Table de matière
I.
Table de matière
Introduction
A. Présentation de l’essai :
B. But de l’essai :
C. Principe de l’essai :
D. Le matériel de l’essai:
E.
F. Manipulation et calculs :
1. Travail préparatoire :
a) Cohésion C :
b) Angle de frottement :
2. Mode opératoire:
3. Valeur expérimental :
4. Courbes :
Conclusion
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TP 1 : l’essai de cisaillement a la boite
Introduction
L’élaboration et l’exécution des projets -tel que les structures (bâtiment) ou l’infrastructure
(tracer routier)- en site neuf nécessitent une bonne connaissance des terrains traversés. Pour cela, la
connaissance géotechnique constitue une source d’information indispensable.
Ces caractéristiques se traduisent en général par deux paramètres très important qui sont:
Afin de déterminer ces deux paramètres, nous avons recours à un essai en laboratoire très
sollicités par les ingénieurs qui est "L'essai de cisaillement à la boite".
A-Présentation de l’essai
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B-Principe de l’essai :
Une contrainte normale peut être appliquée par l’intermédiaire d’un piston.
L'échantillon de sol a étudier est placé entre deux demi-boites qui peuvent se déplacer
horizontalement l'une par rapport a l'autre suivant un plan imposé.
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C-Le matériel de l’essai:
UN SABLE SEC
DEMI-BOITE DE (6 * 6) cm2
DAME DE COMPACTAGE
LE SABLE
BOITE DE CISAILEMMENT
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D-Manipulation et calculs :
1. Travail préparatoire :
Pour un sol on distingue entre :
a) Cohésion C :
La cohésion d’un sol est la propriété qui permet de s’opposer au glissement des grains qui le
composent et de résister a un effort de cisaillement, c’est-a-dire de s’opposer au glissement
d’une couche, ceci permettant de limiter l’exposition au danger d’éboulement.
b) Angle de frottement :
Correspond a l’angle formé naturellement par un matériau mis en tas, par rapport a
l’horizontale. Il dépend du type de sol et plus particulièrement de l’émoussé de ses grains :
plus ces derniers sont anguleux, plus l’angle de frottement interne sera élevé. Ainsi, cet angle
sera nettement plus élevé dans le cas de graviers que pour un sol a forte teneur en argiles.
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Calcule des masses a maître dans le piston de cassagnarde :
On a: 𝜎=
𝑃 ⇒ 𝑃 =𝐴× 𝜎
𝐴
𝑃
Et 𝑃=𝑚×𝑔⇒𝑚=
𝑔
𝐴 = 36 𝑐𝑚 ∗ 𝑐𝑚
Or: {𝜎 = 1 𝑏𝑎𝑟, 2𝑏𝑎𝑟, 3𝑏𝑎𝑟
𝑔 = 10 𝑁/𝐾𝑔
𝑚1 = 3.6𝑘𝑔 1bar
⇒ 𝑚2 = 7.2𝑘𝑔 2bar
𝑚3 = 10.8𝑘𝑔 3bar
2. Mode opératoire:
L'échantillon de sol a étudier est placé entre deux demi-boites qui peuvent se
déplacer horizontalement l'une par rapport a l'autre.
Nous tenons a signaler que l’énergie de compactage doit être constante pour les trois
échantillons en d’autre termes une seule personne qui doit s’en charger du compactage.
Pour mener au bon déroulement, nous avons établi avant tout essai un paramétrage
de l’appareil qui consiste a :
• La mise de la position en état initiale
•Confection et mise en place de l’éprouvette : fixer l’éprouvette et désolidariser
les deux demi-boites
•Vérification de l’horizontalité
•Mise en zéro des comparateur ( force et déplacement )
•Réglage des paramètres relatifs a la vitesse et la direction
Un piston permet d'exercer sur le sol une contrainte normale σ déterminée.
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Demi-boite inférieure est entraînée horizontalement a vitesse constante. La force
totale de cisaillement N est mesurée a l'aide d'un anneau dynamométrique fixé a la demi
boite supérieure
Un comparateur mesure la déformation verticale de l'échantillon.
