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Dr Bensadok
1. Introduction :
De nombreuses anomalies en orthopédie dento-faciale ont pour étiologie les troubles fonctionnels de la
respiration, la déglutition, la phonation et de la mastication.
Ces fonctions effectuées d’une façon anormale influencent le comportement neuro-musculaire des éléments
qui exécutent ces fonctions qui auront une incidence sur les dents, les procès alvéolo-dentaires, les
parafonctions se surajoutent à ces phénomènes.
La thérapeutique fonctionnelle, née en Europe au XXème siècle a été longtemps négligée au profit d’autres
thérapeutiques utilisant des dispositifs mécaniques permettant de donner des résultats plus évidents et
surtout plus rapides, et pourtant nombreuses ont été les observations cliniques qui ont prouvé l’efficacité de
la thérapeutique fonctionnelle.
Désormais, elle est une partie intégrante de l’arsenal thérapeutique orthodontique qui se propose par les
seules forces naturelles musculaires de corriger des dysmorphoses maxillo-mandibulaires et dento-alvéolaire
2. définition :
✔ La thérapeutique fonctionnelle est toute thérapeutique qui consiste en la correction d’une dysfonction à
l’origine d’une dysmorphose ou à la suppression d’une parafonction ou d’un tic susceptible de perturber
le bon équilibre bucco-dentaire.
✔ la thérapeutique fonctionnelle une attitude de traitement qui consiste à rétablir une fonction normale,
avec ou sans appareil, et à obtenir des effets orthopédiques et/ou orthodontiques secondaires à cette
thérapeutique fonctionnelle
3. Rappel :
● Lorsque l’équilibre des masses musculaires antagonistes est rompu lors des différentes fonctions, dans le cas
où il existe une dysfonction, une parafonction ou des troubles posturales de l’enveloppe faciale et de la
langue entrainera des dysmorphoses osseuses, alvéolaires et dentaires car la forme et la fonction sont
étroitement liées.
✔ La prévention et de l’interception : grâce à la motivation précoce des patients sur les problèmes
orthopédiques qui peuvent survenir des différents troubles du Système Neuro-Musculaire, des dents, des
maxillaires, de l’occlusion.
✔ Corriger les comportements neuromusculaires anormaux (dyspraxies) afin d’acquérir de nouveaux
automatismes, et continuer à normaliser des fonctions à l’aide d’exerciseurs du CNM
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✔ La contention : afin de prévenir les récidives, par l’intégration de nouveaux reflexes et d’une posture rectifiée
indispensable au maintien des corrections.
5-1-3-1/La myothérapie
Proposée par A. Rogers en 1918, qui cherche à augmenter la puissance de certains muscles (orbiculaire, propulseurs
et élévateurs de la mandibule) par des exercices appropriés.
La myothérapie ne modifie pas le jeu d’une fonction, contrairement à la rééducation.
Techniques :
La myothérapie regroupe des exercices spécifiques à chaque muscle des lèvres ou de la langue, de façon à corriger
les pathologies de l'équilibre fonctionnel entre les forces oro-faciales excentriques et concentriques.
La durée de la myothérapie est importante : GRABER recommande 15 à 30 minutes d'exercices quotidiens pendant
4 à 6 mois.
La myothérapie linguale :
Demander à l’enfant de balayer le palais avec la pointe de sa langue pour lui permettre de ressentir les différentes
zones du palais : lisse ou bosselée.
On lui demande alors de placer la pointe de la langue sur la “Zone bosselée” derrière les incisives. Une fois que la
position est bonne, il faudra que le patient réalise un travail quotidien en plaçant correctement sa langue. Chaque
fois qu’il le fait, il le note sur un carnet de suivi
L’enfant doit ensuite poser la pointe de la langue derrière cette zone, et l’y maintenir.
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Claquer la langue 20 fois de suite et ceci tous les soirs, dès la première séance, en exigeant que la pointe de la langue
redescende sur le plancher buccal.
