents actes, il dispose de plusieurs
bureaux dans lesquels est réalisé un nombre précis de travaux.

Ceci m'a permis de mieux suivre le déroulement des travaux dans cette cellule ainsi
que d'accomplir et pratiquer plusieurs tâches à savoir :

I. Tâches effectuées :
1. Accueil:
- Réception des Actes adulaires, Notariés et faire acquérir date certaine aux actes
et aux conventions sous seing privé au moyen de leur inscription sur un registre
dit « registre des entrées » ;
- Assurer la conservation des actes ;
- Réception Des répertoires notariés ;
- Remplir les ordres de recette proportionnellement aux actes et les mettre dans
un parapheur pour être signés par le chef de service ;
- Délivrer les actes enregistrés aux personnes concernés ;
- Délivrer les répertoires contrôlés et signés aux personnes concernés.
2. Missions de bureau d’enregistrement :
- Vérifier les informations des actes posés au dépôt car il est nécessaire de
mentionner les noms des personnes concernés, leurs concernant les fonciers ;
- Vérifier les déclarations de versement avec l’acte et l’attestation de paiement des
impôts et taxes grevant, l’immeuble ;
- Après L’acceptation des actes vient l’opération de la saisie au système propre de
la direction SIT (Système intégré de taxation ;

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- Classement des actes enregistrés selon leur nature (Achat, vente, donation……) et
donner les Ordres de recette aux personnes concernés pour les payer à la caisse
et les retourner pour la signature par le chef de service et les retourner.

II. Acquis :
Pendant la durée de mon stage que j’ai passé j’ai accueilli plein des expériences et
des informations et ceci va me permettra de la pratique dans mon future emploie, je me
suis intégrée dans groupe professionnelle des fonctionnaires homogènes et compétant
dont ils travaillent comme s’ils sont une famille et ils fournissent la formation sans
aucune difficulté.

Tout d’abord, mon stage m’a permis d’acquérir une plus grande confiance en moi.

Au sein de l’établissement, j’ai appris qu’il était important de se confier, et ainsi


apprendre des conseils des autres.

Ce stage m’a permis de réaliser mon travail avec passion et entrain.

III. Anomalies :
Au début de mon stage, j’ai rencontré quelque difficulté, j’ai commencé à douter de
mes capacités car je ne connaissais pas du tout l’atmosphère qui pouvait se dégager dans
un établissement. Mon manque d’expérience m’aura peut-être souvent handicapé, la
peur de ne pas être à la hauteur.

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Le stage représente une grande importance pour chaque stagiaire, car il constitue
un tremplin vers le monde professionnel.

Avant la clôture de mon rapport, je signale que j'ai acquis beaucoup de


renseignements surtout pratiques sur le travail, et ce stage m'a permis d'acquérir une
certaine expérience, d'enrichir mes connaissances au niveau de différentes matières et
d'avoir une idée sur le milieu professionnel.

Enfin, dans l’espérance que ce rapport sera à la hauteur, je remercie vivement tous
le personnel de la direction provinciale des impôts de Meknès qui n’a cessé de m’aider et
m'encourager pour que mon stage passe dans des bonnes conditions et de réaliser ce
travail.

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