L'échantillon subit donc un cisaillement direct et rectiligne suivant un plan
imposé sur lequel on exerce une contrainte normale déterminée.
ce TP se déroule sur 3 étape en utilisant 3 contraintes: 1 bar , 2 bar et 3 bar.
on mise en route a la vitesse désirée 1.2mm/min.
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3. Valeur expérimental :
𝑨 = 𝟑𝟔 𝒄𝒎𝟐
𝒄𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒊𝒐𝒏 = 𝟐, 𝟐𝟕
𝝈 = 𝟏𝒃𝒂𝒓
σn= 3,6 Kg/cm2
Temps
Déplacement Force τ(kg/cm2)
Résistant
En mm
(Kg)
15" 0.3 0 0
30" 0.3 0 0
45" 0. 35 0 0
1' 0.4 120 3.3333
2' 0.8 150 4.1666
3' 3 174 4.83
4' 3.6 168 4.666
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𝝈 = 𝟐𝒃𝒂r
𝝈 = 𝟑𝒃𝒂𝒓
σn= 10,75 Kg/cm4
Temps
Déplacement Force
Résistant τ(kg/cm2)
(Kg)
15" 0 0 0
30" 0 0 0
45" 0 0 0
1' 1.5 350 9.722
2' 3.35 370 10.277
3' 4.75 375 10.41
4' 5,5 340 9.444
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4. Courbes : contraintes déplacements des trois cas.
7500
7222
6666
6388
4830 4666
4166
3333
2 bar
1bar
3bar
0 0 0
Deplacement en mm
τ Kg/cm2) σ (bar)
τ1 4.83 σ1 1
τ2 7.5 σ2 2
τ3 10.41 σ3 3
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courbe intrinsique
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10.41
contrainte de cisialement en kg/cm2
10
7.5
8
6 4.83
0
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
contrainte normale en kg/cm2
τ=C+σn tanφ
τ :contrainte tangentielle
σn : contrainte normale
C : cohésion
φ : angle de frottement interne .
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Pour déterminer les coefficients C et tanφ on
fait appeler la théorème d’interpolation linéaire .et on obtient les résultats suivants :
Ici on a :
C = 0.8
Et :
Tanφ =(10.41-4.83)/(3-1)= 2.79
donc : φ = arctan (2.72)
= 70.28 °
L'allure du graphe est linéaire et montre que nous avons affaire à un sol
cohérent possèdent une cohésion "C" et un angle de frottement " j ". alors que nous
avons supposé que le sol était de nature pulvérulente, Ceci est peut être du à
- L'inexactitude des calcul.
- Le mal fonctionnement de la machine
- Ou peut être que le sol comporte réellement une certaine cohésion, par
conséquent il y a eu attraction des grains, ce qui fait diminuer l’angle de frottement de
l’échantillon.
CONCLUSION
Ce présent TP nous à permit de déterminer deux paramètres mécanique typique à chaque type de
sol
- La cohésion C
- L'angle de frottement interne des grains j.
Cependant cette essai contient plusieurs imperfections ne reflètent pas des résultats intactes.
Ces imperfections sont dues aux dispositifs lui même ( demi boites, déplacement de l'échantillon,
uniformité de la répartition des contraintes, efforts de frottement parasites…)
C'est pourquoi nous avons souvent recours à l'essai triaxial que nous aurons l'opportunité d'étudier
ultérieurement
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La cohésion et l’angle de frottement interne sont les paramètres qui servent à calculer la
capacité portante des sols à la rupture et la stabilité des murs de soutènement et des pentes. La
vitesse à laquelle les charges sont appliquées sur le sol, la perméabilité du sol et les conditions de
drainage détermineront le choix des paramètres.
Enfin, on utilise toujours un seul paramètre, l’angle de frottement interne (φ) dans les sols
pulvérulents, car elles sont perméables pour dissiper rapidement les augmentations de la pression
interstitielle.
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