Demandez le claquement de langue 40 fois dès la deuxième semaine. En suite, si cela est facile, sans fatigue, nous
demandons ce même claquement avec deux sons A et O.
Nous rencontrons des patients dont la force musculaire de la pointe est tout à fait insuffisante.
On demande au patient de sortir la langue de la cavité buccale et d'appuyer la pointe dans le creux d'une petite
cuillère ou sur un abaisse-langue en bois, cet objet étant repoussé par la main. C'est un exercice doit être maintenu 3
à 5 secondes, 10 fois de suite, tous les jours pendant plusieurs semaines.
Contracter fortement la langue en affinant la pointe, l’étaler à nouveau. Cet exercice permet de tonifier la langue.
La myothérapie labiale:
Le patient doit maintenir fortement sa lèvre inférieure avec ses doigts le plus bas possible. Il doit alors essayer de
fermer la bouche avec sa seule lèvre supérieure en la descendant le plus bas possible. Cet effort doit être maintenu 3
à 5 secondes et répété dix fois de suite tous les jours.
Cet exercice renforce musculairement la lèvre supérieure ce qui lui permet de se mobiliser.
Exercice de la lèvre inférieure :
Il s'agit de monter la lèvre inférieure le plus haut possible sur la lèvre supérieure et de l'appuyer fortement. Le
patient doit maintenir l'appui 3 à 5 secondes et répéter l'exercice une dizaine de fois tous les jours. Cela permet de
tonifier la lèvre inférieure, d'étirer le sillon labiomentonnier.
Nous demandons au patient de tenir entre ses lèvres un abaisse-langue en bois dans le plan sagittal pendant 10
secondes d'affilée. Cet exercice devant être répété dix fois de suite, les lèvres doivent être jointes mais non plissées
pour faire travailler l'orbiculaire horizontal qui joint les lèvres et non l'orbiculaire oblique qui les plisse.
Au fur et à mesure de l'entraînement, on augmente le poids de l'abaisse-langue en y mettant une puis deux pinces à
linge, tout d'abord près des lèvres puis petit à petit vers l'extrémité distale.
Les exercices avec instruments à vent : La myothérapie des lèvres peut être améliorée par toute une série
d’exerciseurs. "Les instruments à vent", selon le mode de préhension de l’embouchure, peuvent également
constituer un moyen complémentaire et agréable de traitement.
•La flûte : malocclusion de classe II, la flûte augmente la tonicité de la lèvre supérieure
•La trompette : béance antérieure et hypotonicité labiale.
Dans le cas de rétrognathie : Avancer volontairement et lentement la mandibule le plus possible et la maintenir
propulsée pendant 10 sec, le mouvement devra être répété 10 fois.
La tonification de ces muscles se fait par des exercices myotensifs en mastiquant du chewing-gum fluoré. Cette
musculation massetérine peut se faire également on demandant au patient de serrer les dents.
Tous les enfants ayant une déglutition atypique ont tendance à resserrer les lèvres pour déglutir, en contractant
l’orbiculaire et en étirant le buccinateur. L’exercice consiste à contracter le buccinateur en étirant les commissures
labiales « à faire le sourire jusqu’aux oreilles », les dents doivent être en occlusion sans crispation pendant l’exercice.
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L’exercice est fait 10 fois par jour sauf en cas de fatigue (très fréquente). L’enfant doit contrôler la symétrie de
contraction en travaillant chez lui devant un miroir.
C’est une thérapeutique fonctionnelle « passive », car elle entraine indirectement et inconsciemment la
modification du comportement de la matrice fonctionnelle par l’intermédiaire des appareillages, qui peuvent
être exclusivement dédiés a des corrections ou exercer conjointement une action sur la croissance maxillaire et
mandibulaire
Créée par Bruno Bonnet, l'ELN constitue un rééducateur fonctionnel lingual et par suite comme correcteur
dento-alvéolo-squelettique.
● Description et mode d'action :
● Le toboggan antérieur et les parois latérales du tunnel bloquent les routes motrices de la langue
antérieurement et latéralement, la privant du contact avec respectivement les lèvres et les joues.
● L'ouverture sélective antérieure située au niveau de la papille rétro-incisive représente pour la langue une
cible tactile qui contribue à son élévation.
● L'ELN permet l'acquisition de la posture linguale haute et favorise l'installation inconsciente du programme
moteur encéphalique de déglutition mature.
⮚ Bonnet décrit des modifications structurales environnantes secondaires et spontanées, après quelques mois
de traitement par ELN :
- réduction de béance antérieure et/ou latérale.
- expansion transversale maxillaire,
- redressement d’axes incisifs,
● Mode d'utilisation
● L'ELN est portée la nuit et 1 heure par jour pendant environ 6 mois.
● L'ELN peut être utilisée avant l’engrammation cérébrale, un port précoce dès 5 ans est préféré
● Indications
L'ELN est indiquée dans toutes les dysmorphoses d'origine linguale :
▪ Béance alvéolaire, antérieure, latérale ou totale sur un schéma de cl I, cl II, cl III
▪ classes II d’origine fonctionnelle, en association avec tous les moyens
▪ classes III, en traitement précoce ou en contention de l'action du masque de Delaire
▪ en contention, lorsque la posture linguale a été modifiée
C’est une perle placée dans la région de la papille incisive d’une plaque palatine. Celle-ci peut tourner librement
autour de son axe fixé, permettant à la langue de jouer avec, et d’adopter une nouvelle posture en fonction et au
repos. Elle permet ou tente de corriger des troubles tels que la posture basse de la langue, déglutition
dysfonctionnelle en repositionnant la langue postérieurement.
● Description :
Il est constitué d’un arc vestibulaire rigide de 0,9 mm de diamètre, distant de la face vestibulaire des dents sa
région antérieure est recouverte d’un bandeau en résine pour que la lèvre puisse prendre appui sans être lésée ;
puis il est monté sur appareil amovible
● Effets :
Il agit donc contre l’interposition labiale inférieure, et entraîne :
- Une vestibulo-version des incisives inférieures. La pression de la lèvre inférieure ne s’exerçant plus, seule
celle de la langue persiste.
- Un blocage ou une distalisation des molaires par transmission de la pression labiale au niveau molaire.
● Indication :
- Pour la conservation du Lee-Way en denture mixte.
- Pour la correction des linguo-versions du secteur incisif inférieur d’origine fonctionnelle ;
- Comme moyen d’ancrage en technique multibagues.
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c'est la correction des anomalies basales en utilisant des appareils monoblocs activateurs qui transmet des stimulis
fonctionnels et qui joue alors un rôle de médiateur entre la musculature orofaciale, les maxillaires et l’ensemble
dentoalvéolaire dans l’exercice de toutes les fonctions de l’appareil manducateur .
Les traitements orthopédiques doivent être réalisés en période de croissance, l’âge idéal se situant entre 7 et 9 ans et
jusqu’à 12-13 ans. Au-delà, l’efficacité orthopédique est plus aléatoire, l’action porte alors sur la zone alvéolaire.
Tous les appareils orthopédiques nécessitent un port minimum de 12 à 14 heures par jour essentiellement nocturne,
pendant 10 à 12 mois environ. L’amovibilité de ces appareils fait que la coopération du patient est primordiale et
conditionne entre autres la réussite du traitement.
● Les activateurs :
1.2.2.2.1. Définition :
• sont des appareils orthopédiques fonctionnels qui induisent une position de morsure mandibulaire inhabituelle,
reproductible, et guidée par un positionnement occlusal, muqueux ou mécanique.
• Ils activent les constituants de l’appareil manducateur, et leurs fonctions, afin de contribuer à la correction des
dysmorphoses squelettiques et dentoalvéolaires chez le patient en cours de croissance.
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⚫ LAUTROU a proposé une classification des différents types d'activateurs, classification fondée sur les
caractéristiques du dispositif qui provoque le changement de position de morsure mandibulaire :
* les activateurs rigides
*Les activateurs propulseurs à butée
*Les activateurs composites ou élastiques
*Les activateurs souples
● Mode d'action
✔ L'activateur d'Andresen est utilisé en hyperpropulsion. La position de propulsion provoque une contraction
des muscles ptérygoïdiens latéraux, ce qui stimule l'activité des centres de croissance mandibulaire.
✔ Cette position provoque également une mise en tension des muscles rétropulseurs. Celle-ci entraîne une
force inverse de recul qui est transmise, par l'intermédiaire de l'activateur, au maxillaire qui est alors freiné
dans sa croissance sagittale.
✔ Ainsi, l'action orthopédique de l'activateur se résume en une stimulation de la croissance mandibulaire et en
un freinage de la croissance maxillaire.
✔ De plus, il existe, en raison de l'effet tiroir, une action orthodontique :
- l'arcade maxillaire, dans son ensemble, à tendance à se verser distalement avec linguoversion des incisives
maxillaires ;
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- l'arcade mandibulaire, dans son ensemble, a tendance à se verser mésialement avec vestibuloversion des incisives
mandibulaires.
Bionator de BALTERS :
Il s’agit d’un monobloc rigide, réalisant un blocage bi maxillaire et comportant une anse palatine permettant la
stimulation linguale, et des arcs vestibulaires assurant l’éloignement de la musculature
Cet appareil va créer une bonne coordination fonctionnelle entre les muscles internes et externes de la bouche.
Porté 24h\24 en dehors des repas.
Les différents types :
Selon les anomalies, il existe 3 types de Bionators :
- Le Bionator de type I : classe II div 1 afin de stimuler la langue vers l’avant, le sens de l’ouverture de l’anse
palatine est aussi vers l’avant.
- Le Bionator de type II : Béance fonctionnelle antérieure, Il comporte un écran rétro incisif en résine
empêchant les interpositions de la langue sans gêner l’égression des incisives.
- Le Bionator de type III : est un appareil inversé destiné à corriger les anomalies de classe III dans lesquelles la
position de la langue est en bas et en avant, l’anse palatine est aussi vers l’arrière.
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Indication: cl IIsquelettique.
L'appareil garde la mandibule en propulsion de façon continue CAD tous les mouvements d'ouverture et de
fermeture, toutes les fonctions s'accomplissent avec La mandibulaire en position de propulsion. (La propulsion est
progressive.)
Les 3 pièces de CHATEAU :
C'est un ensemble d'appareil amovible inspiré par CHATEAU en 1972 indiqué dans tout les cas de CLII avant la fin
de croissance .il est constitue par 5pièce :
1er pièce s'agit d'une plaque avec 2 crochet : ADAMS et un vérin médian a une action transversal.
La seconde est une plaque linguale avec un arc vestibulaire et deux crochets de rétention.
La 3éme pièce c'est le W propulseur, c'est un FIL en acier en w dans les extrémités terminales
Pénètrent dans les tubes de la 1er pièce, sa partie médian vient se placer derrière
La plaque mandibulaire et oblige la mandibule a fermer en propulsion donc c'est l'agent propulseur à butée
Il existe Deux variantes
Le CHATEAU 4pièces : la 4eme pièce s'agit d'un équiplan de plans indiqué dans le cas d’une supraclusion associée
Quant au le CHATEAU 5 pièces il comporte les précendantes pièces + un arc facial des FEB indiqué dans le cas d’une
cl II à responsabilité mixte.
3.Les activateurs élastiques ou composites :
Ces activateurs sollicitent la musculature pour propulser la mandibulaire de manière réflexe ainsi la propulsion est
crée par un réflexe physiologique muqueux. ils ont un dispositif de propulsion de la mandibule qui laisse une liberté
de mouvement à celle-ci ;ce n’est pas le cas pour le monobloc rigides qui donne une seul référence de morsure
Régulateur de fonction et de FRANCKEL:
le régulateur de fonction est constitué de trois types d'écrans en résine réunis par fils métalliques.
Des écrans vestibulaires jugaux qui maintient les muscles péribuccaux à distance (orbiculaire, buccinateur) et
suppriment les pressions sur le vestibule.
Des pelotes labiales mandibulaires qui éloignent l'orbiculaire.
Un écran lingual qui s'appuie sur la muqueuse linguale.
Il existe 4 types de régulateurs de fonction
Le FR I indiqué dans les cas de CLII 1d'Angle.
Le FRII indiqué dans les cas de CLII2 d'Angle.
Le FR III indiqué dans les cas CLIII
le FR IV indiqué dans les cas de béance
b- Activateurs souples :
✔ L'appareil est constitué d'une gouttière bimaxillaire dont la construction est effectuée à partir d'une
maquette thérapeutique qui intègre les objectifs de traitement orthopédique et/ou orthodontique, réfléchis
et définis par le praticien pour le patient concerné.
✔ Parmi ces appareils, l'Élasto-Osamu® allie la capacité thérapeutique de pouvoir effectuer une avancée
mandibulaire (comparable à celle d'un activateur rigide) à la possibilité de légers déplacements dentaires.
✔ Au même titre que les activateurs rigides, l'activateur souple Élasto-Osamu peut recevoir des auxiliaires de
type force extra-orale (FEO)
✔
Les indications de l'Élasto-Osamu® sont réservées à des décalages squelettiques de faible amplitude, associés à de
légers problèmes de malocclusion.
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1.2.2.2.3.1. Les Activateurs verticaux
▪ Les Surfaces de surélévation :
- Libération éruptive des dents dans les secteurs non intéressés par la surélévation.
- L’utilisation des forces musculaires des muscles élévateurs s’oppose à l’égression dentaire au niveau du plan.
- Libération du jeu des ATM.
- Modification de la direction de croissance de la face.
- Ces gouttières sont généralement unilatérales, le côté opposé s’égresse, elles font gagner une hauteur qui
correspond à leur épaisseur.
- Ces gouttières constituent la méthode de choix entre l’âge de 4-7ans pour le traitement précoce d’un grand
nombre de dysmorphoses (infra-alvéolie molaire rétrognathie mandibulaire prognathie alvéolaire
supérieure).
- C’est un dispositif simple qui nécessite la conservation en permanence de l’appareil en bouche de la part du
patient, même durant les repas. Les molaires qui ne sont pas en contact égressent.
- On peut épaissir une ou plusieurs fois la surface rétro-incisive de 2mm avec de la résine.
- Si l’on donne d’emblée la surélévation nécessaire 2 inconvénients peuvent se manifester :
o La difficulté à s’alimenter et à mastiquer
o L’aggravation d’une proalvéolie préexistante par action excessive des masticateurs.
- Indication : supraclusie par supra alvéolie inférieure (n’a aucune action ingressive au niveau incisif supérieur)
● L’Equiplan de PLANAS :
C’est un appareil bimaxillaire, il est constitué d’une lame d’acier horizontale de 0,4mm d’épaisseur qui
s’interpose librement entre les incisives supérieures et inférieures, surélevant ainsi l’occlusion et maintenant
pendant son utilisation un recouvrement incisif de 1mm, l’equiplan est tenu sur les incisives inférieures par un
dispositif qui en s’appuyant sur une plaque amovible supérieure, pousse la mandibule presque en bout à bout.
8- conclusion :
-L’orthodontie a fait de remarquables progrès dans le diagnostic des étiologies fonctionnelles des dysmorphoses
dento-maxillaires.
-La thérapeutique fonctionnelle est l’une des méthodes de traitement utilisé en orthognathodontie
-La thérapeutique fonctionnelle a suscité l’attention de plusieurs auteurs au fil des années, et elle a souvent fait
l’objet de nombreuses controverses; Cela témoigne de son importance et de sa place primordiale dans
l’établissement du plan de traitement.
Selon Angle: « il existe peu de chances de réussir, si nous ne parvenons pas à éliminer les troubles fonctionnels ».
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